Site Le Royaume du Divin Fiat chez les créatures

 

Le Livre du Ciel

 

Tome 10 audio

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En me retrouvant dans mon état habituel, je recommandais à mon bienheureux Jésus les si nombreux besoins de l'Église.

Il me dit:

 

«Ma fille, les œuvres les plus saintes accomplies avec des motifs humains sont comme ces récipients fêlés.

Peu importe quelle liqueur on y déverse, petit à petit le liquide coule au sol. Lorsque quelqu'un va chercher ces récipients en temps de besoin, il les trouve vides.

C’est, pourquoi les enfants de mon Église sont réduits à un tel état,

parce que dans leurs opérations, tout se fait avec des motifs humains.

 

Alors dans les moments de besoins, dans les dangers et dans les affronts, ils se retrouvent vidés de la grâce.

C'est pourquoi affaiblis, épuisés et presqu'aveuglés par l'esprit humain, ils se livrent aux excès.»

 

«Oh! Comme les chefs de l'Église auraient dû être vigilants

ne pas me laisser être la risée et l'objet des actions mesquines de ces gens!

 

C'est vrai qu'il y aurait beaucoup de scandale s'ils se repentaient,

mais ce serait une moindre offense envers moi que tous ces sacrilèges qu'ils commettent.

 

Ah! C'est trop dur pour moi de les tolérer!

Prie, prie ma fille, parce que beaucoup de choses tristes sont sur le point de sortir de l'intérieur des enfants de l'Église.»

Puis il disparut.

 

Je pensais à mon bienheureux Jésus

au moment où il portait la croix en route vers le Calvaire,

spécialement au moment où il rencontre Véronique qui lui offre le linge pour essuyer son visage tout trempé de sang.

 

J'ai dit à mon aimable Jésus :

«Mon amour, Jésus, Cœur de mon cœur,

-si Véronique t'a offert le linge, en vérité,

-moi je n'ai pas l'intention de t'offrir des linges pour essuyer ton sang. Je t'offre

-mon cœur, -les continuels battements de mon cœur,

-tout mon amour,

-ma petite intelligence, -mon souffle,

-la circulation de mon sang,

-mes mouvements et -tout mon être - pour essuyer ton sang.

et non seulement pour essuyer ton visage mais pour toute ta très sainte Humanité.»

 

«J'ai l'intention de me briser en autant de petits morceaux

-pour autant de blessures que tu portes,

-pour autant de souffrances que tu endures,

-pour autant d'amertumes que tu éprouves et

-pour autant de gouttes de sang que tu verses. pour poser sur toutes tes souffrances.

 

-Sur un côté, je dépose mon amour. sur un autre côté, un calmant;

-sur un côté, un petit bain, sur un autre, une réparation;

-sur un autre, une sympathie, sur un autre, une action de grâce; etc.

 

Je ne veux pas

-qu'aucune particule de mon être,

-qu'aucune goutte de mon sang ne s'occupe pas de toi.

 

Et Jésus, sais-tu la récompense que je veux?

 

Je veux que tu imprimes, que tu places le sceau de ton image

-sur toutes les plus petites particules de mon être afin que te trouvant partout et en tout,

je puisse multiplier mon amour.»

Je disais encore beaucoup d'autres bévues.

 

Après avoir reçu la sainte Communion et regardant en moi-même,

j'ai vu Jésus à l'intérieur d'une flamme dans toutes les particules de mon être.

Cette flamme disait : «Amour».

 

Jésus me dit : «Voilà! J'ai rendu ma fille heureuse. En autant de manières que tu t'es donnée à moi,

également et en triple, je t'ai fait cadeau de moi-même.»

 

Me retrouvant dans mon état habituel, je pensais à la vertu de pureté. Je voyais que je n'y portais pas beaucoup attention.

J'étais ni en faveur, ni contre. Il me semble que cette question de la pureté ne me dérange pas et je n'y porte pas attention non plus.

 

Alors je disais en moi-même :

«Je ne sais pas où je me situe par rapport à cette vertu mais je ne veux pas m'embarrasser. En toutes choses, l'amour me suffit.»

 

Jésus en continuant ma réflexion me dit :

«Ma fille,

*d'une part l'amour

-renferme tout, -enchaîne tout,

-donne la vie à tout, -triomphe sur tout,

-embellit tout et enrichit tout.

 

*D'autre part, la pureté se contente

-de ne pas poser d'acte, -de ne pas porter de regard,

-de ne pas entretenir de pensée et -de ne pas prononcer de parole qui ne soit chastes.

Elle tolère le restant. Avec ceci, l'âme n'acquiert rien de plus que la pureté naturelle.»

 

«D'autre part, l'amour

-est jaloux de tout, -même de la pensée et du souffle,

-même s'ils étaient chastes. L'amour veut tout pour lui-même. Avec cela, il donne à l’âme

-non pas la pureté naturelle, -mais la pureté divine. Il en est ainsi pour toutes les autres vertus.»

 

«Alors on peut dire que

-l'amour est patience, -l'amour est obéissance,

-douceur, -force et paix. L'amour est tout.

 

Alors toutes les vertus qui ne reçoivent pas la vie de l'amour peuvent au plus être appelées vertus naturelles.

Mais l'amour les transforme en vertus divines.

Oh! Quelle différence entre les unes et les autres!

Les vertus naturelles sont des servantes et les vertus divines sont des reines.

Alors en tout, laisse l'amour te suffire.

 

Me retrouvant dans mon état habituel, je voyais mon toujours aimable Jésus. Intérieurement, je me sentais tout transformée dans l'amour de mon bien- aimé Jésus.

Je me suis ensuite retrouvée à l'intérieur de Jésus et avec lui j'éclatais en actes d'amour. J'aimais comme Jésus aimait, mais je ne sais pas comment le dire; il me manque les mots.

 

Puis j'ai trouvé mon doux Jésus en moi et moi seul éclatait en actes d'amour. Jésus écoutait ces actes et me dit: «Dis-le! Dis-le! Répète-le à nouveau! Soulage-moi avec ton amour!

 

Le manque d'amour a jeté le monde dans un filet de vices.» Puis il demeura silencieux en vue de m'écouter.

J'ai répété de nouveau mes actes d'amour. Je vais raconter le peu dont je me souviens:

 

«A chaque moment, à chaque heure, je veux toujours t'aimer de tout mon cœur.

Dans tous les souffles de ma vie, je vais t'aimer.

Dans tous les battements de mon cœur, je vais répéter : « amour, amour ».

 

Dans toutes les gouttes de mon sang, je vais crier «amour, amour». Dans tous les mouvements de mon corps, je n'embrasserai que l'amour. Je ne veux parler que d'amour.

Je ne veux regarder que l'amour.

Je ne veux entendre que l'amour et je ne veux penser que d'amour. Je ne veux brûler que d'amour.

Je ne veux être consumée que d'amour.

Je ne veux aimer que l'amour. Je ne veux contenter que l'amour.

Je ne veux vivre que d'amour et

je ne veux mourir que dans l'amour.»

 

«A chaque instant, à chaque heure, je veux appeler tout le monde à l'amour.

Je vivrai seulement et toujours uniquement avec Jésus et en Jésus. Je vais me plonger dans mon cœur

Et, avec Jésus et avec son Cœur amour, amour, je t'aimerai.»

 

Mais qui peut mentionner tout ce que j'ai dit?

En faisant cela, j'ai senti tout mon être divisé en de nombreuses petites flammes et ensuite, elles sont devenues une unique flamme.

 

Puisqu'un bon et saint prêtre devait venir,

-j'étais un peu anxieuse de vouloir le consulter, surtout dans l’état actuel,

-afin de connaître la Divine Volonté pour moi.

 

Or après que le prêtre soit venu deux fois,

j'ai vu que rien ne s'était réalisé de ce que je voulais.

Ayant reçu la sainte communion et me trouvant tout affligée,

je racontais à mon affectueux Jésus mon extrême affliction en lui disant :

 

«Ma Vie, mon Bien et mon Tout, il est clair que toi seul est tout pour moi. Quelques bonnes et saintes que soient les créatures, je n'ai jamais trouvé

-une parole, -un réconfort ou - apaisement à mes doutes qui viennent d'elles.

 

Il est clair qu'il ne doit y avoir pour moi personne d'autre que toi.

Toi seul doit être tout pour moi et je dois toujours être seulement pour toi.

Je m'abandonne complètement et pour toujours en toi.

 

Aussi mauvaise que je sois,

-aie la bonté de me soutenir entre tes bras et

-ne me quitte pas pour un seul instant.»

Pendant que je disais cela, mon bienheureux Jésus me laissa voir qu'il jetait un regard sur mon intérieur.

Il renversait tout de haut en bas pour voir s'il y avait quelque chose qu'il n'aimait pas.

Comme il ne s'arrêtait pas de tout chavirer, il prit entre ses mains quelque chose comme un petit grain de sable blanc et le jeta par terre.

 

Puis il me dit :

« Ma très chère fille, il est tout à fait juste que l'âme qui est tout pour moi, moi seul je sois tout pour cette âme.

Je suis trop jaloux pour laisser un autre lui apporter le moindre réconfort.

Je veux que moi seul et uniquement moi substitue pour tous, pour toi et en tout.

 

Qu'as- tu de besoin? Que veux-tu? Je fais tout pour te contenter.

Vois-tu ce grain blanc que je t'ai enlevé? Ce n'était rien d'autre que cette petite anxiété que tu avais parce que tu voulais connaître ma Volonté à travers les autres.

 

Je te l'ai enlevé et je l'ai jeté par terre

pour te laisser dans la sainte indifférence, là où je te veux.»

 

«Maintenant je vais te dire ce qu'est ma Volonté pour toi. Je veux la sainte messe et la sainte communion aussi.

A savoir si tu dois attendre ou ne pas attendre pour le prêtre de te raviver, resteras indifférente. Si tu te sens assoupie, tu ne te forceras pas de te raviver.

 

Si tu te sens ravivée, tu ne te forceras pas de t'assoupir. Sache que je te

-toujours prête et

-toujours dans l'état de victime, même si tu ne souffres pas toujours.

 

Je te veux

-comme ces soldats sur le champ de bataille

-qui, même si l’acte de guerre n'est pas continuel, ont leurs armes toujours prêtes et

-si nécessaires, assis dans leurs quartiers,

-quand parfois l’ennemi veut une dispute, ils sont toujours prêts à le vaincre.»

 

«Donc toi ma fille,

-sois toujours prête! -Sois toujours à ta place!

 

Alors quand j'ai besoin de te faire souffrir

-pour me refaire ou

-pour épargner aux autres des châtiments ou autres, je te trouverai toujours prête.

 

Je ne dois pas toujours être obligé

-de t'appeler

-ni à chaque fois de te disposer pour le sacrifice, mais je te considérerai comme toujours appelée

même si je ne te tiens pas toujours dans l'acte de souffrir.

Alors, nous sommes d'accord, n’est-ce pas? Sois tranquille et ne crains rien.»

 

Comme je continuais dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus est venu.

Je me suis vue comme une étincelle.

Cette étincelle circulait tout autour de mon cher Jésus.

 

-A un moment donné, elle s'est arrêtée sur sa tête.

-A un autre moment, dans ses yeux.

-Puis elle est entrée dans sa bouche et est descendue en lui

-aussi loin qu'à l'intérieur de son Cœur adorable.

-Puis, elle est ressortie et a continué de faire sa tournée.

-A un moment, Jésus l'a mise sous ses pieds.

 

Au lieu de s'éteindre à cause de la chaleur de la plante de ses pieds divins, elle s'est enflammée encore plus et a bondi de sous ses pieds avec encore plus de vitesse pour circuler de nouveau autour de Jésus.

-A un moment je priais avec Jésus,

-ensuite je faisais des actes d'amour.

-A un autre moment je faisais réparation. En résumé, je faisais ce que Jésus faisait.

 

Avec Jésus, cette étincelle

-s'est faite immense,

-embrassait tout le monde dans la prière et personne ne pouvait lui échapper.

 

L'étincelle s'est retrouvée dans l'amour de chacun et

-elle aimait pour chacun.

-Elle faisait réparation et

-elle se substituait pour tous et pour toutes choses.

 

Oh!

Combien admirable et inexprimable sont les actions faites avec Jésus!

Il me manque les mots pour pouvoir mettre sur papier

-les expressions d'amour et

-les autres choses

qui sont faites avec Jésus.

L'obéissance le demande. L'esprit

-monte dans les hauteurs pour prendre les mots de Jésus

-puis il descend dans les profondeurs pour trouver les expressions et les mots du langage naturel.

 

Mais l'esprit ne trouve pas les moyens de l'exprimer. Donc, j'en suis incapable.

 

Ensuite mon bien-aimé Jésus me dit :

 

«Ma fille, tu es l'étincelle de Jésus.

L'étincelle peut être n'importe où.

Elle peut pénétrer en toute chose.

Elle ne prend pas de place.

Au plus, elle vit dans les hauteurs et voltige.

Aussi, elle est plaisante.»

 

J'ai répondu à Jésus :

«L'étincelle est très faible et peut facilement s'éteindre.

Si elle s'éteint il n'y a pas moyen de lui redonner une nouvelle vie. Alors, pauvre-moi si j'arrive à m’éteindre!»

 

Jésus répliqua:

«Non, non! L'étincelle de Jésus ne peut pas s'éteindre parce que

-sa vie est nourrie par le feu de Jésus et

-les étincelles qui tirent leur vie de mon feu ne sont pas sujettes à la mort.

Et si ces étincelles meurent, elles meurent dans le feu même de Jésus.

 

J'ai fait de toi une étincelle afin de m'amuser davantage avec toi. A cause de la petitesse de l'étincelle,

je peux l’utiliser et la faire continuellement voltiger à l'intérieur et à l'extérieur de moi.

-Je peux la tenir dans n'importe quelle partie de moi-même selon mon vouloir :

dans mes yeux, dans mes oreilles, dans ma bouche, sous mes pieds; là où je préfère.»

 

En continuant dans mon état habituel, j'ai vu dans mon esprit plusieurs prêtres et le bienheureux Jésus qui disait :

«Afin de pouvoir accomplir de grandes choses pour Dieu, il est nécessaire de détruire

-son estime de soi,

-son respect humain et

-sa propre nature

pour vivre la vie divine et reconnaître uniquement

l’estime de Notre-Seigneur et

ce qui regarde son honneur et sa gloire.

 

Il est nécessaire d'écraser et de pulvériser ce qui concerne l'humain pour pouvoir vivre de Dieu.»

 

«Et voilà! Ce n'est pas vous, mais c'est Dieu qui parlera et agira en vous.

 

Les âmes et les œuvres qui vous sont confiées produiront de splendides effets et

vous récolterez le fruit désiré par vous et par moi tel que l’œuvre de la Rencontre des prêtres dont je t'ai fait mention auparavant.

 

Un de ces prêtres serait capable de faire la promotion et d'effectuer ce travail.

Mais un peu d'estime de soi, de vaine peur et de respect humain le rendent incapable.

 

Quand la grâce trouve l'âme entourée de ces bassesses, elle s'envole et ne s'arrête pas.

Le prêtre

-demeure un homme qui fait un travail d'homme et

-ses œuvres produisent des effets d'homme et non les effets que produisent les œuvres d'un prêtre qui est animé par l'Esprit de Jésus-Christ.»

 

Après avoir reçu la sainte communion, je priais le bon Jésus

pour un prêtre qui voulait savoir si le Seigneur l'appelait à l'état religieux.

 

Le bon Jésus me dit: Ma fille, je l'appelle.

C'est lui qui est toujours indécis. Les âmes qui ne sont pas résolues ne sont bonnes à rien.

C'est le contraire qui arrive lorsqu'une âme est décidée et résolue. Elle surmonte toutes les difficultés et les font fondre.

Ceux qui sont responsables de créer des difficultés, voyant que l'âme est résolue, sont affaiblis et n'ont pas le courage de s'opposer à l'âme.»

«Ce qui lie ce prêtre c'est une petite attache. Je ne veux pas contaminer ma grâce dans des cœurs qui ne sont pas détachés de tout.

 

S'il se détache de tout et de tous, alors ma grâce l'inondera davantage Il éprouvera la force nécessaire pour réaliser mon appel.»

 

Ce matin bienheureux Jésus s'est laissé voir tout petit mais si beau et si gracieux qu'il me ravit en un doux enchantement.

Il était spécialement plus aimable parce qu'avec ses petites mains il prenait de petits clous et me clouait avec un art digne uniquement de mon toujours aimable Jésus. Ensuite il me combla de baisers et d'amour, ce que je lui ai rendu en retour.

 

Je me suis retrouvée après cela dans la grotte de mon Jésus nouveau- né.

 

Mon petit Jésus me dit:

«Ma fille bien-aimée, qui est venu me visiter dans la grotte de ma naissance?

 

Seulement les bergers ont été mes premiers visiteurs.

Ce sont les seuls qui se sont déplacés pour m'offrir des cadeaux et des choses bien à eux. Ils ont été les premiers à recevoir la connaissance de ma venue dans le monde.

Par conséquent, ils ont été les premiers favorisés et comblés de ma grâce.»

 

«C'est pourquoi je choisi toujours des gens pauvres, ignorants et simples sur lesquels je déverse une abondance de grâces.

Je les choisis parce qu'ils sont toujours les plus disponibles.

Ils sont ceux qui m’écoutent et qui croient en moi le plus facilement, sans

faire autant de difficultés, sans faire autant de chicanes comme le font- en contraste - les gens bien instruits.»

 

«Puis ce sont les Mages qui sont venus.

Mais on n'a vu aucun prêtre; bien qu'ils auraient dû être les premiers à venir me rendre hommage parce qu'ils connaissaient, plus que tous les autres, selon les Écritures qu'ils étudiaient, le temps et l'endroit de ma venue.

Il était aussi plus facile pour eux de venir me visiter. Mais pas un seul, pas un ne s'est déplacé.

Plutôt, alors qu'ils me montraient du doigt aux Mages, eux les prêtres n'ont pas bougé.

Ils ne se sont pas donné la peine de faire un pas pour rechercher la trace de ma venue.»

 

«Ce fut au moment de ma naissance une douleur très amère pour moi. Ces prêtres étaient tellement attachés aux richesses, aux intérêts, à la famille et aux choses extérieures que leurs yeux étaient aveuglés comme par un éclat de lumière.

Ces attaches ont endurci leurs cœurs et rendu leurs esprits lourds face aux connaissances des choses sacro-saintes, des plus sûres vérités.

 

Ils étaient tellement enfoncés dans les choses viles de ce monde qu'ils n'auraient jamais cru qu'un Dieu pouvait venir sur la terre dans une telle pauvreté et dans une si grande humiliation.»

 

«Il en a été ainsi non seulement au moment de ma naissance, mais tout au cours de ma vie.

 

Quand je faisais des miracles, aucun prêtre ne m'a suivi. Plutôt, ils ont comploté ma mort et m'ont tué sur la Croix. Après avoir utilisé tout mon art pour les attirer à moi,

-je les ai mis de côté et

-j'ai choisi des gens pauvres, des gens ignorants qui ont été mes apôtres et

-j'ai formé, mon Église.

Je les ai isolés de leur famille.

Je les ai libérés de tout attachement aux richesses. Je les ai remplis des trésors de me grâce et

Je les ai rendus, capables de gouverner mon Église et les âmes.»

 

«Il faut que tu saches que cette douleur existe encore pour moi, parce que

les prêtres de ce temps-ci se sont unis aux prêtres de ce temps-là.

 

-Ils sont attachés aux familles, aux intérêts et aux choses extérieures et

-ils portent peu ou aucune attention aux choses intérieures.

Plutôt, certains se sont tellement dégradés qu'ils font comprendre aux laïques

-qu'ils ne sont pas contents de leur état de vie,

-abaissant leur dignité au niveau le plus bas et même sous le niveau des laïques.»

 

«Ah! Ma fille, quelle valeur peut encore avoir leur parole pour le peuple?

 

Plutôt, à cause des prêtres,

-la foi des gens se détériore et

-ils tombent dans l'abime des pires maux.

Les gens avancent avec incertitude et dans les ténèbres parce qu'ils ne voient plus de lumière chez les prêtres.

 

C'est pourquoi les Maisons de Rencontres des prêtres sont nécessaires

afin que les prêtres,

-libérés des ténèbres dont ils sont envahis,

-détachés des familles, des intérêts et des préoccupations pour les choses extérieures, puissent manifester la lumière des vraies vertus.

Et que les gens puissent se rendre compte de leurs fautes à partir des erreurs dans lesquelles ils sont tombé.

 

Ces Rencontres sont tellement nécessaires,

qu'à chaque fois que l'Église arrive à un point creux, presque toujours,

ces Rencontres ont été les moyens,

-pour relever l'Église et

-la rendre plus belle et plus majestueuse.»

 

En entendant cela j'ai dit :

«Mon Très-Haut et unique Bien, ma douce Vie, je sympathise à ta douleur et je voudrais l'adoucir avec mon amour. Mais tu sais très bien qui je suis; combien je suis pauvre, ignorante et maligne et que je suis également extrêmement prise par la passion de mon effacement.

 

J'aimerais cela si je pouvais tellement me cacher en toi que plus personne ne pourrait croire que j'existe encore.

À la place, tu veux que je parle

-de ces choses qui blessent tellement ton Cœur bien-aimé,

-des choses qu'il est si nécessaire, que ton Église connaisse.

 

Oh mon Jésus! Parle-moi d'amour!

Va plutôt vers de bonnes et saintes âmes pour leur parler de ces choses qui sont si utiles pour ton Église!»

Mon bon Jésus continua de dire :

«Ma fille, moi aussi j'aimais l’effacement. Mais chaque chose a son temps. Quand ce fut nécessaire pour l'honneur et la gloire du Père et pour le bien des âmes, je me suis révélé et j'ai vécu ma vie publique. C'est ainsi que je fais avec les âmes.

 

Parfois, je les garde cachées. D'autres fois, je les manifeste.

Tu dois être indifférente à tout, voulant uniquement ce que je veux.

Plutôt, je bénis ton cœur et ta bouche et je parlerai en toi avec ma propre bouche et avec ma propre douleur. »

Et ainsi il m’a bénie et il est disparu.

 

Maintenant, afin d'obéir, j'écris sur des choses passées. Je veux donner des explications sur ces Rencontres de prêtres que mon bienheureux Jésus désire.

 

Un saint prêtre est venu en novembre dernier et m'a demandé de demander à Jésus ce que Jésus attendait de lui.

Mon toujours aimable Jésus m'a dit :

«La mission du prêtre choisi par moi sera élevée et sublime. Il s'agit de sauver pour moi

-la partie la plus noble et la plus sacrée que sont mes prêtres

-qui, en ces temps, sont la risée du peuple.

 

Les moyens les plus appropriés pour les sauver seraient de former ces Maisons de Rencontres de prêtres afin de les isoler de leur famille, parce que la famille tue le prêtre.

Lui (le prêtre choisi par moi), doit promouvoir ce travail auprès des prêtres, les pousser et même les menacer.

S'il sauve les prêtres pour moi, il a sauvé le peuple.»

 

Alors j'ai reçu quatre communications de Jésus au sujet de ces Rencontres. Je les ai écrites et je les ai remises à ce prêtre.

Alors je n'ai pas cru qu'il était nécessaire de les répéter dans mes écrits. Mais l’obéissance demande que je les écrive, donc je fais le sacrifice.

 

Mon adorable Jésus m'a dit:

«La mission que je lui donnerai est élevée et sublime, et d'une façon spéciale c'est une mission pour les prêtres.

La foi chez le peuple est presqu 'éteinte et si on y trouve quelques étincelle, elle est comme cachée sous les cendres.

 

La vie des prêtres, leurs mauvais exemples et leur vie qui demeurent presqu'entièrement mondaine et peut-être pire, contribuent à faire mourir cette étincelle.

 

Alors, si cela arrive, qu'arrivera-t-il aux prêtres et au peuple? C'est pourquoi je l'ai appelé pour qu'il s'intéresse à ma cause.

Avec son exemple, avec ses paroles, ses œuvres et ses sacrifices, il va remédier à la situation.»

 

«Le remède le plus convenable, le plus approprié et le plus efficace serait

-de former les Maisons de Rencontres de prêtres séculiers dans leurs propres villes et

-de les isoler des familles.

 

Parce que la famille

-tue le prêtre et

-produit

des ombres d'intérêts à être projetées sur le peuple, aussi bien que des ombres d'appréciation des choses mondaines et

des ombres de corruption.

En résumé, la famille

-enlève tout le lustre, la splendeur de la dignité sacerdotale et

-fait des prêtres la risée du peuple.»

 

«Je lui donnerai l'intrépidité, le courage et la grâce s'il se met au travail.»

 

En plus, il me semble qu'à un moment donné le bienheureux Jésus

il transperça d'amour le cœur de ce prêtre et à un autre moment,

il le transperça de douleur, lui donnant une partie des douleurs de Jésus.

 

Mon Très-Haut et unique Bien continue de me dire le grand bien qui adviendra pour l'Église par la formation de ces Maisons de Rencontres.

 

«Les bons seront encore meilleurs.

Les imparfaits, les tièdes et ceux qui se sont laissés aller deviendront bons. Les mauvais quitteront.

Et voilà, le corps des ' ministres de mon Église - passé au crible et purifié.

Avec la partie des plus élus et des plus sacrés purifiée, le peuple sera réformé.»

 

A ce moment-là, j'ai vu Corato dans mon esprit comme à l'intérieur d'une photo.

Ensuite j'ai vu les prêtres qui devaient se mettre à la tête de l'œuvre mais sous la direction du Père G.

Les prêtres semblaient être le Père C.D.B. et le Père C.F., suivis par d'autres.

Et il me semble qu'ils devaient utiliser certaines de leurs choses personnelles.

 

Mon adorable Jésus ajouta :

«Il est nécessaire que l'œuvre soit bien attachée avec un nœud

-afin de ne permettre à personne de pouvoir s'échapper,

-mais aussi pour procurer aux prêtres les moyens nécessaires afin que le peuple ne soit pas opprimé (en les soutenant).

 

Ensuite, l'argent et les revenus de la paroisse :

Accordez l'argent uniquement aux prêtres qui feront partie de ces Rencontres.

Ces argents aideront à maintenir le chœur et tous les autres services reliés à leur ministère.»

 

«Au début, on verra s'élever des contradictions et des persécutions, mais au plus, ce sera entre les prêtres eux-mêmes.

Mais immédiatement, les choses changeront et les gens seront avec eux et pourvoiront généreusement à leurs besoins.

Ils jouiront de la paix et du fruit de leur labeur - car pour ceux qui sont avec moi, je permets que tous soient pour eux.»

 

Ensuite, mon toujours aimable Jésus se jeta dans mes bras, boitant et tout affligé, une scène capable de tirer de la compassion des roches mêmes.

Il dit: « Dis au Père G.

-que je le supplie,

-que je l'implore d'aider à sauver mes enfants et de ne pas les laisser mourir.»

 

Suite de la même démarche. Avec le prêtre présent, j'ai vu le Ciel s'ouvrir et mon adorable Jésus ainsi que la céleste Maman qui venaient vers moi.

Du haut du Ciel tous les saints nous regardaient.

 

Mon toujours aimable et doux Jésus dit :

«Ma fille, dit au Père G. que je veux absolument cette œuvre.

Ils commencent déjà à faire des difficultés.

Dis-lui que rien d'autre n'est nécessaire sinon que d'avoir de l'intrépidité, du courage et aucun intérêt.

Il est nécessaire

-de fermer les oreilles à tout ce qui est humain et

-de les ouvrir à tout ce qui est divin.

 

Autrement,

les difficultés humaines seront ce filet

qui les enchevêtrera de façon qu'ils ne sauront pas s'en sortir.

Je les châtierai en toute justice en faisant d'eux les torchons du peuple.»

 

 

«Si au contraire ils promettent de se mettre au travail, je serai tout pour eux.

Ils ne seront rien d'autre que les ombres qui suivront l'œuvre si désirée par moi. Non seulement cela, mais ils recevront un autre grand, bienfait.

 

Il est nécessaire pour l'Église d'être purifiée et lavée dans le sang parce que plusieurs, plusieurs se sont couverts de boue, au point de me donner la nausée.

Là où ils seront purifiés par ce moyen (les Maisons de Rencontres), j'épargnerai le sang. Que pourraient-ils vouloir de plus?»

 

Ensuite se retournant comme s'il regardait un prêtre en particulier il ajouta :

 

«Je t'ai choisi pour être à la tête de cette œuvre parce que j'ai jeté en toi une graine de courage. Ceci est le don que je t'ai fait.

Je ne veux pas que tu retiennes ce don inutilement.

Jusqu'à présent, tu l'as gaspillé dans des choses frivoles, en sottises et en jeux de politique.

Et ces choses ne t'ont payé en retour que

par de l'amertume et

en ne te donnant même pas la paix.

 

Maintenant, ça suffit! Ça suffit! Mets-toi à mon travail!

Utilise ce courage que je t'ai donné- tout pour moi et je serai tout pour toi. Je te paierai en te donnant paix et grâce.

Je te ferai acquérir l’estime pour laquelle tu as jeté l'hameçon jusqu'à ce jour sans rien attraper.

Je ne te donnerai pas l'estime humaine, mais plutôt l'estime divine.»

 

Puis il dit au Père G. :

«Mon fils, courage! Défend ma cause! Soutiens-la!

Aide les prêtres que tu vois un peu disposés envers cette œuvre.

-Promets tout bien, en mon Nom, à ceux qui se mettront à la tâche et

-menace ceux qui soulèvent contradictions et obstacles.

 

Dis aux évêques et aux chefs

-que s'ils veulent sauver le troupeau, ceci est l'unique moyen.

-Dis-leurs que c'est le devoir de l’évêque de sauver les pasteurs et les pasteurs- le troupeau. Si les évêques ne mettent pas les pasteurs en sécurité, comment le troupeau pourrait-il jamais être sauvé?»

 

Ayant compris les difficultés qu'ont les prêtres de bien organiser les « Rencontres », je priais le bon Jésus que si les Maisons étaient sa Volonté, qu'il fasse fondre les obstacles qui empêchent un si grand bien.

 

Mon adorable Jésus en venant m'a dit :

«Ma fille, tous les obstacles viennent du fait que

chacun regarde les choses selon son point de vue et selon ses dispositions.

 

Naturellement, mille pièges et obstacles se placent sur la piste pour entraver leurs pas.

Mais s'ils regardent l'œuvre

-sous l'aspect de mon honneur et de ma gloire et

-comme l'unique bien pour leur âme et les âmes des autres, tous les pièges se briseront et les obstacles disparaîtront.»

 

«Et encore, s'ils se mettent au travail,

-je serai avec eux et

-je les protégerai tellement que si un prêtre veut opposer et entraver mon œuvre, je suis même disposé à prendre sa vie.»

 

Ensuite mon toujours aimable Jésus, tout affligé, ajouta:

 

«Ah! Ma fille!

Que crois-tu être l'obstacle le plus insurmontable et le piège le plus solide?

 

Seulement les intérêts!

Les intérêts sont la mite du prêtre qui fait de lui un bois pourri bon uniquement pour être brûlé en enfer.

Les intérêts font des prêtres

la risée du démon,

la moquerie du peuple et

l'idole de leur propre famille.

 

C'est pourquoi le démon mettra beaucoup d'obstacles

-pour les empêcher de réaliser cette œuvre

-parce qu'il voit se déchirer

le filet qui tenait les prêtres enchaînés et esclaves de sa domination.»

 

«C'est pourquoi tu dois dire au Père G.

-de donner du courage aux prêtres qu'il voit disposés et

de ne pas les abandonner s'il voit que l'œuvre n'avance pas.

 

Autrement, ils vont seulement commencer à faire des plans et n'aboutiront à rien. Tu diras aussi au Père G. de dire aux évêques

de n'ordonner personne qui ne soit, disposé à vivre isolé de sa famille.

 

Également, dit au Père G. que beaucoup riront de l'œuvre, le ridiculisant et le discréditant, mais il doit les ignorer. Toutes les souffrances pour ma cause seront douces.»

 

Me trouvant toujours dans mon état habituel,

mon bienheureux Jésus est venu brièvement et m' a dit :

 

(Je priais mon toujours aimable Jésus

-de faire fondre les obstacles qui empêchaient ces Rencontres et

-de nous manifester la manière et la meilleure façon qu'il veuille que ces Rencontres se fassent.)

 

«Ma fille, le point

-le plus important pour moi et

-auquel je tiens à cœur le plus est

de détacher le plus parfaitement possible le prêtre de sa famille.

 

Les prêtres

-doivent donner tout ce qu'ils possèdent à leur famille et

-garder pour eux-mêmes seulement les choses personnelles.

 

Et puisqu'ils doivent être soutenus par l'Église, la justice demande

-que là d'où viennent les choses,

-c'est là où elles doivent retourner.

Ça veut dire que tout ce que les prêtres peuvent posséder doit servir uniquement

à leur entretien,

à accroître les œuvres de ma gloire et

au bien du peuple.»

«Autrement je ne permettrai pas que le peuple soit généreux envers eux.

 

Non seulement cela, mais

s'ils se séparent physiquement de leur famille mais non de cœur,

il y aura beaucoup de cupidité à savoir qui peut faire un plus grand profit et cela sera la cause de mauvaises humeurs entre eux.

 

Si

-l’on accorde à l’un plutôt qu'à un autre une tâche qui est plus profitable,

-lui permettant de donner davantage à sa famille,

ils verront dans la pratique tout le mal que cela apportera en réfléchissant sur ce point qui est cher à mon Cœur.

-Que de divisions, -que de jalousies, -que de rancunes etc.!

 

Je me contenterai que de l'adhésion de quelques prêtres plutôt que de détruire l’œuvre si désirée par moi.»

 

«Ah! Ma fille! Que d'hommerie se manifestera! Comme ils seront habiles

-à bien défendre, -à soutenir et -à excuser ce si grandement désiré idole des intérêts.

 

Ah! Seulement l'âme qui m'est consacré peut rencontrer ce malheur :

qu'au lieu de s'occuper de moi, de mon honneur et de ma gloire, de la sanctification de leur âme selon leur état,

-que je leur sois utile seulement comme couverture.

Leur but est de s'occuper de leur famille, de leurs neveux et de leurs nièces.»

«Ah! Il n'en est pas ainsi pour ceux qui se donnent au monde! Au contraire, ils essayent de marchander avec leur famille.

Et s'ils ne peuvent pas réussir à leur prendre quelque chose,

ils en arrivent à déposséder leurs propres parents.»

 

«Pourtant, lorsque quelqu'un ne s'occupe pas uniquement

-de ma gloire et

-des tâches reliées seulement à son ministère sacerdotal, il n'est rien d'autre qu'un os disloqué

-qui me fait souffrir,

-qui se fait souffrir et

-fait souffrir le peuple.

 

En plus, il rend sa vocation inutile.

Quand un os n'est pas remis dans sa place, il cause toujours de la douleur.

En ne participant pas aux fonctions corporelles,

-avec le temps il se dessèche et

-il devient nécessaire de le détacher et de le rejeter autant à cause de son inutilité

qu'à cause de la douleur qu'il donne aux autres membres.»

 

«Ainsi les prêtres,

lorsqu'ils ne s'occupent pas uniquement de moi,

étant un os disloqué de mon corps,

ils sèchent car ils ne participent pas aux flux de ma grâce et je les soutiens, je les soutiens.

 

Mais si je me rends compte de leur endurcissement, je les rejette de moi. Et sais-tu où? Dans la partie la plus profonde de l'enfer.»

 

Puis il ajouta:

«Écris. Et dans ton écrit, dis à ce prêtre à qui je confie cette mission des prêtres,

d'être ferme sur ce point.

de rendre ce point pour moi intouchable.

Dis-lui aussi que je le veux sur la croix et toujours crucifié avec moi.»

 

En étant toujours dans mon état habituel,

mon adorable Jésus s'est montré tout en pleurs.

La Céleste Maman me l'a amené afin que je puisse l'apaiser autant que possible.

Alors je l'ai embrassé, je l'ai caressé et je l'ai serré tout contre moi en lui disant:

 

« Qu'est-ce que tu veux de moi?

Ne veux-tu pas un peu d'amour pour te rendre heureux et calmer tes pleurs? Ne m'as-tu pas dis toi-même en d'autres occasions que ton bonheur c'est mon amour?

 

Je t'aime tellement, tellement!

Mais je t'aime avec toi-même, parce que seule je ne sais pas comment t'aimer.

Donne-moi ton souffle brulant qui fait fondre tout mon être en une flamme d'amour et après je vais t'aimer dans le cœur de tous.»

Mais qui peut dire toutes mes étourderies?

Il semble qu'il s'est calmé un peu.

 

Pour distraire mon doux Amour de ses pleurs, je lui ai dit :

«Ma Vie et mon Tout, console-toi!

Que de bien résultera des Rencontres des prêtres! Oh! Comme tu seras content!»

 

Immédiatement Jésus dit:

«Ah! Ma fille!

-Les intérêts sont le poison des prêtres.

-Les intérêts se sont tellement infiltrés chez les prêtres que cela a empoisonnés

leur cœur, leur sang et jusqu'à la moelle de leurs os.

 

Oh! Comme le démon a su bien tresser, ayant trouvé leur volonté disponible à être tressé!

 

Ma grâce a utilisé tous ses artifices

-pour former en eux des tresses d'amour et

-pour leur donner les antidotes nécessaires pour combattre les intérêts.

 

Mais ne trouvant pas leur volonté disposée,

ma grâce n'a pu tresser très peu ou rien de ce qui est divin.

 

Alors le démon,

-sachant qu'il perd beaucoup en ne pouvant pas totalement empêcher ces Maisons de Rencontres de prêtres,

-se contente néanmoins de maintenir le filet qu'il a tressé avec le poison des intérêts.»

 

«Oh! Tu pleurerais avec moi si tu voyais

combien ils sont peu nombreux ceux qui

-sont disposés à s'isoler physiquement et de cœur de leur famille,

et disposés à rejeter le poison des intérêts! Ne vois-tu pas

comment ils se dé battent entre eux à ce sujet?

Comment ils demeurent agités!

A quel point ils s'enflamment!

Ils croient plutôt que c'est une absurdité, quelque chose qui ne convient pas à leur état.»

 

Pendant que Jésus disait cela, je voyais des prêtres qui eux étaient disposés.

Comme ils étaient peu nombreux!

Jésus est disparu et je me suis retrouvé avec moi-même.

-Éprouvant de la répugnance à écrire ces choses qui concernent les prêtres et

-en en ayant fait le sacrifice à cause de l'obéissance qui le veut ainsi, mon bien-aimé Jésus est donc revenu ensuite.

 

Il m'a donné un baiser pour me récompenser du sacrifice que j'ai fait. Il ajouta :

 

«Ma fille bien-aimée, tu n'as pas tout dit au sujet

-des inconvénients qui surviendraient si un prêtre demeurait entravé à cause

des liens avec sa famille,

-les nombreuses vocations manquées pour lesquelles l'Église pleure amèrement en ces tristes temps!»

 

«Certainement, on voit

-beaucoup de prêtres modestes,

-beaucoup de prêtres en manque de piété, de vraie piété,

-beaucoup qui s'adonnent aux plaisirs, à l'impureté,

-beaucoup d'autres qui considèrent que perdre son âme c'est rien, sans la moindre amertume, et

-les si nombreuses autres fautes qu'ils commettent.

 

Ce sont des signes de vocations manquées.

Si les familles voient qu'il n'y a plus rien à espérer de la part des prêtres,

le bonheur d'encourager leurs enfants à devenir prêtre ne leur viendra plus. La pensée ne viendra pas chez les enfants- ni d'enrichir, ni d'élever leur famille à travers le ministère des prêtres.»

 

J'ai répondu :

«Ah! Mon doux Jésus! Au lieu de me dire ces choses, va voir les chefs, va voir les évêques puisque ce sont eux qui ont l' autorité. Ils peuvent en arriver à te contenter sur ce point.

Mais pauvre petite moi, qu'est-ce que je peux faire?

Je peux seulement sympathiser avec toi, t'aimer et te faire réparation.»

 

Jésus me dit :

«Ma fille!

Allez voir les chefs? Allez voir les évêques?

 

Le poison des intérêts a envahi tout le monde.

Et puisque presque tout le monde est en proie à cette fièvre pesteuse,

-le courage d'apporter la correction nécessaire leur manque ainsi que

-le courage d'élever une barrière entre les prêtres et ceux sur qui ils dépendent.

 

De plus, je ne suis pas compris par quelqu'un qui n'est pas dépouillé de tout et de tous. Ma voix résonne mal à leur oreille.

Ça leur paraît plutôt une absurdité, quelque chose qui ne convient pas à leur condition humaine.

 

Si je parle avec toi, nous nous comprenons assez bien.

S'il n'y a pas autre chose, je trouve au moins une ouverture pour exprimer ma douleur.

Et toi, tu vas m'aimer davantage parce que tu connais mon amertume.»

 

En continuant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus est venu.

 

Il était si affligé et si brûlant d'amour qu'il était en délire et demandait d'être soulagé. Jetant ses bras autour de mon cou il me dit :

 

«Ma fille,

-donne-moi de l'amour.

-Ceci est le seul et unique soulagement qui apaise mes délires d'amour.»

 

Puis il ajouta :

«Fille, ce que tu as écrit concernant les Rencontres des prêtres n’est rien de plus qu'un processus que j'entreprends avec eux.

S'ils m'écoutent, c'est bien.

 

Mais les chefs des ecclésiastiques ne m'écouteront pas étant donné

-qu'ils sont eux aussi liés par les pièges des intérêts et

-qu'ils sont esclaves des misères humaines les lapant presque

au lieu de les dominer :

c'est-à-dire les misères

-des intérêts, -les dignités de leur office et -autres misères. Plutôt, ce sont les misères qui les dominent.»

 

«Puisqu'ils sont devenus sourds par les choses humaines, je ne serai

-pas compris -ni entendu.

 

C'est pourquoi je me tournerai vers les autorités civiles qui m' écouteront plus facilement.

En voyant le prêtre humilié et étant donné que les autorités civiles sont peut- être un peu plus dépouillés que les ecclésiastiques mêmes, ma voix sera davantage entendue.

 

Ce que les ecclésiastiques ne veulent pas faire par amour, je leur ferai faire

-par nécessité et -par la force.

Je ferai en sorte que le gouvernement retire le résidu qui est demeuré collé aux ecclésiastiques.»

 

J'ai dit: «Mon Très Haut et unique Bien,

-quel est le nom qu'il faut donner à ces Maisons?

-et quels en seront les règlements?»

 

Jésus répondit :

«Le nom sera: Les Maisons du Renouveau de la Foi.

Les règlements :

Ils peuvent utiliser les mêmes règles que l'Oratoire de saint Philippe de Néri.»

 

Puis il ajouta:

«Dis au Père B. que tu seras l'organe et qu'il sera le son pour cette œuvre. Si l'œuvre est ridiculisée et rejetée par ceux qui sont concernés, les bons et les rares très bons en comprendront la nécessité et la vérité que le Père B. proclame.

Ils s'en feront un devoir de conscience de se mettre à l'œuvre.

 

Et après tout, si le Père B. est ridiculisé,

il aura l’honneur de se rendre davantage semblable à moi.»

 

J'entendais parler des difficultés des prêtres, surtout en ce qui concerne la coupure totale des liens avec la famille.

Ils disaient que c'était impossible de réaliser cela de la façon que le bienheureux Jésus le demandait. Si Jésus veut vraiment cette œuvre, disaient-ils, il en aurait parlé au Pape qui a l'autorité et qui peut commander à tous; ainsi l'œuvre peut être réalisée.

 

Je répétais tout ceci à mon bienheureux Jésus et je me plaignais en lui disant :

« Mon très grand Amour, n'avais-je pas raison de te dire d'aller voir les chefs pour leur dire ces choses? En me le disant, moi une petite ignorante, que puis-je faire?»

 

Mon toujours aimable Jésus dit:

«Ma fille, écris! Ne crains pas, je serai avec toi.

Ma parole est éternelle et ce qui peut ne pas être utile ici, peut-être utile ailleurs.

Ce qui n'est pas effectué en ces temps sera effectué en d'autres temps. Mais je veux l'union des prêtres en vie communautaire réalisée de cette façon, inaltérable comme je te l'ai dit,

-en se détachant de leur famille et

-en n'ayant pas de possessions.»

 

«Ah! Tu ne connais pas l’esprit des prêtres en ces temps-ci. Il est en rien différent de l'esprit des laïques :

un esprit de revanche, de haine, d'intérêts et de sang.

 

Alors, avec les prêtres qui ont à vivre ensemble,

-si l’un gagne plus que l'autre et n'abandonne pas son gain pour le bien de tous,

-certains vont se sentir préférés aux autres,

-certains vont se sentir dépossédés,

-certains humiliés en croyant que eux aussi seraient capables de faire un tel gain.

 

Ainsi surviendront des querelles, des rancunes et des mécontentements. Ils en arriveront même à utiliser leurs poings.

 

Ton Jésus te l'a dit et cela suffit. Ce point est aussi nécessaire.

C'est la colonne, la fondation, la vie et la nourriture de cette œuvre. Si la chose pouvait se faire autrement, je n'aurais pas autant insisté.»

 

«Regarde un peu ma fille.

Comme ils sont peu raffinés et ignorants des choses divines! Je n'ai pas leurs façons de penser.

Ils avancent en lapant et en démontrant leur dignité.

En me communiquant aux âmes, je ne regarde pas leur dignité. Je ne regarde pas s'ils sont des évêques ou des papes,

-mais je regarde pour voir si ces âmes sont dépouillées de tout et de tous.

-Je regarde en elles pour voir si tout est amour pour moi.

-Je regarde pour voir si elles sont scrupuleuses à se faire les propriétaires - même d'un seul souffle, même d'un seul battement de cœur.»

«En les trouvant tout amour, je ne regarde pas

_si elles sont docteurs ou non,

si elles sont viles, pauvres, méprisées et poussière.

 

Je transforme la poussière même en or. Je la transforme en moi.

Je communique tout de moi-même.

Je leur communique mes plus intimes secrets.

Je fais de ces âmes une partie de mes joies et de mes peines.

 

Plutôt, vivantes en moi en vertu de l'amour, il n'est pas étonnant

-qu'elles connaissent ma Volonté sur les âmes et sur l'Église.

 

Leur vie avec moi est une.

Leur volonté est une et une est la lumière avec laquelle elles voient la vérité selon les vues divines et non selon les vues humaines.

 

C'est pourquoi je n'ai pas à faire d'effort pour me communiquer à ces âmes et

je les élève au-dessus de toutes les dignités.»

 

Ensuite, en me serrant tout contre lui et en m'embrassant,

Il me dit à ma confusion et avec sa plus grande indulgence :

 

«Ma belle fille, mais belle de ma propre beauté, tu t'affliges des choses qu'ils disent?

Ne t'afflige pas!

Demande au Père B., mon pauvre fils, combien il a souffert pour ma cause entre les mains - de ses supérieurs,

-de ses confrères et

-des autres au point

qu'ils le déclarent stupide et enchanteur.

 

Ils se donnent le devoir de lui donner une telle pénitence au point de le classer parmi les gens fous.»

 

«Et quel est son crime? L'amour!

 

Certaines personnes,

-ressentant de la honte pour leur propre vie

-en comparaison avec la sienne, lui ont fait la guerre!

Ah! Combien il est couteux le crime de l'amour!

L'amour est très couteux pour moi et pour mes chers enfants!»

 

«Je l'aime tellement.

En récompense pour ce qu'il a souffert, je me suis donné à lui et je demeure en lui.

Mon pauvre fils, ils ne le laissent pas tranquille.

Ils l'espionnent de tout côté. Ils ne font pas ceci aux autres.

Qui sait s'ils peuvent trouver de la matière pour le corriger et le mortifier.

 

Moi, en étant avec lui, je rends leur supercherie futile. Cela le rend courageux.

Oh! Combien sera terrible le jugement que je porterai contre ceux qui osent maltraiter mes enfants les plus chers!»

 

Me retrouvant dans mon état habituel, le Cœur de mon doux Jésus s'est laissé voir.

En regardant à l'intérieur de Jésus, j'ai vu son Cœur en lui et

en regardant à l'intérieur de moi-même, j'ai également vu son Sacré-Cœur en moi.

Ah!

-Combien de douceur,

-combien de délices,

-combien d'harmonies étaient ressentis dans ce Cœur!

 

Alors que je m'émerveillais avec Jésus, j'ai entendu sa très douce voix venant de l'intérieur de son Cœur qui me disait :

 

« Fille, délice de mon Cœur, l’amour a besoin de se manifester. Autrement les âmes ne pourraient pas avancer, spécialement celles

qui m'aiment vraiment et

qui n'admettent pas en elles-mêmes

d'autres plaisirs, d'autres préférences, ni aucune autre vie que l'amour.

 

Je me sens tellement attiré vers elles que l'amour même me contraint à briser les voiles de la foi.

Alors je me révèle et je fais en sorte que ces âmes jouissent déjà

-du Paradis et

-même dès ici-bas- à intervalles.

L'amour ne me laisse pas le temps d'attendre le décès de l'âme qui m'aime vraiment. Je permets que l'âme anticipe déjà le Paradis dès cette vie.»

 

«Réjouis-toi! Éprouve mes délices!

Regarde et participe à tous les contentements qui se trouvent dans mon Cœur!

Laisse-toi aller dans mon amour afin

-que ton amour prenne de l'expansion et

-que tu puisses m'aimer davantage.»

 

Pendant qu'il disait cela, je voyais des prêtres. Jésus continua de me dire :

«Ma fille, en ces temps-ci,

-l’Église est en train d'agoniser mais elle ne mourra pas!

-Au contraire, elle va ressusciter encore plus belle.

 

Les bons prêtres luttent pour une vie plus dépouillée, plus sacrificielle et plus pure.

Les mauvais prêtres luttent pour une vie plus remplie d’intérêts personnels, plus confortables, plus sensuels et toute mondaine.

 

Je m'adresse aux quelques bons prêtres, même s'il n'y en a qu'un par village.

A ceux-ci

-je parle et -je commande,

je supplie et -j'implore

qu'ils fassent ces Maisons de Rencontres,

-sauvant pour moi ces prêtres qui viendront à ces refuges,

-les rendant entièrement

libres de quelqu’ attache familiale que ce soit et libres des intérêts.

 

À partir de ces quelques bons prêtres, je rebâtirai mon Église, la sauvant de son agonie.

 

Ceux-ci sont mon soutien, mes colonnes et la continuation de la vie de l'Église.»

 

«Je ne rn' adresse pas à ceux qui ne se sentent pas libérés des liens familiaux

quels qu'ils soient parce que si je leur parle, on ne m'écoute assurément pas.

Plutôt, seulement à la pensée de couper tous les liens, ils demeurent irrités.

Ah! Malheureusement ils sont habitués de boire la coupe des intérêts et autres.

Et alors que la coupe est douce pour la chair, elle est poison pour l'âme. Ceux-ci finiront par boire les égouts du monde. Je veux les sauver à tout prix.

Mais on ne m'écoute pas. C'est pourquoi je parle. Mais pour eux, c'est comme si je ne parlais pas.»

 

En continuant dans mon état habituel, mon bienheureux Jésus me dit :

«Ma fille, dit au Père G. de solliciter les Rencontres de prêtres

-afin qu'ils ne soient pas la cause que la persécution vienne avant son temps

-car malheur à eux.

 

Là où ces Rencontres auront lieu,

les persécutions seront moins sévères ou

les blessures seront épargnées.

La putréfaction est grande, trop fétide.

 

Par nécessité, il faut le fer et le feu.

Le fer pour couper la chair gangréneuse et le feu pour la purifier. Donc bientôt, bientôt!»

 

Toujours dans mon état habituel,

j'ai passé presque six jours tout immergée dans l'amour de mon bienheureux Jésus tellement, qu'à certains moments, j'ai pensé que je ne pourrais plus continuer.

 

Je disais à Jésus :

« Ça suffit! Ça suffit! Je ne peux plus continuer.»

Je me sentais comme dans un bain d'amour qui me pénétrait ' jusqu'à la moelle des os.

 

A un moment donné, Jésus me parla d'amour et de combien il m'aimait. A un autre moment, c'est moi qui lui parlais d'amour.

Ce qui est mauvais c'est que parfois Jésus ne se laissait pas voir et moi,

nageant dans ce bain d'amour,

je sentais le cercle de ma pauvre nature mourir et

je m'en plaignais à Jésus.

 

Il souffla dans mon oreille :

«Je suis Amour et si tu ressens l'amour, c'est certain que je suis avec toi.»

 

D'autres fois je me plaignais et il me disait dans l'oreille (tout d'un coup) :

« Luisa, tu es mon Paradis sur terre et ton amour me rend heureux.»

 

Moi je lui répondais : «Jésus, mon Amour, qu'est-ce que tu dis? Tu veux te rire de moi? Tu es déjà heureux par toi-même.

Pourquoi dis-tu que tu es heureux à cause de moi?»

 

Jésus me dit :

«Écoute-moi bien ma fille et tu comprendras ce que je te dis. Il n'y a rien de créé qui ne reçoive la vie de mon Cœur.

Les créatures sont comme plusieurs cordes

-qui sortent de mon Cœur et

-qui reçoivent la vie de moi.

 

Par nécessité et naturellement, tout ce qu'elles font

résonne complètement dans mon Cœur, même si ce n'est qu'un mouvement.

Comme conséquence, si elles font le mal ou ne m'aiment pas, elles m'ennuient continuellement.

Cette corde résonne dans mon Cœur des sons

de mécontentements, d'amertumes et de péchés.

Cela forme des sons tristes qui me rendent malheureux - à cause

de cette corde

de cette vie qui sort de moi.»

 

«Au contraire, si la créature

-m' aime et

-est tout intentionnée à me contenter, cette corde

-me donne un plaisir continuel et

-forme dans mon Cœur des sons doux et festifs qui s'harmonisent avec ma propre vie.

 

À cause de cette corde,

-j'ai un plaisir tel au point de me rendre moi-même heureux et

-je jouis de mon propre Paradis à cause d'eux.

Si tu comprends bien tout cela, tu ne diras plus que je me ris de toi.»

Et voici ce que moi je disais de l'amour et ce que Jésus disait.

Je vais le dire maladroitement et peut-être avec des paroles sans connexion parce que mon esprit n'arrive pas à tout dire avec des paroles.

 

«Oh! Mon Jésus! Tu es amour. Tu es tout amour. Je veux l'amour, je désire l'amour, je soupire après l'amour. Je supplie l'amour et je t'implore, toi l'amour. L'amour t'invite, l'amour est vie pour moi, l'amour ravi mon cœur jusque dans le sein de mon Seigneur. Je m'enivre d'amour. Je trouve mes délices dans l'amour. Je suis uniquement pour toi! Toi seul est uniquement pour moi!

Maintenant que nous sommes seuls, allons-nous parler d'amour?

 

Ah! Fais-moi comprendre combien tu m'aimes

parce que c'est uniquement dans ton Cœur que l'amour est compris!»

 

 «Tu veux que je te parle d'amour?

Ma fille bien-aimée, prête l'oreille à ma vie d'amour.

Si je respire, je t'aime.

Si mon Cœur bat, mes palpitations te disent «amour, amour!»

Je suis fou d'amour pour toi.

Si je me meus, j'augmente mon amour pour toi.

Je t'inonde d'amour,

je t'entoure d'amour, -

je te caresse d'amour,

je te lance des flèches d'amour,

je te darde d'amour,

je te séduis d'amour, je te nourris d'amour et

je lance à ton cœur des fléchettes aigues.»

 

«Oh mon Jésus, ça suffit pour le moment! Je me sens m'évanouir d'amour.

Soutiens-moi entre tes bras.

Enferme-moi dans ton Cœur et de l'intérieur de ton Cœur laisse-moi aussi m'éventer d'amour. Autrement je vais mourir d'amour. Je suis en délire d'amour. Je brûle d'amour. Je célèbre l'amour. Je me languis d'amour, je me consume d'amour. L'amour me tue et m'élève plus belle encore pour une vie nouvelle.»

 

«Ma vie m'échappe et je ressens uniquement la vie de Jésus, mon Amour. En Jésus, mon Amour, je me sens immergée et j'aime tout le monde.

La vie de Jésus me blesse d'amour et me rend malade d'amour.

Elle m'embellit d'amour et me rend encore plus riche. Je ne sais pas comment en dire davantage. Ô Amour! Toi seul m'entends, toi seul me comprends!

Mon silence te parle encore plus.

Dans ton Cœur merveilleux, on dit davantage en étant silencieux qu'en parlant.

En aimant, on apprend à aimer. Amour! Amour!

toi seul parle, parce qu'étant amour, tu sais comment parler d'amour.»

 

«Veux-tu entendre parler d'amour?

 

Toute la création te dit amour.

Si les étoiles étincèlent, elles te disent amour.

Si le soleil se lève, il te dore d'amour.

Si le soleil brille de toute sa lumière dans son plein jour, Il envoie à ton cœur des flèches d'amour.

-Quand le soleil se couche,

c'est Jésus qui te dit qu'il se meure d'amour pour toi.

-Dans le tonnerre et dans les éclairs, je t'envoi de l'amour et je lance

des baisers à ton cœur. -Sur les ailes du vent, c'est l'amour qui s'envole.

-Si les eaux murmurent, ce sont mes bras qui s'étendent vers toi.

-Si les feuilles bougent, je te presse fortement sur mon Cœur.

-Si la fleur émet un parfum, il te soulage avec l'amour.

 

Toute la création dans un langage muet dit à ton cœur:

-Je veux de toi uniquement la vie d'amour!

-Je veux l'amour.

-Je désire l'amour.

-Je mendie l'amour de l'intérieur de ton cœur.

-Je suis content uniquement si tu me donnes l'amour.»

 

«Mon Bien! Mon Tout! Amour insatiable, si tu veux de l'amour, tu me donnes de l'amour!

Si tu me veux heureuse, tu me parles d'amour.

Si tu me veux contenter, tu me donnes de l'amour.

L'amour m'envahie. L'amour me captive et me conduit au trône de mon Créateur.

L'amour m'indique la Sagesse incréée et me conduit à l'Amour éternel. Là, je m'arrête pour y demeurer.

 

Je vivrai une vie d'amour dans ton Cœur. Je vais t'aimer pour tous.

Je vais t'aimer en tous.

Jésus, à l'intérieur de ton Cœur, mets sur moi ton sceau tout d'amour. Ouvre mes veines et laisse couler mon sang pour qu'au lieu de sang, ce soit l'amour qui coule en moi.

Prends mon souffle et laisse-moi respirer un air d'amour.

Brûle mes os et ma chair et tisse tout de moi - entièrement d'amour.

L'amour m'enseigne comment souffrir avec toi.

L'amour me crucifie et me rends totalement semblable à toi.»

 

Étant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus est venu. (Je le priais pour certains besoins de l'Église et pour un certain B. qui imprimait des livres infernaux.)

 

Jésus me dit:

«Ma fille, il n'a rien fait d'autre que de se jeter profondément dans la boue. Un esprit avec des critères sains va immédiatement reconnaître à quel point il est idiot et combien je l’ai confondu.

Cette personne-là ne mettra aucune véritable force de raison dans ce qu'il affirme.

Je ne veux pas que les prêtres s'occupent de lire ce livre. Ils se rendront trop vils s'ils le font.

Ils agiront au-dessous de leur dignité comme s'ils voulaient prêter l'oreille à l'étourderie d'un enfant et ainsi, lui donner libre champ pour commettre d'autres étourderies.

 

Mais,

-en ne s'occupant pas du livre et

-en ne lui prêtant aucune attention, ils vont au moins lui donner la peine

-que personne ne porte attention à son livre et

-que personne ne l’apprécie.

Ils répondront avec les dignes œuvres de leur ministère; c'est la plus belle réponse.

Ah! Il tombera dans le piège qu'il prépare pour les autres!»

 

Ce matin, me trouvant hors de moi-même,

j'ai vu la Céleste Maman avec l'Enfant dans ses bras.

Avec sa petite main l'Enfant divin m'appela et

je m'envolai pour me placer à genoux devant la Reine Mère.

 

Jésus me dit :

« Ma fille, aujourd'hui je veux que tu parles avec notre Maman.»

J'ai dit : « Dis-moi Céleste Maman, est-ce qu'il y a quelque chose en moi qui déplaise à Jésus?»

 

Elle me dit :

« Ma très chère fille, sois tranquille. Pour le moment je ne vois rien en toi qui déplaise à mon Fils. Si jamais il t'arrivait de tomber dans quelque chose qui puisse lui déplaire, je t'avertirai immédiatement. Aie confiance en ta Maman et ne crains pas.»

Puisque la Céleste Reine m'a rassurée de ceci, j'ai ressenti comme une nouvelle vie infusée en moi et j'ai ajouté : « Ma douce Maman, dans quels temps malheureux nous sommes!

Dis-moi, est-ce réellement vrai que Jésus veut les Rencontres des prêtres?»

 

Elle répondit:

« Absolument! Il le veut parce que les vagues sont sur le point de s'élever trop hautes et ces Rencontres seront les ancres, les lampes et l’aviron avec lesquels l’Église se sauvera de la noyade pendant la tempête.

Alors qu'il semblera que la tempête a tout englouti.

Après la tempête on verra que les ancres, les lampes et l'aviron sont demeurés, c'est-à-dire les choses les plus stables pour la continuité de la vie de l'Église.

 

Mais oh! Combien ils (les prêtres) sont vils, lâches et endurcis de cœur! Presque personne ne bouge. Mais ces temps sont les temps pour se mettre à l'œuvre.

Les ennemis ne se reposent pas.

Et eux (les prêtres) sont paresseux. Ce sera pire pour eux.»

 

Puis elle ajouta :

«Ma fille, essaies de pourvoir à tout avec amour. Qu'une seule chose soit chère à ton cœur : Aimer!

Aie une seule pensée, une seule parole, une seule vie : l'Amour.

Si tu veux contenter et plaire à Jésus, aime -le et donne-lui toujours l'occasion de parler d'amour.

C'est le seul soulagement qui l'apaise : l'Amour.

Dis-lui de te parler d'amour et il sera Joyeux.»

 

J'ai dit:

«Mon tendre Jésus, est-ce que tu entends ce que dit notre Maman?

Que je te questionne au sujet de l'amour et que tu vas me parler d'amour.» Tout en célébrant, Jésus dit tellement de choses au sujet de la vertu, de la dignité et de la noblesse de l’amour que je n'ai pas le langage humain pour pouvoir le répéter. Donc, je me tais ... »

 

Je priais pour que mon bienheureux Jésus crée la confusion chez les ennemis de l’Église.

En venant, mon toujours aimable Jésus me dit:

«Ma fille, je peux confondre les ennemis de la Sainte Église, mais je ne le veux pas.

Si je le faisais, qui purifierait mon Église?

Les membres de l'Église, spécialement ceux qui prennent place et se trouvent au sommet des dignités ont les yeux aveuglés.

Ils voient les choses tellement de travers

-qu'ils arrivent à protéger ceux qui manifestent de fausses vertus et

-ils oppriment et condamnent les vraiment bons.

 

Il me déplait tellement de voir mes quelques vrais enfants ployer sous le poids de l'injustice, ces enfants

-grâce auxquels l'Église doit se relever et

-à qui j'accorde de nombreuses grâces pour les disposer pour ce travail.

 

e les voie avec le dos au mur et les pieds entravés pour les empêcher d'avancer. Ceci me blesse tellement que je me sens tout colère (à cause de leur traitement)!»

 

«Écoute ma fille. Je suis toute tendresse, toute bonté, toute clémence et toute miséricorde, tellement, qu'à cause de ma douceur, je ravis les cœurs.

 

Mais je suis aussi fort, assez fort pour écraser et incinérer ceux

-qui non seulement opprime les bons mais

-qui s'efforcent aussi d'entraver le bien que ceux-ci veulent faire.

 

Ah! Tu pleures pour les laïques!

Moi je pleure pour les douloureuses plaies qui existent dans le corps de la sainte Église. Elles me causent tellement de douleur qu'elles surpassent les plaies des laïques.

 

Parce que ces douleurs viennent de cette partie du corps dont je ne m'attendais pas à cela. Ces plaies me poussent à disposer les laïques à crier contre le corps de l'Église.

 

Continuant dans mon état habituel,

mon toujours aimable Jésus s'est montré tout affligé.

 

Je l'entourais,

totalement intentionnée à lui montrer ma sympathie et à l'aimer,

l'embrassant et le consolant avec toute la plénitude de ma confiance.

 

Mon doux Jésus me dit:

«Ma fille, tu es mon contentement. De cette façon, j'aime que l'âme

-s'oublie ainsi que ses misères et

-qu'elle s'occupe uniquement de moi, de mes afflictions, de mes amertumes, de mon amour -qu'elle m’entoure en toute confiance.

 

Cette confiance

-ravit mon Cœur et

-m'inonde d'une joie telle que

---lorsque l'âme s'oublie totalement pour moi,

---moi j'oublie tout pour l’âme et je la fais une avec moi. J'en arrive

-non seulement à lui donner ce qu'elle veut,

-mais à la faire prendre ce qu'elle veut.»

 

«Au contraire, l'âme

-qui n'oublie pas tout pour moi, même ses misères, et

-qui veut m'entourer

--- avec tout respect,

----avec crainte et

sans la confiance qui ravit mon Cœur,

comme si elle voulait être avec moi mais

saisie d'une réserve craintive et toute circonspecte, à une telle âme je ne donne rien et

Elle ne peut rien prendre parce qu'il lui manque la clef

de la confiance,

de l'aise et

de la simplicité.

 

Toutes ces choses sont nécessaires pour que je puisse donner et pour que l'âme prenne. Donc, elle vient avec ses misères et elle demeure avec ses misères.»

 

Je pensais à l'incompréhensible Grandeur et à la Divine Sagesse qui en nous donnant ses biens, ne diminue en rien.

Au contraire, il semble qu'en donnant, elle acquiert la gloire que la créature lui donnepar le fait d'avoir reçu les biens du Seigneur.

 

En venant, mon bienheureux Jésus me dit:

«Ma fille, toi aussi tu possèdes ce don,

-non dans ton corps mais dans ton âme,

-ce don qui t'est communiqué par ma bonté.

 

En effet,

-en essayant d'infuser le bien, la vertu, l'amour, la patience et la douceur dans les âmes

-tu ne diminues pas du tout.

 

Au contraire, en les infusant dans les autres,

-si tu vois que ces âmes en profitent,

-tu jouis d'une plus grande satisfaction.

 

Donc, ce que tu es par grâce dans l'âme, je le suis par nature,

-non seulement des biens des vertus

-mais de tous les biens possibles, naturels et surnaturels et quels qu'ils soient.»

 

Passant des jours très amers à cause de l'absence de mon adorable Jésus, je le priais d'avoir la bonté de venir.

Il est venu le temps d'un éclair et me dit:

 

«Malheur à l'amour qui se cache!» Je le priais pour la sainte Église lui demandant d'avoir pitié des nombreuses âmes qui se perdent parce, qu'elles veulent faire la guerre contre la sainte Église et ses ministres.

 

Jésus ajouta :

« Ma fille, ne t’afflige, pas. Il est nécessaire que les ennemis purifient l'Église. Après qu'ils l'auront purifiée, la patience et les vertus des bons seront lumière pour les ennemis. Ainsi ces, ennemis et l’Église seront sauvés.»

J'ai donc ajouté : « Au moins, ne permet pas que les manquements de tes ministres soient connus par les laïques. Autrement, ils affligeront ton Église davantage.»

 

Jésus répondit :

« Ma fille ne me demande pas. Je deviens indigné. Je veux que cette matière soit connue. Je ne peux plus continuer. Je ne peux plus continuer. Les sacrilèges sont énormes. En les recouvrant, je leur donnerais l’occasion de commettre de plus grands maux. Tu auras la patience de supporter mon absence. Tu le feras comme une héroïne.

 

Je veux compter sur toi, toi qui es ma fille. En attendant, je vais rn' occuper à préparer des fléaux pour les laïques et pour les prêtres.»

 

Je pensais à la Céleste Maman au moment où elle portait dans ses bras mon toujours aimable Jésus au moment de sa mort,

-ce qu'elle a fait et

-comment elle s'est elle-même occupée de lui.

 

Une lumière accompagnée d'une voix intérieure me disait :

« Ma fille, l’amour agissait avec puissance en ma Mère.

L'amour l’a totalement consumée en moi, dans mes plaies, dans mon Sang, dans ma mort même et l'a fait mourir dans mon amour.

Mon amour, consumant son amour et tout l’être de ma Mère, l’a fait revivre d'un nouvel amour.

 

C'est-à-dire que ma Mère est totalement ressuscitée dans mon amour. Donc son amour l'a fait mourir et mon amour l'a ressuscitée à la vie divine. Ainsi, il n'y a pas de sainteté si l'âme ne meurt pas en moi.

Il n'y a pas de vraie vie si on n'est pas totalement consumé dans mon amour.

 

Étant dans mon état habituel, dès que mon bienheureux Jésus est venu il m'a dit :

« Ma fille, l'amour n'est pas sujet à la mort.

Il n'y a pas de pouvoir ni de droits au-dessus de l'amour.

L'amour est éternel et pour l'âme qui aime, cette âme est éternelle avec moi.

L'amour ne crains rien, ne doute de rien et converti les maux mêmes en amour. L'amour c'est moi, moi-même.

J'aime tellement l'âme qui m'aime en toute chose et qui fait toute chose par amour que : malheur à ceux qui veulent la toucher!

Je les brûlerai au feu de ma terrible Justice.»

 

Continuant dans mon état habituel, dès que mon bienheureux Jésus est venu,

Il me dit :

« Ma fille, là où il y a de l'amour, il y a de la vie :

-non la vie humaine,

-mais la vie divine.

 

Ainsi, toutes les œuvres, même les bonnes,

si elles ne sont pas faites avec amour sont comme

-un feu dessiné qui ne donne pas de chaleur ou

-le dessin d'une eau qui n'étanche pas la soif et ne purifie pas.»

 

«Oh! Combien d'œuvres peintes, ou de morts, s'accomplissent même par des personnes qui me sont consacrées

parce que seul l'amour contient la vie.

Rien d'autre ne contient un tel pouvoir de donner la vie à tout. Plutôt, sans l’amour tout est mort.»

 

Ça continue presque toujours de la même façon :

c'est-à-dire avec son absence très amère et dans le silence. Au plus, il se laisse seulement voir.

Et au plus ce sont des choses ordinaires alors je n'écrirai pas.

 

Je me souviens que lorsque je murmure quelque plainte au sujet de mon état,

il me dit dans mon intérieur :

 

«Ma fille, patience. Sois brave, une héroïne, courageuse.

Laisse-moi châtier pour le moment. Ensuite, je reviendrai comme auparavant.»

Je me souviens que je me préoccupais encore de mon état et il me dit :

«Ma fille,

les âmes qui veulent porter attention

-aux difficultés,

-aux doutes ou

-à elles-mêmes

sont comme ces gens

-qui considèrent tout comme répugnant et

-qui sont exigeants en tout.

 

Au lieu de penser à se nourrir,

-ces âmes pensent aux choses qui sont répugnantes,

-même s'il n'y en avait pas.

 

C'est pourquoi elles s'amaigrissent, s'amincissent et comme conséquence elles meurent. C'est la même chose pour les âmes qui s'inquiètent de tout. Elles s'amaigrissent et par conséquence elles meurent.»

Les autres choses, je ne m'en souviens pas bien.

 

Ensuite, ce matin, en me retrouvant hors de moi-même, j'ai trouvé l'Enfant-Jésus dans mes bras.

Il pleurait très fort parce qu'il avait entendu dire qu'on voulait le chasser de l'Italie. Nous sommes allés en France et on ne voulait pas le recevoir.

 

Mon toujours aimable Jésus en pleurant disait :

« Tout le monde me chasse. Personne ne veut de moi. Contraint par eux, je vais les punir.»

 

Entre-temps, j'ai vu des routes pleines de roches et de feu, avec beaucoup de destruction dans la ville.

 

« As-tu vu? Retirons-nous ma fille! Retirons-nous!» Ainsi nous nous sommes retirés au lit et Il est disparu.

Ensuite, après plusieurs jours, à cause des nombreux fléaux dont on entendait parler, je le priais de se calmer.

 

Il me dit:

«Ma fille,

-ils me traitent comme un chien,

-je les ferai se tuer entre eux comme des chiens.» Oh Dieu! Quel crève-cœur!

 

« Calme-toi! Oh Seigneur! Calme-toi! »

 

Je pensais en moi-même :

« Comment est-il possible que mon bienheureux Jésus doit me priver de son aimable présence en vue de châtier les gens?

J'aimerais savoir s'il ne se rend pas auprès d'autres âmes pour se laisser voir?

Je crois

-que ce sont des excuses ou

-qu'il y a quelque chose en moi qui l' empêche de venir.»

 

Se laissant brièvement voir, Jésus me dit :

« Ma fille, c'est réellement vrai que je ne viens pas souvent à cause des châtiments. Supposons que c'est vrai que je vais auprès d'une autre âme, ça ne veut rien dire.

Tout dépend de l'état de l'âme -l'état qu'elle a atteint avec "ma grâce.»

 

«Par exemple:

Si j'allais

-vers un nouveau-né (dans ma grâce) ou

-vers une âme qui n'est pas arrivée à la possession de moi-même comme si j'étais tout entier à elle,

cette âme ne me ferait peu de chose ou rien du tout.

 

Cette âme n'aurait pas

-l'audace,

-la confiance nécessaire

---pour me désarmer,

---pour me lier comme il lui plairait.

 

Ces âmes sont complètement timides devant moi et avec raison. C'est parce qu'elles ne sont pas entrées en moi comme propriétaire

-pour pouvoir disposer des choses comme elles veulent.

 

Au contraire,

quand l'âme en est arrivée à me posséder, elle est hardie et confiante. Elle connaît tous les secrets divins et elle peut me dire - et avec raison :

«Si tu es à moi, je veux faire ce que je veux.»

 

«C'est pourquoi en vue de pouvoir agir, je me cache, parce que

-ces âmes souffriraient beaucoup en s'unissant à moi pour châtier ou,

-elles m' en empêcheraient.

Ma fille, c'est pour cela que je ne me manifeste pas. D'ailleurs, je veux entendre de toi ce que tu me ferais. Combien ne t'opposerais-tu pas?»

 

J'ai répondu :

« Certainement, oh Seigneur! Je dois faire tout ce que tu rn' as enseigné : Aimer les créatures comme tes images et comme toi-même.

 

Si je te voyais comme auparavant, tu n'aurais jamais permis la guerre en Italie.

Tu te caches et je demeure rien.

Et le pauvre rien - avec toi je peux tout faire, sans toi je ne peux rien.»

 

« Tu vois? Toi-même tu le dis.

Alors si je viens vers toi, la guerre serait réduite à un jeu. Tandis que ma Volonté est qu'elle apporte de tristes et graves conséquences.

 

Donc, je te répète mon refrain :

« - Courage.

Demeure en paix.

Sois-moi fidèle.

 

Ne sois pas comme une enfant qui en toute chose se montre capricieuse. Au contraire, sois une héroïne.

Je ne te quitte pas vraiment mais

-je me tiendrai caché dans ton cœur et

-tu continueras de vivre de mon Vouloir.»

 

Si on n'agit pas de cette façon,

les gens en arriveront à des excès tels à causer

-la terreur et

-la peur.»

 

En continuant dans mon état habituel,

j'ai très brièvement vu mon adorable Jésus.

Il était tellement affligé à en faire pleurer les roches.

Il m'a fait voir des villes assiégées et des peuples étrangers qui voulaient envahir l'Italie.

Tous émettaient des cris de douleurs et de peurs; certains se cachaient.

Tout affligé Jésus me dit :

« Ma fille, quels tristes temps! Pauvre Italie!

L'Italie elle-même prépare sa sortie vers la mort. J'ai beaucoup donné à l'Italie.

Je l'ai favorisée plus que toutes les autres nations. En échange, l'Italie m'a donné plus d'amertumes.»

 

J'ai voulu lui demandé de se calmer et de verser en moi ses amertumes. Mais il est disparu.

 

Je me sens mourir de douleur.

Je ne cesse de répéter mon refrain: «Mes pauvres frères! Mes pauvres frères!»

Jésus a augmenté ma douleur en me faisant voir la tragédie de la guerre. Combien de sang il me semble a été versé et sera versé.

 

Jésus semblait inflexible et disait :

« Je ne peux plus continuer. Je veux en finir. Tu vas faire ma Volonté n'est- ce pas?» «Certainement, comme tu le veux : mais est-ce que je peux oublier qu'ils sont tes enfants, sortis de tes propres mains?»

 

Jésus dit: « Mais ces enfants me font beaucoup souffrir.

Non seulement veulent-ils tuer leur propre Père, mais ils veulent se tuer aussi.

Si tu savais comme ils me font souffrir, tu t'unirais à moi.»

Pendant qu'il disait cela, il me semble qu'il attachait mes mains et me pressait tout contre lui.

 

Je me suis sentie tellement transformée dans son Vouloir que j'ai perdu la force de m'opposer à lui.

 

Il ajouta : «Maintenant ça va! Tu es dans ma Volonté.»

 

Voyant mon incapacité et en même temps la tragédie, j'ai éclaté en sanglots en disant :

« Mon Jésus, comment vont-ils faire? Il n'y a pas de moyens pour les sauver. Au moins sauve leur âme! Qui pourra endurer cela?

Au moins amène-moi d'avance (au Ciel).»

 

Jésus dit:

«Tu vois? Si tu continues de pleurer je m'en vais et je vais te laisser seule. Toi aussi tu veux m'affliger?

Je vais sauver toutes les âmes qui sont disposées, alors ne pleure pas. Je vais te donner leur âme. Sois contente.

 

Pourquoi es-tu si affligée?

Est-ce que je ne peux plus t'amener au Ciel? As-tu connaissance que je ne t'amènerai pas?»

 

Et puisque je continuais de pleurer, il semble que Jésus s'est retiré. J'ai dû lui crier très fort en disant:

«Jésus, ne me quitte pas! Je ne pleurerai plus!»

 

Mon toujours aimable Jésus continue de venir peu souvent, mais toujours avec son refrain de planifier des tragédies.

 

Non seulement cela.

Mais il répète ce refrain de faire envahir l'Italie pas des personnes étrangères.

Si cela arrive, il se produira de grandes adversités en Italie.

 

Alors je disais à Jésus :

« La guerre, la guerre, des tremblements de terre, des villes détruites! Maintenant tu veux ajouter cela aussi! Tu veux aller trop loin! Qui pourra endurer cela?»

 

Jésus me répondit : « Ah! Ma fille, c'est nécessaire! C'est nécessaire. Tu ne comprends pas très bien les excès auxquels en sont arrivés les hommes, de toutes classes, prêtres, religieux.

Qui va les purifier?

N'est-il pas bon que j'utilise des étrangers

-pour tout purifier et

-pour abaisser la tête orgueilleuse et arrogante de l'homme?»

 

J'ai dit: «Au moins cela tu ne peux pas le faire. Tu ne peux pas laisser des étrangers venir! Je vais te vaincre par mon amour. Qu'est-ce que je dis?

Plutôt, avec ton amour.

N'as-tu pas dit toi-même

que tu ne sais pas comment refuser quelque chose à l’âme qui t'aime?»

 

Jésus dit :

« Tu veux me vaincre? Il semble que tu vueilles te battre avec moi. Ne sais-tu pas que le véritable amour est dans l'union des volontés?

 

Et moi, en m'échauffant encore plus j'ai dit:

« Certainement! Unie à ta Volonté en tout, mais pas en ceci!

Ici, nous avons à faire à des malheurs causés aux autres.

Nous allons combattre un faux combat, mais tu ne gagneras pas.»

 

Jésus dit:

« Bravo! Bravo! Tu veux te battre avec moi.»

J'ai répondu: «Il vaut mieux me battre avec toi plutôt qu'avec quelqu'un d'autres parce que toi seul est le Bon, le Saint, l’Aimable qui prend soin de tes enfants.»

 

Jésus dit :

« Viens un peu avec moi. Allons voir.»

J'ai répondu : « Je ne veux pas venir. Tu ne veux rien me donner. Quel bien y a-t-il pour moi de venir?»

Mais ensuite nous sommes allés. Qui peut décrire les malheurs qu'on voyait?

Les raisons qu'a Jésus de vouloir presque nous détruire sont tellement nombreuses que pour en parler, je ne sais pas où commencer.

Donc, je m'arrête ici.

 

Jésus continue de se laisser voir très peu souvent mais toujours dans l'acte d'attirer ma volonté à lui au point que j'ai l' impression de presque vouloir les châtiments. Quelle douleur!

 

Il semble qu'il m'a fait souffrir un peu me disant que « les choses seront graves.

Tes petites souffrances serviront à te contenter et à me permettre de garder ma parole envers toi d'épargner (les gens) en partie.»

 

J'ai répondu:

« Merci Ô Jésus! Mais je ne suis pas contente. J'espère de te gagner et de t'apaiser parce que d'après les nouvelles qu'on entend au sujet de la guerre, il semble que l'Italie gagne. Donc avec l'Italie qui gagne, on en arrivera jamais au point où des étrangers pourront envahir l'Italie.»

 

Jésus répondit:

« Ah! Ma fille, combien ils se déçoivent eux-mêmes. Je vais permettre que les premiers triomphes rendent l’Italie aveugle et que l'ennemi complote sa

défaite.

Même maintenant, les événements ne sont rien encore.

Les triomphes dont ils parlent sont des triomphes sans combat. Donc, sans certitude.»

 

J'ai dit: «Ah! Je l'ai vu Jésus. Contente-moi et calme toi.» Jésus ajouta : «Ah! Ma fille, ma fille! »

 

Mon toujours aimable Jésus s'est laissé voir en manifestant qu'il voulait dormir dans mon intérieur.

En le distrayant je lui ai dit :

«Jésus, qu'est-ce que tu fais? Ce n'est pas le temps de dormir. Les temps sont tristes et beaucoup de vigilance est de mise.

Aurais-tu l'intention

de laisser quelque grave événement se produire aujourd'hui?»

 

Jésus répondit:

«Laisse-moi dormir parce que j'en ai vraiment de besoin. Et toi, repose-toi avec moi.»

J'ai dit: « Non, Seigneur.

Tu souffres beaucoup et il faut que tu te reposes, mais pas moi.»

Jésus ajouta:

«Alors je vais dormir!

Toi, porte le poids du monde. Tu verras si tu peux le faire.»

 

J'ai répondu:

«Je ne le ferai certainement pas par moi-même. Mais avec toi, oui. D'ailleurs, est-ce que pour toi l'amour n'est pas plus que le repos?

Je veux t'aimer tellement, mais avec ton amour- pour pouvoir te donner de l'amour pour tous.

Avec de l'amour je vais mettre un baume sur toutes tes souffrances. Je vais te faire oublier tout ce qui est déplaisant.

Je vais suppléer pour tout ce que les créatures devraient faire. N'est-ce pas vrai, Ô Jésus?»

 

Jésus me dit :

« Ce que tu dis est exactement vrai, mais l'amour est également- juste.

 

Oh! Combien est rare le nombre de ceux qui établissent leur vie totalement dans l'amour!

Je te recommande, ma fille, de faire connaître à tous ceux que tu peux,

-que tout consiste en l'amour,

-la nécessité de l'amour; et

-que tout ce qui n'est pas amour, même dans les choses saintes, au lieu de faire avancer les âmes, les font reculer.

 

Fais en sorte que ce soit ta mission d'enseigner la vraie vie de l’amour

-dans laquelle se trouve tout ce qu'il y a de beau chez les créatures et

-dans laquelle réside tout ce qu'elles peuvent me donner de plus beau.»

 

J'ai dit: « Comme ça demandera beaucoup pour leur faire comprendre cela! Pour certaines âmes, il leur semble étrange

-que tout consiste en l'amour et

-qu'en aimant, l’amour assume le devoir de les rendre semblables à Toi qui est tout amour.

Mais, néanmoins, je ferai ce que je peux.»

 

Alors j'ai vu que Jésus voulait se retirer. J'ai dit: «Ne me quitte pas! Maintenant qu'on parle d'amour tu veux te retirer?

Tu aimes tellement l’amour ... »

 

Mais après un peu de temps, il est disparu. J'ajoute que le 11 du mois, j'avais dit à Jésus:

«Tu vas me garder sur la croix ou je vais te garder sur la croix!»

 

Jésus m'avait fait voir qu'il portait un cercueil tout en noir sur ses épaules. Il était totalement courbé sous ce cercueil et me dit :

« Ce cercueil c'est l'Italie. Je ne peux plus le porter. Je me sens écrasé sous le poids.»

 

Il semble qu'en se redressant, le cercueil trembla et l'Italie reçu une terrible secousse.

 

Ce matin bienheureux Jésus s'est laissé voir tout brûlant d'amour.

Le souffle qui sortait de lui était si brûlant

qu'il semblait qu'il suffirait pour brûler tous les gens d'amour s'ils le voulaient.

 

Alors je lui ai dit : « Jésus, mon Amour, puisque ton souffle

-est comme un brasier,

-brûle tout le monde,

-donne de l'amour à tous, spécialement aux âmes qui le veulent.»

 

Il répondit : « Toi- toi brûle tout le monde qui t'approche.»

J'ajoutai: « Comment puis-je les brûler si moi-même je ne suis pas brûlée?»

 

Entretemps, il semble qu'il voulait parler de châtiments. J'ai dit : «Tu veux vraiment te montrer impertinent.

Pour le moment, non. Après, on y pensera.»

 

Il semble alors que les Saints priaient mon doux Jésus de m'amener au Ciel avec lui. J'ai dit:

«Tu vois Jésus combien les saints sont bons?

Ils veulent que tu m'amènes vers eux, toi non. Ce n'est pas que tu n'es pas bon, mais tu n'es pas bon avec moi parce que tu ne m'amènes pas.»

 

Jésus se retira, me laissant honteuse, honteuse.

 

Ce matin, mon toujours aimable Jésus menaça fortement de laisser l’Italie se faire envahir par des, peuples étrangers.

Éprouvant du ressentiment envers lui, je lui ai dit :

«Tu veux vraiment être impertinent!

Tu dis que tu m'aimes et ensuite tu veux me contenter en rien. Bravo Jésus! C'est ça l'amour avec lequel tu m'aimes?»

 

Jésus dit: «Pour te laisser voir que je t'aime, pour ton amour, je vais épargner ton entourage. N'es-tu pas contente?»

En criant fortement j'ai dit: « Non Seigneur! Tu ne peux pas le faire!»

 

Jésus dit : « Quoi! Tu es pleine de ressentiment?» J'ai répondu:

«Alors, aujourd'hui je demeure pleine de ressentiment envers toi!»

 

Et il disparut. J'espère qu'il va se calmer. Il semble qu'il m'a attachée fortement, liée fortement à lui pour me faire faire son Vouloir.

 

Il semble que mon très doux Jésus est venu un peu plus souvent que d'habitude.Il semble qu'il portait la couronne d'épines..

Et moi, en lui enlevant, je l'ai mise sur ma tête.

 

Peu après, en regardant Jésus, je l'ai vu à nouveau couronné d'épines. Jésus me dit : «Tu vois, ma fille, combien ils m'offensent?

Tu m'en as enlevé une et ils en ont tressé une autre pour moi. Ils ne me laissent jamais libre.

Continuellement ils tressent une couronne d'épines pour moi.»

 

De nouveau je lui ai enlevé les épines.

Jésus, satisfait, s'approcha de ma bouche et y déversa un peu d'une liqueur très douce.

J'ai dit : «Jésus, qu'est-ce que tu fais? Tu es plein d'amertumes et tu déverses en moi des douceurs? Ce n'est pas bien.»

 

Jésus répondit : «Laisse-moi faire. Toi aussi tu as besoin d'être soulagée. Plutôt, je veux que tu te reposes un peu dans mon Cœur.»

Oh! Comme c'était  bon! Puis il me plaça à l'extérieur.

Je lui dis : «Pourquoi me mets-tu dehors?

J'étais si bien dans ton Cœur. Comme c'était merveilleux!»

 

Jésus répondit:

«Quand je te tiens à l'intérieur de moi, c'est uniquement moi qui jouis de toi.

Quand je te mets à l'extérieur,

-tout le monde jouit de toi et

-tu peux prendre la défense de tes frères,

-tu peux intercéder pour eux et

- tu peux faire en sorte qu'ils soient épargnés. C'est tellement vrai que les Saints disent

-que je te contente plus qu'eux,

-que je trouve plus de plaisir dans ton amour que dans le leur.

 

Je leur réponds que je le fais avec amour et en toute justice parce qu'avec toi je peux partager mes souffrances, avec eux, non.

 

Toi, en étant encore sur la terre, tu peux prendre sur toi

les souffrances des autres et

les miennes.»

 

«De cette façon, tu as la puissance de me désarmer, à moins que je ne le veuille pas. Comme hier lorsque j'ai lié tes bras très fortement pour ne pas te laisser t'opposer à ma Volonté.

Eux, d'autre part, n'ont plus ces armes en leur pouvoir.

C'est tellement vrai que lorsque je dois punir, je me cache en toi, parce que tu peux me toucher en intervenant. Je ne me cache pas en eux.»

 

J'ai répondu: «Certainement, certainement Ô Jésus! Tu dois être plus content de mon amour que du leur. Car leur amour est l'amour de ceux qui sont au Ciel :

-Ils te voient.

-Ils jouissent de toi continuellement et

-ils sont absorbés dans ton très saint et divin Vouloir. Tout le monde est dispersé en toi.

Quoi de grand dans leur amour, eux qui reçoivent de toi la vie continuelle? Alors que moi, une pauvre petite, tes absences seules me donnent une mort continuelle.»

 

Jésus dit : «Ma pauvre fille, tu as raison.

 

Ce matin, dès que mon très doux Jésus s'est laissé voir.

Il était en train de placer son doigt dans ma bouche

comme s'il voulait que j'élève la voix pour lui parler, me disant:

 

«Chante-moi une cantilène d'amour.

Je veux me distraire un peu de ce que les créatures me font. Parle-moi d'amour, donne-moi du soulagement.»

 

J'ai dit: «Toi fais-le en premier, car de toi je vais apprendre comment le faire pour toi.»

Jésus me disait tellement de paroles d'amour et il ajouta : «Allons-nous nous amuser?»

 

J'ai répondu : «Oui.» Il semble qu'il prit une flèche de l'intérieur de son Cœur et la lança dans le mien. Je me suis senti mourir de douleur et d'amour, mais je me suis maintenue.»

 

Puis Jésus dit : «Je l’ai fait pour toi, maintenant fais-le pour moi.»

J'ai dit : «Je ne sais pas quoi t'envoyer. Pour que je puisse te le faire, je dois utiliser ta flèche.» Alors j'ai pris la flèche et je l'ai lancée à l'intérieur de son Cœur. Jésus est demeuré blessé et s'est évanoui. Je l’ai soutenu dans mes bras.

 

Mais qui peut raconter toutes mes bêtises? Alors, tout d'un coup, il est disparu sans même m' aider à retourner. Il me semble que l'Ange voulait m'aider.

J'ai dit: «Non mon Ange, je veux Jésus.

Appelle-le! Appelle-le! Autrement je vais demeurer ici.»

Et j'ai crié fortement : «Viens! Viens Jésus!» Il semble que Jésus est venu et m'a dit : «Ais-je gagné? Bravo à Jésus!»

Puis m'aidant à retourner il me dit : «Tu as offensé l'Ange.» J'ai répondu: «Ce n'est pas vrai!

Je veux recevoir tout de toi. D'ailleurs, il sait que parmi tous, je dois t'aimer en premier.» Jésus a souri et est disparu.

 

Ce matin, mon toujours aimable Jésus a voulu se sauver de moi. Je l'ai retenu fortement serré dans mes bras.

Jésus voulait se libérer.

Je lui ai dit : «C'est toi qui m'as enseignée.

 

Il y a trois jours, tu m'as attachée fortement de sorte que je ne pouvais plus bouger et je t'ai laissé faire pour que lorsque l'occasion se présenterait, je pourrais te faire la même chose.

 

Maintenant, reste tranquille. Laisse-moi agir.

Je veux te parler dans l'oreille d'autant plus que je n'ai pas le désire de crier.»

 

«Il me semble que dans ces derniers jours tu voulais me faire crier, faisant semblant d'être sourd pour ne pas m'entendre.

J'étais obligée de me répéter et de crier pour me faire entendre.

Je ne sais pas pourquoi de temps en temps-tu fais de ces nouveautés.»

 

Jésus dit : «J'étais assourdi par les offenses des créatures.

Pour me distraire et pour me soulager, je voulais entendre ta voix amoureuse et j'ai fait semblant de ne pas entendre.

 

Ah! Tu ne sais pas quel écho de malédictions me parvient de la terre! Les voix d'amour, de louanges etc.

brisent cet écho pestifère et me soulagent quelque peu.» Entretemps, il semble que la Maman est venue.

J'ai dit: «Oh Maman! Maman! Viens Jésus! Maman (est ici)!»

Elle me dit: «Aime beaucoup Jésus.

Garde le content. L'amour est son bonheur.» J'ai répondu:

«Il semble qu'il est quelque peu content. Je ferai ce que je peux pour l'aimer.

Il me semble que tu peux le contenter plus que moi.»

 

La maman dit:

«Ma fille, l'amour du Ciel lui appartient (déjà). Jésus veut acquérir l'amour de la terre.

C'est pourquoi de ce côté, tu peux le contenter davantage

-en l'aimant et

-beaucoup plus en souffrant

 

J'ai dit : «Si tu savais, 0 ma Maman, tout ce qu'il me fait! Il m'abandonne et il en arrive même à me priver, de souffrances afin de châtier!

Écoute ce qu'il rn' a dit avant-hier: Il veut faire entrer des étrangers en Italie!

 

Que de destruction ils vont commettre! Il veut vraiment se rendre impertinent!

Et pour me faire céder à sa Volonté, il m'a attachée très fortement!»

 

Il ajouta: «Quoi? Tu m'accuses?»

J'ai dit : «Certainement! Je dois t'accuser devant Maman parce qu'elle te confie à moi en me recommandant d'être très attentive à ne pas te laisser châtier.

Elle m'a aussi dit d'être audacieuse en te désarmant.

 

N’est-ce pas vrai, Maman?» Elle répondit: «Oui, c'est vrai.

Et je veux que tu continues davantage.

Parce que de graves châtiments sont en préparation.

Donc, aime le beaucoup parce qu'au moins, l'amour va l'apaiser.»

 

J'ai dit : «Je vais faire ce que je peux. J'éprouve de l'amour uniquement pour lui, tellement que, sans toi, je sais comment faire, mais sans Jésus, non.

 

Certainement que tu ne seras pas contrariée par cela parce que tu sais et tu veux - que j'aime Jésus davantage.»

Maman semblait être contente.

 

En voyant mon adorable Jésus, on est poussé à la compassion. Il pleurait tellement, appuyant sa face contre la mienne.

Je sentais ses larmes couler sur moi.

 

En le voyant pleurer, j'ai pleuré aussi et j'ai dit :

 

«Qu'est-ce qui ne va pas Ô Jésus? Pourquoi pleures-tu? Ah!

Ne pleures pas, je t'en supplie. Déverse le tout en moi.

Donne-moi une part de tes amertumes mais ne pleure pas. Car je me sens mourir de douleur!

 

Pauvre Jésus! Qu'est-ce qu'ils t'ont fait?»

Je l'ai caressé et embrassé pour calmer ses pleurs.

 

Jésus dit :

«Ah! Ma fille, tu ne sais pas tout ce qu'ils me font. Si tu le voyais, tu mourrais de douleur.

 

Ensuite, tu me dis que je ne dois pas laisser les étrangers venir.

Mais par ce qu'ils font, eux-mêmes arrachent cette punition de mes mains. Ce sont eux qui m'ont arraché la punition de la guerre et de la destruction des villes. Donc ma fille, patience.»

 

J'ai dit:

«En te voyant pleurer, je sens mes mains attachées et je ne sais pas comment te dire de ne pas le faire.

 

Je n'ai qu'une chose à te dire :

Amène-moi d'avance car en étant au Ciel, je vais penser comme ceux du Ciel.

Mais en étant sur la terre, je ne penserai pas comme ceux du Ciel. je sens que je ne peux endurer de voir tout cela.»

 

Il semble ensuite que

la souffrance de Jésus était si grande et

la nécessité que quelqu'un le soulage si ' pressante, qu'il était presque toujours auprès de moi.

 

A un moment, je lui parlais d'amour.

A un autre moment, ' je lui faisais réparation. A un autre moment, nous ' priions ensemble.

A un autre moment, je regardais sa tête pour voir s'il portait la couronne d'épines afin de le lui enlever.

 

Jésus désirait rester sans bouger et il semble qu'il me laissait tout faire.

Il y avait tellement de péchés qui se commettaient

qu'il fuyait les occasions de se rendre au milieu des gens.

Ensuite, il déversa en moi une petite quantité d'une douce liqueur en me disant

«Toi aussi tu as besoin d'être soulagée.» Oh! Comme Jésus est bon!

 

Ce matin, mon toujours aimable Jésus est venu.

Qui peut décrire à quel point il s'est montré souffrant!

Il semble qu'il éprouve en lui-même toutes les souffrances des créatures. Il y a tellement de souffrances qu'il recherche soulagement et réconfort.

 

Après l'avoir retenu auprès de moi en silence et afin de le soulager,

-je lui disais mes sottises d'amour,

-ajoutant baisers et caresses.

Il semble alors qu'il a été soulagé.

 

Puis il me dit: «Ma fille, que la vie de ton cœur ne soit que tout amour! Ne laisse rien d'autre entrer parce que je veux prendre ma nourriture à l'intérieur de ton cœur.

Si je ne trouve pas que tout est amour, la nourriture ne me sera pas agréable.

Quant aux autres parties de ton corps,

tu peux donner à chacune sa fonction d'amour.

C'est-à-dire à l'esprit, à la bouche, aux pieds et à tous 'tes sens‘ : A l'un, l'adoration,

à l'autre, la réparation,

à un autre, la louange, l'action de grâce etc. Mais du cœur, je ne veux que de l'amour.»

 

Il continuait de se laisser voir

mais en voulant se cacher en moi

afin de ne pas voir les méchancetés des créatures.

 

Il semble que je me suis retrouvée hors de moi-même. J'ai vu de vénérables personnes tout désemparées.

Elles parlaient de guerre et étaient grandement apeurées. Ensuite il me laissa voir la Reine Mère.

 

J'ai dit: «Ma belle Maman, qu'en sera-t-il de la guerre?

Elle répondit : «Ma fille, prie. Oh! Combien d'hostilités! Prie, prie ma fille.»

 

Je suis demeurée consternée et j'ai prié mon bon Jésus.

Mais il semble que Jésus ne voulait me porter aucune attention. Il semble plutôt qu'il ne veut même pas parler de cela.

Il semble qu'il ne veuille que du soulagement et du soulagement qui ne vienne que de l'amour. Au lieu de déverser en moi des amertumes, il déverse en moi des douceurs.

 

Et si je lui dis : «Tu es rempli d'amertumes et tu déverses en moi des douceurs», Jésus répond :

Ma fille,

-je peux répandre mes amertumes avec tout le monde

-mais je ne peux déverser les effusions de mon amour uniquement que dans l'âme qui m'aime et qui est tout amour pour moi.

Ne sais-tu pas

-que l'amour est nécessaire aussi en moi et

-que j'en ai besoin plus que toute autre chose?»

 

Continuant dans mon état habituel, dès que mon bienheureux Jésus est venu, je me suis plaint auprès de lui

-qu'il venait et allait comme un éclair et

-qu'il ne me donnait pas le temps de lui dire quoi que ce soit au sujet des besoins qui existent.

 

Je me suis plaint également que

-lorsqu'il vient, à un moment donné il me tient fortement, et

-à un autre moment il me transforme tellement dans sa Volonté - qu'il ne me laisse même pas un petit espace pour pouvoir intercéder en faveur de ses créatures.

Jésus me dit: «Mais, ma fille, tu veux toujours savoir la raison.

Je te le dis, les choses seront graves, très, très graves. Voilà la raison. Si je me mets en confiance avec toi,

tu m' attacherais et- tu te lancerais dans un de tes grands « bravos ».

 

Pour le moment, tu dois exercer de la patience parce que c'est moi qui t'ai liée.»

 

Après,

Il prit un cœur tout de lumière et

Il le déposa à l'intérieur de moi en ajoutant :

« -Tu aimeras,- tu parleras,

- tu penseras, - tu feras réparation et tu feras tout à travers ce cœur.»

 

Je me plaignais auprès de Jésus

-de ses absences, surtout en ces jours-ci, et

-du fait qu'il ne me laissait plus rien voir des événements.

 

Mon bienheureux Jésus me dit :

«Ma fille, je suis ici dans ton cœur.

Et si je ne te laisse plus rien voir, c'est parce que j'ai laissé le monde dépendre de lui-même. En m'ayant retiré moi-même, je t'ai aussi retirée. C'est pourquoi tu ne vois plus en ces jours ce qui se passe.

 

Mais pour toi, je suis toujours attentif à voir et à entendre ce que tu veux. M'as-tu demandé pour quelque chose?

Est-ce que tu as eu besoin de mes enseignements et je ne t'ai pas porté attention?

Plutôt, je suis tellement en train de t'assister

que je t'ai placée dans un état où tu ne ressens le besoin de rien.

Ton seul besoin est

-mon Vouloir et

-que la consommation de l’amour s'accomplisse en toi.»

 

«Ma Volonté est comme une source.

Plus l'âme pénètre à l'intérieur de mon Vouloir,

-plus la source de ma Volonté s'élargi et

-l'âme participe davantage dans tous mes biens.

Alors, dans cette période de ta vie

je te veux tout intentionnée à former la consommation parfaite de toi-même dans l'amour.»

 

J'ai dit: «Mais, mon doux Amour, je crains beaucoup mon état actuel! Mon Amour, quel changement! Et tu le sais!

Même la souffrance a fui. Il semble qu'elle ait peur de venir à moi. N'est-ce pas un signe tragique? »

 

Jésus répondit : «Ce que tu dis est faux ma fille.

Si je ne te garde pas comme attachée, toi, tu te soulèverais.

Qu'est-ce que ça veut dire de ne pas pouvoir bouger par toi-même? D'avoir besoin des autres dans tes affaires?

N'est-ce pas cela le signe que je te tiens attachée?

En t'ayant détachée des liens de ma présence, mon amour utilise d'autres artifices pour te garder lier à moi.»

 

«Il faut que tu saches - que la véritable crucifixion ne consiste pas à être crucifié dans les mains et dans les pieds mais dans toutes les particules de l’âme et du corps. Alors maintenant, je te tiens plus crucifiée qu'auparavant.

 

Quand tu es crucifiée par moi, combien de temps la crucifixion dure-t-elle extérieurement dans ' les mains et dans les pieds? A peine trois heures. Mais " la crucifixion de toutes les particules de mon Être c'est la crucifixion de ma volonté dans la Volonté du Père qui a duré toute ma vie.

 

Ne veux-tu pas aussi m'imiter en cela? Ah! Si je voulais vraiment te détacher, tu demeurerais relâchée comme si tu ne t'étais pas mise au lit un seul jour. Mais je te promets que je vais revenir immédiatement.»

 

Je poursuis mes jours très amers mais résignée au Vouloir de Dieu. Lorsque mon aimable Jésus se laisse voir, il est toujours affligé et bouleversé. Il semble qu'il ne veut plus me porter attention en rien.

 

Ce matin en se laissant voir, il a mis deux pendants à mes oreilles. Ils étaient si brillants qu'ils ressemblaient à deux soleils.

Puis il rn' a dit : «Ma fille bien-aimée, pour l’âme qui est tout intentionnée à m'écouter, ma parole est un soleil qui non seulement réjouis l’entendement,

mais qui nourrit l’esprit et rassasie le cœur de moi et de mon amour.

 

Ah! On ne veut pas comprendre que toute mon intention est de voir à ce que tous soit centrés en moi, sans porter attention à rien qui soit hors de moi.

 

Vois-tu cette âme là-bas (la pointant du doigt)?

Avec la façon qu'elle scrute tout, qu'elle porte attention à tout, qu'elle se laisse impressionner par tout - jusqu'aux excès, et même par les choses saintes, ce n'est rien d'autre que de vivre à l'extérieur de moi.

Et l’âme qui vit hors de moi, comme conséquence, éprouve beaucoup d'elle- même. Elle croit qu'elle m'honore; mais c'est tout le contraire.

 

Me retrouvant dans mon état habituel,

mon bienheureux Jésus est venu pour un peu de temps.

 

En se plaçant devant moi, il me regarda de la tête aux pieds. Ces regards me pénétrèrent

-à l' intérieur et

-à l'extérieur et

je suis demeurée toute lumière.

 

Plus il me regardait, plus je brillais.

A travers cette lumière, il regardait le monde entier. Après rn' avoir bien regardée, il me dit :

«Ma fille, ma Volonté est soleil.

L'âme qui vit de mon Vouloir devient un soleil. C'est uniquement à travers ce soleil

-que je regarde le monde et

-que je déverse des grâces et des bienfaits pour l’avantage de tous.

 

Si je ne trouvais pas ce soleil de mon Vouloir dans aucune âme,

-la terre me deviendrait étrangère et

-je couperais quelque communication que ce soit entre la terre et le Ciel.

 

Ainsi, l'âme qui accomplit parfaitement ma Volonté est comme un soleil dans le monde.

Mais avec cette différence :

-Le soleil matériel fait le bien. Il donne la lumière et fait du bien matériellement

-Le soleil de ma Volonté dans l’âme

-implore des grâces spirituelles et temporelles pour tous et

-donne la lumière aux âmes»

 

«Ma fille,

-fais en sorte que mon Vouloir soit la chose la plus chère à ton cœur.

-Fais en sorte que mon Vouloir soit ta vie, ton tout,

même dans les choses les plus saintes,

même en allant aussi loin que dans mes absences.

 

Certainement que tu n'arriveras pas à me déplaire

en te distançant, ne soit-ce qu’un tout petit peu, de ma Volonté, n'est-ce pas?»

Je suis demeuré enchantée.

Il est disparu. Je pensai en moi-même :

 

«Qu'est-ce que Jésus veut dire par ceci? Ah! Peut-être qu'il veut me faire

-un de ses coups d'éclats,

-un de ces bravos,

-c'est-à-dire de me priver de sa présence. »

 

Ah! Que son divin Vouloir soit toujours béni et adoré!

 

Ayant lu dans mes écrits que lorsque le bienheureux Jésus nous prive de sa présence, il se fait notre débiteur,

j'ai pensé en moi-même:

 

«Si Jésus fait le compte

-de toutes ses absences,

-des actes de tolérances et

-des actes de caprices que je fais, spécialement en ces temps-ci, qui sait combien de dettes il a contractées envers moi.

 

Mais je crains que mon état, n'étant pas sa Volonté,

au lieu de faire de lui le débiteur fasse de moi la débiteur.»

Jésus, se remuant dans mon intérieur me dit :

«Je regarde ce que tu fais : si tu te déplaces, ou si tu changes le système. Aussi longtemps que tu ne te déplaces pas, soit sûre que je signerai toujours de nouvelles dettes. Ton attente, ta tolérance et ta persévérance me font parvenir les factures m'indiquant où mettre ma signature.

 

Mais si tu ne fais pas cela,

-premièrement, je n'aurais pas de place où mettre ma signature,

-deuxièmement, tu n'aurais pas de documents en main pour collecter ces dettes.

 

Et si tu voulais en faire la demande, je te répondrais franchement :

«Je ne te connais pas. Où sont les documents qui indiquent que je te dois?»

Tu demeurerais confuse. »

 

«Il est vrai que je me fais le débiteur lorsque je prive une âme

-de ma présence, -de la grâce sensible.

 

Mais

-lorsque je dépose ma sagesse et

-lorsque les âmes ne me donnent pas l’occasion de les priver de ma présence, ou

-lorsqu'elles me donnent l’occasion et - en les privant de ma présence

-elles ne me demeurent pas fidèles, elles ne rn' attendent pas, alors,

-au lieu de faire de moi le débiteur,

-elles se rendent elles-mêmes débiteurs.

 

Si je fais une dette, j'ai ce qu'il faut pour rembourser et je demeure toujours ce que je suis.

 

Mais, si tu fais une dette, comment vas-tu me payer? Alors, sois attentive

-à ton poste, -à ton état de victime .

Peut-importe comment je te soutiens, si tu veux faire de moi ton débiteur. »

 

Je lui ai dit:

«Qui sait Jésus comment ça va avec le Père (prêtre), parce qu'il ne se sentait pas bien. Aujourd'hui, je n'ai pas pensé de te prier pour lui comme j'ai l'habitude de le faire continuellement et comme je l'ai fait avant-hier. »

 

Jésus me répondit:

«Il continue de se sentir plus soulagé parce que,

-tu me pries continuellement,

-je ressens la force de la prière et

-elle m' empêche presque de lui faire éprouver plus de souffrances Avec le temps, lorsque cette prière continuelle cesse,

-cette force disparaît et

-je suis libre de le faire souffrir davantage.»

 

Ayant reçu la sainte Communion, mon toujours aimable Jésus me laissait le voir

tout autour de moi et

moi à l'intérieur de lui - comme à l'intérieur d'un courant.

 

Jésus était le courant et moi j'étais le rien qui se trouvait au milieu du courant.

Or, qui peut dire ce que j'ai expérimenté dans ce courant?

 

Je me sentais immense et pourtant rien n'existait de moi sauf mon néant. Je me sentais respirer par Jésus.

Je ressentais son respire autour de moi et partout. Mais je ne sais pas comment l'expliquer. Je suis trop ignorante. J'ai écrit seulement par obéissance.

 

Après, Jésus me dit:

«Ma fille,

vois combien je t'aime et comment je prends soin de toi

à l'intérieur de mon courant;

c'est-à-dire à l'intérieur de moi!

 

C'est ainsi que tu dois t'occuper de moi et me donner une place de refuge à l'intérieur de toi. L'amour désire une égalité d'amour afin de pouvoir avoir le contentement de faire une plus grande surprise d'amour.

Donc, ne sors jamais de l’intérieur

-de mon amour, -de mes désirs, -de mes œuvres, -de mon tout. »

 

En me retrouvant dans mon état habituel,

mon toujours aimable Jésus s'est laissé voir avec une corde en main.

Avec cette corde, il allait

en attachant les cœurs et

en les pressant fortement contre lui de sorte que ces cœurs

perdaient leurs propres sentiments et

éprouvaient tous les sentiments de Jésus.

 

En se sentant pressés fortement, ces cœurs se débattaient.

Pendant qu'ils se débattaient, ils élargissaient le nœud que Jésus avait fait,

-craignant qu'en n'éprouvant plus leurs propres sentiments,

-c'était un désavantage pour eux.

 

Tout affligé par le mouvement de ces âmes,

Jésus me dit :

« Ma fille, as-tu vu? As-tu vu comment les âmes rendent vaines mes tendresses d'amour? Je vais en attachant les cœurs

-pour les unir fortement en moi

-afin de leur faire perdre tout ce qui est humain.

 

Et elles,

-au lieu de me laisser le faire,

elles s'inquiètent , voyant brisé en elles-mêmes ce qui est humain, comme si elles perdaient leur souffle.

Elles se débattent.

Elles veulent même se regarder un peu pour voir comment elles sont: si elles sont froides, sèches ou chaudes.

Avec ce regard tourné sur elles-mêmes,

-elles s'inquiètent, -se débattent et

-élargissent le nœud que j'ai fait.

 

Elles veulent demeurer avec moi,

-mais à distance,

-mais pas serrées contre moi au point de ne plus éprouver leur propres sentiments. »

 

« Ceci rn' afflige à l’excès et elles rn' entravent dans mes jeux d'amour. Ne va pas croire que ce sont seulement les âmes qui sont loin de toi.

Ce sont aussi les âmes qui t'entourent.

 

Tu leur feras bien comprendre ce mécontentement qu'elles me donnent. Si elles ne se laissent pas fortement pressées contre moi

au point de perdre leurs propres sentiments,

je ne peux jamais augmenter mes grâces, mes charismes avec elles. Comprends-tu? »

J'ai répondu: «Oui, Ô Jésus, je comprends. Pauvres âmes!

Si elles comprenaient le secret qu'il y a derrière ton embrassement, elles ne le feraient pas. Elles te laisseraient agir. Même, elles se feraient encore plus petites pour que tu puisses serrer le nœud encore plus fort. »

 

Entretemps, je me suis faite très petite.

Jésus me pressait fortement et au lieu de me débattre, je me suis laisser tenir encore plus fortement.

Comme il me pressait contre lui, je ressentais la vie de Jésus et je perdais la mienne. Oh! Comme je me sentais heureuse avec la vie de Jésus!

Je pouvais aimer davantage et j'arrivais à accomplir tout ce que Jésus voulait.

 

Mon toujours aimable Jésus est revenu et continua de se laisser voir se déplaçant pour embrasser fortement les cœurs.

 

Pour les âmes qui résistaient ce resserrement, la grâce demeurait impuissante.

 

Jésus prenait cette grâce dans son poing et la portait aux peu d'âmes qui le laissaient les embrasser fortement.

 

Il en apporta aussi une bonne part pour moi. En voyant cela je lui ai dit :

«Ma douce Vie,

tu es si bon pour moi en me donnant une partie de la grâce que les autres refusent.

Et pourtant, je n'éprouve aucun resserrement.

Au contraire, je me sens très large au point que je ne sais pas voir

-ni la largeur,

-ni la hauteur,

-ni la profondeur des confins dans lesquelles je me trouve.»

 

Jésus me dit :

«Ma fille bien-aimée, les âmes qui ne se laissent pas presser très fortement par moi

éprouvent mon resserrement.

Elles ne peuvent pas entrer pour vivre en moi.

Mais pour l’âme qui se laisse presser fortement par moi comme je le veux, elle est déjà passée pour vivre en moi.

 

En vivant en moi, tout est large, le resserrement n'existe plus.

Le resserrement persiste jusqu'à ce que l'âme ait la patience de se laisser presser fortement par moi au point de défaire son être humain pour pouvoir vivre dans la Vie divine.

 

Après, lorsque l'âme a fait le passage pour vivre en moi,

-je la garde en sécurité et

-je la laisse se déplacer dans mes interminables confins. »

 

«Plusieurs fois même, je dois forcer ces âmes de se mettre un peu à l’extérieur

-pour leur faire voir les malheurs de la terre et

-pour leur faire intercéder pour le salut de mes enfants avec une plus grande anxiété,

pour que les châtiments mérités leur soient épargnés.

 

Ces âmes se trouvent comme sur des épines. Elles me pressent

-parce qu'elles veulent entrer en moi

-se plaignant que la terre n'est pas pour elles.

 

Combien de fois j'ai fait cela pour toi!

J'ai dû me montrer fâché et renfrogné pour te faire demeurer un peu en place.

Autrement tu ne serais pas demeurée une minute à l’extérieur de moi. Mon Cœur sait ce qu'il a souffert en te voyant

-à l'extérieur de moi,

-ébranlée,

-anxieuse et

-tout en pleurs.

Alors que les autres font cela pour ne pas se laisser presser fortement par moi,

toi tu l’as fait. .. pour vivre en moi »

 

Combien de fois n'as-tu pas été fâchée toi-même et capricieuse à cause de cette situation (d'être placée à l'extérieur de moi)?

Ne te souviens-tu pas que nous aussi nous nous sommes retrouvés en disputes? »

 

J'ai répondu: «Ah! Oui, je m'en souviens. Avant-hier pour être exacte.

'étais prête à faire la capricieuse parce que tu rn' as placée à l’extérieur de toi.

Et puisque je t'ai vu pleurer pour les malheurs de la terre, j'ai pleuré avec toi et mes caprices sont passés.

 

Tu es vraiment malin, Ô Jésus - sais-tu cela? De quoi es-tu malin, petit malin?

De l'amour, de donner l'amour. En vue de recevoir de l'amour, tu en arrives à être malin. N'est-ce pas vrai Jésus? Après un acte capricieux, après une dispute ensemble, est-ce qu'on ne s'aime pas encore davantage? »

 

Jésus dit :

«Certainement, certainement.

Il est nécessaire d'aimer pour pouvoir comprendre l'amour.

Et lorsque l'amour n'arrive pas à atteindre les âmes de la bonne façon,

il essaie de les atteindre par des amertumes, des caprices et même par une sainte malignité.

 

Ce matin, Jésus m'a fait voir une âme qui pleurait, mais il me semble qu'elle pleurait d'amour. Jésus pressa fortement cette âme contre lui.

 

Il me semble qu'il y avait une croix à l'intérieur du cœur de cette âme et en pressant son cœur, l'âme expérimentait des états d'abandons, de froideurs, d'agonies, de distractions et d'appréhensions.

L'âme se débattait et parfois se sauvait des bras de Jésus pour se placer à ses pieds.

Jésus voulait que dans cet état, l'âme endure de rester dans les bras de Jésus.

 

Il lui disait :

«Si tu sais comment persévérer dans cet état de demeurer dans mes bras sans te déplacer, cette croix sera ta sanctification.

Autrement tu demeureras toujours au même point. »

 

En voyant cela j'ai dit: «Jésus, qu'est-ce que ces âmes veulent de moi?

Il me semble qu'elles veulent m'enlever ma sainte liberté et entrer dans les secrets qui existent entre toi et moi.»

 

Jésus dit : «Ma fille, si j'ai permis qu'on entende quelque chose - quand tu parlais avec moi, c'est à cause de leur grande foi.

Si je ne l'avais pas permis, je me sentirais comme si je les avais trompées. Si les autres essaient, tu verras que je ne te laisse même pas respirer. »

J'ai répondu: «Je crains, Ô Jésus, que nous ne sommes pas seuls même à cette heure.

Si tu laisses les choses, sortir, où sera ma cachette en toi?

Écoute Ô Jésus, je vais te le dire directement : Je ne veux pas que mes folies sortent.

Toi seul dois les connaître parce que toi seul me connais. Tu sais combien je suis folle, combien je suis maligne.

 

J'en arrive même à être impertinente avec toi, à être capricieuse comme si j'étais une enfant.

Qui peut en arriver à autant? Personne.

Seulement ma folie, mon orgueil, ma grande malignité.

Et puisque je vois que tu m'aimes encore plus, afin de recevoir plus d'amour de toi,

je continue d'être ridicule en ne me préoccupant pas que je sois ton jouet. Qu'est-ce que les autres savent, 0 cher Jésus

 

«Ma fille, ne t'inquiètes pas.Je t'ai dit que je ne veux pas cela habituellement; au plus, une fois sur cent. »

Et presque pour me distraire il ajouta :

«Dis-moi ce que tu veux dire à ceux qui sont au Ciel?»

J'ai répondu : «Je ne sais rien dire à ceux à qui je m’adresse directement. C'est seulement à toi que je sais tout dire.

 

A travers toi, tu leur diras que je leur présente mes respects et que je les salue tous : la douce Maman, les Saints et les Anges mes frères, et les Vierges mes sœurs. Dis-leur aussi de se souvenir de la pauvre exilée.»

 

Ce matin, après avoir offert à Jésus une âme comme victime, Jésus accepta l'offrande et me dit :

 

«Ma fille,

la première chose que je veux c'est l 'union des volontés.

Cette âme doit se donner comme proie à ma Volonté. Elle doit être le jouet de mon Vouloir. Je serai très attentif à voir si tout ce qu'elle fait est uni à mon Vouloir, spécialement si ses actes sont volontaires.

Si je vois que ses actes unis à ma Volonté sont involontaires, je n'en tiendrai pas compte. Par conséquent, quand elle me dira qu'elle veut être ma victime, je le considérerai comme n'étant pas dit. »

«Deuxièmement: A l'union des volontés dans mon Vouloir, ajoute qu'elle doit devenir une victime d’amour.

e serai jaloux de tout.

L'amour vrai fait en sorte que la personne ne s'appartient plus; plutôt la personne est la propriété de la personne bien-aimée.»

 

«Troisièmement : Victime d'immolation.

Cette âme doit tout faire avec l'attitude de se sacrifier pour moi, même dans les choses les plus indifférentes. Ceci sera suivi par l’état de victime de réparation.

Cette âme doit souffrir tout, faire réparation pour tout, sympathiser avec moi en tout. »

 

«Et voici le quatrième point : Si cette âme agit fidèlement en ceci, alors je peux l'accepter comme victime de sacrifice, de douleur, d'héroïsme et de consommation.

Recommande à cette âme la fidélité. Si cette âme me demeure fidèle, tout est accompli.»

J'ai répondu: «Oui, cette âme te sera fidèle.» Jésus ajouta : «Nous verrons.»

 

Continuant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus est venu. Mettant sa sainte main sous mon menton, il me dit :

 

«Ma fille, tu es le reflet de ma gloire

Puis il ajouta : «Il est nécessaire pour moi d'avoir des miroirs dans le monde où je puisse aller me contempler.

 

Une fontaine, lorsqu'elle est pure, peut servir de petit miroir pour que les gens puissent se regarder. Mais si les eaux sont troubles, il n'y a pas davantage à ce que la (structure) de la fontaine soit pure.

 

Il est inutile à cette fontaine de se vanter d'être formées de pierres précieuses. Le soleil ne peut pas lancer ses rayons de façon perpendiculaire

-pour que ces eaux deviennent argentées et

-pour leur communiquer la variété des couleurs.

De plus, les gens ne peuvent pas se contempler dans cette fontaine.»

 

«Ma fille, les âmes vierges ressemblent à la pureté de la fontaine. Les eaux cristallines et pures sont leurs actes droits

Le soleil qui lance ses rayons perpendiculaires, c'est moi. Les variétés des couleurs, c'est l'amour.

 

Or si je ne trouve pas dans une âme la pureté, la droiture et l'amour, elle ne peut pas être mon miroir. Celles-ci sont mes miroirs dans lesquelles je fais refléter ma gloire.

 

Toutes les autres âmes, même si elles sont vierges, non seulement ne me permettent pas de me contempler Et en voulant le faire, je ne me reconnais pas en elles.

Et le signe de tout cela, c'est la 'paix’.

A partir de ceci, tu vas reconnaître combien rares sont les miroirs que j'ai dans le monde, parce que les âmes paisibles sont très rares. »

 

Continuant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus s'est laissé voir si brièvement que je l'ai à peine vu.

Il m'a dit:

«Ma fille,

-une âme qui quitte tout et qui travaille pour moi,

-une âme qui aime tout d'une façon divine, tout est à sa disposition.

 

Le signe pour reconnaître si

-une âme a tout quitté pour moi et

-en est arrivée à œuvrer et à tout aimer d'une façon divine… c'est de voir si

-dans ses actions,

-dans ces paroles,

-dans ses prières et

-en tout

 

elle ne trouve plus

-d'empêchements,

-de mécontentements,

-de contrastes et

-d'oppositions

parce que devant cette puissance d'œuvrer… et d'aimer tout d'une façon divine, tout le monde baisse la tête et n'ose même pas respirer. »

 

«Parce que moi, Père bienveillant, je demeure toujours vigilant sur le

 cœur humain.

 

Lorsque je le vois m'échapper, c'est-à-dire

-lorsque je le vois opérer et aimer d'une façon humaine,

-j'y place des épines, des mécontentements, des amertumes

qui piquent et rendent amers ces opérations humaines et cet amour humain.

 

L'âme en se sentant piquée perçoit que sa façon n'est pas divine et

elle entre en elle-même et

agit de façon divine parce que les piqures

sont les sentinelles du cœur humain et

elles donnent des yeux à l’âme

pour qu'elle puisse voir qui la met en mouvement : Dieu ou la créature? »

«De fait, lorsque l’âme

-quitte tout,

-opère et aime tout d’une façon divine, elle jouit de ma paix.

 

Au lieu d'avoir les sentinelles et les yeux des piqures, elle a

-les sentinelles de la paix, qui met à distance tout ce qui peut la troubler,

-les yeux de l'amour qui met en fuite et échaude ceux qui veulent la troubler. C'est pourquoi les sentinelles de cette âme sont en paix.

Elles donnent la paix à l’âme et se mettent à la disposition de l’âme.

 

Il semble alors que l'âme puisse dire :

«-Personne ne me touche parce que

je suis divine et j'appartiens totalement à mon doux Amour, Jésus.

-Personne n'ose troubler mon doux repos avec mon plus grand Bien.

Et si quelqu'un essaie, avec le pouvoir de Jésus qui est le mien, je vais le faire fuir.»»

 

Il me semble que j'ai dit beaucoup de stupidités mais Jésus va certainement me pardonner parce que je l’ai fait pour obéir. Il semble qu'il me donne le thème en paroles et moi, étant ignorante et une enfant, je n'ai pas la capacité de le développer.

 

Que tout soit pour la gloire de Dieu et le triomphe du Royaume du Suprême Fiat!


 

9 novembre 1910 - Les œuvres les plus saintes accomplies avec des motivations humaines sont des œuvres vides. 3

12 novembre 1910 - Luisa voit Jésus, dans toutes les particules de son être, à l'intérieur d'une flamme. Cette flamme dit : «Amour». 3

23 novembre 1910- L'amour renferme tout, enchaîne tout, donne la vie à tout, triomphe sur tout, embellit tout et enrichit tout. L'amour transforme les vertus naturelles en vertus divines. 5

28 novembre 1910 - Transformée en l'amour de Jésus, Luisa éclate en actes d'amour. 6

29 novembre 1910 - Il est juste que -pour l'âme qui est tout pour Jésus, -seul Jésus soit tout pour cette âme. Pour elle, Jésus veut se substituer pour tous et en tout. La jalousie de Jésus pour cette âme. Jésus exprime sa Volonté pour Luisa. 7

2 décembre 1910 - Luisa est l'étincelle de Jésus. Les étincelles qui tirent leur vie du feu de Jésus ne sont pas sujettes à la mort. Si elles meurent, elles meurent dans le feu de Jésus. 9

22 décembre 1910 - Afin de pouvoir accomplir de grandes choses pour Dieu, il est nécessaire de détruire son estime de soi, son respect humain et sa propre nature. Ainsi il sera possible de vivre la vie divine et reconnaître uniquement l'estime de Notre-Seigneur et ce qui regarde son honneur et sa gloire. Les Maisons de Rencontres des prêtres. 10

24 décembre 1910 - Quand une âme est décidée et résolue, elle surmonte toutes les difficultés et les fait fondre. 11

25 décembre 1910 - Les douleurs de Jésus causées par l'attachement des prêtres aux richesses, aux intérêts, à la famille et aux choses extérieures. Jésus choisit les pauvres, les ignorants et les gens simples. Les Maisons de Rencontres des prêtres.Luisa vent se cacher en Jésus, mais Jésus veut parler en elle 12

8 janvier 1911 - Les Maisons de Rencontres pour prêtres. Les intérêts sont la mite du prêtre qui fait de lui du bois pourri bon uniquement pour être brûlé en enfer. Bouche tes oreilles à tout ce qui est humain et ouvre-les à ce qui est divin.

Autrement les difficultés humaines seront ce filet qui enchevêtrera l'âme 15

10 janvier 1911 - Instructions de Jésus au prêtre qu'il a choisi et à qui il a confié la mission des Maisons de Rencontre des prêtres. 20

15 janvier 1911 - Les intérêts sont le poison des prêtres. Les inconvénients qui surviendront si le prêtre reste attaché à sa famille. 22

17 janvier 1911- Les Maisons de Rencontres des prêtres seront appelées : «Les Maisons du Renouveau de la Foi». 25

19 janvier 1911-Les Maisons du Renouveau de la Foi. Le Père B. est persécuté pour le soutien accordé à ces Maisons. 26

28 janvier 1911- L'amour fait en sorte que les âmes bien-aimées de Jésus anticipent déjà le Paradis même sur cette terre.                                        Les Maisons du Renouveau de la Foi 29

4 février 1911- Les Maisons du Renouveau de la Foi.  Les persécutions à venir. 31

8 février 1911 - Toute chose créée reçoit la vie du Cœur de Jésus. Luisa est tout immergée dans l'amour de Jésus. Jésus et Luisa se parle mutuellement d'amour.

............................................................................................................................   31

24 mars 1911-Jésus me parle d'un livre infernal et de la façon d’y réagir. 35

26 mars 1911 - Luisa parle avec la Céleste Maman. L'importance des Maisons du Renouveau de la Foi. Si tu veux contenter Jésus et lui plaire, «aime - le ». 35

16 mai 1911 Jésus ne veut pas confondre les ennemis de l'Église parce que ce sont eux qui serviront à purifier l'Église 37

19 mai 1911 Jésus veut que l'âme s'oublie ainsi que ses misères. Il désire qu'elle s'occupe uniquement de lui, de ses afflictions, de ses amertumes, de son amour et qu'elle l'entoure en toute confiance. 38

24 mai 1911 - Luisa possède dans son âme la capacité d'infuser le bien, la vertu, l'amour, la patience et la douceur dans les âmes sans rien diminuer en elle- même. 39

7 juin 1911 - II est nécessaire que les ennemis purifient l'Église 39

21 juin 1911 - Il n'y a pas de sainteté si l'âme ne meurt pas en Jésus. Il n'y a pas de vraie vie si on n'est pas totalement consumé dans l'amour de Jésus. L'exemple de la Céleste Maman 40

2 juillet 1911- Seulement l'amour contient la vie et peut donner la vie à tout     41

6 septembre 1911 - Jésus encourage Luisa à être courageuse, à ne se préoccuper ni des difficultés, ni des doutes, ni d'elle-même. Les âmes qui s'inquiètent de tout s'amaigrissent et meurent. 41

6 octobre 1911 - Jésus rappelle à Luisa la raison pour laquelle il ne vient pas. 43

8 octobre 1911 Les amertumes que l'Italie a données à Jésus. 44

10 octobre 1911- Les menaces de châtiments pour l'Italie continuent. 45

11 octobre 1911- Luisa veut se battre avec Jésus au sujet des châtiments. 46

12 octobre 1911  Les menaces de châtiments pour l'Italie continuent. 47

14 octobre 1911 - Tout consiste en l'amour. Châtiments pour l'Italie. 48

15 octobre 1911- Luisa veut que Jésus brûle tout le monde d'amour. Jésus veut que Luisa brûle d'amour tous ceux qui l'approchent. 49

16 octobre 1911 -  Jésus continue de menacer l'Italie de châtiments. 50

17 octobre 1911- En étant encore sur la terre, Luisa peut désarmer Jésus parce qu'elle prend sur elle-même les souffrances de Jésus et des autres. Les âmes qui sont au Ciel n'ont plus ces armes en leur pouvoir 50

18 octobre 1911 - Jésus et Luisa s'amusent 52

19 octobe 1911 - Luisa tente de calmer Jésus grâce au conseil de la Céleste Maman. Elle lui dit que Luisa peut contenter Jésus davantage parce qu'elle est encore sur la terre - en l'aimant et encore plus en souffrant 53

20 octobre 1911 Jésus souffre à cause de ce que les créatures lui font. Luisa le soulage. 55

23 octobre 1911 - Que la vie de ton cœur ne soit que tout amour! 56

26 octobre 1911- Menaces continuelles de guerre. Jésus veut du soulagement uniquement de l'amour. En Jésus, l'amour est nécessaire. Il en a besoin plus que toute autre chose. 56

2 novembre 1911 - Jésus continue de lier Luisa. Il ne lui permet pas d'intercéder en faveur des créatures.  II lui donne un cœur de lumière. 57

18 novembre 1911 - La véritable crucifixion ne consiste pas à être crucifiée dans les mains et dans les pieds, mais dans toutes les particules de l'âme et du corps.

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14 décembre 1911 - Toute l'intention de Jésus c'est de voir à ce que tous soient centrés en Lui sans porter attention à rien qui soit hors de Lui. 59

21 décembre 1911- La Volonté de Dieu est un. L'âme qui vit de son Vouloir devient un soleil. Le soleil de la Volonté de Dieu dans l'âme : implore des grâces spirituelles et temporelles pour tous et donne la lumière aux âmes. 60

5 janvier 1912 - Lorsque Jésus prive une âme de sa présence et l'âme demeure fidèle à Dieu dans l'attente de Jésus : Jésus se fait son débiteur. 61

11 janvier 1912 - Jésus prend soin de Luisa à l'intérieur de lui-même. Il veut qu'elle fasse de même pour lui. 63

19 janvier 1912 Jésus lie les cœurs et les tient pressés fortement contre lui. 63

20 janvier 1912 -Jésus continue d'aller en embrassant les cœurs fortement. La grâce est rendue impuissante pour les âmes qui résistent ce resserrement. La sainte malignité 65

27 janvier 1912- Luisa veut que sa vie privée avec Jésus demeure cachée 67

2 février 1912 - Luisa offre à Jésus une âme comme victime. Jésus donne quatre points que cette âme doit accomplir en vue de devenir une âme victime. 68

3 février 1912 Jésus a besoin de miroirs dans le monde où il peut aller se contempler. Pour pouvoir être un miroir pour Jésus, l'âme doit avoir en elle- même:  la pureté, la droiture et l'amour. Et le signe de tout cela c'est la paix 69

10 février 1912 - Le signe pour reconnaître si une âme a tout quitté pour Jésus et en est arrivée à œuvrer et à tout aimer d'une façon divine, c'est de voir si dans ses actions, dans ses paroles, dans ses prières et en tout, l'âme ne trouve plus d'empêchements, de mécontentements, de contrastes et d'oppositions. 70