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trer dans leur âme, dans leur coeur et dans leur vie; ensuite, ils ne sont plus capables de se repentir et vivent habituellement contaminés par cette grave maladie.

Vous devez recourir au remède que la miséricorde de Jésus a préparé pour vous: le sacrement de la Réconciliation. Mais comme est nécessaire en ces temps la confession fréquente! Aujourd’hui, la confession est en train de disparaître de la vie et des habitudes de tant de mes enfants: c’est un signe de la crise que traverse l’Eglise.
Aussi par votre intermédiaire, fils de prédilection, je veux ramener à sa splendeur dans l’Eglise le sacrement de la Réconciliation. Je veux que tous mes enfants accourent nombreux à cette source de la grâce et de la divine miséricorde. Et je vous invite, vous aussi, mes fils de prédilection, à vous confesser fréquemment, et si possible chaque semaine. Je vous demande d’aller au confessionnal et de vous mettre à la disposition de tous ceux qui oui besoin de ce sacrement. Instruisez bien tous les fidèles sur la nécessité de recourir à ce sacrement, surtout s’il leur arrivait d’être en état de péché mortel.
Voilà le remède dont vous avez besoin si vous voulez marcher sur le chemin de la grâce divine et de la sainteté. Suivez ainsi votre céleste Maman, qui vous attire dans le sillage de son céleste parfum. Alors, vous serez, vous aussi, revêtus de ma propre splendeur et la vie de Jésus pourra mettre des racines profondes dans votre vie.

Du continent africain, j’adresse à tous, avec une
maternelle préoccupation, mon invitation à marcher sur le chemin de l’amour et de la sainteté, en combattant contre Satan et toutes ses séductions.
Bientôt, je pourrai, grâce à vous, obtenir la victoire, lorsque j’écraserai la tête du dragon infernal, qui vous tente aujourd’hui d’une manière si rusée.»
Son nouveau Noel
24 décembre 1983 Nuit sainte
«Dans le jardin de mon Coeur Immaculé, fils de prédilection, vivez les heures belles et précieuses de cette nuit sainte. Passez-la dans la prière, le silence, en ma douce compagnie et celle de mon époux Joseph.
Participèv~ aux moments d’extase et d’ineffable joie vécus par votre céleste Maman, lorsqu’elle se préparait à vous donner son divin enfant. La prière m’enveloppait comme d’un manteau; le silence s’emparait de plus en plus de ma vie, parce qu’était arrivé le moment si attendu de sa naissance dans le temps. Ainsi, je ne me souvenais plus de la fatigue du long voyage accompli, j’avais oublié mon découragement devant le refus de nous ouvrir une porte; j’étais attirée par le tranquille isolement d’une grotte; je ne souffrais pas du manque de confort en raison de la misère et de la privation de tout.
Puis, tout à coup, le paradis s’est penché sur mon néant et je suis entrée dans un ravissement d’amour et de vie avec le Père céleste; lorsque je pris conscience
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