Dongo (Como), 1er janvier 1988

Grande est ma douleur à voir mon Pape qui succombe sous le poids d’une croix très pesante, tandis qu’il est entouré de la’ plus grande indifférence de la part d’Evêques, dc Prêtres et de fidèles.

Grande est ma douleur en raison du nombre de plus en plus vaste de mes pauvres enfants qui parcourent le chemin du mal et du péché, du vice et de l’impureté, de l’égoïsme et de la haine, avec le grand danger de se perdre éternellement en enfer.

Alors, je vous demande aujourd’hui, à vous, fils consacrés à mon Coeur Immaculé, ce qu’en ce lieu même en mai 1917, j’ai demandé à mes trois petits enfants Lucie, Jacinthe et François, auxquels je suis apparue.

Voulez-vous aussi vous offrir en victimes au Seigneur, sur l’autel de mon Coeur Immaculé, pour le salut de tous mes pauvres enfants pécheurs?

Si vous accueillez ma requête, vous devez faire ce que je vous demande à présent. Priez de plus en plus, spécialement la prière du saint Rosaire, Faites de fréquentes heures d’adoration et de réparation eucharistique. Accueillez avec amour totites les souffrances que le Seigneur vous envoie. Répandez sans peur les messages que je vous donne comme céleste Prophétesse de ces derniers temps.

Si vous saviez le châtiment qui vous attend, si vous fermez encore la porte de vos coeurs à la voix angoissée de votre céleste Maman! Car, le divin Coeur de mon fils Jésus a confié à mon Coeur Immaculé la tentative ultime et extrême pour vous conduire tous au salut.»

«Vous rappelez aujourd’hui ma dernière apparition, survenue à Fatima le 13 octobre 1917, confirmée par le miracle du soleil. Regardez de plus en plus vers la Dame vêtue de soleil, à qui échoit la tâche de préparer l’Eglise et l’humanité à la venue du grand jour du Seigneur. Les temps de la bataille décisive sont arrivés. Sur le monde est descendue l’heure de la grande tribulation, puisque les Anges du Seigneur sont envoyés avec leurs fléaux pour châtier la terre.

Que de fois je vous ai invités à marcher sur le chemin de la mortification des sens, de la domination de vos passions, de la modestie, du bon exemple, de la pureté et de la sainteté!

Mais, l’humanité n’a pas accueilli mon invitation et a continué à désobéir au sixième commandement de la loi du Seigneur, qui prescrit de ne pas commettre des actes impurs. Bien plus, on a voulu exalter une telle transgression et la proposer comme la conquête d’une valeur humaine et d’une nouvelle manière d’exercer sa liberté personnelle.

On en est ainsi arrivé aujourd’hui à légitimer comme bons tous les péchés d’impureté. On a commencé par corrompre la conscience des enfants et des jeunes, en les conduisant à la conviction que les actes impurs commis seuls ne sont plus des péchés; que les relations sexuelles entre fiancés avant le mariage sont permises et bonnes; que les familles peuvent se comporter librement