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LES SACREMENTS: baptême,réconciliation, Eucharistie

par JÉSUS, le CHRIST, par son EGLISE

AU BAPTÊME, LE SIGNE DE L'EAU

Importance de l'eau, dans notre vie quotidienne...

en période de sécheresse, au Sahel... nous en entendons beaucoup parler

L'EAU SYMBOLE DE VIE...

Par le BAPTEME, Dieu nous fait naître à SA VIE

Vie d'Amour, d'Amitié, de Paix. Il fait de nous des frères, et nous fait entrer dans le peuple des enfants de Dieu.

Demander le baptême, c'est reconnaître que cette vie donnée à l'enfant nous vient de plus loin que nous, c'est reconnaître que pour nous, pour cet enfant, DIEU EST PÈRE ET QU'IL NOUS AIME!

AU SACREMENT DE RÉCONCILIATION

Impossible de vivre ensemble sans tensions, sans heurts,

Alors nous avons besoin de gestes de paix, de pardon,

Il nous faut passer par la « réconciliation ». -.

La CROIX pour les chrétiens c'est le signe de Jésus, qui va jusqu'à donner sa vie pour nous signe de la Réconciliation avec Dieu, et avec nos frères, signe du PARDON de Dieu.

IL NOUS FAIT SIGNE

A L'EUCHARISTIE LE SIGNE DU PAIN

Donner la vie ne suffit pas il faut aider à grandir... La nourriture est indispensable

LE PAIN = SYMBOLE DE NOTRE ALIMENTATION JÉSUS, PAIN DE VIE, se fait NOTRE NOURRITURE

pour faire grandir en nous

LA VIE DE DIEU...

LE PAIN signe du REPAS,

signe du PARTAGE, signe de la COMMUNION,

signe aussi du travail de tous les êtres humains, de tout ce qui fait leur vie...

COMMUNIER à Jésus, le RESSUSCITÉ, c'est nous laisser conduire par son ESPRIT d'AMOUR.

COMMUNIER, c'est laisser Jésus nourrir notre vie de relation à Dieu, et à nos frères.

OUI, demander pardon, CÉLÉBRER LE PARDON DE DIEU (la confession)

se vit toujours « en Église ».

En reconnaissant notre péché, nous prenons conscience de cet amour de Dieu pour nous.

Par sa MORT SUR LA CROIX, JÉSUS nous obtient le PARDON DU PÊRE

« FAITES CECI EN MÉMOIRE DE MOI »

Normalement le catéchisme prépare l'enfant à rencontrer Dieu par la prière, et aussi par ces moyens privilégiés que sont les SACREMENTS, en particulier l'EUCHARISTIE.

Mais, entrer dans l'univers de la MESSE n'est pas évident. Le catéchisme ne suffit pas.

L'enfant a besoin de s'y sentir un peu « à l'aise », de comprendre les différentes attitudes des chrétiens à la messe, pour les faire siennes peu à peu (louange, action de grâce, écoute de la Parole, demande de pardon...)

LA MESSE:

Elle est une exigence de cette vie avec le Christ engagée au BAPTÊME. Elle est réponse à son appel, elle est désir de rejoindre tout un peuple, qui se met à l'écoute de son Dieu, qui S'unit à la prière du Christ et de son Église.

ELLE EST VITALE POUR UN CHRÉTIEN.

COMMUNIER POUR LA PREMIÈRE FOIS:

A votre avis, que faut-il pour que l'enfant soit admis à le faire ?

Quels sont les signes qui nous font comprendre qu'un enfant peut se

préparer à cette démarche ?

En a-t-il le désir ? Peut-il dire pourquoi il voudrait communier ?

Dans la mesure où nous pouvons le savoir : lui arrive-t-il de prier

en dehors du catéchisme ? d'essayer de faire ce que Jésus demande ? de témoigner d'un minimum d'ouverture aux autres ?

A-t-il déjà commencé d'aller à la messe ? A-t-il déjà un peu perçu son importance ?

COMMUNIER SOUVENT:

Préparer une PREMIÈRE Communion est une étape importante dans la vie chrétienne, et cela suppose qu'elle soit suivie d'un certain nombre d'autres...

Comment soutenir l'effort de l'enfant ?

Comment l'aider à participer le mieux possible à la messe ?

La Messe à la télévision ne suffit pas...

Elle ne nous permet pas de communier.

EUCHARISTIE

Un repas qui fait vivre

Faites ceci en mémoire de moi.

L'Eucharistie : faire mémoire de Jésus-Christ.

Nous rappelons sa vie, sa mort et sa résurrection (le dimanche est la fête de la résurrection de Jésus> en faisant le geste qu'il a fait le Jeudi Saint avant de mourir, un geste qu'il nous a demandé de faire jusqu'à son retour.

L'Eucharistie : prière de Jésus-Christ.

Par Lui, avec Lui, en Lui », nous prions Dieu notre Père, nous faisons confiance à Dieu, et nous nous engageons à aimer nos frères.

L'enquête continue : il y a à célébrer le Ressuscité.

OBJECTIF Faire saisir la signification de l'Eucharistie et son importance pour nous chrétiens.

Découvrir avec les enfants qu'aussitôt après la Résurrection de Jésus les premiers chrétiens célèbrent l'Eucharistie.

· Il aide les enfants à percevoir comment les premiers chrétiens vivaient de cette parole de Jésus: «Heureux ceux qui croient sans avoir vu».

Il montre le lien avec l'apparition de Jésus à Thomas. Puis l'animateur lit le texte des Actes.

Il propose aux enfants:

- de chercher dans ce texte ce que font les premiers chrétiens parce

qu'ils croient en Jésus-Christ.

«Quand nous avons vécu un événement important qui nous a rendus heureux, nous nous en souvenons, nous y pensons souvent, nous y réfléchissons.»

Les apôtres se souviennent d'un moment très important vécu avec Jésus, juste avant sa mort: le repas du Seigneur. .

- Jésus prit du pain.

Inviter les enfants à entrer dans le symbolisme du pain. Le pain est:

- le fruit du travail des hommes et de l'oeuvre de Dieu dans la nature,

- nourriture, il est mangé et donc détruit, mais pour que nous vivions,

- fait pour être partagé.

Demandons-leur ensuite: «Comprenons-nous pourquoi Jésus prend du

pain? »

- Jésus dit: «Ceci est mon Corps qui est pour vous.»

Cherchons avec eux tout ce que nous faisons avec notre corps.

C'est notre corps qui nous permet de nous exprimer:

· Nous pouvons penser, réfléchir, parce que nous avons un cerveau.

· Notre corps nous met en relation avec le monde par la vue, le toucher, l'odorat, l'ouïe, le goût.

· Il nous permet de communiquer avec les autres, de nous comprendre par la parole, les gestes, le regard.

Communiquer, par les gestes de la vie quotidienne, c'est facile. Mais plus ce que nous voulons partager est intérieur, profond, plus il est difficile de trouver les mots pour le dire; le geste, le regard sont alors plus forts que la parole.

Il arrive aussi que le corps soit un obstacle a l'expression et à la communication.

- Entrevoir avec les enfants que la présence du Christ dans l'Eucharistie n'est pas de l'ordre du visible, elle est de l'ordre de la foi, de l'amour.

Des témoignages nous signifient que la présence de quelqu'un n'est pas toujours liée à ce que l'on voit, à ce que l'on touche.

Le Petit Prince, les adieux de celui-ci au renard:

«Adieu, dit le renard, voilà mon secret, il est très simple: ON NE

VOIT BIEN QU'AVEC LE CoeUR, L'ESSENTIEL EST INVISIBLE POUR LES YEUX. L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le Petit Prince afin de se souvenir. »

La présence du Seigneur dans l'Eucharistie est de cet ordre (celui de l'amour). C'est l'amour, la foi qui nous permettent de reconnaître les signes de cette présence.

Aider les enfants à comprendre ou à approfondir ce qu'est l'Eucharistie, la messe.

- Leur permettre de repérer:

- les 4 grands moments de la messe:

· liturgie du rassemblement,

· liturgie de la Parole de Dieu,

· liturgie de l'Eucharistie,

. liturgie de l'envoi,

- et les grandes attitudes des chrétiens à la messe

Inviter les enfants à exprimer, à partir de leur expérience, de leurs souvenirs:

- ce que font les chrétiens à la messe, ce qu'ils voient, ce qu'ils entendent,

- ce qu'ils comprennent, ce qu'ils croient

Préciser aussi que le prêtre est celui qui rassemble les chrétiens au nom de Jésus.

Leur faire préciser les verbes qui disent comment, à la messe, nous faisons mémoire du geste de Jésus:

- « nous nous souvenons que Jésus a donné sa vie pour tous les hommes,

- nous croyons que Jésus est présent avec nous pour nous faire vivre,

- nous continuons de célébrer le Repas du Seigneur tout au long de notre vie».

Il est grand le MYSTERE de la FOI:

Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, Nous célébrons ta résurrection, Nous attendons ta venue dans la gloire.

Permettre à chaque enfant de se poser la question de la célébration de l'Eucharistie pour lui-même.

Réfléchir ensemble à ce qui est important pour qu'un enfant commence à partager le repas du Seigneur:

- qu'il croie en Jésus et choisisse d'être son disciple,

- qu'il soit en relation avec Jésus par un minimum de vie de prière,

· qu'il essaie de faire ce que Jésus nous demande : ouverture aux autres, sens du partage, geste de paix...

- qu'il participe à la messe chaque dimanche,

· qu'il croie qu'en communiant, c'est Jésus, le Christ qu'il rencontre.

Nous avons cherché avec les enfants comment saisir l'importance et la signification de l'Eucharistie.

Qu'est-ce qui les a le plus aidés dans cette découverte

Reprenons:

- les questions des enfants, leur étonnement,

- leurs nouvelles découvertes,

- les célébrations faites au cours de l'année,

Ont-elles favorisé une meilleure compréhension de la messe du dimanche?

Savons-nous quelles sont leurs possibilités pour participer à la messe? Quelles sont leurs difficultés?

LIRE ET COMPRENDRE

II CORINTHIENS 11, 23-26

1. LA COMPOSITION DU TEXTE

Dans ce passage de sa lettre, Paul ne parle pas de lui-même, mais il rappelle que ce qu'il a transmis aux chrétiens de Corinthe, il l'a lui-même reçu de la tradition qui provient de Jésus, le Seigneur ressuscité.

Cette tradition est très résumée. Elle signale quand s'est passé l'événement:

«la nuit même où il était livré » ; les deux gestes du Seigneur Jésus concernant le pain, puis la coupe; les paroles qui ont accompagné ces gestes. Une phrase est répétée : «faites cela en mémoire de moi ».

En conclusion, Paul prend la parole pour commenter, à l'intention de ses destinataires, cette phrase répétée.

2. CE QUE LE TEXTE VEUT FAIRE SAISIR

a) Paul écrit cette lettre en l'an 55 avant la Pentecôte, depuis Ephèse : soit donc vingt-cinq ans après la mort et la résurrection de Jésus, habituellement datées du mois d'avril de l'année 30. Depuis, les églises, en Palestine, en Syrie, en Asie, se transmettent, sous la garantie des Apôtres, la tradition du dernier souper de Jésus avec les siens. Paul l'a transmise à Corinthe.

b) Cette tradition a un contenu fixe qui unit geste et parole. Du pain rompu Jésus dit: «ceci est mon corps, qui est pour vous»; il faut sous-entendre:

qui est livré ou donné pour vous. De la coupe qu'il prend en main, Jésus dit:

«cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang». Il évoque l'ancienne Alliance conclue entre Dieu et son peuple; le sang des animaux sacrifiés montrait le sérieux de cette Alliance où chacun s'engageait pour la vie (livre de l'Exode 24, 3-8). Jésus réalise une nouvelle Alliance, encore plus étroite, entre Dieu et les hommes, en aimant du plus grand amour, jusqu'à donner sa vie.

c) Paul n'a pas conservé l'invitation de Jésus à manger le pain rompu, mais il la suppose connue de ses lecteurs : « chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe ».

d) «Faites cela en mémoire de moi», répète Jésus deux fois. Il s'agit de reproduire ce dernier repas de Jésus avec ses disciples: faire les gestes de Jésus et dire ses paroles; cette fonction est accomplie par le célébrant, évêque ou prêtre; manger le pain et boire à la coupe, comme l'ont fait les disciples; c'est la fonction de l'assemblée chrétienne, y compris du célébrant qui est alors un disciple au milieu de ses frères. C'est en accomplissant cela que la communauté fait mémoire de Jésus.

Remarque

Pour la Bible, «faire mémoire» signifie beaucoup plus que simplement «se souvenir». Lorsque les Israélites accomplissent le rite du repas pascal, ils font mémoire de la sortie libératrice d'Egypte, et alors dit la Bible - Dieu «se souvient» de son peuple en actualisant pour eux la puissance de salut qu'il a mis en oeuvre lors de la nuit de l'exode. De manière semblable, lorsque la communauté rassemblée accomplit le rite du repas eucharistique, elle fait mémoire de Jésus, de sa mort et de sa résurrection, et alors Dieu rend actuel et efficace pour les participants l'amour sauveur de Jésus.

e) Dans sa conclusion, Paul explicite ce «faire mémoire» de Jésus: «Proclamer la mort du Seigneur, ce n'est pas seulement s'en souvenir, mais l'annoncer comme l'acte de Jésus qui nous sauve aujourd'hui par son amour si grand qu'il a livré sa vie pour nous. La mort qui est proclamée est celle du Seigneur, de celui qui, par sa mort, a vaincu la mort, toutes nos morts. Cette proclamation de la puissance de son amour accompagne l'histoire des hommes jusqu'a la venue en gloire du Seigneur. Alors, dans le Règne de Dieu accompli, il n'y aura plus besoin du signe de l'Eucharistie.

 

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