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La terre biblique L'emplacement de la Palestine Les axes de la communication en Palestine Le milieu géographique de la Palestine Entre les continents et au milieu des peuples Pays de la Bible aujourd'hui
L'HISTOIRE D'ISRAËL BIBLIQUE
Les habitants de la Palestine avant les Israélites Dès Patriarches jusqu'à la Monarchie divisée Dès le partage de la Monarchie jusqu'à l'exile au Babylone Après le retour d'exil babilonien jusqu'au temps de Romains Période romaine
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N. 230
La Terre de la Bible
Même
si les événements décrits dans la Bible se
déroulaient dans divers régions de l'ancien Moyen
Orient, cependant seulement la terre entre le Désert Arabe et
la Méditerranée mérite pleinement le nom "la
Terre de la Bible". Sur ce le territoire avant tout se
déroulaient les vies de personnages bibliques et ont eu lieu
des événements d'intervention divine dans l'histoire.
Cette partie pas grande de la terre possède quelques noms:
Canaan,
la Palestine, Israël,
La Terre Sainte.
Le nom le plus
ancien du territoire, qui s'étend entre les frontières
de l'actuel état d'Israël, est Canaan. Dans l'Ancien
Testament Canaan signifie le territoire à l'ouest du Jourdain,
dont les habitants sont par conséquent appelés
Cananéens. Au croisement du XIII et XII s. avant J.Chr. Canaan
a vécu deux invasions des peuples étrangers et
ennemies: de l'est sont venus les
Hébreux (Les Israélites),
et du sud les
Philistins.
Les
Israélites ont commencé la pénétration
dans les environs de
Jéricho et lentement
prenaient possession de plus en plus grandes parties du pays. C'était
pour eux la Terre Promise selon les promesses données par Dieu
à Abraham et à sa descendance qui ont été
certifiées devant le peuple d'Israël en son ensemble.
Quand le promesses s'accomplissaient, cette terre a obtenu le nom de
la Terre d'Israël(`erec Israël) ou tout simplement
Israël. Dans la Bible quelquefois le territoire d'Israël
est décris par une formule „de Dan à Beer-Sheba”.
Les Israélites l'utilisaient assez souvent, malgré
qu'elle n'expliquait pas tout. Parfois nous trouvons des allusions à
la terre Canaan dans ses frontières. Cette expression signifie
le pays jadis appartenant à Cananéens, qui a été
pris par les Israélites. Par contre, venus du sud, les
Philistins se sont installés au bord de la Mer Méditerranéenne
dans les environ de Gaza. D'eux provienne le mot la
Palestine.
Canaan, Israël, la
Palestine sont aussi appelés la Terre Sainte. C'est le
territoire saint pour les croyants des trois grandes religions
monothéistes: les juifs, les chrétiens et les
musulmans. Les Juifs considèrent cette terre comme sainte non
seulement à cause des lieux marqués par la présence
des célèbres personnages de l'Ancien Testament et puis
du judaïsme les rabbinique. C'est pour eux la terre des pères,
qui fait partie intégrale de l'alliance avec Dieu, et donc le
don de Dieu.
Pour les chrétiens
la sainteté de cette terre est un résultat avant tout
de la foi en Jésus-Christ. Seulement là les chrétiens
peuvent marcher sur les pas terrestres de leur Maître, de Sa
Mère et des apôtres. Cette La Terre fait partie du
mystère de l'incarnation du Fils de Dieu, sur elle est apparue
et s'est installée l'Eglise.
Les musulmans soulignent aussi leurs liens avec la Palestine
sanctifiée par la présence du prophète Mahomet.
N. 231
L'emplacement de la Palestine
La
la Palestine couvre le territoire situé entre le Désert
Arabe à l'est et la Méditerranée à
l'ouest et puis le Liban et la Syrie au nord et le désert du
Sinaï au sud. Tandis que les frontières, orientale et
occidentale, de la Palestine sont naturelles, les frontières
du nord et du sud ont un caractère conventionnel.. La
frontière nordique traverse la ligne à partir de la
Méditerranée jusqu'à Dan, un peu au sud du mont
Hermon. La frontière du sud c'est le Sinaï
désertique,montagneux, presque sans eau et sans habitants. Les
Israélites ne l'ont jamais considéré comme leur
propriété, parce que cela leur rappelle une longue et
dur traversée après l'exode de l'esclavage en Egypte.
Cependant ils étaient toujours intéressés par
l'accès à la Mer Rouge, et plus précisément
à l'embouchure d'Akaba. Là, un rôle important est
exercé par le port Ejlat (Elat). La frontière du sud
des influences israélites se situe approximativement aux
environs de Beer-Szeba.
La
superficie de la Palestine s'élève à env. 26 300
km2, de cela env. 8500 km2 c'est le Negev, non
habité. Le territoire peuplé compte donc seulement env.
18 000 km2. Les plus longues distances s'étendent
sur la ligne nord-sud (de Dan à Beer-Sheba il y a env. 240
km). La largeur du pays, mesurée du Jourdain à la
Méditerranée, ne dépasse pas 70-80 km, plus nous
allons au nord, plus cette distance diminue.
Même
si la Palestine se trouve au bord de la Méditerranée,
ce qui potentiellement facilite les contacts avec les autres
territoires et nations, ses habitants ne montraient pas tellement
intérêt pour les avantages, que donne le voisinage de la
mer.
Dans l'histoire de la Palestine
toujours se remarqué la différence entre les diverses
régions du pays. Les habitants du Massif Central, vivant sur
les collines et le jura, étaient plus fermés en
eux-même et méfiants devant des étrangers. Aussi
entre eux-mêmes ils étaient plus divisés que les
voisins du bord de la mer. La région au bord de la mer était
habituellement mieux développée. Même si les
ports de la Terre Sainte étaient petits et pauvres, en eux on
nouait les contacts avec les voyageurs des lointaines parties du
monde, le commerce fleurissait et l'échange de divers biens.
Les villes au bord de la mer étaient souvent détruites,
mais toujours se relevaient de ruines et avec ouverture se tournaient
vers les nouveaux-venus. L'archéologie témoigne, que
les influences étrangères architecturales et les
importations culturelles étaient ici plus fortes qu"à
l'intérieur du pays. Les habitants du bord de la mer étaient
plus ouverts aux changements, plus souples dans l'adoption des
nouvelles et l'utilisation des découvertes, ne fuyaient non
plus des nouveautés et des courants spirituels venus des pays
lointains. Seulement,quand les circonstances étaient très
défavorables (guerre, épidémie etc.), les
habitants du bord de la mer se réfugiaient dans les régions
montagneuses. Quand le danger passait, ils retournaient de nouveau
chez eux.
Les montagnes du Massif
Central se trouvaient en dehors des grands événements
de l'antiquité. Même si elles ne sont pas très
hautes (elles atteignent jusqu' à 1200 m au-dessus du niveau
de la mer) ni ne sont pas tellement inaccessibles, les influences
étrangères y arrivaient lentement, et puis les forces
ennemies rarement s'y aventuraient. Jérusalem,
la capitale de la monarchie unifiée sous le règne de
David et Salomon, et puis après la division en 930 avant
J.Chr. La capitale de l'Etat du Sud, et puis Samarie,
la capitale de l'Etat du Nord, se situent justement dans cette
région, grâce à quoi elles pouvaient se
développer tranquillement. La situation de Jérusalem
sur les montagnes de la Palestine centrale avait encore autre
conséquence: ses habitants, „en regardant d'en haut,
sentaient une tentation de descendre et d'attaquer les arrivants qui
y étaient déployés. D'autre côté
Jérusalem, malgré son emplacement, plusieurs fois était
conquise par les envahisseurs. Cela ne s'était pas passé
néanmoins facilement ni rapidement, et puis les vainqueurs
payaient pour le succès des lourdes pertes.
La
forme géographique de la Palestine agrandit l'importance de la
vallée Esdrélon, qui relie la côte avec la Vallée
du Jourdain et la Haute Transjordanie. Par là marchaient vers
une militaire confrontations les grandes armées de la
Mésopotamie et de l'Egypte. De la possession d'Esdrélon
dépendaient les influences dans toute la Palestine et un
contrôle sur le commerce international. C'est une des plus
fécondes régions du pays, avec la terre fertile et des
riches quantités d'eau. Elle était toujours ouverte aux
influences extérieures, et puis ses habitants se sont habitué
à la vue des déplacements des caravanes et des armées.
Eux-même restaient plutôt neutres, car l'expérience
les a appris de la patience et de la prudence.<retour
N. 232 Les
axes de la communication de la Palestine
La
topographie et la géographie de la Palestine avait une énorme
influence sur l'histoire, mentalité et les résultats de
ses habitants. Les Israélites, étant „hommes du
désert”, dirigeaient presque toute leur attention sur la
terre, sur laquelle ils habitaient. En la Palestine, à cause
sur de la forme géographique du pays, le plus facile est de se
déplacer sur la ligne nord-sud. Telle aussi est la direction
des deux les plus importantes traversées de communication.
Première c'est la Voie Navale reliant l'Egypte – par
Gaza, vallée Esdrélon et Chasor – avec Ugarit et
Damas en Syrie, et ensuite avec la Mésopotamie et enfin
Anatolie et l'Europe. Deuxième c'est la Voie Royale, menant de
l'Egypte par le désert à l'est de la Mer Morte jusqu'à
Damas, avec le branchement à Arabia.
Dès
les plus anciens temps la plus fréquentée était
la Voie Navale. Par là passaient des armées et des
caravanes et puis les envoyés des rois de l'Egypte, de la
Mésopotamie et d'Anatolie. Quelques villes au bord de cette
tracée étaient sans cesse peuplée, car elles
remplissaient des importantes fonctions de garde et de relais. La
plus importante d'entre elle était Megiddo,
un lieu des croisements des influences politiques, culturels,
religieux et puis innombrables conflits armés.
La
Voie Royale habituellement servait aux caravaniers. On ne
construisait pas là des grandes fortifications. Les petites
localités étaient habitées en permanence à
la fin du III millénaire et entre XIII et VI s. avant J.Chr.,
c'est à dire dans les périodes d'intenses contacts avec
l'Arabie. L'utilisation de cette voie était difficile à
cause des bandes qui agressaient des commerçants et des
voyageurs.
Sur le territoire de la
Palestine existaient aussi des chemins intérieurs, parmi eux
un rôle le pus important jouaient les deux qui se trouvaient au
bord de la ligne nord-sud: la Voie Montagneuse, conduisant de Hébron
à Sychem, et puis située de deux
côté du fleuve le chemin au bord de Jourdain, reliant
Jéricho
avec Bet Shean. Premier chemin jouait un rôle
important dans le temps avant-Israélites et c'est sur ce
chemin que les patriarches se déplaçaient. Son
importance a grandie dans la période de la monarchie divisée
(930-722 avant J.Chr.), et surtout, quand se sont intensifiés
les contacts entre Jérusalem
et la Samarie. Dans les siècles
suivants, ce chemin était fréquenté plus
rarement, avant tout à cause de l'inimitié entre les
Juifs et les
Samaritains.
Les
chemins qui s'étendaient au bord de la ligne est-ouest avaient
un caractère local et seulement sporadiquement étaient
fréquentés par des étrangers. Ils restaient en
totale dépendance des voies principales du commerce et
existaient non pas tellement, pour les relier, mais pour permettre
l'accès aux villes et villages situés en la Palestine
Centrale. Le déplacements sur ces chemins était
fatiguant et dangereux. Le déplacement du bord de la mer à
la vallée du Jourdain exigeait de parcourir des grandes
différences de niveaux(il fallait monter sur le sommet du
Massif Central, et ensuite descendre de lui).
Malgré
des conditions géographiques difficiles qui rendaient le
déplacement difficile les habitants de la Palestine
voyageaient beaucoup et connaissaient bien les terres environnantes.
De cela témoigne p.ex. la description du hippopotame ou
crocodile qui se trouvent dans le Livre de Job, les animaux vivant en
Egypte.<retour
N. 233
Le milieu géographique de la
Palestine
En la Palestine
on peut distinguer quatre, allant du nord au sud, régions
géographiques de différents climat, forme du terrain et
vue de l'horizon. En se déplaçant de l'ouest à
l'est ce sont:
1. Fertile et très
peuplée La Vallée de la Mer, dans laquelle entre la
vallée d'Akko, la vallée Esdrélon, Sharon, la
Côte Philistine, Shephela et Negev occidental.
2.
La Chaîne Montagneuse Central à l'ouest du Jourdain,
comprenant la Galilée, le Montagnes d'Ephraïm, la Judée;
et Negev orientale.
3. Etroite et
profonde vallée du Jourdain, par laquelle du nord au sud
courre le fleuve Jourdain faisant à proximité des
sources le lac Génésareth, et terminant son parcours
dans l'inféconde Mer Morte.
4.
La Chaîne Orientale, appelée aussi Transjordanie,
s'étendant de Bashan par Guiléad, Moab,
jusqu'à l'Edom..
La
Palestine, malgré sa petitesse du terrain, est très
diversifiée d'un point de vue géographique et
topographique. Les différences dans la sculpture du terrain
sont énormes: à partir des montagnes Hermon qui
s'élèvent à la hauteur au-dessus 2000 m a (le
plus haut sommet atteigne 2814 m) jusqu'à la dépression
de la Mer Morte qui va au-dessous 400 m au dessus de la
mer).
Pareillement grande
différenciation apparaît, quand il s'agit du climat. La
situation de la Palestine dans la zone méditerranéenne
signifie la pluie en hiver, et la sécheresse en été.
Le climat de ce territoire est un résultat d'une confrontation
des deux forces de la nature: de la mer et du désert. Leur
proximité fait, que les vents de l'ouest sont doux, par contre
ceux du sud et de l'est – chauds et secs. Ils ont une grande
influence sur les gens et puis sur la faune et la flore. Une grande
différenciation de la sculpture du territoire fortifie les
différences climatiques: pendant que sur Hermon qui se trouve
au nord H il y a de la neige, en la Palestine Centrale la température
s'élève à 23-30 degréC. Encore
plus chaud est au bord de la Mer Morte. Pareillement est, quand il
s'agit de la pluie: on observe plus de pluie au bord de la mer,
beaucoup moins à proximité du désert – à
l'est et au sud du pays. Le rythme de la vie des habitants est lié
aux activité de la pluie. Une grande partie des rivières
et des ruisseaux (appelés: wadi) en période de l'été
se dessèchent complètement, donc les habitants de la
Palestine ont appris à garder l'eau dans les piscines et
citernes, pour pouvoir passer la sécheresse de l'été.<retour
N. 234
Entre les continents et au milieu des
peuples
La Terre de la
Bible se trouve au Moyen Orient, dont les régions habitées
dans l'antiquité se nomment comme Fertile Croissant (cette
forme possède justement ce territoire de la terre fertile
bonne pour l'agriculture et favorable à un élevage des
animaux, inséré entre la mer et le désert). Dans
ses cornes du haut et du bas étaient situés deux pôles
qui constituaient le berceau de la civilisation: la Mésopotamie,
lieu de développement et d'une confrontation des cultures qui
se suivaient: les
Sumères, les
Babiloniens, les
Assyriens, des Accadiens, et
plus tard des Mèdes et Perses, et puis l'Egypte, où a
vu le jour un grand état des pharaons.
C'est
justement de la Mésopotamie et de l'Egypte que venaient
habituellement des grands envahisseurs. Quand une des puissances
situées sur les cornes du haut ou du bas du Fertile Croissant
obtenait un déséquilibre à son avantage, cela se
répercutait aussitôt sur des habitants de la Palestine,
qui constituaient l'unique „pont continental” entre
l'Europe, l'Asie et l'Afrique. Seulement, quand toutes les deux
puissances étaient affaiblies, les Israélites pouvaient
respirer plus facilement et pendant un certain temps vivre dans un
relatif paix (p.ex. aux temps de David et Salomon au passage du XI et
X s. avant J.Chr.)
La Terre de la
Bible était en même temps le terrain d'une confrontation
des grandes cultures. C'est par elle que conduisaient les voies
commerciales de l'Europe et d'Anatolie et puis de la Mésopotamie
à Arabia et de l'Egypte. Cela a fait de la Palestine le
territoire très spécial, comme „un Centre du
monde”, où se rencontraient les commerçants et
les voyageurs de diverses régions du monde antique.
Avec
la conquête d'Aleksandre Macédonien (IV s. avant J.Chr.)
la Palestine, qui était jusqu'à ce temps sous
l'influence de l'Egypte et la Mésopotamie, a été
aspirée dans la sphère de l'influence de la culture
hellénique de la Grèce, qui pour plusieurs siècles
a dominé les pays dans la partie orientale du bassin de
Méditerranée. Cette situation n'a pas changé,
quand toute la région s'est retrouvée sous la une
domination romaine.
La situation
géographique de la Palestine a fait, qu'elle était
habitée par beaucoup de peuples et coexistaient en elle
diverses langues, cultures et religions. On parle des Assyriens,
Babiloniens et Egyptiens
dans les Livres de l'Ancien Testament très
souvent, ce que signifie un conditionnement international de
l'histoired'Israël biblique .
Aussi souvent nous trouvons des allusions à ses plus proches
voisins: qui habitent à l'est du Jourdain et de la Mer Morte
Ammonites,
Moabites
i Edomites.
Ils n'étaient pas, c'est vrai si forts que les puissance qui
envahissaient vite et sans pitié les autres, mais ils ont
aussi jouaient leur rôle non négligeable dans l'histoire
d'Israël.
N. 235
Les pays de la Bible aujourd'hui
Présentés
sur les pages des Ecrits Saints des événements ont eu
lieu sur le territoire très large de la partie orientale du
bassin de la Méditerranée. Même si la plupart
d'eux s'est déroulé sur le territoire de la Palestine,
dans l'Ancien Testament nous rencontrons aussi nombreuses allusions à
la Mésopotamie, Syrie, d'Anatolie et de l'Egypte. Le Nouveau
Testament décrit ensuite des longues voyages missionnaires de
saint Paul Apôtre et puis la constitution des premières
communautés
chrétiennes sur le Chypre, en Anatolie,
en Grèce, et même à Rome.
Au
centre des événements bibliques se trouve la Palestine.
La Terre décrite dans la Bible s'accorde à peu près
avec le territoire actuel d'Etat d'Israël,
fondé le 15 mai 1948 , avec les territoires judéo-arabes
occupé par lui en résultats des conflits, qui se
situent sur le bord occidental du Jourdain, la partie orientale de
Jérusalem,
les montagnes du Golan et la zone de Gaza. Tout ce territoire est
peuplé par env. 6 millions des habitants (1998), où 83%
sont les Juifs, et le reste ce sont les Arabes et puis autre
minorités ethniques et religieuses.
L'Etat
d'Israël s'étend du bord de la Méditerranée
jusqu'à embouchure d'Akaba sur la Mer Rouge et voisine au sud
et au sud-ouest avec l'Egypte, à l'est avec la Jordanie, au
nord-est avec la Syrie, et puis au nord avec le Liban. La plupart des
allusions bibliques concernant l'Egypte nous trouvons dans
lePentateuque,en
lien avec l'épopée de la sortie des Israélites
du pays des pharaons et leur traversée par Sinaï jusqu'à
la Terre Promise. Sur le territoire de la Jordanie actuelle
habitaient dans les temps bibliques les
Edomites, les
Moabites et les
Ammonites, et puis à
l'extrême nord les tributs des Araméens.
Eux aussi dominaient sur le territoire de l'actuelle Syrie, de
laquelle la capitale Damas est considérés comme une des
plus ancienne capitale des pays contemporains au monde. Le territoire
du Liban actuel était habité par les
Phéniciens, qui nouaient
nombreux et réguliers contacts avec les Israélites,
surtout dans la période de la monarchie divisée, c'est
à dire au IX et VIII s. avant J.Chr. Les Îles de la
Méditerranée, qui constitue une frontière
occidentale naturelle d'Israël, comme le Chypre et la Crête
sont mainte fois cité dans la Bible. Dans les Livres Saints
apparaît aussi mystèrieuseTarsehish.Certains
commentateurs la situe là où se trouve le lointain
Gibraltare
. A l'est des
syro-palestiniens s'étendaient la Mésopotamie et la
Perse divisée aujourd'hui entre Irak et Iran. Ces territoires
étaient dans les temps bibliques lieu des déplacements
des patriarches et étaient des territoires des pays les
Assyriens (le nord de la
Mésopotamie) et les
Babiloniens (le sud de la
Mésopotamie), et ensuite des Perses. Toutes ces nations ont
laissé une empreinte solide sur l'histoire d'Israël
biblique, et puis les témoignages de leur puissance découvre
l'archéologie, qui en Iran et en Irak possède encore un
énorme avenir. Située plus au nord, Anatolie (l'Asie
Mineure) sur le territoire de la Turquie actuelle, est un lieu où
se trouvent beaucoup de vestiges du christianisme primitif, liés
à la présence et le travail missionnaire de saint Paul
et de saint Jean. La capitale de la Turquie actuelle Ankara se trouve
dans la région, qui jadis s'appelée Galatie.
Dans
les derniers siècles d'ère avant-chrétienne et
puis dans les temps de Jésus-Christ et de l'apparition du
Nouveau Testament un énorme rôle jouait le territoire
qui s'accorde avec le territoire de la Grèce contemporaine.
Jusqu'aujourd'hui elle se vante de posséder beaucoup de
souvenirs des temps apostoliques et du christianisme primitif, en
quoi elle rivalise avec la Turquie. Fait partie de la Grèce
aussi la Crête. Par contre, le Chypre, connue, en autre, des
voyages de saint Paul, est divisée en deux parties: grecque et
turque.
Sur les périphéries
des événements bibliques se trouvaient d'un côté
les territoires appartenant aujourd'hui à l'Arabie
Saoudienne(l'Ancien Testament), et d'un autre le territoire d'Italie
(Le Nouveau Testament) c'est à dire d'Italie actuelle.<retour
N. 236 Les
habitants avant-israéliens de la Palestine
La
situation géographique de la Palestine a fait, que venaient
chez elle les peuples d diverses parties du monde. Les plus anciennes
conservées empreintes de l'immigration viennent du début
de l'époque de bronze (3200-2900 avant J.Chr.), quand sur le
territoire de la Palestine sont venus les habitants de la Mésopotamie
et de l'Egypte.
Aux environs de l'an
3000 avant J.Chr. z nord sont arrivés jusqu'à la
Palestine les
Cananéens, s'assimilant
avec la population locale et pacifiquement lui imposant sa culture.
Avec l'arrivée et l'installation des immigrés les
villes se sont développées, tant celles qui existaient
déjà, et aussi, des nouvelle comme p.ex. Aj, Megiddo,
Aradu, Jéricho
ou Bet Shean. Le processus d'urbanisation s'est
intensifié dans la période de 2900-2200 avant J.Chr.
Parce qu'il n'y avait pas d'organisme d'état unifié,
les villes-états devaient posséder un haut degré
d'auto-suffisance et d'autonomie. A côté des villes
fortifiés vivaient les nomades ou demi-nomades. Assez unifié
et permanent développement de la culture matérielle
suggère, que dans le pays généralement il y
avait le calme.
Dans la troisième
phase de l'époque de bronze ( 2700-2200 avant J.Chr.) sur le
territoire de la Palestine est apparu un nouveau peuple, qui est venu
probablement de sud-orientale d'Anatolie et de la région du
Caucase. On ne sais pas néanmoins, se sont-ils assimilés
avec la population cananéenne ou pas, les différences
ethniques se sont agrandies, ils se sont retirés en définitif
au nord du pays.
La période
très tempétueux de l'histoire de la Palestine était
au milieu de l'époque de bronze (2200-1550 avant J.Chr.). Dans
sa première phase (2200-2000) la plupart des villes
cananéennes ont subit les attaques ennemies, dont les
résultats étaient les destructions et les arrêts
dans l'implantation. Seulement après quelque temps les villes
ont été à nouveau reconstruites et habitées
par les habitants venus d'ailleurs. Les vagues suivantes de
l'immigration, qui ont eu lieu, faisaient partie d'un énorme
processus de déplacement des peuples comprenant tout le
territoire du Fertile Croissant. Une partie des spécialistes
considèrent, que c'était une migration des peuples
sémites,les autres pensent, que les envahisseurs n'étaient
pas les
Sémites.
Au
début de la deuxième phase du milieu de l'époque
de bronze ( 2000-1750) a eu lieu en Canaan une grande invasionles
Amorites, sous maintes égards
semblable à celle, qui a eu lieu mille ans environ plutôt,
quand sont venus les Cananéens. L'arrivée des Amorites
est apparue comme un phénomène lourd en résultats.
Ils ont pris le territoire qui s'étend du Ras Shamra en Syrie
jusqu'au côte de Sinaï. Ils sont restés sans cesse
sur le territoire de la Palestine jusqu' à env. 1200 avant
J.Chr. Le temps d'or des Amorites se situe au début de la
deuxième moitié du II millénaire avant J.Chr.,
quand sur le territoire de la Syrie existait le puissant royaume
Amurru avec sa capitale à Cadesh sur Orontès. La fin de
son existence est venue avec l'invasionles
Chetites et autres envahisseurs,
nommésles
Peuples de la Mer env. 1200
avant J.Chr.
Selon les traditions
inscrites dans les Saintes Ecritures et confirmées par
l'archéologie les Cananéens et les Amorites faisaient
seulement une partie de la mosaïque diversifiée des
habitants de la terre Canaan avant l'installation sur elle des
Israélites. La liste des habitants de Canaan avant-Israélites
est plus longue, mais le plus souvent contient sept peuples:
Cananéens, les Chetites, des Amorites, les
Perisites, les
Chivites, les
Jebusites etles
Guirgashites.<retour
N. 237
Dès les patriarches à la monarchie
unifiée
L'Histoire
bibliqued'Israël
couvre une époque dès
patriarches: Abraham, Isaac et Jacob, des patriarches du peuple élu,
dont les vies se sont déroulées en XIX/XVIII siècles
avant J.Chr., jusqu'à la destruction de Jérusalem
et la perte de la souveraineté de l'Etat
juif en 70 après J.Chr.
Les
années 1850-1650 avant J.Chr. sont appelées "la
période des patriarches". En ce temps-là, Abraham
a quitté la Mésopotamie et sur l'ordre de Dieu s'est
rendu dans ce pays habité depuis longtemps par des Cananéens
et les Amorites.
Cent ans environ plus tard Joseph, son petit fils (un des douze fils
de Jacob), s'est retrouvé en Egypte, où il a fait une
grande carrière. Pendant la famine qui sévissait en
Canaan
il a fait venir ses frères et son père
et les a installés dans la terre de Goshène. Les
patriarches étaient liés entre eux par le sang et par
la foi, qu'il y a seulement un seul Dieu, qui s'est lié à
jamais avec eux et avec leur descendance par une Alliance et les
promesses. Dès le début la nature et le rôle
d'Israël se réalisaient sur les deux niveaux –
ethnique et religieux.
La période
dès patriarches jusqu'à la libération, conduite
par Moïse, c'est le temps de l'esclavage en Egypte (env.
1650-1250 avant J.Chr.). Les
Egyptiens, au début
favorables, ont commencé avec le temps de voir dans le peuple
israélite grandissant un grand danger et ont pris des
décisions, pour le contrer. La situation des Israélites
s'est aggravée. L'Exode du peuple élu de l'Egypte, qui
a eu lieu pendant env. 1270-1250 avant J.Chr., c'était
l'événement le plus important dans son histoire de
l'Ancien Testament.
Pendant la
traversée durant quarante années par le désert à
Canaan ( La Terre Promise) une multitude d'esclaves s'est transformée
en un peuple conscient de son identité nationale. Ce qui a
prévalu dans ce le processus de formation d'une nouvelle
identité, c'est la révélation de Dieu sur le mon
de Sinaï. Les Israélites sous la direction de Josué
ont commencé la pénétration et lente conquête
du Canaan. Ils devaient en cela rivaliser avec les Cananéens,
les Amorites et d'autre peuples et puis avec ceux qui venaient du
côté de la Méditerranée, les
Philistins. La cohabitation
s'était avéré très difficile. Elle était
pleine de nombreuses tension, conflits, accrochages armés et
des guerres ouvertes. Devant les dangers permanents la nation se
consolidait sous la direction des guides charismatiques appelés
les juges.
La période des juges durait de env.1200 à 1025 avant
J.Chr. Le dernier Juge d'Israël était Samuel, qui a donné
une onction royale à Saül. Le territoire, soumis au
pouvoir du premier roi, comprenait des montagneuses régions de
Canaan. Saül était au pouvoir env. 20 ans et ce temps
était marqué par des conflits permanents avec les
Philistins. A la fin Saül et se trois fils ont péris de
leur mains.
Encore sous le règne
de Saül, Samuel a marqué de l'huile un nouveau roi David,
un berger de Bethléem,
qui après la mort de Saül aussitôt a pris le
pouvoir et repris la confrontation avec les Philistins et l'a gagnée.
Il a vaincu aussi les Cananéens et puis les peuples
environnants. Il a élargie et consolidé les frontières
de son état, et puis de Jérusalem, conquise avec ruse,
il a fait la capitale (env.1000-970).Il a commencé très
larges projets d'entreprises de constructions architecturales. C'est
son fils, Salomon (env. 970-930), qui va les réaliser. Il a
bâtit le palais royal et le temple à Jérusalem et
puis s'est occupé de la centralisation du culte religieux.
Ainsi a commencée une période du Premier
Temple, qui existait jusqu' à
l'exil babilonien. Peu de temps après la mort de Salomon se
sont intensifiés les appels au changement de la politique
intérieure, mais Roboam, le fils de Salomon, n'en pas tenu
compte. En résultat d'une grande contestation du peuple est
advenue une division politique du pays, suivie d'une schisme
religieuse. Les années du règne de David et Salomon
sont appelée la période de la monarchie unifiée
(env. 1000-930 avant J.Chr.), et puis ces deux chefs sont devenus des
symboles de la réussite et du bien-être; le temps d'or
dans l'histoire d'Israël.<retour
N. 238
Dès la division de la monarchie à
l'exil babilonien
Après la mort de Salomon
l'état s'est divisé en deux partie. Dans celle du sud,
avec la capitale à Jérusalem,
régnaient sans interruption les rois de la dynastie de David.
Dans celle du nord, dont est devenue capitale en env. 880 Samarie,
les rois et dynasties changeaient souvent à cause des
révolutions de palais. La partie du sud, couvrant les
territoires des tributs de Jude et Benjamin, est appelée le
Royaume de Judée. La partie nordique est appelée le
Royaume d'Israël,
et puis en elle se sont retrouvés les territoires de dix
générations, qui ont rompu des liens avec
Jérusalem.
La monarchie
divisée existait jusqu'en 722 avant J.Chr., quand l'état
nordique a succombé à l'invasionles
Assyriens. Pendant un peu
au-dessus de 200 ans de son existence à Jérusalem ont
régné 13 rois (parmi eux une femme – Atalia), et
puis à Samarie 19, parmi eux quelques uns ont été
victimes des complots, et leur place occupaient les auteurs des
attentats. L'invasion des Assyriens a amené la chute de
Samarie, la destruction presque de toutes les villes du Royaume du
Nord et la
déportation de la
population israélite à l'Assyrie. Sur le territoire
d'Israël ont a amené des colons païens, qui après
s'être mélangé avec des restes de la population
locale ont donné l'origine à ceux qui existent
jusqu'aujourd'hui, c'est à dire les
Samaritains.
Après
l'anéantissement de Samarie subsistait seulement le Royaume du
Sud (les années 722-587 avant J.Chr.). Au début il
résistait avec succès à une oppression des
Assyriens, et quand sa puissance s'est affaiblie il est devenu une
bouchée appétissante pour les
Egyptiens et les
Babiloniens. Ces derniers en 597
ont envahie pour la première fois et ont saccagé
Jérusalem, en déportant jusqu'à la Mésopotamie
une élite intellectuelle et spirituelle de la nation. Dix ans
plus tard (587 avant J.Chr.), en réponse à la révolte
contre, institué par eux, le roi Sédecias, les
Babiloniens ont envahie encore une fois le pays, ont détruit
la Ville Sainte et le
Temple, et ont achevé la
dynastie de David, ont exilé la population, l'ont déportée
et ont prit avec eux des énormes richesses.
Ainsi
a commencé l'exil
babilonien (les années
587-539 avant J.Chr. ), qui a été un bouleversement
essentiel dans l'histoire d'Israël antique. La perte de l'état,
une déportation dans une terre étrangère, ont
ébranlé les formes traditionnelle de la vie religieuse
et dans certains cas les ont achevé. C'est vrai que sur le
territoire dévasté du Royaume du Sud il ne restait
qu'un peu des habitants, mais c'étaient des gens pauvres et
non instruits, incapable pour garder et développer l'identité
nationale et religieuse. pour la première fois est apparu un
phénomène dela
diaspora, c'est à dire -
la vie dans la dispersion. Le centre de gravitation de la vie
spirituelle et intellectuelle s'est déplacé à la
Babilonie. Deuxième siège de la diaspora s'est fait en
Egypte, où s'est réfugiée une partie des
habitants de Jérusalem et ses environs un peu avant l'invasion
des Babiloniens, et aussi dans les premières années de
l'occupation. La diaspora est devenue dorénavant un élément
intégral de la vie Israélites. Dans la situation de
l'exil babilonien on a fait écrire la sainteTradition, et puis
les textes élaborés en ce temps ont donné
l'origine aux Saintes Ecritures.<retour
N. 239
Dès le retour de l'exil à la
période romaine
Au milieu du VI s.
avant J.Chr. La puissance les
Babiloniens s'est écroulée.
Aussitôt leur place a été prise par des Perses.
En 539 avant J.Chr. le roi perse, Cyrus, a édité un
décret permettant aux Israélites de revenir à la
patrie. Une partie les exilés est rentrée de
l'enthousiasme à Jérusalem
et s'est mise à la reconstruction de la
ville et du temple. Beaucoup d'autres sont restés, parce que
habitués à la vie à l'étranger, où
souvent ils vivaient mieux que sur la terre des pères. La
reconstruction du
temple (en 515 ) a donné
le début à une période nommée de la
Deuxième Temple. Un lieu principal de la renaissance de la vie
religieuse et politique est devenue Jérusalem et plus
largement la Judée.
La forme
de religiosité appelée le
judaïsme (la religion
juive) ont définie surtout deux grands réformateurs,
Esdras et Néhemias, vivant dans la deuxième moitié
du V s. avant J.Chr. Le premier a entrepris les
réformes religieuses avec
très larges dimensions, le second s'est occupé de la
consolidation politique de ses compatriotes.
Les
libres agissements de tous les deux étaient possibles, parce
que l'hégémonie perse avait un caractère
d'infiltration et de pénétration plus pacifiques que
les déportations forcées ou l'invasion militaire. Les
nations et les peuples du Moyen Orient fatigués par la
brutalité et l'exploitation sans pitié de la part les
Assyriens et des Babiloniens,
ont accepté avec soulagement ce changement.
Après
la victoire d'Alexandre Macédonien dans la bataille sous Issos
(333 ) la plupart des terres gouvernées par les Perses est
passé en possession des Grecs. Juste après la mort
d'Alexandre (323 )son empire a éclaté en trois parties.
En Macédoine régnait la dynastie des Antygonides, en
Egypte dans, fondée récemment Alexandrie
exerçaient le pouvoir les Ptolomés,
par contre, dans la ville syrienne, Antioche, régnait la
dynastie des Seleucidès. L'apogée de leur puissance
coïncidait avec le règne d'Antioche IV Epiphanès
(Révélateur), appelé par les Juifs "
Epimanès", c'est à dire „Fou” (
157-163 avant J.Chr.). Après beaucoup d'actions anti-juifs,
parmi eux le plus douloureux était la profanation du temple de
Jérusalem, a éclaté une révolte armée
(167 avant J.Chr.) appelée l'insurrection
des Maccabés. Le succès
de leur action c'était une nouvelle consécration du
Temple en 165 et l'instauration en lui du culte normal. Cet événement
est fêté en souvenir par une fête Hanouka.<retour
N. 240
La période romaine
Même
que l'insurrection
des Maccabés a amené
la restauration du culte,cela n'a pas changé la situation
politique de la Palestine, qui restait sous la une domination des
dynasties syriennes des Seleucides. La dynastie hasmonéenne,
qui gouvernait directement le pays, était affaiblie par la
rivalité intérieure pour le pouvoir. Un conflit entre
les membres de la dynastie a fait venir en 63 avant J.Chr. une
intervention du chef romain Pompée, qui a soutenu Hirkan II,
un des prétendent au trône. De ce moment la Palestine
s'est retrouvée sous la une domination de Rome. Après
une annexion deJérusalem
par Pompée, Hirkan gardait toujours le
pouvoir, mais était déjà seulement un exécutant
de la volonté d'Antipatre I, un Iduméen judaïsé.
Pratiquement c'était la de la dynastie
hasmonéenne.
Antypatre II, le
fils d'Antypatre I, régnait à Jérusalem avec
l'accord de Jules César, qui lui a donné le titre
epitrophos (le
procurateur). Ensuite, Hérode,
le fils d'Antypatre, est devenu en 34 avant J.Chr. roi de Judée
grâce au soutien de Marc Antonius. Arrivé au pouvoir, il
a assassiné tous les membres de la famille hasmonéenne.
Conscient, que les Judéens ne lui offrent pas de sympathie, il
voulait leur plaire et a entrepris beaucoup d'entreprises de
construction. La plus grande était la reconstruction du
temple de Jérusalem, et
puis l'agrandissement de la ville Samarie (Sebaste), la fondation de
Césarée Maritime, la construction du palais d'hiver
àJéricho
et encore quelques forteresses autour de
Jérusalem (Massada,
Mâcheront, Hérodium et autres). Hérode est mort
env. 4 avant J.Chr.
Le Royaume
d'Hérode a été divisé entre ses fils. Le
plus âgé, Archélaüs, titré énarque,
gouvernait dans la Judée, la Samarie et l'Idumée.
Mécontents de lui, les Romains l'ont détrôné
et déporté (l'an 6 après J.Chr.). Son pouvoir a
été repris par les procurateurs, parmi eux le plus
célèbre était Ponce Pilate(les années
26-36 après J.Chr.). Plus jeune frère d'Archelaüs,
Hérode Antypas (mort en 39 après J.Chr.), après
avoir reçu le titre de tétrarque régnait en
Galilée et Pérée. Les Evangiles notent, que
Hérode Antypas a joué un rôle essentiel dans le
procès et la condamnation à mort de Jésus.
Troisième fils d'Hérode, Philippe, dont la mère
était Cléopatre (morte en 34 après J.Chr.) a
reçu aussi le titre de tétrarque et la région à
l'est du Lac de Galilée.Son nom porte une ville Césarée
de Philippe située à proximité des sources du
Jourdain.
Pendant le règne
des tétrarques d'Hérode Antypas et Philippe à la
cour impériale à Rome étaient elevés
Hérode Agryppe I, le petit fils d'Hérode le Grand, dont
la mère était la femme de son fils Arystobule. Il est
né en env. 10 avant J.Chr. et peu avant la mort de son
grand-père il a été envoyé à de
Rome. Élevé dans la famille de César il est
devenu l'ami proche de Caligula (37-41 après J.Chr.), qui
après d'être arrivé au pouvoir lui a offert les
territoire gouvernés jadis par Philippe, et aussi ceux
d'Hérode Antypas, qui a succombe en disgrâce et a été
déporté en Gaule.
Toutes
le privilèges d' Agryppe I a confirmés Claudius (41-54
après J.Chr.), le successeur de Caligula, en ajoutant la Judée
et la Samarie, et puis le titre de consul. Agryppe gouvernait donc le
territoire (les années 41-44) presque aussi grand que celui
d'Hérode le Grand. On parle de lui quelques fois dans les
Actes des Apôtres;il persécutait les premiers chrétiens.
Il est responsable de la mort de Jacques et la mise en prison de
Pierre. Après sa mort soudaine le pouvoir est passé
dans les mains de son fils Agryppe II. Loyal devant les Romains il a
vécu l'explosion d'un premier soulèvement
juif en 66. Il a soutenu Titus,
conquérant de Jérusalem, après la défaite
de l'insurrection il a déménagé à Rome,
où il est mort en env. 93. La défaite de l'insurrection
contre les Romains en 70 (en 73 est tombée Massada, le dernier
rempart de résistance) définie la fin de l'histoire
biblique d'Israël.<retour
N. 241
L'Empire romain
La une
domination romaine en Palestine a été précédé
par un long processus de consolidation de la puissance de Rome. Après
l'oeuvre de l'unification d'Italie (env. moitié du III s.
avant J.Chr.) la république romaine a commencé la
guerre pour occuper le bassin de la Méditerranée. En
trois guerres puniques (264-146 avant J.Chr.) les Romains ont vaincu
leur les plus dangereux rivaux a l'ouest: Les Carthages (descendants
les Phéniciens)
– et se sont tournés à l'est. Les étapes
suivantes de cette expansion c'était la Macédoine (148
avant J.Chr.), la Grèce (146 avant J.Chr.), et puis Pergamon
et la côte d'ouest de l'Asie Mineure (133 avant J.Chr.), qui
quelque temps auparavant s'est détachée des empires
syriennes des Seleucides.
En 66
avant J.Chr. Pompée, disposant des plus grandes forces, qui
étaient jamais avant dans les dispositions d'un chef romain, a
commencé l'invasion à l'est. Il a conquis l'Asie
Mineure et a amené son armée jusqu'au pieds du Caucase
et puis au bord de la Mer Caspienne. En ce temps-la en Palestine
durait la bataille en vue du trône entre les deux frères
de la dynastie hasmonéenne, Arystobule II et Hirkan II. Pompée
engagé en Arménie a envoyé un corpus sous la
direction de Marc Skaurus en Judée. Quand ce corpus romain est
arrivé à la porte de Judée, tous les deux frères
ont demandé son aide. Skaurus s'est déclaré du
côté de Arystobule II. Mais Pompée en arrivant en
Palestine et en occupant Jérusalem
en 63 avant J.Chr. a accordé son soutien
à Hirkan II, en le plaçant sur le trône (63-40
avant J.Chr.).
La Palestine est
devenue une partie de l'Empire romain. La Judée a été
attachée à la province syrienne, très peuplée,
qui devait servir Rome comme zone de défense contre le Partes,
habitant derrière l' Eufrat. Les peuple du Moyen Orient, très
lourdement eprouvés dans le passé par les envahisseurs
venant de la Mésopotamie, voyaient en la direction de Rome une
meilleure sortie que la soumission aux Partes et à leur
alliés.
En les années
50, les Romains ont élargie leur possession. Jules César
a conquis Illiricum (les Balcans)et la Gaule(actuellement: France et
Belgique) et puis a envahie la Grande Bretagne et a proclamé
le pouvoir dictatorial en Italie. En résulta de la guerre
civile, qui a éclaté après la mort du César,
Octave Auguste a vaincu Marc Antonius (31 avant J.Chr.). Il régnait
de l'an 27 avant J.Chr. à 14 après J.Chr., en mettant
des fondements sous l'Empire Romain. Son Empire contenait des énormes
parties d'Europe, d'Asie Mineure, de l'Afrique du nord et du Moyen
Orient.
Les territoires conquis
obtenaient un statut des provinces romaines. Plus anciennes étaient
appelées sénatoriales. Le pouvoir dans une province
exerçait un consul nommé par le sénat romain.
Par contre les provinces conquises plus tard étaient appelées
impériales. Elles étaient soumises au pouvoir d'un
légat désigné par le César et l'armée
y séjournait. Dans les lieux d'un danger particulier des
conflits avec la population locale (p.ex. en Palestine)un légat
nommait en plus; un
procurateur, qui était
responsable de la collecte effective des impôts et de la
surveillance à la paix social.
Malgré
une dépendance politique de Rome, dans la partie orientale de
l'Empire, et donc en Syro-Palestine, s'est maintenue la position
dominante de la culture grecque, laquelle influençait même
les conquérants.
N. 242 La
Palestine aux temps des Romains
En 40 avant
J.Chr., par la décision du sénat romain, comme roi de
Judée a été nommé Hérode le Grand,
le fils d'Antypatre II. Il a effectivement prit le pouvoir à
Jérusalem Hérode a reprit quelques années plus
tard, en restant tout le temps un vassal de Rome. Son Royaume
couvrait le territoire correspondant au Royaume de Salomon (X s.
avant J.Chr.).
Hérode était
un grand constructeur. Il a bâtit un temple en l'honneur du
César Auguste, reconstruit la
Samarie, et renommée la
Sebaste (grec. Sebastos - Auguste), a bâtit au bord de
la Mer la Tour de Strate et l'a appelée Césarée.
A Jérusalem
il s'est construit un palais, la forteresse
Antonia et un amphithéâtre. Au bord est de la Mer Morte,
il a bâtit la forteresse Mâcheront, à proximité
deBethléem
il a bâtit Hérodium – le
palais, et plus tard le tombeau. Dans tout le pays il construisit des
gymnases, théâtres et des stades. En 20 avant J.Chr. il
a commencé la reconstruction du Temple,
qui durait 46 ans.
Il était
connu de ses soupçons, de ses assassinats camouflés
(ses victimes étaient aussi les membres de sa famille la plus
proche: belle-mère d'Alexandre, ses fils: Alexandre,
Arystobule et Antypatre). Il défendait farouchement son
pouvoir. Il est mort à Jéricho
entre Mars et avril de l'an 4 avant
J.Chr.
Dans son testament il a
divisé son royaume entre ses trois fils: Archélaüs,
Antypas et puis Philippe. Il voulait, que le premier d'entre eux soit
le roi. Le César Auguste n'a pas donné son accord, en
laissant à Archélaüs seulement le titre d'énarque.
Tous les trois étaient des vassales t de Rome et soumis au
légat de Syrie.
Archélaüs
était énarque de Judée, l'Idumée et la
Samarie de l'an 4 avant J.Chr. à 6 après J.Chr. Après
de dix années de règne, il a été appelé
à Rome et déporté en Gaule. Son territoire est
passé sous le pouvoir d'un procurateur, qui stationnait dans
le palais d'Hérode à Césarée Maritime.
Philippe (fils de Cléopatre), tétrarque de Gaulanitis,
d'Iturée, Batanée, Trachonitis et Auranitis, les
gouvernait de l'an 4 avant J. Chr. à 34 après
J.Chr.
Par contre Hérode
Antypas, le frère d'Archelaos, régnait (de l'an 4 avant
J.Chr. à 39 après J.Chr.)en Galilée et Pérée.
Il a reconstruit Séphoris, et a construit au bord sud-est du
Lac de Génésareth. Il a épousé une fille
du roi d'un pays voisin des Nabatéens,
mais rapidement a divorcé, pour prendre la femme de son frère
Philippe, Hérodiade. (cette liaison a été
condamné par Jean-Baptiste). En 39 poussé par elle il
est parti à Rome, pour demander le titre royal. Il a été
néanmoins banni en Gaule, et son territoire César
Caligula a donné à Agryppe I, frère
d'Hérodiade.
En 41 Agryppe I
a uni tous les territoires de l'ancien Royaume d'Hérode le
Grand sous son pouvoir. Pour plaire aux Juifs, il persécutait
les chrétiens (entre autres, il a condamne à mort
Jacques, frère de Jean). Il est mort quatre ans plus tard à
Césarée. Son fils Agryppe II n'a pas hérité
du Royaume de son père, parce que Claudius a soumis encore une
fois la Palestine au pouvoir du procurateur.
Il a reçu seulement Chalkis, qui'il a échangé en
53 contre ancienne tétrarque de Philippe avec Abilène.
Il veillait sur leTemple avec le droit de désignation du grand
prêtre. Il est resté soumis à Rome pendant
l'insurrection juive
dans les années 66-70, contribuant à
son échec. Il est mort entre 92 et 93 comme dernier de la
dynastie hérodienne.<retour
N. 243
Les Juifs sous la une domination romaine
Les
procurateurs
sont apparus sur le territoire de la Palestine
env. en 6 avant J.Chr., quand Octave Auguste a détrôné
Archélaüs(fils d'Hérode le Grand) et a soumis son
territoire sous la direction du légat de Syrie.
Le
procurateur avait à sa disposition l'armée , parce sa
responsabilité c'était le maintien de l'ordre sur le
territoire, qui lui était soumis. En Palestine la fonction
d'un procurateur concernait aussi de nommer un
grand prêtre, grâce
à quoi il pouvait avoir une influence sur la vie religieuse
des Juifs. Il résidait à Césarée
Maritime, mais pour les grandes fêtes il venait à
Jérusalem,pour
empêcher des éventuelles révoltes.
La
Bible parle de Ponce Pilate (26-36 après J.Chr.), qui a édité
la condamnation à mort de Jésus de Nazareth, et puis de
Antonius Félix (52-60 après J.Chr.) et Porcius Féstus
(60-62 après J.Chr.), qui ont pris part au procès de
saint Paul.
La présence
romaine en Palestine était marquée par des actes de
violences et d'abus de pouvoir. Les procurateurs étaient
corrompus, les Césars imposaient à la population des
lourds impôts, dont l'extraction s'occupaient les
publicains. Le gouvernement
romain rencontrait l'opposition et mécontentement amplifiés
par des attentes messianiques, qui ont amené aux deux révoltes
en vue de la libération du pays.
La
première insurrection
juive a éclaté en
66. Elle a été probablement provoquée par un des
derniers procurateur de la Palestine: Gesius Florus (64-66 après
J.Chr.). En voulant cacher devant César ses tromperies, il a
incité les Juifs à la révolte. Malgré les
efforts pour empêcher l'insurrection, entrepris par Agryppe II,
les zélotes
se sont insurgé ouvertement contre les
Romains. Ils ont libéré Jérusalem en battants
les occupants surpris. Mais néanmoins les désaccords
intérieurs et des divisions les ont perdus.
Pour
mater la rébellion Néron a envoyé jusqu'à
la Palestine son chef d'armée le plus expérimenté,
Vespasien. Il a permis aux Juifs de se détruire entre
eux-mêmes. Quand après la mort de Néron, on l'a
acclamé César il est rentré à Rome, et
son oeuvre a achevé son fils Tytus. En août 70 Tytus est
entré en tête de ses légions à Jérusalem,
ensuite il a conquit des forteresses Hérodium et Machéront.
Le dernier bastion des insurgés était Massada,
une forteresse située au bord de la Mer Morte. Sa chute en 73
a mis fin à l'insurrection. La Palestine est devenu une
province à part entière de l'Empire, gouvernée
par un légat de César.
Dans
130 le César Hadrien a commandé la reconstruction de
Jérusalem (qui portait le nom Aelia Capitolina), et à
la place du Temple
construire le temple à Jovis
Capitolinien. Cette décision, accompagné du décret
interdisant la circoncision, est devenue directement la cause d'une
nouvelle insurrection.
A la tête de cette révolte se tenait Simon Bar-Kochba.
Les insurgés pendant deux ans occupaient Jérusalem, et
ensuite ont élargie les combats au sud de la ville sur le
territoire du Désert de Judée Là, dans les
environs de Beter, a eu lieu en 135 une bataille, qui a décidé
de la fin de l'insurrection. Les Romains sont détruit beaucoup
de villes, et ont déporté les insurgés comme des
esclaves. Après cette défaite de Juifs, Hadrien leur a
interdit tout accès sur le territoire de la Judée et
continuait la transformation des villes.
N. 244
Le fond religieux et social des événements
du Nouveau Testament
Dans la période
de la une domination romaine en Palestine habitaient environ un
demi-million de Juifs, et puis env. 8 millions étaient dans la
diaspora (c'était 10% de
la population de l'Empire romain). Une appartenance au peuple élu
désignaient trois critères: la
circoncision, les ancêtres
israéliens et puis l'observance de la
Tora,à quoi on donnait
une grande importance. Les
prosélytes, les gens qui
exerçaient les métiers considérés comme
impurs, les enfants nées en dehors des mariages légitimes
n'étaient pas de citoyens juifs à part entière.
Dans les temps avant-chrétiens les Juifs ne mangeaient pas
avec les païens.
Les habitants
de la Palestine constituaient la société patriarcale
type. La famille, dont la tête était un homme, était
une cellule de base de la société. A la femme était
offert le rôle secondaire. Les Juifs possédaient un
grand sentiment d'appartenance à leur famille et plus
largement à la nation. Les mariage se constituaient
habituellement au sein du même clan, c'est pourquoi toutes les
divisions sociales étaient liée non pas aux différences
de classes, mais justement à l'appartenance à la
famille (tribut). Les descendants d'Aarona p.ex. étaient
prêtres, et de Lévi ( les
lévites) exerçaient
des taches moins importantes au Temple de Jérusalem.
Le
fait d'être un peuple élu a décidé d'un
caractère théocratique des structures sociales des
Israélites. Le rythme de la vie était commandé
par la foi en Dieu Unique et puis lié avec elle le culte
(prières, sacrifices, fêtes, pèlerinages).
L'image de la société formaient les parties et les
sectes religieuses, dont les racines venaient des temps les
Maccabés (II s. avant
J.Chr.). Trois les plus grandes ce sont: les
saducéens, les
pharisiens et venant d'eux des
radicaux les
esséniens. Plus tard en
l'an 7 après J.Chr., est apparu un groupe les
zélotes (fervents). Leur
agissements politique ont amené la première
insurrection juive et
en conséquence la destruction deJérusalem.
La
responsabilité du culte était aux mains des prêtres.
Une place particulière parmi eux occupaient les
grands prêtres. Au début
cette fonction était transmise du père en fils et
durait toute la vie, mais dans les temps romains nomination et
révocation d'un grand prêtre était un domaine du
procurateur. Le grands prêtre devait offrir des sacrifices (une
fois l'an il pouvait entrer au Saint des Saints du
Temple de Jérusalem) et
puis expliquer la Loi. Il présidait aussi le
Sanhédrin, c'est à
dire le Grand Conseil. Les chefs des prêtres et les grands
prêtres étaient membres de l'aristocratie sacerdotale de
Jérusalem. Ils étaient habituellement des saducéens.
Plus bas dans la hiérarchie sacerdotale se trouvaient les
prêtres divisés sur 24 sections (classes), qui
remplissaient les uns après les autres chaque semaine (et
pendant les fêtes, qui obligées les Juifs à faire
un pèlerinage à Jérusalem) un service dans le
Temple. Le prêtre, qui offrait dans ce cas l'offrande de
l'encens , on désignait en jetant un lot. Des lévites
étaient encore plus bas dans la hiérarchie du clergé.
Ils préparaient des sacrifices, collectaient la dîme,
faisaient partie de la garde du Temple et puis s'occupaient aussi de
la musique.
Quand en 70 Tytus a
détruit Jérusalem, le temps du culte au Temple s'est
terminé. Cela a créé un besoin d'arrêter
des divisions entre les Juifs. . Un groupe de rabbins-pharisiens
s'est réunis à Yawne
et a réalisé un calendrier
liturgique, a unifié le culte dans les
synagogues et a édité
le canon de la Bible Hébraïque. Depuis le judaïsme
se maintenait dans la version des pharisiens. D'autres groupe
lentement ont disparus.<retour
N. 245
Les attentes messianiques
Dans
la Bible Hébraïque le titre du
messie (l'oint) était
appliqué aux rois, qui étaient intronisés et
recevaient le pouvoir par la cérémonie de l'onction.
Grâce à cette onction ils devenaient les messies du
Seigneur. On donnait probablement une onction aussi aux
prophètes.
Comme
pour David l'onction était donné à tous les rois
d'Israël,avant
un exil babilonien, même s'ils non pas tous réalisaient
des attentes mises en eux. Au fur du temps on idéalisait David
comme roi.. Le souvenir de lui jouait un rôle de plus en plus
grand après la division de la monarchie en une partie sud et
une nordique.. Dans celle du nord plusieurs fois il y avait des coup
d'état et les changements de la dynastie. Dans celle du sud le
pouvoir était toujours dans les mains des descendant de David,
en quoi on voyait le fruit de la promesse de Dieu, donnée à
David par un intermédiaire du prophète Natan, que Dieu
seul lui bâtira une maison (la dynastie).
Au
fur du temps le titre du messie a cessé d'être appliqué
aux grands prêtres
et aux prophètes, et a commencé à
être appliqué à David et sa descendance.Cela
était lié avec des attentes d'un roi semblable à
David, l'action du prophète Isaïe et ses réformes
(deuxième moitié du VII s. avant
J.Chr.). L'exil babilonien a mis fin aux espoirs d'un maintien
durable au pouvoir de la dynastie de David (après le retour de
l'exil les descendants de David déjà ne sont pas
revenus pour prendre le pouvoir royal en Israël). Les attentes
messianique de plus en plus se sont orientées vers la
direction eschatologique. D'un côté c'étaient les
souvenirs idéalisés du David historique, d'un autre par
contre une attente d'une intervention radicalement nouvelle de Dieu.
Ces espérances trouvaient leur expression dans les
psaumes.
Le Messie attendu devait
être quelqu'un d' exceptionnel qui pourra instaurer une justice
de Dieu sur la terre. Il devait avoir une plénitude des dons
de Dieu et des vertus. Son règne devait se caractériser
par une éternelle justice; sécurité et paix..
Dans cette vision étaient présents des réminiscences
à la libération miraculeuse de l'Egypte, qui a
transformé un peuple d'esclaves en la nation qui jouit d'une
propre terre et de la réussite.
Le
fondement des attentes messianiques était une conviction, que
Dieu est le Seigneur de l'histoire et peut effectivement changer le
cour de l'histoire humaine. Les prophètes Ezékiel et
Jérémie annonçaient, que Dieu lui-même
conclura une nouvelle „alliance de la paix” possibles
grâce à la transformation du coeur humain.
Dans
la période de l'exil babilonien dans les attentes messianiques
est apparu un trait du Messie souffrant. Ses traces; on peut
retrouver; dans les Psaumes (22; 55; 88), dans l'image de Moïse,
et particulièrement dans l'enseignement du prophète
anonyme de la période de l'exil babilonien appelé
Deutero-Isaïe (Quatre Cantiques du Serviteur Souffrant). L'idée,
que la souffrance possède une valeur particulière
salutaire et expiatoire, a sa source dans la
Tora (Moïse après le
péché des Israélites,la construction un veau
d'or, intercédait pour eux auprès de Dieu, demandant le
pardon ou que la punition tombe sur lui-même; il ne cherchait
pas sa propre gloire, mais était prêt de mourir pour le
peuple qui lui a été confié). L'annonce du
Messie souffrant était néanmoins impossible à
accepter pour les Juifs qui s'imaginaient une intervention de Dieu
comme une grande victoire, un signe tangible de la puissance de
Dieu.
Une attitude polémique
des Juifs devant le christianisme est devenue une cause d'un abandon
de beaucoup de fragments, qui faisaient partie intégrale de la
sainte Tradition. Le Messie n'était plus un personnage
particulier; et ses traits caractéristiques étaient
appliqués à l'Israël comme peuple.<retour
N. 246
Jésus et les attentes messianiques
La
conscience, que Sa vie constitue l'accomplissement des attentes
messianiques
a accompagné Jésus dès le
début de son action publique. Cela c'est révélé
déjà pendant sa première intervention dans la
synagogue à Nazareth.
L'enseignement et les signes qu'Il faisait confirmaient Sa
messianique dignité. En même temps Jésus
directement questionnait ses disciples, pour qui Le considèrent
les gens et pour qui Le considèrent eux-même.
Jésus
ne s'est jamais donné de titres messianiques comme Fils
deDavid ou Le Messie. Si quelqu'un L'appelait ainsi, Il ne contestait
pas;, mais expliquait, comment il faut comprendre cette dignité.
Lui-même s' identifiait avec le Fils de l'Homme, se démarquant
des attentes tentées d'une couleur politique.
Le
nom„le Fils de l'Homme” est porté par un
mystérieux personnage du Livre de Daniel. Comme l'indique le
contexte, il s'agit là d'un personnage concret avec des
caractéristiques messianiques, qui est l'Evoyé de Yahvé
et qui installera le Royaume de Dieu qui durera
pour les siècles des siècles. Le Fils de l'Homme est
aussi mentionné dans l' apocalyptique juive, où,
néanmoins, on ne parle pas de ses origines terrestres ni de sa
souffrance salutaire et expiatoire..
Ce
titre apparaît dans les Evangiles dans ces deux contextes:
eschatologique et comme une allusion aux Cantiques du Serviteur
Souffrant de Yahvé. Jésus, en réponse au grand
prêtre, s'identifie avec
ce mystérieux personnage du Fils de l'Homme du Livre de
Daniel, en soulignant sa transcendance et ses liens avec Dieu. Il a
une mission à remplir,de laquelle l'élément
essentiel sera le jugement du monde. En même temps Il utilise
ce titre en annonçant sa la Passion, la Mort et la
Résurrection. Il explique à ses disciples, que le Fils
de l'Homme doit accomplir sur la terre une mission, qui exigera des
humiliations. Il y a ici une expression de l'idée de
substitution et d'expiation, l'identification de la gloire, de la
puissance et de la transcendance avec l'obéissance, le
service, la souffrance et la mort.
Telle
signification de l'idée messianique n'était pas
acceptable pour les Juifs contemporains à Jésus. La
mort par substitution du Fils de l'Homme ne s'accordait pas avec un
messianisme national (c'est pourquoi aussi les Juifs ne reliait
jamais le personnage du Fils de l'Homme avec le Serviteur Souffrant
deYahvé).
Cette vérité
était difficile à accepter même pour les
apôtres. Comme exemple
peut servir l'épisode avec les disciples qui marchent à
Emmaüs, qui dans la conversation avec Jésus rencontré
expriment leurs espoirs déçus. Jésus ressuscité
leur a expliqué comment il faut comprendre les prophéties
qui l'ont annoncé.
La
Résurrection a montré définitivement et a
confirmé une réelle identité de Jésus.
Elle est devenue une lumière, qui a montré un le sens
de toutes les attentes et espérances, et en même temps a
été une radicale nouveauté de l'action de Dieu.
La souffrance substitutive du Messie est devenu l'expiation pour le
péché du monde.<retour
N. 247
La chronologie de la vie de
Jésus
L'historicité de la
personne de Jésus ne fait aucun doute. En dehors des Evangiles
mentionnent de Lui aussi quelques auteurs anciens du II s. après
J.Chr. (Pline, Tacite et Svetonius) et puis un historien juif Joseph
Flavius. Les notations sur Jésus, on peut les retrouver; aussi
dans le Talmude.
Malgré cela la présentation des dates précises
de la vie de Jésus de Nazareth est en principe
impossible.
Jésus est né
sous le règne d'Hérode le Grand. Hérode est mort
en l'an 4, avant le début de l'ère chrétienne
officiellement acceptée. Matthieu note dans son Evangile, que
jaloux de son trône et effrayé par le
Messieannoncé, il a
ordonné de tuer des enfants âgés de moins de deux
ans. Si on ajoute à cela le temps de séjour de la
sainte Famille en Egypte, il s' avérera, que le Christ est né
en env. 6-7 année avant le début de l'ère
chrétienne officiellement acceptée.
C'est
vrai que Luc mentionne le recensement de la population ordonné
par Octave Auguste, néanmoins sur cette base on ne peut pas
définir plus précisément la date de la naissance
de Jésus. Tertulien suggère, que le recensement dont
mentionne Luc, a eu lieu, quand le légat était Sencius
Saturnius (8-6 avant J.Chr.). Sur une base de l'inscription de Tivoli
et puis d'Antioche
de Pisidie on a prouvé,
que Quirinius, avant d'être le légat Syrie (4-1 avant J.
Chr.), avait des pouvoirs à organiser des recensements.
Peut-être donc on a exécuté une ordonnance éditée
par le légat. Jésus donc est né entre 8 et 4; le
plus probable est 7 ou 6 avant le début de l'ère
chrétienne officiellement acceptée.. Ce paradoxe
chronologique constitue un résultat d'une erreur, commis au
milieu du VI s. par un moine Dionis Petit.
A
part de quelques épisodes fournis par Matthieu et Luc, nous ne
connaissons pas des détails concernant l'enfance de Jésus.
Cette absence essaient combler nombreuses les
apocryphes du Nouveau Testament
(p.ex.Evangile de Thomas, Evangile Arabe de l'enfance de Jésus),
néanmoins, ils n'ont pas de valeur historique.
Beaucoup
plus d'information transmises dans les Evangiles concerne l'action
publique de Jésus. On date son origine en s'appuyant sur
l'action de Jean-Baptiste, qui comme affirme Luc, a commencé à
enseigner en l'an quinze du règne du César Tibère,
c'est à dire entre 27 et 28 Donc Jésus a commencé
son action en 28. Des textes des trois premiers Evangiles
on peut déduire, que cette action ne
durait pas plus qu'un an. Le quatrième Evangile, mentionnant
nettement trois Fêtes de Pâque,
l'élargit pour un temps au-dessus des deux ans.
Le
problème constitue également la définition de la
date de la mort de Jésus. Les Evangélistes sont
d'accord en cela, que qu'elle avait lieu le jour de la préparation
de sabbat (c'est à dire le vendredi). Faire le lien entre le
jour de la semaine et le jour du mois permettrait trouver probable de
l'année. En ce qui concerne le jour du mois les indications
des Evangélistes ne sont pas tellement claires. Le plus
probable semble 14 jour du mois nisan selon un calendrier hébreux.
14 Nisan qui tombe le vendredi dans les années: 27, 30 et 33.
Prenant en compte, que l'action publique de Jésus a commencé
en env. 28 et durait un peu plus au-dessus de deux ans, on peut
admettre, que Jésus est mort le 14 Nisan (7 avril) 30<retour
N. 248
Avant que les Livres apparaissent
Les
Livres saints n'étaient pas à l'origine de la foi du
peuple élu de Dieu, mais c'est de cette foi sont sortis et se
sont nourrit les Livres saints. Avant que les premiers d'entre eux
apparaissent, Israël
avait déjà derrière lui
des longues périodes d'intimité avec Dieu, mais aussi
des moments d'infidélité vis-à-vis les
commandements de Dieu. Durant des siècles, les Israélites
étaient „un peuple de Tradition”.
Il
n' y avait encore aucun Livre, et déjà les générations
des croyant en Dieu Unique se suivaient, qui vivaient, souffraient et
mourraient avec Son Nom sur les lèvres. Ce que Dieu exigeait
d'eux, leur était connu avant tout grâce au traditions
gardées scrupuleusement en mémoire concernant des
rencontres avec Dieu des grands héros de la foi.. Abraham,
Isaac ou Jacques n'ont laissé aucun écrit et
probablement ils ne savait pas écrire, néanmoins le
souvenir d'eux durait et était très vif. Un peu
autrement était avec Moïse, qui a reçu une bonne
éducation et formation. Mais ce n'est pas Moïse qui est
l'auteur du Pentateuque (la
Tora), qui dans les traditions
juive et chrétienne porte son nom. Le nom „Pentateuque
de Moïse” reflète une conscience, que dans les
Livres se trouve la matière, dont les origines et un caractère
sont fortement liés avec les paroles et les actes de Moïse.
Leur fondement constitue une alliance, qu'il a conclu avec Dieu sur
le Sinaï, et ensuite a inculqué ses principes aux hommes,
qu'ils guidait jusqu'à la frontière de la Terre
Promise.
La collecte et la
transmission des mémoires étaient favorisées par
les discussions qui avaient lieu dans les portes d'entrée aux
villes, qui dans l'antiquité étaient des lieux de
rencontres et de décisions dans les choses conflictuelles
selon une tradition juridique établie et des normes éthiques.
Un élément important de la transmission et de la
formation des traditions était également la famille,
dans laquelle on racontait les exploits des ancêtres et les
inoubliables événements ayant un caractère
religieux. L'occasion à cultiver la Tradition étaient
des Fêtes religieuses et familiales. Cette partie populaire de
laTradition était un complément de son contenu
normatif, accepté et gardé dans les livres des chefs
religieux.
La transmission oral a
été précédé par les écrits.
La nation vivait de la Tradition, la créait , et enfin l'a
écrite. Le charisme de l'inspiration a été donné
non seulement à ceux, qui ont fait une rédaction
définitive, mais a touché toute la nation élue,
et puis dans son sein particulièrement ces milieu et
personnes, qui étaient responsables de la pureté de la
foi et des actes religieux. L'activité les
rédacteurs était
un couronnement de la foi de beaucoup de générations,
et en même temps une origine des nouveaux courants de la
relation avec Dieu se nourrissant de la richesse du contenu inscrit
dans les Livres bibliques.
Quatre
principaux courants de la sainte Tradition (yahvistique,
eloïstique,
deuteronomique,
sacerdotal),
reconnus grâce aux recherches des spécialistes,
prouvent, qu'on pensait, on racontait et on enseignait de Dieu de
diverses façons. La Bible, loin de la rigueur et de la
rectitude propres aux manuels de la théologie, constitue la
notation de la vive foi. Elle est le fruit de la foi et devait
susciter la foi, c'est à dire: ses origines et son but c'est
la foi. On tenait à prendre en compte les traditions
particulières, qui faisaient partie de l'ensemble pour
refléter tout ce qui s'était passé d'important
entre Israël et Dieu. Les membres du peuple élu pouvaient
bénéficier de ces ressources de la mémoire
collective si efficacement, pour approcher leur vie de celle de
Dieu.<retour
N. 249
Les courants de la plus ancienne Tradition
d'Israël
Dans le cadre de la Sainte Tradition
d'Israël
ont trouvé lieu beaucoup de traditions
se référant à des célèbres
personnages, aux extraordinaires événements et oeuvres
et puis cultivant des particulières enseignements et
indications religieuses et éthiques. Elles se formaient toutes
dans le cour des confrontations permanentes de la foi monothéiste
avec des croyances polythéïstes et des cultures de la
population cananéenne
et aussi des idéologies et pratiques des
peuples environnants. Une partie des traditions concernait des
épisodes de la vie des grands héros de la foi, comme
Abraham, Moïse ou Samuel, et aussi de leur le plus proche
entourage – famille ou tribut. Les autres sont nées sur
la canevas des ces mêmes événements ou
biographies, mais étaient néanmoins soumises à
une interprétation, et puis leurs but et genre dépendaient
des besoins du milieu, dont les sources étaient la propriété.
Renforcement des certains éléments dans les traditions
étaient favorisé par les Fêtes, célébrées
dans un cycle annuel.
Dans chacune
des traditions arrivaient à se faire entendre non seulement
les souvenirs de ce qui s'était passé jadis, mais aussi
des expériences des générations suivantes. Même
si ce n'est pas toujours qu'existait la possibilité d'exprimer
directement ses propres expériences et pensées
religieuses, elles trouvaient l'écho dans les appréciations,
allusions, étymologies, règles de conduite, qui les
accompagnaient,et aussi dans le choix et la composition des diverses
mémoires.
L' expression "la
Tradition" concerne un contenu établie et généralement
accepté d'une oeuvre religieuse avec ses faits, sujets et
motivations. Les traditions par contre constitue la façon de
transmission du contenu de cette oeuvre, en admettant des importantes
différenciations formelles. La Sainte Tradition était
un trésor de beaucoup des traditions qui faisaient partie d'un
dynamique le processus définissant la vie du Peuple de Dieu.
Dans le trésor de la Tradition pouvaient entrer des
traditions, qui restaient en accord avec ses orientations
principales, et grâce à la différence des détails
apportaient des aspects nouveaux et dignes d'attention. Toutes les
traditions accomplissant cette condition ont été prises
en compte pendant la rédaction des Livres saints
(particulièrement la
Tora). Il en résulte
certaines répétitions, ajouts, éclaircissements,
et parfois différences et inconséquences. Même si
les différences sont importantes ( p.ex. le récit de la
création de l'homme selon les traditions yahvistique
et eloïstique
), La Bible a fidèlement gardé
tous les principaux courants de la tradition, ce que témoigne,
que dans les différences on ne voyait pas de raison à
une inquiétude exagérée ni l'exclusivisme des
unes au dépend des autres. Il ne s'agissait pas avant tout des
reconstructions historiques précises, mais d'apporter des
aides aux besoins des fidèles, qui faisaient des souvenirs du
passé le fondement de la vie présente et de la
construction du futur.
Une largeur
étendue de la plus ancienne Tradition israélite était
liée aux nombreux lieux du culte religieux et de la richesse
de ses formes. On traduit aussi par cela un fait, que la Tradition du
nord était différente de la Tradition du sud. Dès
le début de la présence des Israélites dans la
Terre Sainte apparaissaient des diverses différences entre
l'une et l'autre région. Elles se sont déjà fait
remarquer dans le temps de Josué, et elle se sont approfondies
dans la période les
Juges. C'est vrai qu'elles ont
été dans un certain degré amoindries dans les
années de la monarchie unifiée, c'est à dire
sous le règne de David et Salomon, mais elles ont réapparues
nettement après sa répartition en 930 avant J.Chr.
L'état politique et religieux de la division du peuple ne
s'est pas fait sans influence sur les traditions cultivées
dans ces deux régions du pays. En témoignent les deux
plus anciens courants, formés en même temps, de la
sainte Tradition: eloïstique (E), qui vient du nord, et
yahvistique (J), formé au sud. Nous ne savons pas leur formes
originelles, même si les savants font continuellement des
recherches et des essaies de la reconstruction des sources, qui ont
donné naissance à ces courants.
Ces
deux les plus anciens courants ont été enrichies et
élargies des éléments des traditions
sacerdotales
(P), transmises dans l'entourage du Temple
de Jérusalem. Le quatrième
courant se composait des traditions deuteronomique
(D).
Toutes
les oeuvres composaient des courants particuliers de la Tradition
d'Israël étaient fortement encrées dans la mémoire
collective de la sortie de l'Egypte, „d'une maison d'esclavage”
et d'entrée en Alliance avec Dieu. Même si certains
courants gardaient les précieux souvenirs de ce qui s'était
passé plutôt, qui provenaient de la période „des
patriarches et de la descente en Egypte”, le fondement de la
mémoire collective des Israélites était la
libération et la consolidation du peuple sous la direction de
Moïse.<retour
N. 250 Mise
en écriture des traditions orales
L'exil
babilonien (les années
587-539 avant J.Chr.), même si au début signifiait la
fin de l'existence d'Israël
comme peuple, il est apparu dans son essentiel
comme bénéfique. En réfléchissant sur les
circonstances, le déroulement et les résultats de
l'anéantissement destructeur, les Israélites ont
entrepris un profond examen du passé. Cet examen a permis une
réflexion sur l'ensemble de l'héritage spirituel. La
situation difficile du peuple a libéré une
extraordinaire énergie capable montrer clairement les
splendeurs et les ombres du passé, juger honnêtement des
événements, et aussi de chercher les causes véritables
de ce qui s'était passé.
Les
croyants éprouvés de Yahvé
avait besoin d'une théologie de
l'histoire, dans laquelle, en accord avec les appelsles
prophètes, une voix
décisive serait reconnue à Dieu. Il est devenu évident,
que la catastrophe n'était pas par hasard ou incompréhensible
chute d'Israël, mais un événement, dans lequel se
sont accumulé et se sont vengé les erreurs et les
manquement du passé. On a compris, que le désespoir
n'est pas une solution, qu'avec le malheur de l'exil on peut et il
faut faire l'origine d'un le processus de purification dirigé
vers l'avenir du peuple et des individus.
Les
réflexions semblables et les examens ont été
entrepris avant et cela très souvent. Le travail
d'interprétation du passé presque dans chaque
génération prenaient sur eux les prophètes, et
puis avant eux les
juges et Moïse. Cette fois
néanmoins il y avait une nouvelle dimension, un caractère
et l'étendu d'une grande retraite nationale. Leur levain
c'était l'oeuvre du renouveau commencée vers la fin VII
s. par Jérémie, et poursuivie au début du VI s.
par Ezékiel. Un prophète inconnu du nom ou le milieu
cultivant les enseignements d'Isaïe (VIII s. avant J.Chr.) au
milieu du VI s. avant J.Chr. a complété l'oeuvre du
renouveau.
La situation dramatique
des Israélites a fait, qu'ils ne pouvaient plus s'appuyer sur
les traditions orales. Dans les conditions de l'exil, loin de leur
propre terre et de la Ville Sainte a été effectué,
déjà assemblées et harmonisées avant, la
rédaction des traditions : yahvistique
i eloïstique.
Les antiques mémoires, répétés tout au
long des siècles et enrichies d'éléments
nouveaux des vécus et des expériences, ont été
assemblés les textes, apportés par la
réforme deuteronomique
entreprise au temps de Josias.
Cet
effort d'une profonde rédaction et solidification des mémoires
par écrit nous la devons avant tout aux prêtres et aux
hommes très proches d'eux. Jusqu'à l'exil babilonien
ils étaient principalement occupés par l'exercice du
culte au Temple
de Jérusalem, mais déjà
ils s'étaient soucié de cultiver et garder très
riche héritage spirituel d'Israël. Dans des nouvelles
conditions, en profitant des traditions sacerdotales,
en leur lumière ils ont travaillé minutieusement toutes
les mémoires qui leur étaient connues, en les puisant
d'ailleurs non seulement du trésor de leur compatriotes, mais
aussi de celui de leur voisins et puis les adaptant de cette façon
, pour qu'elles servent le mieux possible une expression de la foi
monothéiste. Dans ce climat sont apparus les livres, qui ont
fait partie des plus anciennes partie de la Bible. Jusqu'à
l'exil les porteurs de la foi était la mémoire et la
parole. Aussi les prophètes étaient avant tout
serviteurs de la parole. Dans une période d'esclavage l'accent
a été mis plutôt sur les écrits, bien
rédigés, très gardés et normatifs pour la
foi.<retour
N. 251
L'apparition du Pentateuque
L'établissement
précis du temps,du lieux et du milieu, dans lesquels ont été
écrits les premiers textes de la Bible est très
difficile. Le nom traditionnel du recueil qui ouvre l'Ancien
Testament – Pentateuque de Moïse – suggère,
que son auteur est Moïse. Cela signifierait, que ces textes
viennent du XIII s. avant J.Chr. Cependant déjà au
Moyen Âge on mettait en doute cette hypothèse.
Dans
le Pentateuque (appelé par les Juifs la
Tora) il n'y a aucune allusion à
son auteur. Tout le recueil, qui est placé au début du
Livre de la Genèse, le récit de la création du
monde et de l'homme, se termine par l'épisode de la mort de
Moïse, qui ne pouvait pas sortir de sous sa plume. En plus, dans
le message les
prophètes, qui exerçaient
avant l'exil
babilonien, il n'y a pas de
références au Pentateuque, ce qui serait impensable, si
ce recueil avait déjà existé en leurs temps. En
comparant le Pentateuque avec des informations contenues dans la
Bible, nous constatons, que dans les descriptions de la
réforme de Josiasachevée
en 622 avant J.Chr. on parle qu'on a retrouvé le Livre de la
Loi , mais non pas la Loi de Moïse, et puis le fait, qu'elle a
été rapidement lue devant le roi, et ensuite devant le
peuple permet supposer, que ce ne pouvait pas être le
Pentateuque constituant une grosse oeuvre.
Beaucoup
à penser donne aussi la langue et le style des écrits
qui faisaient partie de ces premiers cinq Livres de l'Ancien
Testament. Ils étaient écrits en hébreux
beau et développé, nettement
différent dans l'écriture et le vocabulaire de celui,
que nous connaissons du Cantique de Débora (Jg 5; milieu du XI
s. avant J.Chr.). Aussi les détails concernant le sanctuaire,
où les Israélites rendaient gloire à Dieu, et
puis exerçaient le culte reflète des expériences
acquises dans le
Temple de Jérusalem. Tous
ces arguments contredisent la thèse que Moïse soit
directement auteur du recueil, qui dans la Bible porte son
nom.
Le Pentateuque ne pouvait pas
être écrit avant 622 avant J.Chr. ni aussitôt
après la réforme de Josias, car es événements
perturbateurs vers la fin de l'existence de l'Etat du Sud ne
pouvaient pas favoriser si large travail d'écriture.La
situation des Israélites est devenu encore plus dramatique
dans les premières décades du VI s. avant J.Chr., quand
ils subissaient la première (597) et la deuxième (587)
déportations et puis la perte totale de l'état et la
disparition de beaucoup de formes traditionnelles et d'institutions
religieuses.
D'autre côté
l'existence du Pentateuque devait être précédé
par le schisme entre les Juifs et les
Samaritains, parce que déjà
dans la période de schisme c'était un recueil normatif
des vérités de la foi et constituait leur unique Livre
saint.
Pendant les
réformes d'Esdras le
contenu du Livre de la Loi de Dieu était lu pendant toute la
semaine. Il est donc sans doute, que c'était le Pentateuque.
Cet événement avait lieu en 444 avant J.Chr., de quoi
il faut déduire, que au plus tard dans le milieu du V s. avant
J.Chr. le Pentateuque était connu, accepté et lu comme
Parole de Dieu.
Donc la mise du
Pentateuque par écrit avait lieu entre 570 et 450 avant
J.Chr., c'est à dire dans la période de l'exil et du
renouveau après le retour.<retour
N. 252
Les conséquences de l'apparition du
Pentateuque
Dans la minutieuse construction
littéraire du
Pentateuque se sont retrouvées
les traditions qui provenaient de la personne et des actes d'Abraham
(milieu du XIX s. avant J.Chr.) et d'autres patriarches, conduisant
jusqu' à la mort de Moïse (milieu du XIII s. avant
J.Chr.), c'est à dire - comprenant six cents ans environ. Plus
ou moins, pendant environ six cents ans, elles circulaient dans les
mémoires orales, méditées et enrichies par des
expériences, par la foi et la sagesse de chaque nouvelle
génération des Israélites. ans tout ce recueil
le peuple élu a reçu une conscience théologie
d'histoire, contenant une préhistoire de l'humanité(Gn
1-11), sa propre préhistoire, c'est à dire une vision
de son passé avant d'exister comme la nation (Gn 12-50), et
aussi sa naissance et une stabilisation de son histoire (Wj-Dt).
Aucune antique civilisation n'a créé une pareille
synthèse théologique-historique. Aucune n'attachait si
grande importance à son passé comme Israël
biblique.
Quand
on a inscrit la sainte Tradition, les textes apparus sont devenus en
large mesure un substitut du
Temple. La nation loin de sa
propre terre ne pouvait pas exprimer sa foi en des formes recueillies
avant et bien établies , comme des pèlerinages, les
sacrifices ou la prière dans le Temple. Déjà
avant les liens entre le culte et la prière devenaient moins
strictes (les fidèles allaient rarement à la Ville
Sainte, et honoraient Dieu dans les sanctuaires locaux).
Après
la destruction du Temple la prière a pris encore plus de
valeur indépendante, sans un lien direct avec les sanctuaires
et les sacrifices. Ainsi se constituaient les fondements de
l'institution de la
synagogue. La reconstruction du
Temple de Jérusalem a été concrètement
entreprise seulement quelque temps après le retour de l'exil,
et puis sa consécration et le rétablissement complet du
service de Dieu avaient lieu en 515 avant J.Chr. Le Pentateuque, qui
dans cette période était soumis à la rédaction
définitive, a remplacé d'abord le Temple, et puis après
sa reconstruction d'une façon significative a réduit
son rôle. Il est à noter, que dans la description de
d'exercer de la Fête des Tentes(Ne 8-9), en 444 avant J.Chr.
présidée par le prêtre Esdras,
on parle de la prière et de la lecture de la Tora
(Pentateuque), comme cela était et est pratiqué au
cours des assemblées dans les synagogues, sans lien avec le
culte exercé par les prêtres. l'insurrection Pentateuque
signifiait donc une immense mis en valeur des laïcs, qui
dorénavant devenaient encore plus responsables de la
connaissance et de la pratique de la foi.
l'insurrection
Pentateuque a été une réponse aux deux besoins
essentiels: le besoin de sauvegarde de l'héritage spirituel de
la sainte Tradition du Peuple de Dieu et le besoin d'une autorité.
C'est pourquoi les textes soigneusement rédigés ont été
accueillis comme normatifs pour la foi. Cela signifie leur
canonisation, c'est à dire la fin d'une longue période
du développement de laTradition et la solidification de l'état
de la foi dans les Livres, comme un point d'appuis et le modèle
pour l'avenir. Dans la Tradition toujours existait une tension entre
une vision universelle, c'est à dire une considération
de Dieu comme Seigneur de la nature et de l'histoire de l'humanité,
et le particularisme, c'est à dire une conscience d'une
élection d'Israël et puis son rôle spécifique
et sa mission. L'écriture a permis d'obtenir un équilibre
et une unification, ainsi tous les deux aspects sont en elle
présentes et harmonieusement liés.
Le
rôle du Pentateuque grandissait grâce au travail des
copieurs et la propagation du texte. L'oeuvre n'était plus
gardé dans le Temple, où l'accès à lui
était réservé seulement aux prêtres. Son
contenu était désormais transmis à chaque
fidèle. Les Livres saints pourraient faire connaître à
tous les Israélites les détails de leur religion et la
volonté de Dieu.<retour
N. 253
Les prophètes en Israël
Le
fil de la tradition prophétique traverse toute l'histoire
d'Israël.
Nous pouvons distinguer quatre phases de la période
prophétique en relation avec les principales étapes de
l'histoire des Israélites. La phase première contient
les temps à partir d'Abraham jusqu'à Samuel, c'est à
dire une période de. 1850 à 1050 avant J.Chr. Le
prohétisme comme tel encore n'existait pas, néanmoins
les plus grands personnages portaient des évidentes
caractéristiques des prophètes. Titre du prophète
a été donné non seulement à Moïse,
mais même à Abraham. Aussi dans l'action . les
Juges nous reconnaissons les
traits du prohétisme, dont mission c'était rectifier
les chemins des Israélites. Souvent c'étaient les
hommes de l'action armée, et puis leur victoires était
vues comme le résulta de la faveur de Dieu.
Quand
ce n'était plus une nécessité d'un combat pour
la survie physique, c'était le souci de la cristallisation de
l'identité et puis la purification et la formation de l'esprit
du peuple. Avec l'activité du prophète Samuel (env.
1050 avant J.Chr.) nous entrons dans la phase du prohétisme
avant-littéraire, qui durait jusqu'au milieu du VIII s. avant
J.Chr., c'est à dire jusqu'à l'action d'Amos. La Bible
évoque les noms de 12 prophètes
de cette période. Les plus connus ce
sont: Natan, Achias, Elie et Elisée. Tous étaient
considérés comme „hommes de Dieu”,c'est à
dire, hommes possédant un contact intime avec Dieu, et ils
étaient entourés de piété et de
respect.
„L'Âge d'Or
biblique du prohétisme a commencé avec Amos (env. 760
avant J.Chr.). Son message a été mis par écrit ,
ce qu'a donné l'origine à un phénomène
„des prophètes-rédacteurs”, c'est à
dire les prophètes écrivains (pas tous néanmoins
personnellement et directement mettaient leur prédication en
écrit). La phase de l' épanouissement durait jusqu'à
la fin du VI s. avant J.Chr., c'est à dire jusqu'au retour de
l'exil babilonien. Pendant deux
siècle et demi (les années env. 760-500 avant J.Chr.)
s'élargit l'action d'une douzaine des excellents prophètes.
Parmi eux: Osée, Michée, Isaïe, Sophonie, Jérémie,
Nahum, Habacuc, Ezékiel, Abdias, Aggée, Zacharie et
Joël et puis quelques personnes anonymes, dont message faisait
écho des grandes directions et un caractère de
l'enseignement des grands maîtres, comme Isaïe, Jérémie
ou Zacharie.
Au début du V s.
le phénomène du prohétisme a commencé de
diminuer, et s'éteindre et puis à la fin du IV s. avant
J.Chr. – la place des prophètes a été
prise par les sages, se consacrant à copier et expliquer des
Livres saints. De ce temps-là provient le Livre de Jonas et le
Livre de Malachie. Le Livre de Daniel par contre, compté par
les chrétiens au recueil des prophètes, est encore
tardif; il est créé au milieu du II s. avant
J.Chr.
Expliquant „la Parole”
les prophètes toujours se référaient aux
traditions connues . Les prophètes soulevaient leurs
principales épisodes , en les regardant par le critère
de leurs concordances avec les exigences de la foi monothéiste.
Ils vérifiaient les traditions particulières et la
manière de vie construite sur elles;et puis leur réflexion
étaient ajoutée au trésor de la sainte
Tradition, qui recevait grâce à cela une nouvelle
vivacité et force. <retour
N. 254
Les prophètes antérieurs
Dans
le traditionnel vocabulaire hébreux le recueil se trouvant
dans la Bible après le
Pentateuque porte le nom Nebiim
richonim, c'est à dire: Les prophètes antérieurs
(ou: premiers). Dans la terminologie contemporaine des savants s'est
fait accepter le nom „ un oeuvre historique deuteronomique ”.
Il s'agit du Livre de Josué (Jos), le Livre des Juges (Jg),
Premier et Deuxième Livres de Samuel (1 et 2 Sm) et puis
Premier et Deuxième Livres des Rois (1 et 2 R).
Ce
recueil constitue une continuation de la synthèse de
l'histoire déposée dans le Pentateuque. Le tout couvre
la période de la décision d'entrée au Canaan
prise par Josué jusqu'à la
catastrophe nationale et religieuse infligée par les
Babiloniens et ses résultats
directs (presque sept siècles).
Les
Livres composant cette oeuvre unifiée constitue le résultat
d'une bonne utilisation des diverses sources d'une grande valeur
historique, accessibles à la fin de l'existence de l'Etat du
Sud et dans la première période de l'exil babilonien.
Elles étaient rassemblées et mises en ordre par un
cercle des gens, qui pendant le règne de Josias réalisaient
une réforme
appelée deuteronomique (de
cela vient le nom „les oeuvres historiques deuteronomique”).
Diversifié en ce qui concerne l'origine, le contenu et la
forme, cette matière a été soigneusement unifiée
et ordonnée selon une conception précise, mettant en
lumière l'existence de Dieu et sa présence
providentielle dans l'histoire d'Israël. Le recueil est un des
fruits des réformes.
L'oeuvre
des auteurs deuteronomique était trempée des idées
les prophètes
d'avant-exil, qui s'opposaient au syncrétisme
et à la contamination de la foi en un seul Dieu. Dans
l'infidélité devant Yahvé
les prophètes ils apercevaient la plus
profonde et répétitive cause de la chute de la
religion, de la moralité sociale, et même l'insuccès
de la politique du peuple élu.
Les
travaux sur le recueil des prophètes antérieurs ont
débutaient probablement encore avant la mort de Josias (609
avant J.Chr.) et étaient poursuivis dans les années,
qui ont précédées l'exil babilonien. L'oeuvre a
été terminée un peu après 560 avant
J.Chr., ce qu'indique une notation à la fin du Deuxième
Livre des Rois concernant la grâce accordée à
Yoachim en trente septième année après sa
déportation en exil (597 avant J.Chr.).
Généralement
on considère, que le recueil des prophètes antérieurs
a été réalisé avant le Pentateuque, et
peut-être même a contribué à une
intensification des travaux sur lui. Il est apparu dans la première
période de l'exil, dans les moments de la plus dure inquiétude
et déception à cause de la situation du peuple. Devant
une presque totale catastrophe les Israélites ont reçu
un extraordinaire regard religieux sur l'histoire, systématisant
les anciennes traditions en accord avec la doctrine sur la récompense
de Dieu (la fidélité est bénéfique, et
puis l'infidélité toujours amène le jugement et
la peine). Le but de cette entreprise était le renouveau de la
foi. En même temps la réflexion sur le passé a
fait naître l'espérance d'une renaissance annoncée
par les prophètes. Elle montrait, que Dieu n'a pas abandonné
son peuple, mais lui a donné encore une fois de connaître
sa justice et sa vivifiante présence.<retour
N. 255
Les prophètes
postérieurs
L'appellation„les
prophètes postérieurs (Nebiim acharonim) se
reporte aux écrits portant dans le titre les noms des
prophètes- rédacteurs vivant entre VIII et III s. avant
J.Chr. Contrairement aux écrits qui appartiennent au recueil
les Prophètes Antérieurs il
y a en eux moins de références au passé, et un
principal accent a été mis sur la critique prophétique
du temps présent.
Leur liste
ouvre deux prophètes – Amos et Osée, dont la vie
et la prédication coïncidait env. 760-750 avant J.Chr. Un
peu plus tard enseignaient Michée et Isaïe. Le Livres,
qui portent leurs noms se constituaient graduellement. Ils
contiennent les messages des prophètes écrits, comme
ils ont été retenus,comme ils étaient vécus,
adaptés aux nouvelles circonstances et expliqués
pendant quelques générations suivantes. Le processus
d'une composition graduelle est nettement visible, surtout dans le
cas des Livres d'Isaïe et de Michée. Tous les deux n'ont
reçu de forme canonique qu'en VI s. avant J.Chr., et puis le
message du prophète Isaïe est contenu uniquement dans la
première partie de l'oeuvre portant son nom (Is 1-39). Les
autres chapitres viennent du prophète anonyme ou des
prophètes, qui deux siècles plus tard exerçaient
et enseignaient dans l'esprit du maître. Le prohétisme
s'est affaiblit sous le règne d'un roi impie Manassès
(les années 687-642) et son fils Ammon (les années
642-640). C'était le temps d'un abandon général
de la foi et des influences des étrangers, des cultes des
Assyriens.
Vers la fin du VII s. ,
quand l'Assyrie
est tombée, et la
Babilonie a pris sa place, se
sont levés les prophètes Nahum et Habacuc, qui ont
concentré l'attention non pas sur l'état spirituel et
religieux de leurs compatriotes, mais sur la chute des bourreaux
Assyriens. Pas longtemps plus tard (587 avant J.Chr.) Jérusalem
est devenu une proie des Babiloniens et a
commencé le début de l'exil
babilonien. Avant que le
désastre arrive, le prophète Jérémie, qui
exerçait ses activités jusqu'au début de l'exil,
préparait ses compatriotes à ce qui allait venir. A
l'étranger l'oeuvre de Jérémie poursuivait
Ezékiel, appelé en 592. Le Livre de Jérémie
et le Livre d'Ezékiel et puis de Sophonie, contemporain à
Jérémie, ont été rédigés au
VI s. avant J.Chr. dans un même cercle „des gardiens de
la Tradition”, qui ont mis par écrit la prédication
de leur prédécesseurs.
Juste
après la fin de l'exil babilonien exerçaient Aggée
et Zacharie. Ils traitaient les dilemmes, devant lesquels se sont
trouvés ceux, qui ont décidé de revenir jusqu'à
la terre de leurs ancêtres. Le Livres portent les noms de ces
prophètes et ont été réalisés
juste après. La rédaction littéraire de leurs
enseignements se déroulait d'une façon significative
plus vite, car existaient „des précédents”
de telles entreprises. Leurs écrits ont intensifié les
activités des prophètes-rédacteurs suivants. On
continuait aussi une adaptation et actualisation, dont témoigne
le Livre de Zacharie, dans lequel se sont retrouvés aussi bien
les enseignements du prophète Zacharie, qu la prédication
de ses disciples.
La reconstruction
profonde de la vie religieuse durait dans toute cette période
perse(les années 539-333). C'est vrai que il n'y sont plus
apparus les prophètes d'une telle envergure comme ceux, qui
exerçaient dans la période avant-exil, mais les écrits
des messages prophétiques destinés pour les nouveaux
temps se sont retrouvés dans les Livres d'Abdias, de Joël,
de Jonas et de Malachie.
Vers la fin
du temps perse, c'est à dire en deuxième moitié
du IV s. avant J.Chr., le phénomène du prohétisme
s'est éteint. Les prophètes ont été
remplacés par les sages. Leur mission consistait à
lire, expliquer et commenter des Livres saints. Un rôle
important jouaient deux milieux: la
synagogue et l'école du
(midrash).
Grâce à la création et la canonisation des Livres
saints, Israël est devenu un peuple de Livres. L'infatigable
explication et méditation de ces Livres ont fait aussi de ce
peuple une nation de l'exégèse
biblique. La finition du recueil des prophètes
postérieurs avait lieu pas plus tard que dans le milieu du III
s. avant J.Chr.<retour
N. 256
les Ecrits
La
dernière partie de la Bible Hébraïque, la plus
diversifiée et la plus difficile à systématiser
tranquillement, fait partie du recueil des Ecrits (hébr.
Ketubim), contenant les 11 Livres rédigés dans
les derniers siècles de l'époque
avant-chrétienne.
Les Livres
comptés parmi les Ecrits peuvent être divisés en
quatre groupes. Premier constitue l'oeuvre d'un caractère
poétique, en font partie des Livres: de Psaumes, de Proverbes
et de Job. Parmi des Ecrits ce sont les oeuvres sans doute les plus
anciennes. Dans le Livre de Psaumes se sont retrouvées les
compositions qui ont été réalisées en X
s. avant J.Chr., et même plus tôt, et puis plus tardives,
du temps de l'exil
babilonien et des temps de la
reconstruction après exil. Leur est commun le contexte
liturgique, dans lequel elles ont été créées
et transmises. Les Psaumes c'est la notation du courant de prière
de la vie des Israélites. Dans le Livre de Proverbes a trouvé
place la sagesse d'Israël et aussi la sagesse des peuples
environnants, exprimée dans la langue et les termes de la
religion monothéiste. Le Livre de Job soulève un
problème de la souffrance innocente. Toutes les trois
constituent le résultat de l'assemblage de longue durée
des expériences et des enseignements, dont l'actualité
et la vivacité se confirmaient pendent des longues
siècles.
Deuxième
groupe constituent: le Cantique des Cantiques, le Livre de Ruth,
Lamentations, le Livre de Quohélète et le Livre
d'Esther, couverts par le nom Cinq
feuilles (Chamesh megillot).
Ces Livres aussi restent très liés avec le milieu
liturgique. Tous étaient lus pendant une des Fêtes
annuelles indiquant le rythme de la vie religieuse des
Israélites.
A la troisième
groupe sont comptés: le Livre de Daniel, qui dans le Canon
catholique fait partie des Livres prophétiques. Cependant
parce qu'il est créé seulement dans la deuxième
moitié du II s. avant J.Chr., quand le prohétisme s'est
déjà éteint et le recueil des Prophètes
était fermé, dans la Bible Hébraïque il a
été ajouté aux Ecrits.
Le
quatrième groupe se compose des textes d'un profile
historique: Premier et Deuxième Livres de Chroniques et puis
le Livre d'Esdras-Néhémie couvrant une époque de
la création du monde et de l'homme jusqu'aux réformes
religieuses réalisées par Esdras
et Néhemias dans le seconde moitié du V s. avant J.Chr.
L'auteur anonyme (ou les auteurs) a entrepris des nouvelles
réflexions sur le déroulement et le sens de l'histoire
d'Israël, dans la plupart fondées sur le Pentateuque et
sur l'oeuvre historique deuteronomique, réalisées en
vue des nouveaux besoins pour du peuple de Dieu. „L'oeuvre
historique des Chroniques” ferme la Bible Hébraïque,
même si sa rédaction littéraire avait lieu plus
tôt que quelques autres Livres du recueil des Ecrits.
Une
grande partie des Livres du recueil des Ecrits a été
souscrit aux personnages de l'antique passé. Le plus courant
était de se référer à David (beaucoup de
Psaumes), Salomon (quelques Psaumes, le Livre Proverbes, le Cantique
sur les Cantiques), Jérémie (Lamentations), Daniel (le
Livre de Daniel) et Esdras (le Livre de Chroniques et puis le Livre
d'Esdras-Néhémie). Les autres Ecrits étaient
anonymes. Parce que le prohétisme s'est arrêté,
et on croyait que les livres inspirés peut écrire
seulement un
prophète,ont reculé
dans le temps où étaient rédigés quelques
Livres d'une façon significative. Cependant même du
point de vue historique ce n'était pas une pratique fausse.
Beaucoup d'autres livres contiennent cette manière de faire
très ancienne, malgré que leur rédaction a été
accomplie plus tard.<retour
N. 257
Le Canon de la Bible Hébraïque
Les
Saints Livres ont poussés de la sainte Tradition complétée
par la foi religieuse, par l'exigence de se remplir de Dieu,
développés par les indications éthique et
juridiques, et puis par le culte. Le processus de leur rédaction
était long et complexe. Elle est l'oeuvre de beaucoup de
personnes et générations.
Mise
en écriture la foi est devenue normative pour des générations
suivantes, héritières et bénéficiaires
des mêmes promesses et de la même alliance. La définition
habituelle de l'inspiration des Livres saints suppose une
intervention directe, une action presque matérielle de Dieu.
Cependant en concret de faits le déroulement et la nature de
la rédaction et puis l'assemblage en un seul Livre des écrits
particuliers commandent à voir en eux aussi le résultat
des diverses conditionnements historiques et multiples aspects
sociaux.
La Bible Hébraïque
se compose de trois parties: le Pentateuque de Moïse (la
Tora), le double recueil des
Prophètes (Nebiim richonim et
Nebiim acharonim) et puis le recueil les Ecrits. La mise
ensemble de ces recueils dans une seule volume avait lieu
probablement vers la fin de la première moitié du II s.
avant J.Chr., quand il y avait pour les Livres saints un danger d'une
nouvelle crise. Le roi syrien Antioche IV Epiphanès a décidé
d'anéantir les Juifs et leur religion (les années
167-164 avant J.Chr.). En réponse, a éclaté
l'insurrection
armée sous la direction de Jude
Maccabés. Quand les insurgés ont remporté les
premiers succès, aussitôt ils ont commencé à
protéger les trésors de la tradition religieuse et
nationale. Jude Maccabé veillait soigneusement, qu'on ramasse
tous les Ecrits. Il ne pouvait pas d'obtenir qu'on les rassemble dans
un seul, même le plus large et longue parchemin, car le volume
des écrits était grand. Il a fait donc une liste ou
table de matières des Livres, lesquels il fallait protéger
et sauver comme les plus essentiels pour la foi et la vie
Israélites.
Les précieux
Ecrits ont été divisés en trois groupes et mis
dans un certain ordre. Une place particulière a été
accordée à la Tora, et de cette façon on a
reconnu l'importance de la vie et des actes de Moïse comme
libérateur, chef et fondateur. Dans le recueil des Prophètes
au début on a placé une partie narrative, en soulignant
ainsi leur liens avec la Tora. Dans le recueil des Ecrits les parties
narratives (Le Livre de Chroniques, Le Livre d'Esdras-Néhémie)
se sont retrouvées à la fin, car elles constituent le
résumé de l'ensemble de la Sainte Littérature
d'Israël. L'ordre des Livres dans le recueil des Prophètes
et des Ecrits n'est pas chronologique, mais reflète leurs
longueurs. Exceptionnellement le Cantique des Cantiques se trouve
avant des Lamentations, pour que les trois textes liés
traditionnellement avec Salomon n'était pas
séparés.
Ainsi est
apparu le canon de la Bible Hébraïque (la définition
du „canon” vient de la langue grecque, dans laquelle elle
signifie un catalogue, table de matière ou une liste). Ce
Canon a été confirmé par les rabbins au Synode
de Yawne
(grec. Jamnia) env. 90 après J.Chr. et
accepté comme normatif pour le
judaïsme. Presque quinze
siècles plus tard se sont prononcé pour lui aussi les
protestants. L'Eglise orthodoxe et l'Eglise catholique ont accepté
le canon de la Bible Grecque, plus vaste que le recueil hébreux
et puis possédant sa propre identité
théologique.
Les textes, qui
ne font pas partie du canon, sont appelée les
apocryphes ou pseudo-épigraphes.
On ne peut pas établir de nombre exact d' apocryphes de
l'Ancien Testament, parce que leurs copies qui ont survécut
sont seulement en fragments. Actuellement sont connus env. 70 de tels
textes. Parmi les plus importants se trouve: le Livre d'Hénoch,
le Livre des Jubilés, le Testament de Moïse, l'Apocalypse
d'Abraham, la Lettre d'Arystée et les
Livres de Sybille.<retour
N. 258
Les traductions araméennes des Livres
saints
Encore dans les premiers
siècles de l'ère chrétienne on connaissait dans
les la synagogues
une pratique de la traduction orale à la
langue araméenne
du le fragment des Ecrits, qui a été
lu ce jour-là. Puisque la langue araméenne était
toujours la langue parlée des Juifs , donc pour comprendre le
texte des Livres il était nécessaire de traduire le
texte qui avait été lu. Le résultat de cet
action de la traduction instantanée était appelé
un
targume.
Pour
la lecture et la traduction du texte saint étaient
responsables deux personnes: le lecteur et le traducteur appelé
meturgeman. Ces deux fonctions étaient nettement
séparées. Les offices du lecteur et du traducteur
étaient minutieusement réglés. Après
chaque verset lu de la
Tora il fallait donner sa
traduction araméenne. On ne devait rien passer sans
traduire,aucun fragment, même si existaient certains textes,
qui n'étaient pas lus publiquement; ils n'étaient pas
non plus traduits en araméen. Pendant la lecture des Prophètes
on admettait la suite de trois versets, après cela, il fallait
apporter une traduction.
Les
premiers écrits des targumes sont apparus – ce qui est
confirmé par les découvertes de Qumran
et du
Désert de Judée – probablement
déjà au III s. avant J.Chr., même si la plupart
conservée de la littérature targumique provient des
premiers siècles de l'ère chrétienne. La
rédaction des premières version écrites en
araméen a coïncidé donc dans le temps avec la
naissance de la
Septuaginte, laquelle des
origines est une traduction écrite de la Tora en langue
grecque.
Les targumes écrite
n'ont pas supprimé une pratique de la traduction orale de la
Bible Hébraïque. les
rabbins encourageaient toujours
une traduction orale des fragments lus, probablement pour une raison
simple, afin de ne pas affaiblir et ne pas faire disparaître la
capacité de lire les Ecrits en original. On ne voulait pas non
plus admettre, que les écrits des targumes puissent en quoi
que ce soit diminuer la valeur exceptionnelle des Livres saints en
hébreux.
La transformation
les rabbinique de la vie des Juifs , entreprise après 70 après
J.Chr., a fait, que tous les textes targumiques ont été
soumis à la censure sévère. D'un côté
on s'inquiétait, que l'araméen puisse repousser
définitivement l'hébreux,
de l'autre côté et c'était le fait d'une censure
doctrinale multiple, on veillait qu'il y ait une concordance d'une
traduction avec l'original, une concordance de plus en plus et avec
le judaïsme unifié dans l'état établit par
les rabbins. En collectionnant et en vérifiant les écrits
qui existaient, les rabbins rédigeaient des versions
officielles, en les imposant comme normatives pour leurs compatriotes
croyants. De cette façon tous les trois recueils de la Bible
Hébraïque ont reçu des nouveaux targumes par écrit
, parmi eux une partie a survécu jusqu'à notre temps.
Ont survécu en eux des restes de l'ancienne exégèse
biblique acceptée aux temps de
Jésus-Christ et de l'Eglise apostolique, qui a précédée
la transformation rabbinique du judaïsme.<retour
N. 259
La constitution de la Bible Grecque
Dans
les derniers siècles de l'ère avant-chrétienne
s'est constitué un centre très important de la
diaspora juive sur le territoire
de l'Egypte. Ce fait est lié avec la fondation d'Alexandrie
(323 avant J.Chr.). Dans la première
moitié du III s. avant J.Chr. cette ville vivait la période
de l' épanouissement. Il y avait en elle aussi une grande
colonie juive (on suppose un nombre d'environ un million des Juifs ).
Les Juifs, voulant garder leur identité nationale, ont fondé
même leur propres quartiers. En même temps connaissant
faiblement l'hébreux,
ils ont contribué à la réalisation de la
traduction de la Bible Hébraïque en langue grecque. Cette
traduction a reçu le titre: la
Septuaginte.
Peu
de temps après la rédaction de la Septuaginte les Juifs
l'ont reconnue comme leur Bible. On la lisait dans les
synagogues, surtout là,
où on ne comprenait pas la langue hébraïque. L'
enthousiasme du début devant la Bible Grecque s'est affaiblie
déjà en I s. de l'ère chrétienne, ensuite
il s'est éteint complètement, et même il s'est
transformé en une hostilité et a été
sévèrement condamné par les rabbins.
Ce
profond changement d'attitude était une conséquence des
deux circonstances essentielles: la naissance du christianisme et
puis la transformation rabbinique le
judaïsme qui a été
nécessaire à cause d'une catastrophe provoquée
par la destruction de Jérusalem en 70, la démolition du
Temple
et l'arrêt du culte sacrificiel. En plus
la Septuaginte ne s'appuyait pas sur les règles rabbinique
d'explication du texte saint. Les
rabbins ont ordonné de ne
pas se servir d'elle dans les territoires qui leur étaient
soumis parmi les croyants du judaïsme. Les Juifs ont
définitivement rejeté la Septuaginte au Synode de Yawne
(env. 90 après J.Chr.). La Bible Grecque
est devenue exclusivement la Bible des chrétiens.
Cependant
la majorité des Juifs de la diaspora parlait en grec, alors
que l'hébreux était pour eux incompréhensible.
Les priver de la Septuaginte signifiait en pratique les priver de la
seule Bible, qu'ils connaissaient. Les Rabbins n'interdisaient pas de
réaliser des traductions en grec comme telles et puis
d'utiliser la langue grecque dans les la synagogues, mais
condamnaient la Septuaginte comme Bible, qui est devenu la Bible
minim, comme l'appelaient les chrétiens.
Comme
résultat d'une telle attitude en quelques dizaines d'années
du II s. après J.Chr. sont apparues trois nouvelle traductions
grecques de la Bible Hébraïque,qui, elles, ont repoussé
la Septuaginte: une traduction d'Akwila,
de Symmache
et de
Teodocion. Dans les antiques
manuscrits ces trois traductions sont parfois citée ensemble.
On les couvre, pour différencier de la Septuaginte, d'un nom
commun hoi loipoi – „les autres ( traducteurs)”,
ou hoi treis – „les trois ( traducteurs)”.
Un peu plus tard ont été réalisées encore
autres traductions grecques de la Bible Hébraïque, dont
parle entre autres. Orygène (mort en 254).<retour
N. 260
L'enseignement de Jésus
Jésus
a commencé son activité publique après le
baptême reçu des mains de Jean-Baptiste (cela se passait
là, où treize siècles plus tôt les tributs
israélites sous le commandement de Josué ont franchit
le Jourdain, pour conquérir le
Canaan et prendre possession de
la Terre Promise). Il avait déjà un peu moins que 30
ans– Il était un homme adulte.
Quand
Il a commencé annoncer la venue prochaine du Royaume de Dieu,
l'auteur de Lui se sont rassemblées les foules. Contrairement
aux rabbins
Il a appelé Lui-même ses disciples
(comme jadis Elie). Il les a choisis parmi les hommes simples. Ils
L'accompagnaient dans sa pérégrination quotidienne sur
les sentiers de la Palestine, écoutaient ses enseignements,
étaient témoins des miracles qu'Il faisait.
En
enseignant, Jésus se servait très souvent les
paraboles et des comparaisons.
Il adaptait la forme des enseignements au niveau intellectuel des
auditeurs: Il utilisait des exemples de leur vie quotidienne, de leur
métiers, Il se référait aux phénomènes
de la nature. Il employait aussi les méthodes appliquées
par les rabbins: des formules célèbres et parallèles,
Il citait l'Ancien Testament. Comme le disaient ses auditeurs, „Il
enseignait avec puissance. Ses enseignements, Il les confirmait par
sa vie et par les signes. Il guérissait les malades et opérait
des miracles. Tout cela servait à transmettre aux hommes la
Bonne Nouvelle de Dieu qui aime et qui pardonne..
Cependant,
une attention particulière mettait Jésus à la
formation les
apôtres. Il leur
expliquait la signification des paraboles, expliquait le sens des
événements, répondait aux questions qui les
préoccupaient; Il leur a donné le pouvoir sur les
esprits impurs. Ainsi, Il les a préparés à
continuer sa mission après sa mort.
Les
Apôtres ont commencé à comprendre les
enseignements de Jésus et le sens des signes qu'Il avait
opérés seulement dans la lumière des événements
pascales. Ils essayaient à enseigner , comme l'avait fait plus
tôt leur Maître. Ils parlaient de sa vie, sa passion, sa
mort et résurrection et puis des événements qui
les accompagnaient , en adaptant les messages transmis à la
situations des auditeurs. Ils veillaient sur la pureté des
enseignements, qui leur ont été confiés par le
Christ.
Dans les enseignements
orales on se servait de deux sortes des matériaux. Le premier
c'étaient des narrations: on racontait des miracles, réalisés
par Jésus, on parlait des ses voyages à travers la
Galilée et toute la Palestine, et avant tout des ce qu'on a
vécu, des expériences de la vie avec Lui. Deuxième
partie des matériaux c'était les
logia, c'est à dire - les
paroles de Jésus: on se souvenait, on gardait en mémoire,
ce qu'Il avait dit, et on citait fidèlement sa
prédication.
Les Apôtres
parlaient des événements, auxquels ils ont pris part
eux-mêmes, par contre leur auditeurs pouvaient connaître
Jésus seulement par la foi. Grâce à elle, en
recevant le baptême, ils devenaient membres de la communauté
de l'Eglise.Cette communauté grâce à la présence
de L'Esprit Saint, à l'enseignement des Apôtres, à
la prière, à la fraction du pain (l'Eucharistie) et
grâce à l'unité fraternelle expérimentaient
la même réalité du Royaume, que les témoins
directs de la vie de Jésus, mettant ainsi une influence sur la
tradition, qui était en train d'être transmise.<retour
N. 261
La cristallisation des traditions du Nouveau
Testament
Après avoir reçu
l'ordre missionnaire et après l'ascension de Jésus les
Apôtres fortifiés
de L'Esprit-Saint ont commencé à donner un témoignage
de ce, qu'ils avaient vécu eux-mêmes avec leur Maître
de Nazareth.
Ils disaient de Lui, qu'Il est le Fils de Dieu (Dieu), qui est devenu
l'homme, ils racontaient les miracles, qu'Il avait faits, de son
sacrifice pour les péchés du monde, et ils baptisaient
en son Nom. Ils transmettaient aux auditeurs les enseignements de
Jésus. Leur témoignage faisait partie de la tradition
orale et était devenu le fondement de la foi les
communautés chrétiennes
naissantes.
Pendant un certain temps
la prédication de Jésus, son message et la mémoire
de Lui vivaient seulement dans la transmission orale. La crise de
cette transmission, lié au départ successif de la
générations des témoins oculaires et aussi aux
persécutions sur le territoire de la Palestine a contribué
aux efforts entrepris en vue de cristallisation par écriture
des traditions . Ce travail était d'autant plus facile, qu'il
y avaient déjà des précédents de mettre
la sainte Tradition par écrit en forme des Livres de la Bible
Hébraïque (voir: Mise
en écriture de la tradition ).
On a donc fait écrire les enseignements de Jésus
élargis de la compréhension de la foi de la part des
Apôtres et l'expérience de l'Eglise primitive. Tout cela
avait apporté des textes, lesquels plus tard sont entrés
dans le canon du Nouveau Testament comme les
Evangiles. Leur formes et
contenus définitifs avait été aussi influencés
par la personnalité des auteurs inspirés anonymes, qui
ont mis en ordre et ont complété les matériaux
existants et puis les ont adaptés à la situation et aux
problèmes de ceux à qui ils s'adressaient. Le processus
de l'apparition des Evangiles on peut le comparer au processus de la
formation de la Tora,
avec cette différence, que le Pentateuque de Moïse couvre
le temps de six cent ans, et les Evangiles – environ cinquante
ans.
En même temps que se
constituaient les Evangiles se formait aussi le second courant de la
Tradition. Les problèmes concrets causés par la
mauvaise ou incomplète compréhension des enseignements
des apôtres; et puis l'apparition des nouvelles circonstances
dans des communautés ont provoqué une nécessité
de créer des écrits didactiques (un rôle le pus
important dans de leur création a joué Paul de Tarse,
L'Apôtre des Nations, le fondateur des communautés
disséminées en Asie Mineure et en Europe – on lui
souscrit treize écrits). Les Lettres servaient à
enseigner les chrétiens, à garder la pureté du
dépôt reçu de la foi, elle permettaient une
lecture des enseignements de Jésus dans des nouvelles
situations concrètes, dans lesquelles s'était trouvé
les fidèles du Christ. Comme les textes didactiques, ils
avaient leurs analogies dans les Ecrits de
l'Ancien Testament, qui puisaient de la sagesse du peuple qui vivait
son Alliance avec Dieu.<retour
N. 262
La genèse des Evangiles
Pendant
un certain temps la prédication de Jésus, son message
et la mémoire de Lui vivaient seulement dans la transmission
orale. Quand a commencé une crise de cette transmission, liée
au départ successif de la génération des témoins
oculaires et puis aux persécutions sur le territoire de la
Palestine, les disciples, les
apôtres en continuant leur
mission, ont commencé à écrire des fragments des
traditions orales. Il se faisaient des notes privées
facilitant une fidèle transmission du message. Ils mettaient
en elles des notations, logia,
c'est à dire, les sentences proclamés par Jésus,
les paraboles,
les récits des miracles et puis des dialogues. Ces documents
plus petits remplissaient par rapport aux traditions un rôle
suppléant.
Les Livres
canoniques, les
Evangiles, étaient non
seulement un simple résultat de la propagations de ce genre
des notations. Les
hagiographes ont mis en ordre
les matériaux existant, les ont composé et rédigé
en plus larges ensembles en accord avec certains schémas
(géographique, chronologique, thématique),ont défini
le déroulement. Il ont ajouté des fragments qui
liaient, les avant-propos, les épilogues et puis les résumés
(summaria). Ecrire sur Jésus exigeait une vision d'ensemble de
sa personne, un regard harmonisant l'oeuvre par rapport au contenu,
et non seulement la forme. Les Evangélistes devaient donc des
écrivains qualifiés. En dépendance de la
conception théologique choisie et de ceux à qui ils
s'adressaient, ils ont montré Jésus chacun sous un
éclairage différent.
Les
Evangiles ne sont pas un ensemble des reportages historiques. Ils
n'entrent dans les cadres d'aucun genre littéraire existant.
Les plus proches d'eux sont des biographies du type antique, qui
présentaient des événements de la vie d'un héros
non pas dans l'ordre chronologique, mais plutôt selon les
thèmes (se concentrant sur les principales périodes de
sa vie, parfois en accentuant le moment de naissance ou de la mort).
Les Evangiles sont différents aussi d'eux avant tout par un
but théologique, ce que les rapproche des Livres de l'Ancien
Testament, qui de la même manière relient les récits
des événements avec l'explication de leur sens. On
considère saint Marc comme inventeur du genre de
l'évangile.
Au Canon du
Nouveau Testament sont entrés les quatre Evangiles de:
Matthieu, Marc, Luc et Jean. Même que la tradition chrétienne
primitive les souscrit aux personnes concrètes (parmi elles
deux Apôtres), pareillement comme dans l'Ancien Testament ces
oeuvres avaient beaucoup d'auteurs anonymes. Nous n'avons pas de
données exactes concernant les dates de rédaction des
Evangiles un après l'autres. On suppose, que Matthieu a écrit
des notations (logia) des paroles de Jésus en l'an 50 env.(on
ne sait pas,était-ce la version araméenne de
l'Evangile, ou seulement le recueil des sentences de Jésus).L'
Evangile de Marc est rédigé avant l'an 70, la version
grecque de l'Evangile de Matthieu après l'an 80, Luc par
contre a rédigé son oeuvre dans les années
85-90. Le plus tard est créé l'Evangile de Jean –
env. l'an 100<retour
N. 263
L'importance des Evangiles
L'Ancien
Testament se concentre autour de l'Alliance, c'est à dire - un
lien biblique d'Israël
avec Dieu. Il décrit avant tout
l'histoire du salut du Peuple Elu à partir d'Abraham par
Moïse, rois, les
prophètes, l'exil
babilonien et la période
qui le suit jusqu'à la restauration nationale. Au centre du
Nouveau Testament se trouve par contre non pas l'ensemble des
événements, mais la Personne et la mission de Jésus.
L'Alliance de l'Ancien Testament était signé par le
sang des sacrifices offertes des animaux, et puis la garantie du
Nouveau l'Alliance est le sang du Fils de Dieu
crucifié.
Pareillement comme
dans le Canon de l'Ancien Testament une place centrale occupe le
Pentateuque, le socle du Nouveau
Testament sont les
Evangiles. Comme le dit la
Constitution dogmatique, du Concile Vatican II , de la Révélation
Divine (Dei Verbum), ils sont les principaux témoignages
de la vie et des enseignements de Jésus Christ, une source de
sa connaissance (KO 18). Ils témoignent, que dans Sa Personne,
sa vie, ses oeuvres et enseignements se sont accomplies tous les
prophéties messianiques de l'Ancien Testament et montrent
pleinement le sens de sa mission et aussi la mission de l'Eglise, qui
continue son oeuvre.
Déjà
au début du II s. dans une pratique officielle étaient
les quatre Evangiles. Il n'y a pas de preuves , qu'il ait eu autre
Evangile en dehors de ceux de(Matthieu, Marc, Luc et Jean)canoniques
qui étaient accueillis comme la Bible dans l'Eglise
apostolique. C'est une expression d'une conscience de la communauté
primitive par rapport à leur importance.
L'importance
des Evangiles confirme aussi la liturgie de l'Eglise. Pendant
d'exercer de l'Eucharistie la lecture des Evangiles est un élément
central de la liturgie de la Parole (ce qui est une sorte d'analogie
à la lecture de la Tora pendant la liturgie de la synagogue).
En souligne l'importance aussi que les participants se mettent debout
pour l'écouter.. Pareillement comme d'exercer de l'Eucharistie
est l'actualisation du sacrifice de Jésus dans l'Eglise
apostolique, aussi la lecture avec la foi des Evangiles (pendant la
liturgie ou individuellement) actualise le Verbe Incarné.
Dans
le Canon du Nouveau Testament les quatre Evangiles sont comptés
aux Livres historiques. A la même groupe des Livres
appartiennent aussi écrits par saint Luc, auteur du troisième
Evangile, les Actes des Apôtres, lesquels présentent les
origines de l'Eglise et par analogie sont définie comme
l'Evangile de l'Esprit-Saint.<retour
N. 264
Le problème synoptique
En
comparant les Evangiles on peut apercevoir, que les trois premiers
ont un caractère narratif, et puis le quatrième
(Evangile de saint Jean) – théologique. En comparant les
Evangiles de Matthieu, Marc et Luc de telle façon, que les
pareils fragments soient au même niveaux, on peu facilement
voir beaucoup de ressemblances. Ce fait est appelé le problème
synoptique, et les trois premiers Evangiles sont appelés
ainsi:les Evangiles synoptiques.
L'analyse
comparative des Evangiles synoptiques conduit aux résultats
suivants: L'Evangile de Marc contient 666 versets, l'Evangile de
Matthieu possède 1067 versets (en quoi 600 concordants avec
celui de Marc, 235 concordants avec celui de Luc et 232 propres), par
contre Evangile de Luc compte 1119 versets (350 concordants avec
celui de Marc, 235 concordants avec celui de Matthieu et 564
propres).
Le problème
synoptique on a essayé de l'expliquer de diverses façons.
Jusqu'à la renaissance on acceptait l'explication de saint
Augustin, que Marc a raccourcie l'Evangile de Matthieu, qui était
considérée comme le plus important et le plus ancien
parmi toutes les Evangiles (cette idée trouve son écho
dans le Canon du Nouveau Testament). Au Moyen Âge et dans les
temps de la Réforme on essayait d'harmoniser les enseignements
des trois Evangiles, en acceptant l'existence d'une seule source. Le
problème a été repris à nouveau au début
du XIX s. au sein les
exégètes allemands.
A cette époque a vu le jour, populaire jusqu'aujourd'hui, une
hypothèse de deux sources.
D'après
les plus anciennes écoles allemandes le premier a été
écrit l'Evangile de Marc. En même temps existait une
autre tradition contenant des sentences (logia)
du Seigneur, signifiée d'un symbole "Q" (allemand.
quelle – la source).C'était une principale source
pour Matthieu et Luc. Matthieu a reprit presque tout le contenu de
l'Evangile de Marc (600 versets), et puis Luc – un peu plus que
la moitié(350). Les versets qui viennent du "Q" on
peut les retrouver chez Matthieu dans les cinq sermons: Mt 5-7; 10;
18; 23; 25, par contre chez Luc dans 3,7-4,13; 6,20-7,35;
9,51-13,35.
Cette théorie
suppose, que des fragments paraissant seulement dans l'Evangile de
Matthieu (p.ex. le fragment évoquant la femme de Pilate
,
les mages venus d'Orient, la naissance de Jésus, la fuite en
Egypte) ou chez Luc (p.ex. la parabole du fils prodigue, le fragment
concernant le bon larron) viennent directement des Evangélistes.
Il y a néanmoins une hypothèse qui suppose des
matériaux supplémentaires (appelé. Sondergut
– le matériel privé). Donc Matthieu utiliserait
l'Evangile de Marc (Mk), source de sentences (Q) et puis son propre
matériel (SMt). Par analogie Luc utiliserait ,en rédigeant
son Evangile, l'Evangiles de Marc (Mk), source des sentences (Q) et
puis son propre matériel (SLc).
Il
y a également des théories beaucoup plus compliquées,
p.ex. proposée par un contemporain exégète
français M. E. Boismard, qui suppose deux phases de la
rédaction. Dans la première, les auteurs utilisant les
quatre sources (A, B, C, Q), ont introduit les premières
versions des Evangiles (appelé. proto-Mt, proto-Mk et
proto-Lc). Dans la seconde phase avec les documents intermédiaires
ont été réalisées les versions
définitives et canoniques.
Malgré
tous ces essaies de trouver la solution pour résoudre le
problème synoptique, réalisaient par beaucoup
d'exégètes, on n'a pas encore trouvé
d'explication qui soit définitive.<retour
N. 265
La langue du Nouveau Testament
Depuis
le temps l'exil babilonien en Palestine dominait la langue araméenne,
même si dans la liturgie on utilisait toujours la langue
hébraïque
(parce que dans cette langue ont été
écrits les textes de la Bible Hébraïque). Dès
le IV s. avant J.Chr., avec une hellénisation de l'ancien
Orient, ont a commencé de plus en plus généralement
utiliser le grec (et plus exactement de sa version très
répandue appelée koïné).
Jésus
se servait de toutes ces langues. Il connaissait bien l'hébreux,
parce que dans de la
synagogue Il a prit dans ses
mains le rouleau et a lu le fragment du Livre d'Isaïe. Il se
servait aussi habilement du grec ou du latin, car Il n'avait pas
besoin du traducteur pour parler avec Pilate. Cependant sa langue
maternelle était l'araméen, de quoi témoigne la
prière pendant l'agonie sur la croix, quand Jésus cite
en original le Psaume 22: Éli, Éli, lema
sabachthani. Il se servait de la même langue, en enseignant
les foules en Palestine.
Pareillement
les Apôtres,
pour qui l'araméen était la langue maternelle, se
servaient de lui dans la proclamation de l'Evangile. En cette langue
donc s'était formée la tradition chrétienne.
Comme l'affirme Papias, les premiers logia
de Jésus, le publicain Matthieu, un des
apôtres, les a rédigé justement en
araméen.
Dans les années
40., après les persécutions de l'Agryppe I, quand les
chrétiens ont commencé d'émigrer de la Palestine
à la Syrie, et de plus en plus généralement ont
commencé utiliser le grec comme la langue internationale,
connue dans tout empire romain. Le centre du christianisme s'est
déplacé à Antioche.
Le grec commençait remplacer l'araméen, d'autant plus
que les fidèles du Christ se servaient des textes de l'Ancien
Testament dans la version de la
Septuaginte. Quand après
l'an 70 avait lieu la séparation définitive du
christianisme de la Synagogue, les chrétiens avaient de moins
en moins de contact avec des langues sémites.
C'est
pourquoi aussi tous les textes du Nouveau Testament ont été
écrits dans la langue grecque (koïné). Il y a des
différences néanmoins entre eux, du style et du
vocabulaire. Le plus beau grec utilisait Luc et puis l'auteur de la
Lettre aux Hébreux, par contre le vocabulaire plus pauvre
apparaît dans les Ecrits de saint Jean (le
quatrième Evangile contient 15 420 mots, dans cela seulement
1011 diverses paroles; ce qui cependant ne témoigne pas de
moins grande importance du message transmis en eux – chaque mot
chez Jean est porteur de beaucoup de diversités
significatives).
La généralisation
du grec favorisait le développement de l'Eglise, pareillement
comme l'infrastructure bien développée de la
communication routière dans l'empire romain. C'est grâce
au grec que Paul pouvait porter l'Evangile aux confins du monde”
et la proclamer aux païens ne connaissant pas l'hébreux.
Le grec est resté la langue de l'Eglise jusqu'au IV s., quand
en Occident il commençait à être remplacé
par le latin.<retour
N. 266
Les commencement de l'Eglise
L'Ascension
de Jésus et puis l'envoie de L'Esprit Saint a commencé
un intensif développement de l'Eglise. Grâce aux
enseignements les
apôtres, une communauté,
une aide mutuelle et puis les sacrements (particulièrement
l'Eucharistie) et à la prière les premières
communautés
chrétiennes se
fortifiaient intérieurement et accueillaient des nouveaux
croyants.
Au début le
christianisme se développait exclusivement parmi les Juifs sur
le territoire de la Palestine. C'est pourquoi ses premiers croyants
s'appelaient les
judéo-chrétiens.
Quand en l'an 41 Agryppe I est devenu le roi sur tout le territoire
de l'ancien royaume d'Hérode le Grand, il a commencé à
persécuter l'Eglise (entre autres: il a condamné à
mort Jacques l'ancien, le frère de Jean), pour plaire aux
Juifs mécontents de son pouvoir. Les fidèles de Jésus
quittaient Jérusalem,
se rendant dans les lieux, où existaient les communautés
juives (p.ex. à Damas, Antioche,
Alexandrie).
En se servant de la langue grecque,
généralement utilisé sur le territoire de tout
empire, ils portaient la Bonne Nouvelle jusqu'aux extrémités
du monde de ce temps. Vers la fin des années quarante le plus
grand centre du christianisme se trouvait à Antioche, où
pour la première fois les disciples de Jésus ont été
appelés les
chrétiens.
Même
si un premier païen (Corneille, le chef de la cohorte
stationnant à Césarée au bord de la Mer) a été
baptisé par saint Pierre, c'est saint Paul, qui étaient
le pharisien
et farouche persécuteur des chrétiens,
qui est devenu l'apôtres des peuples. Pendant son premier
voyage missionnaire à travers l'Asie Mineure qu'a éclaté
le conflit concernant les conditions d'appartenance des païens à
l'Eglise. Le conflit a été résolu par les
Apôtres pendant le
Concile de Jérusalem (49/50),
en annonçant la liberté des chrétiens par
rapport aux prescriptions de la Loi de Moïse et de l'obligation
de la circoncision.
En ce temps là ont vue le jour les clauses de Jacques, les
obligeant uniquement de s'abstenir de manger certaines nourritures
(considérées comme impures), pour qu'il n'y ait pas de
scandales, et pour ne pas rendre difficile la vie commune avec les
Juifs.
Les deux voyages suivants de
saint Paul ont introduit le christianisme sur le territoire d'Europe.
Cela a amené un grand choque avec la culture et la philosophie
grecque, qui mettait l'accent sur les problèmes de la vie
humaine, la conduite et sur le respect de l'individu. Pour les
disciples de Platon, qui considéraient le corps comme une
prison de l'âme, l'idée de la résurrection était
inacceptable. La philosophie grecque n'était pas encore prête
à accepter des expériences chrétiennes, ce qui a
causé une défaite de saint Paul à Athènes,
centre de l'hellénisme.
On ne
sais pas exactement, de quelle manière le christianisme est
arrivé à Rome, même si sûrement a aidé
en cela une bonne communication (les routes) entre la capitale de
l'empire et les provinces (probablement cela avait lieu après
les persécutions d'Agryppe I). L'Eglise devait se développer
assez rapidement, étant donné la réaction
d'opposition de la Synagogue de Rome. Un peu plus tard le César
Claudius (41-54) a édité un décret, selon lequel
les Juifs (et avec eux et les judéo-chrétiens, entre
autres Akwila et Pryscylla, les collaborateurs de Paul) ont été
chassés de Rome. Depuis, les chrétiens ont commencé
à se cacher, en se rencontrant dans les catacombes. Les
persécutions suivantes ont commencées en 64 sous le
César Néron. En ce temps là ont été
martyrisés saint Pierre (65) et saint Paul (67).
Pendant
le règne de Césars suivants: Galby, Oton, Vitelius,
Vespasien et Tite, les chrétiens jouissaient d'une relative
paix, même si deux derniers menaient une guerre contre les
Juifs révoltés. Dans les années 90, de
l'initiative de Domitien ont commencées des persécutions
générales (et non plus locales, comme avant). Cependant
plus ont persécutait les chrétiens, d'autant plus vite
augmentait leur nombre et se fortifiait la foi de l'Eglise.<retour
N. 267
La vie et l'action missionnaire de saint
Paul
Saul est né
en env. 5 (certains considèrent, que en env. 10) à
Tarse,
la capitale de Cilicie en Asie Mineure. Originaire de la tribut de
Benjamin, et de ses parents il a hérité la citoyenneté
romaine. Sur une appartenance aux deux civilisations indiquent ses
deux noms : juif – Saul (Saül ) et grec– Paulos
(Paul). Comme l'a écrit Luc dans les Actes des Apôtres,
de ce second nom Paul a commencé se servir sur le Chypre,
pendant le premier voyage missionnaire, quand il a rencontré
le consul Paul Sergius et l'a convertit.
Jeune
Paul étudiait à Jérusalem chez l'un des plus
grand rabbinde
cette époque,, Gamaliel I. Comme fervent pharisien
il servait Dieu, exactement respectant la Loi.
Etant un théologien, il se rendait bien compte de ce que la
prédication les
apôtres peut ébranler
les fondements du
judaïsme, c'est pourquoi,
il est devenu un persécuteur zélé des
chrétiens.
En l'an environ
36, après avoir reçu du
grand prêtre des lettres à
la synagogue de Damas, Paul s'est rendu là, pour emprisonner
et conduire à Jérusalem les croyants au Christ. En ce
temps là avait un lieu un événement, qui a
décidé de toute sa future vie: d'un persécuteur
il est devenu un fervent apôtre enseignant le chemin, qu'il
combattait auparavant.
Après
sa conversion Paul s'est rendu pour un certain temps à Arabia.
Quand il est rentré à Damas, inquiets de sa
transformation, les Juifs, ont décidé de l'assassiner;.
Grâce à l'aide des frères il a réussit
néanmoins éviter un piège et s'enfuir à
Jérusalem. Là, Barnabé, un
lévite originaire du
Chypre, jouissant d'une grande autorité dans la communauté
de Jérusalem, l'a conduit aux apôtres. Paul leur a
présenté le contenu de son apostolat et la façon
de le réaliser, mais, méfiants, les apôtres l'on
renvoyé à Tarse. Seulement après quelques
années, Barnabé l'a retrouvé là et l'a
fait venir à l'Eglise d'Antioche,
qui dorénavant est devenu une communauté maternelle
d'un futur Apôtre des Nations.
En
l'an environ 45, avec Barnabé et Jean Marc (plus tard le
compagnon de saint Pierre, et évangéliste), il a été
envoyé par la communauté d'Antioche en premier voyage
missionnaire. Il avait lieu sur le territoire de l'Asie Mineure, où
ont été fondées en se même temps beaucoup
de communautés chrétiennes. Paul se rendait d'abord à
la synagogue, considérant, que sur la base de la fidélité
de Dieu l'Evangile
devait être annoncé d'abord aux
Juifs. Cependant quand ils rejetaient la Bonne Nouvelle , il se
dirigeait aux païens. Ce principe il l'appliquait pendant toute
sa vie. Quand a éclaté le conflit au sujet de la
nécessité ou non d'application des préceptes de
la Loi aux païens convertis au christianisme (les
païeno-chrétiens),
Paul, persuadé qu'il peut exercer sa mission pleinement
seulement en union avec les apôtres, s'est rendu de nouveau à
Jérusalem, pour qu'il soit résolu. Le
Concile de Jérusalem (49-50)
a approuvé l'action et le point de vue de Paul, ce qui a
ouvert largement le chemin à la christianisation de tous les
habitants du monde antique, indépendamment de la nationalité
et de la religion.
Deuxième
(50-53) et troisième (53-58) voyage missionnaire de Paul avait
comme résultat un renforcement des Eglises en Asie Mineure, la
naissance de quelques nouvelles communautés et puis la
fondation des premières communautés
chrétiennes en Europe (la
Grèce).
Au printemps, après
le retour du troisième voyage et la transmission des dons
ramassés en Europe à l'Eglise de Jérusalem,
vivant la famine, Paul a été arrêté (58),
transporté à Césarée et mis en prison par
le procurateur Félix. Quand, deux ans plus tard Féstus
est devenu procurateur, Paul comme citoyen romain a demandé,
pour que son affaire fût jugée devant César. En
automne de l'an 60 escorté par un soldat il est partit à
Rome. Mauvaises conditions climatiques ont fait, que le bateau a
coulé (les rescapés se sont retrouvés sur
Malte), ce qui a prolongé le voyage de Paul.
Après
l'arrivée à Rome il attendait trois années le
verdict dans son affaire, séjournant dans une maison louée
par lui-même avec un soldat qui le gardait. Il continuait en se
même temps une très fructueuse action
apostolique.
En l'an 63, après
le procès qui l'a innocenté, Paul s'est rendu
probablement en Espagne (ce voyage est mis en doute par certains
exégètes, même si la notation sur les projets de
Paul se trouve dans la Lettre aux Romains, et puis à Ephèse,
sur la Crête et en Macédoine. En env. 67 de nouveau il a
été arrêté et emprisonné à
Rome.En cette même année il a été décapité
près de la route menant à Ostie.
N. 268
L'Apôtre des Nations et ses
Lettres
Presque la moitié des
textes qui appartiennent au canon du Nouveau Testament est souscrite
à saint Paul. Les
exégètes le
considèrent comme le meilleur d'un point de vue théologique
de tous auteurs inspirés du Nouveau Testament. Contrairement
aux Evangiles
les Lettres de Paul ne se concentrent pas sur
la vie terrestre et action de Jésus, mais domine en elles la
soteriologie, c'est à dire un enseignement sur la
rédemption.
L'apport de Paul
dans le développement du christianisme est comparable avec
l'apport des traducteurs dela
Septuaginte dans le processus
d'arrivée de la Bible Hébraïque au monde païen.
La connaissance de deux cultures lui a permise de transposer dans la
civilisation grecque des expériences juives liées à
l'incarnation du Fils de Dieu et à son message. Grâce à
cela le message des Evangiles est devenu compréhensible
également pour les générations suivantes
familières avec la culture hellénique. Paul est devenu
donc réellement l'Apôtre des
peuples. Sa conversion a contribué à ce que le
christianisme ne soit pas resté seulement une parmi beaucoup
d'autres sectes juives, et a traversé des barrières
nationales.
Les Lettres de Paul
constituent la plus ancienne partie du Nouveau Testament. En accord
avec les résultats de recherches contemporains les
enseignements bibliques directement de Paul provient des sept
lettres: La Lettre aux Romains, la Première et Deuxième
Lettre aux Corinthiens, la Lettre aux Galates,la Lettre aux
Philippiens, la première Lettre aux Thessaloniciens et la
Lettre à Philémon. Les autres Lettres ont été
écrites sous son nom, mais elles ont été
probablement rédigées par un secrétaire-rédacteur,
qui les a écrit sur l'ordre de l'apôtre ou en s'appuyant
sur ses enseignements. Aux lettres appelées
"deutero-pauliniennes" appartiennent: la Lettre aux
Ephésiens, la Lettre aux Colossiens, la Deuxième Lettre
aux Thessaloniciens et puis les Lettres pastorales: Le premier et
Deuxième Lettre à Timothée et la Lettre à
Tite.
Les documents qui
constituaient la source de la pensée théologique de
Paul étaient rédigées pendant la période
env. 15 ans (51-66). En ce temps changeait le territoire de
l'activité de l'apôtre (la Palestine, l'Asie Mineure et
Rome, peut-être aussi l'Espagne), changeaient aussi les
auditeurs (les
judéo-chrétiens palestiniens,
les païens élevés dans la culture hellénique,
les habitants de Rome). Les particulières communautés
chrétiennes avaient à
faire avec très divers problèmes. Parfois il s'agissait
des difficultés de nature extérieure(p.ex. des
divisions dans la communauté de Corinthe, une confusion
provoquée par l'activité des charismatiques), d'autres
fois arrivaient à se faire entendre des crises
doctrinales.
La plus ancienne couche
de la théologie de Paul (1 et 2 Tes) contient des vérités
sur la divinité de Jésus-Christ, sur Sa résurrection
et sur le toute oeuvre de rédemption, qui sera achevé
dans le moment de sa venue définitive (la parousie). Un
chrétien qui attend le Sauveur nie peut donc rester inactif,
mais doit se perfectionner dans l'amour du prochain.
Les
Lettres appelées "Grandes" (Rm, Ga, 1 et 2 Cor)
montrent le second étape du développement de la
théologie de Paul. Dans les polémiques avec les adeptes
du retour au judaïsme a mûrit une pensée, que la
justification s'obtienne par la foi en Jésus -Christ, et non
pas par l'observance de la Loi. Il s'est fait la suite de précisions
dans les enseignements sur l'oeuvre salvatrice de Jésus. Sur
le fond des polémiques avec l' hellénisme s'est formé
une définition évangélique de la sagesse, de la
connaissance, et a été traité une question de la
place du chrétien dans le monde.
Troisième
étape d'évolution de la théologie de Paul
constituent les Lettres appelées "de Prison" (Col,
Eph, Phlp, Flm). Elles ont été réalisées
à cause d'une rencontre du jeune christianisme avec la
gnose. Ces Lettres sont
considérées comme les plus profondes, ce qui s'explique
par le fait , que Paul emprisonné avait beaucoup de temps pour
la réflexion sur sa vie et sur sa mission et la réflexion
sur le mystère de l'Eglise. Elles parle de la priorité
absolue du Christ comme unique médiateur et de l'oeuvre
accomplie du salut qui se prolonge dans l'Eglise apostolique (Le
Corps Mystique du Christ).
Les
Lettres Pastorales "deutero-pauliniennes"(1 et 2 Tm, Tt)
ont été réalisées vers la fin du I s. Ce
sont des Ecrits contenant principalement des indications pratiques,
concernant donc l'ordre dans des communautés chrétiennes,
l'exercice de la fonction pastorale et puis elles mettent en garde
devant les prédicateurs des faux enseignements.
N. 269
Les Ecrits de Jean
Jean,
le fils de Zébédée et de Salomé, le frère
de Jacques l'ancien, au début le disciple de Jean-Baptiste,
était le plus jeune des
Apôtres. Peut-être à
cause de sa jeunesse et un caractère impulsif il a reçu
avec son frère un pseudonyme "Boanerguès"
(les fils du tonnerre). Comme le disciple bien-aimé de Jésus,
Jean avec Pierre et Jacques était admis à connaître
les plus grands mystères du Christ. Il était un seul
disciple présent sous la croix au moment de la mort du Christ.
Le Sauveur mourant lui a confié sa Mère.
Dans
les années 50. ( le temps du
Concile de Jérusalem)
Jean, à côté de Pierre et Jacques Mineur, était
une colonne de l'Eglise de Jérusalem. Probablement il habitait
en Palestine jusqu'à l'éclatement de la
guerre juive (66-67), après
quoi il s'est rendu à Ephèse,
où l'a rencontré en env. 97 l'évêque
Papias. Jean était le guide spirituel des Eglises en Asie
romaine symboliquement présentées comme sept
communautés: à Ephèse, Smyrne, Pergamonie,
Tiatyre, Sardes, Philadelphie et Laodycée. Pendant des
persécutions commencées par Domitien il a été
bannit sur l'île Patmos.
A
saint Jean on souscrit cinq Livres qui appartiennent au canon du
Nouveau Testament: le quatrième Evangile, 1, 2 et 3 Lettre de
Jean et puis l'Apocalypse. Aucun de ces écrits ne contient de
données permettant identifier l'auteur.
Jean,
pareillement comme saint Paul, bénéficiait de l'aide
des secrétaires-rédacteurs , ce qui peut expliquer les
différences dans le style, le vocabulaire, et parfois de la
théologie des Livres respectifs . Tout néanmoins
indique, que ces Ecrits provenaient des traditions liées avec
l'Apôtre Jean. Ils ont été rédigés
en env. 100 (le plus tôt l'Evangile, après, les Lettres
et l'Apocalypse).
Le quatrième
Evangile est une sorte d'apologie de Jésus. Il s'agissait
probablement pour Jean de s"opposer à certains genres de
la gnose
niant l'existence d'élément
humain dans le Christ (rejetant l'incarnation). Par contre les
Lettres et l'Apocalypse ont été écrites en lien
avec une crise religieuse, qui secouait les Eglises de Jean entre I
et II s. Cette crise avait deux aspects: extérieur (les
persécutions) et intérieur (des erreurs propagées
par des faux prophètes,
affaiblissement du zèle des chrétiens). L'auteur montre
Dieu révélé en Jésus le Christ comme la
lumière, la justice, l'amour et la vie. Chacun, qui accepte
ces vérités et les vit , devient participant de la vie
éternelle, qui est en Dieu.<retour
N. 270
Les Lettres catholiques et la Lettre aux
Hébreux
Lettre anonyme aux
Hébreux (jusqu'au Concile Vatican II souscrite à saint
Paul) on peut le nommer le sermon en forme de la lettre. Elle était
adressée aux
judéo-chrétiens probablement
dans le but de les affermir dans le temps des persécutions et
puis de leur montrer le sens chrétien de la vie. Le Christ y
est présenté comme médiateur de la Nouvelle
Alliance. L'excellence de Sa médiation par rapport aux
médiateurs de l'Ancienne Alliance, dont étaient entre
autres les anges ou Moïse, possède sa source dans Sa
filiation divine.
Les quatre Lettres
restant (La première et Deuxième Lettres de Pierre, la
Lettre de Jacques et la Lettre de Jude) avec trois Lettres de saint
Jean sont appelées "Lettres Catholiques". Ce sont
des lettres catholiques, c'est à dire sans nommer de ceux à
qui elles s'adressaient, adressées à tous les
chrétiens (c'est pourquoi
elles ont reçu les titre de ceux qui les ont rédigées
et non pas de ceux à qui elles étaient adressées
comme les autres lettres).
On ne
sait pas, auquel de trois Jacques il faut souscrire la première
des Lettres catholiques: au fils de Zébédée
(Jacques Majeur, qui a été martyrisé sous le
règne d'Hérode Agryppe en 44), au fils d'Alphée
(Jacques Mineur, qui n'a pas joué un grand rôle), ou au
fils Cléophas et Marie (le frère du Seigneur, pour qui
se prononce la majorité des exégètes). Il y a
aussi une opinion, que l'auteur de cette Lettre est anonyme d'un
judéo-chrétien, qui vers la fin du I s. ou au début
du II s. a rédigé ses enseignements, en les souscrivant
à Jacques , l'évêque deJérusalem.
Le fait, que la Lettre est adressée aux communautés
de Jérusalem, l'indiquerait; elle a été
réalisé en env. 70 (plus tard des communautés se
sont dispersées).
La Lettre
de saint Jacques se compose principalement des sentences et
enseignements bien ordonnés puisés de la sagesse juive,
et concernant les questions essentielles pour les chrétiens:
des expériences et des tentations, de la foi et des actes, de
la perfection, de la richesse, de la prière pour les malades,
de l'onction des malades, de la confession des péchés
et de la correction fraternelle.
La
première Lettre de saint Pierre a été réalisé
en env. 90 à Rome, donc il est peu probable, que son auteur
soit l'Apôtre
lui-même. La rédaction de cette
Lettre a été faite par un auteur anonyme vers la fin du
I s. (peut-être - Sylvain). Cette Lettre était adressée
aux chrétiens habitant les cinq grandes régions
(provinces romaines) de l'Asie Mineure: Pont, Galatie,
Capadoce, l'Asie et Bitinie. Son but est avant tout l'encouragement
moral des chrétiens exposés aux diverses souffrances à
cause de la foi. Deuxième Lettre de saint Pierre est le plus
tardive des Ecrits du Nouveau Testament (a été réalisé
en env. 120). C'est un
pseudo-épigraphe (l'auteur
parle au nom de Pierre). Le but de cette Lettre est renforcement des
vérités de la foi, transmise par la tradition
apostolique, et menacée par les activités des
hérétiques, qui trahissaient le Christ et proclamaient
la liberté des moeurs.
La
Lettre de Jude est un écrit très court contenant
seulement 25 versets. Il a un caractère d'une brochure dirigée
contre des herétiques.Elle a été écrite
dans la période apostolique-tardive ou post-apostolique (après
90) par l'auteur anonyme se référant à
l'autorité de Jude Apôtre.<retour
N. 271
Le Canon du Nouveau Testament
Le
départ graduel de la génération des témoins
oculaires et puis les persécutions sur le territoire de la
Palestine ont amené une crise des traditions orales du Nouveau
Testament. On a commencé donc (selon l'exemple de l'Ancien
Testament) à mettre par écrit des enseignements de
Jésus élargis de la compréhension de la foi des
Apôtres et de l'expérience
de l'Eglise primitive. Vers la fin du I s. existaient déjà
presque tous les textes, qui plus tard sont devenus normatifs pour la
foi des chrétiens. Le critère de leur caractère
canonique constituait la concordance des enseignements de Jésus
et des apôtres (en témoignait la lecture des textes
liturgiques dans l'Eglise apostolique et puis l'origine des Ecrits
directement de l'apôtre ou la rédaction qui s'appuyait
sur ses enseignements).
Le Canon du
Nouveau Testament se cristallisait pendant quelques siècles.
Dans l'Eglise apostolique occidentale la tendance était plutôt
à accueillir que rejeter des écrits appréciés
par les chrétiens (c'est pourquoi p.ex. on a accepté
les quatre Evangiles
et puis les Ecrits deutero-
canoniques). L'existence du
canon nie signifie pas, que l'Eglise ne peut découvrir des
traditions du christianisme primitive dans les
agraphes ou les Ecrits des Pères
Apostoliques. Elle définie seulement le territoire, dans
lequel on peut retrouver la prédication apostolique, auquel
l'Eglise de tous les siècles sans cesse est à l'écoute,
pour ne pas perdre son identité.
Les
plus anciens témoignages concernant de l'existence de la liste
des écrits du Nouveau Testament reconnus comme inspirés
remonte au II s. En faisaient partie p.ex. le
canon de Muratori, contenant la
liste des écrits acceptés à Rome en env. 180, et
puis les Ecrits de Clément d'Alexandrie (150-220) et d'Orygène
(185-254). Il existe entre eux des différences
qui sont sûrement un reflet des différences qui se
retrouvent dans les diverses Eglises.
Aux
Livres unanimement reconnus comme inspirés par toutes les plus
anciennes communautés
chrétiennes (appelés
"proto-canoniques") appartiennent: les quatre Evangiles,
Les Actes des Apôtres, les Ecrits de saint Paul, la première
Lettre de saint Jean et puis la première Lettre de saint
Pierre. Par contre aux Livres, au sujet de l'inspiration dont
certaines communautés avaient des doutes (appelés
deutero- ou second-canoniques), appartiennent: la Lettre aux Hébreux,
la Deuxième Lettre de saint Pierre, la Deuxième et
Troisième Lettre de saint Jean,la Lettre de saint Jacques, la
Lettre de Jude et l'Apocalypse.
A
côté des écrits reconnus comme inspirés
existait une riche littérature qui essayait compléter
les détails de la vie de Jésus Christ et puis des
personnes liées à Lui (appelés. les
apocryphes rédigée
vers la fin I à V s. ). Le plus souvent c' étaient des
fantaisies colorées, particulièrement populaires parmi
le peuple. La méfiance des Pères de l'Eglise devant ces
écrits était provoquée par l'utilisation qu'en
faisaient des hérétiques pour prêcher des fausses
doctrines. La fermeture définitive du canon de tous les Ecrits
saints avait lieu pendant le Concile de Trente en 1546. L'Eglise
catholique a reconnu alors le caractère canonique des 27
Livres du Nouveau Testament.
Au
début les textes du Nouveau Testament étaient divisés
en deux groupes: évangéliques, à qui étaient
comptés les quatre Evangiles (Mt, Mk, Lc, J), et les Ecrits
apostoliques, comprenant tout le reste, c'est à dire 23
textes. Dans les manuscrits et les anciens catalogues chrétiens
existaient assez grandes différences au sujet de l'ordre des
Livres. Les Evangiles sont habituellement évoqués sur
la première place. La deuxième partie du recueil était
divisée habituellement en deux groupes: les Actes des Apôtres
et les Lettres Catholiques (parfois avec l'Apocalypse) et puis les
Lettres de saint Paul placées habituellement à la
fin.
Sous l'influence de la division
des Livres de l'Ancien Testament selon les genres littéraires
présente dans la
Septuaginte les 27 Livres du
Nouveau Testament étaient divisés en trois parties: les
textes historiques (Mt, Mk, Lc, J, Ac), didactiques (Rm, 1-2 Cor, Ga,
Eph, Phlp, Col, 1-2 Tes, 1-2 Tm, Tt, Flm, Hbr, Jc, 1-2 P, 1-2-3 J,
Jd) et puis un livre prophétique (Ap).<retour
N. 272
La Bible - de la Bible Hébraïque à
la Bible chrétienne
Dans
le vocabulaire chrétien par rapport aux des deux partie de la
Bible se sont constituées: l'Ancien et le Nouveau Testament.
La Bible est la volonté décisive de Dieu, la révélation
définitive. Cependant la signification du mot „testament”
y est autre que dans nos langues contemporaines. C'est la traduction
latine du mot hébreux berit et grecque diatheke,
signifiant un lien biblique d'Israël
avec Dieu (Alliance), autour de laquelle se
concentre tout l'Ancien Testament. Ces appellations n'ont été
accepté qu'au V s. quand le latin a repoussé de la vie
catholique la langue grecque. Jusque là on utilisait les titre
de recueil : de la
Tora, les Prophètes
et les Ecrits.
Le
Livre Saint pour les Juifs était la Bible Hébraïque,
qui s'était formée pendant quelques siècles.
Elle a cristallisée la Tradition qui était née
de la foi et a décrit l'histoire de l'alliance de Dieu avec un
peuple élu. Quand s'est agrandie la
diaspora, est apparue aussi une
nécessité de la traduction des Livres saints à
la langue grecque. De cette façon a été crééela
Septuaginte, qui a rassemblé
les textes traduits en grec, les originaux hébreux ou araméens
se sont perdus et puis les textes écrits originalement en
grec, qui n'étaient pas dans la Bible Hébraïque.
Le Canon hébreux reflète l'ordre chronologique, dans
lesquels les recueils entraient en lui l'un après l'autre, et
puis la Septuaginte a ordonné les Ecrits selon leur genre
littéraire.
Pour le
christianisme particulièrement essentiel était ce, que
la Septuaginte a permit de transposer du message biblique au monde de
la civilisation grecque. Même si le christianisme est né
en Palestine, où généralement était
utilisée la langue araméenne,
dans les années 40.quand ont éclaté les
persécutions ordonnées par Agryppe I, la majorité
des chrétiens est émigrée en Syrie, ou le
grec à commençait
à remplacer leur langue maternelle. Ils ont commencé
donc de se servir des textes de l'Ancien Testament dans la version de
la Septuaginte, en les acceptant comme inspirés. En même
temps dans le judaïsme comme normative on a reconnue(synode de
Yawne
en 70) le canon de la Bible Hébraïque.
En
profitant du précédent de la rédaction de la
Tradition dans les Livres de la Bible Hébraïque, les
chrétiens ont fait la rédaction de la tradition liée
avec la vie et la prédication de Jésus et puis au
message des apôtres. La formation des écrits, qui sont
entrés dans le contenu du Nouveau Testament, durait env. 50
ans. Dans les siècles suivants durait dans l'Eglise
apostolique le processus de la constitution de son Canon .
La
proclamation définitive du caractère canonique des
Livres entrant dans le canon des Ecrits saint de l'Ancien et du
Nouveau Testament avait lieu le 8 avril 1546, pendant la quatrième
session du Concile de Trente. Par rapport à l'Ancien Testament
l'Eglise catholique a accepté alors le canon la Septuaginte
(le canon d'Alexandrie) contenant les 47 Livres et puis elle a
confirmé définitivement le caractère canonique
des 27 Livres du Nouveau Testament. C'était dans un certain
degré une réaction à la Réforme. Le
Protestants se sont prononcé pour le Canon de la Bible
Hébraïque (de Jérusalem) qui ne contenait pas les
huit Livres de l'Ancien Testament. Ils ont rejeté également
les six deutero-canoniques
Livres du Nouveau Testament, qu'il ont traités
les
apocryphes.<retour
N. 273
La transmission du texte original de l'Ancien
Testament
Il ne s'est conservé
jusqu'à notre temps aucun exemplaire des textes écrit
directement par quelqu'un des auteurs antiques inspirés
(autographe). Le temps entre la mise par écrit de l'original
et la rédaction d'une copie était souvent très
long, atteignant quelques ou même plus que dix
siècles.
Les nombreuses
copies du texte des Livres saints circulaient dans diverses régions
d'Europe et du monde, principalement au sein des communautés
juives et puis dans les milieux chrétiens connaissant la
langue biblique. En fait de la fabrication manuelle des copies, des
erreurs, des oublies, des petites interventions et des notes des
copistes dans les copies transmises tout au long des siècles
sont apparues et sont restées diverses variantes du
texte.
L'activité unifiant le
texte saint a commencé avec rabbin Joseph ben Akiba (env.
50-137 après J.Chr.). Grâce à ses efforts la
Bible est devenue pour le peuple privé de liberté et de
Temple un symbole de l'unité
religieuse et nationale et puis un signe de la présence de
Dieu. Les copistes (scribes) ont commencé considérer le
texte codifié par ben Akiba comme intouchable, en
l'accompagnant uniquement du système des signes explicatifs
(appelé la
masora). On a commencé
aussi compter scrupuleusement des versets, des mots et des lettres
des Ecrits, en inscrivant leur nombre à la fin des Livres et
de tous les recueils.
Entre III -VII
s. les centres rabbiniques se sont déplacés à la
Babilonie (où ont émigrés beaucoup de Juifs
après la défaite de
l'insurrection de Bar-Kochba en
135). Ont été rédigés en eux les premiers
commentaires bibliques: la
Michna (II -III s. ) et Gémara
(IV-V s. ), mises ensemble plus tard dans un recueil appelé le
Talmude. Là aussi étaient
formées les principes du travail de la copie des Livres saints
(p.ex. dans chaque colonne du texte on ne pouvait faire qu'au plus de
trois erreurs; si le copiste a commit plus, le texte fallait copier à
nouveau).
Après la chute des
académies babiloniennes à cause des conquêtes
arabes (VIII s. ), suivait le développement des écoles
rabbiniques en Palestine (surtout à Tibériade). Les
plus grandes mérites dans la transmission des nouvelles sur
l'état du texte saint ont, les masorètes, c'est à
dire les transmetteurs des traditions agissant dans ces écoles,
qui faisaient accompagner les textes de leur suggestion aux marges.
Eux aussi ont fait une vocalisation du texte, c'est à dire ont
ajouté des voyelles.
Les
découvertes accomplies au XX s. (les manuscrits de de
génise du Caire, le
papyrus Nash, les manuscrits de
Qumran
et du
Désert de Judée)
confirme la véracité des copies masorètes. Les
fragments des manuscrits provenant du III - I s. avant J.Chr. se sont
avérées presque identiques avec le texte transmis par
les masorètes, malgré que les séparent mille
ans.
Les traducteurs contemporains
de l'Ancien Testament bénéficient des éditions
appelées "critiques" de
la Bible Hébraïque. Ces éditions sont le résultat
d'un travail minutieux de la collection, lecture et comparaison de
diverses témoignage du texte biblique, provenant de diverses
époques et ayant de diverses valeurs. Particulièrement
précieux sont ici, conservées jusqu'à notre
temps les codex
du X et XI s. contenant le texte entier de la
Bible Hébraïque: Codex
d'Aleppo et Codex
de Léningrade. A partir
de la fin du IX s. à XI s. proviennent aussi beaucoup d'autres
manuscrits en fragments, dont le nombre général est
compté à presque deux mille.
Jusqu'il
n'y a pas longtemps, unique et la plus répandue édition
critique était la
Bible Hébraïque de Kittel (signifiée
avec raccourci: BHK), constituant l'oeuvre de la vie d'un célèbre
connaisseur du texte biblique, un bibliste allemand, Rudolphe Kittel
(mort en 1929). Dans 1979 est apparu la seconde, nouvelle critique
édition de la Bible Hébraïque appelée
Biblia Hebraica
Stuttgartensia (BHS). Depuis
1960 se prépare en Israël des nouvelles éditions
critiques de la Bible Hébraïque, connues sous le nom:
Hebrew University Bible Project (HUBP),fondées sur le Codex
d'Aleppo. Jusqu'à présent on a édité
seulement des petits fragments HUBP.<retour
N. 274
La transmission du texte original du Nouveau
Testament
Après avoir
obtenu approbation de l'Eglise les Ecrits du Nouveau Testament ont
commencés rapidement se rependre dans des nombreuses copies
avec le christianisme qui se développait. Au début on
les a rédigé sur les peu résistant rouleaux
fabriqués de papyrus. Leur fragilité
a empêché de se conserver les plus anciens manuscrits;
malgré cela, les savant possèdent env. 90 fragments de
textes du Nouveau Testament, appelés témoins. Aux plus
anciens appartiennent: le papyrus de
Rylands (II s. ), un groupe de
papyrus de Beatty
(II/III s. ) et puis le recueil de
Bodmer (II s. ). Ces papyrus
confirment la véracité historique des Evangiles et
d'autres Livres du Nouveau Testament, lesquels devaient être
rédigés encore au I s.
L'absence
des copies complètes du Nouveau Testament provenant des trois
premiers siècles du christianisme s'explique ainsi, que
c'était le temps des persécutions; pendant ce temps là
les textes bibliques avait été à la base des
décrets impériaux d'être remis aux autorité
et détruits. Après l'édit de Mediolan, le César
Constantin a lui-même offert l'argent pour rédiger les
50 nouveaux codex
sur les parchemins. Depuis le
parchemin est devenu une matière
généralement utilisé jusqu'au X s. Au fur du
temps ont a commencé fabriquer les parchemins décorés,
écrits avec de l'or ou l'argent lettres, et le parchemin était
coloré en pourpre(les codex de pourpre). Souvent par économie
on utilisait à nouveau les feuilles, après avoir
supprimé le texte ancien. Ainsi sont apparus des
palimsètes.
Dans les plus
anciennes codex on écrivait en colonnes, sans sépares
les mots et les phrases (cette façon d'écrire s'appelle
stychométrique). Dès le IV s. ont a commencé
cependant appliquer la colométrie – système
d'écriture séparé des phrases sur les lignes
ayant leur propre sens et avec une inter ponctuation.
Selon
les grandeurs des lettres les codex était divisés en
majuscules et minuscules. Majuscules (écrits en grandes
lettres), dont le nombre est au-dessus 250, ont plus grande
importance pour la critique du texte (des enseignements tendant à
recréer la version la plus proche du texte original). Aux plus
anciens d'eux appartiennent: le
Codex de Sinaï (IV s. ), le
Codex du Vatican (IV s. ), le
Codex d'Alexandrie (V s. ) et le
Codex de Bésa (V-VI s.
).
Les codex minuscules (écrits
en petites lettres) sont des copies plus tardives (le plus ancien
d'eux, le Codex d'Uspien provient du IX s. ). Malgré qu'ils
sont plus nombreux (environs 2700 manuscrits, dont 50 contiennent le
Nouveau Testament tout entier), ont ils ont habituellement moins
grande importance. Il arrive cependant, que les codex minuscules
copiés même au Moyen Âge contiennent le texte plus
ancien de celui des codex majuscules.
Le
texte du Nouveau Testament s'est conservé jusqu' à
notre temps aussi par l' intermédiaire des Livres liturgiques,
les évangéliaires
et les
lectionnaires. Jusqu'à
présent ont a recensé leur nombre de en env. 2000, avec
leur propres parfois variantes du texte. Une grande importance la
critique du texte ont aussi les
exactes citations bibliques paraissant dans les textes des rédacteurs
chrétiens, qui transmettent parfois le texte antérieur
dans les codex postérieurs.
Jusqu'à
notre temps subsistent 250 000 variantes du texte du Nouveau
Testament. Cela témoigne d'abord, qu'au début on
n'attachait pas tellement grande importance à la transmission
exacte du texte, pareillement comme cela avait lieu dans le cas des
copies de l'Ancien Testament. Dans les
communautés particulières
le texte biblique recevait une personnalité un peu différente.
Tous les témoignages étaient groupés dans quatre
types du texte appelés les
descriptions (occidentale,
égyptienne, césaréenne et antiochéenne).<retour
N. 275
Les traductions latines de la Bible
Les
premières générations des chrétiens
utilisait la Bible Grecque car
écrite en langue qu'ils comprenaient. (l' essaie de la
systématisation des textes de l'Ancien Testament a entrepris
Orygène dans l'Hexaple).
Dès le milieu II s. le latin commençait à
remplacer le grec.
Dans la partie orientale du bassin de la Méditerranée
grec on utilisait le grec jusqu' à l'envahissement arabe du
VII s. , mais en Occident beaucoup plus tôt le latin a pris le
règne. A partir du II s. s'en servait de plus en plus grand
nombre des chrétiens, qui ne connaissaient pas du tout
l'hébreux
ni l'araméen
et lentement perdaient le contact avec le
grec.
Dans de telles circonstances
ont étaient rédigées les traductions latines des
Livres saints, comprenant aussi bien l'Ancien, comme le Nouveau
Testament. Le phénomène de traduction comme tel s'est
déjà fait accepter, et le fait n'était pas
quelque chose surprenante. Mais nouvelle étaient néanmoins
les méthodes, et aussi les résultats de l'activité
traductrice. Toutes ces traductions des Livres saints en latin sont
appelées Vetus Latina (traductions ancienno-latines).
Elles ont été rédigées pendant presque un
siècle et demi. C'est saint Jérôme (env. 347-419)
qui a entrepris le travail sur cette oeuvre, qui plus tard a reçue
le titre de la
Vulgate.
Cependant
la traduction de Jérôme ne s'est pas fait accepter tout
de suite. En Orient il a rencontré de tellement forte
opposition, qu'à vrai dire, jamais on lui a donné la
priorité, qu'on lui a donné plus tard en Occident.
Aussi dans l'Eglise apostolique occidentale il ne manquait pas
d'inquiétudes et de doutes. Encore au milieu du VII s. elle
était en utilisation avec d'autres diverses traductions
ancienno-latines. Aussitôt néanmoins elle a pris le
dessus.
L'oeuvre de Jérôme
a gagné de l'importance au XVI s. , c'est à dire avec
l'apparition de la Réforme. En ce temps là aussi ont a
commencé l'appeler "la Vulgate". Par décret
du Concile de Trente du 8 IV 1546 la Vulgate a été
promulguée comme une authentique Bible de l'Eglise catholique.
Cela ne signifiait pas le rejet ou la dépréciation de
la Septuaginte
ni d'autant moins du texte original. Néanmoins
la première et le second pour quelques siècles dans
l'Eglise apostolique catholique sont descendus sur un plan secondaire
(cela a changé au XX s. , quand on a fait des nouvelles
traductions catholiques à partir des langues bibliques
originales).
En 1979 le pape Jean
Paul II a proclamée une nouvelle traduction officielle des
Ecrits saints, qui constitue le fruit du travail de la commission de
la rédaction de Neo-Vulgate nommée en 1965 par le pape
Paul VI. Cette édition utilisée dans les textes
liturgiques, respecte la langue chrétienne traditionnelle, le
latin, et puis prend en compte les rapprochement de Vulgate avec le
texte de la Bible Hébraïque et Grecque.<retour
N. 276
Bibles antiques des Eglises orientales
A
part des traductions en araméen , grec et latin, dans
l'antiquité sont apparues aussi les traductions de la Bible en
d'autres langues.
Le christianisme
est arrivé en Syrie très tôt. Beaucoup de savants
considèrent, que la traduction de la
Tora en langue syrienne, connue
comme le
Pentateuque syrien, c'est
l'oeuvre de la communauté juive qui y habitait. Elle a été
faite au milieu du I s. après J.Chr.,en lien avec la
conversion du rois païen Adiabene au judaïsme. Cependant,
en résultat des confrontations avec le christianisme les Juifs
ont cessé de s'en servir.Elle a été sauvé,
grâce aux chrétien syriens pour qui au II s. elle est
devenue leur Bible officielle. Pentateuque a été
traduit de l'hébreux, par contre le recueil des Prophètes
et des Ecrits ont été traduits du grec, et plus
précisément de la
Septuaginte. Le tout porte le
nom la Peshitta.
Au V s. dans l'Eglise apostolique syrienne a éclaté une
division. Les deux groupes, c'est à dire des Jacobites (la
Syrie orientale) et nestoriens (la Syrie occidentale ), ont conservé
le texte de Peshitta comme normatif pour la foi.
Au
V s. on a fait une traduction appelée syro-palestinienne,
appuyée dans l'ensemble sur la Septuaginte et utilisée
jusqu'aujourd'hui dans la liturgie melchite. On suppose, que c'était
le résultat de la réaction à l'oeuvre de Jérôme
(la Vulgate),
qui a redonné l'importance à la Bible Hébraïque
au dépend de, tellement appréciée dans l'Eglise
apostolique orientale, la Bible Grecque.
L'Eglise
égyptienne qui se nomme comme copte, ce qui constitue une
forme grecque du mot l'Egypte – Aigyptos – prononcé
par les Arabes comme Kyptos ou Koptos. Très tôt, car
déjà au II et III s. , ont été réalisées
les traductions de la Bible en deux dialectes locaux: copte –
saïde ( l'Egypte Haut) et bohaïrique( l'Egypte Bas). Elles
ont était fait non pas de l'hébreux, mais de, très
répandue en Egypte, la Bible Grecque.
Au
sud de l'Egypte, en Ethiopie, le christianisme s'est installé
au milieu du IV s. Aussitôt aussi là on a fait une
traduction des Livres saints en éthiopien, appuyée –
comme en Egypte – sur la Septuaginte. On suppose, que les
traducteurs se référaient néanmoins à
l'original hébreux, et aussi à la traduction syrienne.
A la version éthiopienne de la Bible maintes fois ont
introduisait des diverses corrections et puis ses plus anciens
manuscrits conservés viennent seulement du XIII et XIV
s.
Sur la côte orientale de la
Mer Noir et les territoires attachés au Caucase le
christianisme est arrivé concrètement au IV s. La
première était l'Armenie. La traduction armenienne
c'est l'oeuvre de saint Mesropa Masztoca (env. 360-439). Fondée
sur la Septuaginte, elle trahie des influences de Peshitta; elle a
été réalisé entre les IV et V s. On
suppose, que d'abord était traduit le Nouveau et après
l'Ancien Testament.. Les plus anciens manuscrits conservés de
la Bible armenienne viennent du IX s. Puisque les Grusiniens ont reçu
le christianisme de l'Armenie, donc leur version de la Bible, rédigée
au V s. , constitue la traduction de l' arménien.
Vers
la fin de l'antiquité au début de Moyen Âge la
Bible a été traduite aussi sur arabe, en slave-ancien,
et même en langue des Gotes germaniques.<retour
N. 277
Les traductions de la Bible du Moyen Âge
Au
Moyen Âge et puis avec la séparation de l'Eglise
orientale (Bysance) et occidentale(Rome), qui s'est transformé
en 1054 en schisme, dans l'Eglise apostolique orientale en
utilisation était toujours la Bible Grecque (la
Septuaginte), par contre en
Occident de plus en plus s'établissait la position de la Bible
Latine (la Vulgate).
Les fidèles du judaïsme restaient avec la Bible
Hébraïque.
. Le latin
est devenue la langue officielle de l'Eglise occidentale, et aussi la
langue de la liturgie et de la juridiction. La Vulgate a obtenu donc
le statut de la Bible normative, confirmé plus tard par un
décret du Concile de Trente. Cependant la connaissance du
latin était un privilège exclusivement d'une élite
intellectuelle-spirituelle. Une grande partie des fidèles dans
divers pays d'Europe ne comprenait pas cette langue. Dès le
début du second millénaire on entreprenait donc des
efforts de traduction des fragments de des Livres saints, avant tout
du Nouveau Testament et du Psautier, en langues qui à cette
époque se formaient comme des langues modernes. Le complément
de ces efforts ayant comme but de rapprocher le contenu les Ecrits
saints était Biblia
pauperum (La Bible des
pauvres), c'est à dire une présentation des épisodes,
des personnages et des scènes bibliques sur les peintures,
fresques et vitraux, qui influençaient l'imagination des
multitudes des chrétiens qui ne savaient lire ni
écrire.
Les traductions
fragmentaires des Livres saints, surtout nécessaires pour une
prière commune, psalmodies, sont apparues juste après,
quand sont apparues des langues des peuples et des nations d'Europe
du Moyen Âge. C'étaient des extraits ou des fragments de
la Bible en dialectes de l'anglais-ancien, du romain-ancien et du
germain-ancien. Ils ont été rédigés sous
l"acceptation silencieuse de l'Eglise, qui officiellement
toujours favorisait la Vulgate et la langue latine, mais apercevait
aussi les avantages et le besoin d'annoncer la Parole de Dieu dans le
langage respectifs des peuples. Les conflits sérieux sont
apparus vers la fin du XI s. ,quand sont apparues les sectes des
cathares et des valences. Les prêcheurs des faux enseignements
aussi faisaient aussi des traductions fragmentaires de la Bible en
divers dialectes romains. D'autre côté initiés en
ce temps les voyage des croisés jusqu'à la Terre sainte
éveillaient les intérêts bibliques parmi des
populations des chevaliers d'Europe.
L'explication
des Livres saints dans un sens lointain de l' interprétation
de l'Eglise a amené une réaction d'Inocent III dans une
lettre à l'évêque de Metz en 1199. Le pape
soulignait une nécessité d'explication de la Bible en
accord avec la prédication du Magistère de l'Eglise.
Les succès des sectes ont fait, qu'au XIII s. les synodes des
certains pays ont interdit d'utiliser d'autres traductions des Ecrits
saints que celles, dont se servait l'Eglise, c'est à dire la
Vulgate. D'un côté cela a amené une certaine
discipline,et puis dans certains pays sont apparus des nouvelles
traductions de la Vulgate. Cependant en Espagne un décret
royal dans interdisait complètement de rédiger des
nouvelles traductions, et en Angleterre et en France leur utilisation
dépendait de la permission du pouvoir ecclésiastique et
royal. D'autre côté il ne manquait pas de signe de la
contestation. Au XV s. elle s'est fortifiée surtout en Italie,
en Allemagne et aux Pays-Bas – appelé devotio moderna
(une piété moderne). Sa caractéristique c'était
la lecture privée des Ecrits saints, de quoi naissait un
besoin des nouvelles traductions.<retour
N. 278
La Réforme et la Bible
La
révolution dans le domaine des traductions modernes de la
Bible s'est opéré avec l'apparition du premier livre
imprimé, c'est à dire de la Bible de Gutenberg fondée
sur la Vulgate.
On n'a scrupuleusement vérifié, que dans le temps quand
Gutenberg avait publiée son oeuvre, existaient 33 entière
ou fragmentaires traductions de la Bible. 22 étaient utilisées
en Europe, 7 en Asie, et puis 4 en Afrique. Au milieu du XV s.
beaucoup d'elles étaient déjà incompréhensibles,
parce que certaines langues sont devenues mortes. Malgré cela
une grande a été imprimé, dans les buts
liturgiques, ou aussi pour une utilisation scolaire. En l'an environ
1500 on a imprimé la Bible en 11 langues à partir des
accessibles depuis longtemps manuscrits, et en plus en deux autres,
récemment réalisées traductions: serbo-croate et
portugais. Grâce à cette nombre des traductions la Bible
a opéré une grande influence sur les cultures modernes
et la mentalité.
La
contestation de Martin Luther (1517 ) et la Réforme se sont
terminées par la séparation entre l'Eglise catholique
et les Eglises protestantes. La Bible s'est retrouvée au
centre du mouvement de la Réforme. Sont apparues des nouvelles
traductions des Livres saints, principalement dans les pays, où
la Réforme a pris le dessus. En Allemagne jusqu'au temps de
l'action de Luther sont apparues au moins 18 éditions de la
Bible dans la langue allemande et tous étaient des traductions
de la Vulgate. En 1522 Luther a publié sa propre traduction du
Nouveau Testament, et 12 ans plus tard aussi de l'Ancien Testament,
traduction faite de l'original. Dans une même période
(1525-1529) il a ordonné à Zürich un traduction de
l'original, dont l'auteur était Zwingli. Quelques dizaine
d'années plus tard a vu le jour la Bible de Cologne, de la
traduction de J. Fischer (1602-1604). En Angleterre est apparue en
1525 la traduction de la Bible de la Vulgate corrigée selon
les langues originelles, réalisée par William Tyndale.
En deuxième moitié du même siècle et au
XVII s. sont apparues quelques transformations du texte, parmi eux le
dernier, publié en 1611 et appelé King James Version
(Version du Roi Jacob), et elle a été accueillie comme
officielle dans l'Eglise apostolique anglicane. Elle a été
remplacée par American Standard Version (1901), qui après
la révision profonde (1946 NT et 1952 ST) on a acceptée
en Europe comme Revised Standard Version. En France était
utilisée la traduction des Livres saints en français,
réalisée par J. de Rely, ordonnée en 1487. En
1530, au temps de la Réforme, J. Lefèvre d'Etaples a
réalisé une nouvelle traduction, dont une version
corrigée servait aussi aux catholiques
français.
L'expansion de la
Réforme a fait, que l'Eglise catholique a serré sa
position devant les traduction de la Bible en langues modernes. Le
Concile de Trente a interdit simplement de se servir publiquement,
d'utiliser d'autres traductions des Ecrits saints en dehors de la
Vulgate. Une partie des participants au Concile voulait
l'interdiction des traductions en langues nationales, les considérant
comme „une mère et une source de toutes les hérésies.
Malgré cette pression, on a pas édité une telle
interdiction concernant les traductions, en laissant aux Episcopats
locaux la décision en cette matière. Pendant quelques
siècles après le Concile de Trente régnait dans
l'Eglise catholique une impression, que les fidèles ne doivent
pas lire la Bible dans leur langue national sans la permission du
pouvoir ecclésiastique, c'est à dire l'évêque
l'ordinaire du lieu. Cette situation existait jusqu'à la fin
du XIX s. , c'est à dire au pontificat de Léon XIII
(1878-1903). Dans certaines régions, p.ex. en Europe Centrale
et Orientale, le renouveau biblique dans l'Eglise apostolique
catholique a commencé encore plus tard.<retour
N. 279
L'expansion contemporaine des traductions
bibliques
Dans la période
entre la Réforme et la Renaissance la foi chrétienne se
répandait sur le territoire de deux Amériques, d'Asie
et d'Afrique. Il est à noter cependant, que l'intensive
évangélisation n'était pas suivie de traductions
bibliques. Les missionnaires catholiques considéraient, que la
population locale devait plutôt s'adapter aux modèles
européen de penser, et aussi aux formes européennes de
la religion chrétienne. En de tels pays comme la Chine ou le
Japon cette politique a subit un échec complet et a freiné
l' enthousiasme dans l'accueil de la foi en Jésus-Christ. Il y
avaient néanmoins des exceptions. Certains missionnaires
(p.ex. saint François Xavère) se souciait pour une
traduction, soit-elle fragmentaire, des Livres saints, surtout ces
textes, qui étaient nécessaires dans la
liturgie.
Au XVII s. et plus tard un
grand apport dans la propagations des traductions bibliques avaient
les protestants. Par exemple, A.C. Ruyl, le représentant des
la Campagne Hollandaise des Indes Orientales, a édité
en 1629 la traduction des Evangiles en la langue malaisienne. C'était
comme l'a écrit E.M. North, „la plus ancienne traduction
dans l'histoire des traductions et l'imprimerie des Livres bibliques
en une langue extra-européenne comme l'outil d'évangélisation.
A la semblable traduction de l'Ancien Testament il fallait encore
attendre.
Même si au XVII s.
toujours étaient en vigueur les décrets du Concile de
Trente interdisant aux catholiques une lecture privée de la
Bible, dans beaucoup des lieux, particulièrement en Europe
Occidentale, existait un grand besoin d'une lecture personnelle des
Livres saints. C'était le reflet de la tendance qui existait
dans les Eglises protestantes, dont l'accès aux Livres saints
était plus facile d'une façon significative.
En
1757 le pape Benoît XIV a édité un décret
permettant l'édition et la lecture des de la Bible en langues
nationales, à condition que les traductions obtiennent l'
approbation du Saint-Siège et seront munies des notes
explicatives confirmées par l'ordinaire du lieu. Ce décret
papal a été acceptée dans l'Eglise catholique
sans enthousiasme. En Espagne pendant plusieurs dizaines d'années
suivantes c'était interdit de se servir des Ecrits saints dans
traduits en espagnol. En quelques d'autres pays il n'y avait pas
d'interdiction formelle, mais ou il manquait d'initiative, ou les
agissements en ce domaine étaient freinés et n'ont pas
vues leur réalisations. Il y avait cependant des exceptions.
En Europe Occidentale et en USA apparaissaient quand même des
nouvelles traductions,fondées sur la la
Vulgate.
En
l'an environ 1800 la Bible était imprimée dans 70
langues. Un peu plus que la moitié, car 48, étaient en
langues européennes, 13 asiatiques, 4 africaines, 3
nord-américaines et 2 en langues de l'Amérique du Sud.
En le quart de siècle suivant avait lieu une réelle
explosion des traductions bibliques, et puis leur nombre s'est élevé
jusqu'à 125 langues. Au milieu du XIX s. La Bible existait en
205 langues. Jusqu'à la fin du XX s. La Bible ou sa grande
partie a été traduite en 1900 langues et dialectes du
monde. On considère, que les langues, dont les traductions des
textes bibliques a été réalisée couvrent
97% de l'humanité. Presque la moitié des ces
traductions ont été créé après le
Concile du Vatican II.
La plus
connue et la plus appréciée actuellement traduction
catholique des Ecrits saints c'est (la
Bible de Jérusalem).<retour
N. 280
Les méthodes d'interprétation des
Ecrits saints
Le problème
d'interprétation des Ecrits saints est posé depuis
longtemps. Dans la Bible même nous trouvons des fragments qui
parlent des difficultés de sa compréhension (p.ex. le
texte évoquant le prophète Daniel réfléchissant
sur le sens des prophéties de Jérémie, ou le
récit sur l'Etiopien, à qui Philippe expliquait les
prophéties messianiques du Livres d'Isaïe).
Avec
le développement des sciences des méthodes de la
critique des textes antiques
sont nées. Dans quelle mesure peut-on les appliquer à
une interprétation des Ecrits saints?. La position officielle
de l'Eglise dans cette question a été exprimée
dans une série des documents: dans l'encyclique de Léon
XIII Providentissimus Deus (1893), Divino afflante
Spiritu de Pie XII (1943), la déclaration Sancta Mater
Ecclesia (1964), la constitution dogmatique du Concile Vatican II
Dei Verbum (1965) et puis dans le document Commission Biblique
Papale: L'interprétation des Ecrits saints dans l'Eglise
catholique (1993). En encourageant à la lecture et un effort
de compréhension des Ecrits saints, ces documents indiquent
des directions dans lesquelles doivent aller des recherches. Ils
disent, que parce que Dieu a parlé aux personnes d'une façon
humaine, le commentateur de la Bible, voulant connaître un réel
contenu de la Parole de Dieu, doit attentivement chercher, ce que les
hagiographes voulaient dire, et
ce qui a plu à Dieu de nous révéler par leurs
paroles.
Un rapide développement
de la Science de la
Bible a eu lieu entre XIX et XX
s. S'est développée l'herméneutique,
c'est à dire - une théorie d'interprétation du
texte, qui définit les principes desquels on doit se diriger
dans une interprétation correcte des textes réalisée
en pratique par l'exégèse
biblique. Herméneutique biblique
s'occupe du sens des Ecrits saints (noématique), des règles
de le trouver (heurystique) et des façons de l'exposer
(prophoristique). L'exégèse (l'explication des Ecrits
saint) s'habille en diverses personnages: dogmatique(comme base elle
prend les vérités de la foi), critique (le point de
départ une analyse littéraire), historique (elle se
réfère au milieux dans lesquels se sont réalisés
les Ecrits). Dans le cadre de cette dernière ont été
crées entre autres les trois écoles allemandes de
l'exégèse: Formgeschichte
(la méthode de l'histoire des formes),
Traditionsgeschichte
(la méthode de l'histoire des traditions
) et Redaktionsgeschichte
(la méthode de l'histoire de la
rédaction). Une des plus récentes méthodes est
une analyse structurelle.
Chaque
genre de recherches des enseignements (la critique du texte, les
études linguistiques, l'analyse littéraire etc.) a ses
propres règles, est autonome, mais tous doivent collaborer
entre eux-mêmes, coopère dans le but de faciliter une
compréhension et authentique transmission du contenu des
Ecrits saints.<retour
les Philistins les Samaritains le Canaan la Tora les Ammonites les Moabites les Edomites l'Israël les Phéniciens les Araméens les Amorites les Chetites les Chivites les Guirgashites les Jebusites les Perisites les Assyriens les Babiloniens les Egyptiens les Sumères la Tradition eloïstique la Tradition yahvistique la Tradition deuteronomique la Tradition sacerdotale la Réforme de Josias la Synagogue le Prophète la diaspora les scribes le Psautier Codex de Léningrade Codex d'Aleppo le Papyrus Nash le Pseudo épigraphe Qumran les Manuscrits du Désert de Judée l'Exaple d'Orygène la Réforme d'Esdras la Septuaginte la Traduction d'Akwila la Traduction de Symmache la Traduction de Teodocion la Vulgate les traductions ancien-latines de la Bible la Bible de Jérusalem l'insurrection des Maccabés la Bible Hebraica Kittel La Bible Hebraica Stuttgartensia l'Apocryphe les Nabatéens les Sémites les Hébreux la Déportation assyrienne la Déportation babilonienne la Masora un Codex un Parchemin un Papyrus un Rouleau la Génise les Docteurs de la Loi les Livres Sybilliens le Talmude la Michna les Targumes le saint tetragrame le Judaïsme l'exégèse un midrash un rabbin la circoncision les Livres proto-canoniques les Livres deutero-canoniques l'Arche de l'Alliance un Procurateur l'insurrection juive 66-73 l'insurrection de Bar Kochba les prosélytes les Lévites un Grand-Prêtre le Synode de Yawne la Pâque les Juges le Pentateuque La langue hébraïque La langue araméenne le Koïné Logia les Apôtres les hagiographes les Publicains les Saducéens les Pharisiens les Zélotes les Esséniens le Sanhédrin le Messie les Evangiles synoptiques une Parabole un Evangile une Agraphe l'Evangile de Matthieu l'Evangile de Marc l'Evangile de Luc l'Evangile de Jean la Méthode de l'histoire des formes la Méthode de l'histoire de la tradition la Méthode de l'histoire de la rédaction les Judéo-chrétiens les Chrétiens le Concile de Jérusalem la Gnose Communauté chrétienne les païeno-chrétiens le Canon de Muratori les éditions critiques de la Bible le Papyrus de Rylands les Papyrus de Beatty le Recueil de Bodmer un Évangéliaire un Lectionnaire Recensés la Peshitta le Pentateuque syrien la Biblia pauperum Herméneutique une Science biblique une Critique du texte Antioche syrienne Antioche de Pisidie l'Hébron le Temple de Jérusalem Jéricho Massada Alexandrie Tell el- Amarna Megiddo Jérusalem Bethléem Nazareth Tarse Ephèse Corinthe Thessalonique Philippie Galatie le Codex de Bésa le Codex de Sinaï le Codex du Vatican le Livre de la Genèse le Livre de l'Exode le Livre Lévitique le Livre des Nombres le Livre Deuteronomique le Livre de Josué le Livre des Juges le Livre Ruth les Premier et Deuxième Livres de Samuel les Premier et Deuxième Livres des Rois Première et Deuxième Le Livre des Chroniques le Livre d'Esdras le Livre Néhemias le Livre de Tobie le Livre de Judith le Livre d'Esther les Premier et Deuxième Livres des Maccabés le Livre de Job le Livre de Psaumes le Livre de Proverbes le Livre de Quohélète le Cantique des Cantiques le Livre de la Sagesse la Sagesse de Syrach le Livre d'Isaïe le Livre de Jérémie le Livre des Lamentations le Livre de Baruch le Livre d'Ezékiel le Livre de Daniel le Livre d'Osée le Livre de Joël le Livre d'Amos le Livre d'Abdias le Livre de Jonas le Livre de Michée le Livre de Nahum le Livre de Habacuc le Livre de Sophonie le Livre d'Aggée le Livre de Zacharie le Livre de Malachie Ur, ville d'Abraham Capharnaüm les traductions oecuméniques des Ecrits Saints les Actes des Apôtres la Lettre aux Romains la Première et Deuxième Lettres aux Corinthiens la Lettre aux Galates la Lettre aux Ephésiens la Lettre aux Philippiens la Lettre aux Colossiens la Première et Deuxième Lettres aux Thessaloniciens La première et Deuxième Lettres à Timothée la Lettre à Tite la Lettre à Philémon la Lettre aux Hébreux la Lettre de Jacques Apôtre la Première et la Deuxième Lettres de Pierre la Première, Deuxième et Troisième Lettres de Jean Apôtre la Lettre de Jude Apôtre l'Apocalypse de saint Jean les Peuples de la Mer une christophanie la Samarie le Codex d'Alexandrie
N. 1 Le début de la page
les Philistins
Les
Philistins appartenaient aux. Peuples
de la Mer. Ils ont colonisé
le sud-ouest du Canaan
en même temps que les Israélites
(XIII/XII s. avant J.Chr.) Ils étaient originaires de la Crête
et des îles de la Mer Egée et n'étaient pas les
Sémites. Ils exerçaient
un contrôle permanent sur le territoire appartenant à la
ligue appelée " de cinq villes": Gaza, Ashkelon,
Ashdod, Ekron et Gat. Ils ont organisé une administration très
efficace et jusqu'au temps David et Salomon (X s. avant J.Chr.) ils
restaient dans un conflit durable avec les Israélites. Dans la
Bible Hébraïque les Philistins sont appelés
Pelisztim, et puis leur territoire `erec Pelisztim ou
Peleszet; d'où provient le nom la Palestine.
N. 2
les Samaritains
Les
Samaritains c'étaient des habitants de la ville et de la
province Samarie,
qui après la division du Royaume en 929 avant J.Chr.
constituait une partie centrale du Royaume du Nord (d'Israël).
Ils étaient des descendants des déportés par des
Assyriens des habitants de la Mésopotamie et les restes de la
population israélite épargnée après la
défaite en 722 avant J.Chr.
Les
Samaritains croyaient en un seul Dieu. Comme Bible considéraient
seulement le Pentateuque Samaritain(différent de celui des
Juifs la Tora).
Ils fêtaient la Pâque,
la Pentecôte et fête des Tentes; en se référant
au Dt 18,15 ils attendaient la venu du
Messie (mais pas de la tribut
David), restaurateur du culte. Après le retour de l'exil
babilonien les Judéens non pas accepté des Samaritains
à la communauté nationale et religieuse, considérant
les considérant comme impurs cultuellement, à cause de
l'origine mélangée. Ils ont rejeté aussi leur
aide dans la reconstruction du
Temple de Jérusalem. Cela
est devenu une cause de l'inimitié mutuelle, qui s'est
fortifiée après la construction du temple samaritain
sur le mont Garizim.
En notre temps
les Samaritains constituent une société assez fermée
qui habite dans les environs de Nablus (jadis Sychem). Ils sont
seulement quelques centaines.
N.
3 Canaan
Canaan
c'est un nom du fils de Cham, l'ancêtre des Cananéens,
qui a été maudit par Noé, son grand- père.
D'un point de vue géographique c'est un nom extra-biblique
signifiant Phénicie(actuel
Liban) et Israël. Dans l'Ancien Testament Canaan signifie le
pays promis aux Israélites par Yahvé.
A part de la Bible ce nom apparaît déjà dans
troisième millénaire avant J.Chr. dans les textes bien
établis sur des tablettes retrouvées à
Ebla.
L'origine du nom n'est pas
claire, mais on considère, qu'il y a un lien avec un accadique
mot kinahhu signifiant pourpre;. Peut-être les habitants
étaient célèbres comme fabricants et
spécialistes de la coloration de la laine. Les Cananéens,
peuple d'originesémite,
étaient les plus anciens habitants historiques du pays, mais
dans les temps très anciennes sont-ils peut-être venus à
lui d'une autre région inconnue du monde. Les notations les
concernant souvent apparaissent dans la Bible Hébraïque
et puis sporadiquement dans le Nouveau Testament.
N. 4 la
Tora (Pentateuque)
Les
premiers cinq Livres de la Bible Hébraïque et de l'Ancien
Testament (le Livre
de la Genèse, le
Livre de l'Exode, le
Livre Lévitique, le
Livre des Nombres, le
Livre Deuteronomique) sont
appelés la Tora ou le Pentateuque.
Le
nom Pentateuque provient des paroles grecques pentateuchos
(penta - cinq, et teuchos - une boite aux rouleaux, et
aussi: rouleau,
livre). Traduit à la langue latine ce mot donnepentateuchus,
et puis aux langues modernes. Dans la langue hébraïque on
utilise le nom la Tora (parfois écrit: Torah) ou Tora
de Moïse, vient du hebr. verbe: yarah - jeter, projeter, et
aussi: jeter les paroles, c'est à dire prononcer, enseigner.
D'où la Tora ce sont des enseignements, des leçons.
Cependant dans la langue grecque s'est établie la traduction
du nom Tora comme Nomos, c'est à dire la Loi, ce qui ont
retenu les langues modernes (La Loi de Moïse), même si
n'est pas la signification exacte du mot hébreux
"Tora".
La rédaction
définitive par écrit de la Tora avait lieu entre VI et
V s. avant J. Chr. (à une période de
l'exil babilonien et du
renouveau après le retour), ce que signifie, que Moïse ne
pouvait pas l'auteur direct de ces Livres. Dans ces Livres est
néanmoins une visible conscience des liens avec Moïse.
N. 5 les
Ammonites
Les Ammonites
c'est un peuple sémite
parenté avec les Israélites.
D'après de la Bible leur ancêtre était Ben-Ammi,
le fils de Loth, le fils du frère d'Abraham, né du lien
du père avec sa propre fille. Une telle généalogie
possède un caractère polémique et a un but de
dévaluer des voisins, avec qui les Israélites restaient
en conflit. Les débuts de l'étatisme des Ammonites
remontent à la deuxième moitié du II millénaire
avant J.Chr., c'est à dire au temps quand les Israélites
sont sorties de l'Egypte et se sont installés au Canaan.
Les Ammonites habitaient les territoires à l'est de l'entrée
du Jourdain dans la Mer Morte (le territoire du Jourdain
actuel).
Les notations bibliques sur
des Ammonites apparaissent dans un contextes des pressions et des
combats armés. Combattait contre eux Jéphté, un
des Juges, qui à vrai dire les a vaincu, mais au prix d'un
voeux bizarre qui a coûté la vie à sa fille.
Aussi Saul combattait contre les Ammonites, mais la victoire sur eux
en définitif a obtenue vraiment David, en assiégeant
Rabba, la capitale du pays. Depuis ce temps la célébrité
des Ammonites s'est amoindrie.
N. 6
les Moabites
Les
Moabites c'est un peuple sémite
parenté avec Israélites. Ils ont
dans la Bible une généalogie semblable comme leur
voisins nordiques– les
Ammonites. Une seule différence
consiste à ce, que comme un ancêtre des Moabites on
considère le file de la fille aînée de Loth.
L'apparition sur la scène de l'histoire des Moabites, habitant
les territoires à l'est de la Mer Morte, remonte à la
deuxième moitié du II millénaire avant
J.Chr.
Première notation
biblique informe, qu'ils empêchaient à Moïse dans
sa marche vers de la Terre Promise, en quoi non négligeable
rôle a joué un prophète moabite Balaam. Les
batailles mutuelles se sont déroulées principalement
sous le règne de Saul et de David, mais aussi plus tard leurs
relations n'étaient pas bonnes. Au IX s. avant J. Chr. le Moab
a eu même un certain avantage. Malgré des tensions
politiques ils existaient les bons contacts entre humains –
confirme cela p.ex. le récit sur Noémie et ses deux
belles-filles moabites qui se trouve dans le Livre de Ruth. Vers la
fin du IX s. le Moab, comme tous les autres petits états
syro-palestiniens, a été obligé à payer
les impôts aux Assyriens,
par contre la fin de l'existence du Moab ont amenée les
Babiloniens au début du
VI s. avant J.Chr.
N. 7 les
Edomites
Les Edomites
c'est un peuple sémite
proche parenté avec Israélites.
Leur territoires s'étendaient du sud-est la Mer Morte jusqu'à
la côte nordique de la baie d'Akaba. Le nom Edom provient de la
racine adm, signifiant le rouge - c'est la couleur que possède
la terre dans cette région.
La
Bible donne aux Edomites l'origine plus noble qu'aux Ammonites
et aux Moabites.
Parce qu'elle vient d'Esaü, le frère aîné de
Jacob-Israël, les fils d'Isaac et de Rebecca. Les plus anciennes
notations sur les Edomites apparaissent dans une correspondance
égyptienne datée du XIII s. avant J.Chr. Dans une des
lettres on permet à un des rois d'un tribut édomite à
entrer dans les régions orientales de la delta du Nil. Tout au
long de la frontière entre l'Israël
et l'Edom passée la Voie appelée
Royale, le chemin du désert reliant la baie d'Akaba avec
Jérusalem
et Damas, et ensuite avec Anatolie et l'Europe
et puis la Mésopotamie.
Les
relations des Israélites avec les Edomites n'étaient
pas meilleures qu'avec les autres nations voisines. De temps en temps
éclataient des conflits armés; les plus grands ont eu
lieu sous le règne de David.
N. 8
Israël
Israël
c'est le nom de douze tributs sémites,
rassemblés en une seule nation par Moïse et Josué,
qui après la conquête du Canaan
et sa répartition, dans les temps de
David ont constituaient un seul état. Ils étaient le
peuple élu, Israël, le nom vient du père des
tributs – Jacob (Jacob a reçu le nom Israël, ce qui
signifie „se battant avec Dieu” dans l' étymologie
populaire de ce mot, peut-être, il s'agit de l'expérience
de Dieu, qui était celle d'Israël).
Avec
la constitution de la monarchie ce nom obtenu une signification
politique. Au temps du premier roi (Saul, 1040-1010 avant J.Chr.)
l'expression „tout Israël” signifiait les douze
tributs, plus tard ce nom Israël signifiait seulement le Royaume
du Nord (de l'an 929 avant J.Chr.). Depuis le temps du renouvellement
de l'alliance en 622 avant J.Chr. (la
réforme de Josias) Israël
signifiait l'ensemble des générations, et plus tard la
nation étant en exil. Les prophètes parlaient d'Israël
le plus souvent dans un sens religieux – ils évoquaient
„une maison d'Israël”, „les enfants d'Israël”
ou „le peuple d'Israël”, en pensant de la nation
élue par Dieu. Ce nom c'est maintenu dans les rapports des
Juifs dans les temps du Nouveau Testament et puis après les
temps bibliques il durait jusqu'au temps actuel.
N. 9
les Phéniciens
Les
Phéniciens étaient des voisins nordiques des
Israélites. C'étaient les descendants des Cananéens,
qui habitaient cette terre depuis env. 3000 ans avant J.Chr., et puis
vers la fin du II millénaire se sont mélangés
avec diverses immigrants, en créant un mélange des
cultures et des religions.
Le nom de
ce peuple apparaît pour la première fois entre IX/VIII
s. avant J.Chr. chez Homer, qui l'avait appliqué aux habitants
de Sidon. Au fur du temps la définition de Phénicie a
été élargie sur les villages du bord de la Mer
(les territoires d'actuel Liban), où les villes principales
c'étaient Tyr, Sidon, Arwad et Biblos. Ces villes se situent
au bord de la mer, elles remplissaient un rôle des ports
ouverts au commerce et les influences de l'Occident, c'est à
dire du Chypre, celle du nord d'Afrique, de la Sicile et de la
Sardaigne, et même d'Italie et d'Espagne.
Les
contacts des Israélites avec les Phéniciens étaient
intensifs, surtout sous le règne de Salomon. Les rois de la
Samarie prenaient leurs femmes
de la Phénicie, ce qui amenait les influences étrangères,
culturelles et religieuses. Un affaiblissement de l'importance des
villes de la Phénicie avait lieu au VI s. avant J.Chr. dans la
période de l'envahissement par les
Babiloniens, néanmoins
s'est conservée leur identité jusqu'aux temps de Jésus
et des Apôtres.
N. 10
les Araméens
Les
Araméens étaient des voisins des Israélites du
côté nord-est. Leur origine la Bible relie avec Aram, le
fils de Sem et le petit-fils de Noé. Le nom Aram se référait
à une confédération des petits états avec
la capitale à Damas dans la Syrie, qui dans les premiers
siècles du I millénaire avant J.Chr. ont atteint le
sommet de leur développement, en rivalisant farouchement avec
l'Israël et
Phénicie.
Premiers
combats avec Les Araméens a entrepris Saul, d'une façon
significative les victoires a remporté David, mais vers la fin
du règne de Salomon les Araméens ont récupéré
un plein contrôle sur Damas. Pendant l'envahissement des
Assyriens au milieu du VIII s.
La puissance des Araméens s'est affaiblie. La fin de
l'existence de cet état a amené en 732 avant J.Chr.
Tiglat-Pilezer. Cependant les scribes araméens, dont les
Assyriens ont employés aux besoins de leur grande empire, ont
fait de la langue araméenne
la langue utilisée en tout Moyen Orient.
Ses divers dialectes ont duraient jusqu'aux temps des conquêtes
arabes (VII s. après J.Chr.). Dans les temps de Jésus
cette langue était à côté del'hébreux
et le
grec un des trois langues, dont
se servaient les habitants de la Palestine.
N. 11
les Amorites
Les
Amorites étaient des sémites nomades, qui des confins
du Désert Arabe émigraient vers les diverses régions
du Fertile Croissant, pour enfin choisir une manière stable de
la vie. Le nom du peuple provient du mot accadique amurru
(occidental). Les notations historiques sur les Amorites remontent au
III millénaire avant J.Chr. Ils habitaient les territoires à
l'ouest de la Mésopotamie jusqu'à la Mer
Méditerranéenne. Ils colonisaient habituellement les
territoires montagneux, favorables à l'élevage des
animaux. La capitale du pays était Mari (actuelle: Tell
Hariri). Nous ne possédons pas des données bibliques
exactes sur les origines des Amorites. Parfois ils sont présentés
comme le tribut cananéen (On appelait souvent même les
habitants du Canaan
avant que les Israélites y sont venus
s'installer).
Le temps d'or des
Amorites vivaient au début de la deuxième moitié
du II millénaire avant J.Chr. La fin de leur existence comme
pays ont amené les
Chetites et puis l'invasion des
Peuples de la Mer
(env. 1200 avant J.Chr.). La migration des
Amorites et ses conséquences ont donné l'origine à
la culture cananéenne très complexe, que nous
connaissons grâce aux Livres de l'Ancien Testament. Ils sont
souvent évoqués à l'occasion des descriptions de
la vie d'Abraham, d'Isaac, de Jacob et ses fils. Ils sont présentés
comme des ennemies des Israélites, avant que ceux-ci sont
entré au Canaan.
N. 12
les Chetites
Les
Chetites c'est un peuple d'origine indo-européenne, dont le
temps de la célébrité remonte au milieu du II
millénaire avant J.Chr. La Bible les reconnaît comme
descendants Chet, le frère cadet de Sidon, fils de Canaan.
Leur patrie c'était Anatolie centrale(la région de la
Turquie actuelle). Dans la période de la plus grande réussite
les influences des Chetites couvraient presque toute l'Asie Mineure
et le nord de la Syrie.
Le roi des
Chetites Hattusilis I a conquit en 1650 avant J.Chr. même la
Babilonie. Après une certaine crise l'empire des Chetites a
récupéré les anciennes influences, les
élargissant jusqu'au Liban et devenant un sérieux rival
de l'Egypte. Cependant env. 1200 avant J.Chr. La puissance des
Chetites s'est écroulée sous la force des Peuples
de la Mer, et en ce temps le
centre politique de l'empire agonisant s'est déplacé au
sud, dans les villes Karkemish et Hamat au nord de la Syrie. Depuis
le milieu du XII s. s'est agrandie la pression des
Assyriens sur ces deux régions
et toute les propriétés des Chetites ont été
soumises à leur contrôle. Justement en se même
temps, les Chetites se déplaçaient intensivement au
Canaan,
en habitant dans des petites colonies sur le territoire de tout le
pays, loin de leur propre patrie. C'était un des peuples, avec
qui se battaient es Israélites, en entrant dans la Terre
Promise.
N. 13 les
Chivites
Les Chivites
étaient un des peuples habitants Canaan
au temps quand y entraient les Israélites.
Probablement c'était un tribut originaire du territoire
d'Edom, montagneuse région située au sud-est de la Mer
Morte. La Bible informe, que ils habitaient à Sychem, Gibbon
et puis aux pieds de l' Hermon et dans les montagnes du Liban.
C'étaient donc les montagnards,différents des autres
par un style spécifique de la vie.
N. 14
Guirgashites
Guirgashites
c'est un peuple, lesquels au temps de Josué peuplaient le
Canaan.
Même s'ils sont évoqués dans les textes ugarites
et égyptiens, nous ne savons rien de leur origine. Au dixième
chapitre du dixième Livre
de la Genèse, dans la
liste qui évoque l'origine de l'humanité après
le déluge, les Guirgashites sont nommés à côté
des Jebusites,
des Amorites
et des
Chivites et sont présentés
comme les descendants de Canaan, fils de Cham. Leur nom signifie un
peuple „qui habite sur la terre de glaise.
N. 15
les Jebusites
Les
Jebusites ce sont les habitants deJérusalem
avant les Israélites.
C'était un groupe de la population cananéenne (La Bible
les présente comme descendants de Canaan). Jebusites étaient
un des groupe habitant Canaan
avant que Israélites y soient venus.
C'était un tribut fort et dangereux, ils habitaient Jérusalem
au temps du règne de David (env. 1000-970 avant J.Chr.), qui
par une ruse a conquis la ville et a fait d'elle la capitale de son
propre Royaume.
Perisites
c'est un des plus anciens groupes de la population au Canaan.
Leur origine n'est pas discutable. C'est peut-être un groupe de
la population hurrique, laquelle habitait anciennement dans la région
du Caucase (en témoigne une façon d'enterrer les morts
qui rappelle des anciennes coutumes funéraires des environs de
Tashkiente et de Samarkande).
Plus
probable néanmoins semble, que le nom du peuple est d'origine
sémite et il a été formé du mot perazot
signifiant ville sans les mures (). En accord avec cette étymologie
Perisites constitueraient cette partie des habitants du Canaan, qui
était dispersée à travers tout le pays dans les
plus petites villes et villages. Cette hypothèse confirme le
fait, que les Perisites venus au Canaan au début du II
millénaire avant J.Chr., et donc comme un groupe d'immigration
des Amorites. Après s'être installé au Canaan les
Perisites – pareillement comme les Amorites
– habitaient dans couvertes des forêts
et des montagnes régions du Canaan central.
N. 17
les Assyriens
Les
Assyriens étaient un peuple sémite,
qui est apparue dans le temps d'immigration accadique à cause
de l'unification en une seule nation de quelques tributs. Ils
occupaient une partie nordique entre les fleuves, c'est à dire
région montagneuse entre le fleuves Tigre et Eufrat (actuel
Irak). Leur nom provient d'Assur – la capitale du
pays.
Pendant presque un millénaire
et demie ils rivalisaient farouchement avec les
Babiloniens pour l'hégémonie
sur la Mésopotamie et au Moyen Orient. Les Assyriens étaient
avares et dangereux, allant jusqu'à l'extermination sans
pitié, destructions et les
déportations de la
population. Tel était le sort en 722 avant J. Chr. de
Samarieet
du Royaume du Nord,révoltés contre eux. En résultat
des batailles intérieures et puis des attaques de la part des
Mèdes et des Babiloniens, qui à la fin occupaient ses
principales villes – Assur et Ninive - l'empire assyrienne a
cessé d'exister, et puis son territoire ont conquit les
envahisseurs (fin du VII s. avant J.Chr.). Toutes notations bibliques
sur les Assyriens concernent l'état néo-assyrien, qui a
été créé entre X et IX s. avant J.Chr.
N. 18 les
Babiloniens
Les
Babiloniens, pareillement come les
Assyriens, sont apparus comme un
peuple sémite dans le temps d'immigration accadique. Ils
restaient sous influence de la culture sumerienne,
et leur langue était le développement de la langue
accadique. Au XIX s. avant J.Chr. ils ont fondé même
leur propre état ancien-babilonien situé dans la partie
sud du territoire entre Tigre et Euphrate, qui subsistait à
l'invasion des
Chetites au XVI s. avant
J.Chr.
La renaissance du pays
n'avait lieu qu' entre VII et VI s. avant J.Chr., pendant le règne
de Nabopolassare, et de son fils Nabuchodonozore II. Les rois de
l'empire néo-babilonien ont entrepris les invasion sanglantes
jusqu'à la Palestine et puis en 587 avant J.Chr. ils ont
conquit, saccagé et détruit Jérusalem,
en déportant en esclavage
des chefs de Judée et la population. La
fin de l'empire néo-babilonien a amené la subite
invasion des Perses sous la direction de Cyrus. En 539 avant J.Chr.
La Babilonie est devenue une des provinces perse.
On
doit aux Babiloniens une propagation de l'écriture
triangulaire, qui subsistait jusqu'au début de l'ère
chrétienne.
N. 19
les Egyptiens
Les
Egyptiens, les voisins bibliques du sud d'Israël,
habitaient les deux bords du Nil à partir de la première
cataracte jusqu'à la région à proximité
d'actuel Caire( le Haute Egypte), la delta du Nil (le Bas Egypte) et
puis l'oasis à l'ouest de la vallée du Nil, la côte
de la Mer Rouge et certains régions d'archipel de
Sinaï.
La situation
géographique les protégeait contre les influences
culturelles et religieuses étrangères. L'histoire de ce
pays remonte au III millénaire avant J.Chr. Elle était
plus stable que celle de la Mésopotamie et de ses habitants
(les Assyriens
et les
Babiloniens). La civilisation
égyptienne sous chaque aspects dominait sur Israël .
Depuis le temps de Joseph jusqu'à Moïse (env. 450 ans)
les Israélites vivaient l'esclavage en Egypte.
Les
Egyptiens ont fait beaucoup des découvertes, parmi elles la
plus importante est l'écriture. Pareillement comme dans la
Mésopotamie cela a permis son entrée dans une époque
historique, c'est à dire les temps documentés par des
écrits.
N. 20 les
Sumères
Les
Sumères c'est un peuple d'origine inconnue, qui au IV
millénaire avant J.Chr. a immigré sur le territoire
situé entre Tigre et Euphrate dans les environs de
l'embouchure de ces rivières jusqu'à la Baie Perse. Ils
parlaient d'une des variétés de la langue agglutinais,
appartenant à la famille des langues indo-européennes
et rappelant la structure de la langue turque. On suppose, qu'ils
avaient pu venir de la région du Caucase.
Ils
se sont mélangés avec la population locale, ce qui
avait une grande influence au développement de la civilisation
de la Mésopotamie.Les Sumères étaient organisés
en des villes-états autonome, menant entre elles-mêmes
des guerre. A la tête de ces villes étaient les rois ou
les princes qui représentés des divinités. Des
conflits intérieurs ont fait, que env. 2350 avant J.Chr.le roi
sémite
de la ville Agade (Akkad) nommé Sargon a
conquis le Sumer, grâce à quoi la langue et la culture
accadique graduellement ont repoussé la langue sumerienne. La
fin définitive de l'état sumerien est arrivée
env. 1750 avant J.Chr., quand le roibabilonien
Hammurabi a vaincu le roi Rinsin de
Larsy.
La civilisation
sumerienne(entre autres: l'écriture en images, la ville, la
littérature) est considérée comme la plus
ancienne des grandes civilisations de l'antique Moyen Orient.
N. 21 la
Tradition eloïstique
La
Tradition eloïstique (E) c'est une des sources duPentateuque
(les trois autres c'est la tradition
yahvistique,
sacerdotale
et deuteronomique).
A ses plus importants témoignages appartiennent: Gn 22,1-19;
40,1-23; Ex 20,1-26.
Le nom de ce
courant provient du mot Elohim – Dieu (d'où le
raccourci – E).
L'appellation Elohim s'est fait accepter
dans les livres prophétiques et puis parmi les croyants
visitant les sanctuaires au nord du pays (Le Royaume nordique), tels
que Bétel ou Sychem, dont les origines et la célébrité
remontaient aux temps des patriarches. La Tradition eloïstique
s'était formée au IX-VIII s. avant J.Chr. Son fond
théologique c'était le regard universel et prophétique
sur l'histoire de salut. Les traits
caractéristiques de la tradition eloïstique c'est entre
autres:
–
éviter des anthropomorphisme, c'est à dire parler de
Dieu, de telle manière comme on parle de l'homme;
–
lier la plupart des événements du Livre de la Genèse
avec les territoires du nord;
–
les contacts de Dieu avec les hommes par intermédiaire des
rêves ou les envoyés (les anges);
–
attacher une grande importance à des prophéties.
N. 22
la Tradition yahvistique
La
Tradition yahvistique c'est la plus ancienne source littéraire
se situant à la base du Pentateuque
(à côté de la tradition
eloïstique
– E, sacerdotale
– P et deuteronomique
– D). Nous trouvons ses exemples écrits
en: Gn 2,4b-4,26; 32,22-32; Ex 1-22; Nb 24,1-25.
Le
nom et puis le symbole (J) de cette tradition viennent du nom de Dieu
(Yahvé).
Cette Tradition se développait principalement dans l'Etat du
sud (elle était liée avec le
Temple de Jérusalem). Il
est difficile d'établir la date exacte de son apparition –
le plus souvent on parle des années 950-722 avant J.Chr. Le
but de l'auteur anonyme(ou des auteurs, comme affirment les savants
contemporains) était montrer au peuple élu le sens de
l'action de Dieu dans l'histoire.
Aux
caractéristiques de la tradition yahvistique
appartiennent:
–
les anthropomorphismes;
–
une attitude positive devant la civilisation agraire, l'état
et le royaume;
–
un intérêt pour les affaires nationales et
internationales, mondiales;
–
un style claire, simple, et imagé.
N. 23
la Tradition deuteronomique
La
Tradition deuteronomique (D) c'est la quatrième source
duPentateuque
(à côté des traditions
yahvistique
– J, eloïstique
– E et sacerdotale
– P). Aux textes témoignant de
cette tradition appartiennent Dt, Jos, Jg, 1 et 2 Sm, 1 et 2
R
Le nom provient du titre grec du
Livre
Deuteronomique: Deuteronomion
(la seconde loi). Les commencement de la tradition deuteronomique
remonte à Moïse et des lois données par lui qui
ordonnaient la vie sociale des fidèles de Dieu, et son plus
grand développement suivait la
réforme de Josias et puis
pendant l'exil
babilonien (la constitution
définitive de cette tradition avait lieu dans les temps après
le retour de l'exil babilonien). Le but de l'auteur anonyme
deuteronomique c'était montrer, que la chute d'Israël et
de Judée est une peine inévitable pour les infidélités
par rapport aux lois données par Dieu.
Les
traits caractéristiques de la tradition deuteronomique c'est
entre autres.:
–
un style pathétique utilisé dans le but de convaincre
de la nécessité d'une obéissance à la
Loi;
–
nombreuses répétitions;
–
utilisation de pronom „toi” et „vous” par
rapport au peuple, indiquant son unification.
N. 24
la Tradition sacerdotale
La
Tradition sacerdotale c'est le plus conservateur et traditionaliste,
et en même temps le plus orthodoxe courant de la sainte
Tradition d'Israël(une des quatre des sources duPentateuque,
à côté des traditions yahvistique
– J, eloïstique
– E et deuteronomique
– D). Aux plus connus exemples de cette
tradition appartiennent les textes: Gn 2,1-3; 17,1-27; Lv
17,10-14.
Cette Tradition est
signifiée par une lettre P (du mot allemandPriester -
prêtre), parce qu'elle est créé probablement dans
les livres sacerdotaux vers la fin de l'exil babilonien (au début
de la seconde moitié du VI s. avant J.Chr.). Ses auteurs
tendaient au renouvellement de l'alliance de Sinaï et les
institutions liées à elle en
Israël dans
les temps de la restauration attendue.
Les
traits caractéristiques de la tradition sacerdotale c'est
entre autres.:
–
un style sec;
–
une forte coloration cultuelle et rituelle;
–
souvent apparaissent des généalogies, des listes, des
répétitions;
–
une accentuation du rôle du prêtre (il remplace dans
cette tradition le roi paraissant chez yahviste et puis le prophète
caractéristique pour eloïste).
N. 25
la Réforme de Josias
Josias
était le fils du roi Ammon et Jedide. Le peuple l'a proclamé
roi de laJudée après un assassinat de son père.
Josias avait alors huit ans. Son règne (640-609) était
un temps de la restauration de la Judée après une
période de l'hégémonie de l'Assyrie et une
pollution de la religion yahvistique.
Josias
graduellement mais efficacement menait des profondes réformes
religieuses. En 626 avant J.Chr. il a chassé des cultes païens
de la Judée et de Jérusalem
et puis il a ordonné de liquider tous
les sanctuaires locaux, ce qui a décidé de la
centralisation du culte à Jérusalem. Quatre années
plus tard pendant la restauration du Temple
de Jérusalem on a
retrouvé les
rouleaux du Livre de la Loi.
Jusqu' à l'an 622 avant J.Chr. la révélation de
Dieu vivait avant tout dans une commune et individuelle mémoire
et puis dans les consciences de ceux, qui ont fait à Dieu et
font partie de la communauté solidaire des fidèles. La
Réforme de Josias a mis sur un premier plan la
Tora, a exposé sa
particularité et la différence qui l'a différencie
des autres mémoires et écrits. C'était en même
temps le début de déplacement du point d'importance des
prêtres et du système sacrificiel sur les
rédacteurs et les
sages, dont la mission
consistait à expliquer et à exposer la Loi.
N. 26
la Synagogue
La
Synagogue c'est la plus originale et spécifique institution du
judaïsme. Elle est aussi
bien une assemblée des Juifs , qui prient, en lisant la Bible
et puis en écoutant de l'enseignement et des exhortations
fondées sur elle, qu'un lieu lui-même, où la
communauté se rassemble. L'institution de la synagogue s'est
développée dans le judaïsme après la
réforme d'Esdras. La
synagogue est devenu un lieu d'étudier de la Bible, la
commenter et de l'apparition des matériaux talmudiques.
Même que durent toujours les discussions sur la question,à
quand remontent les origines de la synagogue, il est indiscutable,
que l'apparition du Pentateuque
a donné un nouveau et fort appuis aux
assemblées synagogales. Dans la synagogue a été
confirmé l'autorité du Pentateuque, parce que là
on entourait les manuscrits et leur contenu de respect et de
piété.
Les bâtiments
de la synagogue habituellement avaient une forme de rectangles
basiliques, avec trois nefs, dont la ligne longue était
orientée vers Jérusalem.
Dans l'antichambre il y avait un puits de purification, à
l'intérieur au devant du lieu saint avec une armoire à
garder les rouleaux,
et sous elle un pupitre et puis menora.
N. 27
le Prophète
le
Prophète c'est une personne médiatrice entre les hommes
et Dieu (hebr. nabi c'est un synonyme du mot accadique
signifiant appeler, annoncer; grec. prophetes signifie un
porte-parole de quelqu'un).
Les
prophètes bibliques ce ne sont pas des annonceurs de l'avenir
ni des voyants, mais les hommes qui essayent d'expliquer des
événements et d'exhorter la conduite de leur
compatriotes dans le but de les accorder avec la volonté de
Dieu. En réfléchissant sur les exigences de Dieu
transmises dans la Tradition, ils opéraient un jugement
critique du passé et du temps présent, et pourvoyaient
des infidélités, des erreurs et puis les vices. Ils
appelaient aux guérisons des relations sociales et religieuses
et puis à la conversion. Parfois leur message dépassait
les cadres de l'ordre temporaire établi, et alors prenait un
caractère messianique
et eschatologique. Les prophètes
exerçaient à proximité des sanctuaires et des
lieu du culte plus importants, ils restaient en contacts avec les
autorités nationales et religieuses, les exhortant et les
conseillant, et puis ils étaient solidaires avec les plus
pauvres.
Nous connaissons les noms
et la prédication d'une vingtaine des prophètes, les
autres sont restés anonymes. Dans les Livres bibliques qui ont
survécu, on parle aussi des prophètes, dont les
enseignements n'ont pas laisser des traces écrites.
N. 28
La diaspora
L'appellationdiaspora
(grec: la dispersion) se reporte aux lieux d'habitation des
Israélites en dehors de la Terre d'Israël. La diaspora
signifie aussi bien les personnes dispersées, qu' un lieu de
leur dispersion.
Dans l'histoire
biblique d'Israël
il n'y avait pas de passé, quand tous
les Israélites habitaient exclusivement sur le territoire de
la Palestine. Les causes d'émigration et les raisons
d'immigration étaient dans l'antiquité deux: la guerre
et le commerce.
La genèse du
phénomène de la diaspora remonte au période du
règne de David et Salomon. En résultat des victoires
obtenues sur les voisins et des larges échanges des relations
du commerce un certain nombre d'Israélites a quitté la
patrie dans un rôle des colonisateurs, administrateurs royaux
et commerçants.
La dispersion
s'est grandie pendant les déportations qui ont suivies. Les
Israélites déportés pendant un
déplacement assyrien (vers
la fin du VIII s. avant J.Chr.) ont formé la première
et forte diaspora. Le phénomène de la diaspora s'est
établie en exil babilonien (VI s. avant J. Chr.), où
s'est opéré la plus grande partie de la transformation
de la vie spirituelle et religieuse.
Dans
les temps chrétiens à vrai dire, dans toutes les
métropoles de l'Empire Romain existaient une diaspora locale–
ce que souvent facilitait la constitution des
communautés chrétiennes (beaucoup
de communautés fondées par saint Paul ont été
créées dans les villes, où existaient la
synagogue), et beaucoup de Juifs sont devenu des fidèles de
Jésus-Christ (les
judéo-chrétiens).
Aux plus connues appartenaient les diaspora : d'Alexandrie,
de Damas, de Tarse,
d'Ephèse,
de Millet, d'Antioche
de Pisidie, de Pergamon, de
Philippie, de
Thessalonique, de Berée,
de Laodycée et de Rome.
Après
la première insurrection
juive contre les Romains (66-70)
une partie des Juifs ont été déporté à
Rome comme des esclaves. Après la chute de la seconde
insurrection (135) le César Hadrien a édité
interdiction d'accès aux Juifs à la Judée. Ils
se sont alors dispersés dans le monde entier de ce temps,
surtout dans la Mésopotamie, et ensuite en Afrique du nord et
l'Europe.
L'Etat d'Israël a été
créé à nouveau après la II guerre
mondiale. Malgré la proclamation de l'indépendance et
l'encouragement au retour beaucoup de Juifs restent dans les diaspora
dans le monde, où souvent ils se sont intégrés
ou assimilés avec la population locale.
N. 29 les
scribes
Les scribes (soferim
hebr. safar – écrire, compter) étaient des
grands descendants des
prophètes des sages de
l'exil babilonien. Avec
l'apparition et l'existence de la sainte Tradition d'Israël
écrite dans les Livres, ils s'occupaient du travail de les
copier. En introduisant les explications et les corrections au texte
et puis en réalisant un travail de rédaction, ils ont
contribué à la rédaction de la Bible Hébraïque
dans sa forme définitive, qui a été reconnue
comme une base des copies scrupuleusement vérifiées.
Après avoir défini le contenu définitif de la
BH, et du système protégeant le texte, pour qu'il soit
impossible de le changer (la
masora marginale ).
Après
que le phénomène du prohétisme s'est éteint,
les scribes ont repris aussi une mission d'explication et de
commenter le texte saint. Comme passionnés et connaisseurs de
la Loi, les scribes sont devenus les guides spirituels du peuple.
Dans les prêtres on voyait dorénavant avant tout des
représentants et des célébrants du culte
sacrificiel. A partir du III s. avant J.Chr. s'est formé au
sein des soferim de plus en plus puissant partie politique des
scribes d'une tendance assez pondérée, duquel sont
apparus les
pharisiens.
Le
plus célèbre des scribes était Esdras.
N. 30 le
Psautier
Le Psautier
c'est un des Livres liturgiques, contenant 150 oeuvres qui faisaient
partie du Livre de
Psaumes. Souvent on liait le
psautier avec un
évangéliaire, en
mettant dans un même livre les textes utilisés pendant
les célébrations.
Aux
plus beaux psautiers appartient: le psautier d'Utrecht (IX s. ) et le
psautier de saint Louis(XIII s. ).
N. 31
Codex de Léningrade
Codex
de Léningrade ( symbole Ms B19a) est le plus ancien des codex
sur les parchemins contenant toute la Bible
Hébraïque. Rédigé en env. 1008 au Caire. On
l'a fabriqué dans une célèbre famille juive
appartenant au milieu jouissant du respect et de la reconnaissance
d'un groupe des gardiens de la transmission et d'explication des
Livres saints. Son auteurSamuel ben Jacob bénéficiait
des copies, qui ont été préparées par son
grand-père , Aaron ben Moshe ben Asher. Après beaucoup
péripéties le manuscrit s'est retrouvé à
Pétersbourg (Léningrade), où il est gardé
dans les archives de la Bibliothèque Publique.
C'est
sur lui que s'appuis, rédigée par un bibliste allemand,
Rudolphe Kittel,lLa Bible Hébraïque (La
Biblia Hebraica Kittel).
N. 32
Codex z Aleppo
Codex
d'Aleppo est le second par rapport à l'importance après
le Codex de
Léningrade codex
contenant tout le texte de la Bible Hébraïque. Son nom
provient de la ville en Syrie, où était gardé
depuis XIV s. Auparavant il se trouvait à Jérusalem
et au Caire. En 1947 dans les circonstances
inconnues le manuscrit s'est perdu, et ensuite s'est retrouvé
en Israël, où on l'a placé au Musée Ben
Zwingli à Jérusalem. Pendant la guerre israélo-arabe
en 1967 s'est perdu la quatrième partie du texte.
Le
Codex d'Aleppo a été réalisé en env. 930
à partir d'une copie plus ancienne Salomon ben Buya, par
contre Aaron ben Moses ben Asher, l'a complété. Il
provient des mêmes cercles des savants que le Codex de
Léningrade. Il jouissait toujours d'une grande considération
des Juifs. Ainsi il était au Moyen Âge, quand ses
valeurs chantait Maïmonides, et ainsi est aujourd'hui. Sur lui
s'appuis, rédigé à Stuttgard l'édition
critique de la Bible Hébraïque (La
Biblia Hebraica Stuttgartensia).
N. 33
le Papyrus Nash
Le
Papyrus Nash c'est un des plus
anciens des manuscrits contenant des fragments du texte de l'Ancien
Testament. Les savants datent sa rédaction sur la fin du II s.
avant J.Chr. Il contient le fragment du Décalogue avec le
texte duLivre de
l'Exode 20,2-17 et puis une
partie du texte du Livre
Deuteronomique: 5,6-21 et 6,4-5.
Cette suite indique, qu'il s'agit d'un écrit destiné à
une utilisation liturgique ou scolaire.
Il
a été retrouvé au Caire et offert à la
bibliothèque universitaire de Cambridge par W.L. Nash'a. Il a
été publié en 1910.
N. 34
Pseudo épigraphe
Pseudo
épigraphe (grec: l'écriture avec le faux titre) c'est
un écrit souscrit à une personne concrète, même
s'il est écrit par quelqu'un d'autre. Le plus souvent les
pseudo-épigraphes bibliques étaient souscrits aux
personnes qui possédaient une grande autorité dans
l'Eglise apostolique. Cela n'enlève pas aux Livres leur
caractère inspiré.
Les
exemples des pseudo épigraphes sont: le
Livre de Daniel, la Deuxième
Lettre de saint Pierre, la Lettre de Jacques, la Lettre de Jude.
N. 35
Qumran
Dans
les années 1947-56 dans les grottes près de Qumran (14
km au sud de
Jéricho) situées
sur le bord occidental de la Mer Morte on a découvert les
manuscrits contenant entre autres: Les plus anciens écrits
connus des Livres bibliques. Les archéologues ont établie,
que le village de Qumran existait pendant deux siècles –
du milieu du II s. avant J.Chr. à 68 après J.Chr.,
quand pendant la première insurrection
juive il a été
détruit par les Romains. D'après une des hypothèse
les manuscrits de Qumran a rassemblé une communautés
des
essénienshabitant dans ce
village.
C'est en tout quelques
mille de fragments qui sont restés, parmi eux 800 bien fait en
rouleaux.
On date leur fabrication dans les années 220 avant J.Chr. - 68
après J.Chr. A part d'une exception ( Rouleau de Cuivre) les
textes ont un caractère religieux et sont écrits dans
la langue hébraïque,
araméenne
et grecque.
En
prenant comme référence une conception juive et
chrétienne du canon des Ecrits saint, les trouvailles de
Qumran peuvent être reparties en trois groupes:
1.
Les manuscrits hébreux et araméens avec des textes des
Livres de la Bible Hébraïque;
2.
Les fragments des écrits entrant dans le canon de la
Septuaginte;
3.
les traductions grecque et araméennes de la Bible Hébraïque
(elles sont peu nombreuses, parce que dans une communauté
localisée dans un proche entourage de Jérusalem il n'y
avait pas besoin de faire des traductions).
N. 36
les Manuscrits du Désert de
Judée
Les
découvertes sur du Désert de Judée ce sont les
trouvailles dans les grottes qui se trouvent au bord de ruisseaux
temporaires dans les pentes montagneuses (arabe. wadi, hebr.
nachal).Ce nom se reporte aussi au Qumran
et les environs, mais une définition
plus étroite concerne les autres découvertes en dehors
de Qumran.
Les fouilles ont débutées
en 1952. Les manuscrits qu'on a retrouvés dans quelques lieux,
un groupe important provient de la grotte Wadi Murabba'at, 18 km au
sud du Qumran et env. 3 km à l'ouest au bord de la Mer Morte.
Les manuscrits suivants on a retrouvé sur Massada,
dans le ruines Chirbet Mird (14 km au sud-est du célèbre
cloître Mar Saba) et dans les grottes sur les pentes de Nachal
Chever (le côté sud-ouest la Mer Morte).
A
côté de beaucoup textes bibliques (dans la plupart
concordant avec des textes transmis par les
masorètes) on a retrouvé
dans les grottes des lettres et d'autres documents du temps de la
seconde insurrection les Juifs sous la direction de Bar
Kochba contre les Romains (les
années 132-135).
36 Index-noms bibliques Le début de la page
N.
37 l'Exaple d'Orygène
L'Exaple
(grec: heks – le six, aplos – colonne) est
le plus grande oeuvre d'un savant d'Alexandrie : Orygène
(185-234), considéré comme père de
la Science de la Bible, et tout
particulièrement de la
critique du texte et de
l'herméneutique biblique.
Dans
six colonnes mises une à côté de l'autre Orygène
a placé les plus importants dans son temps textes de l'Ancien
Testament. Première colonne contenait le texte hébreux,
la deuxième donnait sa transcription grecque,c'est à
dire les signes phonétique de l'original dans l'alphabet grec,
troisième constituait la traduction d'Akwila,
la quatrième – de
Symmache, la cinquième–
le texte dela
Septuaginte, le sixième
et puis traduction de
Teodocion (selon Eusèbe
de Césarée (260-339); dans la partie contenant les
Psaumes ont été placées en plus les trois autres
traductions grecque, dont aucune ne s'est conservée jusqu'à
notre temps).
En utilisant des
signes empruntés de l'oeuvre d'Arystarche (217-145 avant
J.Chr.), il marquait scrupuleusement des endroits, où la
Septuaginte et des versions d'Akwila, de Symmache et de Teodocion
étaient différentes les unes des autres. Cette énorme
oeuvre probablement n'était jamais copiée dans son
ensemble et c'est pourquoi elle ne s'est pas conservée jusqu'à
notre temps.
N. 38
la Réforme d'Esdras
Esdras
était un prêtre, qui en 458 avant J.Chr. (80 ans après
le retour de l'exil
babilonien, pendant le règne
perse) présidait la célébration du
renouvellement l'Alliance fêtée ensemble avec la Fête
de Tentes. Le point culminant de son intervention publique était
la lecture de la Tora
et sa traduction en la
langue araméenne, dont se
servaient les participants des Fêtes célébrées.
Il s'agissait d'exposer les principes et des exigences de la Loi de
Dieu. La Tora, pareillement comme un siècle et demie plus tôt
pendant les réformes
de Josias, devait réguler
tous les domaines de la vie des croyants en un seul
Dieu.
L'épisode, qui avait
lieu l'entourage directe du
Temple, a commencé ou au
moins intensifié une pratique systématique des
assemblées d'un semblable caractère. Certains tendent à
affirmer que c'est là que se trouve l'origine d'institution de
la synagogue, où la
lecture, la traduction et méditation des Livres saints est
devenu un acte liturgique le plus important. On a élaboré
les dispositions, qui réglaient en détails le
déroulement de la liturgie synagogale. Elle est devenue un
modèle pour la liturgie de la Parole célébrée
par l'Eglise .
N. 39 la
Septuaginte
La
Septuaginte („traduction sept fois dix” signifié
par LXX) c'est le nom de la Bible Grecque, c'est à dire un
recueil des Livres de l'Ancien Testament en langue grecque. La
traduction grecque de la Bible Hébraïque a été
réalisée à Alexandrie
au III - I s. avant J.Chr. Au début elle
contenait seulement le
Pentateuque, mais juste après
on a traduit aussi en grec deux autres parties de la Bible Hébraïque,
c'est à dire : les Prophètes et les Ecrits.
La
Septuaginte c'est non seulement une traduction. Elle contient aussi,
traduit en grec, les textes, dont les originaux hébreux ou
araméens se sont perdus, et puis,conservés en grec ,les
textes deutero-canoniques (de
Tobie, de Judith, de Baruch, la Lettre de Jérémie, 1 et
2 Livres des Maccabés, le Livre de la Sagesse et la Sagesse de
Syrach et puis des fragments du Livres d'Esther et du Livres de
Daniel).
L'ordre des Livres dans LXX
est différent que dans la Bible Hébraïque. Le
Canon hébreux reflète l'ordre chronologique, dans
lesquels les recueils l'un après l'autre entraient en lui, et
puis la Septuaginte ordonne des Ecrits selon les genres littéraires.
D'abord on a placé en elle les textes historiques, après
didactiques, et à la fin des prophètes.
La
nouveauté de la Septuaginte était non seulement une
transposition de la langue (la traduction), mais avant tout une
transposition de la mentalité. Elle permettait au message
contenu dans la Bible Hébraïque de franchir les cadres
d'Israël,
et atteindre le monde païen.
39 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 40
Traduction d'Akwila
La
traduction d'Akwila c'est une,mot après mot, presque
esclavagiste traduction du texte hébreux de la Bible en langue
grecque. Elle a été faite env. 130 après J.Chr.
par Akwila, d'origine païenne, qui d'abord s'est convertie au
christianisme, et ensuite a changé sur judaïsme.
Même
s'il connaissait parfaitement la langue grecque, il a sacrifié
la beauté et même les principes de la grammaire du grec
au profit d'une exacte translation du texte hébreux. Parfois
ils est allé a laisser le sentences en hébreux, pour
que sa traduction pourraient être comprise uniquement par ceux,
qui connaissaient l'hébreux. La traduction d'Akwila a été
officiellement conseillée aux fidèle du judaïsme
et elle est devenu une traduction de la
diaspora juive. Clairement
polémique par rapport à la
Septuaginte et au Nouveau
Testament elle témoigne, que sa rédaction avait un fond
idéologique.
Cette traduction
ne s'est pas conservée dans son ensemble, car aux siècles
suivants on ne se servait plus déjà dans les la
synagogues de la langue grecque . Nous la connaissons exclusivement
des diverses antiques citations, des fragments de l'Hexaple
d'Orygène et puis des
textes du VI s. retrouvés dans la Génise
du Caire.
N. 41
la Traduction de Symmache
La
La traduction de Symmache c'est une traduction grecque des Livres en
hébreux, qui sont apparus un peu plus tard que la traduction
d'Akwila
(env. 170-180). Symmache était
probablement un fidèle du
judaïsme, mais pouvait être
aussi un
judéo-chrétien, ce
que signifierait, que la réserve et l'opposition des
rabbins devant la
Septuaginte se sont déplacées
aussi sur le terrain chrétien. Son oeuvre voulait remédier
aux manquements de la fidélité esclavagiste de la
traduction d'Akwila. Cette traduction , connue seulement
partiellement, on peut facilement la reconnaître d'après
la langue élégante et le style pompeux. Contrairement à
la traduction d'Akwila, nous avons en elle les paraphrases libres du
texte, c'est pourquoi l'oeuvre de Symmache n'a jamais été
populaire parmi les Juifs comme c'était la traduction
d'Akwila.
N. 42
la Traduction de Teodocion
LaLa
traduction de Teodocion est la plus anciennes des trois traductions
juives connues de la Bible Hébraïque en grec, qui ont été
réalisées après une récupération
de la Septuaginte
par les chrétiens (à côté
la traduction d'Akwila
et de
Symmache).
Les
circonstances et la date de l'apparition de la traduction ne sont pas
connues. Une partie des savants affirme, qu'elle provient du même
temps que la traduction d'Akwila, c'est à dire du début
du II s. Les autres chercheurs mettent ses origines quelques dizaines
d'années plus tard, c'est à dire vers la fin du II
s.
Teodocion était
probablement originaire z d'Ephèse
et – comme Akwila – était un
prosélyte juif.Connaissant
les reproches devant la Septuaginte, au lieu d'en rédiger une
nouvelle version, il a entrepris une révision sérieuse
de la Bible Grecque, „en la corrigeant dans les aspects des
précisions doctrinales et les attentes des
rabbins. La révision
consistait sur la concordance du texte grecque avec l'expression de
l'hébreux, et puis le principe de la correction c'était
la fidélité absolue à l'original. La version de
Teodocion du Livre
de Daniel a été
accueillie par les chrétiens.
N. 43
la Vulgate
La
Vulgate (lat. vulgatus – répandu) c'est la
traduction latine des Ecrits saints reconnue comme textus receptus
(le texte obligatoire) dans l'Eglise catholique occidentale. A cause
de l'existence d'un grand nombre de traductions de la Bible le pape
Damase I (366-384) a ordonné une rédaction d'une
nouvelle traduction des Livres saints dans le but de mener des
discussions théologiques, où on pourrait se référer
à un seul texte normatif , et aussi pour une utilisation
liturgique.
Ce sera le travail de
saint Jérôme (env. 347-419), connaissant parfaitement le
grec, le latin et l'hébreux. Il travaillait sur la traduction
dans les années 390-405. Il a proposé un retour à
laveritas Hebraica (la vérité hébraïque),
c'est à dire au sens de l'original, néanmoins sa
traduction n'était pas totalement indépendante de la
Bible Grecque. Même s'il connaissait bien l'hébreux, il
s'appuyait sur la
Septuaginte, la traduction
d'Akwila,
de Symmache
et de
Teodocion et puis sur les
informations et les traditions d'explication des Livres saints
empruntées des Juifs. En étant conduit par la foi
chrétienne, Jérôme expliquait l'Ancien Testament
dans la lumière du Nouveau. Une caractéristique
essentielle de sa traduction est aussi voulu par lui
„ciceronianisme”, c'est à dire un souci de la
beauté linguistique de la Bible.
N. 44
Les traductions de la Bible
ancienno-latines
Les
premières traductions latine de la Bible sont apparus en
Afrique nordique au II s. (certains savants suggèrent que plus
tôt elles étaient rédigées à
Antioche
et peut-être aussi en Italie, dans les
environs Mediolan). Elles ont été rédigées
dans les milieux chrétiennes pour des mêmes raisons,
pour lesquelles plus tôt les Juifs réalisaient des
traductions en langues araméenne
et grecque.
C'étaient les besoins pratiques,de la liturgie, raisons
doctrinales et une piété privée. L'Ancien
Testament a été traduit néanmoins non pas de
l'hébreux,
mais avec des copies de la
Septuaginte qui circulaient et
d'autres versions grecques. C'étaient donc les traductions des
traductions.
Les traductions
ancienno-latines se divisaient en: africaines (versio Afra) et
puis européennes (versio Itala). Toutes les deux
groupes portent les traits caractéristiques pour la mentalité
et la religiosité de chaque de ces régions.
Avec
la naissance et la propagation de la Vulgate
le rôle des traductions ancienno-latines
a diminué, et puis à fin la majorité a été
complètement oublié. Probablement c'est pourquoi
jusqu'à notre temps ne s'est conservé aucun manuscrit
complet d'elles. Le souvenir d'elles provient de diverses copies
fragmentaires et citations dans les Ecrits latins des pères de
l'Eglise.
N. 45
la Bible de Jérusalem
La
Bible de Jérusalem (BJ) – traduction française
des Ecrits Saints – constitue le fruit du travail des savants
liés avec L' Ecole Biblique et Archéologique
dominicaine de Jérusalem,
fondée en 1890 de l'initiative de M.J. Lagrange. Cette
traduction est apparu dans les années 1948-1954 dans une série
de 43 cahiers, et un édition d'un volume (avec explications et
introductions) – en 1956 La valeur de BJ est une beauté
et la précision de la langue française.
La
base de la traduction de l'Ancien Testament était plus la
Septuaginte que le texte des
masorètes, même si
les traducteurs se souciait aussi de la fidélité à
l'original hébreux. Les introduction aux Livres respectifs et
explications reflètent une lecture chrétienne des
Livres saints.
En 1966 BJ a été
éditée dans la version anglaise comme The Jérusalem
Bible, et en 1985 est apparue une édition suivante, connue
comme The New Jérusalem Bible (raccourci: NJB). La
traduction a été faite de l'hébreux
et du grec,
en la comparant avec l'expression française. Le texte BJ
servait comme un appuis et une aide pour le traduire en des diverses
langues modernes, aussi en la langue polonaise. Les versions en
d'autres langues aussi jouissent d'une grande popularité, et
tout particulièrement italienne et espagnole.
N. 56
l'insurrection des Maccabés
L'insurrection
des Maccabés c'était une révolte nationale
libératrice juive adressée contre la dynastie des
Seleucides régnant de la part de la Syrie hellénique.
Elle a éclatée en 167 avant J.Chr.quand Antioche IV
Epiphanès haï a ordonné de construire un autel
païen dans le
Temple de Jérusalem. En
même temps il a envoyé à travers tout le pays des
fonctionnaires, qui devaient exiger à offrir des sacrifices à
Zeus. La révolte a commencé à Modine, où
le prêtre Matatias s'est révolté contre le culte
païen en tuant un fonctionnaire et puis un Judéen,qui
offrait ce sacrifice.
Matatias avec
ses cinq fils se sont caché dans les montagnes et ont lancé
une insurrection, qui se répandait très vite. Après
la mort du père à la tête de la révolte
s'est trouvé Jude appelé Maccabé (araméen.
makaba – un marteau), et son pseudonyme a changé
le nom de sa famille et de ses camarades de lutte. Au début
les insurgés ont remporté quelques victoires – la
plus grande était la récupération du terrain du
Temple, sa purification avec le rétablissement du culte et sa
bénédiction en 165 (en souvenir annuel est la fête:
Hanouka). Hélas, quatre les années plus tard Jude est
tombé dans une bataille. Son pouvoir est passé sur
Jonathan, et ensuite sur Simon. Les batailles se sont poursuivies
jusqu'à l'obtention une indépendance formelle de Judée
en 141 avant J.Chr. Le pouvoir est passé alors sur le fils de
Simon, Jean Hirkan (Hasmonéen), ce qui a donné
l'origine à la dynastie hasmonéenne régnante en
Israël,
qui durait jusqu'au temps romains.
N. 57
La Biblia Hebraica Kittel
La
Biblia Hebraica Kittel (BHK) est une
édition critique du texte
de la Bible Hébraïque. C'est l'oeuvre de la vie d'un
célèbre connaisseur du texte biblique, un bibliste
allemand Rudolphe Kittel (+ 1929).
Dans
les années 1929-37 on a publié à Stuttgard une
troisième édition critique de la Bible Hébraïque
(le texte des
masorètes comme premier
dans les années 1516-17 chez Bomberg à Venise a édité
un dominicain Félix de Prato; Jacques ben Chajjim, un fugitif
juif de Tunis, l'a rédigé à nouveau et l'a édité
dans les années 1524-25 – cette édition on
reconnaissait comme textus receptus jusqu'au XX s. ). Le
savant allemand a introduit à la place du texte utilisés
jusqu'à ce moment, le texte de la version se trouvant dans le
Codex de
Léningrade.
Après
la mort de Kittel BHK mainte fois éditait P. Kahle. Depuis
1951 on prenait en compte les variantes reconnues dans, trouvé
dans les grottes de Qumran
le rouleau complet du
Livres d'Isaïe, plus ancien
de mille ans du Codex de Léningrade.
Sur
la base de BHK a été réalisée la plus
répandue en Pologne la traduction du ST contenu dans la
Bible de Millénaire et
puis la Bible de
Poznan.
N. 58
La Biblia Hebraica Stuttgartensia
La
Biblia Hebraica Stuttgartensia (BHS) c'est la dernière
édition critique de la Bible Hébraïque, publiée
à Stuttgard en 1979. Les éditeurs de ce texte –
pareillement comme R. Kittel – se sont basés sur le
Codex de Léningrade, mais
d'une façon significative plus largement ont tenu compte des
variantes des rouleaux de
Qumran publiés un après
l'autre à partir de 1948. Ils ont mis aussi un nouveau
appareil critique et la
masora.
plus grande.
N. 59 un
apocryphe
Les apocryphes
(grec: apokryphos – caché, mystérieux)
c'est la littérature juive et ancienne-chrétienne non
pas reconnue comme canonique et inspirée. Les apocryphes
souvent rappellent le contenu des textes canoniques et se réfèrent
à l'auteur inspiré (au
prophète, à
l'apôtre). Dans l'exégèse
protestante portent le titre des
pseudo épigraphes.
Jusqu'à notre temps en subsistent env. 70.
Les
apocryphes de l'Ancien Testament étaient rédigées
principalement dans la période du II s. avant J.Chr. au I s.
après J.Chr.; on les écrivait dans la langue hébraïque,
araméenne
ou grecque.
Aux plus anciens appartiennent: le Livre d'Hénoch (ses
fragments ont été retrouvés à Qumran),
le Livre des Jubilés, le Testament des Douze Patriarches, le
Testament de Moïse, de Job et d'Abraham, le Martyre d'Isaïe,
la Vie d'Adam et d'Eve, l'Apocalypse d'Abraham et les
Livres Sybilliens.
Les
plus importants apocryphes du Nouveau Testament (viennent du IV-V s.
) sont: les Actes de Pilate, l'Evangile Hébreux, l'Evangile de
Thomas (gnostique),
l'Evangile de Pierre et la Famille de Marie (Proto-évangile de
Jacques).
Le Protestants considèrent
comme les apocryphes aussi placés dans le canon catholique les
Ecrits saints des textes deutero-canoniques.
N. 60 les
Nabatéens
Les
Nabatéens c'est un peuple habitant les territoires à
l'est, sud et sud-ouest de la Mer Morte. Probablement proviennent-ils
de la partie nord-ouest du Désert Arabe et sont apparus en
Edom au VI s. avant J.Chr, quand les
Edomites, plus tard connus comme
Iduméens, ont commencé d'émigrer en Judée
et Negev.
Nabatéens ont
obtenu leur indépendance et l'ont fortifiée en 312
avant J.Chr., quand Alexandre le Grand a vaincu les Perses, sous
l'hégémonie desquels ils étaient restés
jusqu'à ce temps.. Au début ils menaient une vie de
nomades, mais après l'installation dans la Nabatée ils
ont construit dans le désert des nouvelles villes (Pétra,
Agdad, Shiwta, Mamshit) et puis ils ont reconstruit les anciennes
villes moabites
et édomites, en les transformant en
forteresses pour défendre les routes des caravanes, la source
principale de leur de la richesse. L'invasion musulmane au VII s.
après J.Chr. a mis fin à leur pays désertique.
N. 61 les
Sémites
Les
Sémites c'est la définition du groupe de diverses
peuples vivant dans l'antiquité sur le territoire du Fertile
Croissant. Aux peuples sémites appartiennent: les Arabes, les
Araméens, les
Assyriens, les
Babiloniens, les
Cananéens, les
Hébreux et les
Phéniciens. Leur origine,
la Bible l'a sort de Sem, un des fils de Noé, né après
le déluge.
Parmi les Sémites
existait une grande diversité de religions, la plupart d'elles
néanmoins offraient des sacrifices et honoraient beaucoup de
divinités. d'autant plus intéressant est donc le fait,
que justement ce milieu sémite a donné l'origine aux
trois grandes religions monothéistes:le Judaïsme, le
Christianisme et puis l'Islam.
L'écriture
sémite proviennent de l'écriture triangulaire
accadique. Les succès des Sémites dans le domaine du
développement de l'écriture les Phéniciens les
ont transmis aux îles en Grèce, en jouant de cette façon
une grande influence sur l'écriture et les langues du monde
occidental.
N. 62
les Hébreux
Les
Hébreux étaient un des peuples sémites
habitant la Mésopotamie avant 2000 avant
J.Chr. Les scribes bibliques utilisaient cette expression pour
désigner les ancêtres du peuple israélite (déjà
Abraham est appelé l'Hébreux). Dans les temps
postérieurs s'est devenu un synonyme des Israélites.
La
Septuaginte et la tradition
rabbinique emploient la définition de „l'Hébreux”
comme le titre honorifique , par contre dans le Nouveau Testament on
définit de cette façon des Juifs liés avec la
tradition palestinienne, contrairement aux hellénistes qui
étaient appelés des
prosélytes.
N. 63
la Déportation assyrienne
La
déportation assyrienne c'était un premier documenté
déplacement forcé des Israélites. Elle était
liée avec la chute du Royaume du Nord en 722 avant J.Chr.
Juste avant que Samarie
soit assiégée par les
Assyriens une grande partie de
ses habitants s'est réfugiée au sud et ils se sont
installés à Jérusalem
(en s'appuyant sur les vestiges archéologiques
on sait, que à la fin du VIII s. avant J.Chr. cette ville
s'était agrandie des nouvelles quartiers, dans lesquelles
habitaient env. 20 mille personnes).
Cependant
le roi assyrien a déplacé la majorité
d'habitants de l'Etat du Nord sur le territoire de la Mésopotamie.
Dans une de l'inscription conservée du temps de Sargon II on
parle de la déportation de 27290 de personnes de la terre et
la maison d'Ormie”, c'est à dire de l'Etat du Nord.
Ainsi s'est créé et s'est installée une
puissante diaspora
assyrienne des Israélites, à
laquelle nous trouvons des allusions dans la Bible. Quand au VI s.
avant J.Chr. les Babiloniens ont déporté dans ces mêmes
régions de la Mésopotamie une partie d'habitants de
Jérusalem et de Judée, ceux-ci ont repris l'héritage
de leurs compatriotes ont complètement dominé la vie
cette diaspora.
63 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 64
la Déportation babilonienne
La
Déportation babilonienne a été la deuxième
vague des déportations forcées des Israélites.
Au début du VI s. avant J.Chr. le lot de la Samarie
(la
déportation assyrienne)
est devenu celui de Jérusalem.
Devant les révoltes renouveléesles
Babiloniens, qui occupaient la
place des Assyriens,
ont envahis à deux reprises la Judée et ont organisé
des déportation punitive. Première déportation a
eu lieu en 597; on a déporté alors le roi Yoachim, sa
mère et sa cour et puis une élite intellectuelle et
spirituelle du pays. Dix ans plus tard, après une révolte
de Sédecias, les Babiloniens ont envahi à nouveau la
ville, après un long assiège de la Ville saint l'ont
conquise et ont déporté une grande partie de la
population. Troisième, plus petite vague des déportés
a été conduite à la Babilonie en 582 avant
J.Chr., après un assassinat du procurateur babilonien,
Godolias.
Les déportés
et les émigrés se sont soigneusement occupé de
préserver et de garder leur identité , utilisant
largement le résultat du travail de la
diaspora, antérieur crée
par des exilés de la Samarie. Les grands prophètes
d'Israël du temps avant-exil, avant tout
Jérémie, avait préparé efficacement leurs
compatriotes à survivre à l'anéantissement,
avant qu'il vienne. Ezékiel, qui en 592 a commencé son
action en exil, enseignait, qu'on peut rester Israélite loin
de son pays, des sa propre terre et d'institutions religieuses
traditionnelles.
N. 65 la
Masora
La Masora (hebr.
masar – transmettre, masorah – la
transmission, la tradition) c'est un système réalisé
par les savants juifs(les masorètes) ayant pour but la
transmission du texte hébreux
de la Bible.
Au
V s. après J.Chr. est apparue ; une nécessité de
la solidification de prononciation des mots en hébreux par un
ajout des voyelles. Ce travail a été entrepris par une
école juive en Babilonie, qui ont créé un
système d'une vocalisation au-dessus des consonnes, et puis
ensuite les savant de Tibériade, on inventé un système
d'une vocalisation au-dessous des consonnes. La masora palestinienne
(occidentale), rapidement a remplacé la masora babilonienne
(orientale). Comme le temps de la création d'une vocalisation
de la Bible Hébraïque définitive restée
jusqu'à notre temps, on donne les années
700-850.
Les masorètes ont
placé aussi dans le texte des accents accomplissant triple
fonction: phonologique (des accents, le rythme), syntaxique
(l'interprétation par la division du verset en éléments
composés) et musicale (adaptation à la mélodie).
En plus, la masora définit le nombre de versets, phrases et
lettres de chaque texte et puis informe, combien de fois le mot
apparaît dans les Saintes Ecritures (masora numérique).
Elle contient aussi les informations, quoi et comment il faut lire
(masora du textuelle). Ces informations étaient notée
aux marges (la masora marginale) ou à la fin des textes (la
masora finale).
N. 66
Codex
Codex
(lat. codex – le livre, la liste) c'est ancienne forme
des textes des cartes qui se plient une sur l'autre. Au début
c'étaient des cartes du
papyrus,et depuis IV s. elles
ont commencées à être remplacées par, le
parchemin plus durable et plus
cher aussi. La forme de codex permettait la création des
recueils contenant quelques livres, et permettait plus facilement
trouver les endroits respectifs dans le texte et l'écriture du
texte sur deux faces avec moins de coût.
Depuis
le II s. après J.Chr. les codex étaient utilisées
à l'écriture des textes chrétiennes
(contrairement aux rouleaux
juifs). Après l'édit de Mediolan
le César Constantin a donné des sommes assez
importantes pour la fabrication des nouveaux codex sur les
parchemins. Ils ont été rédigés alors
entre autres les codex comme: le
Codex de Sinaï et le
Codex du Vatican. Préservés
jusqu'aujourd'hui les codex de l'Ancien Testament sont beaucoup plus
jeunes – ils viennent du X s. En font partie: le
Codex d'Aleppo et le
Codex de Léningrade.
N. 67
un parchemin
Un
parchemin c'est un matériel pour l'écriture qu'on
fabrique des peaux des veaux ou brebis, spécialement
transformés. Au début après élimination
des cheveux la peau était lissée, souvent on y mettait
le blanc de l'oeuf dans le but d'avoir la peau plus claire. Ensuite
on coupait en morceaux rectangles et on appliquait la couture entre
ces morceaux avec le reste des coupures. A partir du II s. avant
J.Chr. à Pergamon on a trouvé une méthode
meilleure de fabriquer les parchemins. La peau était
travaillée avec la choux ce qui a prolongé d'une façon
significative la durée de son existence. On la polissait
exactement jusqu'à obtenir un terrain lisse, et puis on la
divisait. La partie extérieur comme meilleur on utilisait pour
l'écriture, à la rédaction du texte.
Entre
III/IV s. après J.Chr. le parchemin a commencé à
être remplacer par le
papyrus généralement
utilisé, et puis entre XII -XIV s. le papyrus a été
remplacé par le papier. Les cartes de parchemin étaient
liées entre elles dans les
codex. Plus précieux
étaient coloré en pourpre. A la résistance du
parchemin nous devons une sauvegarde de beaucoup de manuscrits
bibliques.
On appelait aussi "les
parchemins" des documents rédigés sur ce matériel.
N. 68
un papyrus
Un
papyrus c'est un matériel pour l'écriture fabriqué
d'une plante des marais longue jusqu'à 4m portant le même
nom, qui grandissait dans la delta du Nil. Les tiges du papyrus était
transformés d' une façon établie pour arriver à
avoir des feuilles à écrire sur elles. Pour écrire
un texte plus longe il fallait coller quelques feuilles en forme
appelée un
rouleau. A partir du II s. après
J.Chr. les papyrus étaient utilisées aussi par les
chrétiens pour faire des
codex. Le papyrus comme un
matériel relativement fragile a été remplacé
aux III/IV s. après J.Chr. par le
parchemin.
N. 69
un rouleau
Un
rouleau (hebr. megillah ou megillat sefer) c'est une
ceinture env. 10 m longue et 25 cm large, qui a été
réalisée par assemblage des morceaux du
papyrus ou du
parchemin. Tous les deux
extrêmes de la ceinture était roulée sur deux
bâton, pour faciliter le roulement. Sur un seul rouleau pouvait
être mis le texte d'un Evangile.
En
antique Israël
on se servait des rouleaux déjà
avant l'exil babilonien, en mettant sur eux le texte des Livres
saints ( dans les
synagogues ils sont utilisés
jusqu'aujourd'hui). Les chrétiens au II s. ont commencé
aux remplacer par les
codexplus faciles dans
l'utilisation.
Beaucoup de rouleaux
ont été retrouvés dans les grottes de Qumran
et dans le
Désert de Judée.
N. 70
une génise
Une
génise (araméen. genaz - cacher, ) c'est un lieu
à proximité de la
synagogue, dans lequel on
mettait les manuscrits usés ou abîmés utilisés
pendant la célébration de la liturgie. Cette conduite
avait pour but de protéger les écrits, dans lesquels se
trouvait évoqué le saint Nom de Dieu, devant un abus ou
une profanation. Le contenu d'une génise de temps en temps
était brûlé avec une cérémonie
spécialement prévue. D'autant plus étonnant est
le fait de la survie de la génise du Caire, dans laquelle on a
retrouvé beaucoup des manuscrits de la Bible Hébraïque
et d'autres textes.
N. 71
les docteurs de la Loi
Les
docteurs de la Loi c'est un groupe des Juifs savants qui s'occupe de
l' interprétation des Ecrits saints. Aux plus importants
d'entre eux revenait le titre derabbi
(l'enseignant). Ils enseignaient dans les
synagogues, occupaient des
fonctions des juges et des spécialistes dans le
Sanhédrin. Tous les
groupes religieux-politiques (les
pharisiens, les
saducéens, les
esséniens) avaient leurs
docteurs de la Loi, néanmoins la majorité d'eux étaient
pharisiens.
Les docteurs de la Loi
étaient des farouches opposants et ennemies de Jésus et
souvent essayaient le mettre au piège, pour pouvoir
L'accuser.
L'oeuvre des docteurs de
la Loi c'est la
Michna et puis le
Talmude. Aux plus anciens des
docteurs de la Loi appartenaient: Hillel et Shammaï (env. 20
avant J.Chr.), Gamaliel I (env. 35 après J.Chr.), Johannan ben
Zakkaï et Gamaliel II (env. 70 après J.Chr.).
N. 72
les Livres Sybilliens
Les
Livres de Sybille c'est un recueil des livres apocryphes
écrits dans la langue grecque. En tout
ils comptent 4230 versets composés dans les douze Livres
titrés I -VII et XI -XIV.
Au
croisement des ères avant-chrétienne et chrétienne
les Juifs de la
diaspora, et plus tard les
chrétiens, en se référant aux fées
mythiques annonçant l'avenir, habitant à proximité
des sources et dans les grottes, ont composé des prophéties
pour propager leurs idées religieuses et puis combattre le
polythéisme.
A l'exemple des
prophéties païennes les enseignements des Livres
Sybilliens sont en forme des annonces de l'avenir – ils
prédisent des catastrophes historiques et la fin du monde, en
condamnant une idolâtrie et les déviations sexuelles. Il
y en eux les menaces contre les Ptolomés, les Seleucides, et
Rome, en se référant aux épisodes bibliques,
comme la création du monde, le déluge, la tour de
Babel. Ils accentuent la transcendance de Dieu et Son règne
sur le monde et sur l'histoire. .
N. 73 le
Talmude
Le Talmude (hebr.
La prédication, l'étude, l'apprentissage, une leçon)
c'est un recueil codifié des normes juridiques et coutumières
appuyé principalement sur la
Tora. Il s'est constitué
en résultats de la pratique des traditions orales (appelé
la Michna
–un recueil des lois rédigé
env. 200 après J.Chr.), à qui on a attaché des
commentaires particuliers (appelé la Gémara). A côté
de la Bible Hébraïque il constitue la source la plus
importante de la foi du
judaïsme.
Le
premier Talmude a été réalisé en
Palestine entre IV/V s. (le Talmude Palestinien), qui commente les
premiers quatre ordres de la Michna (de l'agriculture, des Fêtes,
des femmes et des dommages). Par contre obligatoire jusqu'aujourd'hui
est le Talmude qui a été réalisé en
Babilonie entre V/VI s. (le Talmude Babilonien). Il es plus complet
du Palestinien, et commente les ordres de la Michna concernant des
Fêtes, des femmes, des dommages et de la sainteté.
N. 74 la
Michna
La Michna (hebr.
szanah - répéter et étudier) c'est un
recueil des lois rabbiniques
divisées en 63 paragraphes et 6 ordres
contenant les thèmes suivantes:
1.
la dîme des fruits de la terre,
2.
les Fêtes publiques,
3.
le mariage (surtout l'aspect économique du
contrat),
4.
les dommages,
5.
les sacrifices au Temple,
6.
la pureté rituelle.
Le texte,
qui a été réalisé env. 200 après
J.Chr. sous la direction de rédaction du Prince Jude (Jehu
ha-Nasi) a adopté une certaine évolution
d'interprétation. Son contenu a été développé
et modifié dans le
Talmude Palestinien et
Babilonien.
N. 75
les Targumes
Les
Targumes (hebr. les traductions) c'est une traduction des Livres de
la Bible Hébraïque sur la langue araméenne.
Après le retour les Juifs de l'exil
babilonien la langue hébraïque
est devenue remplacée par araméenne.
Donc en lisant les saints textes dans les
synagogues, on devait
simultanément les traduire sur la langue compréhensible
pour les auditeurs. Au fur du temps on écrivait ces
paraphrases orales (entre les années 250 avant J.Chr. –
300 après J.Chr.).
Les
Targumes n'était pas des traductions exactes, mais contenaient
les explications et les exhortations constructives introduites pour
une meilleure compréhension du texte de la Bible Hébraïque.
Ils étaient utilisés pendant l'enseignement dans les
synagogues. L'importance de la littérature targumique
consistait à ce que c'étaient les premières
traductions du texte hébreux de la Bible, et en même
temps le fruit des efforts à son interprétation et
adaptation à l'auditeur.
Aux
principaux targumes appartiennent:
–
les targumes de Qumran (Lv, Jb);
–
le targume d'Onkelos (le
Pentateuque);
–
le targume de Jérusalem (le Pentateuque);
–
le targume de Jonathan (les prophètes);
–
le targume du Pseudo-Jonatan (t. d'Onkelos, t. de
Jérusalem);
–
le targume à Jb, Pv, Ps.
N. 76
le saint tetragrame
Le
saint tetragrame (grec: tetra – quatre) ce sont quatre
consonnes hébraïques
JHWH signifiant le nom de Dieu révélé
à Moïse.
Dans l'Ancien
Testament il apparaît 6828 fois, habituellement prononcé
est comme Yahvé. Dans les temps après-exil, à la
place du tetragrame on lisait le mot Adonaï (hebr. le Seigneur),
pour ne pas transgresser la Loi interdisant de prononcer le saint nom
de Dieu. D'où alors, à cause de l'unification des
voyelle de Adonaï avec des consonnes de JHWH, vers la fin du
Moyen Âge a été créé „l'hybride”
Jéhova.
N. 77
le Judaïsme
Le
Judaïsme (grec: ioudaismos) c'est une des trois les plus
grandes religions monothéistes, confessée par la nation
juive. Ses origines remontent à la personne d'Abraham et à
la révélation de Dieu sur le mont Sinaï. Judaïsme
constitue un résultat de la transformation de la vie nationale
-religieuse après le retour de la
déportation babilonienne,
principalement dans contexte de
la réforme d'Esdras, et
aussi une transformation encore plus profonde, qui avait lieu après
la destruction du Temple de Jérusalem en 70 après
J.Chr.
Les fidèles du
judaïsme croient en un seule, éternel Dieu-Créateur,
juste et miséricordieux Juge, Roi et Père, qui a
conclue une alliance avec un peuple élu. Aux obligations des
fidèles appartiennent œ l'observance scrupuleuse des
préceptes religieux contenus dans la
Tora, entre autres:manger
cachère, la
circoncision et le sabbat.
N. 78
l'exégèse
L'exégèse
(grec: exegesis – une interprétation, une
révélation) c'est une analyse savante tendant à
une interprétation théologique du texte des Ecrits
saints, en s'appuyant sur une critique littéraire et puis
historique. Elle s'occupe de l'exposition du contenu des Livres
respectifs de la Bible, en examinant sérieusement le texte, en
cherchant des réponses sur l'auteur(ou les auteurs) et une
source (ou les sources)du texte donné, en prenant en compte
des données historiques, géographiques et
archéologiques et en tirant du contenu du texte le message
religieux.
Les commencements de
l'exégèse biblique remontent au temps des
prophètes, qui relisaient
les saintes traditions et les textes saints dans la lumière
des événements qui leurs étaient contemporains.
Plus tard ces enseignements ont été développés
dans les écoles rabbiniques du
midrash et puis pendant la
rédaction de la
Michna. L'exégèse
chrétienne est apparue déjà dans le Nouveau
Testament et puis dans les Ecrits des pères de l'Eglise (I/II
dans après J.Chr.), et son apogée suivait au III -VI s.
, quand ont été fondées les écoles
principales à Alexandrie
et Antioche.
N. 79 un
Midrash
Un Midrash (hebr.
darasz - chercher, interpréter) c'est la méthode
rabbinique d'explication des Ecrits saints qui consiste à les
commenter par rapport aux conditions actuelles de la vie des Livres
respectifs ou des événements particuliers décrits
en eux . L'interprétation de midrash vérifie la
signification exacte des mots et des formes grammaires, explique
chaque verset et réfère des enseignements au
judaïsme et au texte de la
Bible.Le Midrash suppose, que le texte biblique contient inépuisable
contenu de significations relatives à chaque question et
chaque situation.
Il existaient deux
genres d'explications de midrash: halacha et haggada. Le premier
d'eux c'est un exposé juridique des Ecrits saints, dont les
prescriptions, souvent très détaillées, faisait
la vie quotidienne des fidèles difficile, qui existaient au
début seulement dans les traditions orales (des recueils de
préceptes de halacha sont la
Michna et la Tosephta). Le
second par contre c'est l'explication des parties narratives du texte
biblique d'un point de vue la religion-la moral (dans le Nouveau
Testament un exemple de haggada est l'Evangile de l'Enfance contenu
dans les deux premiers chapitres de l'Evangile
canonique de Matthieu).
N. 80
un rabbin
Un
rabbin c'est une personne exerçant une fonction de
l'enseignant dans la communauté juive. Ce mot provient du I s.
après J.Chr. Son origine est araméenne- le mot rabbi
signifiant l'enseignant, le maître, qui possède le
pouvoir de l'enseignement et de jugement des affaires du domaine de
la Loi ou tout simplement une personne haut placée (voir Les
docteurs de la Loi). Un rabbin
pouvait aussi expliquer la
Tora à la
synagogue.
Au
III s. après J.Chr. on souscrivait aux rabbins des forces
magiques, p.ex. une capacité d'avoir un contact avec les
morts. Jusqu'au Moyen Âge d'être rabbin n'était
pas considéré comme métier. Le plus ancien
document littéraire des rabbins est la
Michna.
N. 81
la circoncision
La
circoncision c'est une intervention rituelle (remontant probablement
à Abraham) pratiquée au Moyen Orient, qui consiste à
enlever une partie de prépuce . Pour les
Israélites la
circoncision a été un symbole d'appartenance au peuple
élu lié avec Dieu par Alliance.
Chez
les garçons juifs la circoncision cette opération est
faite le huitième jour de la vie, reliée avec
imposition du leur nom. Pour les Juifs au début du
judaïsme rabbinique
(I avant J.Chr. – I après J.Chr.) la circoncision de
l'enfant était une fête, accompagnée de la
bénédiction et le repas; – l'enfant entrait dans
une alliance d'Abraham.C'était un acte tellement important,
qu'il pouvait se dérouler même le jour sabbat. Jésus
aussi a été circoncis en accord avec la tradition, ce
qui est évoqué dans les Evangiles.
La
circoncision possède une signification semblable chez les
musulmans, tandis que sont soumis à cette intervention les
garçons à l'âge de treize ans.
N. 82
les Livres proto-canoniques
Les
Livres proto-canoniques (grec: protos – premier, le plus
ancien) ce sont les Ecrits, lesquels dès le début
étaient considérées comme inspirés par
toutes les communautés
chrétiennes. Jamais on ne
mettait en doute leur caractère canonique et toujours ils ont
toujours fait partie du canon des Livres saints de l'Ancien Testament
et du Nouveau Testament.
La division
sur les textes proto- et deutero-canoniques
a commencé être appliquée
au XVI s. (à partir de Sixtus de Sienne).
N. 83
les Livres deutero-canoniques
Les
Livres deutero-canoniques (grec: deuteros – dans la
signification du temps: suivant, le second après le premier),
autrement secondement canoniques, ce sont les textes, lesquels - à
cause d'un doute concernant leur caractère inspiré -
ont été reconnus plus tard comme canoniques. Cela ne
signifie pas néanmoins, que ces textes sont d'une moindre
qualité que les
proto-canoniques.
Dans
le Canon catholique les textes deutero-canoniques ce sont: le Livre
de Tobie, le Livre de Judith et de Baruch, Première et
Deuxième Livres des Maccabés, le Livre de Syrach, de la
Sagesse et des fragments du Livres d'Esther (Est 10,4-16,24 selon
Vulgate) et de Daniel (Dn 3,24-90; 13-14 selon Vulgate) et puis dans
le Nouveau Testament :la Lettre aux Hébreux, la Lettre de
Jacques, la Deuxième Lettre de Pierre, Deuxième et
Troisième Lettre de Jean, la Lettre de Jude et l'Apocalypse de
Jean. Les Livres deutero- canoniques de l'Ancien Testament ne se
trouvent pas ni dans le Canon de la Bible Hébraïque ni
dans le Canon protestant (dans les éditions protestantes de la
Bible ils sont placés comme les
apocryphes).
N. 84
l'Arche de l'Alliance
l'Arche
de l'Alliance (hebr. aron – un coffre) était un
sanctuaire portatif, un signe visible de la présence de Dieu
parmi Son peuple. Elle constituait une garantie des victoires
d'Israël
sur ses ennemis. Elle portait aussi le titre
l'Arche de Dieu, l'Arche des témoignages ou l'Arche de Yahvé
Sabaoth.
C'était un coffre en
bois d' acacias des dimensions.³env. 1,40x0,80x0,80 m, doré
de deux côté. Il était couvert d'une plaque en
or, appelé expiation avec deux chérubins. Le jour de
Pardon (Yom Kippour) le grand-prêtre l' aspergeait du sang des
animaux sacrificiels. Deux bâton fixés sur les côtés
du coffre permettaient son transport. Dans l'Arche on gardait les
tables du Décalogue.
Pendant
la marche Israélites jusqu'au Canaan
l'Arche de l'Alliance constituait un centre du
culte. Plus tard elle était gardée à Shilo et à
Bétel. David l'a déplacée sur le mont Sion, et
Salomon l'a placée au Temple
de Jérusalem dans le
saint des saints. Après la conquête de Jérusalem
par Nabuchodonozore en 587 elle a été
probablement emportée à la Babilonie et détruite.
N. 85
un procurateur
En
accord avec l'étymologie un procurateur (lat. procura –
remplacement, représentation) c'est un médiateur ou
représentant qui s'occupent des affaires de quelqu'un pendant
son absence.
Dans la période
de l'empire(après l'an 31 avant J.Chr.) le procurateur était
un représentant du César romain. Il pouvait diriger
fabrication des monnaies, l'école des gladiateurs ou une mine.
Sa principale mission était de veiller sur les affaires
impériales dans les provinces. Dans les provinces impériales
le procurateur était soumis au légat, par contre dans
sénatoriales il jouissait d'une plus grande indépendance
(pouvait même contrôler le procurateur de la province).
S'il était originaire d'une classe sociale élevé,
il pouvait gouverner plus petite province (comme p.ex. la Judée),
dans laquelle ne stationnait pas l'armée.
Le
Nouveau Testament évoque trois procurateur: les
Evangiles des sentences sur
Pilate et Les Actes
des Apôtres évoquent
Félix et Féstus.
N. 86
l'insurrection juive de 66-73
La
première insurrection juive a éclaté en 66,
probablement provoquée par palestinienne un
procurateur Gesius Florus (64-66
après J.Chr.), qui en voulant cacher devant le César
ses tromperies a poussé les Juifs à la révolte.
Malgré les tentatives d'Agryppe II de détourner les
Juifs de cette insurrection, les extrémistes, (les
zélotes) se sont insurgés
ouvertement contre les Romains. Ils ont libéré
Jérusalem,
en battants les occupants surpris. Mais les divisions entre eux et
mésentente les ont perdu.
Pour
mater l'insurrection, Néron a envoyé jusqu'à la
Palestine son commandant d'armée le plus expérimenté
– Vespasien. Lui, alors a permis aux Juifs de se détruire
mutuellement. Quand après la mort de Néron on l'a
proclamé César, il est rentré à Rome, et
son oeuvre a été achevée par son fils Tytus. En
août 70 il est entré en tête de ses légions
à Jérusalem, après cela il a conquis les
forteresses Hérodium et Mâcheront. Le dernier bastion
des insurgés était Massada,
une forteresse située au bord de la Mer Morte. Sa défaite
en 73 a mis fin à l'insurrection. La Palestine est devenue une
province de l'empire indépendante gouvernée par un
légat.
N. 87
l'insurrection de Bar Kochba
L'insurrection
Bar Kochba c'était une réaction des Juifs contre, édité
en 130 après J.Chr. par le César Hadrien, l'ordre de la
reconstruction de Jérusalem
(qui devait s'appeler Aelia Capitolina)
et la construction à la place du Temple
de Jérusalem un temple
consacré à Jovis Capitolinien. Cette décision,
lié avec un décret interdisant la
circoncision, est devenue
directement la cause d'éclatement de l'insurrection. C'était
la deuxième insurrection
après celle des années 66-73, une
révolte armée des Juifs contre le pouvoir
romain.
A la tête de
l'insurrection est apparu Simon Bar-Kochba. Les insurgés
occupaient pendant deux ans Jérusalem, et ensuite ont
entrepris des combats au sud de la ville, sur le Désert de
Judée (dans les grottes au bord de la Mer Morte on a retrouvé
beaucoup de vestiges– les monnaies, des objets, des lettres –
témoignant que les insurgés s'y étaient cachés).
Là aussi, dans les environs de Beter, a eu lieu une bataille
en 135, qui a décidé de la chute de l'insurrection. Les
Romains ont détruit beaucoup de villes, et ont déporté
les insurgés comme des esclaves. Après la défaite
des Juifs Hadrien leur a interdit l'accès sur le territoire de
Judée et puis poursuivait la transformation de la ville
sainte.
N. 88
les prosélytes
Les
prosélytes (grec: ceux, qui sont venus, les arrivants) ce sont
des personnes qui changent la religion, la foi ,à une autre,
les converties. Dans la science biblique ce terme se reporte
principalement aux païens, qui sont devenus les Juifs. Dans les
temps du Nouveau Testament les prosélytes, qui ont accueilli
le judaïsme,
devaient reconnaître un seul Dieu et puis les normes éthiques
juives et une pratique religieuse. Ils étaient tenus à
pratiquer la
circoncision, respecter le repos
du sabbat, observer la Loi. Ils pouvaient participer dans les
cérémonies des fêtes juives.
Le
prosélytisme s'est développé dans la
diaspora judeo-hellénique
dans la période après l'exil babilonien. Après
les insurrections
juives (70 et 135) le César
Hadrien a édité une interdiction aux païens de
passer au judaïsme. Le prosélytisme juif est alors
disparu .
N. 89
les Lévites
Les
Lévites étaient des descendants de Lévi (un des
fils de Jacob). Après la conquête du Canaan
comme tribut ils n'ont pas reçu leur
propre terre, c'est pourquoi les autres tributs leurs ont accordé
48 villes pour habiter.
Les Lévites
étaient des prêtres, au fur du temps déclassés
à un rang du clergé bas (après une
centralisation du culte dans le Temple
de Jérusalem – la
réforme de Josias) sans
droit d'approcher l'autel, mais avec l'obligation d'exercer diverses
services liées aux célébrations du culte. Ils
s'occupaient de la musique, de préparer des sacrifices, de
donner la bénédiction, des conseils et des
explications, ramassage des dîmes. De leur population se
recrutait la garde du Temple.
N. 90
le grand-prêtre
Le
grand-prêtre (grec: archo – être premier,
hiereus – prêtre) c'est le plus haut prêtre
juif venant des sphères aristocratiques et sacerdotales (très
souvent ils remontent à Aaron). La fonction et le titre d'un
grand prêtre ne sont apparus qu'après l'exil
babilonien, se sont affaiblis
dans les temps des
Maccabés, plus tard
dépendaient du pouvoir romain (la nomination et destitution du
poste lui revenait). Sont disparus après la destruction du
Temple
en 70.Le grand-prêtre possédait
une énorme autorité dans les affaires religieuses et
civiles. Il présidait au Sanhédrin.
Dans les temps de Jésus cette fonction remplissaient Anne et
Caïphe, ce qui est évoqué dans les Evangiles. Les
privilèges et les devoirs du grand-prêtre concernaient
avant tout du culte. Tous les jours il offrait des sacrifices,
présidait un grande cérémonie. Seulement lui
pouvait entrer au saint des saint une fois l'an le Jour du Pardon.
N. 91 le
Synode à Yawne
Après
de la chute de la première insurrection
juive contre les Romains, quand
Vespasien a conquis Jérusalem
et a détruit le
Temple (70), suivait une crise
religieuse et morale du
judaïsme. Contribuait à
cela aussi un développement rapide du christianisme. Pour
empêcher une tragédie définitive, quelques
pharisiens
sous la direction de Johannan ben Zakkaï
se sont rassemblés en l'an env. 90 à Yawne (grec:
Jamnia, ville au sud de Tel Aviv actuel), en créant une
nouvelle école et en essayant insuffler dans une vielle
religion une nouvelle vie. Cet événement, appelé
"le synode de Yawne", a donné l'origine à
judaïsme rabbinique,
qui dure jusqu'aujourd'hui.
Les
Rabbins ont élaboré un calendrier liturgique et ont
unifié le culte dans les
synagogues. Ils ont confirmé
aussi et ont accueilli comme normatif pour les Juifs le canon de la
Bible Hébraïque (pour se différencier des
chrétiens, ils ont rejeté tous les textes, qui n'avait
pas été écrits en hébreux,
ils ont cessé aussi considérer comme inspirée la
Septuaginte). En même
temps avait lieu une exclusion officielle des chrétiens de la
Synagogue.
N. 92
la Pâque
La
Pâque (hebr. pesach – un passage) c'est une fête
commémorant la libération des Israélites de
l'esclavage en Egypte. Elle doit rappeler un grande miracle accompli
par Dieu et Son protection du peuple élu.
Les
célébrations pascales commencent le 14 Nisan (le
dernier jour avant la pleine Lune après le solstice du
printemps). La Fête et le rite de Pâque se sont établis
au temps de Moïse, mais ses racines remontent aux coutumes
religieuses des tributs nomades. En XIII/XII s. avant J. Chr., après
l'installation des Israélites au Canaan,
à la Pâque on joint une fête des Pains sans levain
(des Pains azymes) qui dure une semaine. Dans la période de la
monarchie (X s. avant J.Chr.) la Pâque était célébrée
seulement au Temple,
et après l'exil babilonien se déroulait là
seulement une cérémonie d'égorgement des animaux
sacrificiels, qu'on consommait après avec le pain azyme, les
légumes amères et le vin au sein de la famille et des
amis.
C'est l'une des trois fêtes
du judaïsme,
pendant laquelle était et est conseillé le pèlerinage
à Jérusalem.
N. 93
les Juges
Les
Juges c'étaient des personnes dirigeant les Israélites
avant l'époque des rois. C'étaient des chefs
charismatiques et des libérateurs d'Israël.
Sur
les cartes du Livre
des Juges nous connaissons les
six juges grands: Otniel, Ehud, Baraq (et Debora), Gédéon,
Jéphté et puis Samson. A côté d'eux
l'Ancien Testament mentionne aussi les six d'autres,moins importants;
dont la mission était d'être juges d'Israël et puis
veiller sur les lois et les prescriptions de génération
en génération.
Sur eux
reposait l'Esprit de Yahvé.
Ils apparaissaient dans les temps quand Israël était
menacé par les puissances étrangères (1200-1000
avant J.Chr.) et menaient le peuple au combat contre elles. Après
une victoire sur les ennemis leur mission généralement
s'achevait.
N. 94
Pentateuque
Le
Pentateuque (hebr. chamesz megillot) est appelé la
deuxième groupe des Livres qui appartiennent à la
dernière partie de la Bible Hébraïque c'est à
dire des Ecrits (Ketubim). Appartenaient à elle: le
Cantique des Cantiques, le
Livre de Ruth, des
Lamentations, le
Livre de Quohélète et
le Livre
d'Esther.
Ils
restent en lieu directe avec le milieu liturgique. On les lisait
chacun pendant une des Fêtes annuelles indiquant ainsi le
rythme de la vie religieuse des Israélites:
–
le Cantique des Cantiques constituait le cadre des Fêtes
dePâque;
–
Le Livre Rut était lu cinquante jours plus tard pendant la
fête des Semaines (Pentecôte);
–
Le Livre des Lamentations constitue le contenu des chants funèbres
pendant 9 jour du mois ab, en commémoration de la destruction
de Jérusalem
par les
Babiloniens;
–
Le Livre de Quohélète était lu pendant la fête
des Tentes en automne.
–
Le Livre d'Esther c'était un élément de la
célébration de la fête de Purim, quand on
évoquait une libération miraculeuse des mains des
ennemis..
N. 95
La langue hébraïque
La
langue et l'écriture hébraïques constituent une
version de la langue cananéenne, appartenant au groupe des
langues du nord-ouest sémites,
utilisée au II millénaire avant J.Chr. sur le
territoire syro-palestinien. En entrant au Canaan
et en conquérant graduellement le pays
les Hébreux
ont emprunté de la population locale sa
langue et l'écriture alphabétiques et puis les ont
adaptées à leurs propres besoins et conditions. A
partir du X s. avant J.Chr. on peut parler de l'écriture
ancien-hébreux, par laquelle étaient rédigées
les plus anciennes traditions saintes d'Israël.
Après l'exil babilonien l'hébreux a été
remplacé par la langue la langue araméenne.
L'alphabet
hébreux se compose de 22 consonnes ayant aussi une valeur de
nombres. Au long du temps ont transmettait des voyelles oralement.
Seulement au V s. après J.Chr. les
masorètes ont fait une
vocalisation, c'est à dire ont attaché des voyelles au
texte. Le texte hébreux est écrit dans direction du
côté droit à gauche
N. 96
La langue araméenne
La
langue araméenne, pareillement comme l'hébreux,
fait partie du groupe des langues du nord-ouest sémites.
Au début les
Araméens ont accueilli à
la rédaction de leur la langue l'écriture cananéenne,
mais en simplifiant la façon d'écrire des lettres, ils
les ont développées dans la nouvelle direction. Une
lente évolution a conduit à l'élaboration
définitive entre IV et II s. avant J.Chr. de l'écriture,
appelée assyrienne.
Les
exilés israélites se sont rencontré après
722 avant J.Chr. et après 587 avant J.Chr. concrètement
avec la langue et l'écriture araméenne, et en rentrant
de l'exil babilonien, les ont importées avec eux-mêmes
en Judée. Depuis ce temps la langue araméenne est
devenue la langue habituelle des Juifs (Jésus s'en servait),
tandis que l'hébreux restait la langue des Livres saints et de
la liturgie.
Même si l'araméen
était différent de l'hébreux,les Grecs ne savait
les différencier. Comme exemple peut servir Papias, qui a
écrit, que Matthieu avait rédigés les
logia de Jésus en
hébreux, pendant qu'en fait c'était la langue
araméenne.
N. 97
le Koïné
Le
Koïné (grec: koïné – commun,
universel) autrement le grec hellénique, c'est un des
dialectes de la langue grecque utilisé depuis le temps
d'Aleksandre le Grand au IV s. après J.Chr. L'ont composé
les quatre principales versions de grec: athénienne, dorique,
yonique et corinthienne. C'était la plus importante langue
patois et commerciale des pays du bassin de la Mer Méditerranéenne
jusqu'au Moyen Orient. Le Koïné est un ancêtre
directe du grec médiéval et actuel.
Dans
la langue grecque en version koïné a été
écrit le Nouveau Testament. De cette façon le grec, à
côté de l'hébreux
et l'araméen,
est devenu un des trois langues de la Bible.
N. 98
les Logia
Les
Logia (pluriel du grec: logion – une réponse de
fée, la parole, une sentence) ces sont les courts
enseignements (le plus souvent souscrites aux divinités)
utilisées dans le grec laïc depuis le temps d'Hérodote.
Dans la Septuaginte
un logion signifie la parole de Dieu adressée
aux prophètes
ou par leur intermédiaire au peuple.
Cela peut être un ordre, un précepte ou une promesse de
Dieu. Dans la tradition chrétienne on appelait les logia- les
paroles de Jésus (la Parole du Seigneur).
Les
Logia constituent à côté des fragments narratifs,
une des plus importante partie des Evangiles synoptiques.
Les recueils des paroles du Seigneur appartiennent à la plus
ancienne couche de la tradition. Le recueil chrétien le plus
important des logia est la source Q (reconstruit d'après la
tradition commune pour Matthieu et Luc, et dépassant la source
de Marc).
N. 99
Les Apôtres
Les
Apôtres (grec: apostolos – envoyé) c'est la
définition de douze disciples de Jésus, appliquée
aussi aux missionnaire envoyés de l'Eglise, serviteurs de Dieu
et de sa Parole. Dans les
Evangiles le nom des Apôtres
se reporte au groupe de Douze – particulièrement choisis
comme des témoins oculaires de la vie et de l'action de Jésus
et puis de ses apparitions après la résurrection.
A
la tête de Douze est Simon appelé Pierre. Les catalogues
des apôtres placés dans Mt, Mk et Lc sont différents
de point de vue de la suite. Après la trahison de Judas le
groupe des apôtres a été complété
par un tirage au sort de Matthias. Quelques ans plus tard est devenu
apôtre aussi Paul après sa conversion près de
Damas.
N. 100 Les
hagiographes
Les
hagiographes (grec: hagios – saint, graphe –
l'écriture) c'est autrement les auteurs inspirés, c'est
à dire - les auteurs humains et rédacteurs canoniques
des Livres saints. Ils étaient dirigés par Dieu, ils se
trouvaient sous Son influence. L'inspiration les a guidé dans
la décision d'écrire ces textes,des Livres et puis dans
tout le processus créatif.
N. 101
les Publicains
Les
Publicains (grec: telones) c'étaient au temps du
Nouveau Testament en Palestine les fonctionnaires locaux collecteurs
des taxes et des impôts de la part des autorités
romaines. Ils verraient à la caisse de l'Empire les sommes
dues, et en échange ils obtenaient le privilèges de les
extorquer à leurs compatriotes. Souvent ils abusaient de leur
compétences, ce qui amenait la haine de la part du peuple. On
les considérait comme les traîtres. Les
pharisiens identifiaient les
publicains avec les pécheurs et condamnaient tous les contacts
avec eux.
N. 102
les Saducéens
Les
saducéens (le nom provient du prêtre Sadoc -
„sadocites”) étaient un groupe des prêtres,
et en même temps un partie religieux-politique se caractérisant
du conservatisme et de l' opportunisme.
C'était
une sorte d'élite aristocratique sacerdotale, la plus haute
classe sociale parmi les prêtres juifs. Ils soulignaient
l'importance de la
Tora, surtout des préceptes
concernant l'institution du sacerdoce et des sacrifices. Ils
rejetaient la tradition orale. Ils contestaient la résurrection
des morts, l'immortalité individuelle et la récompense
après la mort, et aussi l'existence des anges et des diables.
Puisqu'ils interprétaient la Loi de Moïse très à
la lettre, ils avaient leur point de vue moral très rigide.
Politiquement ils étaient favorables aux autorités
romaines, parce que cela leur assurait une stabilité et
apportait les avantages matériels. Ils favorisaient aussi la
culture hellénique. Ce partie des saducéens a disparu
avec la démolition du temple en 70.
N. 103
les Pharisiens
Les
pharisiens (grec: pharisaios, araméen. periszayya
– séparés, mis à part, ) c'est un
groupement des Juifs cherchant à éviter des péchés
par la rigueur des actes religieux.Ce groupe est apparu sous le règne
Jean Hirkan (135-104 avant J.Chr.). Pendant son règne et de
son successeur des pharisiens ont rompu avec la dynastie hasmonéenne
et sont entré dans l'opposition , et plus tard ont refusé
de se soumettre au serment sur la fidélité à
Hérode le Grand. Ils appliquaient une résistance
passive, en évitant de s'engager dans les affaires politiques.
Ils gardaient une attitude semblable par rapport aux autorités
romaines. Ils se sont séparés aussi des am harec
(„du peuple de la terre”), c'est à dire „les
gens”, qui ne connaissaient pas la Loi.
Ils
provenaient principalement des classes sociales moyennes. Ils
connaissaient exactement la Loi de Moïse et „les
traditions des anciens”, c'est à dire- l'interprétation
orale de la Tora.
Cela les a amené dans les temps de Jésus à
interpréter la Loi de la façon casuistique.
Contrairement aux saducéens
ils reconnaissaient l'immortalité d'un
individu, et le jugement après la mort, la résurrection
et puis l'existence des anges.
Après
la conquête romaine en 70 et la destruction du Temple
beaucoup d'éléments de la pensée
pharisienne subsistait dans le
judaïsme rabbinique.
N. 104
les Zélotes
Les
zélotes (grec: zelotes – fervent) c'est un
groupement nationaliste s'opposant à l'occupation romaine en
Palestine. Quand le légat Quirinius a ordonné le
recensement de la population en Palestine (7 après J.Chr.),
les Juifs se sont révoltés. A la tête de la
révolte sont apparus un
pharisien appelé Sadduc
et puis un Galiléen appelé Jude de Gamala. Ces hommes
ont rassemblé autour d'eux un groupe des insurgés et
menaient la campagne contre Rome, d'abord en Galilée, et après
en Judée. C'était l'origine du mouvement des
zélotes.
Même si cette
révolte a été brutalement étouffée,le
groupement durait. Les zélotes ont rompu avec le pharisiens,
parce qu'ils les considéraient comme les passifs. Ils
tendaient à créer en Israël
une théocratie (c'est à dire- le
règne exercé au nom de Dieu), même par le moyen
de la violence. Puisque pour supprimer les ennemis ils utilisaient
des courtes épées appelées sica, ils étaient
appelés par les Romains des sicaris(sicarii). Les
zélotes étaient dans grande partie responsables
d'amener leurs compatriotes à l'insurrection
en 66 après J.Chr., ce qui a amené
la destruction complète de Jérusalem
par les légions conduit par Tite
Flavius.
N. 105
les Esséniens
Les
Esséniens (grec: essenoi, essaioi, aram. hasin,
hebr. hasidim – pieux) c'est une secte juive, non
évoquée dans la Bible, connue des écrits de
Joseph Flavius. Peut-être c'est eux qui appartenaient à
la communauté au Qumran
au bord nord-occidental de la Mer Morte (14 km
de
Jéricho).
Il
se trouvait là un ensemble des bâtiments rappelant un
monastère, où entre env. 150 avant J.Chr. jusqu'à
68 après J.Chr. sous la direction du prêtre appelé
Maître de la Justice vivaient les Juifs, qui se sont
radicalement séparés du
judaïsme. Ils pratiquaient
la prière et la méditation des Ecrits. Ils se
préparaient activement à la venue du Royaume de Dieu.
Ils observaient très rigoureusement la pureté rituelle
(en pratiquant les ablutions fréquentes) et appliquaient dans
la célébrations des diverses fêtes un calendrier
solaire antique. Ils maintenaient des conceptions dualistes et
déterministes des plans de Dieu, ils ne reconnaissaient pas de
temple construit des pierres.
N. 106 le
Sanhédrin
Le
Sanhédrin (grec: synderion; hebr. sanhedrion –
un lieu à s'asseoir ensemble) était un Conseil Juif des
Chefs. L'institution du Sanhédrin fonctionnant à partir
du II s. avant J.Chr. jusqu'au II s. après J.Chr.semble être
une continuation du Grand Rassemblement (hebr. knesset gedola)
du temps d'Esdras.
Le
Sanhédrin compte 71 membres des anciens, des grands prêtres
et des Docteurs de
la Loi. Il était présidé
par un grand-prêtre.
Les réunions avaient lieu dans le
Temple deux fois par semaine.
C'était la plus haute institution religieuse, qui définissait
la doctrine,élaborait un calendrier liturgique et dirigeait la
vie des croyants du
judaïsme. Elle avait un
pouvoir politique: elle élaborait des lois, elle possédait
sa propre police, elle pouvait condamner à mort, comme c'est
arrivé dans le cas de Jésus.
Après
les années 70 le Sanhédrin a cessé d'exister.
Comme une autorité religieuse il renaît à Yawne,
où les
pharisiens sous la direction de
Johannan ben Zakkaï après la destruction de Jérusalem
par Vespasien ont réalisé une transformation radicale
de la vie religieuse juive.
N. 107
Le Messie
Le
Messie (grec: messias, hebr. maszijach, - l'oint,
maszach - oindre avec de l'huile), autrement le Christ (grec:
christos), c'est un médiateur de Dieu désigné
à une mission spéciale décisive pour le sort du
peuple élu.
Primitivement la
définition était appliquée par rapport aux
personnes consacrées, c'est à dire - rois, les grands
prêtres et les prophètes bibliques d'Israël.Plus
tard cela concernait surtout le roi David et ses descendants.
Aussitôt le Messie est devenu un personnage de l'avenir préparé
par Dieu, et puis sa mission avait des forts liens avec la
souffrance. Les chrétiens ont relié ce titre avec
eux-mêmes et la mission de Jésus de Nazareth et les
considèrent comme les noms propres. C'est en même temps
leur profession de la foi, que Jésus est le Messie attendu.
N. 108 les
Evangiles synoptiques
Les
Evangiles synoptiques (grec: synoptikos – comparatif;
syn + horao – voir ensemble, regarder) sont
appelés les Evangile de Matthieu,
Marc
et Luc.
Ils possèdent une grande ressemblance dans le contenu et
l'ordonnance de la matière littéraire.
Le
nom provient de la synapse, c'est à dire une mise en
comparaison parallèle des colonnes montrant nettement une
ressemblance et les différences entre les diverses textes.
N. 109
une parabole
Un
parabole (grec: parabole – une comparaison, mise en
scène) c'est un genre littéraire, dans lequel une
certaine idée est visualisée à l'aide d'un récit
avec une double signification. Il peut être inventé,
mais dans ses traits essentiels doit être probable ( et en cela
il est différent d'une conte ). L'essentiel des paraboles est
une comparaison des deux éléments. Le premier d'entre
eux est habituellement l'image empruntée de la vie quotidienne
(dans les temps de Jésus c'était p.ex. le grain, les
ouvriers dans la vigne, l'arbre de figue, une brebis perdue), par
contre le second démontre des vérités de la foi,
concernant le Royaume de Dieu, de son mystère et des exigences
demandées de la part de l'homme.
N. 110
un Evangile
Le
terme „évangile” (grec: eu-aggelion: eu
– bien, aggello – annoncer, c'est à dire -
bonne nouvelle; hebr. besora) au début avait un
caractère laïc, non pas religieux. Il désignait
„une nouvelle de la victoire remportée”. La
signification religieuse lui a été donné au VI
-V s. avant J.Chr. Dans le Nouveau Testament ce mot apparaît
principalement chez Marc et Paul.
Comme
un genre littéraire les évangiles proviennent des
biographies antiques connues de la littérature hellénique.
Marc leur a donné un sens théologique.
Pendant
une courte période le nom „évangile”
définissait le recueil des quatre Evangiles canoniques –
la première liste officielle des Livres reconnus comme saints.
Le décret du pape Gélasien du 382 appelle les Evangiles
les textes et les sentences des Evangiles selon Matthieu,
Marc,
Luc
et de
Jean.
N. 111
une agraphe
Une
agraphe (grec: agrapha – ce qui n'est pas écrits)
ce sont les paroles de Jésus, qui ont été
transmises en dehors des Evangiles
canoniques, p.ex. en:
–
d'autres Ecrits du Nouveau Testament,
–les
apocryphes,
–
les écrits des pères de l'Eglise.
Certaines
agrapha souscrites à Jésus peuvent être
authentiques. Beaucoup d'entre elles sont différentes des
paroles de Jésus-Christ connues des Evangiles. La véracité
des autres est contestée à cause de leur contradiction
avec l'identité ou des enseignements de Jésus.
N. 112
l'Evangile de Matthieu
L'Evangile
de Matthieu est la première et le plus longue Evangile
canonique (un des trois synoptiques). Son
auteur, depuis le temps de Papias, l'évêque de
Hierapolis (I/II s. ), le disciple de Jean Apôtre, est souscrit
au publicain
Matthieu. D'après son témoignage,
Matthieu a rédigé (probablement env. 50) „les
sentences (logia)
les paroles de Jésus. L'original araméen
s'est perdu néanmoins très tôt:
les pères de l'Eglise du II s. connaissent déjà
seulement la version grecque, qui est plutôt une paraphrase, et
peut être même une nouvelle rédaction faite par un
disciple anonyme dans les années 80-90 .BR> Il
a été écrit à l'adresse des Juifs ou les
judéo-chrétiens syro-palestiniens.
Son message principale est la réalisation en la personne de
Jésus de Nazareth (un nouveau Moïse) des prophéties
messianiques de l'Ancien Testament et puis le début de
l'Eglise – nouveau Peuple de Dieu.
L'Evangile
de Matthieu possède une forme des cinq sentences (une allusion
au Pentateuque)
entrecoupés des récits de l'action de Jésus: Le
Sermon sur la Montagne (Les Huit Béatitudes), le discours sur
les devoirs du disciple, des enseignements sur le Royaume de Dieu
(des paraboles), des enseignements sur la vérité de la
communauté fraternelle et les enseignements sur le jugement.
Selon un critère géographique on peut le diviser:
l'Evangile de l'enfance (la famille, la visite des Mages, la fuite en
Egypte, la massacre des innocents, l'action de Jean Baptiste), les
activités de Jésus en Galilée (l'appel et la
mission de Douze, la prédication et les miracles), en Judée
(les enseignements sur l'indissolubilité du mariage,les
parabole sur les ouvriers de la vigne) et à Jérusalem
(la passion, la mort et la résurrection;
caractéristique pour Matthieu est l'évocation de la
femme de Pilate et puis un geste de lavement des mains signifiant le
rejet de la culpabilité).
N. 113
l'Evangile de Marc
L'Evangile
de Marc est le deuxième et le plus court Evangile canonique,
un des trois synoptiques.
La Tradition venant de Papias lui souscrit comme l'auteur saint Marc,
qui accompagnait saint Paul dans son premier voyage missionnaire, et
plus tard était avec saint Pierre à Rome
.
Généralement on
considère, que il a été créé dans
la langue grecque
avant l'an 70 (témoigne de cela
l'absence d'allusions directes à la destruction du Temple
de Jérusalem). Selon
Clément d'Alexandrie (env. 140-216) le lieu de sa rédaction
était Rome.
L'Evangéliste
a adressé son oeuvre aux les
païeno-chrétiens habitant
le territoire de l'Empire Romain, dans le but de leur remonter le
morale dans le temps des persécutions. Le centre de son
intérêt est la personne et l'oeuvre de Jésus, le
Fils de Dieu. L'Evangile de Marc ne possède pas de récit
de l'enfance de Jésus. Le début constitue le
surgissement de Jean-Baptiste et puis le baptême de Jésus
dans le Jourdain. Après suivent les récits de l'action
en Galilée (la prédication, les miracles confirmant la
divinité de Jésus, les paraboles du Royaume de Dieu, la
formation des disciples). Le point culminant de l'oeuvre est la
déclaration de Pierre près de Césarée de
Philippe, après quoi viennent des récits des événements
en dehors de la Galilée et sur le chemin à Jérusalem
(la rencontre avec la Syro-palestinienne, trois
annonces de la passion, le récit de la transfiguration, les
enseignements sur la pauvreté et sur le service des
prochains). Beaucoup de place Marc a consacré aux événements
liés à la passion, la mort et la résurrection de
Jésus. L'Evangile se termine par une évocation de
l'ascension.
N. 114
l'Evangile de Luc
L'
Evangile de Luc est le troisième Evangile
canonique. D'après les pères de
l'Eglise vivant au II s. son auteur était Luc – un
Syrien cultivé d'Antioche,
le médecin, collaborateur de saint Paul. On suppose que
l'Evangile est créé en dehors de la Palestine dans les
années 85-90.
Même si
Luc a adressé son oeuvre à „un noble Théophile”,
de l'analyse du contenu résulte, qu'il l'adressait aux
païeno-chrétiens
(probablement aux communautés
chrétiennes fondées par saint Paul). Il a entrepris un
essais de transmettre l'Evangile de Jésus Christ sur le
terrain de la culture hellénique. Il présente Jésus
comme le Sauveur miséricordieux envers les pauvres, les
méprisés et les exclus.
Le
plus souvent on voit dans l'Evangile de Luc cinq parties: la
naissance et la vie cachée de Jean-Baptiste et de Jésus
(le récit de l'annociation à Zacharie et à
Marie, la visitation d'Elisabeth, la naissance de Jean-Baptiste, la
naissance de Jésus, l'adoration des bergers, la présentation
au Temple et puis le recouvrement de Jésus âgé de
douze ans), la préparation de l'action de Jésus
(l'action de Jean Baptiste, le baptême de Jésus, les
tentations dans le désert), l'action de Jésus en
Galilée (le rejet de Jésus par les habitants de
Nazareth, le premier appel des disciples, les guérisons, la
prédication), le voyage à Jérusalem
(des enseignements sur la prière, sur la
miséricorde de Dieu, les annonces de la passion), la passion
(caractéristique pour Luc la notation sur le bon larron) et la
résurrection de Jésus-Christ (entre autres, les
christophanies – les
apparitions aux femmes et aux Apôtres,
aux disciples allant à Emmaüs).
N. 115
l'Evangile de Jean
L'Evangile
de Jean est le quatrième Evangile
canonique. Son auteur, comme l'indique une
analyse du texte, était un Juif palestinien du milieu de
Jérusalem, connaissent bien la langue grecque,
le témoin de la vie de Jésus. L'identification avec
Jean Apôtre, le fils de Zébédée, remonte
aux pères de l'Eglise. On considère, qu'il a écrit
son oeuvre à l'aide de secrétaire, qui avait une
influence sur la forme définitive du texte. L'Evangile de Jean
était réalisé en quelques étapes, la
dernière rédaction a été faite en l'an
env. 100
L'Evangile de Jean est plus
théologique que les Evangiles synoptiques.
De la perspective du 70 ans il montre non seulement ce qu'enseignait
Jésus, la Parole incarnée de Dieu, mais montre
également l'expérience personnelle de la foi de Jean et
de sa communauté. Jean garde principalement un schéma
théologique de l'action et de l'enseignement de Jésus à
partir de la rencontre avec Jean Baptiste jusqu'à la mort sur
la croix et la résurrection.
Parmi
29 miracles décrits par les synoptiques, Jean parles seulement
des trois (la guérison d'un fils d'un fonctionnaire royal à
Capharnaüm, la multiplication des pains et la marche sur le
lac). Il ajoute par contre quatre autres: le signe à Cana, la
guérison d'un paralytique, la guérison d'un aveugle-né
et la résurrection de Lazare. Il donne les sentences
révélatrices de Jésus développant les
sujet définis (p.ex. l'eau vive, la lumière du monde,
le pain de la vie , la descente de L'Esprit-Saint,la résurrection
etc.). Il introduit aussi le thèmes et les notions plus
générales, p.ex. la vie éternelle, la lumière,
la gloire, la vérité.
N. 116
la méthode de l'histoire des formes
(Formgeschichte)
La
méthode de l'histoire des formes (une des méthode d'
interprétation de la Bible appliquées dans la
science biblique ) constitue un
croisement de la critique historique et littéraire. Elle tend
à connaître les étapes avant-littéraires
de la formation du texte biblique. Elle admet, que chaque fragment du
texte peut avoir sa propre histoire, indépendamment de
l'histoire de l'oeuvre plus grande, dont ils font partie.
La
classification des traditions selon les genres et formes n'est jamais
une entreprise simple. Assez facilement on peut les différencier
p.ex. dans le
Pentateuque ou le
Psautier, mais beaucoup plus
difficilement dans les matériaux des récits
évangéliques. En opérant des critères
trop libres dans la différenciation des parties plus petites
on peut arriver à exagérer le rôle des
communautés et diminuer celui de Jésus lui-même
et de ses les plus proches témoins oculaires.
A
l'écoleFormgeschichte appartiennent les biblistes
protestants comme: M. Dibelius, H. Gunkel, K. L. Schmidt, R. Bultman.
La critique des méthodes entreprises dans les cadres de cette
école a fait naître des nouvelles approches dans
l'analyse du texte – la
méthode de l'histoire des traditions .
N. 117
la méthode de l'histoire des traditions
(Traditionsgeschichte)
La
méthode de l'histoire des traditions est une des méthodes
bibliques. Elle est le fruit de la critique de la
méthode de l'histoire des formes.
Comme la méthode de l'histoire des formes cherche à
retrouver la forme avant-littéraire du texte biblique, la
méthode de l'histoire des traditions veut montrer son histoire
dans le temps entre la naissance et la version de la rédaction
définitive. Puisque la langue de la transmission orale était
appliquée selon des méthodes précises, connues
aussi dans un milieu des savants juifs, et dans en lien avec une
relation l'enseignant-disciple, et cela garantissait une grande la
fidélité dans la reproduction des mots du maître,
ainsi la méthode de l'histoire des traditions , en vérifiant
tous ces interdépendances, approfondie les déductions
sorties de l'analyse des formes littéraires. Cela donne une
occasion à démontrer une authenticité de la
transmission biblique.
N. 118
la méthode de l'histoire de la rédaction
(Redaktionsgeschichte)
La
méthode de l'histoire de la rédaction (appelée
autrement synchronique) s'occupe de la forme définitive du
texte, de sa conception, de son interprétation et puis des
conceptions théologiques de l'auteur. C'est la méthode,
qui veut montrer le texte biblique dans sa dimension horizontale,
c'est à dire découvrir des contingences entre la
construction littéraire et la perspective théologique
des auteurs respectifs.Cette méthode s'est élevé
jusqu'à l'apogée dans des recherches sur les
Evangiles. L'aperçu des
différences de rédaction dans les textes parallèles
des Evangiles synoptiques
(Mt, Mk, Lc) permet parler des conceptions
théologiques des
hagiographes.
Aux
créateurs de Redaktionsgeschichte appartiennent J.
Wellhausen et K. L. Schmidt.
N. 119
les judéo-chrétiens
Les
judéo-chrétiens ce sont les membres les plus anciens
des communautés
chrétiennes provenant des
Juifs ou des
prosélytes. On peut les
diviser à cause par rapport à la Loi de Moïse. Le
premier groupe constituent les hellénistes, qui ont rompu avec
les prescriptions de la Loi (p.ex. Etienne et Paul). Le deuxième
– les fidèles à la Loi, qui considéraient,
que son accomplissement n'est pas nécessaire au salut et n'
exigeaient pas cela des
païeno--chrétiens,
mais eux-même l'observaient. Le troisième groupe
c'étaient les judaïsants qui demandaient l'application de
la Loi par tous. (leurs revendications ont été
assouplies au
Concile de Jérusalem env.
50 après Chr.).
N. 120
les chrétiens
Les
chrétiens ce sont les fidèles (les disciples) de
Jésus-Christ. Cette appellation a été donné
env. 50 ans après J.Chr. par les fonctionnaires romains à
Antioche
syrienne.Eux-même, les
chrétiens se définissaient comme les disciples, les
frères ou les saints. Au fur du temps les termes/ le
christianisme et les chrétiens sont devenus généralement
acceptés comme l'expression d'une nouvelle religion et de ses
croyants.
L'étymologie- les
paroles „les chrétiens” (grec: christianos)
n'est pas claire. Probablement provient-elles du grec Christos
signifiant le
Messie.
N. 121
Le Concile de Jérusalem
Le
Concile de Jérusalem était une assemblée des
membres de l'Eglise de Jérusalem sous la présidence des
Apôtres et des anciens à
Jérusalem.
Cette Réunion a eu lieu env. 50 après J.Chr.quand les
inconnus du nom Judéens ont initié à Antioche
un débat sur le statut des païens
convertis et puis la nécessité de la
circoncision pour eux et
d'application de la Loi.
Le conflit
a été résolu, en acceptant les
païeno-chrétiens comme
des membres à part entière de l'Eglise, en leur
demandant uniquement l'observance d'un certain minimum des préceptes
(parce que ces propositions ont été formulées
par Jacques, on les appelle les clauses de Jacques). On a établit
aussi les ordonnances permettant de se rencontrer les païeno- et
les judéo-chrétiens
à la même table.
Le
Concile de Jérusalem avait la signification décisive
pour l'évangélisation des païens. Ils est aussi
une expression de l'unité de l'Eglise, qui n'est pas possible
sans intervention de L'Esprit-Saint.
N. 122
la gnose
La
gnose (grec: gnosis – une connaissance) c'est un
courants de pensée religieuse-philosophique présent au
début de notre ère, selon lequel l'homme se libère
des liens de la matière, du corps et du monde par une
connaissance de soi-même, en se sauvant lui-même d'une
telle façon sans l'aide de Dieu ( Dieu lui donne seulement son
Esprit). Il prêche un dualisme extrême du monde (la
division entre le bien et le mal). Il y a beaucoup de formes de la
gnose, p.ex. la gnose chrétienne, qui voit en Jésus non
pas un Sauveur mais seulement un exemple comment tendre au salut. Sa
mort sur la croix considère comme une lutte avec le corps et
le mal, et sa résurrection comme la victoire de l'esprit sur
la matière. Les traces de la gnose on peut les retrouver dans
l'Evangile apocryphe
de Thomas.
Il
est impossible de situer exactement les débuts de l'apparition
de la gnose. Ses racines se situent dans beaucoup de systèmes
religieux-philosophiques (perse, egéen, grec, platonien et
juif). L'Eglise des le début était contre ces courants
gnostiques. Déjà les pères de l'Eglise l'ont
combattu (Irénée, Hipolite, Clément
d'Alexandrie).
Aux plus connues
gnostiques appartenaient: Valentin, Basylides, Ptolomés et
Herakleon. De la gnose provient le manichéisme et les hérésies
parmi les chrétiens médiévaux d'Europe, comme le
mouvement des cathares.
N. 123
une cellule chrétienne
Une
cellule chrétienne c'est une communauté dans l'Eglise
apostolique primitive s'unissant par la foi en Jésus
ressuscité. Les membres des communautés se
considéraient comme des frères, se rassemblaient à
la prière, participaient à l'Eucharistie et d'autres
sacrements. La garantie de la fidélité et de l'unité
de la communauté était des enseignements des
Apôtres.
Au
début la vie des communautés se développait dans
les cadres des communautés juives, mais après se sont
joint à elles les
païeno-chrétiens.
Aux plus grandes des communautés chrétiennes au I - II
s. appartenaient des communautés de Jérusalem,
de Damas, d'Antioche
(la base de voyages missionnaires de saint
Paul), de
Philippie, d'Ephèse,
de Corinthe,
de Thessalonique
et de Rome.
N. 124
les païeno-chrétiens
les
païeno-chrétiens c'étaient des chrétiens
provenant du milieu païen(non-juif). Ce terme a été
utilisé dans la
communauté primitive. Au
début traités par les
judéo-chrétiens comme
moins importants; à partir de
Concile de Jérusalem étaient
reconnus comme des membres à part entière de
l'Eglise.
Le premier païeno-chrétien
était un centurion Corneille baptisé par saint Pierre,
mais néanmoins c'est saint Paul, l'Apôtre des Nations,
qui a répandu le message d'une nouvelle foi parmi les païens
(c'est à dire non-juifs parmi les peuples de l'empire romain).
N. 125
Le Canon de Muratori
Le
Canon de Muratori c'est le plus ancien catalogue privé des
Livres du Nouveau Testament. Il ne possède pas certains
textes: la Lettre aux Hébreux,la Lettre Jacques, deux Lettres
de Pierre et Troisième Lettre de Jean.
Il
a été fait à Rome , pas plus tard qu'en l'an 180
après J.Chr. Il se trouve dans le Fragment de Muratori –
du parchemin nouveau
le document découvert par hasard en 1740
par L. de Muratori, bibliothécaire d'Ambrosianum à
Mediolan. Le fragment du parchemin se trouvait dans un codex latin
J101,provenant du VIII s. , du célèbre monastère
de Bobbio.
N. 126
Les éditions critiques de la
Bible
Les Editions
critiques de la Bible c'est une rédaction qui a été
réalisée grâce à la
critique du texte tendant à
établir le texte le plus proche à l'original. Leur
partie principale constitue le texte des Livres saints analysé
par des savants et reconnus comme le plus probable. Par contre les
annexes se trouvent autres variantes qui proviennent d'autre
codeximportants,
lesquels ont été rejetés en s'appuyant sur
certains critères (appelé appareil critique).
Aux
plus connues éditions critiques appartiennent: la
Biblia Hebraica Kittel s'appuyant
sur le Codex de
Léningrade et, la
Biblia Hebraica Stuttgartensia qui prend en compte les
découvertes de Qumran, l'édition dela
Septuaginte (A. Rahlfs 1979),
édition A. Merka (Rome 1964), E. Nestle'a (Stuttgard 1979) et
puis K. Alanda et autres (Stuttgard 1971).
N. 127
le Papyrus de Rylands
Le
Papyrus de John de Rylands c'est un des plus anciens et les plus
précieux témoins oculaires du texte du Nouveau
Testament. Ce petit morceau du papyrus
grand env. 9 x 6 cm, écrit de deux
côtés, a été rédigé en env.
130. Il contient quelques versets de l'Evangiles
de saint Jean (J
18,31-33.37n).
Il a été
retrouvé en Egypte en 1920. En 1935 l'a publié C. H.
Roberts. Il se trouve à John Rylands Library à
Manchester.
N. 128 les
Papyrus de Beatty
Un
groupe de papyrus de Beatty provient d'entre II et III s. Ces sont
des cartes de codex
retrouvées dans les tombeaux en Egypte
en 1932 par A. Chester de Beatty, Américain habitant à
Dublin.
Le Papyrus 45 gardé à
Londres contient une partie desEvangiles
et des
Actes des Apôtres; parmi
env. 220 cartes de codex se sont conservés 28.
Le
Papyrus 46 constitue une partie des Lettres de Paul sur 86 cartes (56
d'elles se trouve à Londres, et 30 à Ann Arbor aux
USA).
Le Papyrus 47 c'est un
fragment de l'Apokalypse de Jean sur
10 cartes.
Les neuf restant cartes
de codex de Chester Beatty ce sont les manuscrits grecs de l'Ancien
Testament.
N. 129
Le Recueil de Bodmer
Le
recueil de Bodmer c'est une collection bien conservée des
papyrus provenant de l'an env.
200, découverts en 1956 par M. de Bodmer de Genève. Il
est gardé en Cologny (Suisse). Il contient les papyrus
intéressants, étant un des plus anciens témoignage
du texte du Nouveau Testament:
–
le papyrus 66 du env. 200, édité en 1956, contenant des
grands fragments del'Evangile
de Jean,
–
le papyrus 72 édité en 1959, contenant la Lettre de
Jude et deux Lettres de
Pierre,
– le papyrus 75 c'est
une copie la plus ancienne de l'Evangile
Luc et puis une des plus
anciennes Evangile de Jean.
N. 130
un Évangéliaire
Un
Évangéliaire c'est un livre contenant le texte complet
de quatre Evangiles,
utilisé aux lectures liturgiques. Ce Livre cette est porté
en procession, honoré de l' encens, mis sur l'autel comme un
symbole du Christ enseignant.
Jusqu'à
notre temps ont survécu peut nombreux évangéliaires
utilisés dans l'Eglise apostolique des premiers siècles.
Certains textes transmis par eux sont très proches des
originaux (on les prend en compte pendant la
critique du texte).
Certains
évangéliaires du Moyen Âge sont les oeuvres d'art
– contiennent le texte calligraphié avec des miniatures.
Particulièrement précieux sont des évangéliaires
irlandais venant du VII et VIII s. (Durrow, Lindisfarne et
Echternach), évangéliaire de Lindau de l'an 800, dont
la couverture est chefs d'oeuvre d'or, et puis évangéliaire
d'Ebbona du IX s. écrit en minuscules dorés.
N. 131
un Lectionnaire
Un
Lectionnaire (lat. lectio – la lecture ) c'est un livre
liturgique contenant des lecture es Ecrits saints utilisé
pendant la messe et les célébrations. Cela peut être
le recueil des textes ou seulement la table de matière des
chapitres et des versets destinés à être
lus.
Jusqu'à maintenant on a
établi plus que 2000 lectionnaires antiques, qui à côté
des codex
des textes de la Bible et des
évangéliaires sont
souvent des témoins très importants du texte original
qu'on prend en compte dans la
critique du texte. Des
lectionnaires du Moyen Âge qui ont survécu: Comes de
Würzburg, Liber Commicus d'Espagne, Lectionnaire de Luxeuil en
Galia.
N. 132
Les Recenses
Les
Recenses ce sont des copies du texte grec des Livres saints regroupés
selon certaines caractéristiques communes. Un grand nombre des
manuscrits du Nouveau Testament et innombrables citations dans les
Ecrits des pères de l'Eglise ont fait, que la sommes des
variantes du texte monte à 250 mille. Dans les
communautés respectives
de l'Eglise le texte biblique recevait des diverses colorations,
reflétant les intérêts et les besoins de la
population concrète. Ces variantes justement on les définit
comme résumés.
Généralement
on reconnaît quatre types (résumés) du texte
saint: occidental (D), égyptien (H), césaréen
(C) et d'Antioche (K).
N. 133
la Peshitta
La
Peshitta (syrien: simple, ordinaire, universelle) c'est une
traduction des Ecrits saints sur la langue syrienne (une traduction
révisée du ancien-syrien), qui a été
réalisé env. 400 après J.Chr. Elle reste la
Bible syrienne de l'Eglise orthodoxe, de l'Eglise orientale et des
maronites.
Cette traduction ont
commencé les Juifs syriens(en créant le
Pentateuque syrien), mais
néanmoins c'est quand les chrétiens l'ont reprise
qu'elle a été achevée. Elle contient l'Ancien
Testament et puis Le Nouveau Testament à l'exception du 2 et 3
Lettres de Jean, de
la Lettre de Jude et
d'Apokalypse
(Aucun de ces Livres n'entre dans la
composition du canon syrien). Le Pentateuque a été
traduit de la langue hébraïque,
les Prophètes et les Ecrits du grec (de la
Septuaginte), les textes du
Nouveau Testament pareillement.
La
Peshitta durait dans des nombreux manuscrits (env. 350 manuscrits NT,
certains d'entre eux viennent du V s. ) avec le texte presque intacte
. Sa copie la plus ancienne c'est le Codex Ambrosianus du VI/VII s.
N. 134
le Pentateuque syrien
Le
Pentateuque syrien c'est une partie de la
Peshitta contenant le
Pentateuque traduit de
l'hébreux.
Beaucoup de savants considèrent, que c'est une oeuvre de la
communauté juive syrienne. La compréhension établit
en lui possède beaucoup de commun avec la tradition
d'explication des Livres saints présente dans les
targumes. On peut supposer, que
on l'a fait au milieu du I s. après J.Chr., dans le contexte
de la conversion du roi païen Adiabene au
judaïsme.
Probablement
à cause des confrontations avec le christianisme les Juifs ont
cessé d'utiliser le Pentateuque syrien. Il a survécu
seulement, parce que les chrétiens syriens l'ont repris, de
tel façon qu'au II s. il est devenu leur Bible officielle, et
ensuite a été complété par la traduction
en langue syrienne d'autres parties des Ecrits saints, en devenant
une partie de la Peshitta.
N. 135
la Biblia pauperum
La
Biblia pauperum (lat. La Bible des pauvres) c'est la Bible en images
et desseins destinée principalement pour les personnes qui ne
savent pas lire, particulièrement populaire au XV s. Elle
était un manuel de la typologie chrétienne, souvent
présentant en parallèles les exemples de l'Ancien
Testament en relation avec les exemples semblables du Nouveau
Testament (p.ex.Moïse dans le désert – le Christ
dans le désert). Elle était un phénomène
typique pour la culture chrétienne et n'avait pas de référence
dans les traditions hébraïques.
Une
certaine représentation de la Bible des pauvres étaient
des vitraux du Moyen Âge et les peintures dans les églises
montrant des scènes bibliques.
N. 137
l'herméneutique
L'herméneutique
(grec: hermeneuzin – traduire, expliquer) c'est un des
enseignements bibliques s'occupant
de la recherche et de l'établissement des principes et des
règles appliqués dans l'exégèse.
L'herméneutique biblique est une discipline théologique,
qui accepte le canon des Ecrits saints et l'existence de
l'inspiration divine. Elle explique, dans quels sens et mesure les
Ecrits saints sont la Parole de Dieu et contiennent la révélation
divine. En plus elle montre, que la Parole de Dieu contenue dans les
Saintes Ecritures est vivante et qu'elle est née dans diverses
traditions culturelles comme la Parole accueillie dans la foi et qui
nourrit la foi. L'herméneutique prend en compte les genres
littéraires, cherche à découvrir les
circonstances de la rédaction des textes, analyse le milieu
extra-bibliques existant dans les temps de l'apparition des
textes.
L'herméneutique se
compose de trois domaines: la noématique qui cherche à
découvrir le sens des Ecrits saints, l'heurystique s'occupant
des méthodes dans la recherche de ce sens et la prophoristique
définissant les variantes de son exposée.
N. 138
une science biblique
Une
science biblique c'est un ensemble des disciplines des enseignements,
dont le but est l'établissement du texte et une lecture
correcte du contenu de la révélation de Dieu (du
message) qui se trouve dans la Bible. Les principes de l'analyse de
la Bible doivent prendre en compte les deux aspects du texte:
littéraire (humain) et puis théologique (lié à
l'inspiration divine).
Actuellement
c'est une science très développée, un domaine de
la connaissance couvrant beaucoup de disciplines, entre
autres:l'exégèse,
la critique du
texte, l'herméneutique;,
la théologie biblique, l'archéologie biblique, les
méthodes phonologiques et les introductions(l'introduction
générale) aux Ecrits saints.
L'encouragement
aux études bibliques contemporains et puis aux recherches
libres se trouve dans les encycliques papales: Providentissimus
Deus (Léon XIII, 1893), Divino afflante Spiritu (de
Pie XII, 1943), la constitution dogmatique du Concile Vatican II Dei
Verbum (18.11.1965) et puis le document de la Commission Biblique
Papale „L'interprétation de la Bible dans l'Eglise
apostolique” (1993). En 1909 a été fondé
aussi l'Instytut Biblique Papal qui forme des biblistes qualifiés.
N. 139
la critique du texte
La
critique du texte c'est un domaine de
la science de la Bible cherchant
à reconstruire l'originalité primitive des textes
inspirés.
Les spécialistes
du texte biblique ont élaboré beaucoup de règles
pratiques qui aident à obtenir la forme du texte la plus
proche possible de l'original. Il faut en même temps savoir,
que ces règles n'ont pas de valeur absolue, parce que dans les
cas concrets elles admettent beaucoup d' exceptions. On peut donc les
appliquer seulement en liens avec d'autres critères.
Les
règles principales de la critique du texte:
–
une explication plus difficile est plus proche de l'original que plus
facile, parce que le copiste pouvait expliquer le texte, qui lui
semblait difficile;
–
une explication plus courte est plus vraisemblable que plus longue (à
cause des harmonisation des textes parallèles), néanmoins
une explication plus courte peut être un résultat
d'abandon du fragment du texte);
–
le texte confirmé par plus grand nombre des manuscrits est
plus probable (néanmoins pas tous les codex jouissent d'une
même autorité);
–
l'âge des manuscrits est important(le principe très
relatif);
–
les codex plus chers sont plus véridiques que les copies
rédigées plus vite et servant au lecteurs
privés.
Le fruit de
recherches critiques sur la transmission du texte des Livres saints
sont les éditions
critiques de la Bible.
N. 140
Antioche syrienne
Antioche
syrienne (actuellement Antakya en Turquie) c'est une ville hellénique
au bord d'Orontes dans la vallée féconde d'Amuque, dans
la partie nord-ouest de la province romaine de la Syrie. Elle se
trouvait sur à la croisée des routes du commerce menant
à Damas, de la Palestine,de l'Egypte et puis des bords de la
Mer Egée.
La Ville a été
fondée en env. 300 avant J.Chr. par Seleukos I Nikator et le
nom de la ville vient de son père Antioche, un des successeur
d'Alexandre de Macédoine. Antioche était la capitale de
l'Etat hellénique des Seleucides en Syrie. Sous le règne
d'Antiochea IV Epiphanès une bibliothèque publique y a
été construite . En 64 avant J.Chr.la ville a été
conquise part les Romains.
Antioche
était à partir de ce temps la capitale romaine de la
province de Syrie, troisième ville de l'empire, le centre de
la culture grecque et le centre commercial. Les Juifs y habitaient du
temps de sa fondation et avaient les droits d'y vivre selon leurs
coutumes. Le christianisme a été amené à
Antioche en l'an env. 40 par les hellénistes, qui s'y sont
réfugiés après la mort du martyr Etienne. une
communauté, qui première
a accepté en son sein les
païeno-chrétiens.
Cette communauté antiochéenne était une
"communautés maternelle" de saint Paul. A Antioche
on a pour la première fois appelé les croyants en
Christ les
chrétiens.
N. 141
Antioche de Pisidie
Antioche
de Pisidie c'est une ville qui se situe dans centre-est de la région
de l'Asie Mineure (Pisidie) sur les bords du fleuve Antios. Fondée
avant 280 avant J.Chr., elle a été très
fortifiée d'abord par les Grecs, et après par les
Romain. En 189 avant J.Chr. elle a été proclamée
par les Romain une ville libre, et en 6 avant J.Chr. Auguste l'a
reconnue comme une colonie romaine. Elle était le centre de
l'administration civile et aux armées dans la partie sud de la
province romaine de la
Galatie.
Cette
ville complètement hellénisée a été
visitée par Paul et Barnabé pendant leur première
voyage missionnaire.
N. 142
Hébron
Hébron
c'est une des plus anciennes villes de Jude situé env. 40 km
au sud-ouest de Jérusalem. Elle se trouve sur un des plus haut
point env. 930 m au-dessus de la mer) du Jura Central, sur un
territoire riche en l'eau. C'est un centre régional de la
culture de vignes et des oliviers.
Hébron
a été fondée déjà au XVII s. avant
J.Chr. Primitivement son nom était Kiriat-Arba (hebr. une
ville à quatre parties), actuellement – Al-Chalil
(arabe. ami). Ce dernier nom se réfère à
Abraham, ami de Dieu, qui a acheté à Hébron des
Chetites une grotte de Makpela
pour en faire le tombeau de la famille. Quand les Israélites
sont entré sous la direction de Josué au Canaan,
ils ont conquis la ville mais devaient rapidement faire place aux
Anakites. Au X s. avant J.Chr.quand David vivait comme un réfugié,
Hébron était son lieu de refuge. C'est aussi là
qu'il a été consacré comme roi de Jude et y
régnait sept ans et demi. Depuis le temps de l'exil babilonien
et la reconquête de la ville par Jude
Maccabé (164 avant
J.Chr.) Hébron habitaient les
Edomites.
N. 143
le Temple de Jérusalem
Le
Temple de Jérusalem constituait un centre de la vie nationale
des Israélites depuis la période de la monarchie (X s.
avant J.Chr.) jusqu'a sa destruction définitive par les
légions romaines en 70 après J.Chr. Il a repris le rôle
de l'Arche de
l'Alliance, qui était
pour les Juifs Szekina (la présence de Dieu), un lieu,
dans lequel Dieu était proche du peuple élu et se
révélait à lui;.
Premier
Temple à Jérusalem
a été construit par Salomon dans
les années 970-930 avant J.Chr. Il a été détruit
par Nabuchodonozore pendant l'agression
babilonienne en 587 avant J.Chr.
Après le retour de l'exil les Israélites sous la
direction de Zorobabel ont entrepris sa reconstruction (515), mais
n'ont pas obtenu la beauté du Premier Temple. Le roi Hérode,
en voulant plaire aux Juifs, a décidé de l'agrandir et
l'embellir. Les travaux ont débutés en 20 avant J.Chr.,
et continuaient après la mort d'Hérode jusqu'au 10
après J.Chr. Le Temple, malgré l'interdiction évidente
de Tite, a été brûlé par les soldats
romains le 6 août 70. Ont survécu jusqu'aujourd'hui
seulement les restes de son mur (le Mur des Lamentations).
En
notre temps à la place du Temple se trouve la mosquée
d'Omar (autrement la Coupole de la Pierre) du VII s. après
J.Chr., et dans la partie sud du terrain du Temple – la mosquée
al-Aqsa du VIII s.
N. 144
Jéricho
Jéricho
c'est une ville situé dans la vallée du Jourdain, au
nord de la Mer Morte. C'est une ville situé le plus bas sur la
Terre – 358 m au-dessous du niveau de la mer. Dans ses environs
se trouvait l'endroit par lequel passait la route commerciale de
l'Orient vers l'Occident. Grâce à elle la ville était
un point stratégique entre la Transjordanie et la montagneuse
Judée et un centre commercial très
important.
Jéricho est
considérée comme la plus ancienne ville du monde
entourée des murs– les vestige archéologiques
témoignent, qu'elle a été construite en env.
9000 avant J.Chr. Pendant toute son histoire elle était
habitée par diverses groupes de population, des mégalithiques
chasseurs, par les
Cananéens jusqu'aux
Israélites.
Son âge d'or remonte aux temps des patriarches (1900-1500 avant
Chr.). Dans les années 34-30 avant J.Chr. Hérode le
Grand a construit à Jéricho sa résidence d'hiver
(Wadi Qelt).
N. 145
Massada
Massada
(hebr. mecada – une forteresse) c'est une forteresse
monumentale située sur le mont au bord occidental de la Mer
Morte dans le Désert de Judée
A
Massada se cachait David fuyant devant Saül. Pendant
l'insurrection des
Maccabés la forteresse
protégeait la frontière sud du pays. Hérode le
Grand a transformé les fortifications et a élevé
une immense citadelle entourée du mur, bien munie en vivres et
l'eau. Elle est devenue un dernier bastion de la
première guerre entre Juifs et Romains.
Elle est néanmoins tombée en 73, quand les Romains ont
construit une rampe alla jusqu'au pied du sommet du mont et ont percé
un trou dans le mur. D'après Joseph Flavius les
zélotes défendaient
la forteresse, et ne voulant pas se rendre aux envahisseurs se sont
suicidés en commun.
N. 146
Alexandrie
Alexandrie
c'est une métropole en Egypte, située au bord de la Mer
Méditerranéenne, à l'extrême occidental de
la delta de Nil. La Ville a été fondée en 332
avant J.Chr. par Alexandre le Grand. Aussitôt elle est devenue
la capitale du pays.
Alexandrie
était une des plus grandes villes du monde hellénique,
un port principal et un centre du savoir ( une célèbre
bibliothèque d'Aleksandrie comptait quatre cent mille
cahiers). D'après la Lettre d'Arysteas; c'est là qu'a
été créé la
Septuaginte. A Alexandrie aussi
a été inventé la méthode de
l'interprétation des Ecrits saints.
Une
partie importante de la population millionième des habitants
d'Alexandrie constituaient es Juifs, qui au I s. après J.Chr.
ont formé la plus grande diaspora
du monde. Malgré cela ils étaient
persécutés par les Egyptiens. La fin aux actes de
violence est venue grâce au décret du César
Claudius, qui a confirmé la liberté religieuse des
Juifs d'Alexandrie. Les premiers témoignages de l'existence
dela communauté
chrétienne à
Alexandrie viennent seulement du II s. On sait, que l'Eglise locale
polémiquait fermement avec la
gnose , qui se développait
en Egypte.
N. 147
Tell el-Amarna
Tell
el-Amarna ce sont des ruines d'Echnaton, une ville égyptienne
consacrée au culte d'Aton, fondée en env. 1356 avant
J.Chr. sur le bord oriental du Nil,au milieu des chemins entre
Memphis et Tèbes. C'était une ville habitée
seulement dans une époque, parce que après quelques dix
années le jeune pharaon Tutenchamon a transféré
la capitale à Tèbes.
Dans
les tombeaux à proximité des ruines on a retrouvé
tablettes écrites d'une écriture accadique nouvelle
avec des textes littéraires et puis plus que 350 lettres
échangées entre la cour égyptienne et les rois
de Jérusalem,
de Sychem et de Megiddo.
Dans les lettres d'Amarna on a identifié beaucoup de noms
bibliques propres. Cette correspondance illustre l' étendu des
contacts internationales au XIV s. avant J.Chr. et puis une
incertaine situation politique en Palestine.
N. 148
Megiddo
Megiddo
était une antique ville importante de la vallée
d'Esdrélon dans la partie nord-ouest de la Palestine. On
l'identifie avec l'actuelle Tell el-Mutesellim. Elle devait sa
signification stratégique à son emplacement, à
l'accès à l'eau et à la vallée féconde.
A côté de la ville traversaient deux routes de
communication: aux armées et commerciale.
Megiddo
est évoquée dans beaucoup de textes égyptiens
(entre autre dans les lettres assyriennes trouvées à
Tell el-Amarna),et
puis dans la Bible.
Pendant les
fouilles sur le territoire de la ville on a découvert les
empreintes des cultures successives: cananéenne, hyxossienne,
égyptienne, palestinienne et israélienne. Les
Israélites ont conquis la forteresse sous le règne de
David. Salomon a fait d'elle un siège d'un des douze gardiens
et un lieu de stationnement d'un garnison. Sous Megiddo est tombé
en 609 avant J.Chr. le roi Josias
dans la bataille avec le pharaon
Neko, en essayant d'aider les
Egyptiens dans leur
confrontation avec les
Babiloniens.
N. 149
Jérusalem
Jérusalem
(ville de la paix, anciennement Shalem) c'est une ville situé
sur le jura calcaire au niveau 760 au dessus de la mer. Elle est déjà
évoquée dans les textes égyptiens du XX s. avant
J.Chr. et dans les lettres de Tell
el-Amarna avec XIV s.
Dès
le 3000 avant J.Chr. environ la ville était habitée par
les la population sémite.
Au XX s. avant J.Chr. ces territoires occupaient les
Amorites, qui ont construit une
forteresses. Au X s. avant J.Chr. la ville a été
conquise par David, qui a fait d'elle la capitale de son Royaume et y
a transféré l'Arche
de l'Alliance Jérusalem
est devenue aussi un centre religieux. Salomon y a construit le
Temple et puis a entouré
la ville d'un mur. Au VIII s. avant J.Chr. on a construit un second
mur protégeant des nouvelles quartiers et puis on a creusé
un tunnel amenant l'eau de la source Gichon jusqu'à la
fontaine de Siloé. Deux cents ans plus tard Jérusalem a
été détruite, et à nouveau reconstruite
après le retour de l'exil.
Hérode
le Grand a transformé le Temple, a élevé une
citadelle et une forteresse Antonia dominant la ville. En 44 après
Chr. Agryppe I a élevé le troisième mur. Après
la première insurrection
juive en 70 les légions
romaines ont conquis la ville, et en 135, après la défaite
de l' insurrection
de Bar Kochba on l'a renommée
sur Aelia Capitolina et on a interdit aux Juifs d'y entrer.
N. 150
Bethléem
Bethléem
(hebr. bet lechem – une maison des pains) c'est une
petite ville (actuellement env. 45 000 d'habitants) située
env. 10 km au sud de Jérusalem
et qui constituait ses banlieues. Elle est
situé au niveau de 770 m au dessus de la mer; près de
la route venant du nord au sud de la Palestine. Elle voisine à
l'ouest avec fertiles, et fécondes vallées autour de
Bejt Djala, et à l'est avec le Désert de la
Judée.
Bethléem est
mentionnée déjà dans une des lettres des rois
locaux de la Palestine et Syrie adressée à pharaon (des
lettres de Tell
el-Amarna). Près de la
ville se trouve la tombe de Rachèle, une de deux femmes de
Jacob, la mère de Joseph et de Benjamin. Le Livre de Rut
mentionne, que Rut est venu à la ville et y habitait avec sa
belle-mère Noémie. Là aussi est né et a
été consacré par Samuel comme roi son arrière
petit-fils David. En accord avec des prophéties de Michée
à Bethléem est né Jésus. A la place de la
naissance du
Messie, en 330 après
J.Chr. a été construite une basilique de la Nativité.
150 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 151
Nazareth
Nazareth
c'est une ville en Galilée du sud située env. 25 km au
sud-ouest du Lac de Galilée et 30 km à l'ouest de la
Méditerranée. Elle se trouve sur les monts au dessus de
la vallée d'Esdrélon, au niveau de 365 m au dessus de
la mer. Le climat modéré, un nombre suffisant de pluies
et la terre fertile étaient favorisent la culture des fruits
et des légumes.
Nazareth ne
se trouvait pas sur des voies principales du commerce (mais à
proximité de la Via Maris – le Chemin de la Mer); cela
explique qu'elle n'est pas évoquée avant la période
romaine. C'était une petite ville juive comptant env.
1600-2000 habitants.
A Nazareth
avait lieu l'Annonciation – d'où était originaire
Marie (au dessus de sa maison est aujourd'hui une église de
l'Annonciation). Là aussi vivait Jésus, avant de
commencer ses activités publiques.
151 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 152
Tarse
Tarse
était une grande, bien prospère ville commerciale
située au bord du fleuve Cydnus, env. 16 km de la Méditerranée
aux pieds des montagnes Taunus sur le bord sud-est de l'Asie Mineure.
Se situant sur la vallée fertile de la Cilicie elle est
devenue la capitale de la région sous le règne des
Romains. A Tarse se croisaient les principales routes commerciale qui
s'étendaient au nord de l'Asie Mineure et puis à l'est
de la Syrie. Grâce à elle en ville coexistaient la
culture Grecque et celle de l'Orient.
De
Tarse est originaire saint Paul, l'Apôtre des Nations.
152 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 153
Ephèse
Ephèse
était une des plus célèbres métropoles
antiques, un port, un centre commercial et culturelle de la partie
occidentale de l'Asie Mineure entre Smyrne et Millet, à
l'embouchure du fleuve Caystros. Dans les temps romains elle a été
la capitale de la province d'Asie. Célèbre du culte
d'Artemide, pour laquelle a été construit un magnifique
temple – un des sept miracles du monde des temps
helléniques.
Entre V - IX s.
après J.Chr. la sortie du fleuve s'est remplie du sable en
éloignant la ville du bord de la mer, par quoi l'importance
d'Ephèse a diminuée.
La
Ville était célèbre grâce à ses
philosophes, artistes, poètes, historiens et prédicateurs.
En. 51 env. après J.Chr. à Ephèse s'est
constituée une
communauté chrétienne fondée
par saint Paul. Une des lettres
canoniques souscrites à l'Apôtre,
évoquant l'Eglise apostolique comme le Corps Mystique du
Christ, est adressée aux Ephésiens.
153 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 154
Corinthe
Corinthe
constituait un important centre commercial, religieux et culturel
situé dans un étroit passage entre Péloponèse
et la Grèce Centrale. La Ville a été construite
probablement env. 5000 ans avant J.Chr. Elle a été
mainte fois détruite et transformée. Dans les temps
romains elle était la capitale de la province
d'Achaïe.
Bouillonnante de la
vie, Corinthe constituait une véritable mosaïque des
diverses groupes de la population, cultures et coutumes. Se
rencontraient là toutes les philosophies et courants de la
pensée ancienne, et régnant en elle la liberté
des moeurs était largement connue dans le monde
antique.
La communauté fondée
par saint Paul pendant son second voyage missionnaire, au début
se composait seulement des
judéo-chrétiens,
mais plus tard se sont joints à eux les païens convertis.
Dans le canon des Ecrits saints se trouvent deux les
lettres écrites à
la communauté
de Corinthe par l'Apôtre des Nations.
154 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 155
Thessalonique
Thessalonique
(actuelle Saloniques) était une ville commerciale en Macédoine
au bord de la Baie Thermique, sur le chemin romain des armées
Via Egnatia. Fondée en 315 avant J.Chr. par Cassandre, un
général d'Alexandre le Grand, qui lui a donné le
nom de sa femme. En 146 Thessalonique est devenue la capitale de la
province romaine la Macédoine.
Thessalonique
était une ville libre, dans laquelle existait une communauté
juive ayant sa propre synagogue.
Pendant son second voyage missionnaire Paul y a fondé une
communauté se composant principalement des
païeno-chrétiens. La
Lettre de saint Paul aux Thessaloniciens (écrit
probablement à Corinthe)
est un des plus anciennes des écrits du Nouveau Testament.
155 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 156
Philippie
Philippie
était une ville dans la partie orientale de la Macédoine
située au bord du fleuve Gangites, sur la côte nord de
la Mer Egée. Elle a été fondée par
Alexandre le Grand en 356 avant J.Chr. On a construit là une
ville et une forteresse à cause des la présence de l'or
et de l'argent. Le nom de la ville provient du père
d'Alexandre – Philippe. En 167 avant J.Chr. la ville est passée
sous le règne de Rome, et en 42 après la victoire
Octave Auguste contre Brutus et Cassius elle a reçu „les
droits italiques”.
Les
habitants de Philippie c'étaient principalement les Romains et
Macédoniens et puis un petit nombre des Juifs , qui n'y
avaient même pas leur synagogue.
L'Eglise à Philippie a été fondée par
Paul pendant son seconde voyage missionnaire (env. 50). C'était
première Eglise en Europe. Paul était très lié
avec ses fidèles dont la preuve est la
Lettre aux Philippiens.
156 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 157
la Galatie
La
Galatie c'est un pays l'Asie Mineure centrale. Depuis le III s. avant
J.Chr. il était habité par les tributs des Galates
connus de leur bravoure. Dans une période du règne des
Romain on en a fait une province couvrant aussi les territoires
avoisinants.
La
Lettre de saint Paul aux Galates contient
beaucoup d'exhortations adressées aux communautés
fondées pendant sa première et la seconde voyages
missionnaires.
157 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 158
Codex de Bésa
Codex
de Bésa (D) a été réalisé entre
V-VI s.
C'est un codex
en deux langues (le texte grecque de côté
gauche, latin de côté droit) d'origine inconnue. Il
contient un certain nombre des explications du texte biblique. Il
compte 406 cartes (26 x 21 cm). Les versets sont inégales().
Les premiers trois versets de chaque textes ont été
écrits avec l'encre rouge.
Il
contient le texte des quatre Evangiles (en grec, selon un résumé
occidental), les
Actes des Apôtres et les
cinq derniers versets de la
Troisième Lettre de Jean (en
latin).
Théodor Bésa,
le successeur de Calvin, l'a offert à l'Université de
Cambridge.
158 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 159
le Codex de Sinaï
Le
Codex de Sinaï (Sinaiticus) (signifié par la
lettre S) est un des plus anciens et le mieux conservé des
codex. Créé à
la fin du IV s. en Egypte ou Césarée
Palestinienne.
Il se compose des
grandes cartes (43 x 38 cm) écrites en quatre colonnes et
contient le texte grecque presque complet de l'Ancien Testament et le
texte complet du Nouveau Testament, avec la Lettre de Barnabé
et une partie du Pasteur d'Hermas.
Le
Codex de Sinaï a été découvert au milieu du
XIX s. dans le monastère de sainte Catherine sur le Sinaï
par Constantin von Tischendorf. Les moines lui ont permis prendre
seulement 44 cartes de l'oeuvre trouvée par lui; tout le reste
par son conseil (303 cartes) ils ont transmis à tsar Alexandre
II à Pétersbourg. En 1933 le codex a été
acheté par British Museum à Londres où il se
trouve jusqu'aujourd'hui.
159 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 160
le Codex du Vatican
Le
Codex du Vatican (signifié par une lettre B) c'est un des plus
anciens codex des
Ecrits saints. Il provient du IV s. , probablement de l'Egypte (il
est un peu plus ancien du Codex
de Sinaï). On le considère
comme le meilleur à cause de la copie bien faite.
Il
est le plus ancien manuscrit grec de la Bible (du 350). Il se compose
des 634 cartes des dimensions 27 sur 27 cm, écrit en trois
colonnes. Il contient le texte grec de presque tous les Ecrits saints
(Gn 46,28 - Hbr 9,14). Les cartes extérieures contenant les
autres textes se sont perdues. En l'an environ 1000 on a réparé
les lettres blanchies. Depuis 1475 il se trouve dans la Bibliothèque
du Vatican.
160 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 161
le Livre de la Genèse
Le
Livre de la Genèse est un premier livre du Pentateuque,
et en même temps le premier livre de la Bible. Son titre latin
Genesis se réfère exactement au contenu des
récits des origines de tout avec l'exception de Dieu (parce
qu'Il existait depuis toujours). Par contre le nom hébreuxBereszit
provient des premiers mots du texte: Bereszit bara Elohim...
(„Au début du Dieu a créé le ciel et la
terre).
Même si la tradition
souscrit comme l'auteur des textes Moïse (XIII s. avant J.Chr.),
ce n'est pas lui qui était son auteur direct. Le Livre de la
Genèse constitue un recueil de beaucoup de traditions (une
principale d'elles est la tradition yahvistique
et sacerdotale)
rédigées dans la
langue hébraïque pendant
des siècles. La rédaction définitive des textes
n'a été achevée qu'après l'exil
babilonien (env. VI/V s. avant
J.Chr.).
Le Livre de la Genèse
se compose des deux parties. la première (chapitres 1-11) des
sentences sur les commencements de l'humanité à partir
du père de l'humanité Adam jusqu'au père
d'Israël– Abraham. La deuxième (chapitres 12-50)
constitue une préhistoire du peuple élu couvrant la vie
des patriarches successifs. Dans le Livre de la Genèse se
trouve le récit de la création du monde et de l'homme,
du péché originel, l'assassinat d'Abel par Caïn,
le récit du déluge, de la tour de Babel, de l'alliance
de Dieu avec Abraham et l'histoire de sa famille (Isaac, Sodome et
Gomorre, la femme de Loth) jusqu'à une vente de Joseph par ses
frères en Egypte, et ensuite l'installation d'Israël
sur la terre de Goshen.
161 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 162
le Livre de l'Exode
Le
Livre de l'Exode est le deuxième livre du Pentateuque.
Dans la langue latine son nom est Exodus.
Il
a été rédigé définitivement après
l'exil babilonien (VI/V s. avant J.Chr.). Se mélangent en lui
toutes les quatre principales traditions (yahvistique,
eloïstique,
sacerdotale
i deuteronomique),
se concentrant sur la personne de Moïse.
Le
Livre de l'Exode se compose de trois parties. La première
(1,1-15,19) raconte la libération des Israélites de
l'Egypte, la deuxième (à laquelle se réfère
le titre des textes) décrit l'exode lui-même d'Israël
(15,20-18,27), et la troisième (les
chapitres 19-40) des sentences sur l'entrée en Alliance sur le
Sinaï. Aux plus importants événements décrits
dans le livre appartiennent la naissance de Moïse et son
adoption par la fille de pharaon, l'apparition de Dieu à Moïse
dans le buisson ardent et la révélation du nom Yahvé,
les plaies égyptiennes, la libération miraculeuse des
Israélites (la nuit de sortie, la
Pâque, le passage par la
Mer Rouge), le voyage de quarante ans du peuple élu à
travers le désert, l'eau tirée du roc et l'envoie de la
manne du ciel, l'imposition de la Loi (du Décalogue) sur le
Sinaï, la révolte des Israélites, le culte d'un
veau d'or et la construction de l'Arche
de l'Alliance.
162 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 163
le Livre Lévitique
Le
Livre Lévitique c'est le troisième livre du
Pentateuque.
Le nom latin (Liber Leviticus ) se réfère aux
préceptes qu'il contient concernant le culte exercé par
les prêtres et les
lévites au Temple. Le nom
hébreux – wajjikra’, pareillement comme
dans le cas du Livre
de la Genèse, est le mot
premier des textes.
Ce Livre est
créé dans un milieu sacerdotal (
une tradition sacerdotale P)
pas plus tard qu' au début du V s. Il est une réponse à
la chute du Royaume d'Israël
(722 avant J.Chr.) et de celui de la Judée
(587 r avant J.Chr.) et puis à l'exil babilonien (les années
587-539 avant J.Chr.). Le culte de Dieu par la liturgie et la pureté
rituelle liée à elle devaient aider au renouveau du
peuple élu (le Codex Sacerdotal était à la base
des réformes
d'Esdras).
Le
contenu des textes a un caractère juridique. Il contient des
prescriptions concernant l'offrande des sacrifices, l'introduction
d'Aaron et de ses fils dans les fonctions sacerdotales, des
prescriptions concernant la pureté rituelle(entre autres: la
description du Jour de Pardon– Yom Kippour), le codex de la
sainteté,et en lui la description des fêtes, des peines
et des récompenses, l'offrande des voeux et de la dîme.
163 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 164
le Livre des Nombres
Le
Livre des Nombres constitue le quatrième livre du Pentateuque.
Le nom latin (Numeri), pareillement comme français, se
réfère à un grand nombre des chiffres qu'il
contient (entre autres: dans les listes de la population), par contre
le nom hébreux (bemidbar) est emprunté de la
phrase la plus importante du premier verset: „au désert”.
Ce livre s'est constitué pendant la dernière étape
du développement de la tradition sacerdotale (après
l'exil babilonien).
Le Livre des
Nombres couvre 38 ans de marche des Israélites à
travers le désert sur une péninsule de Sinaï
(commence le deuxième année après la fuite de
l'Egypte) jusqu'à l'arrivée à la frontière
du Canaan. Il contient la description du tribut de Lévi (les
droits et les devoirs des lévites, la floraison de la canne
d'Aaron), des prescriptions juridiques concernant des sacrifices et
la pureté (entre autre les voeux), beaucoup de récits
des révoltes et des mécontentements des Israélites
à cause de la dureté de la vie des nomades(entre autre
Les Eau de Mériba (hebr. conflit), la révolte de
Korach, les murmures d'Aarona et de Miriam, les doutes de Moïse
et la punition), le récit de l' élection des
soixante-douze anciens comme l'aide dans les affaires juridiques pour
Moïse, le rapport des espions envoyés au Canaan,
la description de la bataille avec les habitants de Moab (des sorts
de Balaam) et du partage de Canaan.
164 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 165
le Livre Deuteronomique
Le
Livre Deuteronomique est le dernier livre du Pentateuque.
Son nom latin est Deuteronomium, et hébreux Debarim.
Contre toutes les apparences ce n'est pas un sec recueil des lois,
mais un livre qui enseigne, comment le Peuple de Dieu doit se
comporter en réponse à l'amour et la sollicitude de
Dieu.
La Tradition orale relie ce
livre avec Moïse, même si sa rédaction définitive
s'est réalisée pendant l'exil
babilonien et juste après
lui (VI s. avant J.Chr.). Le Livre Deuteronomique est créé
comme un résultat de la réflexion sur les
circonstances, les résultats et le déroulement de
l'anéantissement destructeur du peuple. Il a une forme des
trois exhortations de Moïse à l'adresse des Israélites
au seuil du Canaan.
La première d'elles rappelle les oeuvres de Dieu dans de
l'histoire d'Israël
depuis le Sinaï jusqu'au déploiement
du camp dans le Moab
et appelle à la fidélité
qu'exige l'Alliance. La deuxième décrit la réception
du Décalogue, explique le précepte de l'amour de Dieu
(Shema) et de nouveau appelle à la persévérance
malgré les tentations. Il contient aussi les enseignements
concernant la vie de la communauté (entre autres: le
mariage,la famille, la loi de Lévi). La troisième
exhortation résume les deux premiers et contient le
renouvellement de l'Alliance et puis contient les mise en garde
devant les conséquences de la désobéissance. Le
Livre se termine par l'épisode de la mort de Moïse.
165 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 166 le
Livre de Josué
Le
Livre de Josué est le sixième livre de l'Ancien
Testament. Dans le Canon chrétien il fait partie du groupe des
Livres historiques, par contre dans le canon hébreux il est le
premier livre du recueil des Prophètes Antérieurs
(nebiim risonim).
Une partie
des récits sûrement remonte aux débuts de Josué,
mais on a ajouté à eux les récits plus tardifs.
Le Livre a été rédigé comme un seul
volume en 550 env. avant J.Chr.
Le
Livre de Josué contient des récits de la conquête
par les Israélites de la Terre Promise. Il commence par le
récit de l'appelle de Dieu adressé à Josué
pour faire de lui un chef d'Israël
après la mort de Moïse. Ensuite se
trouve le récit de la traversée du Jourdain,de la
première Pâque
au Canaan (en commençant par de
Jéricho), le partage du
pays entre les douze tributs, de désignation „des villes
d'asile” et puis 48 villes pour les prêtres du tribut de
Lévi, qui n'a pas reçu de terre. Le Livre se termine
par la convocation d'un Grand Rassemblement à Sychem et le
renouvellement de l'Alliance.
166 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 167
le Livre des Juges
Le
Livre des Juges (hebr. szofetim, lat. Judices) est le
septième livre historique dans le Canon chrétien, et le
deuxième livre du recueil des Prophètes Antérieurs
dans la Bible Hébraïque. Son titre provient des personnes
appelées les
Juges, qui à partir de
l'entrée des Israélites au Canaan jusqu'à
l'institution de la monarchie exerçaient une fonction des
médiateurs entre les tributs.
Il
est difficile d'établir le temps de sa création et son
auteur – le Livre se compose de beaucoup de fragments divers
provenant divers temps, rassemblés dans un volume au début
de la période de la monarchie et soumis à la rédaction
définitive après la destruction de Jérusalem
(VI s. avant J.Chr.).
Le
Livre des Juges décrit une certaine forme de l'organisation et
de gouvernement de la société d'Israël
après l'entrée dans la Terre
Promise. Il parle des Israélites unis dans le but de mener la
guerre contre les Cananéens, décrit la période
des juges (entre autres: la vie de Gédéon et ses
combats contre les Madianites, de naziréen Samson, son énigme,
la trahison de la part de Dalila et sa vengeance sur les
Philistins) et contient un
annexe sur les abus dans le culte de Yahvé
et puis le récit de guerres des
Benjaminites (après le crime des habitants de Gibea).
167 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 168
le Livre de Ruth
Le
Livre de Ruth est le huitième livre des Ecrits saints. Dans le
Canon chrétien il fait partie des Livres historiques à
cause du récit se référant au temps des
Juges. Dans la Bible Hébraïque
il a été mis dans le recueil des Ecrits, dans un groupe
très lié avec un milieu liturgique. Il fait partie des
Cinq feuilles,
qu'on lisait pendants la Cinquantième (c'est à dire la
fête des Semaines). Le titre des textes provient du nom de la
héroïne principale du récit.
Le
Livre de Ruth a été écrit au V ou IV s. avant
J.Chr. par un auteur inconnu. Il raconte une histoire d'une certaine
famille de la Judée, qui avait émigré du Moab à
cause de la famine sévissant aux temps des juges en Judée.
Une Moabite
Ruth après la mort de son mari Machlon,
le fils deNoemi, a quitté sa famille, le pays et la foi, pour
accompagner sa belle-mère dans sont retour à Bethléem
(elle a fait cela, malgré que comme une veuve sans enfant,
elle n'avait aucune obligation par rapport à la famille de son
mari). Ensuite elle a aimé Booz et elle lui a donné un
fils Obed – le futur grand-père de David. Le nom de Ruth
apparaît dans la généalogie de Jésus
placée dans l'Evangile
de Matthieu.
168 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 169 le
Premier et le Deuxième Livres de Samuel
Les
Livres de Samuel c'est le neuvième et le dixième livres
historiques des Ecrits saints. Dans le Canon hébreux il font
partie du recueil des Prophètes Antérieurs. Au début
ils constituaient un ensemble. Dans la
Septuaginte et la
Vulgate, qui ont introduit la
division de l'oeuvre en deux parties, il ont les noms du Premier et
du Deuxième Livres des Rois.
Le
temps de la création de l'oeuvre remonte à la période
entre la division du Royaume de Salomon (930 avant J.Chr.) et la
chute de Judée (587 avant J.Chr.).
Le
Premier Livre de Samuel décrit la naissance, l'appel et
l'action du dernier Juge
(Samuel), l'onction de Saül comme premier
roi d'Israël,
son règne et des conflits avec le jeune David (le fils de
Jessé Bethléemite consacré par Samuel comme roi
par l'ordre de Dieu) et puis l'origine des guerres avec les
Philistins (entre autres: la
victoire sur Goliat). Le Livre s'achève par le récit de
la mort de Saül et de son filsJonathan (l'ami de David).
Le
Deuxième contient la description du règne de David, ses
victoires et le transfert de la capitale du pays de l'Hébron
à Jérusalem
et puis les prophéties messianiques de
Natan ,des sentences sur le descendant de David . En ce livre se
trouve aussi le récit du péché de David avec
Bethsheba et sa contribution à la mort d'Urie, et plut tard d'
une révolte d'Absalom (son fils) et puis le recensement de la
population ordonné contre la volonté de Dieu.
169 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 170
le Premier et le Deuxième Livre des
Rois
Les Livres des Rois
appartiennent aux Livres historiques (11 et 12 livre de l'Ancien
Testament), dans la Bible Hébraïque, par contre, au
recueil des Prophètes Antérieurs. Primitivement
l'oeuvre unique, elle a été divisée en deux
parties par la
Septuaginte, qui leur a donné
les numéros 3 et 4 (parce que 1 et 2 Livres des Rois avaient
été donnés aux Livres
de Samuel).
Ces
Livres ont été réalisés probablement
après la défaite de Jérusalem
en 587 avant J.Chr. comme la mise ensemble des
Livres antérieurs: du Règne de Salomon et des Livres
des Rois de Judée.
Les Livres
des Rois racontent l'histoire des Royaumes de Judée et
d'Israël
(pour les rois de Judée les récits
sont pleins de détails: la période du règne,
l'âge, le nom et l'origine de la mère, une appréciation
de l'action, la mort, les funérailles et le successeur). Les
récits royaux sont mélangés avec des fragments
des sentences remontant aux derniers jours de David, racontant de
souvenirs sur Salomon et la construction du Temple,
et du prophètes Jeroboam, Elie (la victoire sur les prophètes
de Baal, la multiplication miraculeuse de la farine et de l'huile
d'olive à Sarepta de Sidon), Elisée (la guérison
de Naaman, la résurrection du fils de Shunémite) et
Isaïe, des guerres d'Achab et puis des retrouvailles du rouleau
de la Loi et de la
réforme de Josias. Le
Deuxième Livre se termine par l'épisode de l'assiège
et de la destruction de Jérusalem par les
Babiloniens et puis la
déportation de l'élite de Judée, étant
une conséquence de l'infidélité des Israélites
devant Dieu.
170 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 171 le
Premier et le Deuxième Livres de Chroniques
Les
Livres de Chroniques c'est le treizième et quatorzième
livres historiques des Ecrits saints. Dans le Canon hébreux
ils sont placés aux Ecrits ( l'oeuvre des chroniqueurs). Le
nom hébreux – Dibre Hajjamim signifie des
événements journaliers, des annales, le nom latin–
Chronika provient de la Vulgate.
Ils
ont été rédigés dans la
langue hébraïque,
avec une influence nette de la langue araméenne.
Selon la tradition israélite l'auteur des Livres était
Esdras, mais probablement en fait c'était un anonyme un
lévite du temps plus
tardif (env. 300 avant J.Chr.).
Les
Livres de Chroniques commencent par des généalogies à
partir d'Adama jusqu'à Saül. C'est; l'oeuvre non pas
tellement d'un historien, que plutôt d'un théologien,
qui dans le passé du peuple cherchait la lumière et des
modèles religieux de la vie. D'où aussi la description
développée du règne de David et de Salomon avec
l'abandon de tous les détails compromettant de leur vie, et
aussi des rois de Judée fidèles à l'Alliance
(comme Ezéchias et Josias ). Le Livres se terminent par un
court récit de l'exil
babilonien et de l'édit
de Cyrus permettant aux Israélites de revenir dans leur
patrie.
171 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 172
le Livre d'Esdras
Le
Livre d'Esdras est le quinzième livre historique de l'Ancien
Testament et le dernier (24.) de la Bible Hébraïque. Il
est lié là avec le
Livre de Néhemias, avec
lequel il faisait à l'origine un ensemble (la division est
intervenue dans les codex
grecs) et lacé dans le recueil des
Ecrits. Le nom provient du personnage principal décrit dans ce
livre; Esdras – un prêtre et un
docteur de la Loi.
Il
a été rédigé probablement entre IV/III s.
avant J.Chr.
Le Livre d'Esdras
constitue une continuation des
Livres de Chroniques. Il décrit
le retour des Judéens de l'exil babilonien à Jérusalem
grâce à l'édit de Cyrus, la
reconstruction du
Temple (appelé le
deuxième du temple,de Zorobabel) et le retour du deuxième
groupe plus nombreux sous la direction d'Esdras, qui a réorganisé
le culte et a introduit une
réforme appeléede
son nom.
172 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 173
le Livre de Néhemias
Le
Livre de Néhemias appartient aux Livres historiques et est le
seizième livre de l'Ancien Testament. Dans la Bible Hébraïque
il est lié avec le
Livre d'Esdras (au début
c'était un ensemble, c'est pourquoi on le nomme parfois 2
Livre d'Esdras) et fait partie du recueil des Ecrits.
Le
Livre est souscrit à Néhemias, travaillant à la
cour perse du roi Artaxerxsès I (465-424 avant J.Chr.) ou
Artaxerxès II (405-359 avant J.Chr.), mais il est créé
probablement entre IV/III s. avant J.Chr.
Il
décrit (en forme des mémoires) la vie de Néhemias,
qui a supplié et obtenu du roi perse la permission pour la
reconstruction de Jérusalem,
de nouveau a peuplé la capitale, combattait l'injustice
(surtout par rapport aux pauvres), a organisé le service des
Fêtes, a établie les prescriptions sabbatiques et les
affaires des mariages mixtes.
173 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 174 le
Livre de Tobie
Le Livre
de Tobie est dix-septième livre du canon catholique de
l'Ancien Testament. Il faisait partie aux Livres deutero-canoniques
(les protestants le considèrent comme un
apocryphe). La Bible Hébraïque
ne le possède pas– il a été rejeté
comme non pas écrit en la
langue hébraïque (probablement
il a été rédigé en araméen,
même si à Qumran
on a trouvé aussi son manuscrit hébreux
concordant avec la traduction grecque).
L'auteur
anonyme l'a rédigé entre III/II s. avant J.Chr.
Le
Livre de Tobie raconte les tourments de la vie dans la
diaspora. C'est un récit
(nouvelle) de la vie d'un pieux i Tobie de la tribut de Néphtalie;âgé
de 80 et de sa famille déportée
à la Mésopotamie par les
Assyriens vivant à Ninive
sous le règne de Sennacheryb (705-681 avant Chr.). Le Livre
parle des oeuvres de miséricorde accomplies par Tobie, qui
malgré une interdiction royale enterrait les assassinés;
il a perdu la vue et en conséquence ses biens. Ensuite le
livre décrit les péripéties de son fils
(également Tobie) qui se rend à Mèdes pour
récupérer un dû en compagnie d'archange Raphaël,
qui libère Sara du démon Asmodée et indique un
remède pour guérir les yeux du père. Le Livre
s'achève par un hymne d'action de grâce de Tobie.
174 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 175
le Livre de Judith
Le
Livre de Judith, même s'il est écrit en hébreux,
s'est conservée uniquement dans la traduction grecque, c'est
pourquoi dans le canon catholique de l'Ancien Testament il appartient
aux Livres historiques deutero-canoniques
, les protestants le considèrent comme
un apocryphe,
et la Bible Hébraïque le rejette totalement.
Il
a été rédigé probablement dans la période
des Maccabés (II s. avant J.Chr.), dans un milieu des
chassides (prédécesseurs des
pharisiens et des
esséniens) soutenant les
Maccabés.
Un
mélange conscient des noms des périodes : perse,
babilonienne et assyrienne (p.ex. Nabuchodonozore est présenté
comme le roi assyrien) avait probablement pour but de donner à
comprendre aux lecteurs, que le Livre est une fiction littéraire.
Les personnages y présentés et les combats devaient
symboliser la lutte du peuple élu avec les forces qui menaçait
son existence religieuse et politique. L'héroïne des
textes est Judith,une femme courageuse et fidèle à
Dieu, qui avec ruse a tué un chef assyrien Holophernès
en assiégeant une forteresse de Betula, en libérant
ainsi la nation. La Tradition chrétienne voit en Judith un
type de Marie représentant le nouveau Peuple de Dieu.
175 Index-noms bibliques Le début de la page
N. 176
le Livre d'Esther
Le
Livre d'Esther est un des derniers Livres historiques de l'Ancien
Testament, et dans la Bible Hébraïque fait partie du
recueil des Ecrits (dernier livre des Cinq
feuilles). Puisque la langue
dans la Septuaginte
on a joint à elle le fragment
10,4-16,24, qui est considéré comme
deutero-canonique et
rejeté par les Juifs et les protestants.
Il
a été rédigé dans la période
hellénique (III - II s. avant J.Chr.).
L'héroïne
des textes est une jeune Israélite vivant à la cour du
roi perse Xerxès et son protecteur Mardochée. Le Livre
décrit, comment ils ont réussi à empêcher
l'anéantissement des Juifs planifié par un
fonctionnaire perse, Hamane. Cet événement a donné
l'origine à la Fête juive de Purim, appelée aussi
des saints Lots ( Hamane a jeté des lots dans le but d'établir
la date de l'anéantissement). Esther, pareillement comme de
Judith, en sauvant le peuple israélite est considérée
dans les traditions et la liturgie comme un type de Marie.
N.
177 le Premier et le Deuxième Livres des
Maccabés
Les
Livres des Maccabés ces sont les derniers textes historiques
de l'Ancien Testament. Il appartenaient aux Livres deutero-canoniques
(il y a aussi 3. et 4. considérés
comme des
apocryphes); ne se trouvent pas
dans le Canon de la Bible Hébraïque.
Le
Premier Livre des Maccabés a été rédigé
en hébreux après la mort de Jean Hirkan, avant l'entrée
des Romain en Palestine, par un Juif instruit (un bon historien),
mais s'est conservé seulement dans la langue grecque. Par
contre le Deuxième Livre des Maccabés a été
créé dans la langue grecque env. 120 avant J.Chr. (donc
plus tôt que le premier). Son auteur est inconnu.
Le
Deuxième Livre des Maccabés n'est pas une continuation
du Premier. Tous les deux décrivent l'histoire des combats du
judaïsme contre
l'hellénisme (l'insurrection
des Maccabés). Le Premier
couvre la période de 40 ans, à partir de la montée
sur le trône d'Antiochea IV Epiphanès (175 avant J.Chr.)
jusqu'à la mort du dernier fils de Matatias – Simon,
assassiné par ruse en135
Le
Deuxième est un résumé de l'oeuvre de cinq
volume deJazon de Cirène. Il couvre le temps de la fin du
règne du Seleukos IV (187-175 avant J.Chr.), par la
purification Temple (164 avant J.Chr.), aux victoires de Jude contre
Nikanore (161 avant J.Chr.). Il a une signification particulière
à cause du développement de la pensée sur la vie
après la mort et sur l'immortalité et puis il montre la
nécessité de la prière pour les défunts
(pour la première fois dans l'Ancien Testament!).
N. 178 le
Livre de Job
Le Livre de
Job (22. livre de l'Ancien Testament) fait partie des Livres
didactiques. La Bible Hébraïque le compte au recueil des
Ecrits (un groupe des Livres de Cinq
feuilles).
Le
plus souvent on le date au VI s. avant J.Chr. (après l'exil
babilonien), même si certains donnent plus largement: VII - IV
s. avant J.Chr.
L'action des récits
se déroule dans les temps des patriarches. On y traite un
problème de la souffrance innocente , en cherchant la réponse
à la question, que pouvons nous faire nous-même si nous
sommes confrontés à une épreuve pareille, et
aussi la question de se représenter Dieu et le but de la vie.
Le Livre possède une forme de la dispute de Job avec des amis,
qui considèrent Dieu comme un juste juge, qui récompense
la fidélité, et punit la désobéissance.
Cette dispute conduit Job à la frontière du doute; il
commence à se demander , si Dieu n'est pas une force brutale,
sans pitié ni sentiments. Le Livre raconte, que Dieu a changé
le sort de Job néanmoins seulement quand il avait accepté
sa souffrance et avait pardonné aux amis. Alors il a tout
récupérée.
Dans
le Livre de Job ont été posées beaucoup de
questions, mais elles sont restée sans réponse. Le
problème de la souffrance innocente néanmoins c'est
Jésus Christ.
N. 179
le Livre de Psaumes
Le
Livre de Psaumes appartient aux Livres didactiques de l'Ancien
Testament. Le Canon de la Bible Hébraïque le place parmi
les Ecrits (il porte là le titre sefer tehilim –
Le Livre des Louanges). Comme un seul livre de la Bible le
Psautier possède une
double numérotation: hébraïque et grecque (la
Septuaginte).
Le
recueil qui se trouve dans le Canon des Ecrits saint se constituait
depuis le temps des rois (X s. avant J.Chr.) jusqu'au temps des
Maccabés (II s. avant
J.Chr.). C'est un ensemble de 150 psalmodies. Une grande partie
d'elles est souscrite à David et à Salomon.
Grec
psalmos (du verbe psallo – tire les cordes de
l'instrument semblable à une harpe ou une cithare) signifie un
poème avec accompagnement de la musique, autrement dit un
cantique (un chant). Les Psaumes sont des oeuvres qui se
caractérisent d'une particulière forme et un singulier
rythme; sont une expression poétique d'une attitude de l'homme
devant Dieu. Ils ont un caractère diversifié selon le
temps de leur naissance, le style, la forme littéraire et puis
le but primitif. On désigne parmi les psaumes: historiques,
messianiques, royaux, de sagesse, de louange, de demande, d'action de
grâce, de malédiction, juridiques, penitentiels, de
lamentation.
N. 180
le Livre des Proverbes
Le
Livre desProverbes est un écrit de sagesse de l'Ancien
Testament. La Bible Hébraïque le compte aux Ecrits. La
Septuaginte lui a donné
le titre: le Livre des Proverbes, un peu différent de
l'original hébreux– meszalim.
Il
a été créé probablement au V s. avant
J.Chr. Son auteur inconnu a rassemblé des diverses textes en
un ensemble, en ajoutant sa propre introduction.
Le
Livre des Proverbes est un livre des sentences (aphorismes, courtes
sentences, des phrases liées, des vives contradictions,
dictons universels). Il montre un homme idéal, instruit, se
conduisant selon la loi morale,pieux. Il traite les sujets de la
justice, l' honnêteté, de la force des mots et de la
langue, de la famille, des rapport au travail, de la richesse et la
pauvreté; de l'humilité, de l'amitié, du service
et de la crainte de Dieu.
N. 181
le Livre de Quohélète
Le
Livre de Quohélète est un des Livres didactiques de
l'Ancien Testament. Dans la Bible Hébraïque il fait
partie du recueil des Ecrits (un des Livres Cinq
feuilles). La
Septuaginte lui a donné
le titre Eklezjastes (grec: correspond hebr. kohelet
signifiant une fonction ou un service de sage intervenant pendant les
assemblées).
Certains
considèrent, que le Livre a été créé
au V ou IV s. avant J.Chr. L'auteur (se nommant Quohélète)
probablement provient de la dynastie de David et exerçait une
fonction du procurateur ou gouverneur aux temps perses. Les autres
néanmoins suggèrent;, que le Livre a été
écrit au III s. avant J.Chr. par un auteur inconnue.
Le
contenu du texte (qui est plus philosophique que religieux) ces sont
des réflexions sur le sens de la vie humaine. Quohélète
pose des questions sur les chemins au bonheur véritable, mais
ne trouve pas de réponse. Même s'il considère la
vie comme pleine de labeur inutile, ne tombe pas pour autant dans un
pessimisme; en voyant dans les biens créés le don de
Dieu, conseille d'en profiter avec modération et prudence,
parce que de tous les usages il faudra un jour rendre compte devant
Dieu.
N. 182
le Cantique de Cantiques
Le
Cantique des Cantiques fait partie du groupe des Livres de sagesse de
l'Ancien Testament. La Bible Hébraïque le place dans le
recueil des Ecrits ( Cinq
feuilles). Le nom du texte
(hebr. szir haszirim – le chant des chants) signifie le
plus beau chant.
On souscrit
l'oeuvre à Salomon. Il y a néanmoins un doute en ce qui
concerne la date de la création des textes. Le plus souvent on
parle de la deuxième moitié du VI s. avant
J.Chr.
Le Cantique des Cantiques se
divisent en quelques poèmes amoureux, dans lesquels se déroule
un dialogue entre un homme et une femme. Le Livre décrit le
désir et l' émerveillement de l'un sur l'autre. Pris à
la lettre ces sont des sentences su l'amour entre femme et homme .
Par contre l'interprétation traditionnelle allégorique
voit en lui l'image de l'amour de Dieu vis-à-vis de son
peuple. Les chrétiens ajoutent encore une dimension de l'amour
de Jésus-Christ vis-à-vis de sonEglise et vis-à-vis
de l'homme concret.
N. 183
le Livre de la Sagesse
Le
Livre de la Sagesse dans l'Ancien Testament est compté aux
Livres didactiques. C'est un écrit deutero-canonique.
La Bible Hébraïque ne le possède pas, et les
protestants l'a considèrent comme un
apocryphe. Dans les traductions
anciennes et dansla
Septuaginte il porte le nom de
la Sagesse de Salomon.
Malgré
que le Livre a été écrit dans la langue grecque,
il exprime une pensée hébraïque. Les
caractéristiques de la langue montrent, qu' il est créé
au II/I s. avant J.Chr. Son auteur était sûrement un
Juif hellénisée.
Le
Livre de la Sagesse est l'oeuvre apologiste s'opposant farouchement à
une idolâtrie. Il est un hymne à la sagesse. Il se
divise en trois parties. La première est consacrée à
la sagesse humaine conduisant l'homme sur le chemin de la justice par
rapport à Dieu. La deuxième parle de la sagesse des
rois qui gouvernent dans la prudence et la justice. La troisième
enseigne de la sagesse de Dieu (prenant les traits d'une personne)
dans la création du monde et puis dans l'histoire de salut
d'Israël.
Le Livre de la Sagesse s'occupe également du problème
de la souffrance et puis de la récompense et de la peine, en
enseignant que ces questions se résolvent définitivement
dans le bonheur éternel.
N. 184
la Sagesse de Syrach
La
Sagesse de Syrach (autrement Syracides) est un livre
deutero-canonique
compté aux écrits de sagesse de
l'Ancien Testament. Il ne fait pas partie du canon de la Bible
Hébraïque, malgré que, comme le montre les
découvertes de
la génise du Caire et de
Qumran, ,
il a été écrit dans la langue hébraïque.
Le Protestants le considèrent comme un
apocryphe. La Tradition latine
l'appelle „livre de l'Eglise, c'est à dire
Ecclésiastique.
Le Livre est
créé env. 180-170 avant J.Chr. Son auteur - Jésus
le fils de Syrach - était l'enseignant de la Loi connaisseur
de la tradition de la sagesse.
La
Sagesse de Syrach montre l'mage du
judaïsme et de la société
juive en Palestine juste avant l'insurrection des
Maccabés. Le but des
textes est apprendre aux jeunes l'art d'une vie saine et
d'auto-contrôle. Il promut d'être économe,
travailler dur, avoir la compassion pour des pauvres, être
honnête et indépendant.Il montre une sorte de la
philosophie pratique fondée sur la Loi et sur l'histoire du
peuple de Dieu.
N. 185
le Livre d'Isaïe
Le
Livre d'Isaïe est le premier et le plus longue livre prophétique
de l'Ancien Testament. La Bible Hébraïque le compte au
recueil des Prophètes Postérieurs. Son nom provient du
nom du prophète Isaïe (hebr. Jeszaja – Yahvé
est le salut) vivant en Judée dans les
années 765-701 avant J.Chr., prenant part activement dans vie
religieuse et politique du pays.
On
peut dans ce Livre apercevoir trois partie. Les chapitres 1-39 c'est
une partie "Proto-Isaïe" souscrit directement à
Isaïe, rédigée au VIII s. avant J.Chr.
"Deutero-Isaïe" contient les chapitres 40-55. Comme
auteur on parle du prophète anonyme du temps de l'exil
babilonien (env. 550 avant J.Chr.), qui connaissait parfaitement les
enseignements, la langue et le style d'Isaïe. La dernière
partie des textes, "Trito-Isaïe" (chapitres 56-66),
est créé vers la fin du VI s. avant J.Chr. La base de
la mise ensemble des ces trois oeuvre était probablement le
nombre important des sujets communs.
Le
Livre d'Isaïe appelle à la conversion, annonce le
jugement de Dieu,condamne l'orgueil, l'appât du gain,
l'injustice, la pratique de la sorcellerie, un formalisme religieux
et syncrétisme. Beaucoup de place il consacre aux annonces
messianiques (la venue de l'Emmanuel, un Juste Roi ) et à
l'image de la mission du
Messie (quatre Cantiques du
Serviteur Souffrant de Yahvé).Aux prophéties d'Isaïe
très souvent se réfèrent les Evangélistes,en
montrant leur accomplissement dans la Personne de Jésus.
N. 186
le Livre de Jérémie
Le
Livre Jérémie est la deuxième grand livre
prophétique. Le Canon de la Bible Hébraïque le
place dans le recueil des Prophètes Postérieurs. Le
Prophète Jérémie (hebr. Jirmejahu –
que Yahvé
soulève) vivait au VII/VI
s. avant J.Chr. en Judée. Il parlait au peuple au nom de Dieu
en formes orales, littéraires et par l'intermédiaire
des fonctions symboliques. Il contribuait aux
réformes de Josias.
Le
début des textes c'étaient les menaces proférées
par Jérémie (détruites par Yoachim, et ensuite
recréées et développées) avant l'an 605
avant J.Chr. Après la chute de Jérusalem
on a ajouté des sentences. La dernière
étape de la création des textes a eu lieu dans la
période perse(IV s. avant J.Chr.), quand on a révisé,
enrichie et actualisé le texte. Les fragments des textes ont
été retrouvés dans les grottes de
Qumran.
Le
Livre se divise en trois parties. La première contient des
annonce des malheurs qui devraient s'abattre sur la nation, le roi,
les prêtres et les
prophètes s'éloignant
de l'Alliance; la deuxième – les prophéties
concernant le salut du peuple et de la Nouvelle l'Alliance; et la
troisième – les menaces contre l'Egypte, la Babilonie,
le Moab,
l'Edom,
les Philistins
et autres ennemis de la Judée. Le Livre
s'achève par un annexe historique décrivant l'assiège
et la chute définitive de Jérusalem (587 avant J.Chr.).
N. 187
le Livre des Lamentations
Le
Livre des Lamentations appartient aux Livres prophétiques.
Dans la Bible Hébraïque il fait partie du second groupe
des Ecrits. Dans la Septuaginte et dans les traductions latines il
est joint au Livre de Jérémie. Le nom hébreux
(eka) est le premier mot du Livre. Le titre des Lamentations
lui a été donné par la
Septuaginte, utilisant les
paroles grecquesThrenoi (lamentations).
Au
début il était souscrit à Jérémie(d'où
le deuxième nom – Lamentations de Jérémie),
parce qu'il se réfère à la destruction du
Temple. En notre temps on
considère, qu' il a été écrit dans la
langue hébraïque
après l'exil babilonien (VI/V s. avant
J.Chr.) par quelques auteurs anonymes .
Le
Livre des Lamentations se compose des cinq chants de deuil exprimant
le désespoir à cause de la destruction de Jérusalem
et de la chute de la dynastie de David. Il
n'est pas un récit ou une description, mais l'expression de
regret et des malédiction aux ennemis. L'auteur monte contre
les infidélités vis-à-vis de Yahvé,
appelle à la conversion et souligne, que la chute n'était
pas provoquée parce que le dieu des envahisseurs était
plus fort de Dieu d'Israël,
mais que c'était une punition pour les péchés du
peuple.
N. 188
le Livre de Baruch
Le
Livre de Baruch est deutero-canonique
livre prophétique de l'Ancien Testament,
même s'il est une oeuvre plus liturgique et de sagesse. Les
protestants le comptent parmi des apocryphes,
et la Bible Hébraïque ne le contient pas parce qu'il ne
s'est conservé qu'en langue grecque ( même s'il avait
été écrit en hébreux). Certains
manuscrits de la
Septuaginte enlève de lui
le sixième chapitre comme un livre à part(la Lettre
deJérémie).
Le Livre a
prit le titre du nom de Baruch (le disciple et le secrétaire
du prophète
Jérémie), à qui on
souscrit ce Livre. Il a été rédigé entre
II/I s. avant J.Chr. La Lettre de Jérémie (souscrit au
prophète) provient du III/II s. avant J.Chr.
Le
Livre de Baruch se compose d'une introduction narrative (localisant
la date de la création des textes au temps de l'exil
babilonien), La prière des exilés (la prière
penitentielle des habitants de la Judée et puis des exilés,
l'Hymne à la sagesse personnifiée (en se référant
au Livre de Job,
des sentences sur la recherche de la sagesse identifiée avec
la Loi de Dieu et le Psaume de Consolation, étant une
lamentation de Sion sur les enfants perdus. Joint aux textes la
Lettre de Jérémie aux exilés est une polémique
avec les dieux étrangers, particulièrement avec une
idolâtrie répandue en Babilonie.
N. 189
le Livre d'Ezékiel
Le
Livre d'Ezékiel est un des Livres des
grands prophètes de
l'Ancien Testament. Dans le Canon de la Bible Hébraïque
il appartient au recueil des Prophètes Postérieurs.
Son
titre provient du nom de l'auteur supposé– un prêtre
et un prophète Ezékiel (hebr. Jechezqel –
Dieu est fort, ou Dieu fait fort) sérieusement engagé
dans les affaires religieuses et politiques de la Judée. Il a
été rédigé après l'exil
babilonien (env. 500 avant
J.Chr.) par un rédacteur anonyme.
Le
Livre d'Ezékiel constitue un recueil des prophéties et
des visions. Il proclame la sainteté de Yahvé qui se
révèle dans l'amour de Dieu vis-à-vis du peuple
élu malgré ses péchés. Il contient une
vision de la gloire de Dieu et le récit de la vocation
d'Ezékiel, les menaces à l'adresse des faux prophètes
et des Israélites infidèles, des malédiction sur
les nations païennes (les
Ammonites, les
Moabites, les
Édomites, les
Philistins, les habitants de Tyr
et de l'Egypte. A la fin sont placées les promesses concernant
le peuple tout entier après la défaite du Royaume de la
Judée (l'annonce de la reconstruction du Royaume d'Israël,
la description du nouveau Temple, un nouveau partage du pays).
N. 190
le Livre de Daniel
Le
Livre de Daniel appartient aux Livres des
grands prophètes. La
Bible Hébraïque le place parmi des Ecrits. Les fragments
de ces textes (le Cantique des Trois Jeunes, le récit de
Suzane, le récit du Bel et du serpent) sont considérées
comme deutero-canoniques
(les protestants les considèrent comme
des apocryphes).
Le nom des textes provient de son héros principal – du
prophète de Daniel (hebr. Danijjel – Dieu est mon
juge), un Juif véridique.
Le
Livre est créé pendant l'insurrection
des Maccabés (II s. avant
J.Chr.).
Il raconte la vie de Daniel
à la cour du roi babilonien, ses charisme d'expliquer les
rêves de Nabuchodonozore sur un colosse avec des pieds d'argile
et sur un grand arbre, il décrit l'histoire de trois jeunes
hommes, qui se sont opposé à l'ordre royal d'adorer une
statue d'or (Shadraque, Meshaque et Abed-Neg). Il donne la
description du repas de Baltazar et d'une main écrivant sur le
mur et puis l'histoire de Daniel dans un trou aux lions. Le Livre se
termine par des visions apocalyptiques de Daniel (une vision de la
bête, du Fils de l'Homme, de quatre royaumes, des personnages
habillé en blanc etc.) et puis des annexes (le récit de
Suzane, du faux culte de Bel et du serpent).
N. 191
le Livre d'Osée
Le
Livre d'Osée est le premier livre du recueil des prophètes
moindres. La Bible Hébraïque le place dans le Livre des
Douze. Le titre des textes provient du nom du
prophète Osée
(hebr. Hoszea, le raccourci Jehoshua – Yahvé
sauvera) vivant dans le Royaume du Nord au VIII s. avant J.Chr. sous
le règne de la dynastie de Jehu.
Le
Livre a été rédigé par un auteur anonyme,
qui a rassemblé les prophéties d'Osée après
la défaite d'Israël.
Osée
vivait dans le temps de la confusion politique et de la chute
religieuse d'Israël. Il était témoin de la
disparition d'un caractère sacré de la monarchie. Le
Livre raconte l'histoire du mariage d'Osée avec une
prostituée,que le prophète a acheté malgré
son infidélité, en lui donnant de nouveau une chance
(est c'est une allégorie sur l'amour infini de Yahvé
vis-à-vis du peuple élu malgré ses idolâtries).
Ensuite le Livre condamne le péché, fait des vives
reproches aux dignitaires , politiciens et prêtres des
sanctuaires locaux et puis annonce la peine (la guerre et l'exil),
qui devrait amener le peuple de nouveau à Dieu, qui l'aime
malgré les infidélités. Le Livre s'achève
par un appel au retour à Dieu et l'annonce de la conversion
véritable.
N. 192
le Livre de Joël
Le
Livre de Joël est un des Livres des
prophètes moindres de
l'Ancien Testament. Dans la Bible Hébraïque il constitue
un deuxième partie du Livre des Douze.
Il
a été créé après le retour des
Juifs de l'exil babilonien. On le souscrit à Joël (hebr.
Yahvé est Dieu), de qui on ne sait rien de sûr. On
suppose, qu'il était un prêtre et qu'il vivait à
Jérusalem.
Le
Livre de Joël est un résumé de l'apocalyptique de
l'Ancien Testament.La pensée conductrice est le Jour du
Seigneur (l'expression empruntée du prophète d'Abdias
signifiant un jour de jugement). Il le montre en deux contextes. Le
premier: la peine est envoyée par Dieu dans le but de
provoquer le peuple à la pénitence et le deuxième:la
peine définitive envoyée sur les ennemis d'Israël
pour les punir de leur crimes. La prophétie
de Joël ce sont les annonces du Jugement Dernier. La préparation
au jugement consiste à donner aux élus l'Esprit de Dieu
(les dons charismatiques).
N. 193
le Livre d'Amos
le
Livred'Amos est le troisième livre du recueil des prophètes
moindres. Dans le Canon de la Bible Hébraïque il entre
dans le canon du Livre des Douze.
L'auteur
des textes était Amos (hebr. Yahvé a porté), un
berger et un cultivateur des figuiers, agissant comme un
prophète dans le Royaume
du Nord (particulièrement à Bétel et en Samarie)
au VIII s. avant J.Chr. La dernière rédaction a été
sûrement faite par un de ses disciples.
Le
Livred'Amos est composé des courtes sentences prophétiques
adressées principalement à Israël
et à ses voisins (au Tyr, à
la Phénicie, à
l'Edom, à
l'Ammon, au
Moab) et puis les cinq visions
(des sauterelles, la famine, un pion en plomb, un panier de fruits et
la chute du temple) annonçant la peine. Ils ont également
un sens du souci de Dieu non seulement vis-à-vis d'Israël,
mais aussi d'autres nations. Amos introduit une notion „d'une
reste d'Israël” (une partie du peuple élu, qui
était toujours fidèle à Dieu, toujours est
revenu à Lui) et puis „ d'un Jour de Yahvé”
comme jour du jugement. Il contient aussi les annonces du renouveau
messianique.
N. 194
le Livre d'Abdias
Le
Livre d'Abdias (autrement: La Vision d'Abdias) est le plus court
livre de l'Ancien Testament (21 versets). Dans le Canon catholique il
appartient do au recueil des
prophètes moindres, par
contre dans le Canon hébreux il fait partie du Livre des
Douze.
On le souscrit à
Abdias (hebr. le serviteur de Yahvé). La datation des textes
est incertaine (on peut seulement supposer de l'analyse du contenu) –
actuellement on suppose VI/V s. avant J.Chr. (même si il y a
aussi des arguments pour IX/VIII s. avant J.Chr.).
Le
contenu des textes constitue une condamnation des crimes commis par
l'Edom vis-à-vis des Israélites. Elle ne provient pas
du désir de la vengeance, mais du sentiment profond de la
justice – les
Edomites, en agissant contre le
peuple fraternel et en aidant ses ennemis dans la démolition
de Jérusalem,
ont piétiné des lois fondamentales. Le Livre d'Abdias
contient aussi l'annonce d'un triomphe définitif du Royaume de
Dieu personnifié dans le Sion victorieux .
N. 195 le
Livre de Jonas
le Livre
de Jonas est le cinquième livre des prophètes moindres
de l'Ancien Testament. Dans la Bible Hébraïque il fait
partie du Livre des Douze. Le nom des textes provient du héros
principal, – du
prophète Jonas (hebr. une
colombe) de Gad vivant pendant le règne de Jeroboam II, le roi
d'Israël.
Entre
V et III s. avant J.Chr. il a été rédigé
en forme dumidrash
par un auteur anonyme.
Contrairement
à d'autres Livres prophétiques, le Livre de Jonas ne
contient aucunes sentences, exhortations, de malédiction ni
des visions. Il raconte d'un prophète au début fugueur
devant l' exécution de la mission que Dieu lui a confiée.
Il décrit comme, influencé par des événements
extra-ordinaires(„le signe de Jonas”) Jonas accomplit sa
mission à Ninive et les habitants de la ville se
convertissent. Alors que le prophète se fâche contre
Dieu que la peine annoncée n'a pas eu lieu, il reçoit
des leçons sur la miséricorde de Dieu par rapport à
la ville faisant pénitence. Le Livre proclame une large
universalité – Dieu montre sa miséricorde à
tous les hommes de bonne volonté, même aux anciens
ennemis d'Israël.
Dans les
Evangiles Jésus se réfère
au signe de Jonas qui est un type de sa résurrection.
N. 196
le Livre de Michée
Le
Livre de Michée appartient aux Livres des
prophètes moindres de
l'Ancien Testament. Le Canon de la Bible Hébraïque le
relie au Livre des Douze.
Michée
(hebr. Qui est comme Yahvé) était un prophète
dans le Royaume de Judée au VIII s. avant J.Chr. La rédaction
définitive des textes au V s. avant J.Chr. a été
réalisée par un rédacteur anonyme, qui a joint
aux sentences de Michée le matériel privé qui
vient du temps de l'exil babilonien et plus tard.
Le
Livre est un recueil des sentences prophétiques sur la
Samarie et Jérusalem.
Michée, en continuant l'oeuvre d'Amos
et d'Osée,
vient combattre pour la justice et l'unité fraternelle dans la
nation, qui ont été bafouées par un régime
sociale injuste. Pour persuader la nation à la correction et
la pénitence, le prophète le menace des grandes peine
(la déportation, la destruction Jérusalem).
A une Reste d'Israël
renouvelée et purifiée il annonce
les temps heureux du Royaume messianique. Cependant, à la
venue du roi qui sera originaire de Bethléem
les Israélites devront se préparer
par un changement total des coeurs, une volonté intérieure
d'accomplir la justice et la miséricorde et puis chercher
humblement de l'union avec Dieu.
N. 197
le Livre de Nahum
Le
Livre de Nahum est le septième livre des
prophètes moindres. Dans
la Bible Hébraïque il constitue une partie du Livre des
Douze.
L'auteur des prophéties
rédigés dans le Livre (env. VII s. avant J.Chr.) est
Nahum (hebr. Yahvé
console) vivant à Ninive dans les temps
du roi Josias.
Le Livre de Nahum
fait partie des malédiction contre les nations. Sa pensée
principale est la vengeance sur un sanguinaire et injuste peuple
assyrien. Le Livre montre une
vision de la chute et la destruction de Ninive et de
l'Assyrie.
Le Livre de Nahum
souligne, que même si Yahvé est miséricordieux,
cette fois sa patience s'est épuisée vis-à-vis
de ceux, qui sont orgueilleux devant Lui. Il montre, que la colère
de Dieu est rapide, inévitable et efficace.
N. 198
le Livre de Habacuc
Le
Livre de Habacuc est le huitième livre du recueil des
prophètes moindres. Dans
la Bible Hébraïque il entre dans le canon du Livre des
Douze.
Le nom des textes provient du
nom du prophète Habacuc vivant en Judée vers la fin du
VII s. avant J.Chr. (les temps de Josias et Yoachim). A lui aussi est
souscrit ce Livre, même si la rédaction définitive
s'est réalisée sûrement au VI s. avant
J.Chr.
Le point culminant des
enseignements de Habacuc sur la justice est une affirmation, que
l'impie se perdra, par contre le juste vivra grâce à sa
fidélité . Les chapitres 1-2 ce sont deux lamentations
individuelles du prophète et deux réponse de Dieu
(deuxième passe en cinq fois „malheur” à
l'adresse des impies). Le dernier chapitre est la prière de
Habacuc en forme de l'hymne décrivant le surgissement de Dieu
contre ses ennemis (Dieu-Guérrier). Les notes concernant son
utilisation musicale témoignent de l'utilisation du texte dans
la liturgie.
La phrase: „Un
juste vivra grâce à sa fidélité (Ha 2,4)
est devenue une des plus importantes vérités de
l'Ancien Testament qui ont été à la base des
enseignements de saint Paul sur la justification.
Dans
une des grottes de Qumran
on a retrouvé un commentaire à 1
et 2 chapitres du Livre de Habacuc.
N. 199
le Livre de Sophonie
Le
Livre Sophonie est compté aux Livres des prophètes
moindres. Le Canon de la Bible Hébraïque le relie au
Livre des Douze. Son titre provient du nom du
prophète Sophonie (hebr.
Sefanjah – Yahvé
a protégé) vivant dans la Judée
au VII s. avant J.Chr.
Il a été
rédigé écrit par le prophète lui-même
avant les réformes
de Josias. Pendant et après
l'exil babilonien on y a ajouté quelques compléments.
Les
prophéties de Sophonie montrent une réaction radicale
de Dieu contre les résultat de l'idolâtrie sous le règne
de Manassès (697-642 avant J.Chr.) et Ammon (642-640 avant
J.Chr.) en Judée. Le Prophète condamne l'injustice et
un syncrétisme religieux, appelle à une obéissance
à la volonté de Dieu, car le manque de la soumission et
de l'humilité provoquera la venue du Jour de Yahvé
(jour du jugement). Le Livre ne contient pas d'idées
messianiques, annonce néanmoins au peuple de la Judée
un renouvellement morale et un avenir favorable.
N. 200
le Livre d'Aggée
Le
Livre d'Aggée c'est le dixième livre appartenant au
recueil des prophètes moindres (est un des plus court des
Livres de l'Ancien Testament: 2 chapitres, 38 versets). Dans la Bible
Hébraïque il fait partie du Livre des Douze. Le
Prophète Aggée
(hebr. né pendant une fête), de qui vient le titre du
Livre, vivait à w Jérusalem
env. 520 avant J.Chr.
Il
a été rédigé été à
la fin de l'action du prophète (VI/V s. avant Chr.) par un
rédacteur anonyme de son entourage.
Le
Livre d'Aggée appelle les Juifs qui retournent de l'exil
babilonien à la reconstruction du
Temple. Les défaites et
les malheurs tombant sur le pays, le prophète les traduit
comme les punition causés par la lenteur des Israélites
dans reconstruction de la Maison de Dieu. A côté du
souci du Temple, le Livre d'Aggée montre des vérités
sur Dieu comme le protecteur d'Israël
digne d'honneur et le Seigneur tout-puissant du
monde. Avec la reconstruction du Temple est lié l'origine de
l'idée du règne universel et souverain de Yahvé
sur le monde entier. Les anciennes promesse concentrée sur la
personne de Zorobabel, sont confirmée et le considère
comme un bien-aimé de Yahvé.
N. 201
le Livre de Zacharie
Le
Livre de Zacharie est avant dernier des douze Livres des prophètes
moindres. La Bible Hébraïque le place dans le Livre des
Douze. Son titre provient du nom du
prophète Zacharie (hebr.
Zakarjah – Yahvé
se souvient), chef de la caste sacerdotale sous
le règne de Yoachim (VI s. avant J.Chr.).
La
première partie des textes (chapitres 1-8) est souscrite au
prophète lui-même. En ce qui concerne l'auteur et la
date de naissance de la seconde (chapitres 9-14) il n'y a pas
d'accord parmi les
exégètes.
Le
Livre de Zacharie contient un encouragement à la conversion et
les huit visions (des chevaliers, des cornes, un cordon de mesure, de
Josué, du lampadaire et des olives, un rouleau volant, une
cruche et les quatre chars) qui lui sont expliqués par un ange
envoyé par Yahvé. Ensuite le Livre livre contient les
annonces messianiques – il décrit la venue prochaine du
Roi de la Paix, grâce à qui Israël
retrouvera sa célébrité.
La description de la mort du
Messie se réfère
au Cantique sur le Serviteur de Yahvé venant du
Deutero-d'Isaïe.
N. 202
le Livre de Malachie
Le
Livre de Malachie est le dernier livre des prophètes moindres
et en même temps le dernier livre de l'Ancien Testament. Dans
la Bible Hébraïque il entre dans le canon du Livre des
Douze. Le Livre porte le nom du
prophète Malachie (hebr.
un envoyé Yahvé);
certains considèrent, que ce n'est pas un nom propre, mais
tout simplement la définition du prophète comme un
envoyé.
Le Livre date ses
origines au temps perse (VI/V s. avant J.Chr.). Le Prophète
critique sévèrement un traditionalisme et l'attitude
des prêtres et du peuple. Aux prêtres il reproche un
manque de respect de Dieu par l'offrande des sacrifices mutilés,
et au peuple le manque de confiance en Dieu juste et la mauvaise
conduite des uns envers les autres. Grâce à l'Alliance
les Israélites sont devenus frères et fils de Dieu,
donc ils doivent considérer ainsi l'un l'autre. Le Livre
critique des mariage mixtes à cause des dangers de rendre un
culte aux divinités des peuples environnants. En réponse
aux infractions de la société est annoncé la
venue de l'Ange de l'Alliance, qui préparera les personnes au
Jugement Dernier. L'annonce du jugement, c'est une mise en garde et
un encouragement à la conversion aussi bien pour ceux qui
vivent dans les mariages mixtes, comme aussi pour les sorciers, les
menteurs, les riches et les profiteurs.
N. 203
Ur
Ur
c'est une des plus anciennes villes dans le sud de la Mésopotamie.
En notre temps situé 16 km à l'ouest de l'Eufratu, dans
l'antiquité elle se trouvait au bord de ce fleuve, avant que
le fleuve a changé son cours. Pendant l'âge d'or du
Sumer
elle tenait une position clé parmi des
localités vivant en système des villes-états
prospères. Au XIX s. avant J.Chr. est né à Ur
Abraham, le patriarche des hébreux.
Même
si dans toutes les notations bibliques Ur a reçu un prénom
„chaldéen”, c'est un anachronisme commis par les
rédacteur bibliques, qui travaillaient dans le temps de
l'exil babilonien, c'est à
dire pendant un épanouissement d'Ur Chaldéen.
N. 204
Capharnaüm
Capharnaüm
(hebr. le village de Nahum) c'est une ville en Galilée située
sur le bord nordique du Lac de Génésareth, env. 4 km de
l'entrée du Jourdain. L'âge d'or de la ville (se situant
près des routes principales de communication) tombe sur les
temps de Jésus. Il y avait en elle le poste de la
douane et stationnait en elle un
garnison romain. Quelques dizaine d'années plus tard elle
était déjà seulement un simple bourgade , et à
nouveau elle vivait son épanouissement au VII/VIII s. (époque
byzantine et ancienne-arabe).
Pendant
le temps du I à IV s. existait ici très active
communauté des
judéo-chrétiens,et
vers la fin duIV s. se sont installés ici les
païeno-chrétiens.
A
Capharnaüm ont survécu les ruines de
la synagogue datée du II
- V s. , construite sur l'emplacement de l'ancienne du I s. (c'est à
dire sûrement celle, dans laquelle enseignait Jésus,
quand Il habitait cette ville) et puis des ruines de la maison de
Pierre, au dessus de laquelle a été construit une
église.
N. 206
Les Actes des Apôtres
Les
Actes des Apôtres sont le cinquième livre du Nouveau
Testament. Au début c'était un ensemble avec l'Evangile
de Luc, c'est pourquoi le titre
du texte possède un caractère secondaire et ne remonte
pas aux temps de sa rédaction.
La
tradition la plus ancienne remontant au II s. , avec un fragment du
texte de Muratori
en tête, unanimement considère
saint Luc comme l'auteur des Actes. La datation de rédaction
et en lien avec la datation du troisième Evangile. Beaucoup
d'exégètes affirment, que c'étaient les années
80-90.
Les Actes des Apôtres
décrivent la propagation des enseignements de Jésus-Christ
(Evangiles) après la descente de L'Esprit-Saint, en commençant
de Jérusalem,
par la Samarie,
et la Grèce, jusqu'à Rome. Luc a
commencé les Actes des événements, dont la
description achève le premier livre, c'est à dire : de
l'Ascension. En commençant de la descente de L'Esprit-Saint,
il a ordonné le développement de l'Eglise primitive à
Jérusalem (les premiers témoignages et les guérisons
accomplies par Pierre, l'opposition du Sanhédrin,
la mort du premier martyr – Etienne), et puis à cause
des persécutions – dans la Judée et Samarie
(l'action de Pierre, la rencontre de Philippe avec un fonctionnaire
de la reine de Kandaki, le baptême du premier païen, la
vie de la
communauté à
Antioche syrienne).
Ensuite viennent des récits des trois voyages missionnaires de
saint Paul, avant cela sa conversion près de Damas. Luc a
introduit aussi ces récits le fait el les retombées du
Concile de Jérusalem. Le
Livre s'achève par une histoire d'emprisonnement, des procès
successifs et des appels de saint Paul à l'autorité du
César.
N. 207
la Lettre aux Romains
La
Lettre aux Romains est le sixième livre du Nouveau Testament,
première Lettre de saint Paul dans le Canon (une des grandes
Lettres). Elle est adressée à l'Eglise de Rome (une
communauté composée
aussi bien des judéo--
que des païeno--chrétiens).
Elle
est une écriture authentique de Paul ( rédigée
sous la dictée de
l'apôtre par un certain
Tercius). Elle a été écrite à Corinthe
env. 55-58 (pendant le troisième voyage
missionnaire).
Le sujet principal de
la lettre est la justification par la foi, dont le fruit est la
libération du péché et de la Loi et puis une
obtention de la vie surnaturelle. Paul explique cette thèse en
se référant à l'histoire de salut. Dans cette
occasion il donne son point de vue sur le paganisme et sur son visage
moral et puis sur le
judaïsme. C'est pourquoi la
Lettre aux Romain est l'écriture dogmatique-théologique
systématisant les vérités de la foi
révélée.
Elle
parle du problème du péché originel, du baptême
comme immersion dans la mort et la résurrection de Jésus
Christ, de la filiation adoptive de tous les fidèles à
Dieu, l'assurance de leur salut, l'excellence du commandement de
l'amour et de la conscience chrétienne.
N. 208
La Première et la Deuxième Lettre
aux Corinthiens
Les
Lettres aux Corinthiens appartiennent aux grandes Lettres de saint
Paul. Elles sont les deux parmi quelques écrits adressés
à la
communauté à
Corinthe.
La
première d'elles a été réalisée
probablement en l'an 56 à Ephèse
(pendant le troisième voyage
missionnaire), la seconde – vers la fin de 57 en
Macédoine(aussi troisième voyage).
La
première Lettre aux Corinthiens est une réaction aux
conflits qui ont éclaté dans la communauté de
Corinthe après le départ de Paul et qu'Apollos l'a
remplacé. Elle contient des enseignements concernant l'unité
dans la communauté, la sagesse de la croix, des péchés
de ceux à qui ils s'adressait (consanguinité, les
tentatives de régler des conflits devant la juridiction
païenne, le relâchement moral), le mariage, la virginité.
Elle donne des indications pratiques concernant des assemblées
liturgiques, la transmission des vérités sur les
charismes, sur le mystère de l'Eglise comme un corps
surnaturel duChrist, sur l'amour et sur la résurrection. Elle
contient un célèbre „Hymne o l'amour”
(chapitres 13).
La Deuxième
Lettre aux Corinthiens est un des plus personnel écrits de
Paul, parce que l'auteur défend en elle sa dignité
apostolique. Elle transmet aussi des enseignements sur la rédemption,
en soulignant le besoin des bons actes (la prière, l'aumône
et les corrections fraternelles). Elle évoque aussi le sujet
du jugement dernier, de la parousie et de la résurrection.
N. 209
la Lettre aux Galates
La
Lettre à Galates est la quatrième grande Lettre de
saint Paul. Elle est adressée aux chrétiens de la
communauté de la Galatie
– la province située dans la
partie centrale de l'Asie Mineure.
Elle
a été écrite en 56 à Ephèse,
où Paul habitait un peu plus longtemps pendant son troisième
voyage missionnaire.
La Lettre aux
Galates était une réponse de
l'Apôtre aux enseignements
extrémistes des
judéo-chrétiens prêchant,
que la
circoncisionexigée par la
Loi juive est nécessaire au salut. Dans la partie
apologue-dogmatique Paul fournit des preuves de la véracité
de l'Evangile
qu'il proclame et il persuade, que l'homme
obtient la justification non pas par l'accomplissement de la Loi par
des actes, mais par la foi en Jésus-Christ. Ensuite dans la
partie des sentences morales sur la liberté chrétienne
et puis des fruits du corps et de l'esprit. .
N. 210 La
Lettre aux Ephésiens
La
Lettre aux Ephésiens est le dixième livre du Nouveau
Testament. Elle est comptée aux lettres de prison de saint
Paul. Contrairement au titre, la Lettre était adressée
non seulement aux Ephésiens,
mais aussi aux membres d'autres Eglises de l'Asie Mineure (elle avait
une forme d'un circulaire destiné à la lecture dans
diverses communautés).
La
Première version de la lettre est créé dans les
années 61-63, quand Paul était emprisonné à
Rome . C'est un écrit deutero-paulinien – les
enseignements de l'Apôtre quelques années plus tard ont
étaient rédigés par un de ses disciple.
Par
ses thèmes la Lettre aux Ephésiens est proche de la
Lettre aux Colossiens. La partie
dogmatique de la lettre souligne la position absolue du Christ (Son
autorité sur toutes les puissances), des sentences sur le
Christ comme la Tête de l'Eglise constituée des Juifs et
des païens, réunis dans un seul organisme spirituel (le
Corps Mystique) par le baptême. La partie enseignante indique,
ce que résulte du fait d'appartenir au Christ et à son
Eglise: le pardon, la vie véritable, l'humilité,
l'amour. L'abstention du péché est montrée comme
un combat contre les forces surnaturelles du mal.
N. 211
la Lettre aux Philippiens
La
Lettre aux Philippiens est une des lettres authentiques de saint Paul
(elle fait partie des lettres de prison). Elle a été
adressée à la communauté
de Philippie,
avec laquelle Paul possédait des liens particuliers (c'était
la première communauté de Paul en Europe).
Le
temps et le lieu de sa création sont problématiques –
peut-être l'Apôtre l'a écrite aussi dans les
années 55-57, étant emprisonné à
Ephèse.
Même
si la Lettre aux Philippiens était écrite avec
l'intention de remerciements pour l'aide matérielle qu'ils lui
avaient fourni, elle contient le fragment important (l'hymne
christologique avant-paulinien) concernant l'anéantissement
(la kénose) de Jésus-Christ, de sa préexistence
(de l'existence avant l'Incarnation) et de son élévation.
Elle transmet aussi beaucoup de mise en garde contre le retour au
judaïsme
et encourage à la joie.
N. 212
la Lettre aux Colossiens
La
Lettre aux Colossiens est le douzième livre du Nouveau
Testament. Elle est comptée aux Lettres de prison de saint
Paul. La lettre était adressée aux membres de la
communauté païeno-chrétienne
à Colosse, malgré que Paul
n'avait jamais rendu visite à cette ville.Il connaissait cette
communauté
uniquement de l'ouï, de la part d'Epaphras
(un membre de la communauté à Colosse était
aussi .Filemon).
C'est un écrit
deutero-paulinien, rédigé par un disciple de Paul après
sa mort (après l'an 70).
La
Lettre aux Colossiens était une réponse sur le culte
des anges qui se développait. En s'opposant à la
négation du rôle du Christ comme un seul et unique
Médiateur et Sauveur, elle souligne une priorité
absolue du Christ, sa dignité divine et son accomplissement de
l'oeuvre de la rédemption. Elle présente aussi les
principes morales générales de la vie familiale des
chrétiens.
N. 213
La Première et la Deuxième Lettres
aux Thessaloniciens
Les
Lettres aux Thessaloniciens sont le treizième et quatorzième
livres du Nouveau Testament (elles appartiennent aux lettres
eschatologiques de saint Paul). Elles ont été adressées
aux chrétiens de Thessalonique,
la plus grande ville de la Macédoine.
La
première Lettre aux Thessaloniciens est l'écrit le plus
ancien du Nouveau Testament – provient des env. 50-51 Par
contre, la Deuxième – deutero-paulinienne (un
pseudo-épigraphe) –
souscrite à un disciple de l'Apôtre – a été
réalisé après l'an 70 (son auteur, en profitant
de l'autorité de Paul et des enseignements de la première
Lettre, tend à rectifier des fausses imaginations
apocalyptiques au sujet de la parousie).
La
première Lettre aux Thessaloniciens est une réminiscence
de l'apôtre et de son travail dans la
communauté , elle
contient des exhortations concernant la vie dans le mariage et dans
une communauté chrétienne, les enseignements concernant
le sort des défunts et puis des indications, comment se
préparer à la parousie qui approche. La Deuxième
Lettre aux Thessaloniciens soulève directement le sujet de
l'accueil fait au Seigneur, critique ceux, qui l'attendent
passivement (en cessant de travailler), et appelle à la
vigilance.("veillez"
N. 214
La Première et la Deuxième Lettres
à Timothée
Les
Lettres à Timothée avec la Lettre à Tite
constituent un groupe des lettres pastorales. Elles étaient
adressée aux supérieurs des communautés
chrétiennes à Ephèse.
Toutes
les deux lettres sont des pseudo-épigraphes
(ne sont pas citées par les plus anciens
rédacteurs chrétiens, leur langue, le style et la
terminologie s'éloignant des lettres de Paul, montrent une
structure de l'Eglise entre I/II s. ) – rédigés
par un auteur anonyme dans les années 90-100.
Les
Lettres à Timothée contiennent beaucoup des indications
pastorales. Aux sujets principaux de la première Lettre
appartiennent : le souci de l'ordre pendant les assemblées
liturgiques, de la pureté des enseignements, de la prière
à toutes les intentions, des qualités du clergé,
la mise en garde contre des faux enseignements, l'affaire des veuves
et des anciens et puis les enseignements concernant le service. La
Deuxième Lettre encourage à professer les vérités
sur le Christ, mets en garde contre les faux enseignants et contre la
vie immorale. Elle souligne aussi des vérités sur
l'inspiration des Ecrits saints. A la fin, en pressentant sa mort,
Paul résume sa vie et demande à Timothée de lui
rendre visite.
N. 215 la
Lettre à Tite
La
Lettre à Tite est la troisième Lettre pastorale de
saint Paul (un des ses écrits les plus courts). Elle est
adressée à un
païeno--chrétien Tite,que
l'Apôtre a convertit, et après quelques années de
collaboration l'a fait son successeur dans la
communauté sur la
Crête.
Cette Lettre a été
réalisé dans le même temps que la Première
Lettre à Timothée – dans les années 90-100
à Ephèse.
Même si la tradition jusqu'à XIX s. la souscrivait à
Paul, pareillement comme les autres Lettres pastorales, elle est un
pseudo-épigraphe.
La
Lettre à Tite contient les indications concernant l'exercice
de la fonction pastorale. Elle enseigne une conduite intelligente
avec les faux apôtres – non pas par la discussion, mais
par l'exemple d'une vie morale pleine de bons actes. Elle présente
aussi en forme des conseils pour les diverses états de vie les
principes de la vie chrétienne accordée avec les
principes la foi.
N. 216
la Lettre à Philémon
La
Lettre à Philémon c'est la plus courte Lettre de saint
Paul, comptée au groupe des lettres de prison. Elle est
adressée à Philémon, un riche païeno--chrétien
converti par Paul, habitant à
Colosse.
Les plus anciennes
rédactions relient sa création avec la prison de
l'apôtre à Rome(61-63). Les plus récentes par
contre suggèrent la date plus ancienne env. l'an 55 quand Paul
était en prison à Ephèse.
La
Lettre concerne un esclave Onezyme, qui après la fuite de chez
son maître a rencontré Paul. L'Apôtre l'a
convertit et baptisé, et ensuite l'a renvoyé à
son maître avec cette Lettre, dans lequel il demande qu'il soit
accueilli comme chrétien. Paul ne résout pas le
problème d'esclavage, mais se limite seulement à lui
indique quelques principes de la morale chrétienne.Il dit, que
tous (libres, ou esclaves) sont des frères dans le Christ, qui
est leur seul Seigneur.
N. 217
la Lettre aux Hébreux
La
Lettre aux Hébreux est différente de tous les autres
écrits du Nouveau Testament par rapport là a langue et
à une pensée théologique. A cause de cela très
tardivement (au IV s. )est-elle entrée dans le canon de
l'Eglise apostolique occidentale (elle est un des écrits
deutero-canoniques).
Malgré la forme de la lettre, elle ne possède aucun
adresse, et puis du contenu résulte, qu'elle était
adressée à la communauté
judeo-chrétienne.
Très
longtemps (jusqu'au Concile Vatican II) elle était souscrite à
Paul, mais actuellement on considère, qu'elle a été
rédigée à Rome avant l'an 96 par un auteur
anonyme (la lettre est évoquée par Clément de
Rome dans sa Lettre aux Corinthiens, écrite en env.
96).
Le but de la lettre était
une exhortation de la deuxième déjà génération
des chrétiens devant l'affaiblissement de leur foi et puis un
encouragement à la persévérance dans la foi
malgré des souffrances et des persécutions. L'Auteur,
en utilisant une forme de sermon, se sert de l'Ancien Testament pour
expliquer la supériorité de la Nouvelle Alliance
accomplie par Jésus-Christ. Il montre Jésus comme le
Grand-Prêtre,
Intercesseur et Médiateur, qui par un sacrifice parfait de sa
propre vie a sauvé et a sanctifié les fidèles.
N. 218
la Lettre de Jacques Apôtre
La
Lettre de Jacques Apôtre est la première de sept lettres
appelées catholiques, c'est à dire universelles. Elles
ne possède pas l'adresse concrète de ceux à qui
elle est destinée. C'est un écrit deutero-canonique.
Elle n'apparaît pas dans le
Canon de Muratori. Depuis le
temps d'Orygène elle est reconnue dans l'Eglise apostolique
orientale, par contre en occident elle a été accepté
sous l'influence de Jérôme et Augustin (IV s. ).
Le
Nouveau Testament évoque cinq Jacques, parmi eux les trois
théoriquement pourraient écrire cette Lettre. Le plus
probable semble, que l'auteur de la lettre était
judéo-chrétienanonyme-helléniste,
qui entre I/II s. a exposé ses enseignements, en les
souscrivant à Jacques , le frère du Seigneur (un des
apôtres), l'évêque
de Jérusalem.
Le
but principal de la lettre était renforcement des chrétiens
dans les enseignements, qu'ils ont reçus récemment.
Elle a donc une forme d'une catéchèse pratique traitant
le sujet des tentations, de la foi, qui sans des actes est morte, des
péchés de la langue, de l'appât de gains, de
l'attachement au monde et de la richesse et puis de la dispute. Elle
contient aussi des enseignements concernant la Providence de Dieu et
du Jugement et puis de la prière.La Lettre de Jacques transmet
aussi les fondements bibliques du sacrement de l'onction des malades.
N. 219
La première et la Deuxième Lettres
de Pierre
Les Lettres de
Pierre appartiennent aux . Lettres appelées universelles
(Elles n'ont pas d'adresse concret, contiennent des enseignements
pastorales).
Toutes les deux Lettres
sont pseudo-épigraphes.
Même si la tradition les souscrit au seul Apôtre, plus
vraisemblable est la thèse, que la Première Lettre de
Pierre a été rédigée par son disciple –
peut-être Sylvain – dans les années 90-100. La
Deuxième est un écrit le plus tardif du Nouveau
Testament – elle a été réalisée
env.³l'an 120 Son rédacteur était probablement un
supérieur de la communauté
chrétienne.
Pour
écrire la Première Lettre l'auteur a été
poussé par une situation difficile des chrétiens (les
persécutions) dans les provinces nordiques d'Asie Mineure. La
Lettre possède une forme des explications, dont le but était
de fortifier ceux à qui elle s'adressait et leur rappeler les
fondements de la foi professée(l'espérance, la
renaissance dans le baptême, la promesse de l'héritage).
Elle contient aussi trois hymnes pascales christologiques utilisés
primitivement pendant le baptême et puis une notation sur la
descente Christ aux enfers .
La
Deuxième Lettre se concentre sur la parousie. Elle conseille
que cette attente se vive dans la vertu et la foi, et en se référant
au fait de la transfiguration, des sentences sur la gloire de la
venue du Christ. Pareillement comme la
Lettre de Jude, la Deuxième
Lettre de Pierre met en garde contre des
faux prophètes, qui
conduisent les croyants vers l'hérésie.
N. 220 La
première, la Deuxième et la Troisième Lettres de
Jean Apôtre
Les
trois Lettres de Jean Apôtre sont font partie des sept lettres
appelées catholiques (universelles).
Toutes
sont souscrites à Jean ou à un rédacteur anonyme
écrivant sous la dictée de l'Apôtre. Elles ont
été rédigées au début du II s. ,
la tradition parle, que c'était à Ephèse.
La
première Lettre est très proche de l'Evangile.
Le genre des enseignements adressés à la
communautés, dans son
début indique l'existence de la gnose à laquelle la
Lettre veut s'opposer. Elle met l'accent sur l'origine éternelle
de Jésus-Christ et sur son incarnation. Elle souligne, que
l'amour de Dieu est le fondement et une source de l'amour du
prochain.
La Deuxième et la
Troisième Lettres étaient plutôt des écrits
privés. La Deuxième était adressée à
„l'Elue dans le Seigneur” – une communauté
concrète. Elle conseille l'amour mutuel l'amour qui se réalise
dans une conduite selon le commandement de Jésus-Christ et met
en garde contre les faux apôtres qui nient l'incarnation; il ne
faut pas les accueillir chez soi. La Troisième Lettre traite
le sujet de l'hospitalité exercée par les Eglises
vis-à-vis des missionnaires envoyés. C'est un seul
écrit du Nouveau Testament, dans lequel il n'est jamais
employé le nom de Jésus ou du Christ.
N. 221
la Lettre de Jude Apôtre
La
Lettre de Jude Apôtre est le dernier (septième) lettre
catholique. Pareillement comme la Lettre de Jacques elle était
adressée à la communauté des judéo-chrétiens.
C'est un des plus court écrit du Nouveau Testament.
C'est
un pseudo-épigraphe,
dont rédacteur était probablement un chrétien
anonyme se référant à l'autorité de Jude.
La Lettre a été réalisé env. 90 C'est un
écrit deutero-canonique,
même si au début il n'était pas reconnu comme
inspiré (les doutes venaient à cause de citer le Livre
d'Hénoch apocryphe
).
Elle a un
character d'un écrit adressé contre des hérétiques.
Elle encourage à mener un combat de la foi transmise une fois
à l'Eglise (en indiquant des exemples de l'Ancien Testament et
de la Tradition juive) et puis elle conseille, que les fidèles
soient pleins de la foi et de l'amour,qu'ils prient et attendent la
miséricorde du Seigneur.
N. 222
l'Apocalypse de saint Jean
l'Apocalypse
de saint Jean est le dernier livre du Nouveau Testament. Le titre des
textes provient de la première- les paroles – la
Révélation (grec: apokalipto – révéler,
dévoiler les chose cachées).
l'Apocalypse
était réalisée en quelques étapes, en
commençant en l'an 64. D'après les pères de
l'Eglise sa dernière rédaction doit être datée
dans les années 95-96. Les textes sont le plus souvent
souscrites à Jean Evangéliste ou Jean Ancien. Certains
pensent, que le rédacteur de l'Apocalypse de Jean de l'île
Patmos était son secrétaire.
La
première partie des textes constitue des lettres à sept
Eglises de l'Asie Mineure, contenant des félicitations,une
récompense, des exhortations, des mises en garde et les
promesses – en dépendance de l'état moral et le
niveau de la foi de l'Eglise donnée. Après suivent des
visions prophétiques concernant l'avenir et puis la victoire
de Dieu sur le mal du monde (la vision de l'Agneau et des anciens qui
entourent le Trône, de sept sceaux, de sept trompettes,du
Serpent et de la Femme, de la bête de la mer et de la bête
sortie de la terre, de sept coupes), l'annonce de la chute de Babilon
(symbolisant Rome) et puis l'insurrection du Nouveau Jérusalem.
l'Apocalypse est les annonces de la parousie est une consolation dans
les épreuves.
N. 223
Les peuples de la Mer
Les
peuples de la Mer c'est un groupe des peuples provenant probablement
de la Crête, qui au XIII s. avant J.Chr. ont commencé
l'invasion sur la côte orientale de la Mer Méditerranéenne.
Après la défaite dans l'essaie d'envahir l'Egypte ces
peuples ont attaqué à l'ouest de Canaan
et se sont rencontré avec, venant de
l'est , les Israélites. Les batailles entre les
Philistins (egip. Perasata
– les peuples de la mer) et les Israélites se sont
déroulées pendants 300 ans. La fin à cela a mis
le roi David.
Elles sont décrites
dans le Livre des
Juges et puis dans le
Premier et le Deuxième Livres de Samuel.
N. 224
une christophanie
Une
christophanie c'est une apparition de Jésus-Christ ressuscité
(objectivement, et non pas subjectivement reçu par une
personne). C'est une preuve la plus forte de la résurrection
de Jésus, de sa divinité et de la véracité
de ses enseignements, sans quoi on ne peut pas expliquer l'origine,
la genèse et le développement du
christianisme.
Jésus-Christ
est apparu principalement aux
Apôtres et aux disciples.
Il venait après sa résurrection, mais avant son
ascension, c'est à dire avant son retour vers son
Père.
Un catalogue
particulier de la plupart de christophanies constitue le fragment de
la Première Lettre aux Corinthiens.
N. 225
Samarie
Samarie
c'est la capitale du Royaume du Nord construite au IX s. avant J.Chr.
par Omrie, le sixième roi d'Israël.
Son nom provient du nom Shomer, de qui Omrie a acheté la
terre. Samarie était située sur un mont (env. 920 m
au-dessus de la mer) à proximité des importantes routes
de commerce, ce qui favorisait son développement. Le même
nom a été donné à la région , dont
la capitale était Samarie.
En
722 Samarie a été détruite, et ses habitants
déportés
à l'Assyrie. A leur place les
envahisseurs ont emmené les Chaldéens, de qui
proviennent les Samaritains.
Après la ville était mainte fois dévastée
et reconstruite. En 27 avant J.Chr. le César Auguste l'a
offerte àHérode le Grand, qui a entouré la ville
des murs et a élevé environ des grands bâtisses
dans un style romain. En même temps l' a renommée sur
Sebaste (grec: synonyme latin augusta – exposante). En
notre temps à proximité l'ancienneSamarie existe un
village musulman Sebastija.
N. 226 le
Codex d'Alexandrie
Le
Codex d'Alexandrie (signifié d'un symbole A) fait partie du
groupe des quatre les plus anciennes conservées copies
grecques de la Bible. Rédigé au V s. en Egypte.
Il
contient 773 cartes (32 x 26 cm) avec le texte complet de tous les
Ecrits saints et puis de deux Lettres de Clément et de Psaumes
de Salomon, rédigés en deux colonnes écrits en
l'encre noir. C'est un premier codex
écrit en lettre majuscules
().
D'Alexandrie il a été
transporté au XVII s. par le patriarche Cirile Lukaris à
Constantinople, d'où il s'est retrouvé en Angleterre.
Depuis 1753 il se trouve dans British Museum (à côté
du Codex de Sinaï).