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LA SAINTETÉ  POUR TOUS

Si nous avons la chance de croire en Jésus-Christ, c'est grâce à celui ou celle qui nous l'a annoncé. Nous pourrions ainsi remonter l'« arbre généalogique » de tous les missionnaires à qui nous devons d'être chrétiens, jusqu'aux premiers disciples de Jésus-Christ...

Qui connaîtra Jésus-Christ grâce à nous ?

Les missionnaires sont partis d'Europe pour l'Amérique, l'Afrique ou l'Asie. Mais désormais des chrétiens (prêtres, religieux, religieuses ou laïcs) viennent aussi d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique en Europe : eux aussi sont missionnaires. Et nous pouvons être missionnaires dans notre quartier.

OBJECTIF

Faire découvrir que nous sommes appelés à annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ à tous les hommes, quelle que soit leur race ou leur culture.

Aider les enfants, à partir du texte de Matthieu 28, à prendre conscience de l'appel de Jésus ressuscité à tous ses disciples.

PAROLE DE DIEU

Après la Résurrection,

les onze disciples s'en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes. Jésus leur adressa ces paroles:

« Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre.

Allez donc! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit;

et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. »

Matthieu 28, 16-20

Bien faire apparaître

- que le Christ envoie : « Allez... »

- qu'il leur demande de « faire des disciples », c'est-à-dire d'aider des gens à croire en lui, et cela dans tous les pays,

- qu'il nous appelle tous à le faire connaître et aimer,

- qu'il nous promet sa présence pour nous aider à continuer sa mission.

Faire le lien avec les autres témoins : Abraham, Moïse, Pierre, qui entendent

aussi un appel et une promesse.

Permettre aux enfants de mieux connaître la manière de vivre de chrétiens d'autres pays. Ce peut être un moyen, pour les enfants de découvrir un peu la dimension universelle de l'Église.

Les chrétiens qui ont vécu cet appel du Christ : « Vous serez mes témoins jusqu'aux extrémités de la terre », appel accompagné d'une promesse : « Vous allez recevoir une force, celle de Saint-Esprit.

Les enfants ont-ils pu entendre, pour eux-mêmes, cet appel de Jésus: Allez, enseignez... » ? Cela les a-t-il rendus attentifs aux chrétiens d'autres nationalités ?

LIRE ET COMPRENDRE

MATTHIEU 28, 16-20

1. LA COMPOSITION DU TEXTE

Le récit que présente le texte comprend une apparition de Jésus ressuscité (v. 16-1 7), suivi d'un envoi en mission (v. 18-20). Le mot « disciple » s'applique d'abord aux onze qui ont suivi Jésus avant Pâques, puis à ceux qui le deviendront dans toutes les nations et durant toute l'histoire humaine (v. 1 6 et 19). Les 4 emplois de « tout/tous » accentuent ce caractère d'universalité (v. 18. 19. 20).

2. CE QUE LE TEXTE VEUT FAIRE SAISIR

a) Le récit d'apparition est réduit au strict minimum : « quand ils le virent ». Les onze disciples sont partagés entre la foi « ils se prosternèrent », et le doute (v. 1 7). Contrairement aux autres récits d'apparition, Jésus ne fait rien pour se faire reconnaître et lever ces doutes (comparer Luc, 24, 30-32-37-43 Jean 20, 20-27). La scène de reconnaissance est passée sous silence. Il faudra se demander pourquoi.

b) Dans sa déclaration, Jésus ressuscité commence par affirmer que Dieu lui a conféré « tout pouvoir » ; il faut restituer Dieu comme sujet du verbe: "donner » ; « m'a été donné » par Dieu (voir le chapitre 6 du livre du CM 1, à propos de Marc 2, 1-12). Avant Pâques, Jésus possédait déjà le pouvoir de parler et agir avec autorité (Matthieu 7, 29 ; 9, 6); il pouvait dire : « Tout m'a été confié par mon Père » (11, 27). Par sa Résurrection, ce pouvoir est désormais universel : le couple « ciel et terre » désigne l'univers entier (Matthieu 5, 18 ; 24, 35). A la différence du Jésus d'avant Pâques qui avait limité sa mission et celle de ses disciples au peuple d'Israël (Matthieu 10, 5-6 ; 1 5, 24), le Ressuscité envoie ses disciples à « toutes les nations », «jusqu'à la fin des temps ». C'est laisser entendre que sa déclaration ne s'adresse pas seulement aux onze disciples présents, mais à tous les disciples de son Église. C'est à eux que pense Matthieu.

c) Jésus n'envoie pas ses disciples annoncer l'évangile, comme en Marc 1 6, 1 5, ni prêcher la conversion et le pardon des péchés, comme en Luc 24, 47.Il les envoie « faire des disciples ». Comment peut-on devenir disciple de Jésus ressuscité ? En devenant disciple du Jésus d'avant Pâques, à la manière des onze disciples. Pour cela il faut apprendre à garder tous les commandements de Jésus, c'est-à-dire tous les enseignements de Jésus que Matthieu a réunis en cinq longs discours dans son évangile (chapitres 5-7 ; 10; 13, 18 et 24-25). Le message de Jésus en Palestine doit être entendu et écouté pour devenir disciple du Ressuscité.

d) Matthieu n'innove pas quand il rapporte l'ordre de Jésus de baptiser les disciples, mais il est le seul à nous transmettre la formule baptismale de son Église : « au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit». Partout ailleurs les auteurs du Nouveau Testament se contentent de parler du baptême donné au nom de Jésus.

e) Jésus assure ses envoyés de sa présence et de son assistance dans leur tâche de faire des disciples. Cette promesse ne concerne pas seulement les onze, présents ce jour-là, mais tous les disciples à venir, envoyés à leur tour faire des disciples : « je suis avec vous jusqu'à la fin des temps ».

f) C'est donc bien pour les chrétiens de sa communauté et pour ceux de l'Église universelle, à travers le temps et l'espace, que Matthieu rapporte cette scène finale de son évangile ils seront les disciples de Jésus ressuscité s'ils sont, comme les onze, disciples du Jésus terrestre, attachés à observer tout ce qu'il a commandé dans son enseignement ; ils sont des disciples partagés entre la foi et le doute, comme l'ont été les onze <Matthieu 14, 31 ; 28, 17), mais il n'y a pas pour eux de scène de reconnaissance du Ressuscité : c'est dans la mission universelle qui leur est confiée qu'ils constateront que Jésus a reçu de Dieu « tout pouvoir » dans l'univers ; ils sont les disciples qui verront se réaliser, dans la mission apostolique, la promesse de Dieu rappelé par Matthieu au début de son évangile: Voici que la vierge concevra et enfantera un fils auquel on donnera le nom d'Emmanuel, ce qui se traduit « Dieu avec nous » (1, 23) ; car Jésus ressuscité est l'Emmanuel, le Fils de Dieu avec eux «je suis avec vous».

PAROLE DE DIEU

Voici dans l'évangile de Matthieu, une des paraboles de Jésus

Alors laissant la foule, Jésus vint à la maison.

Les disciples s'approchèrent, il leur dit: « Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu il possède et il achète ce champ. » Matthieu 13, 44

1. Que fait cet homme ? Pourquoi ? Qu'en pensez-vous ? Relevez les verbes qui s'opposent. Qu'est-ce que Jésus veut nous faire comprendre par cette parabole ?

2. Qu'est-ce que cette expression « Royaume des cieux évoque pour vous ?

3. Est-ce que cette parabole vous aide à comprendre la vie de Benoît ? Qu'est-ce qui était très important pour lui ? Qu'est-ce qui montre que Benoît vivait comme un témoin de Jésus Ressuscité ?

J'en ai des trésors, Seigneur, je les enferme à clé pour que personne n'y touche ce sont mes « choses trésors ».

Mais j'ai aussi d'autres trésors ils sont pour moi plus précieux que beaucoup, beaucoup d'argent ; ces trésors-là, personne ne peut les voir mais ils me font parfois chanter de bonheur c'est l'amitié d'un garçon ou d'une fille, c'est l'amour d'une maman, d'un papa, d'une grand-mère...

Dans mes trésors, Seigneur Jésus, as-tu une place ?

Ton amitié est-elle pour moi un trésor, quelque chose à quoi je tiens très fort ? Et Si ton amitié était mon plus beau trésor... alors vraiment, je vivrais dans ton Alliance.

Dans un monde ou tout bouge de nombreux chrétiens vivent et témoignent de l'Alliance Nouvelle

Il y a toujours des saints parmi nous.

Lorsque quelqu'un vit l'Alliance, lorsque quelqu'un met Dieu dans sa vie, ça se voit. Jésus-Christ nous l'a révélé, ses disciples nous l'ont montré, et d'autres aussi, au cours des siècles d'histoire du christianisme ; ça se voit toujours... Nous sommes capables de le reconnaître autour de nous. Pour nous y aider, nous allons terminer le chemin parcouru en compagnie des disciples du Christ par une visite à quelques contemporains.

Le premier, un jeune (il est mort à 24 ans) Marcel CALLO, a vécu dans la période très difficile de la Seconde Guerre mondiale 1939-1945. Sa fidélité à Jésus-Christ l'a conduit à la mort par amour pour ses frères.

Marcel a pris au sérieux ce que disait Jésus et ce qu'il a fait « qui perd sa vie la gagne ». Peut-être accepterons-nous à notre tour de perdre la nôtre, au moins un peu...

OBJECTIF

Dans la première partie du chapitre : Faire découvrir qu'aujourd'hui de nombreux chrétiens vivent dans l'Alliance Nouvelle. Ils sont témoins de manières différentes, ils nous font découvrir que suivre Jésus-Christ peut nous conduire à souffrir pour lui rester fidèles et par amour pour les autres.

Dans l'évangile de Matthieu, Jésus nous révèle

· ce qui fait son bonheur : vivre pour Dieu son Père et pour les autres,

· le chemin proposé à tous ceux qui acceptent de le suivre

- sa promesse Si nous vivons dans l'Alliance : « Vous serez heureux.

Aider les enfants à découvrir à partir de chrétiens, laïcs, prêtres, religieux, religieuses qu'ils connaissent, que vivre en Alliance avec Jésus-Christ est un chemin de bonheur.

· Les enfants ont-ils découvert que suivre Jésus-Christ donne de la joie ?

Et nous-mêmes ? Ce cheminement avec les enfants nous a-t-il rendus heureux ? En quoi ?

LIRE ET COMPRENDRE

MATTHIEU 5, 1-12

1. LA COMPOSITION DU TEXTE

Le discours de Jésus est rythmé par les 9 « heureux » qui débutent les phrases. Les 8 premiers concernent des gens nommés à la troisième personne du pluriel : « heureux ceux qui ». Cet ensemble forme un tout encadré par l'expression « le Royaume des cieux est à eux » <v. 3 et 10). Le neuvième heureux » s'adresse à des gens nommés à la deuxième personne du pluriel : « heureux serez-vous ». Il est relié au précédent par la reprise du verbe persécuter » (v. 10 et 11).

2. CE QUE LE TEXTE VEUT FAIRE SAISIR

a) Le premier des cinq longs discours de Jésus dans l'évangile de Matthieu s'ouvre sur un appel au bonheur et à la joie : « heureux... réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse ». Cet appel donne le ton de la prédication de Jésus elle est la Bonne Nouvelle de la joie de Royaume.

b) Le Royaume des cieux est l'équivalent du Royaume ou du Règne de Dieu (voir la remarque faite à propos de Matthieu 1 3, 44). La joie trouve donc sa source dans l'initiative de Dieu qui, par Jésus, s'approche des hommes pour les aimer et les sauver. Les « pauvres de coeur » et « ceux qui sont persécutés pour la justice » sont déclarés heureux parce qu'ils bénéficient de cette initiative divine. Mais il faut aussi restituer Dieu comme sujet des verbes au passif des autres béatitudes : les doux recevront de Dieu la terre promise, Dieu consolera ceux qui pleurent, il rassasiera ceux qui ont faim et soif de la justice, il fera miséricorde, il se fera voir, il appellera ses fils les artisans de paix. Le jeu entre les verbes au présent « le Royaume est à eux - et les verbes au futur : « obtiendront, seront consolés... », indique que la joie et le bonheur promis sont une réalité déjà présente, gage d'une plénitude dans l'avenir.

c) Ceux qui sont déclarés heureux le sont à cause de leur attitude intérieure, comme le montre la reprise du mot « coeur » : « pauvres de coeur », « coeurs purs » et même « miséricordieux » (formé en français des mots « misère" et « coeur » ceux qui prennent à coeur la misère des autres). Pour la Bible le coeur n'est pas le siège des sentiments (ce sont les entrailles), mais celui des projets et des décisions libres de l'homme. Etre pauvre de coeur, être un coeur pur, être un coeur ouvert à la misère d'autrui, ne découlent donc pas de qualités innées chez une personne, mais d'une décision de la volonté, d'un choix libre et onéreux. On devient pauvre de coeur.

d) C'est dire que cette attitude intérieure est le fruit d'un engagement de toute la personne, le résultat d'un agir. Il faut réellement faire la paix, en soi et autour de soi, pour devenir un homme de réconciliation ; être réellement persécuté pour la justice pour accueillir le Règne de Dieu ; ne pas être plein de soi-même, pour avoir un coeur pauvre et disponible au Règne de Dieu refuser la violence sous toutes ses formes, pour recevoir comme un don la terre promise de la liberté ; il faut avoir pleuré avec ceux qui pleurent, pour éprouver le réconfort de Dieu ; se compromettre pour la justice et garder un creux au fond de soi quand on la voit bafouée, pour que Dieu nous rassasie de sa propre justice ; avoir combattu les misères physiques, morales et spirituelles de ceux que l'on rencontre, pour découvrir que Dieu pardonne notre misère ; avoir lavé son coeur des laideurs et des ténèbres que l'on projette Si souvent sur le monde et sur les autres, pour voir Dieu en eux, et un jour face à face. La joie et le bonheur du Royaume que Jésus annonce sont une exigence, un appel à agir, en même temps qu'une promesse.

e) Il n'est pas possible de parcourir cette route du bonheur telle que la décrit Jésus, sans le rencontrer, lui. Car il est le « pauvre de coeur », il est « doux et humble de coeur » (Matthieu 11, 29), «il désire la miséricorde » <Matthieu 9, 13), « il est saisi de pitié devant les foules » (Matthieu 9, 36), il est l'homme de la réconciliation (Matthieu 9, 2-6), il est celui qui voit l'action de Dieu dans la foi du centurion et de la Cananéenne (Matthieu 8, 10-12 15, 28), il est le « persécuté » qui finit sur une croix (Matthieu 26, 63-68). C'est ce que souligne la dernière béatitude « heureux si vous êtes insultés, calomniés, persécutés à cause de moi ». Le passage à la deuxième personne du pluriel indique que Jésus s'adresse aux disciples plutôt qu'à la foule (v 1). Mais le « à cause de moi » rejaillit sur les huit autres béatitudes : ceux qui prendront cette route le feront à la suite de Jésus, ils connaîtront le bonheur et la joie qu'il a lui-même connus, et leur « récompense » dans « les cieux », c'est-à-dire auprès de Dieu, sera de l'entendre leur dire : « entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25, 21-23).

THÉRÈSE DE LISIEUX

Thérèse est née à Alençon en 1873. Elle était la plus jeune de 5 filles.

Très jeune, Thérèse entra au Carmel. Elle aimait beaucoup cette parole de l'évangile Si vous ne devenez comme des enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux. Thérèse a découvert un trésor l'amour de Dieu pour nous. Elle vivait dans une confiance totale en Dieu. Elle priait beaucoup, surtout pour les missionnaires et les prisonniers. Dans sa prière, elle disait : « Mon Dieu, je veux tout ce que vous voulez. » Elle est morte en i 897.

FRANÇOIS D'ASSISE

François est né à Assise en 1181. Il était le fils d'un riche marchand drapier, François Bernadone. Il aimait faire la fête et rêvait d'exploits. Il décida de tout quitter pour suivre le Christ. Il vivait très pauvre, marchant nu-pieds.

Il avait un habit très simple, il embrassait les lépreux. Il annonçait partout la joie, la paix. Il priait beaucoup. Il contemplait la nature. Il a composé un cantique pour louer Dieu avec toutes les créatures «Loué sois-tu, Seigneur...

CHARLES DE FOUCAULD

Il est né en 1858. Officier, il est devenu explorateur au Maroc. Pendant plusieurs années, il ne croyait plus en Dieu. Puis, au contact des musulmans qui admirent la grandeur de Dieu, il a été ébranlé. Plus tard il écrivit : « Aussitôt que j'ai cru qu'il y avait un Dieu, j'ai compris qu'il me fallait vivre uniquement pour lui. Prêtre à 43 ans, il partit pour le Sud algérien. Il devint ermite au milieu des Touaregs. Il priait beaucoup et étudiait la Bible. Il soignait les malades, accueillait les plus démunis, dénonçait l'esclavage. Son ermitage était ouvert à tous : chrétiens ou musulmans. Le 1er décembre 1916, il a été assassiné à la porte de son ermitage.

Des hommes et des femmes prennent beaucoup de temps pour LOUER DIEU et le PRIER pour tous les hommes, leurs frères. Ce sont des moines, des religieuses. Ils nous rappellent que DIEU doit avoir une place importante dans notre vie.

Nous aussi, nous sommes appelés à donner place à Dieu dans notre vie.

Merci Seigneur, pour tout ce que nous avons appris cette semaine à l'école c'était super Le maître nous a expliqué le rôle du soleil dans la nature ; je ne l'aurais jamais imaginé...

Seigneur, comme tu es miséricordieux !

Nous sommes fiers que tu sois notre Dieu.

Tu nous as donné la vie,

Et nous te disons merci.

Du monde, tu es le créateur,

Et tu fais régner le bonheur.

Merci, Seigneur, pour la joie de faire du foot.

Je voudrais bien être gardien il faut que je m'entraîne... Mais ce qui est chouette, s'entend bien pour se faire de but, mais c'est qu'on des passes.

Pourquoi on abîme tout dans la nature ? C'est pourtant beau la forêt et puis c'est utile ; et il y a beaucoup de bêtes qui y vivent. Alors, Seigneur, il faut faire quelque chose pour qu'ils comprennent et ne mettent pas le feu.

Nous te rendons grâce, Dieu notre Père, de nous avoir appelés à la vie. Tu ne nous laisses jamais seuls, tu nous manifestes sans cesse ta présence.

Dans les temps anciens, tu as guidé Israël, ton peuple, à travers l'immense désert. Aujourd'hui, tu accompagnes l'Église, en lui donnant la force de ton Esprit. Ton Fils nous ouvre le chemin, qui nous conduira de cette vie à la joie de la vie éternelle.

TRESOR DE PAIX, DIEU DE JÉSUS-CHRIST

Trésor de paix, Dieu de Jésus-Christ,

Trésor de vie, source de joie,

Heureux celui qui te reçoit,

Trésor caché, perle de grand prix,

1 - Dans le désert et le silence combien recherchent ton secret

Leurs nuits résonnent des louanges que ta Parole fait monter.

Béni sois-tu pour ces veilleurs dans la maison des baptisés

2 - Sur le visage de leurs frères ils voient Jésus ton Bien-Aimé, tu leur apprends la vraie sagesse, ils sont reflets de ta bonté. Béni sois-tu pour ces lutteurs en qui l'amour est libéré

3 - Vers la montagne de lumière ils sont guidés par ton Esprit. Au pas à pas de la prière ton Ecriture les conduit. Béni sois-tu pour ces marcheurs sur le chemin du Jour qui luit.

(Claude BERNARD)

VINCENT DE PAUL

Vincent est né à Pouy dans les Landes, en 1581 d'une famille paysanne modeste. En 1612 il est nommé prêtre à Clichy-sur-Seine. Vincent de Paul, appelé Monsieur Vincent, consacra sa vie à Dieu pour le service des plus pauvres : les forçats, les mendiants, les vieillards, les malades, les enfants abandonnés. Pour cela, il demanda à Louise de Marillac et à d'autres personnes de l'aider. Elles s'appelleront plus tard : les soeurs de Saint Vincent de Paul.

SOEUR ROSALIE

A Paris, dans la cité du quartier Mouffetard, tout le monde connaissait soeur Rosalie, fille de la Charité de St Vincent de Paul.

Elle accueillait toutes les misères de ce quartier les délaissés, les malades...

A tous, elle disait : « Que puis-je faire pour vous ? » Au moment de la révolution de 1830, et celle de 1848, Soeur Rosalie soutint la population qui s'affrontait avec l'armée. Au préfet qui voulait l'arrêter, elle dit : « M. le Préfet, je suis fille de la Charité. Je viens en aide aux malheureux partout où le les rencontre, je cherche simplement à leur faire du bien sans les juger.

JEANNE JUGAN

Le 25 octobre 1792, à Cancale, dans une famille pauvre de marin pêcheur, naquit Jeanne Jugan. C'est la Révolution et la misère pour beaucoup de familles. Jeanne était femme de ménage, aide-cuisinière, puis infirmière. Elle visitait les malades, aidait les pauvres.

En 1839, elle rencontra une vieille dame, elle l'amena chez elle, et lui donna son propre lit. Elle accueillait d'autres vieillards sans toit qui mendiaient dans les rues. Peu à peu d'autres femmes décidèrent de vivre comme Jeanne, elles se nomment aujourd'hui «les petites soeurs des pauvres.

Jeanne Jugan leur disait : « Soyez bonnes surtout avec les infirmes, les vieillards.

ANTOINE CHEVRIER

Prêtre lyonnais né en 1826.

Devant l'enfant Jésus de la crèche, Antoine prit la décision de s'engager à vivre pauvrement à la suite de Jésus. Il accueillait les enfants, les jeunes des quartiers défavorisés de Lyon. Il disait : «Il faut aller vers tous ceux qui souffrent. » Il a formé des prêtres et des religieuses pour le service des plus pauvres. Passionné par l'Evangile, il disait « Lisez l'Evangile, tout est là.

FRÉDÉRIC OZANAM

En 1830, professeur à la Sorbonne, à Paris, il cherchait à vivre sa foi dans ses paroles et dans ses actes. Encouragé à cette époque par Soeur Rosalie, il disait : « La charité ne suffit pas, elle soigne les plaies, mais il faut aussi agir pour la justice, afin d'éviter ces misères dans la société. Il organisa des groupes de chrétiens pour visiter les gens seuls, oubliés et leur redonner l'espérance. Ces groupes se sont multipliés, aujourd'hui, sous le nom de Société de St-Vincent de Paul.