88

Ce n’est pas seulement une loi mystique, celle dont Je te parle, j mais c’est aussi une loi naturelle.
Sans sacrifice, on ne fait rien.
Considère dans le monde combien de sacrifices ont coâté les grandes découvertes: que de sueur, que de nuits blanches, que de travail et combien de victimes humaines. Toute entreprise exige sa part de souffrance.
Vous avez l’habitude de dire : « On ne fait rien avec rien ». Il en est vraiment ainsi.


I Si donc, dans toutes les activités humaines, il etste la loi de la douleur comme moyen de réalisation de petites et le grandes choses, à plus forte raison cette loi doit-elle entrer dans les choses de Dieu. Il ne peut en être autrement car si le Père Lui-même, dans Sa

bonté et Sa sagesse infinies, a voulu Me soumettre à cette loi, Moi, Son Fils, c’est qu’il n’y avait pas d’autre loi meilleure, d’autre moyen plus efficace, d’autre voie plus droite que celle de la douleur.
Tel n’avait pas été le désir du Père en créant l’homme qui était destiné à la joie, au bonheur et à la gloire du Paradis.

DESTINE A JOUIR

Dès cette terre, vivant en communion avec Dieu, l’homme, roi de la création, était destiné à jouir d’un paradis anticipé. L’acte de rébellion dont se souillèrent vos premiers parents brisa les relations f iliales qui existaient entre l’homme et Dieu, et la douleur en fut la conséquence logique.
Mais, quoique vivant dans l’abjection et dans les pleurs, l’homme n’aurait pas pu lever les yeux vers Dieu et demander pitié. Son cri ne serait pas arrivé jusqu’au Ciel si Moi, Me revêtant de la nature humaine et Me faisant l’un d’entre vous, Je n’avais, comme Victime, demandé pardon au Père pour toute l’humanité.
Ce n’est qu’après Mon sacrifice, et seulement s’ils sont unis au Mien, que vos sacrifices ont une valeur de rédemption et de purification.
Ici, Je veux te faire remarquer combien il y a de souffrances inutiles dans le monde, souffrances qui ne seront pas rétribuées, qui n’auront pas de récompense. Ce sont les souffrances que beaucoup d’âmes subissent ou encore supportent en vivant dans le péché mortel.
Je t’explique : si tu veux éclairer une pièce, ta tournes l’interrupteur. Eh bien, la grâce est l’interrupteur qui permet à la lumière de Dieu d’entrer en toi.
Illuminée par cette lumière, qui est Vie Jivine, tout prend une importance particulière et toutes les petites choses, même une larme, peuvent être utilisées pour le bien de tout le monde.


189

88