1er janvier 1981

«Vénérez mon Coeur Immaculé, fils de prédilection. L’Eglise vous invite aujourd’hui à contempler le mystère d’amour et de miséricorde que recèle mon Coeur immaculé.

Si vous vénérez mon Coeur, vous rendez hommage à la très sainte Trinité qui, en lui, reçoit sa plus grande gloire, parce qu’elle a fait de mon céleste jardin le lieu de sa divine complaisance. En lui le Père se reflète avec joie; le Verbe se dépose en lui comme dans un berceau précieux; l’Esprit-Saint brûle en lui de la lumière la plus pure de son divin amour.

Si vous vénérez mon Coeur Immaculé, vous rendez hommage aussi à votre céleste Maman, parce qu’en lui est contenu le mystère de ma prédilection et des privilèges de grâce dont Dieu m’a ornée. Vous vénérez ainsi de même les privilèges singuliers de mon Immaculée Conception, de ma divine maternité, de mon assomption corporelle au ciel, de ma plénitude de grâce et de ma perpétuelle virginité.

A travers le chemin de mon Coeur, vous arrivez à comprendre et à savourer le divin chef-d’oeuvre qu’est votre céleste Maman.

Si vous aimez mon Coeur, vous êtes vous-mêmes revêtus de mon amour maternel et de mon immaculée miséricorde. Au plus intime de mon Coeur Immaculé se réalise le prodige, que j’accomplis chaque jour pour vous, de vous rendre de plus en plus semblables à moi et de transformer votre âme à l’image de la mienne.

Je vous communique aussi mon esprit pour que vous puissiez croître vraiment dans ma vie et devenir aujourd’hui une expression de la présence de votre céleste Maman.

Je vous forme à la pureté de l’esprit, du coeur et du corps; vous répandrez ainsi autour de vous l’éclat de ma lumière immaculée.

Je vous communique ma capacité d’aimer, et votre coeur s’ouvrira comme un refuge de salut pour tous ceux qui se sont égarés sur le chemin de l’erreur et du péché.

Je vous donne de la délicatesse dans votre façon d’agir pour que vous puissiez être bons et miséricordieux envers tous.

Je donne réconfort et baume à vos gestes pour que vous puissiez guérir les blessures douloureuses des malades et de tous mes pauvres enfants pécheurs.

Si vous offrez réparation à la douleur de mon Coeur Immaculé, vous devenez pour moi une cause de grande joie et de consolation, parce qu’à travers vous, je puis agir en ces années pour construire mon dessein de salut. C’est un dessein que je garde encore secret; je le révèle seulement à mes petits, qui accueillent mon invitation à vénérer, à aimer et à réparer, tandis qu’ils sont amenés par moi à comprendre de plus en plus le grand mystère d’amour et de miséricorde de mon Coeur Immaculé».