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tribulations et votre fidélité et votre confiance seront mises rudement à l’épreuve.
A mon adversaire est accordée une période de temps
pour vous tenter. Ainsi il vous assaillira de toutes manières par l’orgueil, la concupiscence, le doute, le découragement, la curiosité. Vous serez criblés comme le froment et beaucoup seront attirés par les plus dangereuses embûches.
Suivez Jésus en repoussant toujours les séductions; surtout, veillez parce qu’aujourd’hui sont nombreux les faux christs et les faux prophètes, qui séduisent et entraînent vers la perdition tant d’âmes.
Ne vous découragez pas, fils bien-aimés: je suis à vos côtés pour vous faire découvrir les embûches de mon adversaire et pour vous aider à vaincre ses séductions. Ainsi je vous fortifie par la Parole de Dieu, qui a été la lumière qui a guidé dans la vie votre céleste Maman.
Dans le désert, vous serez vous aussi comme Jésus préparés à la mission que vous devez accomplir. Aussi vos coeurs devront-ils devenir plus purs; aussi devrez-
vous sentir la faim et la soif de la Parole de Dieu, vous devrez prier et souffrir pour pouvoir dire avec votre frère Jésus sur mon Coeur Immaculé; «Père, que ta seule volonté soit faite! Tu n’as pas accepté les holocaustes et les sacrifices; alors tu m’as formé un corps. Dieu, je viens pour faire aujourd’hui ta volonté».
Mon «oui» et le vôtre
25 mars 1980 Fête de l’Annonciation du Seigneur
«Fils bien-aimés, contemplez aujourd’hui votre céleste Maman au moment où elle dit son OUI à la
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volonté du Seigneur. Ce OUI a fleuri dans mon âme comme fruit de tant de silence.
Un silence intérieur, dans lequel je vivais habituellement, m’efforçant de chercher la seule Parole de Dieu. Dans le silence le plus profond, le Verbe se communiquait à mon âme, tandis que mon esprit s’ouvrait pour l’accueillir et que mon coeur se recueillait pour le garder jalousement.
Un silence extérieur, qui me soustrayait aux bruits, aux distractions et aux événements qui se déroulaient autour de moi, pour me recueillir dans la parfaite acceptation de la volonté de Dieu, que je cherchais à réaliser à travers mon humble et commune manière de vivre.
Ainsi, le silence cachait le grand dessein de Dieu, et lorsqu’il me fut manifesté, c’est encore dans le silence que j’ai dû le garder jalousement dans mon coeur.
Aussi mon assentiment maternel fut-il invisible et secret, puisque le Père seul l’attendait et l’accueillit.

Mon OUI a jailli de mon coeur aussi comme fruit de tant de prière. Ma vie était tout entière une rencontre d’amour avec le Père, qui, dans le secret, me manifestait de plus en plus le dessein secret du Verbe, qui allait se faire chair dans mon sein maternel.
Je comprenais le vrai sens de la divine Ecriture et tout m’apparaissait plus clair quant à la mission à laquelle j’étais appelée. Je devais me préparer à donner ma chair et mon sang au Verbe du Père, qui dans mon sein allait s’incarner pour s’offrir sur la Croix en signe de
salut pour tous,
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