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Royaume de Dieu.
- Aux purs d’esprit, parce qu’ils sont capables de reconnaître son dessein et de l’accueillir avec humilité.
- Aux purs de coeur, parce qu’ils sont détachés des biens, des créatures, de leur propre manière de voir, qui les empêcherait de recevoir ma lumière; car, lorsqu’on se laisse guider par une manière humaine de voir les choses, on cherche à filtrer ma lumière et à la juger uniquement à travers l’intelligence humaine si limitée.
- Aux purs d’âme, qui fuient la moindre ombre de péché, parce qu’elle obscurcit en vous la lumière de Dieu et qu’elle vous met dans l’incapacité d’accueillir son divin mystère.
- Aux purs de corps, parce que, consacré à Dieu par le célibat et par le voeu de chasteté, le corps devient plus conforme à celui de Jésus crucifié et il est illuminé de la lumière immaculée qu’a revêtue mon corps glorieux.

Fils de prédilection, je vous veux tous purs d’esprit, de coeur, d’âme et de corps, à l’exemple de votre céleste Maman toute belle.
Alors, dans le monde d’aujourd’hui qui est envahi par le gel des âmes et par la haine, vous êtes la lumière de soleil qui descend pour réchauffer les âmes et les ouvrir à la vie de Dieu. Au milieu des nuages denses qui menacent à l’heure présente l’humanité, vous ouvrez un coin de ciel bleu et limpide. Sur les marais de pourriture et de puanteur auquel est réduit le monde, vous êtes un miroir de pureté, qui se reflète en lui et qui l’aide à se transformer lentement en un nouveau jardin.
Ce n’est qu’ainsi, mes fils de prédilection, que vous pourrez devenir les rayons qui descendent de mon Coeur Immaculé pour illuminer les moments doulou586
reux de ce temps terrible de purification que vous traversez; ce n’est qu’ainsi que vous pourrez donner à tous le signe certain de ma présence et de ma victoire.
Je vous bénis au nom du Père et du Fils et du Saint-
Esprit».
Le jeûne que je demande
Dongo, 16 mars 1985 Samedi de carême
«Marchez sur le chemin de la pénitence et de la mortification.
Je vous demande le jeûne corporel comme moyen de mortifier vos sens, pour réparer la tromperie si répandue, par laquelle on séduit aujourd’hui tant de mes enfants, que l’on pousse à rechercher le bonheur uniquement dans la pleine satisfaction des plaisirs sensibles et matériels. Combien d’entre eux sont nourris de la nourriture empoisonnée de l’impureté et de la drogue! A quel point se répand la plaie puante de la presse immorale et de la pornographie! Les moyens de communication sociale deviennent souvent des instruments de corruption morale des consciences, de diffusion du vice et de l’obscénité, du péché proposé à présent comme un bien et comme une valeur.
C’est pourquoi je vous demande à vous, mes fils de prédilection, qui vous êtes consacrés à moi, de me donner une grande force de réparation, qui me permettra de construire une digue qui empêchera la diffusion d’un mal aussi contagieux et aussi dangereux. Je vous demande le jeûne corporel pour mortifier vos sens, pour témoigner aujourd’hui de la nécessité de mettre
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