Si Je pouvais t’expliquer ce qu’est la vue de Dieu et comment tette vision porte avec elle toute joie, tu ne craindrais pas d’affronter le martyre, de supporter toutes les adversités à condition de parvenir à cette vision.

Oh ! n’enviez pas les heureux de cette terre ! Je peux vous dire cependant que personne, personne n’est exempt de douleurs, tant qu’il demeure ici-bas.

Tu vois une personne et elle te paraît heureuse, et il te semble que, pour elle, tout avance à pleines voiles. Mais toi, tu te trompes, tu ne scrutes pas les coeurs. Peut-être sa souffrance morale dépasse.t. elle ta souffrance physique.

Quant à la souffrance, elle est plus ou moins profonde selon la sensibilité de l’individu.

Chacun a sa nature et sa charge à porter.

sa responsabilité, il poursuit son chemin. Il sait que la vie doit être

acceptée et vécue conime elle est ; c’est pourquoi il ne l’appesantit pas davantage, ni pour lui-même ni pour les autres.

tragédie ; il veut être aidé, il maugrée contre le caillou qui lui a fait obstacle, et ainsi de suite. Comme tu le vois, être heureux dépend plus ou moins de nombreux facteurs, et surtout de la formation morale, du caractère et de la sensibilité.

A TOUS LA FORCE

Il est vrai que de nombreuses personnes semblent particulière. meut frappées ; leurs souffrances paraissent se succéder continuellement, mais Moi, Je donne à tons la force nécessaire pour porter la croix, pourvu qu’ils Me la demandent.

Ils doivent cependant y contribuer avec bonne volonté, en regardant les souffrances du bon côté, en les recevant comme un don (et elles le sont, réellement), en évitant de se tourmenter à la pensée de ce qui peut leur arriver dans l’avenir. Vous, vous ne pouvez prévoir ce qui vous arrivera, car tout est conduit par Ma main. Le fait d’avancer avec confiance donne plus de sérénité.

J e te le dis, Ma fille : la plus grande partie de vos croix, vous voue les fabriquez vous-mêmes.

leur propre charge sur le dos des autres. Voilà un second motif d’iné

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