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Mardi, Pâques III Jn 6,30-35 « Tu n'auras plus jamais faim » Les juifs sont à la fois subjugués et sceptiques. «Nous voulons bien te croire, mais que vas-tu faire pour que nous puissions te croire? Que vas-tu nous donner? » Lentement Jésus leur a fait abandonner l'idée du pain matériel et même de la manne qui pour eux reste le grand miracle d'un pain venu du ciel. - Non, « le vrai pain venu du ciel, c'est celui qui descend du ciel pour donner la vie au monde ». - Seigneur, demandent-ils, de plus en plus impressionnés, « donne-nous ce pain», donne-nous cette vie! - Moi, dit Jésus, «je suis le pain de la vie », le pain qui peut nourrir toutes vos faims. « Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim. » Une pareille déclaration aurait dû retourner tous ceux qui écoutaient cet homme. Un fou mégalomane? Il faut le lâcher tout de suite. Mais si c'est vrai? Et c'était vrai! À notre tour, écoutons cela: « Je peux nourrir toutes vos faims. » Loyalement, osons nous poser la question: sommes-nous rassasiés par Jésus? Comble-t-il toutes nos faims? Pourquoi nos recherches parfois si loin de lui? Nos longs moments sans lui? Nos tristesses, nos insatisfactions, nos peurs de l'avenir? « Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim.» Nous allons trop vite à « n'aura plus jamais faim». Notre méditation d'aujourd'hui doit rester longuement sur « celui qui vient à moi ». À promesse folle, élan fou. Je viens à toi. Je n'ai honte d'aucune de mes faims, je sais que toi seul peux les combler. |
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