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Mercredi, Pâques II

Jn 3, 10-21

«Dieu a tant aimé le monde »

«Dieu a tant aimé le monde. » Ces mots sont la source qui peut nous faire vivre: «Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique. »

La majestueuse quatrième prière eucharistique a enchâssé ce joyau dans le haut moment de la consécration: «Tu as tellement aimé le monde, Père très saint, que tu nous as envoyé ton propre Fils. »

Jean le contemplatif a vu vivre Jésus, il l'a écouté, il a écrit au début de son évangile: «Personne n'a jamais vu Dieu. Le Fils unique nous l'a fait connaître. »

Que nous a-t-il révélé de Dieu? Jean n'écrit qu'un mot pour nous dire ce que Jésus lui a appris de Dieu: «Dieu est amour. » Il ne faut pas trop vite l'accueillir ni trop vite l'oublier.

Nous aurons mille occasions d'être attaqué sur ce point. Et peut-être de faiblir. Recevons le texte d'aujourd'hui comme un bouclier: «Dieu est Amour. »

Notre grande chance d'accéder à une vie vraiment spirituelle, c'est de transformer toute situation et toute rencontre en occasion de croire encore plus fortement que Dieu nous a aimés et nous aime en son Fils Jésus Christ: «Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pour condamner le monde, mais pour que par lui le monde soit sauvé. »

Difficile de lire cela devant tout ce qui se passe autour de nous? C'est vrai, mais il faut apprendre à le faire.

 

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