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Samedi, semaine 9

Mc 12, 38-44

Je donne ce que je peux!

Jésus nous apprend à regarder. Il s'est assis dans le Temple en face des troncs pour les offrandes. Il voit des riches déposer de grosses sommes. Réflexe normal: bravo! Voilà des gens généreux... Eh bien non! « Donner, dira Mère Teresa, il faut que cela vous fasse mal.» Ça ne leur fait pas mal parce que ce qu'ils jettent ainsi dans le tronc, c'est «de leur superflu».

Jésus regarde une pauvre veuve qui, en offrant deux sous, a jeté sa vie. « Elle a tout donné, dit Jésus, tout ce qu'elle avait pour vivre.»

La distinction de Jésus entre le superflu et le nécessaire doit nous travailler. Nous sommes devant un des «jusqu'au-bout» de l'Évangile. « Jésus, ayant aimé les siens, les aima jusqu'au bout» (Jn 13, 1).

À force de calculer, on va porter au Secours catholique une valise de vêtements sales et complètement usés. Heureusement, des milliers de modestes offrandes sont des oboles de la veuve.

« Je donne ce que je peux» est une formule très élastique. Ce que je peux est-il ce que je calcule frileusement ou ce que je donne follement?

 

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