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COMMENT PRIER? Aider les enfants à découvrir la prière de Jésus et à entrer dans son attitude de prière. Vivre en baptisés implique que nous aimions Dieu, notre Père, avec Jésus. Quand Jésus priait.... Nous lisons dans les évangiles comment Jésus priait Dieu son Père, et comment il nous apprend à prier. Parler à d'autres, c'est important. Prier, c'est important. Nous prenons conscience qu'il nous est bon de parler à quelqu'un en qui nous avons confiance. Face à une difficulté, une souffrance, avant de prendre une décision, pour partager une joie, etc. Nous prenons aussi conscience que les chrétiens sont sûrs que Dieu les aime, ils lui font confiance, alors ils s'adressent à lui dans la prière en toutes circonstances. La grande prière des baptisés: NOTRE PERE... Aider les enfants à donner un contenu au mot: «Père », à partir de ce qu'ils ont découvert de Dieu tout au long de l'année. Nous voulons leur faire vivre une expérience de prière chrétienne: - attention à Dieu, - écoute de sa parole, -- action de grâce pour son amour. 1) Jésus participait à la prière du peuple juif à la synagogue, avant et après les repas, etc., 2) Dieu est pour lui quelqu'un de très important, quelqu'un qu'il aime et dont il est aimé, 3) Jésus à une relation tout à fait unique avec Dieu son Père, et qu'il prend du temps pour Dieu, pour penser à lui, l'écouter, lui parler. Puis vous échangez avec votre enfant. · Laissez-lui le temps de se souvenir d'un moment où il à eu besoin de parler à quelqu'un. Mais il ne souhaitera peut-être pas vous raconter ce qui s'est passé. Dans ce cas, ne le forcez pas à s'exprimer. · Faites-lui part aussi d'une de vos expériences : devant une décision à prendre, ou au moment d'une joie, d'une souffrance, vous avez trouvé important d'en parler avec d'autres. Les chrétiens croient que Dieu notre Père s'intéresse à toute leur vie. Ils s'adressent à lui dans la prière. · Demandez à votre enfant de raconter ce qu'il voit, ce qu'il comprend, ce qu'il en pense... Peut-être parle-t-il parfois, lui aussi, à Dieu... Peut-être pouvez-vous vous-même lui dire quand et comment vous priez ? POÈME De Dieu, je ne connais ni l'être ni le visage, mais j'ai entendu et vu les signes de Jésus de Nazareth. Avec Lui, j'ai appris à prononcer le nom de Dieu. Comme une présence, à chanter le nom de Dieu, comme une tendresse. En Lui, j'ai appris que Dieu se distribue à tous, comme du pain brisé et dispersé. Par Lui, avec Lui et en Lui, j'ai appris à croire. Résumé Nous avons découvert qu'il était très important pour Jésus de prier Dieu son Père. Avec lui, nous venons passer du temps pour Dieu, notre Père, pour le prier. Écoutons d'abord un récit de la Bible qui nous aide à comprendre que, pour prier, il faut être attentif à Dieu, et faire silence. POUR NOUS AIDER A RÉFLÉCHIR PRIER, est-ce que cela nous arrive ? Nous disons peut-être « Je n'ai pas le temps ». Et pourtant, quand ça va mal, il nous arrive de dire : « Mon Dieu, aide-nous ». Et au moment d'une bonne nouvelle, nous disons: « Merci, mon Dieu ». C'est une manière de manifester que Dieu fait partie de notre vie. Quand les disciples contemplent Jésus en prière, ils sont frappés par son attitude, par ses paroles. Ils lui demandent alors : « Seigneur, apprends-nous à prier » ; pourquoi ne pas faire nôtre cette demande ? Jésus leur fait découvrir qu'il est toujours uni à Dieu qu'il appelle Père ». Il leur livre l'essentiel de sa prière dans le Notre Père. Aujourd'hui, dans le monde, beaucoup d'hommes et de femmes de différentes religions prient Dieu. La particularité des chrétiens n'est-elle pas, à la suite de Jésus-Christ, d'appeler Dieu « Notre Père » ? Avec l'Esprit de Jésus-Christ, nous nous adressons à Dieu comme des fils qui lui font confiance, qui le reconnaissent comme un Père auquel ils se confient. Enfants d'un même Père, nous prions les uns avec les autres. La prière, en effet, nous oriente, non seulement vers Dieu, mais en même temps vers les autres. « Éveiller des enfants à la prière nécessite beaucoup de respect et de discrétion. L'enfant parle à Dieu, c'est son secret... Il laisse aussi Dieu lui parler. Nous sommes appelés à lui favoriser la possibilité de prier seul ou avec d'autres. PAROLE DE DIEU Samuel à l'écoute du Seigneur. Le petit Samuel habitait dans le temple ; avec son maître Éli, il apprenait à servir le Seigneur. Ce soir-là, Éli était couché et ses yeux se fermaient. La lampe* du Seigneur n'était pas encore éteinte; et Samuel était couché lui aussi tout près de l'arche** du Seigneur. Le Seigneur appela Samuel. Celui-ci répondit: «Me voici» et il courut auprès d'Eli: «Tu m'as appelé; me voici.» Éli répondit: «Je ne t'ai pas appelé; retourne te coucher.» Il retourna se coucher. Le Seigneur appela Samuel encore une fois. Samuel se leva et il alla trouver Éli: «Me voici puisque tu m'as appelé ». «Je ne t'ai pas appelé, mon enfant, répondit Éli, retourne te coucher.» Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur, il n'avait pas appris à entendre ses paroles. Pour la troisième fois, le Seigneur appela Samuel qui se leva et alla de nouveau trouver Eh: «Me voici puisque tu m'as appelé.» Élie comprit alors que le Seigneur appelait l'enfant. Il lui dit: «Retourne te coucher, et s'il t'appelle, tu lui diras: «Parle, Seigneur, ton serviteur écoute.» Et Samuel retourna se coucher. Le Seigneur se tint présent près de Samuel. Comme les autres fois, il appela: «Samuel, Samuel.» Samuel répondit: «Parle, Seigneur, ton serviteur écoute.» Premier livre de Samuel 3, 1-10 Bref commentaire *Pour rappeler que Dieu est toujours présent à son peuple, une lampe à huile était constamment allumée dans le temple. **Il y avait un coffre de bois appelé l'Arche d'Alliance, où l'on gardait précieusement les Paroles de Dieu écrites sur la pierre. Dieu à fait comprendre à Samuel que pour dialoguer avec lui, il est important de l'écouter. Peu à peu, Samuel est devenu un homme qui savait prier Dieu. Dieu ne nous parle pas avec des mots. Il fait naître dans notre coeur les paroles qu'il veut nous faire comprendre. Il nous invite à prendre du temps pour lui, à faire silence pour accueillir sa parole. Il nous dit que nous pouvons, nous aussi, lui parler dans la prière, mais ce n 'est pas forcément en disant beaucoup de mots : la meilleure prière est d'écouter le Seigneur et de lui dire ce que nous avons dans le coeur. Il nous dit aussi que prier, ce n 'est pas seulement dire des mots, mais c 'est être attentif à ce que Dieu demande et faire ce qui lui plaît. Il veut que nos gestes, notre coeur et nos paroles soient d'accord ensemble. Temps de silence Il faut faire silence pour dire à Dieu, chacun dans son coeur : « Me voici, Seigneur, je t'écoute. Je suis avec toi. Je suis là pour toi. Dialogue avec les enfants Qui donc est Dieu pour nous ? Comme Samuel, nous avons commencé à connaître Dieu. Si nous nous disions les uns aux autres ce que nous avons déjà découvert de Dieu... C'est Jésus qui nous parle de Dieu, qui nous dit la Bonne Nouvelle de Dieu pour nous. Dieu nous connaît. Il nous appelle chacun par notre nom. Il nous aime ; pour lui, nous sommes importants. Toute notre vie l'intéresse. Il fait vivre le monde et nous le confie. Il nous donne Jésus, son Fils. Il nous appelle à grandir dans son amitié, à le prier, à aimer les autres. Dieu n'a pas abandonné Jésus dans la mort; il le ressuscite. Il le fait vivre pour toujours avec lui. Dieu est notre Père. C'est tout cela que Jésus nous dit de Dieu quand il l'appelle Père. C'est lui, Jésus, qui nous apprend à bien prier. ACTION DE GRÂCE Avec Jésus, nous pouvons dire cette prière des enfants de Dieu. Dieu, notre Père, nous te rendons grâce, tu nous aimes... NOTRE PÈRE ... Nous sommes enfants de Dieu. Il nous accompagne tout au long de notre vie. LIRE ET COMPRENDRE La prière du « NOTRE PÈRE ». La prière du « Notre Père » n'est pas seulement celle que Jésus nous enseigne, mais d'abord sa propre prière. Par elle nous découvrons l'intimité qui l'unissait à Dieu, son Père, et la source du dynamisme qui animait son existence. Jésus invite ses disciples à emprunter son chemin de prière plutôt qu'il ne leur confie une formule de prière parmi d'autres. Le fil directeur de sa prière nous est donné dès le premier mot Père. NOTRE PÈRE. L'Ancien Testament, en particulier dans les prières des psaumes, donne à Dieu plusieurs noms : le Très-Haut, le Puissant, le Saint, le Vivant, le Miséricordieux, et aussi celui de Père. Chacun cherche à exprimer l'expérience de Dieu que font les hommes dans la prière et dans la vie. Jésus choisit celui de Père, plus précisément celui de « Père bien-aimé » (c'est le sens du terme araméen « Abba » que Jésus utilisait dans sa prière, et que le Nouveau Testament à conservé par endroits (Marc 14, 36). Il exprime la confiance éperdue que Jésus mettait en Dieu et qu'il nous invite à adopter à notre tour. QUE TON NOM SOIT SANCTIFIÉ. Pour la Bible, le nom dit plus que l'appellation donnée à quelqu'un, il désigne son être intime ou la mission qu'il exerce (Jésus donne à Simon le nom de « Pierre », en signe du roc solide sur lequel il bâtira son Église (Matthieu 16, 17-18). Le nom de Père exprime pour Jésus l'être intime de Dieu, du moins ce que l'on peut en dire avec nos mots humains. Ce nom doit être sanctifié, c'est-à-dire reconnu saint, tout autre que l'expérience limitée que nous faisons de la paternité qui peut seulement nous donner une idée de celle de Dieu. Son amour tendre et exigeant à la fois déborde tout ce que nous pouvons imaginer, il est tout autre. A la suite de Jésus, nous nous laissons étreindre par cet amour et nous demandons que tous les hommes le reconnaissent. QUE TON RÈGNE VIENNE. A l'époque de Jésus, le pouvoir était exercé par les rois. Pour exprimer l'agir efficace de Dieu qui vient aimer et sauver les hommes, Jésus annonce que « le Règne de Dieu s'est approché de vous ». Ce règne est celui d'un Père. Il n'écrase pas les hommes de sa puissance, mais fait appel à leur liberté et suscite leur réponse libre à son amour. Avec Jésus, nous prions et nous agissons, pour que le règne de liberté, de justice et de paix de notre Père atteigne tous les hommes. QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL. La volonté de Dieu, c'est son dessein sur le monde. Elle n'est pas une chape de plomb ou un fatalisme qui s'impose aux hommes, de gré ou de force, mais le projet d'amour d'un Père que nous sommes appelés à partager. Ainsi lorsque Jésus nous dit : « La volonté de votre Père est qu'aucun de ces petits ne se perde » (Matthieu 18, 14), c'est pour nous engager à aimer les petits et les délaissés comme notre Père les aime. DONNE-NOUS AUJOURD'HUI NOTRE PAIN DE CE JOUR. Tournée vers Dieu pour proclamer sa paternité sur les hommes, la prière redescend vers nous. Comment vivre en pleine confiance en fils et en filles du Père, si celui-ci ne nous en donne les moyens : le pain, le pardon, la liberté ? Et tout d'abord le pain, c'est-à-dire tout ce dont nous avons besoin pour vivre, puisque l'homme ne vit pas seulement de pain. Nous le demandons pour « ce jour », sans nous inquiéter pour demain, ce qui serait manquer de confiance en notre Père (Matthieu 6, 31-34). PARDONNE-NOUS NOS OFFENSES. Le don par excellence, le don pardessus tous les dons, c'est le par-don, le don par-fait. Il ne s'agit pas seulement de donner à celui qui est notre ami et qui le mérite, mais à celui qui nous à fait de la peine, qui est ingrat ou même qui nous est hostile. Notre don est alors gratuit, il est par-don, à la manière dont notre Père aime et pardonne les ingrats que nous sommes (Matthieu 5, 44-48). Seul le pardon est libérant : il délivre du passé et ouvre l'avenir à celui qui est pardonné. C'est ainsi que notre Père nous aime et que nous voulons aimer à notre tour. NE NOUS SOUMETS PAS A LA TENTATION, MAIS DÉLIVRE-NOUS DU MAL. Nous savons par expérience que notre liberté est fragile et qu'après nous être donnés à Dieu ou à nos frères, nous pouvons toujours nous reprendre, par lassitude, par peur ou découragement ; nous pouvons même être amenés, comme Pierre, à renier Jésus ou à désespérer de Dieu, Si l'épreuve en vient à excéder nos forces. Jésus avait prié pour la foi de Pierre (Luc 22, 31-32) et recommandé à ses disciples de prier pour ne pas entrer en tentation (Luc 22, 40-46), celle que lui-même affrontait. C'est cette liberté devant le mal que nous demandons à notre Père d'affermir en nous. NOUS. Donne-nous, pardonne-nous, délivre-nous : la prière du Notre Père est toujours une prière ecclésiale, elle englobe même tous les hommes. Et surtout elle inclut dans le « nous » Jésus, puisque c'est sa prière et qu'il ne cesse d'intercéder pour nous auprès du Père (Romains 8, 34).

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