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La Sainte Eucharistie

C. Jésus, je suis prêt. Parle-moi

Jésus. - Mon enfant bien-aimé, l'instruction que Je vais te dispenser sera une grande joie pour ton coeur. Je te parlerai de Moi, présent dans la Sainte Eucharistie. 

Tout le monde ne pourrait pas comprendre aussi bien que toi l'excellence de ce don, parce que, chaque jour, tu Me reçois dans ton coeur. L'Eucharistie est ce Pain délicieux que les Anges envient -dans le bon sens - aux hommes, car ils ne peuvent pas s'en nourrir. Les Saints de l'Ancien Testament ont rêvé de se nourrir de ce Pain, même s'ils ont pu manger la manne qui en était la figure, mais ils ne l'ont pas goûté. Mais toi, Ma chère fille, - et beaucoup d'autres, - dès l'enfance, tu t'es nourrie de ce Pain prodigieux qui, s'il est reçu en de bonnes dispositions, restaure, renouvelle, aide, réconforte l'homme dans sa vie spirituelle et l'encourage à porter avec joie les croix de la vie, même si elles sont accablantes et paraissent quelquefois insupportables. L'Eucliaristie est Ma Chair et Mon Sang. Ce sont la Chair et le Sang que M'a donnés Ma très chère Maman ;c'est le Pain qu'Elle même donne aux hommes, comme à Ses fils, pour remplir envers eux ce devoir qui est vraiment propre à toute maman, celui de les nourrir.

Tu sais en quel jour J'ai institué ce précieux Sacrement qu'avec raison, vous aimez appeler le Sacrement de l'Amour. Le Jeudi-Saint, quand déjà se présentaient à Mes yeux la Passion et la mort ignominieuse, Mon Coeur, brûlant d'amour, méditait comment laisser à Ses enfants, quoiqu'ingrats et infidèles, un don précieux, en qualité de précieux héritage.

C'est ainsi qu'après avoir réuni les Apôtres au Cénacle, qu'après leur avoir parlé avec une grande tendresse et une grande bonté, Je pris le pain et le vin qui servaient au souper, Je les bénis et les donnai à Mes Apôtres, après les avoir transformés en Mon Corps et en Mon Sang.

Etait aussi présente à ce souper d'adieu Ma Mère, qui déjà sentait dans Son Coeur l'amertume de la douleur que Je rencontrerais quelques heures après. 

LE PAIN DE LA FORCE

Pour Elle aussi, ce Pain Divin fut, comme il le serait pour tous les hommes, le Pain de la force, bien plus, le stimulant des forces pour pouvoir affronter les peines de la vie.

Hommes, recourez à ce Pain délicieux que Ma Maman accueillit avec joie dans Son Coeur et dont Elle se nourrit, même après Mon départ, par intermédiaire de Saint Jean et de quelques autres Apôtres.

L'Eucharistie est la joie de l'âme ; et Elle fut joie pour les martyrs qui allèrent en chantant au martyre et au-devant de la mort la plus atroce. Elle est la gloire et le délice des vierges, car c'est vraiment l'Eucharistie qui donne le désir de la virginité et de la chasteté, qui les conserve et les garde.

 E1le est la joie de tant de femmes découragées qui dans la Communion quotidienne, puisent la force d'affronter les tribulations et les croix familiales.

 Oh oui, l'Eucharistie est un Pain Céleste que Je vous ai donné et que, par l'intermédiaire de Mes Ministres, Je vous donne continuellement pour 1e bonheur de votre vie terrestre, et comme viatique pour pouvoir accomplir le voyage vers la vie du Ciel, à laquelle vous êtes destinés.

Bénissez-le, ce Pain, et accueillez-le dans votre coeur, déjà purifié par le Sacrement de la Sainte Confession, avec le respect et le recueillement requis, avec l'amour et la reconnaissance qui conviennent pour recevoir un précieux Don du Père qui vous aime tant. Trop de chrétiens, hélas ! Me méprisent, sont indifférents et dégoûtés de cette nourriture, comme jadis dans le désert, les Hébreux furent dégoûtés de manger la manne que le Seigneur faisait pleuvoir du Ciel, chaque jour. Beaucoup le répudient, ce Pain béni, le méprisent et le piétinent.

 Si tu savais, combien de sacrilèges se commettent même en un seul jour, dans le monde !... C'est ce don sublime gage d'amour et de Vie éternelle, qui est méprisé et piétiné. Ma fille, répare ces outrages qui font profondément souffrir Mon Coeur.

Mes délices, c'est d'être avec les hommes même si la compagnie des Anges et des Saints du Ciel forme, avec Moi, en Paradis, une société fort agréable. Moi, Je désire le salut des hommes. Je connais leur incapacité et leur faiblesse, c'est pourquoi J'éprouve ce désir très vif et infini de pouvoir les aider à surmonter les obstacles et les dangers pour arriver à la Patrie bienheureuse.

Vivre en communiant souvent, c'est vivre unis à Dieu et anticiper cette Communion éternelle avec Lui qui formera vos délices pour toute l'éternité.

Fais en sorte que tes Communions soient vraiment la rencontre de ton coeur avec le Coeur de Dieu. Donne-Lui de la joie en y apportant un coeur pur et plein d'amour.

 

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