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la grande tribulation et pour tous augmentent les souf frances et les épreuves. Les méchants continuent avec obstination à marcher sur le chemin du mal et du péché, sans accueillir mes appels répétés à la conversion et au retour au Seigneur. Les bons sont devenus tièdes et comme paralysés p~r l’ambiance malsaine dans laquelle ils vivent. Les personnes consacrées s’adonnent à la recherche des plaisirs et sont attirées par l’esprit du monde auquel, par vocation, ils avaient renoncé. Les Prêtres languissent, beaucoup sont mauvais et infidèles et dissipent les trésors d~ la sainte Pglise de Dieu.
L’heure du ch2.timent est maintenant arrivée. Aussi avez-vous plus que jamais besoin de vous confier à moi, votre céleste Maman, parce que m’est confiée par le Seigneur la tâche de vous conduire tous sur le chemin
du bien, du salut et de la paix.
Je vous invite tous aujourd’hui â regarder vers moi, votre Maman Immaculée, comme signe d’espérance certaine et de consolation, et à vous laisser envelopper de ma lumière, en ces jours de profondes ténèbres et d’universelle obscurité, pour que, conduits et guidés par moj, vous puissiez aller partout pour illuminer la terre».
Dongo (Como), 2i1 décembre 1988
(Nuit Sainte)
Dans la nuit de votre temps

«Veillez avec moi, fils dc prédilection, en ces heures d’attente. C’est la nuit sainte. Participez vous aussi à la joie de mon Coeur maternel. Est sur le point de naître mon divin Enfant, l’attendu des siècles, le Premier-né du Père, l’Emmanuel, le Dieu avec nous.
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Je veux vous introduire au plus profond de mon Coeur Immaculé pour vous communiquer à vous aussi, mes petits enfants, les sentiments que j’ai éprouvés pendant les heures qui ont précédé la naissance de mon fils Jésus.
Mon ame était immergée dans un océan de paix et de béatitude. La présence du Verbe qui, depuis neuf mois, palpitait avec son corps humain, formé dans mon sein virginal, avait rempli mon âme de la lumière et du bon heur de tout le Paradis. La très Sainte Trinité y avait établi sa demeure habituelle; les cohortes des Anges s’y prosternaient en adoration perpétuelle et y tressaient de très douces harmonies de chants célestes; la lumière même de Dieu transfigurait mon âme, qui devenait un très pur reflet de sa divine beauté. Je préparais ainsi un berceau précieux et saint, où je pourrais déposer la Lumière qui était sur le point de jaillir au milieu d’une immense ténèbre.
Mon coeur s’ouvrait à une expérience de si grand amour, telle que jamais n’en fut accordée de semblable à aucune autre créature. Quel sentiment d’ineffable amour éprouvait mon coeur dans la conscience qu’était à présent arrivé le moment si attendu de la naissance de mon divin Enfant. Mon amour maternel était rendu encore plus parfait en raison de mon état virginal et du fait que je savais que l’Enfant qui était sur le point de naître de moi était le Fils de Dieu.
Ainsi, dans les instants qui ont précédé sa naissance, mon coeur était rempli de l’amour de tous ceux qui l’avaient attendu depuis des siècles. L’amour d’Adam, d’Abraham, de Moïse, de tous les prophètes et des jus tes d’Isra~1, des petits, des pauvres de Yahvé remplissait mon coeur virginal, qui se mettait à aimer l’Enfant qui
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