38

extérieure ne pourra nuire à mon Oeuvre. Elle est le signe qu’aujourd’hui je donne à mon Eglise.

Au moment de sa plus grande confusion, à la veille de grands événements qui troubleront la foi de tant de mes enfants, voici le signe que je vous donne: moi- même,
Mère de l’Eglise, j ‘interviens personnellement et je commence mon Oeuvre de salut. Je la commence ainsi, avec simplicité, dans le silence, d’une manière si humble et cachée qu’elle ne sera même pas remarquée du plus grand nombre. Mais, mon fils, telle a toujours été la façon d’agir de votre Maman.
C’est pourquoi, pour reconnaître mon action, vous devez avoir des yeux de petit enfant, un esprit de petit enfant, un coeur de petit enfant. Vous devez redevenir simples, humbles, recueillis, pauvres, purs: vous devez redevenir vraiment «ces petits» auxquels seront révélés les desseins de Dieu, les mystères du Royaume de Dieu.
Ainsi le ciel intérieur de vos âmes s’illuminera; vos coeurs, mes fils, seront vraiment transfigurés, car, en eux, j’imprimerai moi-même mon image.
Vos coeurs seront mon royaume et, par votre intermédiaire, Prêtres de mon Mouvement, je donnerai à l’Eglise d’aujourd’hui un signe qui deviendra de plus en plus clair pour tous et sera perçu de tous: le signe de ma présence, de mon assistance, de mon action qui est destinée à la victoire et au triomphe de mon Coeur Immaculé.»
82
Moments d’anxiété
24
décembre 1974
Vigile de Noel
«Passe ces heures de la vigile avec moi, mon fils. Oublie tout le reste et ne te laisse pas distraire par autre chose aujourd’hui. (...)
Revis avec moi ces moments d’anxiété et de douloureuse appréhension, où mon Epoux recevait un refus à chacune de ses demandes d’hospitalité pour cette nuit-
là.
Douleur et appréhension, non pas pour nous, mais pour mon fils Jésus qui allait naître. Tout refus donné à nous était un refus donné à lui.

Plusieurs fois durant le jour, il avait comme frappé à la porte de mon Coeur: c’est qu’était arrivé le moment de sa naissance et moi, Vierge, je devais le donner maternellement à l’humanité entière.
Mais l’humanité n’avait pas de place pour le recevoir. Chaque porte qui se fermait provoquait une nouvelle blessure en mon Coeur qui s’ouvrait de plus en plus pour engendrer, dans l’amour et dans la douleur - dans cette douleur - mon Fils Jésus.
C’est ainsi que l’ont accueilli uniquement la pauvreté d’une grotte et la chaleur d’un boeuf et du petit âne qui nous avait portés durant le jour.

Revis avec moi ces heures de la vigile, mon fils, afin que tu puisses comprendre que c’est seulement ta pauvreté qui a attiré sur toi la prédilection de mon Fils
83

38