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« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. »

(CLEMENT d'Alexandrie)

«Car tu es pour moi une flûte et un temple. »

Seigneur, envoyant son souffle dans cette bel oeuvre qu'est l'homme, Tu l'a fait à sa propre ressemblance et il est devenu lui-même un instrument de Dieu, accordé et saint.

Le Verbe de Dieu, ton Fils est venue pour nous sauver et apprendre son chant nouveau? Ouvrir les yeux des aveugles et les oreilles des sourds, estropiés ou les égarés à la justice, aux hommes, arrêter la corruption, réconcilier avec le Père des fils de Dieu.

Il aime les hommes, cet instrument de Dieu. Le Seigneur a pitié; il instruit, il exhorte, il avertit, il sauve, il protège, et, par surcroît, en récompense de notre confiance, il nous promet le royaume des cieux. Il ne veut tirer de nous qu'un avantage, notre salut. Voici donc dans vos mains l'objet de la promesse, voici cet amour pour les hommes prenez votre part de la grâce. Et mon chant sauveur, ne croyez pas qu'il est nouveau comme une maison est neuve, car il était avant l'aurore, et, au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu.

Voilà le chant nouveau, l'apparition qui vient de briller parmi nous, du Verbe qui était au commencement et préexistait.

Car il vient d'apparaître, celui qui préexistait comme Sauveur; il est apparu, celui qui dans l'être était maître, car le Verbe était avec Dieu; elle est apparue, la Parole par qui tout a été créé.

« Quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. »

L'apologétique démontre froidement. L'histoire instruit. Ni l'une, ni l'autre ne peut faire une rencontre... Il me faut entrer dans la lumière de la rencontre du Christ. Il me faut m'y perdre, renonçant à ma ténèbre, pour progresser toujours, dans une inondante clarté. Je demande la grâce de lire l'amour de Dieu en tout et d'en être transformé.

 

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