Tout de la main de Dieu

Pour celui qui vit en état de péché, les pleurs, la douleur, la souffrance, tout est nuit noire, tout est gaspillage ; de plus, le désespoir, la révolte, le mécontentement entrent dans son coeur, parce qu’il y manque le secours de Dieu, quand ce n’est pas la foi elle-même qui vient à faire défaut.

Si vous voulez avoir la force de supporter la vie telle qu’elle est, puisez-la dans le Coeur de Dieu, qui sait transformer la douleur en joie.

Ce n’est qu’ainsi que tu peux faire, de la souffrance, tan don à tes frères, que tu peux les aider à payer, que tu peux adoucir les souf. frances des autres, comme ont fait et font beaucoup de Saints dans l’Eglise.

Par le moyen de la grâce et de la souffrance, chaque chrétien peut se présenter au Père et Lui dire : « Moi, je suis Ton fils, je suis Jésus » et, par Son intermédiaire, le Père donne Ses bienfaits à l’humarLité.

Toi, maman, tu sens dans ton coeur un désir ardent d’aider tes enfants. Tu les voudrais bons, saints ou du moins honnêtes, en bonne santé. Eh bien, tu as une monnaie avec laquelle payer tout cela: ta souffrance.

Tu te plains peut-être parce que tu n’as pas de santé et que, de ce fait, tu ne peux remplir tes devoirs envers eux. Ne te lamente pas. Si tu offres à Dieu tes souffrances avec Moi, Dieu Lui-même te remplace, et même si tu n’en constates pas tout de suite les fruits, tu verras que Lui conduira tes enfants mieux que tu n’aurais pu le faire toi-même en pleine santé.

Si tu te plains, si tu pleures, si tu te désespères, ils te supporteront mal. L’exercice de la charité est déjà difficile avec les malades et tu ne pourras leur faire du Lien ; tu seras seulement un poids pour eux.

Vous avez des personnes chères, malades dans la famille? Si vous les approchez avec sérénité, avec patience, elles sentiront moins leurs malheurs et la croix sera moins lourde pour tout le monde.

Utilise la croix comme moyen de salut. Aime la croix parce que sur elle, c’est Moi que tu trouves. La douleur est le moyen par lequel on peut prouver l’amour ; c’est le langage de l’amour. Celui qd M’aime n’a pas d’autre choix à faire que de Me suivre sur la voie douloureuse, en portant sa part de croix.

Accepte avec joie de Me suivre. Sur cette route, tu trouveras aussi une Mère, la plus sainte de toutes les créatures, la plus doulourense des mamans. Confie-toi à Elle; de même qu’Elle M’a consolé, Moi, Elle t’aidera, toi aussi, à parvenir au sommet.., et puis, après les souffrances, la gloire et une joie infinie qui ne finira jamais.