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REPENTANCE. (PAUL VI et JEAN XXIII) « Qu'ils soient un. » Ici, notre parole s'adresse avec respect aux représentants que les communautés chrétiennes séparées de l'Eglise catholique ont envoyés en qualité d'observateurs à cette assemblée solennelle. Nous les saluons de tout coeur. Nous les remercions d'être venus. A travers eux, nous envoyons notre message paternel et fraternel aux communautés chrétiennes qu'ils représentent ici. Notre voix tremble et notre coeur est ému, car le fait de les trouver auprès de nous aujourd'hui nous apporte autant d'indicible réconfort et de très douce espérance que leur persistante séparation nous cause de profonde souffrance. Si, dans les causes de cette séparation, une faute pouvait nous être imputée, nous en demandons humblement pardon à Dieu et nous sollicitons aussi le pardon des frères qui se sentiraient offensés par nous. Et nous sommes prêt, en ce qui nous concerne, à pardonner les offenses dont l'Eglise catholique a été l'objet et à oublier les douleurs qu'elle a éprouvées dans la longue série des dissensions et des séparations. Que le Père céleste accueille notre présente déclaration et nous ramène tous à une paix véritablement fraternelle. Conscients des difficultés énormes qui s'opposent actuellement à l'unification désirée, nous mettons humblement notre confiance en Dieu. Nous continuerons de prier. Nous tâcherons de donner un meilleur témoignage de vie chrétienne authentique et de charité fraternelle. Et si la réalité venait à décevoir notre espérance, nous nous rappellerons le mot Si consolant du Christ : Ce lui, pour les hommes, est impossible, est possible à Dieu. (PAUL VI) Au dernier jour, il sera demandé à chaque conscience, non pas si elle a fait l'unité, mais si elle a prié, souffert, travaillé pour celle-ci; si elle est imposé une discipline sage et prudente, patiente et clairvoyante, et si elle a fourni vigueur aux élans de la charité. (JEAN XXIII) |
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