quoi perds-tu parfois ta paix?
Tout ce qui est arrivé en ces jours, je l’ai moi-même
disposé pour que
tu puisses vraiment te cletacher
rie
tout le monde.
Même de ces personnes qui sont particulièrement aimées de mon Fils Jésus et de moi.
Tu es si petit que, sans t’en apercevoir, tu finis par t’appuyer sur elles, par dépendre d’elles. Et ton attachement devient d’autant
plus fort
que
ces âmes sont
plus proches de moi.
Tu n’as besoin que de leurs prières et de leur souf france; et c’est cela que je leur demande pour toi et pour mon Mouvement. Toi, paie-les de retour par ta prière et par ton grand amour fraternel. Cela suffit. Le reste ne vient pas de moi; le reste, pour toi, est vain et superflu: c’est une véritable perte de temps.
(...)
Mes fils de prédilection, laissez-vous vraiment détacher de tout! Voyez: ce ne sont pas vos défauts, vos chutes, vos grandes limites qui vous empêcheront d’être totalement à moi et disponibles pour mon grand dessein. Oh, non! Au contraire, ces limites sont un grand don pour vous, car elles vous aident à vous sentir petits et à le rester. Elles vous donnent comme la mesure de votre petitesse.
Vos attachements sont l’unique obstacle qui vous empêche d’être tout à moi. Que de liens vous avez encore, mes enfants! Avec vous-mêmes, avec les personnes,
si
bonnes et si saintes soient-elles, avec voire activité, avec vos idées et vos sentiments. Et ces liens, je les briserai un à un, afin que vous soyez uniquement à moi.
(...)
Alors, moi, je pourrai agir en vous et remplir ma
tâche de Maman, qui est de faire de chacun la copie vivante de mon Fils Jésus. C’est pourquoi, confiez- vous à moi sans crainte: toute douleur que vous éprouverez pour un nouveau détachement sera comblée par moi d’un nouveau don d’amour. Chaque fois que vous vous détacherez d’une créature vous sentirez votre Maman plus proche de vous.
Laissez-moi la joie de vous faire grandir, mes petits enfants!»
Sans penser au lendemain
15 mars 1975
«(...)
Vis chaque instant en moi, sans penser au lendemain, sans jamais te soucier
de ce que tu devras faire.
Je te conduirai par la main à tout
instant.
(...)
Pour un peu de temps encore, vous avez à marcher
dans la lumière: bientôt tout sera plongé dans l’obscurité. Alors, je serai moi-même votre unique lumière et c’est moi qui vous guiderai pour accomplir ce que désire mon Coeur Immaculé.
Dans ce but, mes fils de prédilection, je dois vous demander ce qui coûte le plus à votre nature humaine:
je vous demande de vivre sans penser au lendemain, sans vous inquiéter de l’avenir.
Ne me demandez pas: «Que ferons-nous? Comment devrons-nous nous comporter? La grande purification est-elle imminente? Quel sort nous sera réservé?»
Vivez uniquement le présent, avec un parfait amour et dans un total abandon, ce présent que moi-même, instant par instant, je dispose pour vous, mes tout petits enfants.
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