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Mercredi, semaine 24 Lc 7,31-35 « Vous n'avez pas voulu danser» Déception de Jésus. Si les scribes et les pharisiens l'écoutaient, le peuple suivrait. Mais ils refusent toutes les invitations. «Vous n'avez pas voulu danser... vous n'avez pas voulu pleurer. » Jusqu'au bout, ils opposeront à Jésus un non obstiné. Nous sommes habitués à méditer sur le oui, pas sur le non. Peut-être faut-il saisir cette occasion. Pourquoi notre vie est-elle beaucoup plus un non qu'un oui? Et quel genre de non? Nous refusons tel appel. Ou bien nous l'écoutons, mais nous ne faisons pas ce qui nous est demandé. Par peur, par fatigue. Nous disons «demain», nous disons «Si». C'est pourtant, dit Jésus, la sagesse de Dieu qui invite. Mais pour nous lever et danser, il faut être ses enfants, lui rendre justice. Nous préférons notre justice. Nous jugeons Dieu parfois trop dur, parfois trop bon, nous croyons voir plus clair. «Tu ne peux pas comprendre », disait don Camillo au Christ de son église. C'est cela notre non, rarement brutal sans doute, mais refus cependant de faire enfin entièrement confiance. Refus de croire que Dieu sait mieux que nous et nous aime. Danseur de rêve qui pourrait par la plus minime inflexion nous faire danser notre vie selon sa sagesse.

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