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lumière qui émanait d’elle et la rendait si captivante. Quant à moi, par un privilège singulier, j’ai été préservée du péché originel et j’ai été remplie de grâce.
Pendant ma vie terrestre, mon âme n’a jamais été effleurée, même pas un seul instant, par le moindre péché, même véniel; elle est toujours restée toute lumière, toujours belle, toute pure.
Si déjà toute âme créée par Dieu reflète la lumière de la Trinité, étant donné qu’elle est spirituelle et qu’elle est élevée à un état de participation à la nature même de Dieu, vous comprenez qu’aucune âme ne pourra jamais refléter, comme en un miroir des plus fidèles, la splendeur du Père, du Fils et du Saint-Esprit, comme l’a fait l’âme de votre céleste Maman.

L’écrin qui devait envelopper le précieux trésor d’une parfaite pureté d’esprit, de coeur et d’âme, devait être mon Corps. Aussi mon corps a-t-il été tout auréolé de la lumière d’une pureté inviolée.
Je fus pure de corps, non seulement pour l’avoir toujours gardé exempt du plus petit péché d’impureté, mais aussi parce que le Seigneur a voulu faire resplendir en lui d’une manière prodigieuse, son divin chef d’oeuvre. Mon corps qui, en raison de sa fonction maternelle, devait s’ouvrir au moment où le Fils était donné et dont devait être ainsi détruite la merveilleuse intégrité, est resté intact par un privilège extraordinaire. Ainsi, j’ai pu vous donner mon Fils tout en gardant intact mon écrin virginal, de telle sorte que, même au moment de mon don maternel, jé suis restée toujours vierge.
Vierge avant l’enfantement, parce que ce qui se produisit en moi fut uniquement l’oeuvre du Saint-Esprit.
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Vierge pendant l’enfantement, parce que ce qui se réalisa à ce moment fut l’oeuvre de la très Sainte Trinité. Enveloppée de la lumière de Dieu et de son secret, c’est devant lui seul que je mis au monde de manière miraculeuse mon divin Fils.
Vierge après l’enfantement de mon divin Fils, parce que rien n’a jamais troublé la merveilleuse intégrité de mon corps très pur, appelé à garder mon âme immaculée et pleine de grâce, pour qu’en la personne de votre céleste Maman, puisse resplendir de manière parfaite l’éclat lumineux et très saint de la divine Trinité.
Défendez ce privilège que Dieu m’a accordé et qui aujourd’hui est nié par beaucoup d’une manière si facile et si banale; défendez-le toujours.
Et puis, je vous demande aussi, à vous tous, d’être purs.

Combien grande est aujourd’hui ma souffrance lorsque je vois que cette vertu n’est plus enseignée ni cultivée dans les coeurs des jeunes et des adolescents, même de ceux qui se consacrent au Seigneur. Au nom d’une fausse liberté, ils sont conviés à des expériences qui détruisent dans leur âme cette merveilleuse lumière de paradis.
Combien souffre aujourd’hui votre céleste Maman à la vue de tant de vies sacerdotales et consacrées rendues arides par l’impureté, qui est répandue partout comme un terrible cancer!
Voilà pourquoi vous ne parvenez plus à comprendre le dessein de Dieu et à être assez simples et petits pour écouter aussi avec docilité la voix de votre céleste Maman.
Ce n’est qu’aux purs que sont révélés les mystères du
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