la croix, crucifié et exécuté comme un malfaiteur, est ressuscité. Par la puissance qui lui vient de sa personne et de sa nature divines, il a rappelé de la mort sa nature humaine et, dans la splendeur de sa gloire, il est sorti victorieux du sépulcre. Le Christ ressuscité est vivant au milieu de vous.

Ne craignez pas: c’est lui qui conduit les événements de l’histoire humaine à la réalisation de la volonté du Père céleste et de son grand dessein de salut. Le Christ ressuscité est assis maintenant au ciel sur son trône de gloire, à la droite du Père. Toutes choses lui sont sou mises. Sous l’escabeau de ses pieds seront humiliés et vaincus tous ses ennemis.

A partir de ce jour, l’histoire humaine s’ouvre à la pleine glorification du Christ ressuscité. Le Christ ressuscité reviendra vers vous sur les nuées du ciel, dans le vif éclat de sa gloire.

Vivez aujourd’hui dans l’attente de son glorieux retour

Ne vous laissez pas décourager par le triomphe momentané du mal et du péché. Que ne vous attriste pas l’actuelle victoire dans le monde du refus obstiné de Dieu, de la révolte contre sa loi d’amour, d’une si universelle impiété!

Ne vous laissez pas non plus envahir par le doute et le découragement en voyant I’Eglise tellement blessée et frappée, attaquée et trahie.

Que la joie pascale soit plus forte que tous les motifs humains d’appréhension et de tristesse! Le Christ ressuscité est vivant parmi vous. Le Christ ressuscité marque de sa victoire les vicissitudes du monde et de l’histoire. Le Christ ressuscité veut instaurer parmi vous son

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Règne, pour être glorifié par tout l’univers créé. Vivez toujours dans la joie et en une ferme espérance, dans l’attente de son glorieux retour.»

Sant’Omero (Teramo), 6 mai 1989

Premier samedi du mois

Les deux ailes du grand aigle

«Mes fils bien-aimés, vous me vénérez aujourd’hui d’une manière spéciale en ce premier samedi du mois de mai, que vous me consacrez particulièrement. Vous vous réunissez en des Cénacles de fraternité et de prière avec votre céleste Maman.

Quel réconfort vous donnez ainsi à ma profonde douleur! Quelle joie vous donnez à mon Coeur Immaculé! Car, grâce à vous qui m’avez répondu, la dévotion envers moi refleurit maintenant dans toute l’Eglise.

Je puis ainsi exercer, en votre temps, le grand pouvoir dont m’a gratifiée la très Sainte Trinité, pour rendre inoffensive l’attaque que mon adversaire, le Dragon rouge, a déchaînée contre moi, en vomissant de sa bouche un fleuve d’eaux pour m’engloutir. Ce fleuve d’eaux est constitué par l’ensemble de toutes les nouvelles doctrines théologiques qui ont cherché à obscurcir la figure de votre céleste Maman, à nier mes privilèges, à en réformer le culte à mon égard, à ridiculiser tous mes dévots. A cause de ces attaques du Dragon, la dévotion envers moi a diminué de plus en plus en ces années chez tant de fidèles; elle a même disparu tout à fait en cer tains endroits.

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