tion, religieux et fidèles, pour composer, avec le ciel et le purgatoire, une hymne perpétuelle d’adoration et de louange.

Au contraire, aujourd’hui, dans le tabernacle, Jésus est entouré de t~mt de vide, de tant d’abandon, de tant d’ingratitude.

Ces temps ont été prédits par moi à Fatima, par la voix de l’Ange, apparaissant aux enfants, auxquels il enseigna cette prière: «Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je t’adore profondément, je t’offre les très précieux corps, sang, âme et divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé...». Cette prière fut enseignée pour votre temps.

Jésus est entouré aujourd’hui du vide formé spécialement par vous, Prêtres, qui, dans votre action apostolique, vous agitez souvent inutilement et d’une manière très superficielle, en allant vers les choses moins importantes et plus secondaires, en oubliant que le centre de votre journée sacerdotale doit se trouver ici, devant le tabernacle, où Jésus est présent et où il est gardé surtout pour vous.

Il est entouré aussi de l’indifférence de tant de mes fils, qui vivent comme si lui n’y était pas et qui, lorsqu’ils entrent dans l’église pour les fonctions liturgiques, ne s’aperçoivent même pas de sa divine et réelle présence parmi vous. Jésus, dans l’Eucharistie, est souvent mis dans tin coin perdu, tandis qu’il doit être placé au centre de l’église, au centre de vos réunions ecclésiales, parce que l’église est son temple, construit d’abord pour lui et ensuite pour vous.

Ce qui attriste profondément mon Coeur de Maman,

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c’est de voir comment Jésus, présent dans le tabernacle, est traité dans tant d’églises, où il est relégué dans un coin, comme s’il était un objet quelconque à employer pour vos réunions ecclésiales.

Mais ce sont surtout les sacrilèges qui forment aujourd’hui, autour de mon Coeur Immaculé, une douloureuse couronne d’épines. Que de communions et que de sacrilèges aujourd’hui! On peut dire qu’il n’y a pas aujourd’hui une célébration eucharistique où ne se fassent pas de communions sacrilèges. Si vous pouviez voir avec mes yeux l’ampleur de cette plaie, qui a contaminé toute l’Eglise et qui la paralyse, l’arrête, la rend impure et si malade! Si vous voyiez avec mes yeux, vous verseriez vous aussi avec moi des larmes abondantes.

Alors, mes bien-aimés, mes fils consacrés à mon Coeur, soyez, vous, aujourd’hui, un puissant appel au retour plénier de toute l’Eglise militante à Jésus présent dans l’Eucharistie. Car, ce n’est que là que se trouve la source d’eau vive, qui la purifiera de son aridité et qui renouvellera le désert auquel elle est réduite; ce n’est que là que se trouve le secret de la Vie, qui ouvrira pour elle une seconde Pentecôte de grâce et de lumière; ce n’est que là que se trouve la fontaine de sa sainteté renouvelée: «Jésus dans l’Eucharistie!»

Ce ne sont pas vos plans pastoraux ni vos discussions, ce ne sont pas les moyens humains dans lesquels vous mettez votre confiance et tant d’assurance, mais c’est uniquement Jésus dans l’Eucharistie qui donnera à toute 1’Eglise la force d’un renouvellement total, qui la rendra pauvre, évangélique, chaste, dépouillée de tous les appuis dans lesquels elle met sa confiance, sainte, belle, sans tache et sans ride, à l’imitation de votre céleste Maman.

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