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Jeudi, semaine 21

Mt 24,42-51

«Maranatha !»

Nous sommes invités en même temps à l'attention (Qu'est-ce que tu es en train de vivre?) et à la prévision (Vers quoi roules-tu?).

Quand on vit un peu n'importe comment, le temps tombe en poussière grise. Mais, dès qu'on essaie de vivre intensément, les mêmes heures deviennent de l'or tout de suite et pour l'éternité.

Notion chrétienne du temps: exploiter au maximum les richesses du présent, mais sur fond d'éternité. Jésus exprime cela par son mot familier: « Veillez. »

Les premiers chrétiens se préparaient au retour immédiat de Jésus. On sent frémir leur impatience dans le dernier mot de la Bible: «Maranatha. » « Viens, Seigneur Jésus!»

C'est une prière qui revient à la mode, mais nous ne pouvons pas la dire comme les premiers chrétiens: deux mille ans d'attente en ont changé le sens. Le « Viens, Jésus » a maintenant deux couleurs:

1. Je suis prêt à te rencontrer, aujourd'hui même s'il le faut. Je sais que je suis né pour cette rencontre. Viens!

2. Mais si j'ai encore des années devant moi, remplis-les tout de suite de toi. Viens! Viens me faire vivre, dès maintenant, au maximum. C'est aussi pour cela que je suis né.

 

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