Site Le Royaume du Divin Fiat chez les créatures

 

Le Livre du Ciel

 

 

 

 

 

Tome 25 audio

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Mon Jésus, vie de mon pauvre cœur, toi qui sais en quelle amertume je me trouve, viens à mon aide !

Entoure la petite nouveau-née de ta Divine Volonté de tes flammes pour me redonner la force de commencer un autre volume.

Que ton divin Fiat puisse éclipser ma misérable volonté, qu’elle n’ait plus aucune vie, que ta Divine Volonté puisse la remplacer et elle-même écrire, avec les caractères de sa lumière, ce que toi, mon amour, tu veux que j’écrive.

 

Et pour que je ne fasse pas d’erreur, sois mon souffleur. Et c’est seulement si tu t’engages

à accepter d’être ma parole, ma pensée et mon battement de cœur, et

à conduire ma main avec la tienne,

que je peux faire le sacrifice de recommencer à écrire ce que tu veux.

 

Mon Jésus, je suis ici, près du tabernacle d’amour.

De cette petite porte adorée que j’ai l’honneur de contempler, je sens

-tes fibres divines,

-ton Cœur qui palpite, émettant des flammes et des rayons de lumière infinis à chaque battement ;

Et dans ces flammes j’entends

-tes gémissements, tes soupirs, tes supplications incessantes et

-tes sanglots répétés, car tu veux

-faire connaître ta Volonté,

-donner sa vie à tous.

Je me sens consumée avec toi en répétant ce que tu fais.

 

C’est pourquoi,

-alors que tu me regardes de l’intérieur du tabernacle et

-que je te regarde de mon lit,

je te prie d’affermir ma faiblesse

pour que je puisse faire le sacrifice de continuer à écrire.

 

Mais afin de pouvoir dire ce que Jésus m’a dit, je dois mentionner brièvement

-qu’a été fondée ici à Corato une Maison voulue et commencée à la mémoire du

vénérable père Annibale Maria di Francia.

-que ses enfants, fidèles à la volonté de leur fondateur, ont terminée en lui donnant le nom de Maison de la Divine Volonté, comme le voulait le vénérable père.

 

Et il voulait que j’entre dans cette Maison.

Le premier jour de son ouverture, dans leur bonté, les fils, les filles et les révérendes Mères m’ont amenée dans une chambre située de telle sorte que, lorsque la porte est ouverte, je puisse

-voir le tabernacle,

-assister à la sainte Messe, et

-être juste sous le regard de mon Jésus dans le Sacrement.

 

Oh ! comme je suis heureuse qu’à partir de maintenant, si Jésus veut que je continue à écrire, je pourrais le faire

-en gardant un œil sur le tabernacle, et

l’autre sur le papier !

C’est pourquoi je te prie, mon amour,

-de m’aider et

-de me donner la force de faire le sacrifice que toi-même tu demandes.

 

Alors qu’on allait procéder à l’ouverture de cette Maison, on pouvait voir des gens – des sœurs, des petites filles qui allaient et venaient.

 

Je me sentais tout impressionnée.

Mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

« Ma fille, ces gens que tu vois aller et venir pour l’ouverture de la Maison de ma Divine Volonté symbolisent

-le groupe de gens présents lorsque j’ai voulu naître à Bethléem, et

-les bergers qui allaient et venaient pour me rendre visite, à moi petit Bébé. Cela montrait à tous la certitude de ma naissance.

 

De la même manière, ce groupe de gens qui vont et viennent marque la renaissance du Royaume de ma Divine Volonté.

 

Regarde comme le Ciel tout entier fait écho à ma naissance lorsque les Anges,

-pour la célébrer, m’ont annoncé aux bergers et,

-les mettant en marche, les ont fait venir à moi.

Je reconnus en eux les premiers fruits du Royaume de ma Rédemption.

 

Et maintenant, dans ce groupe de gens, de petites filles et de sœurs, je reconnais le commencement du Royaume de ma Divine Volonté.

Oh ! comme mon Cœur exulte et se réjouit, et comme le Ciel tout entier est en

fête !

 

Tout comme les Anges célébraient ma naissance,

ils célèbrent le commencement de la renaissance de mon Fiat parmi les créatures.

 

Mais vois à quel point ma naissance fut plus négligée, plus pauvre :

je n’avais même pas un prêtre près de moi, mais seulement de pauvres bergers.

 

D’autre part, pour le commencement de ma Volonté, il n’y a pas seulement

-un groupe de sœurs et de petites filles venues de l’extérieur, et

des gens qui se pressent pour venir célébrer l’ouverture, mais il y a aussi

-un archevêque et

-des prêtres représentant mon Église.

 

C’est le symbole et l’annonce à tous

que le Royaume de ma Divine Volonté sera formé

-avec plus de magnificence,

-avec plus de pompe et de splendeur

que le Royaume de ma Rédemption lui-même.

 

Et tout le monde, les rois et les princes, les évêques, les prêtres et tous les peuples, connaîtront le Royaume de mon Fiat et le posséderont.

 

Par conséquent, célèbre toi aussi cette journée

-où mes soupirs et mes sacrifices, ainsi que les tiens, pour faire connaître ma Divine Volonté,

-voient la première aube et l’espérance de voir se lever bientôt le soleil de mon divin Fiat.

 

Puis est venu le soir de cette journée consacrée à la Reine du Rosaire, la Reine des victoires et des triomphes.

 

Et c’est un autre merveilleux signe :

La Reine souveraine conquit son Créateur et le parant de ses chaînes d’amour, l’attira du Ciel sur la terre pour y former le Royaume de Rédemption.,

Ainsi les doux et puissants grains de son Rosaire la rendent

-victorieuse et de nouveau triomphante devant la Divinité,

conquérant le Royaume du divin Fiat pour le faire venir parmi les créatures.

 

Je n’avais pas du tout pensé que, le soir même, je déménagerais dans la Maison de la Divine Volonté, près de mon prisonnier Jésus.

Je le priais seulement de ne pas me faire connaître quand cela arriverait

-afin de ne pas profaner un tel acte par ma volonté humaine,

-afin que rien ne vienne de moi et

-que je puisse faire la Divine Volonté en toute chose.

 

Il était huit heures du soir lorsque, de façon inhabituelle, le confesseur est venu. Prié par les révérendes Mères supérieures, il m’imposa par obéissance de satisfaire les supérieures.

 

J’ai résisté assez longtemps.

Car je pensais que si le Seigneur le voulait, ce serait durant le mois d’avril, lorsque le temps sera plus chaud, et que nous devrions alors y penser.

Mais le confesseur a tant insisté que j’ai dû céder.

 

Aussi, vers neuf heures et demie du soir, on m’a amenée dans cette Maison, près de mon prisonnier Jésus. Et voilà la petite histoire qui explique pourquoi je me trouve dans la Maison de la Divine Volonté.

 

Je reprends maintenant ce que je disais.

Le soir, je demeurais seule avec mon Jésus dans le Sacrement. Mes yeux restaient fixés sur la petite porte du tabernacle.

Il me semblait que la lampe qui tremblotait continuellement allait s’éteindre, mais elle se ravivait

Et mon cœur sursautait, de peur que Jésus ne restât dans l’obscurité.

Et mon toujours aimable Jésus, se manifestant en moi, me prit dans ses bras et

me dit :

Ma fille, ne crains pas, car la lampe ne s’éteindra pas.

Et s’il elle devait s’éteindre, je t’aurais, toi, lampe vivante ,une lampe qui, avec ton tremblotement, mieux qu’avec le tremblotement de la lampe eucharistique, me dit :

« Je t’aime, je t’aime, je t’aime… »

Oh ! Comme il est beau le tremblotement de ton « Je t’aime » Ton tremblotement me dit ton amour pour moi

En t’unissant à ma Volonté, de deux volontés nous n’en formons plus qu’une. Oh ! comme est belle ta lampe avec le tremblotement de ton « Je t’aime ».

 

Il ne peut être comparé à la lampe qui brûle devant mon tabernacle d’amour. D’autant plus que ma Divine Volonté étant en toi,

tu formes le tremblotement de ton « Je t’aime » au centre du Soleil de mon Fiat. Et je vois et entends non pas une lampe, mais un Soleil qui brûle devant moi.

Ma prisonnière est la bienvenue.

Tu es venue tenir compagnie à ton prisonnier.

Nous sommes tous deux en prison – toi, dans un lit, et moi, dans le tabernacle. Il est juste que nous soyons l’un près de l’autre.

D’autant plus qu’une est la raison qui nous garde en prison :

la Divine Volonté,

l’amour,

les âmes.

Comme elle me sera agréable la compagnie de ma prisonnière

Nous la ressentirons ensemble pour préparer le Royaume du divin Fiat.

 

Mais sache, ma fille, que mon amour t’avait prévue.

Je fus le premier à m’emprisonner dans cette cellule dans l’attente de ma prisonnière et de ta douce compagnie.

Vois donc

-comme mon amour fut le premier à courir vers toi.

-combien je t’ai aimée, et

-combien je t’aime.

Car durant tant de siècles d’emprisonnement dans ce tabernacle, je n’ai jamais eu un prisonnier

-pour me tenir compagnie,

-pour rester si près de moi.

J’ai toujours été seul ou, tout au plus, en la compagnie d’âmes

-qui n’étaient pas prisonnières,

-dans lesquelles je ne voyais pas mes propres chaînes.

 

Enfin, le temps est maintenant venu pour moi

d’avoir une prisonnière,

de la garder continuellement près de moi, sous mes regards sacramentaux,

une prisonnière que seules les chaînes de ma Divine Volonté gardent emprisonnée.

 

Il ne pouvait me venir une compagnie plus douce ni plus agréable. Ainsi, alors que nous sommes ensemble en prison,

nous nous occuperons ensemble du Royaume du divin Fiat.

nous travaillerons ensemble,

nous nous sacrifierons ensemble pour le faire connaître aux créatures.

 

Ma vie se passe devant mon Jésus dans le Sacrement. Oh ! combien de pensées envahissent mon esprit.

Je me disais : « Après quarante années et quelques mois que je n’avais pas vu le tabernacle, qu’il ne m’avait pas été donné de me trouver devant son adorable

présence sacramentelle – quarante années non seulement de prison, mais d’exil – finalement.

 

Et après un aussi long exil, je suis revenue comme dans ma patrie, :

-prisonnière, mais non plus exilée,

-près de mon Jésus dans le Sacrement. Et pas une seule fois par jour,

comme je le faisais avant que Jésus ne fasse de moi une prisonnière, mais toujours – toujours.

 

Mon pauvre cœur, si je l’ai encore dans ma poitrine, se sent consumé par tant d’amour de Jésus. »

 

Mais alors que je pensais à cela et à d’autres choses, mon très grand Bien, Jésus, se manifesta en moi et me dit :

Ma fille,

crois-tu que je t’aie gardée en prison pendant quarante ans et plus

-par hasard,

-sans avoir un grand dessein ?

Non ! Non !

Le nombre quarante a toujours été significatif et préparatoire à de grandes œuvres.

Les Juifs ont marché durant quarante ans dans le désert avant d’atteindre la terre promise, leur patrie.

Après quarante années de sacrifices, ils ont eu le bienfait d’en prendre possession.

Mais combien de miracles, combien de grâces, au point de les avoir nourris de la manne céleste durant ce temps.

 Un sacrifice prolongé a la vertu et la force d’obtenir de Dieu de grandes

 choses.

 

*Moi-même, durant ma vie sur terre :

 

j’ai voulu rester quarante jours dans le désert,

loin de tous,

même de ma Maman,

avant d’aller en public annoncer l’Évangile qui devait former la vie de mon Église,

c'est-à-dire le Royaume de Rédemption.

 

J’ai voulu rester quarante jours ressuscité afin de confirmer ma Résurrection et de placer le sceau sur tous les bienfaits de la Rédemption.

Aussi, j’ai voulu pour toi, ma fille, pour manifester le Royaume de ma Divine Volonté,

j’ai voulu quarante années de sacrifices.

Mais combien de grâces ne t’ai-je pas données ! Combien de manifestations !

Je peux dire que durant ce long temps, j’ai placé en toi

tout le capital du Royaume de ma Volonté, et

tout ce qui est nécessaire pour que les créatures le comprennent. Ainsi, ton long emprisonnement a été

-l’arme continuelle,

-toujours en train de combattre avec ton Créateur lui-même,

pour que tu manifestes mon Royaume.

Or tu dois savoir que

-tout ce que j’ai manifesté à ton âme,

-les grâces que je t’ai données,

-les nombreuses vérités que tu as écrites sur ma Divine Volonté,

-tes souffrances et tout ce que tu as fait,

n’était rien d’autre que la collecte de matériaux dans le but de construire El est temps maintenant de les mettre en ordre et de tout préparer.

Je ne t’ai pas laissée seule, mais que j’ai toujours été avec toi

pour rassembler les choses nécessaires qui doivent servir mon Royaume, Ainsi,

je ne te laisserai pas seule pour

-les mettre en ordre et

-montrer le grand édifice que je prépare avec toi depuis tant d’années.

 

Par conséquent, notre sacrifice et notre travail ne sont pas terminés. Nous devons continuer jusqu’à ce que l’œuvre soit accomplie.

 

Je suis près de mon Jésus dans le Sacrement et tous les matins Il y a la bénédiction avec le très Saint. Alors que je priais mon doux Jésus de me bénir, il se manifesta en moi et me dit :

 

Ma fille, je te bénis de tout mon Cœur.

Mieux encore, je bénis ma Volonté même en toi. Je bénis

tes pensées,

tes respirations et

tes battements de cœur, afin que tu puisses toujours

-penser à ma Volonté,

-la respirer continuellement, et

que ma Volonté seule soit tes battements de cœur.

 

Et pour l’amour de toi, je bénis toutes les volontés humaines

afin qu’elles se disposent à recevoir la vie de mon Éternelle Volonté.

Ma très chère fille, si tu savais

comme il m’est doux,

comme je suis heureux

de bénir la petite fille de ma Volonté…

 

Mon Cœur se réjouit en bénissant celle qui possède

-l’origine, la vie de notre Fiat,

-qui apportera le commencement, l’origine du Royaume de ma Divine Volonté.

Et en te bénissant, je verse en toi

-la rosée bienfaisante de la lumière de ma Divine Volonté qui,

-te rendant toute brillante,

-te fera paraître plus belle à mes regards sacramentaux.

 

Je me sentirai plus heureux dans cette cellule en voyant ma petite fille

-prisonnière,

revêtue et enchaînée par les douces chaînes de ma Volonté.

Et chaque fois que je te bénirai, je ferai grandir en toi la vie de ma Divine Volonté.

Ma Volonté apporte dans les profondeurs de l’âme l’écho de tout ce que je fais dans cette sainte Hostie.

-Je ne me sens pas seul dans mes actes ,

je sens qu’elle prie avec moi

Lorsque s’unissent nos supplications et nos soupirs, nous demandons une seule et même chose :

Que la Divine Volonté soit connue et que son Royaume vienne bientôt.

 

Ma vie se passe près de mon prisonnier Jésus.

Chaque fois que s’ouvre la porte de la chapelle, ce qui arrive souvent,

-j’envoie trois baisers, ou cinq, à mon Jésus dans le Sacrement,

-ou je lui rends une brève visite, et lui, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille, comme tes baisers me sont agréables.

Je sens que tu m’embrasses avec les baisers de ma Volonté elle-même.

Je sens mes baisers divins eux-mêmes qui

sur mes lèvres, sur mon visage, mes mains et dans mon Cœur.

Tout est divin dans l’âme où règne ma Divine Volonté. Je sens dans tes actes

-mon amour qui me rafraîchit,

-la fraîcheur, la gentillesse de ma Divine Volonté elle-même qui m’étreint, m’embrasse et m’aime.

 

Oh ! combien m’est agréable ma Divine Volonté qui opère dans la créature. Je sens qu’alors que je demeure en elle,

-elle me rend et

-déploie devant moi toute la beauté et la sainteté de mes actes eux-mêmes.

C’est pourquoi j’ai un si grand désir que ma Volonté soit connue :

pour être capable de trouver dans les créatures tous mes actes, divins et dignes de moi.

 

Je poursuis maintenant en disant que mon doux Jésus semblait m’attendre ici, dans cette Maison, près de son tabernacle d’amour,

pour donner le signal aux prêtres de prendre la décision préparer les écrits pour publication.

 

Et en se consultant entre eux sur la façon de le faire,

ils lisaient les neuf excès de Jésus,

ceux qu’il a eus dans son Incarnation et

qui sont rapportés dans le premier petit volume de mes écrits.

Et tandis qu’ils lisaient, Jésus, en moi, tendait l’oreille pour écouter, et il me semblait que Jésus dans le tabernacle faisait la même chose.

À chaque parole qu’il entendait, son Cœur battait plus fort

Et à chaque excès de son amour, il recommençait, plus fort encore.

C’était, comme si la force de son amour le faisait répéter tous les excès qu’il avait eus dans son Incarnation.

Et comme incapable de contenir ses flammes, il me dit :

Ma fille, tout ce que je t’ai dit,

-sur mon Incarnation,

-ma Divine Volonté et

-sur d’autres choses,

n’était rien d’autre que le débordement de mon amour contenu.

 

Mais après s’être déversé en toi, mon amour continuait à être réprimé,

-car il voulait élever plus haut ses flammes

-afin d’investir tous les cœurs et

-faire connaître ce que j’avais fait et voulais faire pour les.

 

Comme tout ce que je t’ai dit demeure caché, mon Cœur vit un cauchemar qui me comprime et empêche mes flammes de s’élever et de s’étendre.

 

C’est pourquoi, en les entendant lire et prendre la décision de s’occuper de la publication,

je sentais

le cauchemar s’éloigner et

se lever le poids qui comprimait les flammes de mon Cœur.

Et il battait plus fort, et palpitait, et il t’a fait entendre la répétition de tous ces excès d’amour ; plus encore, puisque ce que je fais une fois, je le répète toujours.

 

Mon amour contraint est une souffrance pour moi, une des plus grandes, qui me rend taciturne et triste,

-parce que comme ma première flamme est sans vie,

-je ne peux pas libérer les autres qui me dévorent et me consument.

 

Et par conséquent,

à ces prêtres qui veulent m’enlever ce cauchemar

-en faisant connaître mes secrets et

-en les publiant, je donnerai

-une grâce et une force très surprenantes pour le faire, et

-la lumière afin qu’ils sachent, eux d’abord, ce qu’ils feront connaître aux autres. Je serai au milieu d’eux et je les guiderai en toute chose.

 

Or il me semble bien que chaque fois que les révérends prêtres se mettent à relire les écrits pour les préparer, mon doux Jésus se fait attentif afin de voir

-ce qu’ils font et

-comment ils le font.

 

Je ne fais qu’admirer la bonté, l’amour de mon bien-aimé Jésus qui,

-se faisant attentif dans mon cœur,

-en fait écho dans le tabernacle et de l’intérieur de cette cellule,

-fait ce qu’il fait dans mon cœur.

 

Je demeure toute confuse en voyant cela, et je le remercie de tout mon cœur.

 

Mon pauvre esprit errait dans la Divine Volonté.

Je ressentais toutes les vérités annoncées par mon très grand Bien, Jésus, comme autant de soleils investissant ma petite volonté humaine.

Si bien que, charmée par une telle variété de lumière, elle n’avait plus l’impression d’agir.

Et mon très grand Bien, Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille, chaque vérité que j’ai manifestée sur ma Divine Volonté

-n’est pas seulement une Vie divine sortie de moi-même, mais

-possède aussi un doux enchantement pour ravir la volonté humaine

qui, charmée par la mienne, se sentira sous le charme d’une inactivité qui laissera le champ libre à ma Divine Volonté.

 

Ainsi,

chaque vérité sur ma Divine Volonté sera une terrible armée contre la volonté humaine. Mais sais-tu ce qui la rendra terrible ?

La lumière, la force, l’amour, la beauté, la sainteté seront les armes utilisées pour faire la guerre à la volonté humaine.

La volonté humaine, face à ces armes, subira un doux enchantement et se laissera conquérir par le divin Fiat.

 

Par conséquent, chaque connaissance supplémentaire sur ma Volonté est un enchantement de plus que subira la volonté humaine.

On peut dire que toutes les vérités que je t’ai dites sur ma Divine Volonté sont autant de voies qui lui permettent de faire son chemin dans la volonté humaine qui préparera et formera ensuite mon Royaume parmi les créatures.

Et tout comme chaque vérité possède un enchantement,

chaque acte accompli dans ma Volonté par la créature est une rencontre avec ma Volonté pour recevoir toute la force de ce divin enchantement.

 

Ainsi,

-plus elle accomplit d’actes de ma Volonté,

-plus elle perd du terrain humain pour en acquérir du divin. Et si elle se plonge tout entière dans ma Volonté,

la seule chose qui lui restera sera le souvenir qu’elle possède une volonté,

mais qu’elle la tient au repos et comme enchantée par ma Divine Volonté.

 

Après quoi je continuais mes actes dans le divin Fiat.

Suivant les siens, j’accompagnais la Conception de Jésus dans le sein maternel.

Et Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille, comme est grande l’analogie entre

ma Conception dans le sein maternel et ce que je fais en chaque hostie consacrée.

 

Vois, je suis descendu du Ciel pour être conçu dans le sein maternel de ma céleste Maman. C’est du Ciel que je descends pour être consacré, caché, sous le voile des espèces du pain.

Dans l’obscurité, immobile, je suis resté dans le sein maternel .

Dans l’obscurité, immobile, et plus petit encore, je reste en chaque hostie.

 

Regarde-moi, je suis ici, caché dans le tabernacle.

Je prie, je pleure, et ma respiration même est silencieuse.

 

Dans les voiles sacramentaux, ma Divine Volonté elle-même me garde comme mort, annihilé, restreint, compressé, alors que je suis vivant et donne la vie à tous.

Ô abîme de mon amour, comme tu es incommensurable !

 

Dans le sein maternel, je portais tout le poids de toutes les âmes et de tous les péchés.

ici, en chaque hostie, si petite qu’elle soit, Je ressens le poids énorme du fardeau des péchés de chaque créature.

 

Et bien que je me sens écrasé sous l’énormité de tant de péchés, je ne me lasse pas.

Parce que l’amour vrai ne se lasse jamais et veut vaincre par les plus grands sacrifices.

Il veut exposer sa vie pour les bien-aimés.

 

C’est pourquoi ma vie continue, depuis le moment de ma Conception jusqu’à ma mort,

en chaque hostie sacramentelle.

 

Mais je veux te dire le plaisir que j’ai de t’avoir près de mon tabernacle, sous mes regards sacramentaux, et l’analogie qui existe entre toi et moi.

 

Vois, je suis caché ici sous l’empire de ma Divine Volonté.

 

Ah ! C’est ma Volonté elle-même, sa puissance, qui détient le prodige de me cacher en chaque hostie avec la consécration.

Tu es dans ton lit uniquement par l’empire de mon Fiat.

Ah ! Ce ne sont pas des maladies corporelles qui t’entravent – non, c’est ma Volonté seule qui le veut ainsi.

 

En faisant de toi un voile,

-elle te cache et

-forme pour moi une hostie vivante, un tabernacle vivant. Ici, dans ce tabernacle, je prie continuellement

Mais sais-tu qu’elle est ma première prière ?

-Que ma Volonté soit connue,

-que sa loi qui me garde caché puisse régir toutes les créatures, régner et dominer en elles.

 

En fait, uniquement lorsque ma Volonté sera connue et formera en eux son Royaume

alors seulement ma vie sacramentelle donnera

tout son fruit,

l’accomplissement de tant de sacrifices,

la restauration de ma vie dans les créatures.

Et je suis ici caché, faisant de nombreux sacrifices

dans l’attente de ce triomphe – le Royaume de ma Divine Volonté.

 

Prie toi aussi.

En faisant écho à ma prière,

j’entends ta parole continuelle

en mettant tous mes actes et toutes choses créées en mouvement. Et tu me demandes, au nom de tous et de toutes choses,

-que ma Volonté soit connue et forme en tous son Royaume.

Ton écho et le mien sont un, et nous demandons la même chose

que tout puisse retourner dans l’Éternel Fiat,

que ses justes droits puissent lui être rendus.

 

Vois, alors, combien est grande l’analogie entre toi et moi. Mais la plus belle est que ce que je veux, tu le veux toi aussi . Nous sommes tous deux sacrifiés pour une cause si sainte.

C’est pourquoi ta compagnie m’est douce.

Au milieu de tant de peines que j’ai à souffrir, elle me rend heureux.

 

Je sens que mon pauvre et petit esprit est comme fixé dans le divin Fiat.

Je sens toute la force du doux enchantement de la lumière de ses vérités, les scènes enchanteresses de tous les prodiges et des variétés de beautés qu’il contient.

 

Et même si je voulais penser à quelque chose d’autre, je n’en ai pas le temps. Parce que la mer de la Divine Volonté murmure sans cesse.

Son murmure assourdit et étouffe tout en me gardant plongée sans sa mer pour y murmurer avec elle.

 

Ô puissance ! Ô doux enchantement de la Volonté éternelle ! Combien tu es admirable et aimable !

Et je voudrais que tous murmurent avec moi, et je priais la Reine souveraine de me donner le murmure de son amour, de ses baisers, afin de les rendre à Jésus.

Parce que j’avais reçu la Communion et je sentais que, pour plaire à Jésus, je voulais lui donner les baisers de sa Maman.

Et mon toujours aimable Jésus, se manifestant en moi, me dit : Ma fille,

la Reine du Ciel a eu la gloire et l’honneur de posséder le divin Fiat . Et tout ce qu’elle a fait est dans ce Fiat.

On peut dire que tous ses actes

sont enveloppés dans la mer infinie de la Divine Volonté et

nagent en elle comme les poissons dans la mer.

 

Et l’âme qui vit en elle

-fait se lever non seulement tous les actes de la céleste Maman, mais

-les fait se lever de nouveau et

-dépose dans le champ toutes les œuvres de son Créateur.

Seule l’âme qui vit dans ma Volonté peut s’asseoir à la table divine. Seule elle peut

-ouvrir tous ses trésors,

-entrer dans le sacrarium des secrets les plus intimes des cachettes divines et,

-comme le propriétaire, les prendre et les rendre à son Créateur.

 

Et, oh ! que de choses elle met en mouvement.

Elle fait se lever et se placer toutes les œuvres divines en « attitude »,

-et tantôt elle joue une mélodie divine,

-tantôt elle joue une scène des plus belles et des plus touchantes,

-tantôt elle met tout son amour en mouvement et,

-le faisant se lever de nouveau,

elle forme une scène enchanteresse, tout d’amour, pour son Créateur.

Elle est ainsi le renouveau

-de toutes les joies et

-de tous les bonheurs pour son Créateur.

 

Vois, lorsque tu voulus me donner les baisers de la Maman reine, tu les mis en mouvement et ils ont couru m’embrasser.

 

Il en est de l’âme qui vit dans ma Divine Volonté

-comme de quelqu’un qui est entré dans un palais royal. Le roi qui y demeure a

des concerts,

des objets avec lesquels former les scènes les plus belles, et

des œuvres d’art de diverses beautés.

Et la personne qui entre s’assied et joue de la musique. Par le son, le roi accourt pour entendre la sonate.

Alors, voyant que le roi y prend plaisir, cette personne avance et met les objets en mouvement, met en œuvre la scène.

Le roi demeure ravi.

Bien qu’il sache que ces choses lui appartiennent,

c’est cependant cette personne qui les a mises en mouvement afin de lui plaire.

Il en est ainsi pour l’âme qui vit dans mon divin Fiat. Elle entre dans le palais royal de son céleste Père.

Y trouvant des beautés nombreuses et variées, elle les met en mouvement afin de réjouir, ravir et aimer celui qui la laisse entrer.

 

Et comme

il n’est aucun bien que mon éternelle Volonté ne possède,

il n’est pas de joie, d’amour et de gloire que l’âme ne puisse donner à son Créateur.

Et, oh ! que cela nous est agréable

lorsque nous voyons cette fortunée créature dans le palais royal de notre Divine Volonté,qui ---veut tout prendre,

-veut tout mettre en mouvement,

-veut toucher à tout !

 

Il semble qu’elle ne soit satisfaite qu’en prenant tout

-pour pouvoir tout nous donner,

-pour nous faire une fête et

-pour renouveler pour nous nos joies et notre bonheur.

 

Et nous, en la voyant, nous l’accueillons et nous-mêmes nous lui disons :

« Très chère fille, dépêche-toi, dépêche-toi,

-joue pour nous une de nos divines sonates,

-répète pour nous une de nos touchantes scènes d’amour,

-renouvelle pour nous notre bonheur. »

Et elle renouvelle pour nous

-tantôt les joies de la Création,

-tantôt celles de la Reine souveraine,

-tantôt celles de la Rédemption.

 

Et elle termine toujours par son agréable refrain, qui est aussi le nôtre :

« Que votre Volonté soit connue et règne sur la terre comme au Ciel. »

 

Je poursuivais ma ronde dans la Divine Volonté pour suivre tous ses actes Mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille, tout ce que j’ai fait dans notre Divine Volonté,

-dans la Création comme dans la Rédemption,

n’a pas tout été absorbé par la créature.

Mais tout est dans ma Divine Volonté, en attente, pour se donner aux créatures.

Si tu pouvais voir tout ce qui est dans mon divin Fiat, tu y trouverais une armée de nos actes, sortis de nous pour être donnés aux créatures

Mais parce que notre Volonté ne règne pas, les créatures n’ont

-ni l’espace où les mettre,

-ni la capacité de les recevoir.

 

Et cette divine milice attend depuis vingt siècles le moment de se mettre en marche.

Elle veut apporter aux créatures les dons, les vêtements, les joies et les armes divins

que possède chacun de nos actes.

Ainsi elle veut former ensemble avec eux une seule armée divine – une milice céleste.

Et pour que le Royaume de notre Divine Volonté puisse régner parmi les créatures,

il est nécessaire que la créature absorbe en elle-même tous ces actes de la Divinité accomplis par amour.

Ainsi elle peut enclore en elle tout ce que possède mon Fiat.

Il est nécessaire qu’elle les intériorise et les consomme en elle-même.

Ainsi, ma Divine Volonté consommée dans la créature fera rentrer en elle toute l’armée divine.

Tous nos actes sortis de nous par amour pour les créatures, dans la Création, la Rédemption et la Sanctification, rentreront dans les créatures

Ma Divine Volonté, rentrée et consumée avec elles, se sentira triomphante et régnera, dominante, avec notre divine armée.

C’est pourquoi je ne fais rien d’autre que te faire continuellement boire à petites gorgées

-tout ce qui a été fait par nous et

-ce qui est fait dans la Création, la Rédemption et la Sanctification

afin de pouvoir dire une fois encore, comme je le fis sur la Croix :

« Tout est consommé – il ne me reste rien d’autre à faire pour racheter l’homme.

»

 

Et ma Volonté répétera :

« Je l’ai consommé dans cette créature de sorte que tous nos actes ont été enclos en elle – je n’ai rien à ajouter.

J’ai tout consommé afin que l’’homme puisse être restauré et que le Royaume de ma Divine Volonté puisse avoir sa vie et son régime sur la terre comme au Ciel. »

 

Oh ! si tu savais combien d’œuvres j’accomplis dans la profondeur de ton âme afin de former ce premier Royaume à ma Divine Volonté …

En fait, une fois que j’aurai fait le premier, il passera d’une créature à l’autre de telle sorte que mon Royaume sera peuplé plus que tous les autres.

En formant ce Royaume, mon amour est si grand que

dans l’âme en qui doit régner ma Divine Volonté, je veux enclore

tout ce que j’ai fait dans la Rédemption,

tout ce qu’a fait la Reine souveraine,

et tout ce que les Saints ont fait et feront.

Rien ne doit manquer en cette âme de toutes nos œuvres .

 

Et pour cela, je mets en mouvement la totalité

-de notre Puissance,

-de notre Sagesse et

-de notre Amour.

Après quoi je pensais à la fête du jour : c'est-à-dire la fête du Christ-Ro. Mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille,

l’Église ne fait que saisir intuitivement

-ce qu’elle doit savoir de ma Divine Volonté et

-comment doit venir son règne.

Cette fête est par conséquent le prélude du Royaume de mon divin Fiat.

En vérité, l’Église ne fait rien d’autre qu’honorer mon Humanité avec ces titres qui,

de droit, lui sont dus.

Lorsqu’elle m’aura rendu tous les honneurs qui me reviennent, elle honorera et instituera la fête du Royaume de ma Divine Volonté qui animait mon Humanité.

 

L’Église avance pas à pas,

-tantôt elle institue la fête de mon Cœur,

-tantôt elle consacre le siècle, en toute solennité, au Christ Rédempteur. Elle procède maintenant, avec une plus grande solennité,

à l’institution de la fête du Christ-Roi.

 

Le Christ-Roi veut dire qu’il doit avoir son Royaume. Il doit avoir des peuples dignes d’un tel Roi.

 

Et qui sera jamais capable de former pour moi ce Royaume, sinon ma Volonté ? Alors, oui, je pourrai dire : « J’ai mon peuple, mon Fiat l’a formé pour moi. »

 

Oh ! si les chefs de l’Église savaient

-ce que je t’ai manifesté sur ma Divine Volonté,

-ce que je veux faire,

-ses grands prodiges,

-mes désirs ardents, mes douloureuses palpitations, mes soupirs angoissés!

Car je veux que règne ma Volonté, afin de rendre chacun heureux,

afin de restaurer la famille humaine.

 

Alors ils sentiraient que dans cette fête du Christ-Roi,

il n’y a rien d’autre que l’écho secret de mon Cœur,qui, fait écho en eux.

Ainsi sans qu’ils le sachent, il leur fait instituer pour moi la fête du Christ-Roi afin d’éveiller leur attention et leur réflexion.

 

« Christ-Roi… Et son vrai peuple – où est-il ? » Et ils diraient :

« Hâtons-nous de faire connaître sa Divine Volonté

Laissons-la régner pour que nous puissions donner un peuple au Christ-Roi, ainsi que nous l’avons appelé.

Autrement, c’est avec des mots que nous l’avons honoré, mais non pas en fait.»

 

Ma pauvre intelligence a l’impression d’être ravie par la lumière du divin Fiat. Mais cette lumière ne donne pas seulement chaleur et lumière.

Elle est porteuse de vie qui se centralise dans l’âme. Elle forme en elle sa propre chaleur et lumière.

Et, de ce centre, renaît la Vie divine.

 

Comme il est beau de voir

que la lumière de la Volonté éternelle possède la vertu

de faire renaître la vie de son Créateur dans le cœur de la créature.

 

Et ceci arrive aussi souvent que cette Divine Volonté s’incline

afin de faire connaître à la créature d’autres manifestations d’elle-même.

 

Mon esprit parcourait cette lumière

Alors, mon doux Jésus, se manifestait en cette lumière dans laquelle il semblait plongé.

 

Il me dit :

Ma fille,

les vérités que je t’ai manifestées sur ma Divine Volonté

sont autant de lumières qui se sont dégagées de notre sein divin

-pour se fixer en toi,

-mais sans se détacher du centre de ton Créateur.

 

En fait, la lumière est inséparable de Dieu.

Elle se communique, se fixe dans la créature, et ne perd jamais le centre d’où elle est venue.

 

Comme il est beau de voir la créature, avec toutes ces lumières fixées en elle. Ceux-ci ont la vertu de faire que celui qui l’a créée se lève

-de nouveau dans la créature

-autant de fois que des vérités se sont manifestées à elle.

Ce que je t’ai manifesté sur ma Divine Volonté sont d’innombrables vérités.

Elles sont si nombreuses que tu ne pourrais pas les compter : de nombreuses lumières.

C'est-à-dire de nombreux rayons lumineux sont fixés en toi,

-qui descendent de Dieu,

-sans se détacher de son sein divin.

 

Ces lumières forment en toi

-le plus bel ornement, et

-le plus beau don que tu puisses recevoir de Dieu.

 

Ces vérités sont fixées en toi et ainsi elles te donnent des droits sur les propriétés divines. Ces droits aussi nombreux que les nombreuses vérités que je t’ai manifestées.

Tu ne peux comprendre la grandeur de la dot que Dieu t’a constituée avec ces vérités,

qui, comme autant de lumières, sont fixées dans ton âme.

 

Le ciel tout entier est émerveillé de voir en toi

-tant de lumières, toutes remplies de Vies divines.

Et lorsque tu les communiques à d’autres créatures, cette lumière s’étend

-pour aller se fixer dans d’autres cœurs, mais sans jamais te quitter,

-et y former partout la vie divine.

 

Ma fille,

quel grand trésor t’a été confié avec ces nombreuses vérités que je t’ai dites sur ma Divine Volonté.

Ceci est un trésor

-qui a sa source dans le sein divin et

-qui donnera de la lumière sans jamais s’arrêter.

 

Mes vérités sont plus que le soleil qui illumine la terre, la revêt et se fixe en elle. En se fixant, il donne naissance,

-sur sa face et pour toute chose,

aux effets du bien que contient sa lumière.

Mais, jaloux, il ne détache pas sa lumière de son centre.

Et cela est si vrai que lorsqu’il se déplace

-pour illuminer d’autres régions, la terre demeure dans l’obscurité.

 

Par contre, le soleil de mes vérités,

-sans se détacher de son centre,

se fixe dans l’âme et forme en elle un jour éternel…

 

Il y a eu après cela la bénédiction du très Saint Sacrement

et je l’ai prié du fond du cœur de me bénir.

 

Jésus, se manifestait en moi.

Il faisait écho à ce que faisait Jésus dans le Sacrement : Il leva la main droite et, en me bénissant, il me dit :

 

Ma fille,

-je bénis ton cœur et appose sur lui le sceau de ma Divine Volonté

afin que ton cœur, uni à ma Divine Volonté, puisse palpiter dans tous les cœurs pour que tu puisses appeler tous les cœurs à l’aimer.

-Je bénis tes pensées et je scelle en elles ma Divine Volonté

pour que tu puisses appeler toutes les intelligences à la connaître.

-Je bénis ta bouche, pour que ma Divine Volonté puisse s’écouler dans ta voix et que tu puisses appeler toutes les voix humaines à parler de mon Fiat.

-Je te bénis tout entière, ma fille, afin que tout puisse appeler en toi ma Divine Volonté

et que tu puisses courir vers tous pour la faire connaître.

 

Oh ! combien je me sens plus heureux d’opérer, de prier, de bénir l’âme en qui règne ma Divine Volonté !

-Je trouve en elle ma vie, la lumière, la compagnie

-Tout ce que je fais s’élève immédiatement, et je vois les effets de mes actes

-Je ne suis pas seul si je prie et travaille,

mais j’y trouve de la compagnie et quelqu’un qui travaille avec moi.

 

D’autre part, dans cette prison sacramentelle,

-les accidents de l’hostie sont muets,

-ils ne me disent pas un mot,

-je fais tout seul,

sans trouver un seul soupir qui s’unirait au mien, pas un battement de cœur qui m’aimerait.

 

Au contraire, il n’y a pour moi que le froid d’un sépulcre

-qui non seulement me garde en prison,

-mais m’enterre,

et je n’ai personne à qui dire un seul mot, ni personne à qui me confier.

 

Parce que l’hostie ne parle pas,

-je suis toujours dans le silence et, avec une patience divine,

-j’attends que les cœurs me reçoivent

afin de briser mon silence et de profiter d’un peu de compagnie.

 

Mais dans l’âme en qui je trouve ma Divine Volonté, je me sens rapatrié dans la Patrie Céleste…

 

Après avoir traversé plusieurs journées de privation de mon doux Jésus, mon pauvre cœur n’en pouvait plus.

Je le sentais défait, et je me rappelais distinctement ses nombreuses visites.

Son aimable présence, sa ravissante beauté, la gentillesse de sa voix, ses belles et nombreuses leçons étaient autant de souvenirs qui me blessaient, me défaisaient, et me faisaient languir après ma Patrie céleste comme un pauvre pèlerin fatigué par son long voyage.

Et je me disais :

« Tout est fini et je n’entends plus qu’un profond silence, une mer immense que je dois traverser sans jamais m’arrêter pour demander, partout et en tous lieux, le Royaume de la Divine Volonté. »

Fatiguée, je commençais à faire ma ronde habituelle pour suivre ses actes. Mon doux Jésus, se manifestant en moi, me serra dans ses bras pour me donner de la force et Il me dit :

 

Ma fille,

tout comme la mer murmure continuellement, j’entends en toi le murmure de mon divin Fiat.

Et toi, avec ta prière, tu formes en sa mer ton continuel murmure.

 

Lorsqu’il murmure, tu enclos

-tantôt le soleil, et il murmure de la lumière,

-tantôt les cieux, et il murmure les étoiles,

-tantôt le vent, et il murmure des gémissements et des cris d’amour,

-tantôt la terre, et elle murmure des fleurs. Tu fais ainsi couler dans ton murmure

-tantôt la lumière,

-tantôt les cieux,

-tantôt les étoiles,

-tantôt le vent .

 

Tu fais couler

-des lamentations d’amour,

-d’inexprimables gémissements d’un cœur blessé, et

-des cris délirants d’un amour non partagé.

Et tantôt coulent toutes les floraisons que j’ai créées. Oh ! quelle beauté dans ma mer et la tienne !

 

Oh ! combien la mer de la terre leur est inférieure. Car elle murmure,

mais sans enclore les cieux, le soleil, le vent et toute chose en son murmure,

mais elle inclut uniquement les poissons.

 

Tandis que la mer de ma Volonté, et en elle le murmure de ta prière, renferme toutes mes œuvres.

Ceci se fait , parce que la Divine Volonté garde les cieux, le soleil, les étoiles, la mer et toute chose en elle-même, comme en son propre pouvoir.

Et lorsque tu murmures en elle avec ta prière, tu les retrouves tous.

 

La mer, par-dessus son murmure continuel, forme ses vagues gigantesques. Toi aussi, dans la mer de ma Divine Volonté, en plus du murmure continuel de tes prières,

-lorsque tu augmentes tes désirs ardents, tes soupirs, parce que tu veux le Royaume de ma Divine Volonté,

tu formes des vagues gigantesques de lumière, d’étoiles, de gémissements et de fleurs.

Comme ces vagues sont belles !

Et moi, de ce tabernacle, j’entends le murmure, le rugissement de tes vagues qui viennent se déverser dans ma mer.

 

Ici dans mon tabernacle j’ai ma propre mer où je murmure continuellement avec mes prières. Lorsque j’entends venir tes vagues, j’unis ta mer à la mienne, lesquelles sont déjà une.

Et je viens murmurer avec toi.

Et je ne me sens plus seul dans ce tabernacle

J’ai mon agréable compagnie et nous murmurons ensemble. Dans notre murmure on peut entendre :

« Fiat ! Fiat ! Fiat ! Qu’il soit connu et restauré son Royaume sur la terre ! »

 

Ma fille,

-vivre dans ma Volonté,

-prier en elle,

c’est transporter le ciel sur la terre, et la terre au ciel.

 

C’est par conséquent notre véritable et total triomphe, notre victoire, nos divines conquêtes. Aussi, sois-moi fidèle et attentive.

 

Après cela il y eut la bénédiction avec le très Saint Sacrement.

J’ai eu la chance de recevoir chaque jour en ces derniers temps de ma vie ici- bas, puisque j’espère que mon exil se terminera dès que possible.

Et mon aimable Jésus, au moment où ils me donnaient la bénédiction, se manifesta en moi et Il me dit :

 

Ma fille,

je te bénis, mais je ne serais pas satisfait si j’étais seul à te bénir. Je demande à tous de m’accompagner :

le Père et le Saint-Esprit,

toute la Cour céleste,

afin que tous puissent bénir la petite fille de ma Divine Volonté.

 

Partout où règne ma Volonté,

-tous au ciel et sur la terre ressentent une force puissante qui les unit à moi pour faire ce que je fais,

-afin de centraliser sur cette âme tous les biens que contient ma Divine Volonté. Par conséquent,

lorsqu’ils me voient te bénir, tous se mettent à te bénir également.

C’est ainsi que commence dans le ciel une sorte de fête, de compétition, pour bénir celle en qui règne ma Volonté.

 

Et pour rendre cela plus solennel, j’appelle toutes les choses créées afin

que personne ne puisse rester à l’écart et

que tous puissent bénir ma fille.

 

Je demande ainsi au soleil de te bénir

pour qu’il puisse te bénir en te donnant sa lumière. Je demande à l’eau de te bénir lorsque tu la bois.

J’appelle le vent pour qu’il puisse de bénir en soufflant.

 

En somme, je le demande à tous.

Lorsqu’ils te bénissent, trouvant en toi ma Divine Volonté,

-ils se sentent eux-mêmes bénis en retour,

-trouvant en toi la Volonté de leur Créateur.

 

La force de ma Divine Volonté

-appelle tout le monde,

-unit la famille céleste tout entière, et

-les met tous en fête

lorsqu’elle doit agir sur une âme en qui elle demeure et domine.

 

Par conséquent, dans cette prison sacramentelle où

j’ai près de moi ma prisonnière,

je sens venir à moi les joies que ma Divine Volonté peut me donner dans le cœur de notre petite fille.

 

Mes nombreuses peines sont interrompues

-lorsque je dois te bénir,

-lorsque je descends sacramentellement dans ton cœur,

-lorsque je sens que l’on me regarde de ce tabernacle et je te retourne tes regards.

Sachant que j’ai quelque chose

-à faire pour la petite nouveau-née de notre Volonté,

-ou à lui donner,

je mets tout de côté, même mes peines, et

je fais la fête parce que ma Divine Volonté possède d’innombrables joies et une fête éternelle.

C’est pourquoi je veux

-que tu te réjouisses avec moi, et faisant écho à ma bénédiction

-que tu me bénisses

dans le soleil, dans l’eau, dans l’air que tu respires, dans les battements de ton cœur.

Je sentirai que tu me bénis dans toutes les choses créées.

 

Je me sens tout abandonnée dans la Divine Volonté et malgré les privations de Jésus, mon pauvre esprit est pris d’une force irrésistible pour suivre ses actes. Je crois que c’est la Divine Volonté elle-même qui, ayant subjugué la mienne, poursuit sa course en appelant tous ses actes comme si elle était en train de les faire.

Et moi, en la suivant dans ses actes, je pensais aux premiers temps de la Création, lorsque tout était bonheur dans l’homme et qu’en étant dans la Volonté de son Créateur, il vivait dans son unité où il pouvait tout recevoir et tout donner à l’Être suprême.

L’Unité veut dire toute chose.

Mais alors que je pensais à cela, mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

Ma fille, nous avons créé l’homme à notre ressemblance, de sorte qu’il possède lui aussi son unité humaine.

Ainsi lorsqu’il parle, travaille, marche, etc., on peut appeler tout cela les effets de son unité parce que

-une est sa volonté,

-une est sa tête dont tous ses actes dépendent.

 

Par conséquent, on peut dire que c’est la force de sa volonté

-qui parle,

-qui travaille,

-qui marche

et en est les effets.

Si l’homme n’avait pas cette unité,

tous ses actes seraient en contradiction les uns avec les autres.

 

C’est ce qui se passe avec le soleil : du haut de sa sphère, un est son acte de lumière.

Comme il possède l’unité de lumière donnée par son Créateur, bien que son acte soit un,

ses effets de lumière sont innombrables.

 

 

Or, pour la créature qui agit et vit dans ma Volonté,

-la volonté humaine s’arrête,

-sa vie se termine et n’a plus de raison d’exister

Car alors commence la vie de l’unité de ma Volonté.

 

Mon acte est unique.

Tout ce qu’il a créé, ou peut faire, peut être appelé l’effet de cet acte unique.

 

Ainsi l’âme, vivant

-dans cette unité de ma Divine Volonté

-comme en son propre centre

est présente dans tous les effets de cet acte unique.

 

Oh ! comme il est beau de voir cette heureuse créature dans tous les effets que notre Volonté sait et peut produire.

 

Elle court dans la lumière du soleil comme l’effet de notre Volonté

-dans les cieux,

-dans la mer,

-dans le vent ,

-en toute chose.

 

Elle court

-comme la volonté humaine court dans tous les actes humains,

-et comme la lumière du soleil court dans tous ses effets.

De la même manière, l’âme court dans le Fiat, dans tous les effets qu’il possède et produit.

 

C’est pourquoi la vie dans notre Divine Volonté est le plus grand des prodiges.

Si notre Divinité voulait en faire un plus grand, elle ne le pourrait pas.

 

Elle ne pourrait trouver quelque chose

-de plus grand,

-de plus prodigieux,

-de plus puissant,

-de plus beau,

-de plus heureux que notre Volonté

à donner à la créature.

Parce qu’en donnant notre Divine Volonté, nous donnons tout.

 

Sa puissance

-forme notre écho dans les profondeurs de l’âme, et

-forme nos plus belles images.

Et l’écho de la petitesse humaine devient un avec le nôtre. De telle sorte que,

-s’unissant à notre acte premier,

-elle court et se diffuse dans tous les effets que produit l’acte unique de Dieu.

 

Après quoi mon aimable Jésus se fit voir sous les traits  d’un  petit  enfant. Jetant ses bras autour de mon cou, me dit :

Ma maman, ma maman…

Celle qui fait ma Divine Volonté devient mère.

 

 

Mon divin Fiat

-l’embellit pour moi,

-la transforme et

-la rend féconde de façon à lui donner toutes les qualités pour être une vraie mère.

-continue à former cette mère avec les reflets du Soleil de ma Divine Volonté J’exulte et je prends grand plaisir à l’appeler ma maman, ma maman…

Et non seulement

-je la choisis comme mère,

-mais j’appelle un grand nombre de tout-petits

pour les donner à ma mère afin qu’elle soit leur mère.

Et en disant cela,

il m’a montré en grand nombre de petits garçons et de petites filles autour de moi.

Et l’Enfant Jésus leur dit :

Voici ma mère et votre maman. Tous ces petits étaient en fête.

Ils m’entouraient avec Jésus qui ajouta :

Ces petits que tu vois ne sont rien d’autre que

la première cohorte des enfants de ma Divine Volonté.

 

En elle, tous seront petits.

Parce que la Divine Volonté a la vertu de préserver leur fraîcheur et leur beauté, tout comme ils sont sortis de nos mains créatrices.

 

Et comme elle a appelé ta petitesse à vivre en elle,

il est juste que, étant la première, tu sois la petite maman de ces tout petits enfants.

 

Je me sentais toute plongée dans le Fiat suprême.

Mon pauvre esprit errait parmi tant de vérités surprenantes pour ma pauvre capacité.

Toutes les manifestations que mon doux Jésus m’avait communiquées sur sa sainte Volonté s’alignaient dans mon âme comme autant de soleils

-d’une ravissante beauté,

-tous distincts les uns des autres,

-avec la plénitude de joie et de bonheur que possédait chaque vérité.

 

Même si ces soleils semblaient distincts, ils n’en formaient qu’un seul. Quel enchantement, quelle ravissante beauté !

Ces soleils assiégeaient ma petite intelligence et je nageais dans cette lumière infinie.

Comme surprise, je pensais à bien des choses concernant la Divine Volonté. Mon toujours aimable Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille, très chère fille de ma Volonté,

celle qui est fille de ma Volonté est en possession du jour éternel qui ne connaît pas de nuit.

Tout est lumière pour l’âme qui vit dans ma Volonté. Ses biens sont lumière, beauté, joie et bonheur.

Et cela n’est rien car, en fait, en donnant notre Volonté à la créature,

-nous la rendons propriétaire de nous-mêmes, et

-nous nous mettons à sa disposition.

Nous la laissons faire et gagner tout ce qu’elle veut.

Parce que ce n’est pas une volonté humaine qui nous domine – mais notre propre Volonté qui s’est déplacée dans la créature.

 

Par conséquent, ce qu’elle fait, dit et gagne n’est pas considéré par nous

-comme quelque chose d’extérieur à nous,

-mais comme notre propre chose.

 

Nous prenons plaisir à la laisser parler, faire et gagner. D’autant plus qu’elle nous gagne et que nous la gagnons.

Par conséquent,

-en donnant notre Volonté à la créature, et

-celle-ci la recevant comme sa propre vie,

nous commençons une compétition entre elle et nous.

 

Elle entre dans notre champ divin. En propriétaire, elle domine.

Nous prenons tant de plaisir à voir sa petitesse, qui contient notre Volonté éternelle,

être dominatrice de nos biens et même de nous-mêmes.

Que pouvons-nous refuser à notre Volonté? Rien. Au contraire, nous prenons plaisir à sortir

-nos joies les plus intimes,

-nos secrets,

-nos éternelles béatitudes de façon à ravir la petitesse de la créature en qui elle règne.

En la faisant dominer sur eux, nous nous amusons et commençons le jeu entre elle et nous.

 

Par conséquent, en le créant,

je ne pouvais pas donner à l’homme une chose plus grande que notre Volonté. Parce que c’est en elle seule qu’il pouvait

-arriver là où il voulait et

-faire tout ce qu’il voulait,

au point de devenir le maître de ce qui nous appartient.

 

Ce que nous n’avons pas fait en créant les autres choses

qui sont dominées par nous et

qui ne peuvent pas faire ce qu’elles veulent. Leurs droits sont limités.

De fait, en créant l’homme, il y eut une ardeur d’amour plus intense. Dans cette ardeur d’amour, le Tout s’est fusionné dans le rien.

Et le rien a reçu de nouveau sa vie dans le Tout.

 

Afin de le garder plus sûrement, nous lui avons donné en héritage notre Divine Volonté

afin que

-une puisse être la Volonté, -communs les biens, autant que la créature en soit capable,

-et que l’amour de l’un puisse être aussi grand que l’amour de l’autre.

C’est pourquoi la chose

-la plus belle pour nous,

-celle qui nous ravit et nous glorifie le plus, c’est l’âme en qui règne notre Divine Volonté.

Parce qu’elle seule ne fait pas dire à notre amour « c’en est assez de donner ». Nous avons toujours quelque chose à donner, toujours quelque chose à dire.

Et de façon à y prendre plus de plaisir, nous la rendons gagnante même de nous-mêmes.

 

Par conséquent, sois attentive, ma fille, et si tu veux tout, laisse régner en toi notre Volonté.

 

Les privations de Jésus deviennent plus longues.

Lorsque je me vois sans lui, je ne fais que languir après le Ciel. Oh ! ciel, quand m’ouvriras-tu tes portes ?

Quand auras-tu pitié de moi ? Quand ramèneras-tu la petite exilée dans sa Patrie ?

Ah ! Oui ! c’est alors seulement que mon Jésus ne me manquera plus !

Ici, lorsqu’il se fait voir, alors que l’on croit le posséder, il s’échappe comme l’éclair.

Et il faut être longtemps sans lui . Sans Jésus tout devient tristesse

Même les choses les plus saintes, les prières, les Sacrements sont des martyres sans lui.

Je me disais alors :

« À quoi bon Jésus me permet-il de venir près de son tabernacle d’amour, si c’est pour garder le silence ? »

Il me semble plutôt

-qu’il demeure mieux caché,

-qu’il ne me donne plus ses leçons sur le divin Fiat.

Il me semblait qu’il avait son pupitre au plus profond de moi et qu’il avait toujours quelque chose à me dire.

Et maintenant, je n’entends rien qu’un profond silence

Je n’entends en moi que le murmure continuel de la mer de lumière de l’éternelle Volonté

Et Elle murmure toujours amour, adoration, gloire, et embrasse toute chose et chacun.

Alors que je pensais cela, mon doux Jésus s’est fait voir en moi juste un moment.

 

Il m’a dit :

Ma fille, courage!

C’est moi qui dans la profondeur de ton âme

fait se mouvoir les vagues de la mer de lumière de ma Divine Volonté. Toujours, toujours je murmure afin d’arracher à mon Père Céleste le Royaume de ma Volonté sur la terre

Tu ne fais rien d’autre que me suivre

Si tu ne me suivais pas, je le ferais tout seul. Mais tu ne feras pas cela.

Tu ne me laisseras pas seul parce que mon Fiat lui-même te garde plongée en lui.

 

Ah ! ne sais-tu pas que tu es le tabernacle de ma Divine Volonté ? Combien d’œuvres n’ai-je pas accomplies en toi.

Combien de grâces ne t’ai-je pas accordées pour me former ce tabernacle ? Un tabernacle – je pourrais dire – unique au monde.

En fait, pour ce qui est des tabernacles eucharistiques, j’en ai en grand nombre. Mais dans ce tabernacle de mon divin Fiat,

-je ne me sens pas prisonnier,

-je possède l’espace infini de ma Volonté,

-je ne me sens pas seul,

-j’ai quelqu’un pour me tenir compagnie éternelle, et

-tantôt j’agis en enseignant et je te donne mes célestes leçons,

-tantôt j’ai mes déversements d’amour et de peine, et

-tantôt je célèbre, au point de m’amuser avec toi.

 

Alors, si je prie, si je souffre, si je pleure et si je célèbre, je ne suis jamais seul, j’ai la petite fille de ma Divine Volonté qui est avec moi.

J’ai alors le grand honneur et la plus magnifique conquête, celle que j’aime le plus, qui est :

une volonté humaine

-entièrement sacrifiée pour moi, et

-comme le tabouret de ma Divine Volonté.

 

Je pourrais l’appeler mon tabernacle favori en qui je me complais tellement que je ne l’échangerais pas pour les tabernacles eucharistiques.

 

Car en eux,

je suis seul, et l’hostie ne me donne pas une Divine Volonté telle que je la trouve en toi

de telle sorte que lorsqu’elle se déplace, je l’ai en moi et je la trouve aussi en toi.

 

D’autre part, l’hostie n’est pas capable de la posséder et elle ne m’accompagne pas dans mes actes.

Je suis toujours seul.

Tout est froid autour de mo.

Le tabernacle, le ciboire, l’hostie, sont sans vie, et par conséquent sans compagnie.

 

C’est pourquoi je trouve tant de délices

-à garder, près de mon tabernacle eucharistique, celui de ma Divine Volonté formé en toi.

 

Ainsi, simplement en te regardant , je brise ma solitude. Et j’éprouve les joies pures

que peut me donner la créature

qui laisse régner en elle ma Divine Volonté.

 

C’est pourquoi tous mes desseins, mes soins et mes intérêts sont

-de faire connaître ma Divine Volonté et

-de la faire régner parmi les créatures.

Chaque créature sera alors pour moi un tabernacle vivant – non pas muet, mais parlant.

 

Je ne serai plus seul, mais j’aurai ma compagnie éternelle. Avec ma Divine Volonté dédoublée en elles,

-j’aurai ma divine compagnie dans la créature.

-J’aurai ainsi mon Ciel en chacune d’elles.

Parce que le tabernacle de ma Divine Volonté possède mon Ciel sur terre.

 

Je me sentais toute plongée dans la Divine Volonté.

Je sens mon pauvre et petit esprit fixé à un point de lumière extrêmement haut.

Ce point n’a aucune limite.

On ne peut apercevoir ni la hauteur qu’il atteint ni la fin de sa profondeur.

Tandis que l’esprit se remplit de lumière, il est entouré de lumière au point de ne plus voir que de la lumière.

Il voit qu’il prend un peu de cette lumière parce qu’il y en a tellement. Mais sa capacité est si réduite qu’il lui semble n’en prendre que quelques gouttes.

Oh ! comme on se sent bien au milieu de cette lumière, parce qu’elle est vie, elle est parole, elle est bonheur.

L’âme ressent en elle-même tous les reflets de son Créateur Et elle sent que la Vie divine prend naissance en son sein.

 

Oh ! Divine Volonté, combien tu es admirable!

Toi seule es la fécondatrice, la préservatrice et la bilocation de la vie de Dieu dans la créature.

 

Pendant que mon esprit errait dans la lumière du Fiat suprême, mon doux Jésus se manifesta en moi et Il me dit :

 

Ma fille, une âme qui vit dans ma Divine Volonté! C’est plus que de faire descendre le soleil sur la terre. Que se passerait-il alors ?

La nuit serait bannie de la terre. Ce serait tout le temps plein jour.

 

En ayant toujours contact avec le soleil, la terre ne serait plus un corps noir, mais lumineux,

Il n’implorerait plus les effets du soleil.

Mais recevrait en lui-même la substance même des effets de la lumière. Parce que le soleil et la terre vivraient une vie commune et formeraient une seule vie.

Quelle différence n’y a-t-il pas entre

-le soleil dans les hauteurs de sa sphère et

-la terre dans sa bassesse ?

 

La pauvre terre est sujette

-à la nuit, aux saisons, et

-à demander au soleil de former les magnifiques floraisons, les couleurs, la douceur, la maturité de ses fruits.

 

Et le soleil n’est pas libre d’exposer tous ses effets sur la terre si la terre ne se prête pas à les recevoir.

Ainsi le soleil n’atteint pas certains points de la terre et d’autres sont secs et sans végétation.

Cela n’est rien d’autre que la comparaison entre

-la créature qui fait ma Divine Volonté et vit en elle, et

-celle qui vit dans la terre de sa volonté humaine.

 

La première fait descendre

-non seulement le Soleil de ma Divine Volonté dans son âme, mais

-le Ciel tout entier.

Par conséquent, avec ce Soleil, elle possède le jour éternel, un jour qui jamais ne se couche, parce que la lumière a la vertu de mettre l’obscurité en fuite.

Aussi,

-la nuit des passions,

-la nuit de la faiblesse, des misères, de la froideur, des tentations, ne peut pas être là avec ce Soleil.

 

S’ils voulaient s’approcher pour former les saisons dans l’âme, ce Soleil

-darde ses rayons et

-fait fuir toutes les nuits en disant :

« Je suis ici et cela suffit.

Mes saisons sont des saisons

-de lumière,

-de paix,

-de bonheur et

-de floraison éternelle. »

Cette âme est porteuse du ciel sur la terre.

 

Par contre, pour celle qui ne fait pas ma Divine Volonté et ne vit pas en elle, il fait plus souvent nuit que jour dans son âme.

 

Elle est sujette

-aux saisons et

-aux longs jours de pluie qui la troublent et la fatiguent ou

-aux longues sécheresses durant lesquelles elle atteint le point où elle manque des humeurs vitales pour aimer son Créateur.

 

Le Soleil même de ma Divine Volonté,

-parce qu’il ne vit pas en elle,

n’est pas libre de lui donner tout le bien qu’il possède.

 

Vois-tu ce que signifie posséder ma Divine Volonté ? C’est posséder la source

-de vie,

-de lumière et

-de tous les biens.

 

Au contraire, celle qui ne la possède pas est

-comme la terre qui jouit des effets de la lumière, et

-comme certaines terres qui sont à peine illuminées, mais sans effets.

 

Je me demandais :

« Pourquoi toute la Création a-t-elle exultée et célébré avec tant de joie

la Reine dans son Immaculée Conception ? »

Mon toujours aimable Jésus, se manifestait en moi et Il me dit : Ma fille, veux-tu savoir pourquoi ?

Parce que la Divine Volonté a eu

-le commencement de sa vie dans la céleste petite fille, et par conséquent

-le commencement de tous les biens dans toutes les créatures.

 

Il n’est aucun bien, dans ma Divine Volonté, qui

-ne commence,

-descende ou

-remonte

vers sa source.

 

Cette céleste petite fille, a commencé sa vie dans le divin Fiat, depuis l’instant même de son Immaculée Conception.

Elle appartenait au genre humain,

elle acquit avec ma Volonté la vie divine et

elle possédait avec son humanité l’origine humaine.

 

Elle avait ainsi le pouvoir d’unir le divin et l’humain.

Elle rendit à Dieu ce que l’homme ne lui avait pas donné et lui déniait, qui était sa volonté .

Et elle donna à l’homme le droit de pouvoir monter vers l’étreinte de son Créateur.

Elle réunit Dieu et les hommes avec la puissance de notre Fiat qu’elle avait en son pouvoir

C’est pourquoi toute la Création : le ciel et la terre, et même l’enfer, ont ressenti dans l’Immaculée Conception de cette petite Vierge,

-nouveau-née dans le sein de sa maman,

la force de l’ordre qu’elle plaçait dans toute la Création.

 

Avec ma Volonté,

-elle s’est associée à tous comme leur sœur,

-elle les embrassa tous,

-elle aima tout et tous.

 

Et tous se languissaient d’elle, l’aimaient

Et ils se sentaient honorés d’adorer la Divine Volonté dans cette créature privilégiée.

 

Comment toute la Création ne pouvait-elle pas célébrer ?

En fait, jusqu’à cet instant, l’homme avait été le désordre parmi toutes les choses créées.

 

Aucun n’avait eu le courage, l’héroïsme, de dire à son Créateur :

« Je ne veux pas connaître ma volonté. Je te la donne en cadeau.

Je ne veux comme vie que ta Divine Volonté. »

Mais cette Sainte Vierge a donné sa volonté afin de vivre dans la Volonté divine. Ainsi toute la Création a ressenti le bonheur de l’ordre qui, à travers elle, lui était renduL

 

Ls cieux, le soleil, la mer et toute chose rivalisèrent entre eux pour honorer celle qui,

-en possédant mon Fiat,

donnait le baiser de l’ordre à toute chose créée.

 

Ma Divine Volonté

-plaça entre ses mains le sceptre de la Reine divine,

-entoura son front de la couronne du commandement, Elle faisait d’elle l’Impératrice de tout l’univers.

Je me sentais ensuite annihilée en moi-même.

Les longues privations de mon doux Jésus me laissent sans vie Elles ont brûlé le petit atome de mon existence qui,

-exposé continuellement aux brûlants rayons du Soleil du divin Fiat,

-sent toutes ses humeurs asséchées en lui-même..

-tout en brûlant, jamais ne meurt ni ne se consume.

Je me sentais ainsi non seulement opprimée, mais défaite. Et mon doux Jésus, comme s’il voulait me réconforter,

se manifesta en moi et, me donnant un baiser, il me dit :

 

Ma fille, ne perds pas courage!

Au contraire, je veux que tu te réjouisses de ta bonne fortune que ma Divine Volonté,

-en te revêtant et te transperçant,

-te débarrasse de toutes tes humeurs humaines

pour te donner, en échange, des humeurs de lumière divine.

 

C’est aujourd’hui la fête de l’Immaculée Conception.

 

Des mers d’amour, de beauté, de puissance et de bonheur se sont déversées de la Divinité sur cette céleste créature.

Ce qui empêche les créatures de pouvoir entrer dans ces mers, c’est la volonté humaine.

Ce que nous faisons une fois, nous continuons à le faire toujours, sans jamais cesser.

Dans la Divinité, sa nature est de donner par un acte qui jamais ne finit.

 

Par conséquent, ces mers continuent de déborder La Maman Reine attend ses filles pour

-les laisser vivre dans ces mers et

-en faire de petites reines.

 

Cependant, la volonté humaine n’a pas le droit d’y entrer Il n’y a pas de place pour elle

Seule la créature qui vit dans la Divine Volonté peut y avoir accès.

 

Par conséquent, ma fille, tu peux entrer quand tu le veux dans les mers de ma Maman

Ma Divine Volonté est ta garantie, et tu auras avec elle libre accès.

Plus encore, elle t’attend, elle te veut, et tu nous rendras, elle et nous, deux fois plus heureux à cause de ton bonheur.

Nous sommes plus heureux en donnant.

Lorsque la créature ne prend pas nos biens, elle étouffe en nous le bonheur que nous voulons lui donner.

 

C’est pourquoi je ne veux pas que tu te sentes opprimée. C’est aujourd’hui la plus grande fête.

Parce la Divine Volonté prenait vie dans la Reine du Ciel. C’était la fête de toutes les fêtes,

-la première étreinte divine que la créature donnait à son Créateur en vertu de notre Fiat que possédait la souveraine petite fille.

C’était la créature à table avec son Créateur.

 

Par conséquent, c’est aussi ta fête aujourd’hui, d’une manière spéciale. En raison de la mission que t’a donnée ma Divine Volonté.

Aussi, viens dans les mers de la Reine immaculée pour jouir de sa fête et de la tienne.

Je me sentais transportée en dehors de moi-même dans ces mers sans limites. Les mots me manquent pour exprimer ce que je ressentais.

Par conséquent j’arrête ici et je poursuis.

 

Après quoi, plus tard dans la journée, le confesseur a lu en public ce qui est écrit dans le 15e volume sur l’Immaculée Conception

Mon bien-aimé Jésus, en l’écoutant lire, se réjouissait en moi et Il me dit :

 

Ma fille, comme je suis heureux.

On peut dire aujourd’hui que ma Souveraine Maman reçoit de l’Église les honneurs divins

en l’honorant dans le premier acte de sa vie, la vie de la Divine Volonté.

 

Ce sont les plus grands honneurs qui puissent être donnés :

jamais la volonté humaine n’a eu vie en elle, mais toujours, toujours la Divine Volonté.

 

C’est là tout le secret de sa sainteté, de sa hauteur, puissance, beauté, grandeur, etc.

C’est mon Fiat qui, par sa chaleur,

-effaça la tâche du péché originel et

-la conçut pure et immaculée.

 

Mon Église,

-au lieu d’honorer ma Divine Volonté, cause primordiale et acte premier, en a honoré les effets et l’a proclamée immaculée, conçue sans péché.

 

On peut dire que l’Église lui a rendu

les honneurs humains,

non les honneurs divins qu’elle méritait à juste titre, parce qu’une Divine Volonté vivait continuellement en elle.

 

Et cela fut une tristesse pour moi et pour elle Parce que

-je n’ai pas reçu de mon Église les honneurs d’une Divine Volonté vivant dans la Reine du Ciel, et

-elle ne reçut pas les honneurs qui lui étaient dus du fait qu’elle avait donné en elle-même le lieu où former la vie du Fiat suprême.

 

 

Aujourd’hui, le prêtre a fait connaître

-que tout en elle était le prodige de ma Volonté, et

-que tous ses autres privilèges et prérogatives venaient en deuxième lieu et comme une conséquence des effets de cette Divine Volonté qui la dominait.

Ainsi on peut dire qu’aujourd’hui ’est célébrée la fête de l’Immaculée Conception avec décorum, gloire et magnificence divines.

Cette fête peut être appelée plus justement :

« Conception de la Divine Volonté dans la Reine Souveraine du Ciel ».

 

Cette conception était la conséquence

-de tout ce que ma Divine Volonté est et a fait, et

-des grands prodiges de cette céleste petite Fille.

 

Après quoi, avec une insistance plus tendre, il ajouta :

Ma fille, comme il était beau et délicieux de voir cette céleste petite Fille, même à partir de son Immaculée Conception.

 

Nous regardions et nous voyions sa petite terre, prise de la souche humaine Dans cette petite terre nous pouvions voir le Soleil de notre éternelle Volonté. Comme elle était incapable de le contenir,

il débordait et s’étendait pour remplir le ciel et la terre.

Nous avons accompli un prodige de notre omnipotence

afin que la petite terre de la petite Reine puisse enclore le soleil de notre Divine Volonté.

 

On voyait ainsi la terre et le soleil.

C’est pourquoi, en tout ce qu’elle fit , que ce soit

-par la pensée,

-par la parole,

-par le travail ou

-par la marche

ses pensées étaient des rayons de lumière, ses paroles se convertissaient en lumière, tout qui sortait d’elle était lumière.

 

Parce que, comme sa petite terre était plus petite que l’immense soleil qu’elle contenait,

ses actes se perdaient dans la lumière.

 

Cette petite terre de la céleste Souveraine était vivifiée, animée et continuellement préservée par le soleil de mon Fiat.

Ainsi elle semblait toujours en fleurs,

mais avec les plus belles floraisons qui devenaient les fruits les plus doux

 

Elle

attira nos regards divins et

nous garda dans le ravissement

à tel point que nous ne pouvions cesser de la regarder.

Tant était grande sa beauté et grand le bonheur qu’elle nous donnait.

 

La petite Vierge immaculée était toute belle. Sa beauté était ravissante et enchanteresse.

C’est assez de dire qu’elle était un prodige de notre Volonté.

 

Oh ! si les créatures savaient ce que signifie vivre dans la Volonté de Dieu, elles donneraient leur vie pour la connaître et vivre en elle !

 

Je me fusionnais dans la Divine Volonté J’accompagnais ses actes dans la Création

Mon doux Jésus se manifesta en moi et Il me dit :

 

Ma fille,

toutes les choses ont été créées par nous

avec une dose de bonheur distincte l’une de l’autre

Chaque chose créée apporte ainsi à l’homme le baiser, l’air qui ravit, la vie de notre bonheur.

 

Mais sais-tu quelle créature ressent

-tous les effets de nos nombreux bonheurs répandus dans la Création descendre en elle au point d’en être imprégnée comme une éponge ? Celle qui vit dans notre Divine Volonté.

 

Nos bonheurs ne lui sont pas étrangers parce que

-son goût purifié par notre Fiat n’étant pas corrompu par la volonté humaine,

-son goût et tous ses sens ont la vertu de jouir de tous les bonheurs présents dans les choses créées.

 

Nous éprouvons autant de joie à voir celle qui fait notre Volonté que si

-elle était assise au banquet de nos bonheurs et

-se nourrissait en prenant autant de bouchées

qu’il existe de bonheurs présents dans les choses créées.

Oh ! comme il est beau de voir la créature heureuse !

 

À ce moment, Jésus garda le silence

J’’entendais la musique de l’harmonium dans la chapelle Jésus tendit l’oreille pour écouter, et il ajouta :

Oh ! comme je suis heureux que cette musique ravisse la petite fille de ma Volonté.

Et moi, en l’entendant, je me réjouis avec elle. Oh ! comme il est beau d’être ravis ensemble.

Rendre heureuse celle qui m’aime est la plus grande de mes joies.

Et moi: « Jésus, mon amour, le bonheur pour moi, c’est toi seul, rien d’autre ne m’intéresse. »

 

Et Jésus me dit :

Je suis certainement pour toi le plus grand bonheur.

Car je suis la source de tous les biens et de tous les bonheurs. Mais je suis heureux de te donner les petits bonheurs.

Tout comme je les ressens et en profite moi-même, je veux que tu les ressentes et en profites avec moi.

 

Je me disais alors :

« Jésus est si heureux lorsque je prends plaisir dans les petits bonheurs qu’il a répandus dans la Création.

Pourquoi alors me fait-il tant de peine et me rend-il si malheureuse au point d’avoir l’impression que je n’ai plus de vie en moi sans lui ?

Et en me sentant sans vie, tous les bonheurs cessent de vivre dans ma pauvre âme ! »

 

Et Jésus ajouta :

Ma fille, si tu savais de quelle utilité sont mes privations…

Tu as l’impression de ne plus vivre sans moi, tu te sens comme morte. Pourtant, c’est dans cette peine et cette mort que ma vie nouvelle est formée.

 

Cette vie nouvelle t’apporte les nouvelles manifestations de la vie de ma Divine Volonté.

En fait, comme ta peine est une peine divine qui a la vertu de te donner l’impression

-d’être morte,

-mais sans mourir,

elle a la vertu de faire renaître ma vie même.

 

Elle dispose ton âme

-à écouter et

-à comprendre

les importantes vérités de mon divin Fiat.

Si je ne te privais pas de moi aussi souvent,

tu n’aurais pas les nouvelles surprises de ton Jésus, ses nombreux enseignements.

N’as-tu pas vu toi-même, comment, après

-avoir été privée de moi et

-avoir pensé que tout était fini pour toi, ma vie renaissait en toi et

que, tout plein d’amour et de joie, je recommençais à te donner mes leçons ?

 

Ainsi,

-lorsque je te prive de moi,

je reste caché en toi pour préparer le travail que je dois te donner. Ma vie renaît de nouveau.

 

J’ai moi aussi souffert la douleur de la mort

pour redonner la vie aux créatures dans la souffrance de ma mort.

 

La mort,

-soufferte dans l’ordre divin et afin d’accomplir la Divine Volonté,

-produit la Vie divine,

afin que toutes les créatures puissent recevoir cette Vie divine.

 

Après avoir souffert tant de morts, j’ai voulu réellement mourir. Et combien ma résurrection n’a-t-elle pas apporté de biens ?

 

On peut dire

-qu’avec ma résurrection, tous les biens de ma Rédemption ont repris vie et,

-avec elle, ont pu renaître tous les biens pour les créatures, ainsi que leur vie même.

 

Par conséquent, sois attentive et laisse-moi faire.

 

Je m’inquiétais au sujet de la publication des écrits de la Divine Volonté et de toutes les questions qu’ils me posaient.

Je me disais :

« Seul Jésus connaît mon martyre et combien je me sentais torturée lorsque des personnes en autorité parlaient de vouloir les publier. Si bien que personne ne parvenait

à calmer mon martyre intérieur et

-à m’amener à dire Fiat.

Seul Jésus, par sa séduisante persuasion, en me communiquant la peur du grand mal

que je pourrais faire si je sortais tant soit peu de la Divine Volonté, pouvait m’inciter à dire Fiat.

 

Et maintenant, en voyant que tout allait si lentement, je me souviens de mes combats intérieurs, de mon dur martyre à cause de cette publication.

À quoi bon tant de souffrances ; qui sait qui verra cette publication ?

Peut-être Jésus me fera-t-il plaisir en me laissant voir cela du haut du ciel. »

 

Je pensais à cela et à d’autres choses et je commençais à prier lorsque je vis en esprit un arbre chargé de fruits qui émettaient de la lumière.

Et mon doux Jésus était crucifié au milieu de cet arbre.

La lumière de ces fruits était si forte que Jésus disparaissait dans cette lumière. J’étais surprise et Jésus me dit :

 

Ma fille, cet arbre que tu vois est l’arbre de ma Divine Volonté.

Comme ma Volonté est soleil, ses fruits se changent en lumière et forment beaucoup d’autres soleils. Je suis le centre de sa vie et c’est pourquoi je suis en son milieu.

Or ces fruits que tu vois sont les vérités que j’ai manifestées sur mon divin Fiat. Ils sont en train de donner naissance à leur lumière au sein des générations.

 

Ceux qui

-devraient s’en occuper et se hâter,

-mais ne le font pas,

-empêchent -les fruits de cet arbre de former des naissances de lumière, et

-le grand bien de cette lumière.

Par conséquent, tu dois être consolée de tes tortures et de tes martyres,

-parce qu’entre toi et moi tout est en ordre et

-que je n’aurais pas toléré en toi ne serait-ce qu’une ombre d’opposition à ma Volonté.

 

Cela aurait été mon plus grand chagrin et je n’aurais pas pu dire :

La petite fille de ma Volonté m’a fait cadeau de sa volonté et je lui ai donné la mienne.

Alors que cet échange de volontés est une de mes plus grandes joies, et pour toi aussi.

S’il y a faute, c’est de la part de ceux qui sont négligents.

Par conséquent, ne t’afflige pas et ne sois pas inquiète au sujet des questions qu’ils te posent. Je serai moi-même en toi pour t’administrer la lumière et les mots nécessaires.

Tu dois savoir qu’il s’agit de mon intérêt, plus que du tien.

Je continuais à penser au divin Fiat et mon doux Jésus ajouta :

Ma fille, entre nous, dans notre Divinité, un acte unique est suffisant pour tout faire.

Cet acte est volonté, pensée, parole, œuvre et pas.

 

Ainsi, un seul de nos actes est

-une voix qui parle,

-une main qui agit,

-un pied qui marche

 

Notre acte unique enveloppe toute chose.

Ainsi si la créature pense, travaille, parle et marche, c’est la vertu de notre acte unique qui

-se répercute en chaque acte de la créature,

-communique le bien de la pensée, de la parole et de tout le reste.

 

C’est pourquoi on peut dire que nous sommes le Porteur (singulier se rapportant au Dieu Un et Trin) de toutes les créatures et de tous leurs actes.

Oh ! comme nous nous sentons offensés lorsque nos actes transportent une voix, une pensée, une œuvre et un pas

-qui non seulement ne sont pas faits pour nous,

-mais qui nous offensent.

Les créatures utilisent nos actes mêmes pour former les armes qui nous blessent !!

Ingratitude humaine, comme tu es grande !

 

Mais celle qui fait notre Divine Volonté et vit en elle s’unit à notre acte unique. Sa volonté est unie à la nôtre et elle s’écoule dans notre acte

Avec nous, elle se fait pensée, voix, œuvre et pas de tous.

 

Notre vertu,

-revêt la petitesse humaine,

-fait d’elle la porteuse de tous les actes des créatures ensemble avec nous.

 

Elle utilise tous nos actes et forme des armes

-non pour nous blesser,

-mais pour nous défendre, nous aimer et nous glorifier.

Aussi, nous l’appelons notre guerrière, qui défend nos droits. Après cela, je suivais la Divine Volonté dans la Création.

Il me semblait vouloir m’approprier toute chose :

le soleil, pour lui donner la gloire de la lumière et de la chaleur,

la mer, pour lui donner la gloire de ce murmure incessant…

Je voudrais tout avoir en mon pouvoir afin de dire : « Tu m’as tout donné et je te donne tout. »

 

Je pensais à cela et à d’autres choses quand mon bien-aimé Jésus, se manifestait en moi. Il me dit :

Ma fille, comme elle est belle ta vie dans ma Volonté – ton écho se répercute partout.

Là où est présente ma Divine Volonté, et elle est partout présente, ton écho se fait entendre. Il résonne ainsi dans le soleil, dans la mer, dans le vent, dans l’air, et pénètre même le Ciel où il apporte à ton Créateur sa propre gloire, son propre amour et sa propre adoration.

 

Et ma Divine Volonté ne se sent pas seule parmi les choses créées. Elle a la compagnie de l’écho de celle qui vit dans ma Divine Volonté. Et elle sent que lui sont rendus

tout l’amour et

toute la gloire

qu’elle a répandus dans la Création.

 

Je faisais ma méditation.

Comme c’est aujourd’hui le commencement de la neuvaine de l’Enfant Jésus, je pensais aux neuf excès de son Incarnation que Jésus m’avait racontés avec tant de tendresse

Ilsi sont décrits dans le premier volume.

C’est vraiment à contrecœur que je rappelais cela à mon confesseur.

Car en les lisant, il m’avait dit vouloir les lire en public dans notre chapelle.

Je pensais à cela lorsque mon petit Enfant Jésus s’est fait voir dans mes bras, si petit, me caressant avec sa toute petite main, et me disant :

Comme elle est belle, ma petite fille, comme elle est belle ! Combien je dois te remercier de m’avoir écouté.

 

Et moi :

Mon amour, qu’est-ce que tu dis, c’est moi qui dois te remercier de m’avoir parlé et donné, avec tant d’amour, comme mon maître, tant de leçons que je ne méritais pas.

 

Et Jésus :

Ah ! ma fille, il y en a tant

-à qui je voudrais parler et

-qui ne m’écoutent pas, mais me réduisent au silence dans des flammes suffocantes.

 

Nous devons donc nous féliciter l’un l’autre – tu me remercies et je te remercie. Mais pourquoi ne veux-tu pas qu’on lise les neuf excès ?

Ah ! tu ne sais pas combien de vie, combien d’amour et de grâces ils contiennent.

Tu dois savoir que ma parole est création

En te rapportant les neuf excès de mon amour dans l’Incarnation,

-non seulement je renouvelais l’amour que j’avais en m’incarnant,

-mais je créais un amour nouveau

afin d’investir les créatures et de les conquérir pour qu’elles se donnent à moi.

 

Ces neuf excès de mon amour, manifestés avec tant de tendresse, d’amour et de simplicité, formaient le prélude aux nombreuses leçons que j’allais te donner sur mon divin Fiat

afin de former son Royaume.

 

Et maintenant, avec leur relecture, mon amour est renouvelé et redoublé. Ne veux-tu pas, alors, que mon amour, redoublé, se répande et investisse d’autres cœurs afin que, comme un prélude,

ils puissent se disposer pour les leçons de ma Volonté, la faire connaître et régner ?

 

Et moi : Mon cher petit Enfant, je crois que beaucoup ont parlé de ton Incarnation.

Et Jésus : Oui, oui, ils ont parlé,

-mais c’était des paroles prises sur le rivage de mon amour, et

-qui ne possédaient par conséquent ni tendresse ni plénitude de vie.

 

Mais ces quelques paroles que je t’ai dites,

-je les ai prononcées de l’intérieur de la vie de la fontaine de mon amour et

-elles contiennent la vie, une force irrésistible, et une tendresse telle

que seuls les morts ne se sentiront pas émus jusqu’à la pitié pour moi, tout Petit Enfant,

qui endura tant de souffrances même depuis le sein de ma céleste Maman.

 

Après quoi le confesseur a lu dans la chapelle

le premier excès de l’amour de Jésus dans l’Incarnation

Mon doux Jésus, se manifestait en moi. Il tendait l’oreille pour entendre. Et m’attirant vers lui, il me dit :

 

Ma fille, comme je suis heureux de les entendre.

Mais mon bonheur augmente en te gardant dans cette Maison de ma Volonté où nous sommes deux à écouter :

-moi, ce que je t’ai dit,

-et toi, ce que tu as entendu de moi.

 

Mon amour augmente, bout et déborde. Écoute, écoute ! Comme c’est beau.

La parole contient le souffle, et lorsqu’elle est parlée, la parole porte le souffle qui,

-comme l’air, va de bouche en bouche et

-communique la force de ma parole créatrice.

Et la nouvelle création que contient ma parole descend dans les cœurs.

 

Écoute, ma fille : dans la Rédemption,

-j’avais le cortège de mes Apôtres,

-j’étais au milieu d’eux, tout amour, afin de les instruire

Je ne me suis épargné aucune peine pour former la fondation de mon Église.

 

Maintenant, dans cette Maison, je sens le cortège des premiers enfants de ma Volonté

Je ressens mes scènes d’amour qui se répètent en te voyant parmi eux, tout amour,

qui veut leur communiquer les leçons de mon divin Fiat

afin de former les fondations du Royaume de ma Divine Volonté…

Si tu savais comme je suis heureux de te voir parler de ma Divine Volonté… J’attends impatiemment le moment où tu commenceras à parler,

-pour t’écouter et

-pour ressentir le bonheur que ma Divine Volonté m’apporte.

 

La neuvaine de Noël se poursuit

Continuant à écouter les neuf excès de l’Incarnation, mon bien-aimé Jésus m’attira vers lui pour me montrer comment chaque excès de son amour était une mer sans limites.

 

Et dans cette mer s’élevaient des vagues gigantesques dans lesquelles on pouvait voir toutes les âmes dévorées par ces flammes.

 

Les poissons nagent dans les eaux de la mer. Les eaux de la mer forment

-la vie des poissons,

-le guide,

-la défense,

-la nourriture,

-le lit et

-le palais de ces poissons,

si bien que s’ils sortent de cette mer, ils peuvent dire,

« notre vie est finie, parce que nous sommes sortis de notre héritage,la patrie que nous a donnée notre Créateur »

 

De la même manière, ces gigantesques vagues de flammes

qui s’élevaient de ces mers de feu, en dévorant les créatures, voulaient être

-la vie,

-le guide,

-la défense,

-la nourriture,

-le lit,

-le palais et

-la patrie des créatures.

Mais en sortant de cette mer d’amour, soudainement, elles trouvent la mort.

 

Et le Petit Enfant Jésus pleure, gémit, prie, crie et soupire

Car il veut que personne ne sorte de ses flammes dévorantes. Et il ne veut voir mourir personne.

Oh ! si la mer avait la raison, plus qu’une tendre mère elle pleurerait sur ses poissons arrachés de sa mer.

Parce qu’elle sent une vie qu’elle possédait et préservait avec tant d’amour lui être arrachée

Et avec ses vagues, elle se jetterait sur ceux qui ont osé lui enlever tant de ces vies qu’elle possède et qui forment sa richesse et sa gloire.

 

Et si cette mer ne pleure pas, dit Jésus,

moi je pleure en voyant qu’alors que mon amour a dévoré toutes les créatures, avec ingratitude,

-elles ne veulent pas vivre dans ma mer d’amour, mais en se dégageant de ses flammes,

-elles s’exilent de ma Patrie et

-elles perdent leur palais, leur guide, leur défense, leur nourriture, leur lit et même leur vie.

Comment pourrais-je ne pas pleurer ?

-Elles sont sorties de moi,

-elles ont été créées par moi, et

-elles ont été dévorées par les flammes d’amour que j’avais en m’incarnant pour l’amour de toutes les créatures.

 

Lorsque j’entends les neuf excès qui me sont racontés,

-la mer de mon amour monte

-elle bouillonne.

 

Et formant des vagues immenses,

-elle rugit tellement qu’elle voudrait les assourdir toutes

 

afin qu’elles ne puissent rien entendre, sinon

-mes gémissements d’amour,

-mes cris de tristesse,

-mes sanglots répétés qui lui disent :

 

« Cesse de me faire pleurer et échangeons le baiser de paix .

Aimons-nous, et tous nous serons heureux – le Créateur et la créature. »

Jésus garda le silence et à ce moment, j’ai vu

-les cieux s’ouvrir et

-un rayon de lumière qui venait d’en haut

s’est fixé sur moi et a illuminé tous ceux qui étaient autour de nous.

 

Et mon toujours aimable Jésus se remit à parler :

Fille de ma Volonté, ce rayon de soleil qui s’est fixé sur toi est ma Divine Volonté qui apporte la vie du Ciel dans ton âme.

Comme il est beau ce rayon de soleil qui

-non seulement t’illumine et t’apporte sa vie,

-mais fait sentir la vie de lumière à quiconque s’approche et reste près de toi .

 

Parce que, comme le soleil,

il se répand alentour et

il donne à ceux qui t’entourent le chaud baiser de lumière de son souffle, de sa vie.

Et je suis heureux de voir en toi que ma Divine Volonté se diffuse et commence à faire son chemin.

Vois, les mers de mon amour ne sont rien d’autre que ma Volonté à l’œuvre. Lorsque ma Volonté veut agir,

-les mers de mon amour montent, bouillonnent, forment leurs gigantesques vagues

-qui pleurent, gémissent, crient, prient et assourdissent.

Par contre, lorsque mon Fiat ne veut pas agir,

-la mer de mon amour est calme,

-elle ne murmure que doucement.

Son cours de joie et de bonheur qui lui sont inséparables est continu.

 

Par conséquent, tu ne peux comprendre

-la joie que je ressens,

-le bonheur qui est le mien et

-l’intérêt que je prends à illuminer et à offrir ma parole, mon Cœur même, à celui qui s’emploie à faire connaître ma Divine Volonté.

 

Mon intérêt est si grand que

-je l’enveloppe de moi-même, et

-je me répands moi-même en dehors de lui,

-je prends la parole et parle moi-même de ma Volonté à l’œuvre dans mon amour.

 

Crois-tu que ce soit ton confesseur

qui parle les soirs où il parle en public des neuf excès de mon amour ? C’est moi qui prends son cœur dans mes mains et le fais parler.

 

Mais alors qu’il disait cela, on donna la bénédiction. Jésus ajouta : Fille, je te bénis.

Tout est bonheur pour moi lorsque je dois agir sur quelqu’un qui possède ma Divine Volonté. Parce que, si je te bénis, ma bénédiction trouve

-l’espace où placer les biens et

-les effets que contient ma bénédiction.

 

Si je t’aime, mon amour trouve en mon Fiat l’espace où se placer et accomplir sa vie d’amour.

 

Par conséquent,

chaque chose que je fais sur toi, en toi et avec toi est un bonheur que je ressens.

Parce que je sais qu’une Divine Volonté

a de la place pour tout ce que je veux lui donner, et

a la vertu de multiplier les biens que je te donne. Car c’est elle qui fait tout.

 

Elle s’emploie à former autant de vies

qu’il y d’actes que nous accomplissons avec la créature en qui elle règne.

 

Après quoi je faisais ma ronde dans le divin Fiat

Je me rendais une fois de plus dans les premiers temps de la Création

pour m’unir aux actes accomplis par notre père Adam dans l’état d’innocence,

-afin de m’unir à lui et de continuer à partir de là.

Et mon bien-aimé Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille, en créant l’homme, je lui ai donné un univers visible dans lequel il

devait

se déplacer librement et voir les œuvres de son Créateur,

créées avec tant d’ordre et d’harmonie, par amour pour lui.

-et, dans ce vide, accomplir lui aussi ses œuvres.

 

Et tout comme

-j’ai donné un vide visible,

-j’ai donné aussi un vide invisible, même plus beau encore, pour son âme, où l’homme devait former ses saintes œuvres, ses soleils, ses cieux, ses étoiles. Et faisant écho à son Créateur, il devait remplir ce vide de toutes ses œuvres.

 

Mais puisque l’homme est sorti de ma Volonté pour vivre dans la sienne,

il a perdu l’écho de son Créateur et modèle pour pouvoir imiter nos œuvres.

 

Par conséquent, on peut dire que dans ce vide :

il n’y a rien d’autre que les premiers pas de l’homme – tout le reste est vide.

Il doit cependant être rempli

C’est pourquoi j’attends avec tant d’amour ceux :

-qui vivent et doivent vivre dans ma Volonté, et

-qui, sentant la puissance de notre écho et

-qui ayant nos modèles présents en eux,

se hâteront de remplir ce vide invisible que j’ai donné avec tant d’amour dans la Création.

Mais sais-tu ce qu’est ce vide ?

C’est notre Volonté.

 

Tout comme j’ai donné à la nature de l’homme un ciel et un soleil, j’ai donné le Ciel et le Soleil de mon Fiat à son âme.

 

Et lorsque je te vois marcher en suivant les pas d’Adam innocent, je dis :

« Finalement, voilà le vide de ma Divine Volonté qui commence à recevoir

-les premières conquêtes et

-les premières œuvres de la créature. »

 

Par conséquent, sois attentive et continue ton envol dans ma Divine Volonté.

 

Je pensais à la naissance de l’Enfant Jésus et je le priais de naître dans ma pauvre petite âme.

Pour chanter ses louanges et lui former un cortège dans les actes de sa naissance, je me fusionnais dans la Divine Volonté et en passant dans toutes

les choses créées, je voulais animer les cieux, le soleil, les étoiles, la terre et toute chose avec mes « Je vous aime ».

Je voulais placer toute chose comme en attente, dans l’acte de la naissance de Jésus

De sorte que tout pourrait lui dire

« Je vous aime » et « Nous voulons votre Volonté sur la terre ».

 

Et en faisant cela, il me semblait que toutes les choses créées fixaient leur attention sur l’acte de la naissance de Jésus.

Lorsque le cher Enfant est sorti du sein de sa céleste Mère, les cieux, le soleil et même le petit oiseau s’écriaient en chœur « Je vous aime » et

« Nous voulons le Royaume de votre Volonté sur la terre ».

 

Mon « Je vous aime » dans la Divine Volonté se répandait dans toute chose en qui la Divine Volonté avait sa vie.

Par conséquent toute chose chantait les louanges de la naissance de son Créateur.

Je vis l’Enfant nouveau-né qui, se jetant dans mes bras Tout tremblant, Il me dit :

Quelle magnifique fête la petite fille de ma Volonté a préparée pour moi Comme il est beau le chœur de toutes les choses créées qui

me dit « Je vous aime » et

-veut le règne de ma Volonté.

Celle qui vit en moi peut tout me donner et user de tous les stratagèmes pour me rendre heureux et me faire sourire, même au milieu des larmes.

 

C’est pourquoi je t’attendais

afin d’avoir de toi une surprise d’amour en vertu de ma Divine Volonté.

 

En fait, tu dois savoir

que ma vie sur terre n’a été que

souffrance,

travail et

préparation de tout ce qui devait servir le Royaume de ma Divine Volonté, qui doit être un Royaume de bonheur et de possession.

 

Par conséquent, c’est alors que mes œuvres donneront tout leur fruit et se changeront pour moi et pour les créatures en douceurs, en joies et en possession.

 

En disant cela, il disparut à ma vue

Mais il revint bientôt dans un petit berceau d’or, revêtu d’un petit habit de lumière.

 

Il ajouta :

Ma fille, c’est aujourd’hui mon anniversaire et je suis venu te rendre heureuse par ma présence.

Il me serait trop difficile, en ce jour,

-de ne pas rendre heureuse celle qui vit dans ma Divine Volonté,

-de ne pas te donner mon premier baiser et de

te dire un « Je t’aime », comme en réponse aux tiens.

 

Il me serait trop difficile, en te serrant très fort contre mon petit Cœur, ne pas te faire sentir mes battements qui

-émettent du feu et

-voudraient brûler tout ce qui n’appartient pas à ma Volonté.

 

D’autant plus que ton battement de cœur, fait écho au Mien et répète pour moi cet agréable refrain : « Que Ta Volonté règne sur la terre comme au Ciel. »

 

Répète-le souvent si tu veux me rendre heureux et calmer l’enfant qui pleure. Vois,

-ton amour a préparé pour moi le berceau doré, et

-les actes dans ma Divine Volonté ont préparé pour moi le petit vêtement de lumière.

N’es-tu pas heureuse ?

 

Après quoi je poursuivis mes actes dans le divin Fiat.

Je retournais en Éden, dans les premiers actes de la création de l’homme. Mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille,

 

Adam fut le premier soleil humain revêtu de notre Volonté.

Ses actes étaient plus que des rayons de soleil qui,

-en s’étendant et

-en se répandant,

devaient revêtir toute la famille humaine en qui ils devaient être nombreux

-à palpiter dans ces rayons,

-tous au centre de ce premier soleil humain.

 

Et tous devaient avoir la vertu de former leur propre soleil sans sortir des limites du premier soleil.

En fait, comme la vie de chacun devait tirer son origine de ce soleil, chacun devait pouvoir être un soleil à lui seul.

Comme elle était belle la création de l’homme.

Oh ! combien elle surpassait celle de l’univers entier. Le lien, l’union de l'un dans la multitude était le plus grand prodige de notre omnipotence

Alors que notre Volonté, une en elle-même, devait maintenir

-l’inséparabilité de tous,

-la vie communicative et unificatrice de toutes les créatures symbole et image de notre Divinité, - comme nous inséparables.

 

Bien que nous soyons Trois Personnes divines, nous sommes toujours un. Parce que une est la Volonté, une la Sainteté, une notre Puissance.

 

C’est pourquoi nous voyons toujours l’homme comme s’il n’y en avait qu’un seul,

même s’il devait avoir sa très longue génération, mais toujours centralisée en l’un.

 

C’est l’amour incréé qui était infusé par nous en l’homme créé. Par conséquent il devait donner de nous et être comme nous.

Et notre Volonté, qui seule agit en nous, devait seule agir en l’homme afin de former l’unité de tous et le lien d’inséparabilité de chacun.

 

C’est pourquoi, en se retirant de notre divin Fiat, l’homme est devenu déformé et désordonné, Il a cessé de ressentir la force de l’unité et de l’inséparabilité,

-que ce soit avec son Créateur ou

-avec toutes les générations. Il s’est senti

-comme un corps divisé,

-brisé dans ses membres, et

-qui ne possède plus toute la force de son corps en entier.

 

C’est pourquoi

ma Divine Volonté veut de nouveau entrer comme acte premier dans la créature, afin de

de réunir les membres brisés et

redonner à l’homme l’unité et l’inséparabilité tel qu’il était sorti de nos mains créatrices.

 

Nous nous trouvons dans la situation d’un artisan qui a fabriqué cette magnifique statue

qui fait l’étonnement du Ciel et de la terre.

L’artisan aime tellement sa statue qu’il a mis en elle sa vie même.

 

Ainsi, à chacun de ses actes et de ses mouvements, l’artisan ressent en lui

la vie,

l’acte,

le mouvement de sa belle statue.

L’artisan l’aime jusqu’au délire et ne peut s’empêcher de la contempler.

Mais dans tout cet amour, la statue

-fait une rencontre,

-se heurte et

-reste brisée dans ses membres et sa partie vitale qui la conservait réunie et unie à l’artisan.

Quel ne se sera pas son chagrin ?

Et que ne fera-t-il pas pour reconstituer sa belle statue ? Plus encore,

étant donné qu’il l’aime toujours et qu’à cet amour délirant s’est ajouté un amour souffrant.

 

Tel est la condition de la Divinité en regard de l’homme. Il est notre délire d’amour et de chagrin.

Nous voulons refaire la belle statue de l’homme. Et comme

-le heurt a eu lieu dans la partie vitale de notre Volonté qu’il possédait,

-lorsque notre Volonté sera rétablie en lui,

la belle statue sera reconstituée pour nous, et notre amour sera satisfait.

Par conséquent, je ne veux rien d’autre de toi que la vie de ma Divine Volonté en toi.

 

Puis il ajouta sur un ton plus tendre :

 

« Ma fille,

dans les choses créées,

la Divinité n’a pas créé l’amour, mais la floraison

-de sa lumière,

-de sa puissance,

-de sa beauté, etc.

 

Aussi, on peut dire

-qu’en créant les cieux, les étoiles, le soleil, le vent, la mer et la terre,

-c’était nos œuvres que nous produisions, et les floraisons de nos merveilleuses qualités.

 

C’est seulement pour l’homme qu’il y eut ce très grand prodige de créer

-la vie

-et la vie de notre amour lui-même.

 

C’est pourquoi il est dit qu’il fut créé à notre image et à notre ressemblance. Et c’est pourquoi nous l’aimons tant :

parce que c’est une vie et une œuvre qui est sortie de nous,

et la vie a plus de prix que n’importe quoi.


 

Je suivais le divin Fiat dans la Création pour accompagner ses actes Mon doux Jésus, se manifestait en moi et Il me dit :

 

Ma fille, regarde – regarde comme elle est belle, ma Création ! Quel ordre, quelle harmonie elle contient.

Et si belle qu’elle soit, les cieux, les étoiles, le soleil, tous sont muets Ils n’ont pas la vertu de dire même un seul mot.

 

Par contre, les cieux, les étoiles, le soleil, le vent dominant de ma Divine Volonté ont tous une voix.

Ils parlent avec une telle éloquence que personne ne les égale

Les anges, les saints, les savants restent muets et se sentent ignorants devant les paroles des cieux de ma Volonté.

 

Mais pourquoi ces cieux et ces soleils parlent-ils ? Parce qu’ils contiennent la vie.

Mais sais-tu ce que sont ces cieux et ces soleils qui parlent ?

Ils sont les connaissances que je t’ai manifestées sur ma Divine Volonté. Ma Volonté n’est pas seulement vie.

Elle est

-la fontaine,

-la source et

-la vie

de toute vie.

Par conséquent, les cieux de ces connaissances ne pouvaient être muets.

 

Ainsi, chaque connaissance sur mon divin Fiat

-est un ciel, un soleil, un vent, tous distincts les uns des autres et qui,

-ayant la vertu de la parole et

-possédant la vie divine, ont la vertu de produire

-des cieux et des soleils nouveaux plus beaux encore,

-des vents plus puissants, plus propres

à investir les cœurs et à faire leur conquête par leurs doux gémissements.

Tu vois alors, ma fille,

combien mon amour surpassait l’amour que j’avais dans la Création

lorsque je te manifestais ces nombreuses connaissances sur ma Divine Volonté.

 

En fait, dans la Création, un seul ciel, un soleil, etc., suffisait à notre amour.

Parce que nous voulions déployer mieux toute l’ardeur de notre amour

-sur « l’homme qui parle », et

-pour « l’homme qui parle ».

 

Nous voulions créer « des cieux et des soleils qui parlent » dans la profondeur de son âme.

Mais en se retirant de notre Divine Volonté, il a placé une limite à notre amour. Et les cieux qui parlent n’avaient plus de vie en lui.

Mais notre amour n’a pas dit « Assez ». il s’est tout au plus arrêté et a attendu.

 

Mais incapable de se contenir plus longtemps,

il a repris sa Création des cieux et des soleils qui parlent dans la petite fille de ma Divine Volonté.

Regarde-les au tréfonds de ton âme.

Toutes mes connaissances sur mon Fiat, tout en ordre et en harmonie

 

-l’une est ciel, elle parle, et forme un autre ciel,

-une autre est soleil, elle parle, et en se faisant lumière et chaleur, forme un autre soleil.

-une autre est mer et forme ses vagues qui parlent. En parlant, elle forme une autre mer

-pour recouvrir le monde entier de ses vagues parlantes,

-pour s’imposer par sa parole créatrice et

-pour se faire entendre

afin d’apporter à tous la nouvelle mer de paix et de joie de ma Volonté.

 

-Une autre est vent, et

tantôt elle parle avec son empire afin de briser les cœurs les plus durs, tantôt avec ses caresses pour ne pas faire peur, et

tantôt elle parle avec des gémissements d’amour afin de se faire aimer. En parlant, elle forme d’autres vents

Sa parole court pour faire connaître la Vie, la Puissance de ma Divine Volonté.

 

En somme,

toutes mes connaissances sur ma Divine Volonté sont une création nouvelle,

-plus belle, plus variée que la Création elle-même,

-beaucoup plus belle parce que c’est une Création qui parle

Sa parole est la vie de ma Divine Volonté qu’elle apporte à la créature.

 

Par conséquent, je suis heureux dans ton âme.

Parce que je suis au milieu de mes cieux, de mes étoiles et de mes soleils qui parlent

Mais mon bonheur est redoublé lorsque tu fais le sacrifice d’écrire Parce que je vois

-que ces cieux qui parlent vont sortir et

-que leur parole formera des cieux nouveaux qui apporteront la vie de mon divin Fiat parmi les créatures.

C’est alors que le Ciel ne sera plus étranger à la terre

Parce que ces cieux qui parlent formeront sur terre la nouvelle famille céleste. Leur parole mettra en communication le Créateur et la créature.

 

Les vents de ces connaissances mettront en commun les joies secrètes de la Très Sainte Trinité

La créature sera propriétaire de la sainteté et du bonheur divins Tout mal disparaîtra.

J’aurai la joie de voir la créature heureuse,

tout comme elle l’était au sortir de nos mains créatrices.

 

Je pensais à ce que je pourrais offrir au petit Enfant Jésus en cadeau à l’occasion du premier jour de l’année.

Ne serait-ce pas bien de lui redonner ma volonté

-comme tabouret pour ses petits pieds ou

-comme jouet pour ses petites mains?

Je pensais à cela lorsque mon petit Jésus s’est manifesté en moi. Il m’a dit :

 

Ma fille, ta volonté m’appartient déjà.

Tu n’en es déjà plus maître après me l’avoir donnée si souvent. Et je m’en sers

-tantôt comme d’un tabouret,

-tantôt comme d’un jouet entre mes mains, ou je la garde dans mon Cœur

-comme la plus belle des conquêtes et une joie secrète qui adoucit mes nombreuses peines.

 

Veux-tu savoir ce que j’aimerais recevoir comme cadeau en ce jour ? Tous les actes que tu as accomplis dans ma Volonté durant cette année.

Ces actes seront comme autant de soleils que tu disposeras autour de moi

Comme je serai heureux de voir que la petite fille de ma Divine Volonté m’a fait cadeau des nombreux soleils de ses actes.

 

Et moi, en retour, je te donnerai la grâce

-de doubler les soleils des actes faits dans ma Volonté

pour que tu puisses m’offrir un cadeau plus beau et plus riche encore.

 

Puis il ajouta :

Ma fille,

chaque manifestation que je t’ai donnée sur ma Divine Volonté est comme une page de ta vie Si tu savais combien de belles choses ces pages contiennent…

Chacune d’elles est un courant entre le Ciel et la terre C’est un soleil de plus qui brillera sur toutes les têtes. Ces pages seront les messagères de la Patrie céleste.

Ce sont des pas que fait ma Divine Volonté pour se rapprocher des créatures.

Par conséquent, ces manifestations, comme des pages de vie, formeront une époque pour les générations futures, où elles liront

-le Royaume de mon Fiat et

-les nombreux pas qu’Il a faits pour venir parmi elles, et

-les nouveaux droits qu’Il leur a donnés d’entrer de nouveau dans son Royaume.

 

Mes manifestations sont des décrets.

C’est seulement lorsque je veux accorder ce bien que j’agis pour manifester une connaissance.

Par conséquent, tout ce que je t’ai dit sur ma Divine Volonté constitue un capital divin que j’ai produit.

 

C’est pourquoi ces pages qui contiendront la longue histoire de ma Volonté

seront les plus belles de ta vie et, s’entrelaçant avec l’histoire du monde,

-elles formeront la plus belle époque de tous les siècles.

Après quoi je pensais à la vive douleur que le petit Enfant Jésus avait ressentie dans la circoncision.

Il n’avait que huit jours et il se soumettait à une coupure si douloureuse. Jésus, se manifestait en moi et Il me dit :

 

Ma fille,

Adam, dans la première époque de sa vie, en péchant,

-a causé à son âme une blessure d’où est sortie la Divine Volonté. A sa place, sont entrées les ténèbres, les misères et les faiblesses

-qui formèrent le ver du bois de tous les biens de l’homme.

 

Ainsi, s’il possède un bien quelconque en dehors de ma Divine Volonté

quels que soient ces biens, ils sont

-mangés par les vers, vermoulus, sans substance, et

-par conséquent sans force et sans valeur.

Et moi, qui l’aime tant, dans les premiers jours de ma vie ici-bas, j’ai voulu

-me soumettre à la circoncision,

-souffrir une coupure très cruelle, au point de m’arracher des larmes.

 

Et par cette blessure

-j’ai ouvert la porte à la volonté humaine pour la laisser entrer de nouveau dans la Mienne, afin que ma blessure

-puisse guérir celle de la volonté humaine et

-enclore de nouveau l’homme dans mon divin Fiat

qui le débarrasserait du ver, des misères, des faiblesses et des ténèbres.

En vertu de mon Fiat omnipotent, tous ses biens seraient refaits et restaurés. Fille,

dès l’instant de ma conception et

dès les premiers jours de ma naissance,

j’ai pensé

-au Royaume de ma Divine Volonté et

-à la façon de Le mettre en sûreté parmi les créatures.

 

Mes soupirs, mes larmes, mes sanglots répétés ne cherchaient qu’à rétablir le Royaume de mon Fiat sur la terre.

En fait, je savais que peu importe les biens que je pourrais lui donner,

-l’homme ne serait jamais heureux,

-que jamais il ne posséderait

la plénitude des biens de sainteté

ni l’insigne de sa création qui le constitue roi et maître. Il est toujours l’homme serviteur, faible et misérable.

 

Mais avec ma Volonté et en la faisant régner en lui, je donnerais à l’homme, d’un seul coup,

-tous les biens,

-son palais royal et

-son règne perdu.

 

Environ vingt siècles ont passé et je n’ai pas arrêté. Mes soupirs durent encore.

 

Je t’ai manifesté tant de connaissances sur ma Divine Volonté

Elles ne sont rien d’autre que

-les paroles de mes larmes et

-les caractères indélébiles de mes souffrances et de mes gémissements

 

Transformés en mots, elles se manifestent à toi

pour te faire écrire sur le papier,

de la façon - la plus tendre et -la plus convaincante,

-ce qui concerne ma Divine Volonté,

-et combien elle veut régner sur la terre comme elle règne aux Cieux.

 

Par conséquent, de notre part, la Divinité a décidé

-par des décrets indélébiles et immuables

que notre Divine Volonté viendra régner sur la terre.

 

Personne ne peut nous mouvoir.

En signe de cela, nous avons dépêché du Ciel l’armée de ses connaissances.

 

S’il n’en était pas ainsi, cela ne vaudrait pas la peine de mettre en danger les si grandes richesses d’une Divine Volonté

Elles continueraient à rester cachées aux hommes comme elles l’ont été durant de nombreux siècles.

 

Nous attendons maintenant la part des créatures,

-lesquelles temporisent et hésitent encore à se décider,

-spécialement celles qui attendent au lieu de s’employer à faire connaître les secrets de ma Divine Volonté et le grand bienfait de ses connaissances.

 

Volonté humaine, comme tu es ingrate !

J’attends ta décision pour que

-nous puissions échanger le baiser et que

-je puisse te donner le Royaume que j’ai préparé pour toi. Et tu temporises encore ?

Ma fille,

prie et ne mets aucun obstacle de ta part à un bien si grand qui sera la plus grande manifestation de notre amour.

 

Je continue dans mon abandon habituel au divin Fiat

En suivant ses actes, je vis une foule de gens, tous de petite taille, mal nourris, maladifs, maigrelets et certains blessés.

Il n’y avait dans cette foule ni fraîcheur enfantine, ni beauté du jeune âge, ni dignité de l’homme adulte.

Ils ressemblaient à un assortiment disparate de gens sans régime, affamés, sans nourriture suffisante. Lorsqu’ils mangeaient, ils semblaient ne jamais être

rassasiés.

 

Quelle pitié éveillait en moi cette grande foule qui semblait représenter presque le monde entier.

 

Je ne savais pas

-qui ils étaient

-ni quelle était la signification de leur nature

-pourquoi aucun d’eux n’avait atteint sa taille normale

 

Mon bien-aimé Jésus se manifesta en moi et Il me dit :

Ma fille,

quelle foule de malheureux.

Ils ne sont rien d’autre que la grande foule de ceux qui sont sortis de l’héritage paternel, don de leur Père céleste.

Pauvres enfants, sans héritage paternel.

Ils n’ont pas leurs terres où vivre en sécurité.

Ils n’ont pas suffisamment de nourriture pour s’alimenter eux-mêmes et sont forcés de vivre de rapines et de vols, et de nourriture sans substance.

Par conséquent, il leur est presque difficile d’atteindre leur taille normale parce que leurs membres n’ont pas la force suffisante pour se développer

Ils étaient donc malingres, infirmes, affamés et sans jamais être rassasiés.

 

Tout ce qu’ils prennent ne convient pas à leur croissance parce que ce ne sont pas des aliments appropriés et établis pour eux, et qui ne font pas non plus partie de leur héritage.

 

Ma fille,

l’héritage donné par mon Père céleste à cette foule de gens était ma Divine Volonté.

C’est en elle qu’ils devaient trouver

la nourriture pour grandir et atteindre la bonne taille, l’air balsamique qui devait

-les rendre sains et forts,

-imprimer sur leur visage la fraîcheur de l’enfant, la beauté du jeune âge et la dignité de l’homme adulte.

Aucun bien ne manquait à cet héritage dont l’homme

-devait être le maître et

-devait avoir à sa disposition tous les biens qu’il désirait, dans son âme et dans son corps.

 

Ainsi, en sortant de l’héritage de ma Divine Volonté,

l’homme n’a plus trouvé ces choses à sa disposition,

il n’était plus maître, mais serviteur, et forcé de vivre dans la pauvreté.

Comment peut-il atteindre sa taille normale ?

C’est pourquoi j’attends avec tant d’amour

la foule de ceux qui doivent vivre dans notre héritage du divin Fiat.

Elle formera pour nous la plus magnifique foule de gens de taille normale,

-pleins de beauté et de fraîcheur,

-nourris d’aliments nourrissants qui les rendront forts et bien développés.

 

Et ils formeront toute la gloire de notre œuvre créatrice.

Notre tristesse est grande en voyant cette foule, malheureuse et difforme

 

Dans notre douleur nous redisons :

«Ah ! notre œuvre n’est pas sortie de nos mains créatrices informe, sans beauté ni fraîcheur.

C’était un délice de simplement la regarder

Plus encore, elle nous ravissait tant elle était belle. » En disant cela, notre amour s’accroît et veut déborder

Il veut mettre en route notre Divine Volonté pour régner parmi les créatures afin

de restaurer, belle et gracieuse, notre œuvre, tout comme elle est sortie de nos mains créatrices.

 

Après quoi je continuais à penser au suprême Fiat. Oh ! combien de choses je comprenais de lui.

Il me semblait le voir

-toute majesté, toute lumière,

-déversant bonheur, force, sainteté et amour.

Ces déversements formaient des mers sans limites qui voulaient se déverser sur les créatures.

 

Mais, hélas, celles-ci ne pensaient même pas à les recevoir.

Et ces mers demeuraient suspendues au-dessus de leurs têtes.

 

Mon esprit était immergé dans le divin Fiat

Mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille,

partout où est présente la Divine Volonté on trouve

-la force communicative des biens divins et,

-telles de puissantes vagues, nos déversements de bonheur, de lumière, de force, etc.,

qui coulent sur les créatures qui la possèdent.

 

Et elle a la vertu de changer la nature des choses

-les plus dures,

-les plus douloureuses et

-les plus amères.

Là où mon divin Fiat est présent,

-les choses les plus dures deviennent douces,

-les souffrances se changent en joies,

-l’amertume se change en douceur,

la terre devient le Ciel, et

les sacrifices deviennent des conquêtes.

 

Ton exemple est plus que suffisant pour te convaincre de ce que je te dis. Regarde,

si ma Volonté n’était pas présente en toi,

-clouée au lit comme tu l’es depuis tant d’années,

-sans profiter du soleil, de l’air ou des plaisirs de la terre, tu peux même dire que tu ne les connais pas

tu aurais été la plus malheureuse des créatures.

 

Oh ! combien ton état aurait été dur et amer ! Mon divin Fiat possède la source du bonheur.

Il se déversait sur toi pour couler même dans la moelle de tes os.

Il te communique son bonheur et, avec sa force, endors en toi tous les maux. Et il et te rend heureuse.

Et si tu savais combien il me plaît de te savoir heureuse… De plus, je te vois heureuse

-non parce que tu es dans un état de plaisir ou d’amusement,

-mais parce que tu es confinée au lit.

Cela me ravit, me fait trépigner d’amour et m’attire tellement vers toi. Dans mon délire d’amour, je dis :

 

« Oh ! prodige de mon divin Fiat qui rend ma fille heureuse dans un état que le monde aurait qualifié de malheureux, infortuné, et peut-être encore jamais vu ni compris.

Pourtant, avec ma Divine Volonté,

-elle est la plus heureuse des créatures,

-elle est la plus paisible,

-elle est maîtresse d’elle-même,

parce qu’en elle coule la veine du bonheur de mon Fiat qui sait convertir toute chose en joies et bonheurs sans fin. »

 

Ma fille, voir la créature heureuse est ma seule satisfaction.

 

Ce qui la rend malheureuse est la volonté humaine. Aussitôt enlevée,

tous les malheurs disparaissent et n’ont même plus aucune raison d’exister.

Mais seule ma Volonté fait mourir tout malheur humain. Devant elle, tous les maux s’effacent.

Ma Volonté est comme le soleil du matin qui se lève et a la vertu de dissiper les ténèbres de la nuit. Devant la lumière, l’obscurité meurt et n’a plus aucun droit d’exister.

 

Il en est ainsi avec ma Divine Volonté.


Je continuais ma ronde dans les actes du divin Fiat. J’atteignais le point où j’accompagnais les prophètes,

-lorsque la Divine Volonté leur manifestait

quand et de quelle manière viendra le futur Rédempteur et

-lorsque les prophètes languissaient après lui avec des larmes, des prières et des pénitences.

 

Je faisais miens tous leurs actes, parce que tout cela était le fruit du divin Fiat éternel.

Je les offrais pour demander son Royaume sur la terre.

Je faisais cela lorsque mon doux Jésus, se manifestait en moi et Il me dit :

 

Ma fille,

lorsqu’un bienfait est universel et qu’il doit et peut apporter du bien à tous, il est nécessaire

-que des peuples entiers , et sinon tous, au moins une grande partie, connaissent le bien qu’ils doivent recevoir et

-que, par des prières, des soupirs, des désirs et des œuvres, ils demandent un bien si grand, de telle sorte que le bien qu’ils veulent soit conçu

-dans leur esprit,

-dans leurs soupirs,

-dans leurs désirs et dans leurs œuvres, et même dans leur cœur. C’est alors que le bien qu’ils attendaient si ardemment leur est accordé.

Lorsqu’un bienfait qui doit être reçu est universel, il faut la force d’un peuple pour le demander..

Par contre, lorsqu’il est individuel ou local, un seul peut suffire pour l’obtenir.

 

Par conséquent, avant de venir sur terre et d’être conçu dans la Souveraine Reine du Ciel,

je peux dire que j’ai été conçu dans l’esprit des prophètes.

J’ai confirmé et donné de la valeur à cette sorte de conception en eux par mes manifestations à propos du temps et de la manière dont je devais venir sur terre pour racheter l’humanité.

 

Et les prophètes, fidèles exécuteurs de mes manifestations, servaient de hérauts

-en manifestant aux peuples, par leurs paroles,

-ce que j’avais manifesté concernant ma venue sur terre. Et en me concevant dans les paroles,

ils ont fait courir de bouche en bouche la nouvelle que le Verbe voulait venir sur terre.

 

Ainsi, j’ai été conçu

-non seulement dans la parole des prophètes,

-mais aussi dans la parole du peuple de sorte que tous

-en parlaient,

-priaient et

-attendaient avec ardeur le futur Rédempteur.

Et lorsque la nouvelle de ma venue sur terre fut diffusée parmi les peuples,

-c’est presque un peuple tout entier qui,

-avec les prophètes à sa tête,

pria et attendit dans les larmes et la pénitence.

 

Et alors seulement, étant comme conçu dans leurs volontés,

j’ai permis à la Reine de prendre vie, elle en qui je devais être conçu en réalité afin de faire mon entrée dans un peuple

-qui avait langui après moi et

-me désirait depuis quarante siècles.

Quel crime les prophètes n’auraient-ils pas commis s’ils avaient caché et gardé pour eux mes manifestations sur ma venue! Ils auraient empêché ma conception dans l’esprit, les prières, les paroles et les œuvres du peuple – condition nécessaire pour que Dieu puisse concéder un bien universel, ma venue sur la terre.

 

Or, ma fille,

le Royaume de la Rédemption et le Royaume de mon divin Fiat se tiennent la main.

Ce dernier est également un bien universel et s’ils le veulent, tous peuvent y entrer.

 

Il est donc nécessaire

-que beaucoup connaissent la nouvelle et

-que ce Royaume soit conçu

dans l’esprit, les paroles, les œuvres et les cœurs d’un grand nombre

afin que,

-par des prières,

-par des désirs et

-par une sainte vie,

ils puissent se disposer à recevoir le Royaume de ma Divine Volonté parmi eux.

 

Si la nouvelle n’est pas divulguée, mes manifestations n’agiront pas comme des hérauts :

Les connaissances sur mon divin Fiat

-ne pourront pas courir de bouche en bouche,

-ni former sa conception dans l’esprit, les prières, les soupirs et les désirs des créatures.

Ma Divine Volonté ne fera pas son entrée triomphante en venant régner sur la terre.

 

Combien il est nécessaire que les connaissances sur mon Fiat soient connues. Non seulement cela

Mais que l’on fasse connaître que

-ma Divine Volonté veut déjà venir parmi les créatures pour régner sur terre comme elle règne au Ciel.

 

Et c’est aux prêtres, tels de nouveaux prophètes, que revient la tâche,

-par la parole,

-par les écrits et

-par les œuvres,

de servir de hérauts pour faire connaître ce qui concerne mon divin Fiat

 

Si ces prêtres ne s’employeraient pas autant qu’ils le peuvent en ce qui concerne ma Divine Volonté, leur crime ne serait pas moindre que ceux des prophètes qui auraient caché ma Rédemption.

Ils seraient cause de ce qu’un bien si grand ne soit ni connu ni reçu par les créatures

 

Et

-étouffer le Royaume de ma Divine Volonté,

-laisser en suspens un bien si grand qu’il n’en existe pas de pareil n’est-ce peut-être pas un crime ?

 

Par conséquent, je te recommande :

-pour ta part, n’omets rien,

-et prie pour ceux qui doivent s’employer à faire connaître un bien si grand.

 

Puis il ajouta sur un ton plus tendre :

Ma fille, c’est la raison pour laquelle j’ai permis la nécessité de la venue d’un prêtre

-afin que tu puisses déposer en eux, comme un dépôt sacré,

toutes les vérités que j’ai dites sur mon divin Fiat, et

pour qu’ils soient les exécuteurs attentifs et fidèles de ce que je veux .

C'est-à-dire qu’ils fassent connaître le Royaume de ma Divine Volonté.

 

Sois certaine que je n’aurais pas permis leur venue sinon dans le but de remplir mon grand dessein sur la destinée de la famille humaine.

 

Et tout comme dans le Royaume de la Rédemption

j’ai laissé ma Maman Reine au milieu des apôtres afin que,

-avec elle,

-aidés et guidés par elle,

ils puissent donner le départ du Royaume de la Rédemption . Car la Reine souveraine du Ciel

-en savait plus que tous les apôtres et

-elle était la plus intéressée.

 

On peut dire qu’elle gardait le Royaume formé dans son Cœur maternel. Par conséquent,

-elle pouvait très bien instruire les apôtres dans les doutes, la manière et les circonstances,

-elle était au milieu d’eux le vrai soleil, et

-une seule de ses paroles suffisait pour que mes apôtres se sentent forts, illuminés et fortifiés

 

De la même manière,

-pour le Royaume de mon divin Fiat,

-en ayant fait en toi le dépôt, je te garde encore en exil

afin que les prêtres puissent tirer de toi, comme d’une nouvelle mère,

-ce qui peut leur servir de lumière, de guide, de secours,

-pour commencer à faire connaître le Royaume de ma Divine Volonté.

 

Et lorsque je vois leur peu d’intérêt, si tu savais combien j’en souffre… Par conséquent, prie, prie…

 

Mon abandon dans le divin Fiat continue.

En suivant ses actes accomplis dans toute la Création,

je voulais donner à mon Créateur la gloire que contient chaque chose créée.

 

En fait, chaque chose créée est glorieuse, noble, sainte, d’origine divine, parce qu’elle est formée dans le Fiat Créateur,

Cependant, chaque chose possède une propriété, l’une étant distincte de

l’autre.

De sorte que chacune d’elles donne sa propre gloire à Celui qui l’a créée.

 

Et tandis que ma pauvre et petite intelligence errait parmi la Création, mon doux Jésus se manifesta en moi et Il me dit :

 

Ma fille, chaque chose créée a sa fonction spéciale, suivant la façon dont Dieu l’a créée.

Toutes me sont fidèles dans la fonction que chacune possède Elles me rendent continuellement gloire, chacune à sa manière.

La Création est mon armée divine – unie et inséparable. Les choses créées sont distinctes.

Chacune court sans jamais s’arrêter dans le seul but de glorifier son Créateur. C’est comme une armée :

-l’un fait fonction de général,

-l’autre de capitaine,

-l’autre d’officier et

-d’autres sont de simples soldats Tous sont bien résolus à servir le roi.

Chacun est à sa place, en ordre parfait.

Tous sont fidèles dans l’exercice de leurs fonctions.

 

Chaque chose créée possède un acte de ma Divine Volonté. Chaque chose se maintient

-à sa place en ordre parfait, toujours belle et toujours nouvelle, et

-dans l’acte de glorifier celui qui l’a créée.

 

Partout où est présente ma Divine Volonté il y a

-vie éternelle,

-harmonie,

-ordre,

-fermeté inébranlable,

de sorte qu’aucun événement ne peut les faire changer de place. Toutes sont heureuses dans la fonction propre à chacune.

Il en aurait été ainsi pour l’homme si la volonté humaine ne l’avait pas ravi à ma Volonté :

-une magnifique armée, bien ordonnée,

-chacun étant heureux dans sa fonction et toujours dans l’acte de me glorifier,

-en glorifiant son Créateur, l’homme se glorifierait lui-même.

C’est pourquoi je veux que mon divin Fiat retrouve son règne parmi les créatures.

Parce que je veux mon armée

-bien ordonnée,

-noble,

-sainte et

-portant l’empreinte de la gloire de son Créateur.

 

Mon pauvre et petit esprit baigne dans la peine très amère de la privation de mon doux Jésus.

Je me sentais presque perdue sans lui et je languis plus que jamais après ma Patrie céleste. Oh ! comme la terre est amère sans Jésus.

C’est plus supportable avec lui, mais sans lui on ne peut pas vivre du tout.

 

Et si

-à côté de la mer de sa privation

ne s’étendait pas plus largement encore la mer du divin Fiat qui, avec sa lumière,

adoucit en partie l’amertume et l’intensité de la souffrance de la privation de Jésus,

 

qui sait si je ne me serais pas envolée depuis longtemps vers les régions célestes

à cause de l’intensité de la douleur. Mais, Fiat, Fiat !

 

Je poursuivais donc ma ronde dans la Création et dans la Rédemption Je me remettais à l’esprit tous les actes accomplis par Dieu , afin

-de les suivre et

-de donner, pour chaque acte, hommages, adoration, amour et reconnaissance.

 

Et mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

Ma fille,

en rappelant les actes de la Création et de la Rédemption afin

-de les suivre,

-de les honorer et

-de les connaître,

la créature ne fait que reconnaître le règne divin en chaque chose.

 

Ma Divine Volonté, sentant qu’elle reçoit les honneurs et les hommages qui lui sont dus,

est attirée et forme son Royaume parmi les créatures.

Après quoi j’avais l’impression de ne plus pouvoir continuer sans Jésus Les forces m’abandonnaient.

J’étais tellement découragée que si l’on avait pu voir mes souffrances intérieures,

j’aurais fait pleurer de pitié le Ciel et la terre. Mais je crois que

-tout comme le divin Fiat éclipse mon doux Jésus de ma vue par sa lumière,

-il éclipse aussi mes souffrances, de telle sorte que personne ne sait quoi que ce soit de mon dur martyre. C’est un secret entre moi, Jésus et la Divine Volonté.

 

Quant aux autres, personne ne sait rien

Me voyant sous la pluie de la lumière du Fiat, ils me croient peut-être la plus heureuse des créatures.

 

Oh ! puissance de la Divine Volonté. Tu sais comment changer les choses. Là où tu es, tu fais que tout semble être beau et bon.

Mieux encore, avec ta lumière, tu enjolives les souffrances et les fais paraître aussi rares que des perles précieuses qui renferment en elles des mers de joie et de bonheur.

 

Comme tu es ingénieuse, ô Divine Volonté !

Sous ton empire de lumière, on ne peut que demeurer muet, t’aimer et te suivre.

 

Mais alors que mon petit esprit errait dans sa lumière et dans le terrible cauchemar de la privation de Jésus, je l’ai à peine senti se manifester en moi et il me dit :

 

Ma fille, courage, ne te laisse pas abattre. Le Ciel tout entier a les yeux fixés sur toi, et

-par l’irrésistible force de mon Fiat, tous s’identifient tellement à toi, qu’ils ne peuvent s’empêcher

-de te regarder,

-de t’aimer et

-de participer à tous tes actes.

 

Tu dois savoir que les Anges, les Saints, la Reine souveraine, ne forment plus qu’un.

Leurs êtres ne sont rien d’autre qu’un acte unique de Divine Volonté.

Par conséquent, rien d’autre n’apparaît en eux que la Divine Volonté.

La pensée, la parole, le regard, l’œuvre, le pas – rien n’apparaît sinon le Fiat ! Fiat !

Et cela constitue la plénitude du bonheur de tous les Saints.

Or celle qui agit et vit dans ma Volonté est semblable aux habitants du Ciel – c'est-à-dire,

-elle est tout d’une pièce et

-elle forme un seul tout avec eux.

 

De telle sorte que

-si l’âme en pèlerinage pense, les Saints tous ensemble pensent avec elle,

-si elle aime, si elle agit, ils aiment et agissent avec elle.

Les liens sont si étroits entre elle et le Ciel qu’ils forment tous ensemble un acte unique de ma Volonté.

Si bien que tous les habitants du Ciel sont à l’affût pour voir ce que va faire la créature sur la terre afin que rien ne leur échappe.

Là où règne ma Divine Volonté,

-Elle a son Ciel et

-Elle possède la vertu de kidnapper le Ciel sur la terre et la terre dans le Ciel, et de ne plus former qu’une seule chose.

Par conséquent, courage, ne te lasse pas.

Pense que c’est à une Divine Volonté que tu as affaire, et cela devrait te satisfaire.

 


Je faisais ma ronde dans la Création pour suivre tous les actes

-que le divin Fiat a faits et qu’il fait encore.Plus encore.

Car mon pauvre esprit retraçait tout ce que la Divine Volonté avait fait

-en Adam et

-en toutes les générations, avant et après la Rédemption.

 

Il me semblait que tous les actes accomplis dans la Divine Volonté, dans la Création et dans les créatures étaient plus que des soleils que je devais suivre, embrasser et m’approprier.

 

Et même en faisant cela, mon pauvre cœur ne pouvait éviter de sentir les tortures de la privation de mon très grand Bien, Jésus. Et lui, se manifestait en moi et Il me dit :

Ma fille, courage

En celle qui vit dans ma Divine Volonté et suis ses actes, mon Fiat continue sa Création.

En chacun des actes qu’elle suit, il assume l’attitude de former ses créations

 

Seulement lorsqu’il voit

-tous ses actes vivant bien alignés et ordonnés dans la créature, comme une nouvelle Création, et

par conséquent

-un nouveau ciel, un nouveau soleil, une nouvelle mer, tous plus beaux,

-une floraison nouvelle plus surprenante,

c’est alors seulement que mon divin Fiat est satisfait.

 

L’acte de la création de l’homme fut l’acte le plus beau et le plus tendre. Il était accompli dans l’ardeur d’amour la plus intense.

Et mon divin Fiat veut répéter dans la créature qui vit dans ma Volonté les actes accomplis dans la création de l’homme.

Et, oh ! quelle fête pour mon Fiat de répéter ses actes.

Car c’est uniquement en celle qui vit en lui que mon Fiat peut répéter ses actes de création -des choses qu’il a faites

-aussi bien que des choses nouvelles.

 

En fait, l’âme lui prête son âme qui est vide et que ma Volonté utilise comme espace pour y créer ce qu’elle veut.

C’est un peu comme elle a utilisé le vide de l’univers pour y étendre les cieux, créer le soleil et imposer des limites à la mer afin que la terre puisse former ses magnifiques floraisons.

 

C’est pour cette raison qu’en faisant tes rondes dans les actes de mon Fiat, ce sont comme de nombreuses vagues de lumière

-qui te traversent l’esprit et

-que tu ressens imprégnées en toi telles de multiples scènes :

la Création,

-l’homme en train d’être créé,

-la Reine du Ciel en train d’être conçue,

-le Verbe qui descend,

-et bien d’autres actes accomplis par ma Volonté.

 

C’est la puissance de mon Fiat Créateur qui veut

-toujours agir,

-toujours donner, sans jamais s’arrêter.

Par conséquent, sois attentive. Car il s’agit de

-quelque chose de trop grand.

rien moins que

 demeurer dans l’acte d’accomplir l’acte continuel de ma Volonté créatrice.

 

Ma Volonté créatrice aura le sentiment de ne pas avoir terminé son œuvre en toi

si elle ne voit pas tous ses actes enclos en ton âme comme l’attestation et le triomphe de son règne en toi.

 

Par conséquent, tu dois porter toute ton attention sur le fait de savoir si tous ses actes ont vie en toi.

Et sais-tu comment ces actes sont créés en toi ?

C’est lorsque tu te les rappelles,

-que tu les reconnais et

-que tu les aimes.

 

Ma Volonté, en prononçant son Fiat

-sur ton rappel et

-sur ton amour,

forme la vie de ses actes en toi.

 

Et la continuité de ses œuvres en toi est telle que ma Volonté ne s’arrête pas, même en te voyant torturée par la douleur de ma privation.

Car elle a beaucoup à faire et donc, elle continue. Et je la laisse faire.

Car nous donnons toi et moi la primauté en toute chose à notre Volonté

-pour le juste triomphe de sa cause, et

-pour lui donner le domaine où former son Royaume.

 

Je faisais ma ronde dans les actes du divin Fiat, mais avec une oppression qui m’enlevait la vie à cause des privations habituelles de mon doux Jésus.

Tout était souffrance et indicible amertume. Il me semblait que la Divine Volonté,

-qui me donnait la vie et

-possédait d’immenses mers de lumière, de joie, de bonheur sans fin, était traversée pour moi par des nuages d’oppression et d’amertume

 

Les privations de celui dont l’absence,

-après avoir vécu et grandi avec lui depuis si longtemps,

-forme pour moi les nuages,

qui me rendent amers le bonheur et la joie de sa Divine Volonté même.

 

Oh ! Seigneur, quelle souffrance !

Mais alors que je suivais les actes du divin Fiat dans cet état, mon bien- aimé Jésus, se manifestant à peine en moi, me dit :

 

Ma fille,

courage, ne t’oppresse pas à ce point.

Tu dois savoir que l’âme qui vit dans ma Divine Volonté est inséparable

-et d’elle et

-de moi.

Ma Volonté est semblable à la lumière, qui contient lumière, chaleur et couleurs, lesquelles, bien que distinctes les unes des autres, sont cependant inséparables :

-la lumière ne peut pas exister ni avoir la vie sans la chaleur,

-la chaleur ne peut pas avoir la vie sans la lumière,

-et les couleurs sont formées par la force de la lumière et de la chaleur.

L’une ne peut pas être sans l’autre

l’une est la vie,

l’autre est la force.

La lumière, la chaleur et les couleurs commencent ensemble leur vie et la poursuivent sans jamais se séparer.

Si elles doivent mourir, leurs vies se terminent toutes d’un seul coup.

 

Telle est l’inséparabilité de l’âme qui vit dans ma Divine Volonté.

-Elle est inséparable de moi et de tous les actes de mon divin Fiat.

-Elle entre dans la vie de la lumière et de la chaleur de ma Divine Volonté

-Elle acquiert la vie de sa lumière et de sa chaleur.

 

Son acte incessant peut être appelé

la multiplicité et l’infinité de ses actes

les couleurs que produit ma Divine Volonté , L’’âme forme un acte unique avec elle.

Tu dois savoir que l’inséparabilité de l’âme qui vit dans ma Divine Volonté est si grande

que lorsque la Sagesse éternelle créa les cieux, le soleil et l’univers tout entier,

-tu étais avec moi et

-tu t’écoulais dans mon divin Fiat comme la lumière, la chaleur et les couleurs.

 

J’aurais beaucoup hésité à accomplir même un seul acte de ma Volonté sans ma petite fille ou une âme qui vit en elle.

Ce serait comme si je manquais de la force de la lumière, de la chaleur ou des couleurs.

De cela je ne peux pas manquer

Par conséquent tu es inséparable de moi. Alors, courage, et ne t’oppresse pas.

En entendant cela, je lui dis : Mon amour, s’il est vrai que dans tous les actes de ta Divine Volonté j’étais là moi aussi – avant la faute, Adam possédait ton Fiat, et donc, lorsqu’il a péché, j’étais là moi aussi, et cela je le regretterais.

 

Et Jésus ajouta :

Ma fille,

tu dois savoir que dans ma Divine Volonté,

-il y a l’acte permissif et

-l’acte voulu.

 

Il y avait dans la chute d’Adam l’acte permissif, mais non voulu par ma Volonté Et dans l’acte permissif, la lumière, la chaleur et la multiplicité des couleurs de ma Divine Volonté se mettent de côté et demeurent intouchables, sans se mêler à l’acte humain.

 

Par contre, dans l’acte voulu, ils forment un acte unique et une seule chose. La lumière du soleil est-elle entachée parce qu’elle passe sur des ordures ? Certainement pas.

La lumière reste toujours lumière, et les ordures sont toujours des ordures.

Au contraire, la lumière triomphe sur tout et demeure intouchable par quoi que ce soit, peu importe qu’elle soit piétinée ou revête les choses les plus sales.

Parce que les choses étrangères à la lumière n’entrent pas dans sa vie de lumière.

 

Ma Divine Volonté est plus que la lumière.

Comme la lumière, elle s’écoule dans tous les actes humains. Mais elle demeure intouchable par tous les maux des créatures. Seuls ceux qui veulent être lumière, chaleur et couleurs –

c'est-à-dire ceux qui veulent vivre uniquement et toujours de sa Divine Volonté – peuvent entrer en elle.

 

Toute autre chose ne lui appartient pas.

Par conséquent, tu peux être sûre que tu n’es pas entrée dans la chute d’Adam. Parce que sa chute n’était pas un acte de lumière, mais de noirceur.

Et l’une fuit l’autre.

 

Au sommet de l’amertume à cause de la privation de mon doux Jésus, j’écrivais ce qui est dit plus haut

Même si cela me coûtait énormément étant donné l’état dans lequel je me trouvais.

Je voulais quand même le faire comme pour témoigner un dernier d’hommage à ce Fiat qui, avec tant d’amour, s’était manifesté à moi.

Et maintenant, bien que sa parole soit si brève, je ne veux pas que la plus petite goutte de lumière qu’il manifeste soit perdue.

« Qui sait, me disais-je, si ce n’est pas la dernière goutte de lumière que je mets sur papier »

 

Je pensais à cela lorsque mon bien-aimé Jésus sortit de moi

Il se jeta à mon cou, il me serra très fort dans ses bras et Il me dit :

 

Ma fille,

dès que tu t’es mise à écrire, je me suis senti attiré si fortement qu’il m’était impossible d’y résister.

Si bien que lorsque mon Fiat débordait de toi, il m’a fait sortir de façon à diriger, pendant que tu écris, ce que je t’ai manifesté concernant ma Divine Volonté.

C’est un engagement, un droit sacré et divin qu’il possède, d’être

-l’acteur,

-le lecteur et

-le spectateur pendant que tu écris,

afin que tout puisse être lumière et vérités surprenantes.

De telle sorte que les caractères divins de ma Volonté puissent être connus clairement.

Crois-tu être celle qui écrit ? Non, non – tu n’es rien d’autre que la partie superficielle.

 

La substance, la partie première, celle qui dicte, est ma Divine Volonté

Si tu pouvais voir la tendresse, l’amour, les désirs ardents avec lesquels mon Fiat inscrit sa vie sur ces papiers, tu mourrais consumée par l’amour.

 

Après quoi il se retira.

Et moi, sortie de l’enchantement de Jésus, je continuais à écrire Mais je me sentais toute lumière.

Les mots me parvenaient dans un murmure.

Je suis incapable de dire ce que j’éprouvais en écrivant.

Après avoir fini d’écrire, j’ai commencé à prier, mais avec la blessure au cœur de ne pas savoir quand Jésus reviendrait

Je me lamentais : « Pourquoi ne m’emmène-t-il pas encore au Ciel ? »

Je me rappelais toutes les fois où il m’avait amenée aux portes de la mort, comme si j’allais franchir les portes du Ciel

Mais alors qu’elles allaient s’ouvrir pour me recevoir dans la demeure bénie, l’obéissance s’était imposée (cf. Volume 4, septembre 1900, et 4 septembre 1902) à ma pauvre existence. En me fermant les portes, elle m’obligeait à demeurer dans le dur exil de la vie.

 

Oh ! bien que sainte, comme l’obéissance est cruelle et presque tyrannique en

certaines circonstances. Cependant, je me disais :

« Je voudrais savoir si c’était par obéissance, ou si le point final de mon existence ici-bas n’était pas encore venu… »

Je pensais à cela et à bien d’autres choses qui me traversaient l’esprit avec une amertume si indicible qu’elle semblait m’enivrer

Mon très grand Bien, Jésus, ma chère Vie, me surprit Il se laissait voir de nouveau et Il me dit :

 

Ma fille, tu dois savoir que dans notre Divinité, il y a l’ordre ordinaire pour toute la Création

Aucun incident ne peut le mouvoir :

pas un point, pas une minute trop tôt, pas une minute trop tard.

La vie se termine selon ce qui a été établi par nous – nous sommes immuables à cet égard.

Mais il y a aussi en nous l’ordre extraordinaire.

Nous sommes maîtres des lois de la Création tout entière.

Ainsi nous avons le droit de les changer quand nous le voulons. Mais si nous les changeons, ce doit être

-pour notre plus grande gloire et

-pour le plus grand bien de toute la Création.

Nous ne changeons pas nos lois à cause de petites choses.

 

Or, ma fille,

tu sais que la plus grande œuvre est

-d’établir le Royaume de notre Divine Volonté sur la terre, et

-de le faire connaître.

 

Il n’est aucun bien que puisse recevoir la créature si elle ne le connaît pas. Pourquoi t’étonner, alors, que nous ayons cédé à l’obéissance pour ne pas te laisser mourir ?

D’autant plus

qu’en raison de ton lien avec mon divin Fiat, tu entres dans l’ordre extraordinaire.

Chaque connaissance sur ma Divine Volonté représente de nombreuses Vies divines

sorties de notre Sein.

Ainsi le sacrifice de ta vie était nécessaire pour les recevoir,

ainsi que la privation même du Ciel, d’où t’a arrachée l’obéissance.

 

De plus, ma Divine Volonté, ses connaissances, son règne,

-sont non seulement le plus grand bien pour la terre,

-mais sont la gloire complète pour le Ciel tout entier.

Ainsi c’est tout le Ciel qui me priait (cf. Volume 6, 12 février 1904)

de céder aux prières de celle qui te commandait.

 

Moi, eu égard à ma Volonté,

-alors que je t’ouvrais les portes,

-j’ai cédé à leurs prières.

Crois-tu que je ne connaisse pas

-ton grand sacrifice,

-ton continuel martyre d’être séparée de la Patrie céleste,

uniquement pour accomplir ma Volonté en celle à travers qui ma Volonté t’était commandée ?

 

En fait, ce sacrifice m’a arraché les nombreuses vies des connaissances de mon Fiat.

 

Et puis, il fallait une âme

-qui connaisse le Ciel, et

-sache comment ma Divine Volonté est accomplie dans la demeure céleste afin que ma Volonté puisse lui confier ses secrets, son histoire, sa vie

 

En les appréciant, cette âme

-en ferait sa propre vie et

-serait prête à donner sa vie pour que les autres puissent connaître un bien si grand.

 

Jésus garda le silence.

Et moi, dans la souffrance, je me lamentais et reprochais à Jésus de ne pas vouloir m’emmener au Ciel.

Et lui :

Courage, ma fille, les écrits sur ma Divine Volonté seront bientôt terminés. Mon silence même te dit que je suis sur le point d’achever les grandes manifestations de l’Évangile du Royaume de la Divine Volonté.

 

C’est ce que j’ai fait dans le Royaume de la Rédemption : durant les derniers jours de ma vie, je n’ai rien ajouté.

Au contraire, je me suis caché.

Si j’ai dit quelque chose, c’était une répétition afin de confirmer ce que j’avais déjà annoncé. Car ce que j’avais dit était suffisant pour recevoir les bienfaits de la Rédemption.

C’était à eux d’en profiter.

 

Il en sera ainsi pour le Royaume de ma Divine Volonté :

lorsque j’aurai tout dit et que rien ne manquera pour être capable de recevoir le bienfait

-de la connaître et

-de pouvoir posséder tous ses biens,

je n’aurais alors plus aucun intérêt à te garder sur terre – et ce sera à eux d’en profiter.

 

Mon abandon dans le divin Fiat est continuel.

Tandis que j’essayais autant que je le pouvais de suivre les actes de la Divine Volonté, embrassant toute chose et toute créature, mon doux Jésus sortit de moi et il me dit :

 

Ma fille,

la Création tout entière, tous les Saints,

ne sont rien d’autre que les effets de ma Divine Volonté.

 

Si ma Volonté parle, elle crée et forme les œuvres les plus belles. Chaque petit mouvement de ma Volonté forme des bouquets de prodiges qu’elle répand sur les créatures.

Ses plus petits souffles projettent des variétés de beautés sur ceux qui les reçoivent.

 

Une belle image de cela est celle du soleil qui,

-du simple fait de revêtir la terre de sa touche de lumière,

-produit toutes les variétés de couleurs et de saveurs de toutes les plantes. Nul ne peut nier qu’en se laissant simplement toucher par sa lumière,

il a reçu le bien qu’elle contient.

 

Ma Divine Volonté est plus que le soleil.

Il suffit que quelqu’un se laisse toucher par elle pour que cette touche miraculeuse produise en lui un bien qui,

-en le parfumant et le réchauffant de sa lumière,

-lui fasse ressentir ses effets bénéfiques de sainteté, de lumière et d’amour.

 

Or les effets de mon Fiat sont donnés à ceux

-qui font ma Divine Volonté,

-qui adorent ses dispositions,

-qui supportent avec patience ce qu’elle veut.

 

Ce faisant, la créature reconnaît qu’il existe une Volonté suprême.

Se voyant reconnue, ma Volonté ne lui refuse pas ses admirables effets.

 

D’autre part, la créature qui doit vivre dans ma Volonté doit posséder en elle

-la vie tout entière et

-pas seulement les effets

mais la vie avec tous les effets de mon divin Fiat.

 

Il n’y aucune sainteté, passée, présente ou future,

-dont ma Divine Volonté n’ait été la cause première

-en formant toutes les sortes de sainteté qui existent.

 

Ma Volonté contient par conséquent en elle-même

-tous les biens et

-tous les effets de sainteté qu’elle a produits.

 

Cette créature pourra dire :

« Les autres ont accompli une partie de sainteté. Alors que moi

-j’ai tout fait,

-j’ai tout intégré en moi-même

de tout ce que chaque Saint a accompli. »

 

Par conséquent,

la sainteté des anciens,

-celle des prophètes,

-celle des martyrs, sera présente en elle.

 

La sainteté des pénitents, les grandes saintetés aussi bien que les petites seront visibles.

Il y a plus encore.

Car la Création tout entière sera représentée en elle.

 

En fait, ma Divine Volonté ne perd rien en produisant ses œuvres.

Au contraire, lorsqu’elle les produit, ma Volonté les conserve en Elle comme source première.

 

Par conséquent, pour la créature qui vit en elle, il n’est rien de ce que ma Volonté

ait pu faire

ou fera

dont elle n’aura pas la possession.

Quel enchantement et quelle stupéfaction ce serait si une créature pouvait contenir en elle-même la sphère tout entière du soleil avec sa lumière ?

Qui ne dirait qu’elle contient tous les effets, les couleurs, la douceur, la lumière que le soleil a donnés et donnera à toute la terre et à toutes les plantes, grandes et petites?

 

Si cela se pouvait, le ciel et la terre en seraient étonnés.

Et tous reconnaîtraient que chacun de leurs propres effets sont contenus dans cette créature qui possède la sphère du soleil, qui est sa vie avec tous ses effets.

Mais humainement cela est impossible parce que la créature n’ est pas capable de contenir ni la puissance de toute la lumière du soleil ni celle de sa chaleur.

Elle serait brûlée et le soleil n’aurait pas non plus la vertu de ne pas la brûler.

 

En revanche, ma Volonté a la vertu

-de se contenir en elle-même,

-de se faire plus petite,

-de se répandre comme elle veut.

Et c’est ce qu’elle fait.

 

Lorsqu’elle transforme la créature en elle-même, ma Volonté

-la garde en vie et en lui donnant toutes ses nuances de beauté,

-fait de la créature la maîtresse et la dominatrice de toutes ses possessions divines.

 

Par conséquent, sois attentive, ma fille.

Reconnais en toi le grand bien de la vie de mon Fiat.

En te possédant, Il veut faire de toi le possesseur de tout ce qui lui appartient.

 

Après quoi, il ajouta :

Ma fille,

la créature qui vit dans ma Volonté ne cesse jamais

-de suivre les voies de son Créateur et

-de nous imiter.

Alors que notre essence, notre Volonté, notre Vie, notre Amour et notre Puissance sont un, nous sommes cependant trois Personnes distinctes.

 

De la même manière, pour l’âme qui vit dans ma Volonté,

son cœur est un et en chacun de ses battements, elle forme trois actes :

-l’un embrasse Dieu,

-le second embrasse toutes les créatures et

-le troisième embrasse elle-même.

 

Ainsi, lorsqu’elle parle, qu’elle agit, et en tout ce qu’elle fait, elle forme ces trois actes.

Faisant écho à la Puissance, à la Sagesse et à l’Amour de celui qui l’a créée, elle embrasse toute chose et toute créature.


 

Je poursuivais ma ronde dans le divin Fiat

M’arrêtant en Éden, j’adorais la Suprême Volonté dans l’acte de création de l’homme.

Je voulus participer à cette union des volontés qui existait entre le Créateur et la créature quand elle fut créée.

 

Et mon très grand Bien, Jésus, se manifestait en moi. Il me dit :

Ma fille, la création de l’homme fut l’acte le plus beau et le plus solennel de toute la Création.

 

Dans la plénitude de l’ardeur de notre amour créateur, notre Fiat a créé en Adam toutes les autres créatures.

Il est toujours resté dans l’acte de créer et de renouveler en chacune ce que nous avons fait pour le premier homme.

 

En fait, tous ses descendants devaient tirer de lui leur origine.

 

Ainsi, notre Divine Volonté prit l’engagement, à mesure que les créatures devaient voir le jour, -de renouveler notre effusion d’amour,

-de manifester toutes nos divines qualités, et

-de faire un nouvel étalage de beautés,de grâces, de sainteté et d’amour sur chacune d’elles.

 

Chaque créature devait alors être pour nous l’occasion de fêter une nouvelle venue et l’heureux événement qui venait agrandir la famille céleste.

 

Oh ! comme notre Divine Volonté se réjouissait

-de se placer dans l’acte d’avoir toujours à donner à la créature et

-de renouveler la magnificence, la sublimité et l’insurpassable maîtrise qu’elle devait avoir sur chaque créature.

 

Mais parce qu’Adam est sorti de notre Divine Volonté,

ses descendants ont perdu la voie qui les conduit au premier acte de la création de l’homme.

 

Et bien que notre Divine Volonté ne soit pas arrêtée.

Car lorsque nous décidons d’accomplir un acte, personne ne peut nous mouvoir.

Par conséquent notre Volonté reste toujours dans l’acte de renouveler les prodiges de la Création .

Malgré cela, elle ne trouve personne sur qui les renouveler.

Elle attend avec une patience et une fermeté divines que la créature revienne dans sa Volonté.

Ainsi Elle pourra

-reprendre son acte, toujours en action, et

-répéter ce qu’elle a fait dans la création de l’homme.

 

Elle les attend toutes.

Elle ne trouve que sa petite fille, la nouveau-née de ma Divine Volonté, qui entre chaque jour dans le premier acte de la création de l’homme.

Là notre Être divin montrait toutes nos divines qualités

-pour faire de l’homme le petit roi et notre inséparable fils, l’embellissant de notre insigne divin.

 

Ainsi tous pourront le reconnaître comme le plus grand prodige de notre amour.

 

Ma fille, si tu savais avec quel amour elle attend que tu fasses ta petite visite quotidienne en Éden où notre Fiat, dans un élan d’amour, s’est mis en fête afin de créer l’homme…

Oh !

-combien d’actes réprimés,

-combien de soupirs d’amour étouffés ;

-combien de joies contenues ;

-combien de beautés restées encloses en ma Divine Volonté

parce que personne n’est présent pour entrer dans son acte créateur, pour recevoir les biens inouïs qu’elle veut donner.

 

En te voyant, toi qui ,en sa très Divine Volonté, entre dans l’acte de la création de l’homme – oh ! comme elle

-se réjouit et

-se sent attirée comme par un puissant aimant à se faire connaître aux créatures

 

Ainsi Elle fera régner parmi elles ma Divine Volonté,

Et elles puissent trouver la voie pour atteindre le premier acte de la création de l’homme.

Elle ne devra plus avoir

-à conserver,

-à réprimer en elle-même,

les biens qu’elle veut donner aux créatures.

 

Oh ! si les créatures savaient combien de nouveaux actes créateurs, plus beaux les uns que les autres, mon divin Fiat est sur le point

-de créer et

-de sortir de lui-même,

pour les répandre sur chacune d’elles !

Oh ! comme elles se hâteraient

-d’entrer dans ma Divine Volonté pour

-recommencer en elle leur vie et

-recevoir ses biens infinis.

 

Je suivis ensuite la sainte Divine Volonté et je pensais :

« Est-il réellement vrai que je possède ce Fiat si saint ? Est-il vrai

-que je me sens incapable de vouloir ou de désirer autre chose,

-que la Divine Volonté déborde comme une mer à l’intérieur et à l’extérieur de moi et

-qu’elle m’enveloppe complètement dans son divin Fiat,

-que j’ai l’impression que toutes les autres choses ne m’appartiennent pas. Mais qui sait si je le possède vraiment ? »

 

Je pensais à cela lorsque mon bien-aimé Jésus ajouta :

 

Ma fille, le signe qu’une âme possède ma Volonté, c’est le sentiment qu’elle a la maîtrise d’elle-même,

-de telle sorte que ses passions n’osent se présenter devant la lumière de mon Fiat.

 

Elles se sentent incapables d’agir, comme si elles n’avaient pas de vie. De fait, la puissance et la sainteté de ma Volonté renversent tout.

 

Sur les misères mêmes de la volonté humaine, elle répand

-sa lumière,

-sa sainteté et

-les plus belles floraisons

pour convertir ces misères mêmes en une terre féconde et bénie.

 

Cette terre ne sait plus comment produire des épines,

mais uniquement des fleurs célestes et des fruits mûrs et savoureux.

 

Et la maîtrise de cette heureuse créature est si grande qu’elle se sent maîtresse

de Dieu lui-même,

des créatures et

de toutes les choses créées.

 

Elle possède une vertu charmeuse, si bien que celui

qui a le bonheur de la connaître

se sent attaché à elle

au point de ne pas pouvoir s’éloigner d’elle.

La puissance de mon Fiat en elle charme Dieu qui est heureux de demeurer enfermé en elle.

Et mon Fiat charme les créatures parce qu’elles sentent l’odeur balsamique de mon divin Fiat

Celui-ci apporte la paix et le bien véritables dans leur cœur.

 

Que ne feraient-elles pas pour obtenir un seul mot de toi, qui, comme la vie, peut descendre dans leur cœur ?

 

Par conséquent, sois attentive et continue ton vol dans ma Divine Volonté.

 

 

Je continue ma ronde dans les actes du divin Fiat Je réunissais toute la Création.

Je demandais en chaque chose que la Divine Volonté vienne régner sur la terre. Je les apportais toutes ensemble à mon Créateur pour lui donner la gloire de toute la Création et lui dire :

 

« Majesté adorable, entends – je t’en prie – les cieux, les étoiles, le soleil, le vent, la mer et toute la Création te demander que ton Fiat vienne régner sur la terre.

Que la volonté de tous soit une. »

Je faisais cela lorsque mon adorable Jésus se manifesta hors de moi et me dit : Ma fille, la Création tout entière forme l’orchestre céleste.

Parce que chaque chose créée contient la lumière et la puissance de mon divin Fiat.

Ceci produit la plus belle des musiques.

 

Chaque chose créée est différente d’une autre.

Ma Divine Volonté, en les créant de sa Parole créatrice les a faites distinctes les unes des autres. Elle a placé en elles un son distinct. Ainsi il y a autant de notes Elles forment le plus beau des concerts qu’aucune musique terrestre ne peut imiter.

La multiplicité des sons avec les notes correspondantes est aussi grande que les choses créées.

 

Ainsi,

-les cieux contiennent un son,

-chaque étoile a le sien qui lui est propre,

-le soleil en a un autre, et ainsi de suite.

Ces sons ne sont rien d’autre que la participation à l’harmonie que possède ma

Divine Volonté.

 

Son Fiat possède la vertu génératrice, communicatrice et fécondante, il laisse partout où il est prononcé ses merveilleuses qualités

-de lumière,

-de beauté et

-d’harmonie incomparable.

 

N’est-ce pas sa vertu communicatrice qui a communiqué

tant -de beauté,-d’ordre et -d’harmonie à l’univers tout entier ?

 

Et n’est-ce pas au moyen de son haleine

-qu’il nourrit toute la Création,

-qu’il la préserve fraîche et belle, tout comme il l’a créée ?

 

Oh ! si les créatures voulaient se laisser nourrir par l’haleine de mon Fiat omnipotent,

les maux n’auraient plus en eux aucune vie.

 

Sa vertu génératrice et nourrissante leur communiquerait lumière, beauté et ordre dans la plus belle harmonie.

 

Qu’est-ce que peut faire et donner mon Fiat ? Tout.

 

Ma fille,

tu rassemblais toutes les choses créées

-pour nous les apporter comme le plus bel hommage

-pour nous demander notre règne sur la terre.

Comme toutes les choses ont en elles les notes et les sons qui leur sont propres,

elles commencèrent immédiatement leur musique, si belle et si harmonieuse.

 

Notre Divinité tendit l’oreille et dit :

« La petite fille de notre Fiat nous apporte l’orchestre céleste. Dans leur musique, elles nous disent :

« Que le règne de notre Divine Volonté vienne sur la terre !».

 

Oh !

-comme ce son nous est agréable,

-comme il descend profondément en notre sein divin et

-comme il nous incite à la compassion pour tant de créatures sans la vie de notre Fiat.

 

Ah ! une seule âme vivant en elle peut

-mouvoir le Ciel et la terre et

-s’élever jusqu’à nos genoux paternels pour nous arracher un bien si grand, qui est « le Fiat voluntas tua sur la terre comme au Ciel .»

 

Après cela,

je suivais la Divine Volonté dans les effets si multiples qu’elle produit dans toute la Création.

Mon toujours aimable Jésus ajouta :

 

 

 

Ma fille, mon Fiat

produit avec un seul acte de nombreux effets qui soutiennent la Création tout entière.

 

-Son acte est la vie qu’il donne pour former chaque chose créée.

-Les effets sont la nourriture qu’il administre comme autant d’aliments différents pour chaque chose afin de les conserver fraîches et belles tout comme il les créa.

Ma Divine Volonté est ainsi

-le soutien,

-la nourricière et

-la vivificatrice

de toute la Création.

Or la créature qui vit dans ma Divine Volonté

-soutient,

-nourrit et

-vivifie avec elle toutes les choses créées Elle est inséparable de mon Fiat

 

Lorsque la créature agit en lui, elle acquiert l’haleine.

En soufflant avec mon Fiat, elle maintient toujours en vie ce qui fut un jour créé.

 

Plus encore, elle a la vertu

-de vivifier et

-de ramener à la vie

les nombreux actes de ma Volonté auxquels la volonté humaine a donné la mort.

 

En fait, ma Volonté a un acte continuel à donner aux créatures. Lorsqu’elles n’ont pas fait ma Volonté, ces actes sont morts pour elles.

 

Celle qui vit dans ma Volonté possède la vertu de les vivifier et de les garder en vie.


 

Je sens en moi une force, une puissance divine.

Elle m’attire continuellement dans la Volonté éternelle.

C’est comme si elle me voulait en compagnie continuelle de ses actes

-pour donner à sa petite nouveau-née la vie de ces actes et

-pour avoir le plaisir de les entendre répéter, ou de les répéter avec elle.

 

Il semble que le divin Fiat aime beaucoup et se réjouit lorsqu’il voit la petite nouveau-née dans ses bras de lumière,

-soit pour lui dire quelque chose concernant sa longue histoire,

-soit pour la laisser répéter avec lui ce qu’il fait.

Le divin Fiat éprouve beaucoup de joie et de bonheur pour son œuvre de Création.

 

C’est pourquoi sa lumière transportait ma petite intelligence en Éden.

Il le transporta dans l’acte où notre Créateur, dans un grand mouvement d’amour, créa la vie d’amour en Adam

-afin de l’aimer toujours. C’est bien ce qu’il a fait

-afin d’être sans cesse aimé par lui en retour d’un amour incessant. Il voulait l’aimer d’un amour qui ne dit jamais c’est assez

Mais il voulait être aimé en retour.

 

Mon esprit errait dans l’amour du Créateur et de la créature Alors mon doux Jésus, se manifestait en moi et Il me dit :

 

Ma fille,

dans le premier acte de la création de l’homme,

notre amour débordait tellement et élevait si haut ses flammes. Ses voix mystérieuses étaient si fortes et pénétrantes!

 

Les cieux, les étoiles, le soleil, le vent, la mer et toutes choses se sentaient investis par une voix mystérieuse qui clamait par-dessus la tête de l’homme :

« Je t’aime, je t’aime, je t’aime ».

Ces voix énigmatiques et puissantes appelaient l’homme.

Et lui, comme tiré d’un doux sommeil et ravi par chacun des « Je t’aime » de celui qui l’avait créé, s’écriait lui aussi dans un élan d’amour

dans le soleil, dans les cieux, dans la mer et en toutes choses :

« Je t’aime ; je t’aime ; je t’aime, ô mon Créateur ! »

 

Notre Divine Volonté qui régnait sur Adam

ne lui a pas laissé perdre un seul de nos « Je t’aime », auquel il répondait par le sien.

C’était charmant et même enchanteur de l’entendre.

 

La puissance de notre divin Fiat prenait le « Je t’aime » de notre fils, cher joyau de notre Cœur, sur les ailes de sa lumière.

Envahissant toute la Création, il nous faisait entendre en chaque chose créée son continuel « Je t’aime » tout comme le nôtre.

Notre Divine Volonté ne sait faire que des choses

-continuelles, et

-non brisées et

-non-interrompues.

 

Tant qu’Adam était en possession de son cher héritage de notre Fiat, il possédait son acte continuel.

On peut dire qu’il rivalisait avec nous.

 

Car lorsque nous accomplissons un acte, jamais il ne cesse. Par conséquent, tout était harmonie entre lui et nous :

harmonie d’amour, de beauté, de sainteté.

 

Notre Fiat ne le laissait manquer en rien de toutes nos choses.

En se retirant de notre Volonté, il a perdu la voie pour atteindre nos choses.

 

Il a

-formé de nombreux vides entre lui et nous – des vides d’amour, de beauté et de sainteté, et --formé un abîme de distance entre Dieu et lui.

 

Et c’est pourquoi notre Fiat veut

-revenir dans la créature comme une fontaine de vie – afin de remplir ces vides et

-le faire retourner, comme un petit nouveau-né, entre ses bras, et

-lui donner son acte continu tout comme il l’a créé.

 

Je me retrouvais après cela sans mon très grand Bien, Jésus. J’éprouvais une souffrance telle qu’il m’est impossible de vous l’expliquer.

Puis, après un long temps d’attente, ma chère vie est revenue et je lui ai dit :

 

« Dis-moi, bien-aimé Jésus, pourquoi la souffrance de ta privation est toujours nouvelle ? Lorsque tu te caches, je ressens

-une douleur nouvelle en mon âme

-une mort plus cruelle, plus déchirante encore que celles que j’ai connues auparavant lorsque tu te caches de moi. »

 

Et mon toujours aimable Jésus me dit :

Ma fille,

tu dois savoir que chaque fois que je viens à toi,

je te communique un acte nouveau de ma Divinité.

 

Je te communique une nouvelle connaissance sur ma Divine Volonté,

-tantôt une beauté nouvelle,

-tantôt une nouvelle sainteté,

-et ainsi de suite pour toutes nos divines qualités.

Cet acte nouveau que je te communique fait que,

-lorsque tu demeures sans moi,

cette plus grande connaissance entraîne une douleur nouvelle dans l’âme. Car plus on connaît un bien, plus on l’aime.

Et cet amour nouveau provoque une souffrance nouvelle lorsqu’on en est privé.

 

C’est pourquoi tu ressens une souffrance nouvelle envahir ton âme lorsque tu es sans moi. Mais cette nouvelle souffrance te prépare à recevoir.

Le vide est préparé en toi où je peux placer les nouvelles connaissances sur ma Divine Volonté.

 

La douleur, la nouvelle mort déchirante dont tu souffres à cause de ma privation, est le nouvel appel qui, d’une voix mystérieuse, secrète et ravissante, m’appelle. Je viens

En retour, je te manifeste une nouvelle vérité qui t’apporte la vie nouvelle de ton Jésus.

 

Les connaissances de mon divin Fiat sont des Vies divines issues du sein de notre Divinité. La douleur divine dont tu souffres à cause de ma privation a la vertu

-d’appeler du Ciel ces Vies divines des connaissances de ma Volonté pour se révéler à toi

-afin de les faire régner sur la terre.

 

Oh ! si tu connaissais

-quelle valeur contient une seule connaissance sur ma Divine Volonté,

-tout le bien qu’elle peut produire

tu la garderais comme la plus précieuse des reliques, plus encore qu’un sacrement.

 

Par conséquent, laisse-moi faire et abandonne-toi dans mes bras, en attendant que ton Jésus t’apporte les Vies divines des connaissances de son Fiat !


 

J’étais tout abandonnée dans le divin Fiat.

Je sentais mon pauvre esprit immergé dans la mer de sa lumière infinie. Mon adorable Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille, ma Divine Volonté est dans l’acte de former des naissances continues. Dans ces naissances,

-elle génère et donne naissance à la lumière,

-elle génère et donne naissance à d’autres vies semblables à elle-même,

-elle génère et donne naissance à la sainteté et à la beauté.

 

La première génération est formée en notre sein Divin. Puis sortent de nous les innombrables naissances.

Mais sais-tu quand nous formons et générons ces naissances ? Lorsque nous voulons manifester une vérité.

Nous la générons tout d’abord en notre sein comme une chère enfant.

 

Puis nous la sortons de nous comme une naissance afin qu’elle puisse

descendre vers les créatures et

donner à celle qui la reçoit la liberté de la laisser générer pour

qu’elle puisse produire plus de naissances, et

que les créatures puissent avoir ainsi notre chère enfant générée en notre sein.

Nos vérités descendent donc du Ciel afin de

-générer dans les cœurs et

-former la longue génération des naissances divines venant de moi.

 

Ainsi, ma fille,

chaque vérité que je t’ai manifestée sur ma Divine Volonté était une enfant générée dans notre sein paternel.

De telle sorte que, lorsque nous la sortions, elle t’apportait l’enfant

-de notre lumière, -de notre beauté, -de notre sainteté et -de notre amour.

 

Et si la grâce t’a été donnée de les sortir,

c’est parce qu’elles ont trouvé en toi l’espace et la liberté de pouvoir générer.

 

De telle sorte que,

-incapable de contenir en toi les si nombreuses naissances des enfants de nos vérités,

-tu les as manifestées à ceux qui avaient le bonheur de t’écouter.

Par conséquent on peut dire que celui qui ne prend pas ces vérités en considération

est un de nos enfants qui

-n’apprécie pas et -n’aime pas

les plus grandes choses qui existent au Ciel et sur la terre.

 

N’étant ni aimées ni estimées, elles en viennent

-à suffoquer ces enfants et

-à empêcher leur génération.

 

Il n’est pas de mal plus grand que celui-ci : ne pas mettre tous ses soins

-à conserver une de nos vérités comme le plus grand des trésors, parce qu’elle est notre enfant, porteuse de notre vie sur la terre.

Quel bien ne peut pas faire une de nos vérités ? Elle contient la Puissance de notre Fiat.

Elle est si vaste qu’elle a le pouvoir de sauver un monde entier.

 

Plus encore.

Car chaque vérité contient

-un bien distinct à donner aux créatures

-ainsi qu’une gloire pour Celui qui l’a générée.

 

Faire obstacle -au bien et -à la gloire

que nos chères naissances devraient nous rendre, est le plus grand de tous les crimes.

 

C’est pourquoi

-je t’ai donné tant de grâce,

-je t’ai administré les mots,

-j’ai dirigé ta main quand tu écrivais

afin que les enfants de mes vérités ne soient pas étouffés et comme ensevelis dans ton âme.

 

Et pour que tu n’oublies rien,

-je me suis placé près de toi,

-je t’ai tenue dans mes bras comme une tendre mère tient sa petite fille, et

-tantôt je t’ai attirée par mes promesses,

-tantôt je t’ai corrigée, et

-tantôt je t’ai réprimandée sévèrement lorsque je te voyais réticente à écrire les vérités que je t’avais manifestées.

 

Car elles étaient pour moi des vies et des enfants qui, sinon aujourd’hui, viendraient demain au jour.

Tu ne peux pas imaginer ma tristesse devant la négligence de ceux qui ont perdu les trois volumes de ma Divine Volonté. Combien de vérités ne

contenaient-ils pas ?

Combien de vies n’ont-ils pas étouffées, formant la tombe pour mes enfants qu’avec tant d’amour j’avais produits de mon sein paternel ?

Quant à ceux qui furent négligents au point de causer leur perte, j’ai le sentiment qu’ils ont brisé le plan

-de ma Divine Volonté,

-de sa longue histoire que je t’ai racontée avec tant d’amour pour la faire connaître.

 

Car chaque fois que je me préparais à te parler de mon Fiat, l’ardeur de mon amour était si grande que j’avais le sentiment

-de renouveler l’acte de la Création tout entière,

spécialement quand, dans l’ardeur de notre amour, l’homme a été créé.

En entendant cela, je sentais mon âme transpercée et comme mises en pièces.

 

Je lui dis :

« Mon amour, si tu veux, tu peux faire un miracle de ton omnipotence pour qu’ils soient retrouvés. Tu n’auras pas ainsi la douleur de tant de vérités étouffées et de la longue histoire de ta Divine Volonté brisée.

Je souffre beaucoup moi aussi et je ne suis même pas capable d’expliquer mon chagrin. »

 

Jésus ajouta :

C’est l’écho de mon chagrin qui est en toi.

C’est la déchirure de tant de mes vies qui ont été étouffées que tu ressens en toi.

Les vérités qui ont été perdues sont inscrites dans la profondeur de ton âme. Car je les écrivais d’abord en toi de ma main créatrice avant que tu les mettes sur papier.

C’est pourquoi tu ressens si vivement leur déchirement – c’est le même déchirement que tu ressens dans ton cœur.

Si tu savais combien je souffre !

En chaque vérité de ces volumes qui ont été perdus avec tant de négligence,

-je me sens mis à mort –

-et autant de morts qu’il y avait en eux de vérités.

 

Et non seulement cela,

-mais la mort de tout le bien que ces vérités devaient apporter,

-et la mort de la gloire qu’elles devaient me donner.

 

Mais ils devront payer pour cela, avec d’autant plus de feu au Purgatoire qu’il y avait de vérités dont ils ont causé la perte.

 

Sache, cependant, que

s’ils ne mettent pas tout en œuvre pour les retrouver parce que je veux leur coopération –

je ne ferai pas le miracle que certains voudraient pour qu’ils soient retrouvés. et cela, en châtiment pour leur négligence.

 

Ces naissances, ces vérités, ces chères enfants et ces chères vies

-que nous avons produites

-ne seront cependant pas retirées.

Car ce qui sort du sein de notre Divinité comme porteur d’un grand bien pour les créatures, nous ne le retirons pas à cause

-de l’ingratitude et

-de la négligence

de ceux qui ont perdu tant de nos vérités.

 

Par conséquent, lorsque le Royaume de notre Volonté

sera connu et

régnera sur la terre,

je ferai en sorte de manifester de nouveau ce qui a été perdu.

 

Car si je ne le faisais pas, il manquerait

-le lien et la connexion, et

-le plan tout entier du Royaume du divin Fiat.

 

En entendant cela, je lui dis en pleurant :

Alors, mon amour, dans ce cas, je devrai attendre. Que mon exil sur terre sera long.

Pourtant, tes privations sont pour moi une telle torture que je ne peux pas être éloignée de la céleste Patrie plus longtemps. »

 

Et Jésus ajouta :

Fille, ne t’afflige pas.

Et il n’est pas non plus nécessaire que je dise, à toi ou à d’autres,

-comment et -à qui je dois le manifester s’ils ne retrouvent pas ce qui a été perdu.

 

En ce qui te concerne, fais ce que tu as à faire pour le Royaume de ma Divine Volonté.

 

Lorsque tu auras accompli le dernier acte que nous attendons de toi pour l’accomplissement de notre Divine Volonté, ton Jésus ne perdra pas une minute pour t’emmener dans ses bras vers les célestes régions.

 

N’est-ce pas ce que j’ai fait dans le Royaume de Rédemption ?

J’ai tout accompli sans rien omettre afin que rien ne manque de ma part et que tous puissent recevoir le bien de la Rédemption.

Et après avoir tout accompli, je suis monté au Ciel sans attendre le

résultat,

en laissant cette tâche aux apôtres.

Ce sera la même chose avec toi. Par conséquent, sois attentive et ramasse ton courage.

 

Mon pauvre esprit semblait fixé dans la Divine Volonté et je pensais :

« Comment son Royaume pourra-t-il jamais venir sur terre ? Et de plus, comment peut-il venir s’il n’est pas connu ? »

Je pensais cela lorsque mon toujours aimable Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille, dans mes œuvres, j’utilise des moyens humains.

Je fais la première partie, la fondation et toute la substance de l’œuvre que je veux accomplir. Ensuite je me sers des créatures afin que mon œuvre soit connue et prenne vie parmi les créatures.

C’est ce que j’ai fait dans la Rédemption. J’ai utilisé les apôtres

-pour la faire connaître,

-la propager et

-recevoir et donner les fruits de la Rédemption.

 

Si les apôtres n’avaient rien voulu dire de ce que j’avais dit et fait en venant sur terre.

Si, enfermés dans leur mutisme,

-ils n’avaient pas fait le moindre sacrifice,

-ni offert leur vie pour faire connaître le grand bien de ma venue sur terre, ils auraient provoqué la mort de ma Rédemption dès sa naissance.

 

Et les générations seraient restées

-sans l’Évangile,

-sans les sacrements et

-sans tout le bien que ma Rédemption a fait et fera encore.

Tel était mon but lorsque dans les dernières années de ma vie ici-bas j’ai rassemblé mes disciples autour de moi : faire d’eux les proclamateurs de ce que j’avais fait et dit.

 

Oh ! si les apôtres avaient gardé le silence, ils auraient été responsables

-de la mort de bien âmes qui n’auraient pas connu le bien de la Rédemption

-responsables de tant de bien que les créatures n’auraient pas fait.

Mais parce

-qu’ils n’ont pas gardé le silence et

-qu’ils ont offert leur vie,

on peut les appeler, après moi, auteurs et cause

-d’un grand nombre d’âmes qui sont sauvées et

-de tout le bien qui a été fait dans mon Église

en formant, en tant que premiers proclamateurs, ses inébranlables piliers.

 

C’est notre divine manière habituelle que

-d’accomplir notre premier acte dans nos œuvres,

-de placer ce qui est nécessaire, et

-de les confier ensuite aux créatures en leur donnant les grâces nécessaires

pour qu’elles puissent continuer ce que nous avons fait.

 

Et nos œuvres deviennent par conséquent connues selon

-l’intérêt et

-la bonne volonté

que peuvent avoir les créatures.

 

Il en sera ainsi avec le Royaume de ma Divine Volonté.

Je t’ai appelée afin que tu sois pour moi une seconde mère.

Seul à seul, comme je l’ai fait avec ma Mère dans le Royaume de Rédemption, je t’ai manifesté

-les nombreux secrets de mon divin Fiat,

-ses grands bienfaits, et

-combien il veut venir régner sur la terre.

 

Je peux dire que j’ai tout fait.

Si j’ai appelé mon ministre afin que tu puisses t’ouvrir à lui pour le faire connaître, mon intention était qu’il s’intéresse à faire connaître un bien si grand. Et si cet intérêt était absent de la part de ceux qui devraient s’y employer, le Royaume de ma Volonté courrait le risque de mourir dès sa naissance et ils seraient eux-mêmes responsables pour tout le bien qu’un Royaume aussi saint peut apporter.

 

Ou ils mériteraient qu’en les mettant de côté, j’appelle d’autres proclamateurs et propagateurs des connaissances de mon divin Fiat.

 

Tant que je n’en trouverai pas qui auront à cœur

-de faire connaître ses connaissances plus que si c’était leur vie même,

-le Royaume de ma Volonté ne pourra avoir ni commencement ni vie sur la terre.

Après quoi je poursuivais mon abandon dans le divin Fiat, et mon très grand Bien,

Jésus, ajouta :

Ma fille, dans la Création, c’est ma Divine Volonté qui avait son rayon d’action. Et bien que notre Divinité soit concomitante – car nous en sommes inséparables

l’acte premier, l’action première était toute de notre Volonté.

-Elle a parlé et elle a opéré.

-Elle a parlé et elle a ordonné.

 

Nous étions les spectateurs de ce que faisait notre suprême Volonté,

-avec une maîtrise,

-une harmonie et

-un ordre si grands

que nous nous sentions dignement

-glorifiés et

-rendus doublement heureux par notre Volonté même.

 

Par conséquent, puisque la Création est son œuvre, toute la force de la Création et tous les biens dont elle l’a enrichie sont tous dans ma suprême Volonté.

Elle est la vie première de toute chose.

 

C’est pourquoi elle aime tant la Création

Car elle sent sa vie même dans toutes les choses créées C’est sa vie même qui coule en elles.

En créant l’homme, Elle voulait faire un plus grand étalage

-de sa puissance,

-de son amour et

-de sa maîtrise.

Elle a voulu enclore en lui tout l’art de la Création tout entière.

 

Plus encore, elle a voulu le surpasser en lui donnant des coups de pinceau d’un art divin

pour faire de lui un petit dieu

 

Et en me plaçant

-en lui et

-autour de lui,

-à sa droite et

-à sa gauche,

-par-dessus sa tête et

-sous ses pieds,

je l’ai porté dans ma Divine Volonté

-comme une effusion de notre amour,

-comme le triomphateur et l’admirateur de son insurpassable maîtrise.

C’était par conséquent le droit de mon divin Fiat

-que l’homme vive partout et toujours dans la Divine Volonté. Que n’avait-elle pas fait pour lui?

 

Elle l’avait appelé de rien. Elle l’avait formé.

Elle lui avait donné son être et

Elle lui avait donné une double vie, la vie de l’homme et celle de ma Divine Volonté

afin de le tenir toujours serré dans ses bras créatifs

pour le préserver beau, nouveau et heureux tout comme elle l’avait créé.

 

Aussi, lorsque l’homme eut péché,

mon Fiat eut le sentiment qu’on lui arrachait cette vie qu’il portait en son sein. Quelle n’a pas été sa douleur !

Il restait avec en son sein le vide de cet homme Il avait pourtant avec tant

d’amour, fait une place dans sa vie même, afin de le garder heureux et sécurité.

 

Et crois-tu que dans la Rédemption ce n’était pas ma Divine Volonté elle- même qui s’incarnait pour venir chercher l’homme perdu ?

C’était bien elle, parce que Verbum signifie Parole.

Et notre Parole est le Fiat.

 

Comme dans la Création, Elle parla et créa.

Dans la Rédemption, Elle voulut s’incarner soi-même.

Car c’était son sein vide qui réclamait cet enfant qui, de façon si cruelle, s’était arraché au dehors.

Et qu’est-ce que n’a pas fait ma Volonté dans la Rédemption ?

Mais elle n’est toujours pas satisfaite de ce que j’ai fait.

Elle veut remplir son sein, elle ne veut plus voir l’homme défiguré

par le péché,

-par sa dissemblance avec elle.

 

Elle veut le voir

-orné de l’insigne de la Création,

-orné de sa beauté et de sa sainteté, et reprendre sa place en son sein divin.

 

Le Fiat Voluntas Tua sur la terre comme au Ciel est précisément cela : que l’homme revienne dans ma Divine Volonté.

C’est seulement lorsqu’Elle verra de nouveau son enfant heureux, vivant dans sa maison, avec l’opulence de ses biens – qu’elle se calmera.

Et alors seulement elle pourra dire :

« Mon enfant est revenu,

-il a revêtu ses vêtements de roi,

-il porte la couronne royale,

-il vit avec moi et

je lui ai rendu les droits que je lui avais donnés en le créant.

 

Le désordre dans la Création a pris fin.

Car l’homme est revenu dans ma Divine Volonté. »

 

Mon abandon dans la Divine Volonté continue.

Je sentais la petitesse de ma pauvre âme au milieu de toutes les choses créées

 

Moi, bien qu’ayant mon propre mouvement, ma course continue dans toute la Création.

Je m’en sens inséparable.

Ma volonté et celle de la Création sont une, qui est l’unique et seule Divine Volonté.

 

Par conséquent, comme la Volonté de tous est une,

nous faisons l’unique et même chose, et

nous courons tous comme vers notre premier centre, notre Créateur, pour lui dire :

 

« Ton amour nous a créés.

C’est ce même amour qui nous rappelle à toi, dans une course vertigineuse,

-pour te dire : ‘Nous t’aimons, nous t’aimons’.

-pour chanter les louanges de ton inextinguible et interminable amour. »

 

Ainsi,

-sortant à nouveau de son centre pour continuer notre course qui n’a pas d’arrêts,

-nous ne faisons qu’entrer et sortir de son divin sein

pour former notre ronde d’amour, notre course amoureuse vers notre Créateur.

 

Et tandis que je courais avec la Création tout entière pour former ma course

d’amour vers la divine Majesté, mon toujours aimable Jésus, se manifestant hors de moi, me dit :

 

Ma fille, celle qui vit dans ma Volonté est liée à toute la Création. La Création ne peut être sans cette heureuse créature.

Pas plus que la créature ne peut se détacher des choses créées.

Car la Volonté de l’une et de l’autre étant une, laquelle est ma Divine Volonté.

 

Elles forment un corps unique ayant de nombreux membres inséparables les uns des autres. -Je regarde celle qui vit dans ma Divine Volonté, et je vois les cieux,

je reporte mon regard sur elle et je vois son soleil,

mes regards, ravis par tant de beauté, se fixent davantage sur elle et je trouve sa mer.

En somme, je vois en elle toutes les variétés de chaque chose créée et je dis : Oh ! Puissance de mon divin Fiat – combien tu rends belle pour moi celle qui vit en toi.

Tu lui donnes la primauté sur toute la Création,

-tu lui donnes la course, si rapide, qu’elle court plus que le vent.

 

Dépassant toute chose, elle est la première à entrer dans mon Divin Centre pour me dire :

« Je t’aime, je te glorifie, je t’adore »

En formant son écho dans toute la Création, tous répètent après elle ses charmants refrains.

 

Ma fille,

c’est pourquoi je mets tant d’amour à te manifester tout ce qui concerne ma Divine Volonté : tout ce que je t’ai manifesté sur elle n’est rien d’autre que l’ordre tout entier de son Royaume.

Et tout cela devait être manifesté depuis le début de la Création si Adam n’avait pas péché.

 

Parce qu’en chacune de mes manifestations sur mon divin Fiat, l’homme devait grandir dans la sainteté et la beauté de son Créateur.

 

Mon intention était de faire cela petit à petit,

-lui donnant par petites gorgées la vie de la Divine Volonté,

-pour le faire grandir selon le désir de ma Divine Volonté.

Ainsi, par son péché, l’homme a interrompu mon discours et m’a réduit au silence.

 

Après bien des siècles, voulant que l’homme revienne dans mon Fiat, j’ai recommencé à parler avec tant d’amour,

plus qu’une tendre mère lorsqu’elle aime et attend avec impatience de donner naissance à son enfant pour pouvoir

-l’embrasser, l’entourer de ses affections,

-l’aimer et le serrer tendrement contre son sein maternel, et

-le combler de tous ses biens et de tous ses bonheurs.

 

C’est ce que j’ai fait en reprenant mon discours en te manifestant

-l’ordre tout entier du Royaume de ma Divine Volonté, et

-la voie que mes créatures doivent suivre dans mon Royaume.

Par conséquent, manifester toutes ces vérités sur mon Fiat n’était rien moins que remettre en place tout l’ordre et tout l’amour que j’aurais conservés si l’homme n’avait pas péché et si mon Royaume avait eu sa vie sur la terre.

Dans mon discours, j’ai conservé un ordre tel qu’une vérité est reliée à l’autre. Si quelqu’un voulait enlever ou cacher quelques vérités,

-elles constitueraient un vide dans le Royaume de mon divin Fiat, et

-retireraient aux créatures une force qui les incite à vivre dans mon Royaume.

 

En fait, chaque vérité concernant ma Divine Volonté est

-une place qu’elle occupe pour régner parmi les créatures,

-ainsi qu’une voie et un endroit libre qu’elles trouvent pour en prendre possession.

Ainsi, toutes les vérités que je t’ai dites sont si bien reliées entre elles que si quelques-unes étaient enlevées, on verrait alors en ce point comme

-un ciel sans étoiles,

-un espace vide sans soleil,

-une terre sans floraison.

En fait, dans toutes ces vérités que je t’ai dites, il y a le renouveau de la Création tout entière. En chaque vérité, mon Fiat, plus que le soleil, veut se remettre en action, tout comme je l’ai fait dans la Création.

En étendant son voile de lumière sur toute chose, mon Fiat veut leur donner tant de grâce au point de leur donner sa main créatrice pour les faire revenir dans le sein de sa Divine Volonté.

Par conséquent, tout ce que je t’ai dit sur ma Divine Volonté a une importance telle que cela me coûte plus que la Création tout entière.

Parce que c’en est le renouveau.

Lorsqu’un acte est renouvelé, il demande le double d’amour.

 

Pour que ce soit plus sûr, nous plaçons

une double grâce et

une double lumière à donner aux créatures.

Pour que nous n’ayons pas à connaître la seconde souffrance,

-peut-être plus douloureuse que la première,

-que nous avons eue au commencement de la Création lorsque l’homme pécha et forma en lui l’échec

-de notre amour,

-de notre lumière et

-du précieux héritage de notre suprême Volonté.

C’est pourquoi je suis si attentif à ce que rien ne soit perdu de ce que je te dis sur ma Divine Volonté.Car ces vérités ont une importance telle que si certaines devaient être cachées,

ce serait comme

-si l’on voulait déplacer le soleil, ou

-faire sortir la mer de ses rivages.

Qu’adviendrait-il de la terre ? Penses-y toi-même.

Et c’est ce qui arriverait

si l’une des vérités que je t’ai manifestées sur ma Divine Volonté était absente.

 

Je sens en moi la puissance continue du divin Fiat,

-qui m’enveloppe d’un tel empire

-que ma volonté agonisante n’a pas le temps de faire le moindre acte.

 

Il se glorifie de ne pas la laisser mourir complètement.

Car dans ce cas, il perdrait le prestige d’agir sur une volonté humaine qui, toujours vivante, reçoit volontairement sur elle l’acte vital du divin Fiat.

Et cette volonté est heureuse de vivre tout en mourant afin d’accorder

-la vie et

-le règne absolu

à la Volonté suprême.

 

Celle-ci victorieuse avec ses droits divins,

-étend ses frontières et -crie victoire

sur la volonté mourante de la créature qui,

-quoique mourante,

-sourit et

-se sent heureuse et honorée qu’une Divine Volonté ait son champ d’action dans son âme.

Et alors que je me sentais sous l’empire du divin Fiat, mon doux Jésus, se manifesta en moi et me dit :

Petite fille de ma Divine Volonté, tu dois savoir que ce sont des droits absolus de mon divin Fiat que d’avoir la primauté sur chaque acte de la créature.

Celle qui nie sa primauté lui enlève ses droits divins qui lui sont dus en toute justice

Car il est le Créateur de la volonté humaine.

Qui pourra te dire, ma fille, tout le mal que peut faire une créature lorsqu’elle atteint le point où elle se retire de la Volonté de son Créateur ?

Un seul acte de retrait de notre Divine Volonté a suffi pour changer non seulement le destin de générations humaines, mais la destinée même de notre Divine Volonté.

 

Si Adam n’avait pas péché, le Verbe éternel, qui est la Volonté même du Père céleste,

-allait venir sur terre glorieux, triomphant et dominant,

accompagné visiblement par son armée angélique que tous devaient voir.

 

Avec la splendeur de sa gloire, il devait charmer et nous attirer tous à lui par sa beauté, couronné roi et avec le sceptre du commandement, pour être roi et chef de la famille humaine, afin de donner aux créatures le grand honneur de pouvoir dire :

« Nous avons un Roi qui est Homme et Dieu. »

 

Plus encore, votre Jésus ne devait pas venir du Ciel pour trouver l’homme infirme.

Car ne s’étant pas retiré de ma Divine Volonté, aucune maladie, que ce soit du corps ou de l’âme, ne devait exister.

En fait, c’est la volonté humaine qui submerge la pauvre créature de souffrances.

Le divin Fiat était inaccessible à toute souffrance, et ainsi devait-il en être de l’homme.

 

Par conséquent, il devait venir pour trouver l’homme heureux, saint, avec la plénitude des biens avec lesquels il avait été créé.

Mais parce qu’il a voulu faire sa volonté, il a changé notre destinée.

Comme il était décrété que je devais descendre sur terre – et lorsque la Divinité décrète, personne ne peut la mouvoir – je n’ai fait que changer la manière et

l’apparence.

Mais je suis bien descendu, quoique sous les dehors les plus humbles : pauvre, sans apparence de gloire, souffrant et pleurant, chargé de toutes les misères et souffrances de l’homme.

 

La volonté humaine m’a fait venir pour trouver l’homme malheureux, aveugle, sourd et muet, chargé de toutes les misères.

Et moi, afin de les guérir, je devais les prendre sur moi.

Pour ne pas les effrayer, je devais me montrer comme l’un d’eux, devenir leur frère et leur donner les médications et les remèdes dont ils avaient besoin.

La volonté humaine a ainsi le pouvoir de rendre l’homme heureux ou malheureux, saint ou un pécheur, en bonne santé ou malade.

Si l’âme décide toujours – de toujours faire ma Divine Volonté et de vivre en elle, elle changera sa destinée.

Ma Divine Volonté se jettera sur la créature.

Elle en fera sa proie et lui donnera le baiser de Création. Elle changera son apparence et sa manière.

 

En la serrant sur son sein, Elle lui dira : « Mettons tout de côté, les premiers temps de la Création sont revenus pour toi et pour moi.

Tu vivras dans notre maison, comme notre fille, dans l’abondance des biens de ton Créateur»

Écoute, ma petite nouveau-née de ma Divine Volonté :

-si l’homme n’avait pas péché,

-s’il ne s’était pas retiré de ma Divine Volonté,

je serais venu sur terre – mais sais-tu comment ?

Plein de majesté, comme lorsque je suis revenu de la mort.

 

Même si j’avais mon Humanité semblable à celle de l’homme, unie au Verbe éternel.

Combien mon Humanité ressuscitée était différente :

-glorifiée,

-revêtue de lumière,

-non sujette à la souffrance ou à la mort :

j’étais le vrai Divin Triomphateur.

 

Par contre, avant de mourir, quoique volontairement, mon Humanité était sujette à toutes les souffrances.

 

Plus encore, j’étais l’Homme de Douleurs.

L’homme avait encore les yeux éblouis par la volonté humaine. Par conséquent il était encore infirme.

Peu nombreux sont ceux qui m’ont vu ressuscité. Ceci a servi à confirmer ma Résurrection.

Puis je suis monté au Cieux pour donner à l’homme le temps

-de prendre les médications et les remèdes

-pour qu’il puisse se rétablir et se disposer à connaître ma Divine Volonté afin de vivre non de sa volonté, mais de la mienne.

Je pourrai alors me montrer plein de majesté et de gloire parmi les enfants de mon Royaume.

 

La Résurrection est la confirmation du « Fiat Voluntas Tua sur la terre comme au Ciel ».

 

Ma Divine Volonté a endurée une longue souffrance durant bien des siècles de ne pas avoir son Royaume sur la terre et son règne absolu.

Il était juste que mon Humanité mette ses droits divins en sûreté et réalise son dessein originel et le mien de former son Royaume parmi les créatures.

Je vais vous laisser connaître la façon dont la volonté humaine a changé sa destinée et celle de la Divine Volonté.

Mais tu dois savoir que dans toute l’histoire du monde, seulement deux personnes ont vécu dans la Divine Volonté sans jamaisf aire la leur – et ce fut la Reine Souveraine et moi-même.

 

Et la distance, la différence entre nous et les autres créatures est infinie.

Si bien que même notre corps n’est pas resté sur terre. Ils avaient servi de palais royal pour le divin Fiat.

Et le divin Fiat se sentait inséparable de nos corps.

Il les a par conséquent réclamés et de sa force dominante.

Il a enlevé notre corps avec notre âme vers la Patrie céleste.

 

Et pourquoi tout cela ?

L’unique raison est que nos volontés humaines n’avaient jamais eu un seul acte de vie.

Tout le règne et le champ d’action tout entier était celui de ma Divine Volonté. Sa puissance est infinie, son amour est insurpassable.

 

Après quoi il garda le silence et je me sentais immergée dans la mer du Fiat.  Oh ! combien de choses j’ai comprises. Et mon doux Jésus ajouta :

Ma fille, en ne faisant pas ma Divine Volonté, la créature jette la confusion dans l’ordre que ma divine Majesté gardait dans la Création.

 

Elle se déshonore, elle descend bien bas,

elle se place loin de son Créateur,

elle perd l’origine, les moyens et la fin de cette vie Divine qui, avec tant d’amour, avait été infusée en elle dans l’acte d’être créée.

 

Nous aimions tant cet homme que nous avons placé en lui notre Divine Volonté comme origine de vie.

Nous voulions être charmés par lui . Nous voulions sentir en lui

-notre force,

-notre puissance,

-notre bonheur et

-notre même écho continu.

 

Et qui pouvait nous permettre de ressentir et de voir tout cela, si ce n’est notre Divine Volonté déplacée en lui ?

Nous voulions voir en l’homme le porteur de son Créateur qui devait le rendre heureux dans le temps et l’éternité.

 

Aussi, lorsqu’il n’a pas fait notre Divine Volonté,

nous avons vivement ressenti la grande douleur de notre œuvre désordonnée. Notre écho a cessé.

Notre force enchanteresse qui devait nous ravir pour lui donner de nouvelles surprises de bonheur était convertie en faiblesse.

En somme, elle était sens dessous-dessus.

 

C’est pourquoi nous ne pouvons tolérer un tel désordre dans notre œuvre. Si j’ai tant parlé de mon divin Fiat, le but est précisément celui-ci :

nous voulons placer l’homme dans l’ordre afin

-qu’il puisse revenir aux premières étapes de la Création, et

-que notre Volonté, coulant en lui comme une humeur vitale, puisse à nouveau former

-notre porteur,

-notre palais royal sur la terre,

-son bonheur et le nôtre.

 

Mon abandon est dans la sainte Volonté, qui, tel un puissant aimant, m’attire à elle afin de m’administrer, gorgée par gorgée, sa vie, sa lumière, ses prodigieuses, admirables et adorables connaissances.

Mon esprit vagabondait en elle et mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille,

les premiers qui feront ma Divine Volonté et vivront en elle seront comme la levure de son Royaume.

Les nombreuses connaissances que je t’ai manifestées sur mon divin Fiat seront comme la farine pour le pain, qui, en trouvant la levure, est fermentée.

 

Mais la farine ne suffit pas – il faut la levure et l’eau pour

-former le vrai pain et

-nourrir les générations humaines.

 

De la même manière,

-la levure des quelques créatures qui vivent dans ma Divine Volonté m’est nécessaire,

-ainsi que la multiplicité des connaissances sur ma Divine Volonté, qui servira de masse de lumière pour donner les biens nécessaires

-pour nourrir et rendre heureux

tous ceux qui voudront vivre dans le Royaume de ma Divine Volonté.

 

Par conséquent, ne t’inquiète pas

-si tu es seule et

-si rares sont ceux qui savent, en partie, ce qui concerne ma Divine Volonté. Pourvu que la petite portion de levure soit formée, unie à ses connaissances, le reste suivra de lui-même.

 

Après quoi je suivis les actes du divin Fiat dans la Création.

Alors que je suivais ses actes dans les cieux, dans le soleil, dans la mer et dans le vent, mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille, regarde :

tout ce qui sert l’ensemble de la famille humaine de manière universelle est toujours seul.

 

D’autre part, les autres choses, celles qui ne servent pas de manière universelle,

sont multiples.

-Le ciel est un, et s’étend par-dessus toutes les têtes ;

-le soleil est un, et il sert de lumière pour tous ;

-l’eau est une, et par conséquent elle se donne à tous ; et même si elle semble divisée en fontaines, mers et puits, d’où qu’elle vienne, elle possède une seule et unique force.

-La terre est une, et s’étend sous les pieds de tous.

-Et il en est dans l’ordre surnaturel comme dans l’ordre naturel de la Création.

 

Dieu est l’Être surnaturel, et Il est un

Et parce que un est le Dieu de tous,

il se donne à tous,

il les enveloppe tous,

il est partout,

il fait du bien à tous,

il est la vie de tous.

Une est la Vierge, et par conséquent Mère universelle et Reine de tous. Un est ton Jésus, et par conséquent

ma Rédemption s’étend partout et de manière universelle.

tout ce que j’ai fait et souffert est à la disposition de tous et de chacun.

 

Une est la petite nouveau-née de ma Divine Volonté.

 

Par conséquent l’univers tout entier recevra, de façon universelle, tous les biens

-des manifestations et

-des connaissances de mon divin Fiat que, comme un dépôt sacré, j’ai déposées en toi,

 

afin que, plus qu’un soleil splendide,

Mon Fiat puisse envoyer ses innombrables rayons pour illuminer le monde entier.

 

Par conséquent, tout ce que je te dis contient la vertu universelle qui

-se donnera à tous et

-fera du bien à tous.

 

Aussi, sois attentive et suis toujours ma Divine Volonté.

 

Que tout soit pour la gloire de Dieu et l’accomplissement de son Fiat !

 

Deo gratias


 

7 octobre 1928 – Ouverture de la Maison de la Divine Volonté à Corato. Comparaison avec la naissance de Jésus à Bethléem. Mon entrée dans la Maison. La lampe eucharistique et la lampe vivante de celui qui fait la Divine Volonté. La prisonnière près du prisonnier. Jésus ravi de cette compagnie. 3

10 octobre 1928 – Quarante ans et plus d’exil, de vertu et de force d’un sacrifice prolongé. Rassembler des matériaux, pour ensuite les mettre en ordre. Bonheur de Jésus en bénissant sa petite fille prisonnière. Baisers dans la Divine Volonté. Décision des prêtres de préparer les écrits pour impression. Grâces surprenantes que Jésus accordera aux prêtres. 7

17 octobre 1928 – Chaque vérité du Fiat est un enchantement sur la volonté humaine. La guerre du Fiat. Analogie  entre la Conception de Jésus et l’Eucharistie, et  entre le prisonnier et la prisonnière.12

25 octobre 1928 – L’âme qui vit dans le Fiat fait se lever toutes les œuvres divines et les place toutes dans le champ. Exemple. Le bienvenu du Père céleste. 15

28 octobre 1928 – Tout ce qui a été fait par Dieu n’a pas été pris par la créature.

Les  œuvres de Jésus. La fête du Christ-Roi, prélude au Royaume de la Divine Volonté. 17

4 novembre 1928 – La lumière de la Volonté éternelle possède la vertu de faire renaître la vie de son Créateur dans le cœur de la créature. La bénédiction de Jésus. 20

10 novembre 1928 – L’âme qui vit dans la Divine Volonté a sa propre mer. Enfermant tout en elle, lorsqu’elle prie, elle murmure les cieux, le soleil et les étoiles. La bénédiction de Jésus. Compétition et fête dans la bénédiction de la petite fille de la Divine Volonté. 23

14 novembre 1928 –La créature possède l’unité humaine. Celle qui vit dans la Divine Volonté possède l’unité divine.  Celle qui fait la Divine Volonté devient mère 26

20 novembre 1928 – Celle qui vit dans la Divine Volonté est en possession du jour éternel, ne connaît pas de nuit, et devient propriétaire de Dieu lui-même. 29

2 décembre 1928 – Le tabernacle eucharistique et le tabernacle de la Divine Volonté. 31

5 décembre 1928 – Pour celle qui fait la Divine Volonté et vit en elle, c’est comme si elle faisait descendre le soleil sur la terre. Différence. 33

8 décembre 1928 Toute la Création a célébré la conception de la Reine souveraine. La Vierge attend ses filles dans ses mers pour faire d’elles des reines. La fête de l’Immaculée Conception 36

13 décembre 1928 - Toutes les choses créées possèdent une dose de bonheur. La privation de Jésus fait renaître la vie. 41

14 décembre 1928 – L’arbre de la Divine Volonté. L’acte unique de Dieu. Celle qui vit dans la Divine Volonté en forme l’écho dans toutes les choses créées. 43

16 décembre 1926 – À propos des neuf excès de Jésus dans l’Incarnation. Satisfactions de Jésus. Sa parole est création. Jésus voit se répéter les scènes de son amour. Préludes à son Royaume. 46

21 décembre 1928 – Mer d’amour dans les excès de Jésus. Exemple de la mer. La Divine Volonté, rayon de soleil qui apporte la vie du Ciel.  La Divine Volonté à l’œuvre. Bonheur de Jésus 48

25 décembre 1928 – La fête que la petite fille prépare pour l’Enfant Jésus . Elle le rend heureux. Adam, premier soleil.  Exemple de l’artisan 52

29 décembre 1928 – Cieux et soleils muets. Cieux et soleils qui parlent. Dieu reprend sa Création. Le Ciel ne sera plus étranger à la terre 57

1er janvier 1929 - Pages de sa vie qui formeront une époque. Le don que veut Jésus. La circoncision. Décision de la part de Dieu  Il attend la décision de la créature 59

6 janvier 1929 – Une foule de gens qui n’ont pas atteint la taille normale parce qu’ils sont sortis de l’héritage du divin Fiat. Partout où le divin Fiat est présent se trouve la force communicative des biens divins. 62

13 janvier 1929 – Les prophètes. Le Royaume de la Rédemption et celui du Fiat se tiennent la main. Ce qui concerne le Royaume de la Divine Volonté doit être connu 66

20 janvier 1929 - La Création est une armée divine. Là où la Divine Volonté est présente, il y a la vie éternelle. 69

3 février 1929 – Reconnaître la Création et la Rédemption, c’est reconnaître le règne divin. Les liens étroits qui existent entre le Ciel et la créature qui vit dans la Divine Volonté. Celle qui vit en Elle est tout d’une pièce 71

10 février 1929 – Celle qui vit dans la Divine Volonté lui prête son rien qui est vide,  et que le Fiat utilise comme espace où exercer sa Création 73

17 février 1929 – L’âme qui vit dans la Divine Volonté en est inséparable. Exemple de la lumière 75

22 février 1929 –Lorsqu’elle écrit, la Divine Volonté se fait actrice, lectrice et spectatrice. L’ordre ordinaire et extraordinaire que la Divinité a dans la Création 77

27 février 1929 – Tous les Saints sont les effets de la Divine Volonté. Ceux qui vivent en elle posséderont sa Vie. 81

3 mars 1929 – La Divine Volonté est toujours dans l’acte de renouveler ce qu’elle a fait

dans la création de l’homme. Elle contient la vertu charmeuse 84

8 mars 1929 – La Création est l’orchestre céleste.  Le Fiat possède la vertu génératrice. 87

13 mars 1929 – L’Amour divin a débordé dans la Création. La Divine Volonté ne sait pas faire des choses brisées. Chaque privation de Jésus est une nouvelle souffrance 90

17 mars 1929 – Ce que Jésus a manifesté sur son adorable Volonté sont des naissances divines. Sa tristesse lorsqu’il voit que ces vérités ne sont pas bien gardées 93

22 mars 1929 – Dans ses œuvres, Dieu utilise des moyens humains. Dans la Création, la Divine Volonté avait le rayon d’action en se constituant la vie de toute chose. La Divinité n’agit que de façon concomitante et en spectatrice. 97

25 mars 1929 –La Création poursuit une course vertigineuse vers son Créateur. Celle qui vit dans la Divine Volonté en est inséparable. L’ordre que Jésus a conservé en manifestant les vérités sur la Divine Volonté. Renouveau de la Création. Importance des vérités 101

31 mars 1929 – Droits absolus de la Divine Volonté. La volonté humaine a changé la destinée humaine et divine. Si l’homme n’avait pas péché, Jésus devait venir glorieux sur terre et, avec le sceptre du commandement, l’Homme devait être le porteur de son Créateur 104

4 avril 1929 – Les premiers qui vivront dans le divin Fiat seront comme la levure du Royaume de la Divine Volonté. 108