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Je leur donnerai de cette eau

«Ne comprends-tu pas, qu’à l’exemple de la terre desséchée, qui attend en gémissant une goutte de rosée, ainsi mon Eglise, depuis très longtemps, attend mon Oeuvre, que je suis moi-même en train d’accomplir parmi mes Prêtres?
Ce sont vraiment les Prêtres de mon Eglise qui sont aujourd’hui les mieux préparés, les plus désireux de l’accueillir. Les confusions et les nombreuses défections de ces derniers temps ont comme brûlé l’âme de mes fils. Ils ont tellement besoin maintenant d’eau pure, cristalline, qui désaltère leur grande soif!
C’est moi-même qui leur donnerai de cette eau.

C’est pourquoi, rends-toi de plus en plus disponible entre mes mains; laisse-toi complètement conduire par moi, qui ai de grands desseins sur toi. Désormais, tu dois te libérer de toute autre obligation en faveur de mon Mouvement.
Mon fils, rassemble partout mes fils bien-aimés. Ils ont tellement besoin de se connaître, de se rencontrer, de s’aimer comme des frères, de s’aider les uns les autres, de s’encourager mutuellement pour marcher toujours, avec simplicité et abandon, sur la route difficile et douloureuse de ce temps.
Je serai avec toi, ne crains pas et, comme Maman, je te procurerai tout: maison, vêtement, nourriture, comme seule la Maman sait le faire. Je t’amènerai au manque absolu de tout appui humain et au plus total
abandon, pour que tu puisses enfin apprendre à faire la chose que j’aime le plus et que je te demande toujours:
confie-toi uniquement à moi, laisse-toi toujours conduire par moi, attends tout de moi uniquement, demande-moi tout.
Quelle joie éprouve mon Coeur de Maman quand tu me demandes quelque chose! Demande-moi tout pour tes frères Prêtres, les enfants que je chéris, et tu obtiendras tout, parce que mon Coeur Immaculé, en eux, a déjà commencé son grand triomphe!»
Mes enfants chéris
Lourdes, 30 avril 1974
«Tu as senti, mon fils, quelle tendresse éprouve mon Coeur de Maman pour tous mes enfants! Je me révèle spécialement aux petits et aux innocents: si tu savais combien mon Coeur aime et chérit la pureté. C’est une vertu qui rend les âmes ouvertes à l’accueil de l’influence spéciale de mon amour, qui leur permet de me voir, de me sentir présente à elles.
Maintenant, c’est le temps où j’attire à moi toutes ces âmes privilégiées, pour qu’elles soient défendues et gardées saines et sauves par mon Fils Jésus et par moi- même.
Enfants également privilégiés par moi sont tous ces malades et ces souffrants que tu vois de tous côtés. Ils te rappellent la valeur de la souffrance, la nécessité de souffrir.

Mais les enfants que je chéris plus que tous les autres,
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18 avril 1974
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