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Mercredi après l'Épiphanie Mc 6, 45-52 «Je suis là » Dans l'épisode de la marche sur les eaux, Jésus lutte contre nos peurs par un petit mot merveilleux de force et de tendresse: «C'est moi! »J'aime encore mieux traduire par: « Je suis là. » « Je suis là » marque une présence unique et rassurante. La maman auprès de l'enfant malade: « Je suis là. » L'épouse auprès de celui qui souffre physiquement et encore plus moralement: «Je suis là. » Si nous pouvions donner au « Je suis là » de Jésus toute sa densité, plus rien ne pourrait nous faire peur. Une mystique qui dialoguait souvent avec lui avoua un jour: « J'ai très peur de la mort. » Jésus répondit vivement: « Mais je serai là! » Laissons-nous apaiser par cette certitude. Il est toujours là. Faut-il donc développer le sentiment de sa présence? Non, mais la foi. Les sentiments ne dépendent pas de nous, la foi si. Elle peut toujours devenir plus forte. Dommage que nous ne prenions pas davantage conscience de ce possible affermissement de notre foi. L'épisode d'aujourd'hui nous est donné pour nous faire tous vivre dans l'apaisement du « Je suis là». L'évangéliste remarque: « Les disciples n'avaient pas compris le miracle des pains. » A nous de mieux comprendre. La multiplication, la marche sur les eaux, l'apaisement subit du vent contraire, tout nous dit que Jésus a la puissance de combler nos manques et de vaincre nos peurs. Quand monte en nous une peur, retournons vers Jésus: « Je suis là. »

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