années de la douloureuse purification, qui est sur le point d’atteindre son terme le plus sanglant? Pourquoi donc encore ces questions? Ces années sont les miennes. Et c’est pourquoi je vous ai encore voulus ici; et, durant cette retraite, qui a été un Cénacle continu, j’ai donné à chacun de vous des grâces extraordinaires. A présent, vous ne comprenez pas parce qu’elles sont déposées comme une semence dans vos âmes; mais, plus tard, vous comprendrez; et alors, vous regarderez vers cette montagne et vous découvrirez ce que j’ai fait pour vous en ces jours.

Ce fut un vrai Cénacle, comme celui de Jérusalem! Ici, vous, mes apôtres, vous vous êtes unis à moi dans la prière, parce que la nouvelle Pentecôte est à vos portes. Ici, je vous ai amenés à comprendre le secret de mon Coeur Immaculé, pour que, descendant de cette montagne, vous deveniez vous-mêmes pour tous mon signe de joie et de consolation.

Vous ne pouvez retourner comme vous êtes venus. Descendez avec moi. Regardez cette humanité si aride. Combien de mes fils sont morts, tués par le péché et la haine, par la violence et l’impureté, victimes du vice et de la drogue. Ce sont mes enfants: désespérés, affligés, ayant besoin d’aide. Dites-leur par votre amour ma parole maternelle et soyez pour eux mon signe de joie et de consolation.

Et puis, entrez dans le coeur de mon Eglise. Soyez signes de joie et de consolation pour le Pape, mon premier fils de prédilection, qui aujourd’hui est accablé par le poids d’une grande souffrance, abandonné, critiqué, contesté. Soyez, vous, le soutien d’amour que mon Coeur maternel veut lui donner. Car, lui aussi a besoin aujourd’hui d’un esprit de joie et de consolation, et je

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veux le lui donner par votre intermédiaire, mes Prêtres et fils de prédilection. Aimez le Pape, suivez-le, défendez-le.

Pénétrez dans la compréhension du mystère de l’Eglise comme Corps mystique du Christ, aujourd’hui divisé et déchiré et dont vous devez rétablir l’unité. Ce Corps est aujourd’hui méprisé; il est encore flagellé par les péchés qui se répandent de plus en plus. Réparez tous les péchés en aidant tant de mes enfants à s’en libérer, grâce au sacrement de la Réconciliation qui, par votre intermédiaire, doit de nouveau resplendir dans toute l’Eglise. Penchez-vous avec moi pour baiser les blessures de ma fille très aimée, dont vous êtes les fils vous aussi, parce que l’Eglise ne pourra être renouvelée que par la force de votre amour sacerdotal.

Alors, vous devenez les signes de l’ère nouvelle qui commence déjà, dans le plus rude hiver de sa très douloureuse purification. Dans l’agonie qu’elle vit encore. vous êtes le calice de réconfort que le Coeur Immaculé de votre céleste Maman lui donne à boire, pour qu’elle puisse reprendre force et marcher dans la joie. Vous devenez alors aujourd’hui un esprit de joie et de consolation pour toute l’Eglise.

Ne vous laissez pas décourager. Mon triomphe est déjà commencé. Dans vos coeurs, dans le silence de vos vies sacerdotales, à moi consacrées et immolées par moi, le triomphe de mon Coeur Immaculé est déjà commencé.

Merci pour le réconfort que vous m’avez donné! J’accueille les désirs et les demandes que vous m’adressez. Je bénis votre apostolat, les âmes qui vous sont confiées, votre ministère difficile. Je bénis vos vies:

elles sont précieuses pour moi.

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