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Mercredi, semaine I Mc 1,29-39 Jésus priait. « Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se lève. Il sort et va dans un endroit désert. Et là il priait. » Cette prière de Jésus est le plus fort argument en faveur de la prière. Fils de Dieu, toujours en contact avec lui dans son enseignement et dans son activité de guérisseur, il éprouve pourtant le besoin de prier. Devant un tel besoin, quelle raison de ne pas prier peut faire le poids? Jésus se lève très tôt, ce sont ses laudes, sa prière du matin. Cet exemple nous fait aimer notre première prière de la journée. Ce nouveau jour va recevoir sa couleur de nos quelques minutes de rendez-vous avec le Seigneur. Utilisons bien tous les moyens pour que ce soit une vraie rencontre, très intériorisée. Comment intérioriser une prière? Par l'attention à la Présence: Tu es là et je suis là. Si nous nous perdons dans des rêvasseries et des récitations machinales, ce que nous sommes en train de faire n'est pas digne de Dieu ni de nous. Parmi les moyens conseillés pour être là, les maîtres spirituels recommandent beaucoup la rectitude de la colonne vertébrale, une belle posture qui favorise l'éveil sans crispation. Quand j'imagine Jésus en prière, je le vois très droit, très noble. Mais il avait trente ans et pas d'arthrose! Il pardonnera à de plus vieilles colonnes vertébrales de chercher la meilleure position pour prier sans trop souffrir. Ce qu'il ne pourra nous pardonner, c'est d'être venu près de lui et de laisser notre esprit vagabonder loin de lui. Bien sûr les distractions sont communes et naturelles, notre télévision intérieure est toujours allumée, mais à nous de choisir, pour ce moment privilégié, la chaîne Jésus.

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