340

Mercredi, semaine 25

Lc 9, 1-6

« Guérissez les malades »

Dans le premier récit de l'envoi en mission, le lien entre le Royaume de Dieu et les guérisons est marqué d'une manière obsédante: « Faites partout des guérisons. »

Les charismatiques ont remis fortement en valeur la manière de porter la maladie avec Dieu. Ce travail de foi a trois visages: être malade, vouloir guérir et n'être pas guéri.

Être malade. C'est une sorte d'annonciation, un appel à vivre quelque chose de très spécial en resserrant les liens avec Dieu. Du temps nous est donné pour des retrouvailles avec une plus grande confiance, dans une prière plus vive et plus continue. Dieu est toujours celui qui veut nous voir vivre. Dans la maladie, nous avons à vivre autrement, mais vivre.

Vouloir guérir. Ce vouloir vivre se traduit d'abord par la volonté de guérir en menant bien tous les combats nécessaires. La vertu devient l'obéissance au médecin et la fidélité aux remèdes. Les services de santé sont un des grands signes que le Règne de Dieu est là et progresse avec la médecine. Les infirmières, vouées à l'oeuvre de guérison, sont les anges de Dieu.

Mais la non-guérison? C'est plus que jamais un état de vie à porter en coexistant au maximum avec Dieu. Bien des exemples montrent que, lorsque l'état physique se détériore, l'homme intérieur, comme dit saint Paul, peut faire une admirable montée. On constate cela dans les fins de vie des sidéens. Aider un malade condamné à bien recevoir la paix intérieure que Dieu donne, c'est répondre à l'appel du Christ: guérissez les malades.

 

340