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PAROLE DE DIEU L'un des séraphins vola vers moi, tenant dans sa main une braise qu'il avait prise avec des pinces sur l'autel. Il m'en toucha la bouche et dit: « Dès lors que ceci a touché tes lèvres, ta faute est écartée, ton péché est effacé.» J'entendis alors la voix du Seigneur qui disait: «Qui enverrai-je? Qui donc ira pour nous? » et je dis: « Me voici, envoie-moi! » Il dit: « Va, tu diras à ce peuple : 'Écoutez bien, mais sans comprendre, regardez bien, mais sans reconnaitre.' Engourdis le coeur de ce peuple, appesantis ses oreilles, colle-lui les veux ! Que de ses veux il ne voie pas, ni n'entende de ses oreilles! Que son coeur ne comprenne pas! Qu'il ne puisse se convertir et être guéri ! Je dis alors: «Jusques à quand, Seigneur? » Il dit: «Jusqu'à ce que les villes soient dévastées, sans habitants, les maisons sans personne, la terre dévastée et désolée. Le SEIGNEUR enverra des gens au loin et il y aura beaucoup de terre abandonnée à l'intérieur du pays. Et s'il subsiste encore un dixième, à son tour il sera livré au feu, comme le chêne et le térébinthe abattus, dont il ne reste que la souche, - la souche est une semence sainte. Saint, saint, saint, le Seigneur, Dieu de l'univers! Il est, il était, il vient. La gloire de Dieu remplit le temple ; elle s'étend à toute la terre ; les séraphins se criaient l'un à l'autre. Vois, cette braise a touché tes lèvres, ton péché est effacé, ta faute est expiée. |
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