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Jeudi, semaine 9 Mc 12, 28-34 Les trois cercles d'amour. « Tu aimeras Dieu et hi aimeras ton prochain. Il n'y a pas de commandements plus grands que ceux-là.» Quand nous entendons cette parole de Jésus, nous sentons se déblayer notre vie encombrée et peut-être inquiète. Comme c'est simple de vivre: si nous aimons, nous vivons pleinement notre présent et nous préparons bien notre éternité. Mais, dès que nous remettons les pieds dans la vie réelle, le découragement revient vite. C'est si difficile d'aimer. Aimer Dieu? Est-ce que je vis vraiment en sa présence? Est-ce que j'ai vraiment confiance enlul? Aimer mon prochain? Où en suisje actuellement avec X et avec Y? Est-ce que j 'ai des engagements fraternels assez larges? Ne pas voir cela tout seul. Le voir avec Dieu. C'est lui qui me demande d'aimer. Seigneur, pourquoi ma bonne volonté cale4-elle si vite? Où porter très concrètement mes efforts? D'abord, rester obstinément dans mon choix d'aimer quels que soient mes échecs actuels; surtout, ne jamais démissionner de l'amour. Jamais! Qui veut vraiment aimer aime déjà et aimera de plus en plus. Je découvre alors les trois cercles de mes efforts. Le premier? Aimer à fond quand c'est facile. Ce cercle est plus grand qu'on le croit. Il faut l'élargir encore en pensant avec plus de joie et de douceur à tous ceux que je peux aimen Deuxième cercle: aimer quand c'est difficile. Voilà le monde de mes échecs, mais est-ce que je ne c~e pas trop vite? Je repense à X, à Y, ce sera difficile mais possible. Foncer dans ce possible. Arrive alors le terrible troisième cercle, celui qui me fait vivre dans le non-amour. Là, je ne peux pas! Des images me viennent, des rancoeurs me reprennent. Il est vraiment trop... Elle est vraiment trop... Tout lâcher pour ne plus regarder que Dieu: avec toi, je pourrai. Aide-moi. Je veux essayer. Une réussite dans cet impossible me rapprocherait tellement de to |
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