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Mon Père qui est votre Père

C. - Jésus, me voici à Toi

Jésus. Mon enfant, le sujet dont Je veux te parler est inconnu à beaucoup. Je veux te parler de Mon Père, Trop d'âmes Le négligent et 1'oublient et, par conséquent, ne L'aiment pas et ne Lui rendent pas -et honneur et cette adoration qui Lui sont dus. Il est vrai que celui qui Me voit et qui M'honore, honore aussi Mon Père ; niais en tant que Dieu, Il est une Personne distincte. Et même si les diverses opérations que vous, les hommes, vous attribuez à une seule Personne ont été accomplies par la Très Sainte Trinité en concomitance, sachez cependant que le Père n'est pas le Fils, de même que Celui-ci n'est pas l'Esprit-Saint et que, par conséquent, à chacune des Personnes Divines, doivent être rendus gloire et honneur dans les siècles.

Adresse donc à Mon Père, qui est votre Père, tes pensées d'amour filial et qu'elles soient l'expression d'une tendresse reconnaissante pour l'Amour qu'Il vous porte de toute éternité. Personne au monde rie vous aimera autant qu'Il vous aime.

Vis, serein, dans cet amour et aie confiance en Sa Providence infinie. Il pense aux oiseaux des champs et pourvoit à leurs besoins, Il fait naître et croître l'herbe et les fleurs, Il procure la nourriture quotidienne à tous les hommes.

Si, pourtant, certains manquent du nécessaire, ce n'est pas parce qu'il ne pense pas à eux, mais parce qu'il veut l'exercice de la charité. Il veut que chacun pense à l'autre ; que la famille humaine soit telle que, si celui qui a, donne à celui qui n'a pas, personne n ait à cri souffrir.

Il est vrai aussi que, très souvent, le fait de ne pas même posséder le nécessaire dépend de la paresse ou de l'inertie de l'homme mais votre Père commun veut l'exercice de la charité, vertu divine, même lorsqu'il n'y à aucun mérite en celui qui reçoit et pour la raison suivante que nous aussi, nous avons souvent reçu gratuitement et que nous possédons.

Ce fut le Père qui M'envoya sur terre pour sauver l'homme et c'est pour cela que vous lisez dans l'Evangile que « Je suis venu faire la Volonté de Mon Père ».

A quel point M'aime le Père, vous pouvez le comprendre à partir de ce fait :1'amour qui Nous unit est si grand qu'il fait procéder de Nous une troisièmes Personne: l'Esprit-Saint, c'est-à-dire 1'Amour substantiel du Père et du Fils.

D'UN AMOUR TRES TENDRE 

Aime donc d'un amour très tendre cette Personne de la Trinité bienheureuse, égale en tout à Moi : le Père. Offre-Lui tes actions. Mets ta volonté à Sa disposition, et surtout prie-Le sans cesse, car la prière qui s'adresse à Lui est juste et même intéressée, parce qu'Il a. en particulier, la charge de t'aider dans tes besoins, même matériels.

Adresse-Lui souvent la prière que Moi-même, Je vous ai enseignée quand j'étais sur la terre, et répète-la avec confiance, avec amour, avec respect, avec reconnaissance. 

N'offense pas Mon Père, en manquant de foi en Sa Providence, et dans la mesure où tu peux, répare les nombreux blasphèmes qu'on lance contre Lui.

Sois le fils bien-aimé de Mon Père, comme le fut Ma douce Maman.

Ecoute Sa voix quand Il te montre Moi, Son Fils, et invoque-Le avant de commencer à écrire ces leçons, comme Je l'invoquais Moi-même avant chaque action.

C. - Jésus, merci! Maintenant je suis sûre que ces choses, que j ai écrites, c'est Toi qui me les as dictées ; c'est pourquoi J'en rends grâces au Père.

Jésus. - Oui, Mon enfant. Remercie le Père après chaque bonne action que tu as accomplie, car c'est Lui qui t'eu donnera la récompense, comme c'est Lui qui te jugera à la fin de ta vie.

C. - Jésus, rester avec Toi est un doux Paradis.

Jésus. - Oui, cher C., mais en Paradis tu verras avec Moi le Père et l'Esprit-Saint, et Leur vision sera tellement enivrante que les choses du monde te paraîtront ridicules et vaines.

C. Jésus, je T'en prie, donne-moi Ta bénédiction, celle du Père et celle de Ta Mère qui est la mienne.

Jésus. - Oui, Je te béni, au Nom du Père, en Mon Nom et au Nom de l'Esprit-Saint, et Je confie cette bénédiction à transmettre, à Ma douce Maman qui est la vôtre.

 

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