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Mercredi, semaine 28 Lc 11, 42-46 Des fardeaux légers. «Vous, dit Jésus, vous chargez les hommes de lourds fardeaux. » De quels fardeaux s'agit-il? Ceux de la Loi, qui demande trop de choses à accomplir pour contenter Dieu. N'avons-nous pas nous aussi le sentiment que la morale de l'Église est trop exigeante? En apparence! La réalité à partir de laquelle nous devons établir notre relation avec Dieu, c'est: «Dieu veut notre bonheur. » Mais alors, où est le malentendu? Je trouve la lumière dans une autre parole de Jésus: «Prenez sur vous mon joug, il est léger. » Il est certain que Dieu et la vie mettent sur nos épaules des fardeaux. Mais quand ils nous paraissent trop lourds, ce ne sont pas les fardeaux dont parle Jésus. Nous faussons quelque chose. Ce n'est pas lui qui se trompe quand il affirme: «Mon joug est léger. » Notre erreur, c'est de penser qu'on ne peut jamais contenter Dieu. C'est une pensée-poison. Si nous sommes avec Dieu dans une relation d'amour, nous devons croire que l'amour accueille bien l'amour. Dieu voit nos efforts et il les aime. On allège l'invisible fardeau en n'oubliant jamais ce regard d'amour de Dieu sur nous. D'amour et d'humour. Ce serait bien orgueilleux de s'imaginer que nous sommes pour Dieu de parfaites réussites! Il sourit: tu feras mieux la prochaine fois. Thérèse de Lisieux appelait cela: «Être heureux d'être petit. » Avec l'amour et l'humour, les fardeaux deviennent des fardeaux de Jésus, légers. |
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