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L'AMOUR des gens. (Jean GARNERF)

L'Amour des Gens c'est à la fois tout simp1e et tout compliqué. Tout simple : un ordre Seigneur: Tu aimeras ton prochain, ce qui ne qu'un avec son commandement d'aimer Dieu toutes nos forces. Tout compliqué : pour aimer bien les gens faut que cette affection soit de Dieu tout en éta aussi de l'homme, et c'est l'affaire de la grâce ne manque jamais à qui la demande. Ce qu'i1 nous faut faire, en commençant, par la prière, car notre quête n'ira pas sans priere. L'Amour des Gens? Les «gens », et au singulier une « gens », c'est très exactement, en notre français de village, le prochain de l'Évangile. Qui est mon prochain ? Tous les gens que je rencontre, tous ceux à qui j'ai affaire, ne serait-ce qu'une minute et à plus forte raison longtemps. D'abord, « nos gens » c'est la famille, la « maison » des anciens langages, ceux qui vivent dans le même nid, sous le même toit, autour du même feu. Ceux-là, il est aisé de les aimer et commun aussi de les haïr.Ensuite « les autres gens », tout autour de la famille, le pays, les autres pays, le monde entier. Ce monde est à nos portes, chez nous-mêmes, quand viennent loger dans nos maisons des gens de toutes races et leurs familles.

Voir DIEU dans le frère. (Un moine hindou) 

Je les laisse soigner les malades tant que leur vision de Dieu reste vive et non ternie; mais du moment qu'un de mes disciples montre des symptômes qu'il est pris par la routine des bonnes oeuvres, comme le boueux dont le chariot enlève les ordures tous les matins, je l'envoie en une maison de retraite pour y méditer et y purifier son âme. Quand il a pleinement recouvré sa vision de Dieu, s'il le désire, je le laisse revenir au travail.

Attention! Attention! le bien peut perdre une âme tout autant que le mal!

 

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