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votre Rédempteur. Partout, jc mc révèle aux petits, aux simples, aux pauvres, aux purs de coeur.
Aussi en cette partie du continent africain, je vois comment ils accueillent mon invitation avec une grande reconnaissance. Quel amour je trouve à mon égard sur les routes de l’Afrique! Ici, au milieu d’une si grande pauvreté, où les maisons sont encore de chaume et où mes enfants n’ont souvent ni nourriture ni vêtement, j’obtiens d’eux plus que ce qui m’est donné dans d’autres régions du monde plus favorisées. Je reçois un amour candide et sincère, une réponse généreuse, une correspondance enthousiaste et joyeuse, une prière ardente et persévérante.
As-tu vu avec quelle ferveur ils récitent le saint Rosaire, de quelle vénération ils entourent mes images, comment ils me mettent dans toutes les chambres de leurs pauvres maisons? Je me manifesterai encore davantage à eux, par des apparitions et par ma présence maternella, qui le~ aide et qui sollicite la divine Provi dence pour que ne leur manquent ni la nourriture ni le vêtement.
Tu as pu voir de tes propres yeux en ces jours, mon petit enfant, comment la céleste Maman agit sur les routes de cet immense continent.
L’heure a sonné de mes plus grandes merveilles. Voici les temps du triomphe de mon amour maternel. C’est pourquoi je vous invite, des cinq continents, à entrer dans le temple de mon Coeur Immaculé pour que vous puissiez seconder mon dessein.»
Grand Bassam (Côte d’Ivoire - Afrique)
8 décembre 1983

Le remède dont vous avez besoin

«Je suis l’Immaculée Conception. Participez aujourd’hui, fils de prédilection, à la grande joie de toute l’Eglise dans la contemplation de ce privilège singulier, dont la très sainte Trinité m’a ornée en vue de ma divine maternité. Je suis votre Maman toute belle et c’est ainsi que vous m’invoquez. Je veux vous recouvrir de ma beauté et je vous exhorte à me suivre sur le chemin de la grâce et de la sainteté, de la pureté et de la virginité.

La seule chose qui offense votre beauté intérieure, c’est le péché. C’est pourquoi je vous invite tous aujourd’hui à combattre chaque jour un si grand mal. Le péché est une conséquence de ce désordre originel q~ui vous a malheureusement empêchés d’être conçus et de naïtre immaculés comme moi. Vous êtes tous nés sous le poids de cette lourde et mauvaise hérédité. Vous en avez été libérés au moment de votre baptême; mais elle a laissé en vous les conséquences qui vous rendent si fragiles, qui entretiennent encore en vous une attirance vers le péché; et il vous arrive souvent dans la vie d’en être les victimes.
La première chose à faire est de reconnaître le péché comme un mal et de vous en repentir aussitôt par un acte d’amour pur et surnaturel. Combien de mes fils ne le reconnaissent plus comme un mal et l’accueillent même souvent comme un bien; ils le laissent ainsi péné
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