Site Le Royaume du Divin Fiat chez les créatures

 

Le Livre du Ciel

 

 

 

 

 

Tome 26 audio

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Mon pauvre esprit revient toujours au centre du divin Vouloir. J’ai l’impression d’être incapable

-de ne pas traverser sa mer infinie et

-de ne pas y plonger toujours plus profondément pour ne voir, entendre et toucher qu’elle seule.

 

Oh ! adorable Volonté, soulève tes vagues gigantesques jusque dans les célestes régions et transporte la petite exilée, ta nouveau-née, de ta Volonté sur terre jusqu’à ta Volonté dans le ciel.

Oh ! je t’en prie, aie pitié de ma petitesse et accomplis sur moi ton dernier acte sur la terre afin de reprendre ton acte continuel dans le ciel…

 

Aussi je n’écris que par obéissance et avec la plus grande répugnance.

 

Après plus de quarante années sans sortir de ma chambre, ils ont voulu m’amener au jardin dans un fauteuil roulant.

 

En sortant, je me suis trouvée avec le soleil qui voulait me revêtir de ses rayons comme s’il voulait être le premier

à me saluer et à me donner un baiser de lumière.

J’ai voulu lui rendre la pareille en lui envoyant mon baiser.

Et j’ai prié les petites filles et les sœurs qui m’accompagnaient

- d’envoyer leur baiser au soleil

- en embrassant en lui la Divine Volonté qui, telle une Reine, était voilée de lumière.

Elles l’ont toutes embrassé.

 

Qui pourra dire mon émotion en me trouvant, après tant d’années, face à ce soleil dont mon aimable Jésus s’était servi

-pour me donner tant de comparaisons et d’images de son adorable Volonté ? Je me sentais revêtue non seulement de sa lumière, mais de sa chaleur

 

 Le vent, voulant rivaliser avec le soleil, m’embrassait dans sa brise légère afin de rafraîchir les chauds baisers que me donnait le soleil.

J’avais l’impression qu’ils n’allaient jamais arrêter de m’embrasser

le soleil d’un côté, et le vent de l’autre.

Oh ! comme je pouvais distinctement sentir

-la vie,

-le souffle,

-l’air et

-l’amour

du divin Fiat dans le soleil et dans le vent.

Je pouvais sentir de ma main

comment les choses créées sont des voiles qui cachent la Volonté qui les a créées.

 

J’étais alors sous l’empire du soleil, du vent et de l’immensité des cieux azurés lorsque mon doux Jésus se manifesta en moi de façon sensible.

Comme s’il ne voulait pas être « après » le soleil, le vent et les cieux.

 

Il me dit :

Fille bien-aimée de ma Volonté,

tout le monde se réjouit aujourd’hui de ta sortie. Toute la cour céleste a ressenti

-la gaieté du soleil,

-la joie du vent,

-le sourire du ciel.

Et tous ont accouru pour voir ce qui arrivait.

 

En te voyant revêtue

-de la lumière du soleil qui t’embrassait,

-du vent qui te caressait et

-des cieux qui te souriaient,

ils ont tous compris que la Puissance de mon divin Fiat demandait aux éléments de célébrer sa petite nouveau-née.

 

Par conséquent, toute la cour céleste, unie à toute la Création,

-n’est pas seulement en fête,

-mais célèbre les joies et les bonheurs nouveaux que donne ma Divine Volonté à cause de ta sortie.

 

Et moi, spectateur de tout cela,

-non seulement Je fais la fête en toi,

-mais Je me réjouis d’avoir créé les cieux, le soleil et toute la Création.

 

Au contraire, J’en suis plus heureux parce qu’elle fait la joie de ma petite fille.

Les joies, les satisfactions, la gloire du moment où tout fut créé sont renouvelées pour moi.

Elles étaient là au moment qu’Adam innocent n’avait pas encore fait résonner la note de tristesse de sa volonté rebelle dans toute la Création.

 

Cette note brisa

-la gaieté,

-le bonheur,

-le doux sourire

que ma Divine Volonté avait

-dans le soleil,

-dans le vent et

-dans le ciel étoilé

pour être donné aux créatures.

 

En fait, ma fille, en ne faisant pas ma Volonté,

sa note a fait entendre sa note discordante dans notre Œuvre de Création. Et il perdit ainsi l’accord avec toutes les choses créées.

 

Et nous ressentons la tristesse et le déshonneur d’avoir une corde désaccordée dans notre Œuvre qui ne produit pas un son harmonieux.

 

Et ce son désaccordé éloigne de la terre

-les baisers, les joies, les sourires

que ma Divine Volonté contient dans la Création.

 

Par conséquent,

celle qui fait ma Volonté et vit en elle est la note accordée avec tout. Le son qu’elle donne contient une note

-non de souffrance,

-mais de joie et de bonheur.

Il est si harmonieux que tous, même les éléments, perçoivent, que c’est la note de ma Volonté dans la créature.

 

Mettant tout de côté, ils veulent profiter de celle

qui possède cette Volonté qui les anime et les préserve tous.

 

Jésus garda le silence, et je lui dis :

« Mon amour, tu m’as souvent dit que celle qui vit dans ta Divine Volonté est sœur de toutes les choses créées.

Je veux voir si ma sœur lumière me reconnaît.

Et sais-tu comment? Si, en la regardant, elle ne m’aveugle pas. »

 

Et Jésus :

Certainement, elle te reconnaîtra. Essaye et tu verras. J’ai regardé droit dans la sphère du soleil.

La lumière semblait caresser ma pupille, mais sans l’aveugler, de sorte que je pouvais regarder en son centre, dans sa grande mer de lumière.

 

Comme il était clair et beau.

Comme il est vrai qu’il symbolise l’infini, la mer de lumière sans fin du divin Fiat.

Et je dis : « Merci, ô Jésus, de me laisser reconnaître par ma sœur lumière. » Et Jésus reprit la parole :

 

Ma fille,

même dans son souffle celle qui vit dans ma Divine Volonté est reconnue par toute la Création.

Parce que chaque chose créée sent dans cette créature la Puissance du Fiat, et la Suprématie que Dieu lui a donnée sur toute la Création.

 

Regarde et écoute, ma fille :

 

Au commencement, lorsque furent créés Adam et Ève,

l’Éden leur fut donné comme demeure où ils étaient heureux et saints.

 

Ce jardin est une image de cet Éden, bien qu’il ne soit pas aussi beau et fleuri. Or, sache que J’ai permis ta venue dans cette maison entourée d’un jardin pour que tu sois la nouvelle Ève :

-non pas Ève la tentatrice qui mérita d’être chassée de l’Éden de joie,

-mais Ève la réformatrice et la restauratrice qui rappellera le Royaume de ma Divine Volonté sur la terre.

 

Ah ! oui,

-tu seras la graine, le ciment sur le ver de bois qui est dans la volonté humaine.

-tu seras le commencement d’une nouvelle ère de bonheur.

 

C’est pourquoi Je centralise en toi

-la joie,

-les biens,

-les enseignements

que j’aurais donnés si l’homme ne s’était pas retiré de notre Divine Volonté. Par conséquent, sois attentive et que ton envol soit continu.

J’étais tout abandonnée dans le divin Fiat.

Sa lumière éclipsait ma petitesse et me transportait là-haut, au sein même de l’Être éternel, où l’on ne pouvait voir que lumière, sainteté et beauté.

 

Je me trouvais infusée dans une admiration si profonde

que je sentais ma petite existence changée en un acte unique d’adoration pour ce Dieu qui m’aime et qui m’a tant aimée.

Puis, alors que mon esprit errait dans cette lumière du divin Vouloir, mon aimable Jésus se manifesta en moi et me dit :

 

Ma fille,

-la sainteté de notre Être divin,

-la puissance de notre Volonté dont nous sommes investis

de telle sorte que bien que nous soyons des Personnes distinctes,

notre Volonté qui opère en nous et qui règne et domine, est toujours une.

 

Notre amour égal, réciproque et incessant, produisent en nous

l’adoration la plus profonde entre les Personnes divines.

Tout ce qui sort de nous n’est alors rien d’autre que

des actes de profonde adoration de notre Être divin tout entier.

 

Notre divin Fiat, avec sa puissance créatrice, opérante et vivifiante, a produit la Création tout entière

Au moment que Fiat fût prononcé, nous avons continué à sortir de nous- mêmes des actes de profonde adoration.

 

Ainsi, les cieux

 sont un acte d’adoration profonde de l’immensité de notre Être divin.

Par conséquent chacun peut voir les cieux le jour comme la nuit.. L’immensité de notre Être

- a sorti de notre sein l’immensité de notre adoration et

- a étendu les cieux étoilés sur l’univers

 

pour appeler tous ceux qui habiteraient la terre dans notre Volonté une, de s’unifier dans l’immensité de notre adoration,

 

En vertu de notre Fiat, l’homme devait s’étendre dans l’immensité de son Créateur pour former son ciel d’adoration profonde pour Celui qui l’avait créé.

 

 Le soleil est un acte d’adoration de notre lumière infinie.

L’ardeur de son adoration est si grande

-qu’il ne se contente pas de se laisser voir là-haut sous la voûte des cieux,

-mais que du centre de sa sphère il abaisse ses rayons au niveau de la terre.

 

Modelant et touchant toute chose de ses mains de lumière,

- il revêt tout de son adoration de lumière, et

- il appelle les plantes, les fleurs, les arbres, les oiseaux et les créatures

à former un acte unique d’adoration dans la Volonté de Celui qui les a créés.

 La mer, l’air, le vent et toutes les choses créées

sont des actes d’adoration profonde de notre Être divin.

Certains de loin et d’autres de près, appellent la créature dans l’unité de notre Fiat à répéter les actes profonds de notre adoration.

 

En faisant sien ce qui est nôtre, elle peut nous donner

- le soleil, le vent, la mer, la terre en fleurs, comme autant de profondes adorations que notre Volonté Une

-sait produire, et

-veut produire dans la créature.

 

 Qu’y a-t-il que notre Fiat ne puisse faire ?

Il peut tout faire de sa force une, il unit toutes choses,

il garde toutes choses en action, il unit le ciel et la terre,

il unit le Créateur et la créature en les faisant un.

 

Après quoi il se retira dans la profondeur de sa lumière et garda le silence. Je suis restée là.

J’ai poursuivi ma ronde dans la Création,

-pour suivre cette profonde adoration de mon Créateur dans toutes les choses créées.

 

Oh ! comme on pouvait sentir

-le parfum de l’adoration divine en chaque chose créée ! On pouvait toucher de sa main leur souffle adoré.

 

On pouvait sentir dans le vent

-l’adoration pénétrante et dominante de notre Créateur

il investissait la terre entière, tantôt par sa lumière,

tantôt par ses vagues puissantes, tantôt par ses souffles caressants,

Il nous revêt et nous appelle à l’adoration du Créateur que possède le vent.

 

 Qui peut dire la force du vent ?

 

En quelques minutes, il fait le tour du monde .

-Tantôt avec puissance,

-tantôt en gémissant,

-tantôt d’une voix faible et

-tantôt en hurlant,

il nous investit et nous appelle à nous unir à cette adoration divine qu’il donne au Créateur.

Puis, poursuivant ma ronde, je pouvais voir la mer. Dans ses eaux cristallines,

dans ce murmure  continu, dans ses vagues gigantesques,

 

Jésus disait que cette mer n’était rien d’autre

 qu’un acte d’adoration profonde de la pureté divine, adoration de leur amour qui murmure continuellement. Dans les vagues, il y a l’adoration de la force divine qui transporte tout comme un fétu de paille.

 

Oh ! si le divin Fiat régnait sur les créatures,

Il laisserait chacun lire en chaque chose créée

-l’adoration distincte de notre Créateur que possède chaque chose.

 

En nous unifiant avec toute la Création,

-une serait l’adoration,

-un l’amour,

-une la gloire

de l’Être suprême.

Oh ! Divine Volonté, viens régner et fais que la Volonté de tous soit une.


Les privations de mon doux Jésus se font plus longues.

Je ne fais que me morfondre et gémir en attendant son retour. Je vis totalement abandonnée dans le divin Fiat,

Mais ses privations sont des plaies si vives et si profondes.

Plus qu’une biche blessée, je pousse des cris de détresse.

 

Ils sont tels que, si je pouvais, j’assourdirais le ciel et la terre..

Je pousserais toute chose à crier à cause d’une douleur aussi atroce et d’une privation si grande.

Elle me fait ressentir le poids d’une souffrance infinie et d’une plaie toujours ouverte, sauf pour les rares moments où il me parle de son divin Vouloir.

 

Il me semble alors que la plaie se referme,

mais pour se rouvrir avec une douleur plus cuisante encore.

Et je suis ainsi forcée d’inscrire dans mes écrits la note douloureuse de ma petite âme, qui, plus qu’une biche blessée, pousse ses cris de douleur

afin de blesser ce Jésus qui me blesse.

Qui sait, étant blessé,

Il pourrait revenir et accorder un répit à ma note douloureuse.

 

J’étais ainsi immergée dans la douleur de sa privation et tout abandonnée à sa Volonté lorsqu’Il se manifesta en moi et Il me dit :

 

Courage, ô fille,

ne t’abandonne pas à ton chagrin, mais monte plus haut.

Tu sais que tu as une tâche à accomplir.

Et cette tâche est si grande que même la douleur de ma privation ne doit pas t’arrêter.

 

Au contraire, elle doit t’aider à monter plus haut,

-dans la lumière de ma Divine Volonté.

 

Ta rencontre avec Elle doit être continuelle

Parce que c’est un échange de vie que tu dois avoir :

-Elle doit se donner continuellement à toi,

-et toi à Elle.

 

Et tu sais que

- le mouvement,

- les battements de cœur,

- la respiration

doivent être continuels, sinon la vie ne peut exister. Tu ferais que ta vie manquerait dans mon Fiat.

 

Il ressentirait la peine que sa petite fille, sa chère nouveau-née, serait cause que

- son mouvement,

- ses battements de cœur,

- sa respiration

ne seraient plus en lui.

 

Il ressentirait le déchirement de sa nouveau-née. Il la conserve toujours dans l’acte d’être née,

-sans la faire sortir de son sein,

-pas même pour lui permettre de faire un seul pas, afin de ressentir sa vie comme la sienne propre.

 

Et tu ressentirais l’absence de vie

-de son mouvement continuel,

-de ses battements de cœur,

-de sa respiration.

Tu ressentirais le vide d’une Vie divine dans ton âme.

Non, non, ma fille, Je ne veux aucun vide de ma Volonté en toi.

 

Et tu dois savoir que toutes les manifestations que Je te fais sur mon divin Fiat sont comme autant d’escaliers

-par lesquels ma Volonté descend dans ton âme

-pour en prendre possession et en faire son Royaume.

 

Entretemps l’âme monte vers le ciel

pour transporter ma Volonté du ciel à la terre.

 

C’est par conséquent une grande tâche. Il est malséant de perdre du temps,

-quelle qu’en soit la raison,

-si sainte qu’elle puisse être.

 

Et tu peux voir comment Je m’éclipse Moi-même dans ma Divine Volonté afin de lui laisser toute la place.

Si Je fais mes petites sorties en venant, c’est pour

-servir,

-réordonner et

-te faire connaître ce qui appartient à ma Divine Volonté.

 

Par conséquent, sois attentive et que ton envol en Elle soit continuel.

 

Après quoi je continuais à ressentir l’oppression des privations de Jésus. Je me disais:

«Combien son amour pour moi a diminué. Comparé à l’amour qu’il avait avant.

Il me semble qu’il ne me reste plus que l’ombre de l’amour de Jésus. » Je pensais cela. Il se manifesta en moi et Il me dit :

 

Ma fille,

chaque acte accompli dans ma Divine Volonté redouble mon amour pour toi. Tu as été tant d’années en Elle

Mon amour a grandi tellement que je dois élargir tes capacités pour que tu puisses recevoir mon amour croissant qui jaillit, en Moi, en chacun de tes actes en Elle.

De ce fait, mon amour est plus intense et centuplé en comparaison avec celui d’avant.

Tu peux donc être certaine que mon Amour ne te manquera jamais – jamais.


 

Mon abandon dans le divin Fiat continue.

J’ai l’impression de ne pas pouvoir être ailleurs dans mon cher héritage que m’a laissé mon doux Jésus.

 

Il me dit:

Fille, Je te le confie pour

-que tu n’en sortes jamais et

-que ton écho continuel résonne d’un bout à l’autre.

De telle sorte que le ciel tout entier puisse entendre que l’héritage infini de notre Fiat sur la terre n’est pas isolé, mais qu’il est habité par notre petite fille. Elle s’y promènera toujours pour tenir compagnie

-à tous les actes de notre Volonté et

-dans tous ses appartements.

 

ll m’est par conséquent très doux et très agréable de vivre dans mon héritage céleste.

Sans lui, je sentirais que la vie est absente en moi.

Mon toujours aimable Jésus m’accompagnait et, tout amour, Il me dit :

Ma fille, ma Divine Volonté est toute plénitude Il n’est rien qu’elle ne possède :

- immensité de lumière,

- sainteté inatteignable,

- infinité sans limites,

- génération incessante.

 

Elle voit tout, Elle ressent tout et façonne tout. Tout cela est sa nature dans mon divin Fiat.

Et ses actes possèdent par conséquent la plénitude de tous les biens.

 

Ainsi, pour être capable

-de contenir même un seul de ses actes dans la profondeur de l’âme,

 

il est nécessaire que l’âme

-se vide d’elle-même et

-retourne au vide de son néant, comme dans l’acte où elle a été créée,

 

pour que mon divin Vouloir puisse trouver l’espace du rien

afin de pouvoir y déposer un acte de sa plénitude.

 

De telle sorte que possédant la vertu générative incessante, un acte en appelle un autre afin que rien ne manque

- ni la plénitude de lumière, de sainteté, d’amour, de beauté,

- ni la multiplicité des actes divins.

Par conséquent,

la sainteté réalisée dans ma Divine Volonté possède toute la plénitude

tant et si bien que si Dieu voulait lui donner plus encore,

il ne trouverait pas l’espace où mettre plus de lumière, plus de beauté.

 

Nous dirions :

« Tu es toute belle, si belle que nous ne pourrions ajouter à ta beauté.

Tu es l’œuvre de notre Vouloir, et il te suffit d’être une œuvre digne de nous. »

 

Et l’âme dira :

« Je suis le triomphe de votre divin Fiat.

Je suis par conséquent toute richesse et toute beauté.

Je possède la plénitude d’un acte de votre Divine Volonté,

-qui me remplit complètement.

Et si vous vouliez me donner plus encore, je ne saurais où le mettre. »

 

Telle était la plénitude de la sainteté d’Adam

-avant sa chute dans le labyrinthe de sa volonté humaine.

 

Car il possédait le premier acte de notre Fiat, générateur de sa création Et il possédait par conséquent la plénitude

-de lumière,

-de beauté,

-de force,

-de grâce.

 

Toutes les qualités de notre Fiat se reflétaient en lui

Elles l’embellissaient tellement que nous étions nous-mêmes charmés de le regarder

-en le voyant si bien formé,

-chère image de nous-mêmes que notre Être divin avait formée en lui.

Et c’est pourquoi, bien qu’il soit tombé,

-il n’a pas perdu la vie ni l’espérance régénératrice de notre Fiat. Car ayant possédé la plénitude de son acte au début de sa vie, il ne voulait pas perdre celui qui l’avait possédé.

 

La Divinité se sentait tellement liée à Adam qu’elle ne voulait pas le bannir à jamais.

Il en coûte trop de perdre ce qui fut un jour possédé par notre Fiat.

Notre puissance se sentirait faible.

Notre amour, le feu qu’il possède, s’affaiblirait pour ne pas avoir à le faire. Ce serait véritablement une gêne divine de perdre celui qui a possédé même un seul acte de la plénitude de notre Volonté.

 

 La grandeur de la Reine souveraine possédait cette plénitude de sainteté . Il n’y avait par conséquent pas de vide en elle.

Elle était pleine de Sainteté au point de posséder

-des mers de lumière, de grâces, de beauté, de puissance. Sa plénitude est si grande que

-nous n’avons aucun endroit où mettre, et

-elle n’a aucun endroit où recevoir.

 

Car elle est la seule créature céleste

- qui a vécu sous l’empire de l’acte de notre divin Fiat, et

- qui peut dire :

« Je suis un acte de Divine Volonté. En cela se trouve tout le secret de ma beauté, puissance, grandeur, et même de ma Maternité. »

 

 Qu’y a-t-il d’impossible à un acte de notre Fiat ?

Il peut tout faire.

Sa prérogative est la plénitude de toute chose.

 

Un de ses actes est le soleil.

 Il possède la plénitude de la lumière.

Et si l’on pouvait demander au soleil : « Voudrais-tu avoir plus de lumière ? »

il répondrait : « J’en ai tellement que je peux en donner à tous Et en la donnant je ne la perds pas

Car je possède la source de lumière du divin Fiat. »

 

 Le ciel est un acte de notre Fiat, c’est pourquoi il s’étend partout.

Sa plénitude est telle qu’il ne trouve aucun lieu où étendre davantage son manteau azuré.

 Le vent est un acte de notre divin Fiat,

Il possède par conséquent la plénitude de l’empire et de la force. Qui peut résister à la force du vent ? Personne.

Il se rit de tout et sa force déracine des cités et des arbres. Il soulève et renverse toute chose comme un fétu de paille.

 

Toute la Création, chaque chose créée, possède la plénitude de l’acte de notre Fiat.

Par conséquent aucune chose n’est pauvre

Elles sont toutes riches dans la plénitude voulue par notre divin Vouloir.

Et rien ne manque de quoi que ce soit

Les choses sont riches d’elles-mêmes, par nature.

 

La mer possède la plénitude des eaux.

La terre, la plénitude des plantes, et de nombreuses variétés de plantes parce que toutes sont des naissances de l’acte de notre divin Vouloir.

 

Or, ma fille, la vie dans ma Divine Volonté est précisément cela : avoir la possession et la jouissance des biens divins

de telle sorte que rien ne lui manque – ni sainteté, ni lumière, ni beauté. Elles seront les vraies naissances dans mon adorable Fiat.

 


Je faisais ma ronde dans le divin Fiat pour suivre ses actes dans la Création. Arrivée en Éden, mon pauvre esprit s’arrêta dans l’acte

-où Il créa l’homme et souffla sur lui pour lui infuser la vie

 

Je priais Jésus de souffler sur ma pauvre âme

-pour insuffler en moi la première haleine divine de Création afin qu’avec leur haleine régénératrice

-je puisse commencer à nouveau ma vie entièrement dans le Fiat, selon le dessein pour lequel ils m’avaient créée.

 

Mais pendant que je faisais cela, mon doux Jésus se manifesta hors de moi comme s’I était dans l’acte de souffler sur moi, et Il me dit :

 

Ma fille, c’est notre Volonté que la créature s’élève à nouveau jusqu’à notre Sein, dans nos bras créateurs.

Ainsi nous pourrons lui redonner

-notre souffle continuel et avec cette haleine,

-le courant qui génère tout bien, toute joie et tout bonheur.

 

Mais pour que nous puissions lui donner ce Souffle, l’homme doit vivre dans notre Volonté.

 

Car c’est en Elle seulement que

-l’homme peut le recevoir, et

-Nous, le lui donner.

 

Notre Fiat a la vertu de rendre la créature inséparable de nous.

Ce que nous sommes et que nous faisons par nature, elle le peut par grâce.

 

En créant l’homme, nous ne l’avons pas tenu à distance. Au contraire,

afin de l’avoir avec nous, nous lui avons donné notre Divine Volonté

qui allait lui donner le premier acte

-pour agir de concert avec son Créateur.

 

C’est la raison pour laquelle notre amour, notre lumière, nos joies, notre puissance et notre beauté ont jailli tous ensemble.

 

Débordant de notre Être divin, ils ont dressé la table devant celui qu’avec tant d’amour nous avions

-formé de nos mains créatrices et

-généré de notre propre haleine.

Nous voulions jouir de notre œuvre, la voir heureuse de notre propre bonheur, embellie de notre beauté et riche de nos richesses.

 

Plus encore, étant donné que notre Volonté était de rester près de la créature pour agir avec elle et nous amuser ensemble.

Pour jouer il ne faut pas être éloignés, mais près les uns des autres.

 

C’est pourquoi, par nécessité de création et pour maintenir intact

-notre Œuvre et

-le dessein pour lequel nous l’avons créée,

le seul moyen était de doter l’homme de notre Divine Volonté

qui le préserverait tel qu’il était sorti de nos mains créatrices.

 

Il jouirait ainsi de tous nos biens

Et nous serions heureux parce qu’il est heureux.

 

Par conséquent, pour que l’homme puisse

-reprendre sa place d’honneur et

-recommencer à agir avec son Créateur, et qu’ils puissent s’amuser ensemble,

le seul moyen est son retour dans notre Fiat

pour qu’il puisse nous l’amener triomphalement dans nos bras qui attendent

- de le serrer très fort contre notre sein et

- de lui dire :

 « Finalement, te voilà revenu après six mille ans.

 

Tu as erré, tu as connu tous les maux.

Car il n’existe aucun bien en dehors de notre Fiat. Tu en as suffisamment fait l’expérience.

Tu as touché de tes mains ce que signifie sortir de notre Fiat.

 

Alors, n’en sors jamais plus .

Et viens te reposer et jouir avec nous de ce qui est à toi. Car dans notre Vouloir tout t’a été donné. »

 

Par conséquent, ma fille, sois attentive.

 Si tu vis toujours dans notre Fiat, Nous te donnerons tout.

 

Ce sera les délices de notre haleine

-de souffler sur toi toujours

afin que nos joies, notre lumière, notre sainteté débordent sur toi, et

-de te communiquer l’attitude de nos œuvres

pour que nous puissions garder toujours avec nous la petite fille, régénérée par notre Divine Volonté.

 

Après quoi Il se retira en moi.

Je continuais à suivre les innombrables actes du divin Fiat. Mon bienheureux Jésus poursuivit en disant :

 

Ma fille, c’est une prérogative de mon divin Vouloir

 de mettre tout ce qu’Il possède en sécurité.

 

Lorsqu’il entre dans l’âme pour la posséder, il met toute chose en sécurité : il place la sainteté, la grâce, la beauté et toutes les vertus en sécurité.

 

Et pour que tout puisse être sûr, il les remplace dans l’âme par

-sa propre divine sainteté,

-sa divine beauté et

-ses propres divines vertus , d’une manière toute divine.

 

En y apposant son sceau, que rien ne peut ni toucher ni changer,

 Il rend la créature immunisée contre tout danger.

La créature qui vit dans ma Volonté n’a donc plus rien à craindre. Car elle a tout mis en sûreté dans sa divine sécurité.

 

Par contre,

 la volonté humaine fait que toute chose est en danger, même la sainteté.

 Les vertus qui ne sont pas sous l’empire permanent de mon Fiat sont sujettes à de continuels dangers et oscillations.

 Les passions ont la voie libre

-pour mettre tout sens dessus dessous et

-jeter à terre vertus et sainteté formées avec bien des sacrifices.

 

Si la vertu continuellement vivifiante et nourrissante de ma Volonté n’est pas présente pour fermer toutes les portes et toutes les voies à tous les maux,

la volonté humaine a une porte et des voies par où laisser entrer

-l’ennemi,

-le monde,

-l’estime de soi,

-les misères,

-les désagréments

qui sont le ver de bois des vertus et de la sainteté. Lorsque le ver est dans le bois,

il n’y a plus assez de force pour demeurer ferme et persévérant dans le bien.

 

Par conséquent,

 tout est en danger lorsque ma Divine Volonté ne règne pas.

 

De plus, le mal du fait que notre Divine Volonté ne règne pas

parmi les créatures est si grand que tout est en continuelle oscillation.

 

Notre Création elle-même, tous les biens de la Rédemption, sont intermittents. Parce que ils ne trouvent pas le règne de notre Fiat dans la famille humaine.

Ainsi ils ne peuvent pas donner les mêmes biens.

En plus, Nous avons souvent besoin

-de nous servir de la Création et de la Rédemption et

-de les armer contre l’homme

parce que la volonté humaine s’oppose à la nôtre.

 

Nous, par Justice, nous devons les frapper pour leur faire comprendre que,

- comme notre Volonté ne règne pas,

les humains rejettent notre bien et nous forcent à les punir.

 

La gloire que la créature nous rend par la Création et la Rédemption

-n’est pas fixe,

-mais change avec chaque acte de la volonté humaine.

 

Par conséquent,

- le petit intérêt que la créature devait nous donner

- son amour et sa gloire qu’elle devrait nous rendre parce que nous lui avons tant donné n’est même pas un revenu fixe, mais tout est intermittent.

Parce notre Volonté seule a la vertu de rendre inébranlables et continus

- ses propres actes et

- ceux des créatures en qui Elle règne.

Ainsi, jusqu’à ce que règne notre divin Fiat, tout est en danger. La Création, la Rédemption, les Sacrements

tous sont en danger

parce que la volonté humaine

-tantôt malmène,

-tantôt refuse de reconnaître celui qui l’a tant aimée, lui a fait tant de bien,

-et tantôt piétine nos bienfaits eux-mêmes.

 

Par conséquent, jusqu’à ce que règne notre Divine Volonté qui répandra

-l’ordre divin,

-sa fermeté,

-son harmonie et

-son jour éternel de paix et de lumière parmi les créatures, tout sera en danger pour l’homme et pour nous .

 

Nos choses elles-mêmes

-resteront dans le cauchemar du danger et

-seront incapables de donner aux créatures l’abondance des biens qu’elles contiennent.

 

Mon abandon dans le divin Fiat continue et mon pauvre esprit s’arrête ici et là, Mis il est incapable de sortir de l’immensité de ses frontières infinies

Je ne trouve d’ailleurs ni passages ni portes de sortie. Et lorsque je me déplace dans le divin Vouloir,

je le laisse derrière moi pour le retrouver devant moi dans toute sa majesté,

à droite comme à gauche et même sous mes pieds.

 

Il me dit :

« Je suis tout à toi pour te donner ma Vie et la former en toi.

Ainsi, il n’existe rien d’autre pour toi que ma divine et adorable Volonté. »

 

Et mon pauvre esprit errait en elle

Alors mon doux Jésus se manifesta en moi et Il me dit :

 

Ma fille,

celle qui vit dans mon divin Vouloir ressent en elle

-l’acte continuel et constant de l’action divine de mon divin Fiat.

 

Cet acte continuel, généré par sa puissance dans la créature

-a sur toute chose une force et un empire

tels que tout est conquis par son doux enchantement.

 

De telle sorte que tout tourne autour d’elle

les Anges, les Saints, la sacro-sainte Trinité, les sphères et toute la Création.

Tous veulent être les spectateurs de la scène si douce, si belle et si charmante de l’acte continuel de la créature dans le divin Fiat.

 

La créature pénètre dans la banque de l’Être suprême.

 En s’unissant à l’acte continuel de son Créateur, elle ne fait que retirer, par son acte continuel,

- les innombrables beautés,

- les doux sons,

- les insurpassables raretés des qualités de son Créateur.

 

Et ce qui enchante le plus, c’est de voir sa petitesse qui,

- toute audace et tout courage, -sans crainte aucune, comme si elle voulait

-dominer son Créateur lui-même,

-lui procurer du plaisir,

-faire de lui son captif,

-lui demander le Règne de sa Volonté sur la terre,

-prendre et sortir de la banque divine toutes nos joies et notre bonheur, comme si elle voulait les épuiser.

Et voyant qu’elle n’en voit pas la fin,

-elle ne se fatigue pas,

-elle répète son acte continuel de telle sorte que tous attendent qu’elle ait fini.

 

Voyant qu’elle ne s’arrête pas, ils se pressent autour d’elle. Si bien

-qu’elle devient le point central et

-que tous tournent autour d’elle

pour ne pas perdre un spectacle si consolant et jamais vu encore auparavant :

c'est-à-dire l’acte continuel de la petitesse dans l’unité du Fiat suprême.

 

Plus encore,

-étant donné que l’action continuelle n’appartient qu’à Dieu. Comme on la voit répétée par la créature,

- elle cause la plus grande des surprises et surprend le ciel et la terre.

 

Ma petite fille,

 si tu savais ce que signifie un acte continuel dans ma Volonté

Cet acte est incompréhensible à l’esprit créé.

La créature est le double de notre acte continuel. Elle entre dans notre acte et fait se lever et sortir

- notre beauté rare,

- notre amour invincible, notre puissance qui peut tout,

- notre immensité qui embrasse toute chose.

 

Et en les présentant à tous, elle voudrait leur dire à tous :

« Regardez qui est notre Créateur. »

Et nous la laissons faire.

Nous prenons plaisir à voir que la petitesse de la créature veut nous donner

- notre paradis et

- notre Être divin,

comme s’ils étaient et les nôtres et les siens propres.

 

Y a-t-il une chose que la créature qui vit dans notre Fiat

-ne puisse pas faire ou

-ne puisse pas nous donner ? Aucune !

D’autant plus que,

-parce que cette heureuse créature est sur la terre,

-en vertu de son libre arbitre,

elle possède la vertu conquérante que même les Saints dans le ciel ne possèdent pas.

 

Et elle peut avec elle conquérir et multiplier tout le bien qu’elle veut.

 

Notre Volonté, qui la garde en Elle-même, fait d’elle la conquérante de notre Être divin.


J’avais lu dans le premier volume de mes écrits comment Notre-Seigneur m’avait dit

qu’Il voulait que j’accepte de livrer bataille à l’ennemi infernal, dans les dures épreuves auxquelles je me soumettais.

 

Alors je me disais : « Il me semble qu’il y a là une contradiction.

Parce que Jésus m’a souvent dit que celle qui vit dans sa Divine Volonté n’est sujette ni aux tentations ni aux troubles de l’esprit.

Et que l’ennemi n’a pas non plus le pouvoir d’entrer dans le divin Fiat. Car il le brûlerait plus que le feu de l’enfer lui-même.

Et pour éviter d’être brûlé davantage, il fuit l’âme qui vit dans le divin Fiat. »

 

Je pensais à cela et à bien d’autres choses.

Mon doux Jésus se manifesta en moi et Il me dit :

 

Ma fille, tu te trompes, il n’y a pas de contradiction. Tu dois savoir :

J’allais t’appeler à vivre de manière toute spéciale dans ma Divine Volonté

-pour que tu la connaisses et,

-pour à travers toi,

faire connaître la sainteté de la vie dans la Divine Volonté afin qu’elle puisse régner sur la terre,

 

Ainsi il était nécessaire que je centralise en toi la totalité de la sainteté humaine

-pour la consommer en toi et

-donner naissance à la vraie sainteté de la vie dans ma Divine Volonté.

La sainteté dans l’ordre humain devait être

le tabouret, le trône de la sainteté dans l’ordre de ma Divine Volonté.

 

Et c’est pourquoi, dès le début, lorsque je t’ai appelée

-à l’état de victime et

-à tout ce que tu souffrais durant ce temps,

Je commençais par te demander si tu accepterais.

Lorsque tu avais accepté Je te plaçais dans un état de souffrance.

 

Je voulais de toi une souffrance volontaire et non forcée, parce que c’était ta volonté que Je voulais faire mourir.

 

Par-dessus ta volonté, un peu comme une petite flamme qui est éteinte, Je voulais allumer le grand feu du Soleil de mon Fiat.

 

La souffrance volontaire

est quelque chose de grand devant notre suprême Majesté.

 

Par conséquent, par-dessus la mort de ta volonté noyée dans les souffrances, notre Volonté pouvait régner et te disposer à recevoir le grand bien de ses connaissances.

N’est-ce pas ma souffrance, toute volontaire – personne n’aurait pu me l’imposer – qui forma le grand bien de la Rédemption ?

 

Ainsi, tout ce que tu as souffert alors n’était rien d’autre que l’accomplissement de l’ordre de sainteté à la manière humaine.

C’est pourquoi Je ne t’ai presque rien dit sur la sainteté de la vie dans ma

Divine Volonté. Car Je voulais finir l’une avant de commencer l’autre.

 

Et J’ai vu que tu ne me refusais rien de ce que Je voulais,

-même au prix de ta vie. Tu ne me refusais rien

Et ta volonté perdait son pouvoir et était continuellement dans l’acte de mourir, Alors ma Volonté est entrée et a repris sa vie en toi.

Et à mesure qu’Elle reprenait sa vie, ma Volonté se révélait, en te racontant

-sa longue histoire, ses peines, et

-combien Elle aspire à venir régner parmi les créatures.

 

 Ma parole est vie.

A mesure que Je te parlais de mon Fiat, plus qu’un tendre père, Je continuais à former sa vie en toi.

 

En fait, tu n’aurais jamais pu comprendre ce qui concerne ma Volonté si tu n’avais pas eu sa Vie en toi.

Parce qu’ on cherche vraiment à comprendre et à défendre sa propre vie.

 

Ce qui ne forme pas sa propre vie ne vient qu’en second lieu, non en premier. On ne ressent pas alors l’amour véritable que l’on peut avoir pour sa propre vie.

 

Ainsi, J’ai pu confier à la Vie même de mon Fiat formée en toi

-toutes ses connaissances

afin de pouvoir former autant de ses vies dans les créatures.

De plus, Je devais faire pour toi ce que J’avais fait moi-même :

 

En venant sur la terre, J’ai observé toutes les lois.

Je me suis soumis à tous les sacrifices de l’ancienne loi d’une façon parfaite, comme personne ne l’avait fait jusqu’alors.

 

J’ai tout accompli en Moi,

J’ai consommé en mon Humanité

- toutes les lois et

- toutes les saintetés de l’ancien monde, Je les ai abolies pour donner naissance

-à la nouvelle loi de grâce et

-à la nouvelle sainteté que J’apportais sur la terre.

C’est ce que J’ai fait avec toi. J’ai centralisé en toi

-les souffrances,

-les sacrifices,

-les combats de la sainteté présente afin de la compléter.

et d’être alors capable de commencer la nouvelle sainteté de la vie dans ma Volonté c'est-à-dire, « le Fiat Voluntas Tua sur la terre comme elle est au ciel ».

 

Alors, où sont les contradictions dont tu parles ?

Lorsque l’âme entre dans ma Volonté pour vivre en Elle une vie éternelle,

-l’ennemi ne peut s’en approcher,

-son regard est aveuglé par la lumière de mon Fiat

-et il ne voit pas non plus ce que fait l’heureuse créature dans cette Divine lumière.

 

La lumière se protège contre tout,

elle domine tout, elle est intangible,

elle ne se laisse pas offenser et elle n’offense personne.

Et si quelqu’un voulait la toucher ou la prendre dans ses mains,

- elle s’échappe comme par enchantement et,

- presque par jeu, elle le recouvre de lumière.

La lumière touche tout, embrasse tout, fait du bien à tout, mais elle ne se laisse toucher par personne.

 

 Telle est ma Divine Volonté.

Elle enferme l’âme dans sa lumière.

Par son empire elle éclipse tous les maux.

 

Comme l’âme vit dans la lumière,

tout se convertit en lumière, en sainteté et en paix éternelle.

 

Ainsi, les maux s’égarent et se perdent. Troubles, tentations, passions, péché,

tout reste sur place les jambes brisées et incapable de marcher.

 

Par conséquent, sois attentive et que ta vie dans mon Fiat soit continuelle.

 

Poursuivant mon abandon dans le divin Fiat, je suivais ses actes dans la Création.

J’avais l’impression, en m’unissant à ses actes, que je faisais

-tantôt un acte de lumière,

-tantôt un acte d’immensité,

-tantôt un acte de puissance, et ainsi de suite.

Je faisais cela.

Alors mon toujours aimable Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille,

celle qui vit dans ma Divine Volonté et suit ses actes devient la narratrice de toutes nos œuvres.

 

Ainsi, lorsque tu vas dans le soleil

-pour répéter avec ma Volonté ce que J’ai fait en créant le soleil, tu agis pour nous en narratrice de l’histoire de sa lumière.

L’Être suprême, en entendant toute l’histoire du soleil

-ce qu’il contient,

-le bien qu’il fait

nous étant répété par toi, sent toute la gloire de sa lumière lui être rendue.

 

Et lorsque la lumière

-remplit l’air,

-brille sur tout et

-revêt toutes choses,

il entend ton écho qui résonne partout,

dans les profondeurs comme dans les hauteurs du ciel,

 

En murmurant à notre oreille,

tu es pour nous comme la narratrice de la lumière.

Tu nous glorifies au point de nous donner un soleil de gloire.

 

Oh ! combien la créature nous est reconnaissante d’avoir créé un astre aussi bénéfique pour la terre toute entière.

 

Comment ne pas aimer celle qui vit dans notre divin Fiat ?

Elle rassemble toutes nos qualités et tous nos bonheurs répandus dans toute la Création.

 

Elle est maintenant comme la narratrice des cieux en nous disant l’histoire de leur immensité

Elle nous donne la gloire des cieux tout entiers.

 

Tantôt elle nous raconte l’histoire de la mer et murmure avec ses eaux :

« Amour et gloire de toute la mer à mon Créateur ». Tantôt elle nous raconte l’histoire de la terre en fleurs.

Toutes les plantes et les fleurs font monter leur parfum. Et tu nous donnes la gloire de toute la terre.

 

Tantôt tu es pour nous la narratrice de l’histoire

-du vent,

-de l’eau,

-du petit oiseau qui chante,

-de l’agneau qui bêle.

 

En somme, elle a toujours quelque chose à nous raconter

-sur toutes les choses que nous avons faites dans la Création,

-et pour nous donner l’amour et la gloire que nous avions en la créant.

 

Oh ! comme il est doux et agréable

de t’entendre alors que tu agis comme la narratrice de nos œuvres. Nous sentons que notre amour et notre gloire sont redoublés.

 

Plus encore, puisque celle qui en fait pour nous le récit,

-vit dans notre Volonté,

-laquelle, en l’instruisant,

lui fait dire les doux secrets présents dans toutes les choses créées.

 

Après quoi Il se tut.

Puis, comme incapable de contenir l’amour de son divin Cœur, Il ajouta :

 

Ma fille bien-aimée, tu es mon espérance

- l’espérance du Royaume de ma Divine Volonté sur la terre . Cette espérance qui ne dit pas « doute », mais « certitude ». Parce que son Royaume est déjà présent en toi.

 

Tes voies, tes prérogatives, tes narrations sont tous des appartements pour mon divin Fiat.

En toi sont ses fondations, ses connaissances.

C’est pourquoi J’ai l’espérance que son Royaume sera formé et se répandra sur la terre.

 

Je pensais après cela à notre Seigneur montant au ciel,

-glorieux et triomphant,

-avec son Humanité qui

-n’est plus humiliée

-ni sujette à la souffrance, avec l’insigne de l’Adam décadent,

-mais inaccessible à toute souffrance, avec l’insigne du nouvel Adam innocent, avec toutes les plus belles prérogatives de la Création,

revêtu de lumière et immortel.

Je pensais à cela. Alors mon doux Jésus se manifesta en moi et me dit :

 

Ma fille,

mon Humanité a refait

-en elle-même et

-sur elle-même

tous les maux de l’humanité défaite, jusqu’à mourir,

afin de lui donner la vertu de renaître de la mort à laquelle elle était sujette.

 

C’est la raison pour laquelle

-Je n’ai pas laissé le Royaume de ma Divine Volonté sur la terre.

 

Parce que l’humanité de l’Adam innocent n’était pas là, glorieuse et immortelle, pour être capable de demander et de recevoir le grand don de mon Fiat.

 

Par conséquent, il était nécessaire que mon Humanité

 commence par refaire cette humanité défaite

-pour lui donner tous les remèdes afin de la ressusciter,

 puis de mourir et de ressusciter avec les qualités de l’Adam innocent

afin de pouvoir donner à l’homme ce qu’il avait perdu.

 

Je voulais aussi monter au ciel avec mon Humanité

-aussi belle,

-toute revêtue de lumière,

-tout comme elle était sortie de nos mains créatrices afin de dire au Père Céleste :

« Mon Père, regarde-moi, vois

-comme mon Humanité est refaite,

-comment le Royaume de notre Volonté est en sûreté en elle. .

 

Je suis la Tête de tous.

Et celui qui Te prie a tous les droits

-de demander et

-de donner ce que Je possède. »

 

Ma fille,

-une humanité innocente,

-avec toutes les qualités avec lesquelles elle est sortie de nos mains créatrices,

était nécessaire

afin de redemander le Royaume de notre Volonté parmi les créatures.

 

Jusqu’alors cette humanité n’existait pas.

-Je l’ai rachetée avec ma mort.

-Je suis monté au ciel afin d’accomplir, avec ma première tâche,

ma seconde tâche qui est

-de demander et

-de donner

le Royaume de ma Divine Volonté sur la terre.

 

 Il y a environ deux mille ans que cette Humanité prie.

 

Notre divine Majesté,

-sentant que l’amour de la Création que nous avions en créant l’homme déborde à nouveau hors d’elle-même – et même avec plus d’intensité encore

-et se sentant ravie et charmée par les beautés de mon Humanité, elle s’est à nouveau répandue.

 

Ouvrant les Cieux, Elle a fait que

-la pluie de lumière des nombreuses connaissances sur mon Fiat est descendue en torrent

pour

-que, comme la pluie, elle puisse descendre sur les âmes,

-qu’elle puisse avec sa lumière vivifier et guérir la volonté humaine,

-qu’en la transformant, elle puisse jeter la racine de ma Volonté dans les cœurs, et étendre son Royaume sur la terre.

 

 Pour que mon Royaume vienne sur la terre, il fallait d’abord

-que Je le fasse connaître,

-que Je fasse savoir qu’Il veut venir régner.

 

Et Moi,

-en frère aîné de la famille humaine,

-Je m’occupe de toute la paperasserie devant la Divinité pour lui faire acquérir un bien si grand.

 

Il était par conséquent nécessaire

que Je monte au ciel avec mon Humanité glorifiée

-pour être capable d’acquérir à nouveau

le Royaume de mon Fiat pour mes frères et mes enfants.

 

Poursuivant mon abandon habituel dans le divin Fiat, je me sentais inquiète à

cause des privations de mon doux Jésus.

Oh ! combien ma pauvre âme gémissait sous le poids infini de tristesse qui fait dire à toutes les choses créées :

« Où est ton Jésus – celui qui t’aimait tant ? Ah !

tu sens qu’il soutient toute chose,

tu touches sa beauté qu’il a répandue sur toute la Création, tu vois son immensité que tu ne peux atteindre.

 

Ce que tu vois n’est rien d’autre que la marque de ses pas qu’il a laissée en passant sur toutes les choses qu’il a créées.

Mais il n’est pas ici.

Et toi – cours, cherche-le, et nous t’accompagnerons, gémissant avec toi, pour te faire trouver celui que tu veux. »

 

Et je sens que tout le monde me parle de Jésus avec des accents douloureux. Comme ils résonnent dans mon pauvre cœur, il est torturé par une souffrance que je ne peux exprimer.

Et j’avais l’impression de vouloir sortir de mon étant habituel. Mais alors mon aimable et doux Jésus me surprit.

Jetant ses bras autour de mon cou, il me dit :

 

Ma fille, qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui ne va pas ?

 

Calme-toi, calme-toi.

Comment cela se peut-il ?

Veux-tu peut-être sortir de l’armée de ma Divine Volonté ? Regarde, quelle grande et formidable armée,

- si bien qu’en se mettant bien en rangs dans ton âme,

- il ne te sera pas facile d’en sortir.

 

Mais sais-tu quelle est cette armée ?

Toutes les connaissances sur ma Divine Volonté. En fait, après avoir formé en toi son Palais royal,

-cela n’aurait pas été convenable, et

-elle ne pouvait pas rester sans son armée.

 

Nous avons fait sortir cette armée de notre sein divin afin que les Connaissances

-forment son cortège,

-prennent sa défense et

-fassent connaître à tous

qui est notre divin Fiat – leur Roi Divin,

et comment il veut descendre avec toute son armée céleste parmi ses peuples

 

Ceci est afin de combattre la volonté humaine,

- non pas avec des armes qui tuent, car de telles armes n’existent pas au ciel,

- mais avec des armes de Lumière qui luttent

pour former la Vie de ma Volonté dans les créatures.

 

Or tu dois savoir que les armes de cette armée

 sont les actes accomplis dans ma Divine Volonté.

 

Regarde comme c’est beau !

Le Palais royal est la lumière de mon Fiat ! Le Roi qui domine est ma Volonté !

Le Ministère, la sacro-sainte Trinité.

L’Armée, ce sont les connaissances sur ma Volonté Les Armes,ce sont tes actes accomplis en Elle.

 

En fait, lorsque

- tu avais le bienfait de posséder une de ses connaissances et

- tu agissais en vertu de ma Volonté,

tu formais, dans mon Fiat, les armes entre les mains de chaque connaissance pour donner sa vie aux autres créatures.

 

Mais ce n’est pas tout.

Chaque connaissance possède une arme particulière, différente des autres.

 

Ainsi, chacune des connaissances que Je t’ai données sur mon divin Vouloir a une arme distincte :

- l’une possède l’arme de Lumière pour illuminer, réchauffer et féconder la semence de mon Fiat,

-une autre détient l’arme de la Puissance conquérante qui régit et domine,

-une autre l’arme de Beauté qui ravit et conquiert,

-une autre l’arme de Sagesse qui ordonne et dispose,

-une autre l’arme de l’Amour qui brûle, transforme et consume,

-une autre encore l’arme de Force qui renverse, fait mourir et renaître dans ma Divine Volonté.

En somme, chacune de mes connaissances est un soldat divin qui,

-en se manifestant à ton âme,

-a placé entre tes mains l’arme particulière qu’elle possède.

 

Regarde comme ils sont

-bien en rangs,

-attentifs à leur devoir et à la manipulation de l’arme que chacun possède pour disposer et former le peuple du Royaume de mon divin Fiat.

Cette armée et ces armes possèdent la vertu prodigieuse de l’infini, de telle sorte qu’elles se diffusent partout.

 

 Là où il y a une lumière, même petite, dans les créatures, elles combattent avec les armes de lumière

contre l’obscurité dans la volonté humaine

afin de l’éclipser et de lui donner la vie de mon Fiat.

 

 Là où se trouve une semence de force,

on voit accourir le petit soldat divin avec l’arme de puissance et de force pour

-combattre la puissance et la force humaines, et

-faire se lever à nouveau la puissance et la force de ma Divine Volonté.

 

Cette armée possède l’arme qui convient

-pour combattre chacun des actes humains

-pour que renaisse l’acte de ma Divine Volonté par-dessus l’acte humain.

 

 

Par conséquent, ma fille,

il est nécessaire que tu demeures dans ma Divine Volonté

afin de former suffisamment d’armes par tes actes accomplis en Elle, pour la grande armée de ses connaissances.

 

Si tu savais avec quelle impatience cette armée attend d’avoir entre ses mains les armes de tes actes

-pour pouvoir engager la guerre,

-pour détruire le pauvre royaume de la volonté humaine et

-pour construire notre Royaume de lumière, de sainteté et de bonheur !

 

Et cela d’autant plus que Je suis en toi,

-dans le grand Palais royal de ma Divine Volonté,

-au milieu de mon armée,

-avec le conseil du Ministère des Personnes divines comme reproducteur de nos œuvres.

 

Parce que nous sommes l’Être opérant.

Partout où nous sommes, nous voulons toujours agir, sans jamais cesser.

 

Par conséquent, c’est une nécessité que tu demeures toujours dans notre Fiat,

-pour t’unir à nous dans notre opération continuelle, et

-pour nous donner le champ d’action afin de toujours opérer en toi.

 

En fait, le signe de l’opération divine est précisément cela :

 opérer toujours – toujours et sans jamais s’arrêter.

Après quoi Il garda le silence.

Puis, avec une plus tendre insistance, Il ajouta :

 

Ma fille,

si tu savais l’ardeur de l’amour que Je ressens parce que Je veux

-établir le Royaume de ma Divine Volonté sur la terre et

-réaliser l’unique dessein pour lequel l’homme a été créé.

En fait, dans tout ce qui a été fait par les Divines Personnes,

- depuis le temps où le monde a été créé, et

- dans ce que nous ferons,

notre principe sera toujours celui-là, et jamais il ne cessera de l’être :

-que l’homme revienne dans l’héritage de notre Fiat qu’il a rejeté.

 

Cela est si vrai que dans mon Incarnation même,

-quand Je suis descendu du ciel sur la terre,

le premier but était le Royaume de ma Divine Volonté. c’est dans son Royaume

c'est-à-dire dans ma Mère immaculée qui le possédait –

que J’ai dirigé mes premiers pas ;

 

Ma première demeure a été en son sein très pur,

-où mon Fiat régnait de façon absolue et avait son Royaume, entier et magnifique.

 

Dans ce Royaume de ma Volonté que possédait ma céleste Mère, J’ai commencé et formé ma vie ici-bas,

-faite de souffrances, de larmes et d’expiations.

 

Je savais que Je devais être le Jésus négligé, mal aimé, rejeté. Mais Je voulais venir.

 

Car Je pouvais voir à travers les siècles

-comment ma venue sur terre

devait servir à former le Royaume de ma Divine Volonté et

-que, par nécessité, Je devais les racheter d’abord pour atteindre mon premier but.

 

Ainsi, dès ce moment même, Je suis descendu du ciel afin

-de chercher,

-de trouver et

-de serrer contre Moi

les enfants de mon Royaume qui voudraient

-me chercher,

-m’aimer,

-me reconnaître

au point d’être incapables de vivre sans Moi.

 

Par conséquent,

dans ce que J’ai fait et souffert, J’ai laissé une marque et J’ai dit :

 

« C’est ici que Jj’attendrai les enfants de ma Volonté Je les embrasserai.

Nous nous aimerons d’un même amour et d’une même Volonté. »

 

Et par amour pour eux,

les souffrances, les larmes, les pas et les œuvres se sont changés en Moi en joie pour mon Cœur submergé d’amour.

 

Ma fille, ne sens-tu pas toi-même que tu ne peux vivre sans moi ?

Et lorsque, dans le monde, ils liront ces lignes,

 

ils seront stupéfaits d’apprendre

- la longue succession de mes grâces,

- mes visites quotidiennes – et pendant si longtemps – que je n’ai faites à personne d’autre

- les longues conversations que j’ai eues avec toi,

- les nombreux enseignements que Je t’ai donnés, et

- tout ce qui devait servir le Royaume de ma Divine Volonté.

 

Je ressentais l’irrésistible besoin

-de reprendre et de refaire avec toi toutes les conversations,

-de te donner toutes les grâces et les enseignements que j’aurais donnés à Adam innocent,

s’il n’avait pas rejeté le précieux héritage de mon Fiat. Mais il a brisé mon discours et m’a réduit au silence.

 

 Après six mille ans de silence,

Je ressentais le besoin extrême de reprendre mon discours avec la créature. Oh ! comme il était douloureux de contenir tant de secrets dans mon Cœur, secrets que Je devais lui confier.

C’est pour elle seule qu’ils étaient gardés – et pour personne d’autre.

Si tu savais combien il m’en a coûté de garder le silence pendant si longtemps !

 

Mon Cœur suffoquait et, dans son délire, répétait avec tristesse :

« Hélas ! J’ai créé l’homme pour avoir quelqu’un avec qui parler. Mais il devait posséder ma Divine Volonté pour me comprendre.

Et parce qu’il l’a rejetée, il a fait de Moi le Dieu taciturne. Combien Je souffre ! »

Quel amour réprimé qui me faisait défaillir – et Je délirais !

 

Par conséquent,

-incapable de le supporter plus longtemps,

Jj’ai voulu rompre mon long silence avec toi – Je l’ai brisé net .

 

De là vient la cette nécessité de l’ardeur de mon discours

- si longtemps,

- si souvent et

- sans cesse.

Et alors que je m’épanche auprès de toi,

J’ai l’impression de commencer maintenant la Création .

 

Pour cette raison, dans ces pages, Je te fais écrire

 

-la raison véritable de la Création,

-ce qu’est ma Volonté,

-sa valeur infinie,

-comment l’on doit vivre en Elle,

-son Royaume, et

-comment Elle veut régner pour rendre tout le monde saint et heureux.

 

Tous seront étonnés à la lecture de ces textes

Ils ressentiront le besoin de la vie de mon Fiat parmi eux.

La Divinité ressent une irrésistible nécessité de compléter l’œuvre de Création. Elle sera achevée par le règne de notre Divine Volonté parmi les créatures.

 

Que ferait une créature si, après avoir accompli

-une œuvre au prix de sacrifices inouïs et durant longtemps

-une œuvre qui lui a coûté la vie,

-une œuvre d’une valeur inestimable et

-une œuvre à laquelle il ne manque qu’un point, une nuance, une couleur elle ne pouvait achever cette œuvre qui lui a tant coûté ?

 

Et -si belle que soit son œuvre,

-si précieuse et d’une valeur si incalculable qu’elle puisse être,

-si bien qu’elle ferait sa fortune, sa gloire et son bonheur total, elle ne peut la présenter au public,

ni dire que c’est une œuvre achevée, parce qu’il y manque ce point. Pour cette personne,

la vie se changerait en souffrance

Elle ressentirait le poids de son œuvre – belle en effet, mais inachevée.

 

Par conséquent elle se sent malheureuse.

Au lieu de la gloire, elle ressent de l’humiliation. Combien de sacrifices ne ferait-elle pas ?

Elle donnerait sa vie pour placer ce point pour que son œuvre soit achevée.

 

C’est la situation dans laquelle nous sommes. Rien ne manque à notre œuvre de Création

- les cieux, les soleils, les œuvres et une magnificence de toutes sortes. Mais il y manque un point – un point qui cependant défigure une œuvre si belle.

 

Ce point est le plus important.

- C’est la plus belle nuance,

- c’est la couleur la plus vive qui manque dans la Création .

Toute chose vit dans mon Fiat, excepté un seul point de la Création

c'est-à-dire la famille humaine

qui se trouve en-dehors, à l’extérieur de mon Royaume, où elle est malheureuse.

Quelle tristesse !

 

Il y a de la place pour tout le monde dans mon Vouloir. Il en est cependant qui vivent à l’extérieur.

Oh ! comme ils la défigurent et la rendent incomplète. Et que ne ferions-nous pas pour la voir achevée ?

 

N’importe quel sacrifice, ma fille, nous sommes prêts à faire n’importe quoi.

J’ai déjà donné ma vie dans la Rédemption pour placer ce point dans l’œuvre créatrice.

 

Et lorsqu’ils sauront

-ce que signifie la Volonté de Dieu,

-le grand bien qu’elle peut faire, et

que la seule chose qui nous intéresse est

-de placer les droits de notre divin Fiat en sûreté et

-de le faire régner, afin de voir chacun

-heureux dans notre Volonté,

-heureux de notre propre bonheur .

 

Alors ils ne seront plus étonnés de lire, dans ces pages, les grandes choses

-que Je t’ai dites et

-que J’ai accomplies dans ton âme.

 

Au contraire, ils diront :

« Pour une Volonté si sainte, qui a tout fait,

 

il était juste

-qu’il y ait un tel déploiement de grâces et de si sublimes enseignements

-chez celle en qui elle devait faire le premier dépôt de son Royaume, afin de nous

- le faire comprendre,

- aimer, et

- désirer avec ardeur. »

 

Par conséquent, sois attentive.

Car il s’agit de donner ses droits à une Divine Volonté pour faire que l’œuvre de la Création soit complète.

 

Je reviens toujours dans le cher héritage du divin Vouloir J’ai l’impression de le parcourir en glanant.

 

Mon Jésus, si bon, ne néglige pas de me donner ses merveilleuses leçons sur chaque épi que je ramasse.

 

Mais en même temps, je répétais mon refrain sur chaque chose :

« Je vous aime »

et que mon amour soit la douce chaîne qui, attachée à l’éternel Fiat, puisse

-l’attirer

-lui faire violence, et

-le faire venir pour régner sur la terre. »

C’est ce que je faisais lorsque mon Jésus adoré me dit :

 

Ma fille,

ma Divine Volonté est lumière. L’Amour est chaleur.

 

Lumière et chaleur sont inséparables l’une de l’autre et forment la même vie. C’est la nécessité de la fusion de ma Volonté et de mon Amour :

-une Volonté qui n’aime pas n’est pas opérante,

-un Amour qui n’a pas de volonté est sans vie.

 

Cependant, ma Volonté a le premier acte

On peut dire que sa lumière fait surgir la chaleur.

Elle accomplit le premier acte et appelle la vie de l’amour dans sa lumière en ne formant qu’une seule chose.

Qui pourra jamais séparer la chaleur de la lumière ? Personne. Cependant, plus la lumière est grande, plus la chaleur est élevée.

 

Ainsi,

-avec une petite lumière, on peut à peine sentir la force de la chaleur.

-une grande lumière donne beaucoup de chaleur et produit d’admirables effets.

 

Combien d’effets le soleil ne produit-il pas du fait que sa chaleur est si grande et embrasse la terre entière ?

On peut dire qu’il est le roi de la terre.

 

Avec sa lumière et sa chaleur,

- il caresse et embrasse tout le monde et toute chose,

- il répand ses bienfaits sur tout –

sans rien demander à personne. Pourquoi ?

 

Premièrement, parce qu’il n’a besoin de rien.

Deuxièmement, parce que chacun se sentirait incapable de payer le soleil de retour pour le grand bienfait qu’il apporte sur toute la terre.

 

C’est pourquoi tu ressens en toi deux Puissances infinies, fusionnées en une seule : ma Divine Volonté et mon Amour.

 

La Lumière de mon Vouloir te fait courir pour placer tes « je vous aime » qu’Il libère de son sein de Lumière sur toutes les choses créées,

-afin de voir toute la Création ornée de ses « je vous aime » et des tiens.

 

De plus, la vie a besoin de nourriture. Ma Divine Volonté est vie.

Mon Amour est nourriture.

Chacun de tes « Je vous aime » est une gorgée de nourriture que tu donnes à mon Fiat en toi.

 

Chacun de tes actes accomplis dans ma Volonté fait croître la Vie en toi.

Oh ! comme la vie de ma Volonté se délecte et grandit admirablement dans la créature lorsqu’elle trouve beaucoup d’Amour divin.

On peut dire que mon Fiat y trouve sa nourriture et mon Amour sa vie.

 

Après quoi je continuais à penser à l’adorable Fiat Mon doux Jésus poursuivit :

 

Ma fille,

celle qui vit dans ma Volonté est sous l’épanchement continuel de son Créateur.

Notre amour envers elle est si grand

-que nous sommes sous le charme

de voir notre Fiat dans la petitesse de la créature,

-et que nous voulons lui donner toujours plus – toujours et sans jamais cesser. Or, notre effusion divine la remplit au point de ne laisser en elle aucun vide.

De telle sorte que, où qu’elle s’appuie,

-elle trouve toujours la plénitude de notre effusion qui la soutient.

Si bien qu’elle est incapable de se pencher sans que notre épanchement la soutienne et la porte comme en triomphe entre ses bras.

 

Mais sais-tu ce que nous épanchons ?

Amour, Lumière, Grâce, Sainteté, Puissance, etc.

 

Toutes ces qualités qui sont nôtres rivalisent pour porter cette petite créature dans leurs bras.

 

On dirait qu’elles luttent entre elles pour la porter et

attendent leur tour pour pouvoir dire : « Toutes nous l’avons portée. » Chacune la tient dans ses bras.

 

Si c’est l’Amour qui la porte, Il la remplit d’Amour

afin de prendre plaisir à voir cette petite noyée – submergée dans son amour.

 

C’est seulement lorsqu’il la voit débordante d’amour

qu’il se dit satisfait et prêt à la passer dans les bras de la Lumière.

 

Parce qu’elles veulent voir, répété dans cette petite, ce que son Créateur a fait.

 

-La Lumière trouve ses délices à la noyer de lumière,

-la Grâce à la noyer dans sa grâce.

-la Puissance à la noyer de puissance

au point de captiver le Créateur lui-même.

 

En somme, la petite créature vit sous l’épanchement continuel de Dieu qui la remplit tellement qu’elle se sent submergée et ne peut le contenir.

 

De telle sorte qu’elle est contrainte de le déverser à l’extérieur. Ainsi, ce que tu dis sur ma Divine Volonté

- n’est rien d’autre que le débordement de ce que tu contiens à l’intérieur.

 

Poursuivant mon abandon habituel dans le Fiat, je me retrouvai en dehors de moi-même. A ma grande surprise, je trouvai près de moi l’ennemi infernal qui semblait vouloir se jeter sur moi.

Je ressentis en moi une force telle que

-c’est moi qui me jetai sur lui et le réduisis en miettes.

 

Cela m’inquiétait et je me disais :

« Il y a longtemps que je n’avais pas vu l’ennemi

Et même, lorsqu’il me voyait, c’est lui qui s’enfuyait.

Et maintenant, pourquoi est-ce qu’il s’approche de moi ? » Et mon aimable Jésus, se manifestant en moi, me dit :

Ma fille,

l’âme qui possède mon divin Fiat

-a une Puissance telle

qu’elle est capable de mettre en pièces les puissances diaboliques.

 

J’ai voulu permettre

-qu’en touchant de ta propre main et

-en te plaçant par-dessus lui, il soit écrasé

 

pour que tu ne le craignes pas et

pour qu’il puisse sentir la puissance de celle qui

- possède ma Volonté et

- réduit la force diabolique en poussière emportée par le vent.

 

 Aussi, ne t’inquiète pas pour lui et continue ta vie dans mon Fiat.

 

En vérité, tu dois savoir que

-chaque prière,

-chaque acte et

-chaque mouvement

que la créature vit en Elle,

-contient en soi une force et un poids infinis et indélébiles.

 

L’infini s’étend partout.

 

Il contient la vertu productrice de tous les bienfaits, il embrasse l’éternité,

il contient Dieu lui-même.

 

Par conséquent, un acte accompli dans ma Volonté est un acte

-qui ne finit jamais et

-dont le pouvoir est tel qu’il enferme le ciel et la terre.

 

Et notre Fiat, avec sa Pissance infinie,

-enferme notre Divinité dans l’acte de la créature, formant avec ses voiles de lumière

le plus beau et le plus merveilleux Palais royal de notre Être divin.

 

Jésus disparut.

Je me sentais plongée dans l’abîme de lumière du Fiat suprême.

 

Après quoi je continuais mes actes dans le divin Fiat . Et, arrivant en Éden, je me disais :

 

« Dans cet Éden,

notre premier père Adam a accompli les premiers actes dans le divin Fiat.

 

La Création tout entière a eu son commencement

dans un acte de la Divine Volonté opérant dans toutes les choses créées. Il en est ainsi pour le premier homme.

 

La Divine Volonté étendait la plénitude

de sa Sainteté, Puissance, Beauté et Lumière en chaque chose. Elle se faisait actrice et spectatrice

 enfermant toute chose en un acte unique de sa Divine Volonté.

 

Combien la Création était belle à son commencement

 une était la Volonté qui opérait.

Les différents actes n’étaient rien d’autre que les effets de cette Volonté.» Je pensais à cela lorsque mon Jésus, se manifestant en moi, Il me dit :

Ma fille,

toutes les générations dépendaient des premiers actes accomplis par Adam dans la plénitude de ma Divine Volonté.

 

Parce que, du fait d’être accomplis en Elle, ces actes pleins de vie pouvaient être

l’origine et la vie de tous les autres actes des créatures.

 

Et même si les créatures ne vivent pas dans ma Volonté,

mais dans la leur, c’est cependant ma Volonté qui leur donne la vie.

Alors qu’Elle leur donne la vie,

les créatures maintiennent ma Volonté

- comme suffoquée et agonisante dans leurs actes.

 

Par conséquent, tous les actes d’Adam accomplis dans ma Divine Volonté sont comme l’acte premier de tous les actes des créatures.

Qui peut détruire un acte accompli dans ma Divine Volonté ?

Qui peut lui enlever la souveraineté, la beauté, la vie ? Personne. Il n’est rien qui ne dépende du premier acte.

 

Toutes les choses créées découlent du premier acte accompli par Celui qui les a créées.

 

Et si Je veux et désire avec tant d’amour que ma Volonté soit connue et règne parmi les créatures, la raison en est précisément celle-là :

 

-que ses droits, justes et saints, lui soient rendus, et

-que toute la Création,

tout comme elle eut son commencement dans notre Volonté, puisse, en son entier, retourner dans notre Divine Volonté.

 

Ma petite intelligence ne fait que traverser la mer infinie du divin Fiat. En formant ses vagues de lumière,

elle murmure son céleste et divin langage en révélant ses secrets. Elle se manifeste par des mots secrets à ma petite âme.

Souvent mon Jésus sort de ces vagues de lumière. Il accourt pour m’embrasser.

Plaçant ses mains sur son Cœur pour le soutenir

-tant est grande l’ardeur de l’amour qu’il ressent, il me parle de son très saint Vouloir.

 

J’étais dans cet état lorsque mon bien-aimé Jésus me dit :

 

Fille de ma Volonté, si tu savais

l’amour que je ressens lorsque Je décide de te parler de mon divin Fiat…

 

Chaque fois que Je t’en ai parlé,

-les cieux se sont inclinés,

si grandes étaient l’estime et la vénération qu’ils ressentaient.

 

Rendant hommage à ce que J’allais dire, en s’inclinant,

ils déferlaient de la céleste Patrie pour prêter attention à ce que J’allais dire.

 

Pendant que Je parlais, ils ressentaient en eux

-des créations nouvelles de vies divines,

-des joies et beautés nouvelles.

 

En fait, quand vient le moment de t’apprendre des connaissances nouvelles sur mon divin Fiat, le ciel tout entier en ressent la Puissance.

Ils rivalisent entre eux pour écouter et recevoir les nouveaux effets de ces connaissances.

 

Ce fut donc la fête au ciel chaque fois que Je t’ai parlé de ma très Sainte Volonté. Parce que le ciel a senti redoubler son bonheur

Seul le ciel pouvait contenir

-tous les admirables effets,

-les pures joies d’une seule des connaissances de mon Fiat.

 

C’est uniquement de cette manière que Je pouvais t’en parler

- avec les Cieux abaissés afin de recevoir

-leurs actes déférents et

-les hommages dus à ma Divine Volonté.

 

L’amour et le désir que Je ressens de la faire connaître

-sont si grands que s’il le fallait,

Je m’incarnerais de nouveau pour obtenir

que ma Volonté soit connue et qu’elle règne sur la terre.

 

Mais cela n’est pas nécessaire parce que m’étant incarné une fois, mon Incarnation

-est toujours en acte et

-possède la vertu

de reproduire les mêmes effets que si Je m’incarnais de nouveau. C’est uniquement pour la bienséance de mon Fiat

-que Je t’ai choisie,

-que Je t’ai purifiée de tout germe de corruption, et

-que Je me suis inclus dans ton âme

non seulement de manière spirituelle, mais aussi naturelle – afin de me servir de toi comme d’un voile pour me couvrir.

 

C’est presque comme Je me suis servi de mon Humanité, qui comme un voile cachait ma Divinité.

Et pour t’avoir à ma disposition,

-Je t’ai isolée de tout,

- Je t’ai confinée au lit –durant tant d’années,

pour te donner les sublimes leçons sur mon Fiat éternel et

pour te faire boire, à petites gorgées, ses Connaissances et sa Vie.

 

Sa longue histoire demandait du temps

-pour te la raconter et te la faire comprendre.

Je peux dire que J’ai fait plus que dans la Création et la Rédemption Parce que ma Volonté - contient l’une et l’autre.

Elle en est l’origine et la signification, et

Elle sera la fin et le couronnement de la Création et de la Rédemption.

 

Ainsi si ma Volonté resterait inconnue et ne régnerait pas sur la terre, nos Œuvres seraient des œuvres sans couronnement et inachevées.

Et c’est la raison de tant d’intérêt à la faire connaître.

 

Nos œuvres elles-mêmes, accomplies avec tant d’amour et de magnificence,

 sont dans le cauchemar

d’un gémissement inénarrable, et

presque d’une profonde humiliation,

parce que la Vie, la Substance essentielle qu’elles cachent, n’est pas encore connue.

 

Les voiles, l’extérieur de la Création et de la Rédemption sont connus.

Mais la Vie qu’ils cachent est ignorée.

 

Comment peuvent-ils

-donner la Vie qu’ils cachent et

les Bienfaits qu’ils possèdent ? C’est pourquoi nos œuvres

-désirent si ardemment

-exigent leurs justes droits

que ma Divine Volonté soit connue.

 

Ah ! oui, Elle seule sera

la gloire,

la couronne éternelle et

l’accomplissement de nos œuvres.

 

Or, tu dois savoir que Je suis ici caché en toi, la tristesse au Cœur, tout comme durant mes dernières années

-lorsque mon Humanité vivait ici-bas sur terre

-et que Moi, le Verbe du Père, Je me cachais en Elle.

Après tant de sacrifices, de discours et d’exemples donnés, Je regardais la terre,

Je regardais les gens et aussi ceux qui m’entouraient

sans les effets de ma venue sur terre.

Les fruits, les bienfaits de ma venue sur terre étaient si rares que mon Cœur était torturé

-en sentant que tant de bienfaits que Je voulais leur donner étaient rejetés.

 

Ma peine augmentait en voyant qu’après avoir accompli ce que Je devais faire pour les racheter, J’étais sur le point de partir pour le ciel.

 

Comme il est douloureux

-de vouloir faire du bien, même au prix de sa vie, et

-de ne trouver personne à qui donner ces bienfaits.

 

Or c’est ainsi que Je suis en toi.

Je regarde mes sacrifices et les tiens. Je regarde

-l’ordre que J’ai suivi,

-les nombreuses leçons que Je t’ai données,

suffisamment pour faire connaître ma Divine Volonté et former son Royaume.

 

Si Je n’arrête pas de parler, c’est parce que

-son histoire est éternelle et que

-ce qui est éternel a son discours éternel, qui n’a pas de fin. Et le discours sur mon Fiat sera éternel au ciel.

 

Je regarde ceux

-qui t’entourent et

-qui savent ce qui concerne ma Volonté

sans avoir un intérêt véritable pour faire connaître un bien si grand.

 

Je regarde ton humanité qui me sert de cathèdre d’où je dispense mes leçons. Toi-même tu ne peux nier

-que tu me sens en toi de façon sensible, qui se meut, parle, souffre, et

-que Je suis réellement en toi pour former mon Royaume et le faire connaître.

 

Et lorsque Je te regarde, Je vois que ton humanité

-ne restera pas non plus très longtemps sur la terre

 

Mon Cœur est saisi de douleur quand le grand bien

que veut accomplir ma Divine Volonté n’est même pas connu.

 

 Ses Connaissances sont comme enfouies.

Alors qu’Elles veulent donner la Vie, le Bonheur et la Lumière, elles restent comme emprisonnées

-en Moi et en toi, et

-dans ces pages qu’avec tant de tendresse et d’amour Je t’ai fait écrire.

Par conséquent, ma fille,

-compatis à ma douleur,

-adore mes dispositions à te garder encore sur la terre. Je sais que c’est très dur pour toi, et je compatis avec toi.

En compatissant l’un pour l’autre, faisons ce qui est en notre pouvoir pour faire connaître ma Divine Volonté.

 

Après quoi je faisais mes actes habituels dans le divin Vouloir. Mon doux Jésus ajouta :

 

Ma fille, mon Fiat a

-son acte premier dans notre Divinité,

-son acte premier dans la Création et la Rédemption, et

-en toutes choses.

 

Il a par conséquent le juste droit

-de dominer sur tout et d’envelopper toutes choses,

-d’être la roue première

qui, par son mouvement, met toute chose en mouvement autour d’elle, et autour de laquelle tout tourne.

 

Ainsi, celle qui prend ma Volonté comme Vie prend tout. Comme lorsque la roue première se meut,

-toutes les choses se donnent à cette âme

Si bien qu’elle n’a pas besoin de demander.

Comme elles tournent autour de ma Volonté, elles se donnent toutes à elle. Par conséquent,

 la chose la plus nécessaire est de prendre ma Divine Volonté.

Et lorsqu’elle a fait cela, l’âme a tout fait et elle a tout pris : tout lui appartient.

 

C’est comme pour un moteur : si la roue principale qui est au centre se met en mouvement, toutes les autres roues secondaires tournent elles aussi.

Mais si la roue principale ne bouge pas, tout le reste demeure immobile. Et il n’existe pas de pouvoir ou d’artisan

-qui aurait la vertu de faire tourner les roues secondaires.

Mais si la première roue tourne,

-les autres tournent à leur tour et remplissent leur fonction.

 

Par conséquent, l’art et l’attention doivent se porter sur la roue principale. Tout le reste ira de soi.

Il en est ainsi de ma Volonté :

 Celle qui La possède n’a besoin de rien d’autre.

 

 

 

En écrivant, je me disais :

« Combien de sacrifices pour écrire, combien de nuits de veille, combien de temps passé!

Jésus seul en est témoin, lui qui par compassion pour moi me soutenait, m’aidait et me donnait les mots.

Souvent c’est lui-même qui me les dictait.

Quelle sera l’utilité de tant d’efforts de la part de Jésus pour me faire écrire ?

 

Et de tant de luttes intérieures chez moi pour mettre sur le papier ce que Jésus me faisait ressentir intérieurement ?

Quelle est l’utilité de tant de sacrifices endurés ?

Qui se donnera la peine de les lire, de les faire connaître, pour qu’ils puissent apporter les bienfaits de tant de vérités sur la Divine Volonté parmi les créatures ? Personne, je crois.

 

Tous les sacrifices resteront sur les papiers.

Après tout, si j’ai écrit, c’est uniquement par peur de déplaire à Jésus, pour ne pas lui être désagréable, et seulement et toujours pour obéir. »

 

C’est avec ces pensées que je continuais à écrire. Puis, ayant terminé, je commençai à prier.

Mon doux Jésus sortit de moi et, me serrant dans ses bras, Il me dit :

 

Ma fille,

 l’amour véritable a besoin de se répandre.

Je ne pouvais plus contenir en Moi cette intense effusion pour faire connaître

-ma Volonté,

-ses connaissances,

-son immense valeur, et

-comment Elle veut former son Royaume sur la terre.

Mon Cœur est dans l’ardeur des flammes.

Car il veut faire cette surprise aux générations humaines : le Royaume de ma Divine Volonté sur la terre,

-une surprise à laquelle elles ne s’attendaient pas.

 

Et mon amour contenu gémissait, délirait,

-dévoré par des flammes inextinguibles.

Car il voulait faire savoir qu’il voulait leur donner ce grand bien,

-un bien qui surpasse tous les autres biens. C’ est le Royaume de mon divin Fiat.

C’est ce grand bien que J’ai donné au commencement de la Création.

Car jamais de notre Divinité ne sortent des biens et des œuvres incomplets.

 

Mais Il a été rejeté par l’homme. Nous avons eu la douleur de sentir

-la Vie, la Substance, les Biens et

-la partie la plus essentielle de la Création repoussés.

 

L’homme a rendu pour lui-même, toutes nos œuvres incomplètes.

L’idée ne lui est jamais venue d’acquérir de nouveau ce qu’il avait rejeté de Nous.

 

Mais si lui n’y pensait pas, nous, nous y pensions.

 

Cela formait notre martyre d’amour qui dure depuis environ six mille ans :

-un martyre secret qui attisait nos flammes.

Elles nous dévoraient à tel point, qu’incapable de les contenir plus longtemps, J’ai voulu venir vers toi pour rompre le secret

 

Je ressentais le besoin de faire pour toi un épanchement d’amour et de te dire :

« Je veux donner ce que l’homme a rejeté . Je veux que ma Volonté règne sur la terre. »

 

Et pour qu’elle puisse venir régner, Je devais te la faire connaître. D’où la nécessité de te manifester sur elle tant de connaissances.

 

Ainsi, même si tes sacrifices d’écriture n’apportent ni bien ni utilité

ce qui ne sera pas le cas

ils étaient nécessaires à mon amour. Et ils ont servi

-à former mon épanchement et

-à me libérer des flammes qui me dévoraient.

 

Ainsi, chaque connaissance sur mon divin Fiat

était un épanchement d’Amour continuel que Je faisais pour toi,

c’était une Création nouvelle que Je produisais

-c’était comme rattacher la Divine Volonté à l’humaine

afin de la réordonner selon l’ordre créé par nous.

- c’était la Vie qui sortait de Moi, substance et partie essentielle pour pouvoir former le Royaume de la Divine Volonté sur la terre.

 

 Si tu savais ce que signifie une effusion divine

 

 La Création fut une Effusion d’Amour.

Oh ! combien de bienfaits sont sortis de cette effusion !

-Des cieux, des étoiles, des mers, des floraisons terrestres

-et l’homme, formé avec un art tel que le ciel et la terre en étaient stupéfaits.

 

Cet épanchement aurait continué

Et des choses plus belles encore devaient sortir de nous.

 

Mais l’homme, en rejetant notre Divine Volonté, a fermé ce débouché et bloqué nos œuvres,

Pour une durée de quatre mille ans notre épanchement n’avait plus de sortie.

 

Mais notre Amour ressentait le besoin de se répandre,

Il réclamait ses droits,

Il voulait libérer ses flammes vitales. En laissant éclater sa longue effusion,

 Il créa la très Sainte Vierge, d’où procéda l’Incarnation du Verbe.

 

Que de merveilles dans cette seconde effusion.

Quelle utilité, que de bienfaits n’avaient pas reçus les créatures ! Mais notre seconde effusion est restée coupée en deux.

Notre amour a dû se contenir et attendre deux mille ans de plus pour laisser à

nouveau éclater son épanchement et sortir tous ses secrets,

-les plus intimes merveilles de notre Divinité,

-les plus grands biens nécessaires

pour que notre Divine Volonté règne parmi les créatures.

 

Si tu savais ce que signifie une effusion divine…

Et tout comme dans la Création,

notre épanchement a réalisé des œuvres grandes et magnanimes. Il est utile et continue sa Vie.

 

Tout comme l’effusion de la Rédemption apportera

-ses admirables effets et

-le rachat de la vie aux générations humaines,

de la même manière, l’épanchement pour faire connaître mon divin Fiat

veut former son Royaume,

 

Tout ce que tu as écrit concernant ses connaissances aura vie parmi les créatures. Par conséquent, laisse-Moi m’épancher pour le moment.

Je veillerai à rendre utile ce que Je t’ai manifesté.

 

 

Mon abandon dans le Fiat continue.

Je ressens intérieurement un tel besoin de vivre en lui qu’il m’est devenu plus nécessaire que ma propre nature.

Plus encore, je sens ma nature changée en Volonté de Dieu. Je la sens dissoute en elle, et en toutes choses.

 

Au lieu de me trouver moi-même. Je trouve ce Fiat qui me dit :

« Je suis ta vie. Cours - cours toujours en moi, dans la mer de ma lumière afin de vivre de mes actes, de ma sainteté, de mon bonheur et de tout le bien que je possède. »

 

Je traversais la mer du divin Fiat lorsque mon doux Jésus se manifesta en moi et me dit :

 

« Ma fille, à mesure que l’âme opère en lui, mon divin Vouloir s’étend dans la créature de telle sorte que pour chaque acte additionnel qu’elle accomplit, ma Volonté grandit d’autant plus en elle.

Ainsi, on peut voir la vie divine grandir dans la créature de façon admirable.

 

Mais ce n’est pas tout.

Lorsque la vie divine grandit dans la créature,

-plus elle accomplit d’actes dans mon divin Fiat,

-plus la créature grandit dans le sein du Père céleste.

 

L’Être suprême ouvre son sein et y enferme cette heureuse créature pour

l’élever d’une manière divine,

la revêtir de ses habits royaux,

lui donner sa nourriture de ses propres mains,

l’embellir d’une rare beauté.

Tout le ciel en reste stupéfait, ravi,

en voyant que leur Créateur élève une créature en son sein.

 

Ils se disent :

« Il doit être en train de faire quelque chose de grand avec elle.

Car il l’aime tant…Et il veille sur elle au point de l’élever en son sein paternel. »

Et tous attendent la pleine croissance de cette créature pour voir ce qui adviendra d’elle.

 

Par conséquent, le prodige de vivre dans ma Volonté est unique.

Il communique une Puissance à celle qui vit en Elle qu’elle entre partout. Et Dieu lui-même l’aime et veut l’élever en son sein divin.

 

De plus,

le potentiel et la diffusion de l’acte accompli dans ma Divine Volonté est tel, et si grand que la créature se diffuse partout :

 

-elle s’étend dans les cieux, et elle semble faire l’appel des étoiles.

-elle s’étend dans le soleil, et fait l’appel de la lumière,

-elle investit l’air, le vent, la mer, et

-fait l’appel des oiseaux, de la puissance du vent, des eaux et des poissons.

 

En les rangeant tous en ordre, elle leur dit à tous avec son acte :

« Inclinez-vous.

Et adorons, avec un double hommage, notre Créateur.

 

Ce Fiat qui nous a créés est dans mon acte. Je veux avec lui créer

-un amour nouveau,

-une adoration et

-une gloire

nouvelles pour notre Créateur. »

 

Et elle s’étend non seulement

-dans toutes les choses créées,

-mais jusque dans les actes de la Vierge et

-dans tous ceux que j’ai accomplis sur la terre,

-dans les actes de son Créateur,

-dans ceux de tous les Saints.

 

Du premier au dernier,

elle fait l’appel pour tous et laisse couler en eux

la nouvelle vie d’amour, d’adoration et de gloire pour Celui qui l’a créée.

 

On peut dire que

-l’acte de la créature accompli dans ma Volonté s’étend partout où ma Divine Volonté est présente.

-Même en enfer,

ils ressentent la puissance d’une créature opérant dans mon divin Fiat.

 

 

Parce que tout comme le ciel ressent

-le nouveau bonheur,

-la gloire et l’amour nouveaux

de l’acte de la créature accompli dans ma Volonté,

 

l’enfer éprouve lui aussi le tourment de cette Divine Volonté

qu’Il a rejetée et

qui, étant présente avec eux avec justice, est là pour les tourmenter.

 

Chaque fois que la créature agit dans ma Volonté,

ils sentent le poids de la Justice peser plus lourdement sur eux, et

ils se sentent brûler davantage.

 

Tout comme rien n’échappe à mon divin Fiat, rien n’échappe non plus à celle qui opère en lui.

 

Chaque fois qu’elle répète son acte, la créature refait également l’appel afin d’être sûre que personne ne manque à son acte

pour rendre gloire, adoration nouvelle et amour nouveau

-à son Dieu trois fois saint, et

-à cette Divine Volonté qui, avec tant d’amour, lui fait place

pour la laisser vivre en Elle et lui permettre de s’étendre dans son Infinitude.

 

Après quoi je faisais ma ronde dans le divin Fiat.

Je rassemblais toutes les choses créées et tous les actes des créatures pour former un acte unique dans son unité.

 

Mon aimable Jésus ajouta :

 

Ma fille,

 seule ma Divine Volonté possède l’acte unique.

Dans son unité Elle embrasse toute chose, Elle donne Vie à tout. Mais alors qu’Elle accomplit un acte unique,

cet acte possède la source de tous les actes ensemble.

 

De telle sorte que tout en étant les effets de l’acte unique,

-ils se répandent dans la Création tout entière et

-ils descendent pour le bien des créatures tels des actes réels.

Tandis que dans l’unité de l’acte unique du divin Fiat, ce n’est toujours qu’un acte seul.

Si bien

qu’Il ne détache jamais un seul effet de lui-même et Il ne le pourrait même pas. Parce que tous les effets forment l’unité de son acte unique.

C’est ce qui se passe avec le soleil :

-une est la lumière,

-un est l’acte de lumière qu’il envoie continuellement vers la terre.

 

Mais lorsque cette lumière « une » touche la terre, les effets en sont innombrables et réels.

Et cela est si vrai que lorsque la lumière touche la terre, on peut voir les effets se changer en actes et constater

-la variété des couleurs pour les fleurs,

la diversité des saveurs pour les fruits, et bien d’autres choses.

 

Le soleil a-t-il alors perdu ne serait-ce qu’un seul des nombreux effets qu’il a, en actes réels, communiqués à la terre ?

 

Oh non ! Jalousement, il les conserve en son acte unique de lumière. D’’autant plus que la force et la plénitude de son acte unique de lumière sont formées de tous les effets qu’il possède.

Ainsi, le soleil, symbole de ma Divine Volonté, possède d’innombrables effets. Il les donne à la terre tels des actes réels sans perdre aucun d’entre eux.

Et il ne fait toujours qu’un acte unique.

Si le soleil, créé par nous, fait cela, bien plus encore ma Divine Volonté.

 

Or, ma fille, en faisant sa volonté, l’homme est sorti de l’unité de la mienne. Et tous ses actes ont perdu cette force de l’unité pour se trouver

-éparpillés ici et là,

-et divisés entre eux.

 

Ces actes humains, n’ayant pas d’unité, n’ont

-ni source d’effets

-ni plénitude de lumière,

 

Ils sont symbolisés par ces plantes et ces fleurs qui poussent sans soleil Parce qu’elles sont éparpillées et divisées entre elles,

-elles n’ont pas une force durable,

-elles grandissent peu et

-elles se fanent.

Ainsi, en faisant sa volonté,

-l’homme perd son unité avec la mienne.

-il perd la fontaine de vie,

-il perd la plénitude de lumière.

 

Or celle qui vit dans ma Divine Volonté

-amasse tous les biens éparpillés par les créatures et

-forme un acte unique.

 

Ces actes deviennent le droit de celle qui agit et vit dans mon divin Fiat. Il n’est pas de bien que celle qui vit dans ma Volonté ne puisse prendre.

 

Avec le pouvoir d’ubiquité de ma Volonté,

elle appelle, rassemble et unit tous les actes ensemble, et

les ordonnant tous dans mon Fiat.

Elle me donne tout, et Moi je lui donne tout.

 

Après quoi je poursuivais mes actes dans la Volonté suprême.

Mille pensées occupaient mon esprit concernant ses nombreuses merveilles. Mais pour que ce ne soit pas trop long à rapporter, je ne dirai que ce Jésus m’a dit :

 

« Ma fille, ce qui est fait dans ma Divine Volonté demeure dissous en Elle.

 

Tout comme la lumière et la chaleur sont inséparables. Si la lumière est éteinte, la chaleur s’éteint elle aussi.

Si la lumière est rallumée, de sa propre nature,

-la lumière donne la vie et la chaleur monte avec elle ;

De la même manière, les actes de la créature accomplis en Elle sont inséparables de ma Volonté.

 

D’autant plus que ma Volonté n’est pas sujette à s’éteindre. Car Elle est une lumière éternelle et immense.

C’est pourquoi, bien qu’Adam soit sorti de ma Volonté lorsqu’il pécha, ses actes sont restés en Elle.

Il a été capable de se détacher de ses propres actes.

Mais ses actes accomplis dans ma Volonté ne pouvaient ni sortir ni se détacher.

Car ils avaient déjà formé leur vie de Lumière et de Chaleur en Elle.

 

Ce qui entre dans ma Volonté

perd sa Vie en Elle,

forme une seule et même Vie avec Elle, et

perd le droit de sortir.

Ma Volonté dit :

« Ces actes ont été accomplis dans ma maison, dans ma lumière. Les droits sont miens..

Il n’est pas de puissance, humaine ou divine, capable de faire

-qu’un acte accompli par la créature dans ma Volonté

-puisse en sortir ou en être séparé. »

 

C’est pourquoi

 les actes d’Adam accomplis dans ma Volonté avant son péché sont présents tel un acte premier

d’où dépendent

-la Création et

-les actes des générations humaines.

 

Suppose maintenant que tu sortes de ma Volonté :

tu sors et restes à l’extérieur

mais tes actes ne sortent pas –ils n’ont ni le droit ni la capacité de le faire.

 

Tant que tu restes dans ma Volonté, tes actes sont à toi et à Moi. Mais en sortant, tu perds tes droits.

Et parce qu’ils

-ont été faits dans le Royaume de ma Divine Volonté, et

-non dans la volonté humaine,

ils restent mes droits, même s’ils semblent avoir été accomplis par toi.

 

Or tu dois savoir que tout ce que tu fais dans mon Fiat

-servira d’acte premier pour les autres créatures afin de vivre dans son Royaume, et

-sera l’ordre, le régime et la vie de ceux qui vivront dans le Royaume de mon Fiat.

 

C’est pourquoi

-Je t’exhorte tant à le parcourir, pourquoi

-Je veille sur toi,

-Je t’accompagne, et

-souvent Je le fais avec toi.

 

Parce que

-non seulement ces actes te servent,

-mais ils doivent servir d’actes premiers et de modèles

pour ceux qui doivent vivre dans le Royaume de mon divin Fiat.


 

Mon abandon dans la Divine Volonté est continu.

Sa lumière éclipse tellement ma petite intelligence que je ne peux maintenant penser qu’à une vérité à la fois concernant la Divine Volonté.

 

Plus je pense à elle, plus elle se fait belle et majestueuse à mes yeux. Avec un amour indicible, plus qu’une tendre mère,

-elle ouvre son sein de lumière et

-elle donne naissance à une lumière où elle enferme sa petite fille. J’étais dans cet état lorsque mon doux Jésus me dit :

Ma fille,

 chaque souffle est la vie du souffle suivant.

 

Si bien que celle qui respire commence par inspirer avant d’expirer complètement.

On peut donc dire que le souffle

-a sa vie et

-donne la vie à la créature

parce qu’il est continuel.

 

Ils sont si étroitement unis entre eux qu’ils sont inséparables. C’est la même chose pour le battement de cœur :

 un battement appelle la vie du battement suivant.

Le battement continuel forme la vie.

Si bien que lorsque la respiration et le battement cessent, la vie s’arrête.

 

Telle est l’âme qui agit et vit dans ma Divine Volonté.

Son identification, sa proximité avec Elle sont si grandes

qu’elles dépassent celles de la respiration et des battements de cœur.

 

Par conséquent, les actes accomplis dans mon divin Fiat sont semblables

-à des respirations et des battements de cœur de la créature en Dieu, de telle sorte qu’elle devient la respiration divine.

 

Mon Fiat forme sa respiration.

Ainsi ils échangent mutuellement de la vie pour ne former qu’une seule vie.

 

Les actes accomplis dans notre Divine Volonté sont donc inséparables de nous.

Nous avons la satisfaction

-de respirer notre œuvre,

-de sentir nôtre l’œuvre qui est sortie de Nous,

-de la laisser vivre dans notre maison – et proche de nous au point de respirer son propre souffle.

 

Je poursuivais ensuite mes actes dans l’adorable Fiat. Mon toujours aimable Jésus ajouta :

 

« Ma fille, du haut de sa sphère,

le soleil

-étend sa grande roue de lumière et

-embrasse la terre en lui donnant la vie de ses effets de lumière pour la faire germer.

 

Il donne le baiser de vie de sa lumière

à chaque plante,

à chaque arbre,

à chaque fleur

 

afin d’imprimer sur chaque plante

-pour certaine la vie de fragrance,

-pour d’autre de couleur et

-pour d’autre de saveur.

Sa lumière veut donner son étreinte et son baiser de vie à toutes. Elle ne se refuse à aucune

Elle ne rejette rien, pas même le plus petit brin d’herbe.

 

Au contraire,

-elle veut agir en reine qui veut donner d’elle-même,

-elle part à la recherche de toutes et

-elle veut tout reconnaître pour former en toutes choses la vie nécessaire à chaque plante.

 

Elle ne se sentirait pas reine et n’aurait pas le droit d’être reine si sa lumière ne donnait pas la vie à toute chose.

 

Si bien que dans sa grande roue de lumière elle enferme tout.

Il semble que toute chose vient laper

la vie, la beauté, la variété des couleurs, la croissance, de la lumière du soleil.

 

Et elle ne saute pas non plus par-dessus la mer, les rivières, les montagnes pour former en elles

-ses nuances argentées,

-et l’horizon d’or et d’argent en arrière-plan.

Oh ! comme le soleil règne sur toute chose avec sa lumière

non pas pour opprimer ou faire du mal à quoi que ce soit,

mais bien pour vivifier, embellir et se donner comme vie de toute chose.

 

Il semble dire à tous dans son silence :

« Combien je vous aime .

Mon amour est aussi vaste que ma grande roue de lumière. Mon amour pour la terre est substantiel et plein de vie.

Et jamais je ne change.

 

Du haut de ma sphère,

-je suis toujours en place,

-je l’embrasse,

-je l’aime et

-je lui donne vie. »

La terre vit par conséquent dans la grande roue de sa lumière. Chaque chose garde la bouche ouverte pour recevoir

-la vie et

-les effets

de la lumière du soleil.

Oh ! – mais puisse cela ne jamais arriver –

-si le soleil devait se retirer de la terre, ou

-si la terre devait s’opposer

à recevoir les bienfaits et la vie de la lumière du soleil, il n’y aurait pas de jour mais une nuit éternelle.

 

La terre resterait sans vie, sans chaleur, sans saveur

pire que dans une sordide misère.

Quel lamentable changement - quelle terreur deviendrait la terre!

 

 Telle est ma Divine Volonté plus que le soleil pour les créatures.

 

Dans sa grande roue sans fin de lumière, elle part à la recherche de tous

-pour se faire reconnaître et

-pour former en chaque créature

la vie de beauté, de sainteté, de lumière et d’infinie douceur.

 

Elle veut détruire en elles toute amertume, toute laideur et toute misère. Avec son baiser de Vie, en soufflant sur elles,

elle veut les transformer en ce qui est bon, beau et saint.

Mais, hélas !

le soleil créé par mon Fiat peut faire tous ses prodiges sur la terre.

Avec son unique majesté Il la recouvre de son manteau de lumière et de beauté.

A chacun de ses touchers il donne à chaque plante la vie qu’il possède. Mon Fiat reste avec la tristesse de ne pas pouvoir communiquer

-les biens qu’il possède et

-sa vie, la divine Volonté pour les âmes parce qu’elles

-s’opposent à le recevoir et

-ne veulent pas laper la lumière de ma Volonté.

 

Les créatures ressemblent par conséquent à la terre si celle-ci pouvait s’opposer à recevoir la lumière du soleil : en pleine nuit, sordides et faibles. Beaucoup d’entre elles sont effroyables à voir.

 

Ma Divine Volonté déborde

-de tant de vies divines,

-de tant de beautés et de biens qu’elle veut leur donner.

 

Elle voudrait se répandre pour

enfermer les créatures dans son sein de lumière et

faire de chacune d’elles un prodige de sainteté et de beauté, l’une plus belle que l’autre,

former son ciel sur la terre.

 

Mais la volonté humaine s’y oppose. Mon Fiat en souffre intensément

plus qu’une mère qui ne peut donner le jour à son enfant.

 

C’est pourquoi, ma fille, ma Divine Volonté veut se faire connaître.

 Elle veut former son Royaume .

 

Parce que ses enfants qui lui appartiendront vivront volontiers

-« dans » et « de » sa lumière.

 

Ils garderont la bouche ouverte pour recevoir

-ses baisers, ses embrassements et ses affections pour former en eux sa vie divine.

Alors, oui ! on verra les prodiges que mon Vouloir sait et peut faire.

 

 Tout sera transformé et la terre deviendra le ciel.

Et alors,

-le soleil qui est là sous la voûte des cieux et

-le Soleil de mon éternel Vouloir iront la main dans la main.

 

Ils rivaliseront entre eux pour savoir qui peut accomplir le plus de prodiges,

-le soleil pour la terre et

-ma Volonté pour les âmes.

 

Mais ma Volonté donnera le plus grand spectacle.

Elle formera un nouvel enchantement de prodigieuses beautés encore jamais vues,

-pour le ciel tout entier et

-pour toute la terre.

Je poursuivais ma ronde dans le Fiat suprême. Mon petit esprit, arrivé en Éden, disait :

« Adorable Majesté,

je viens devant vous avec le petit intérêt de mes

je vous aime, je vous adore, je vous glorifie,

je vous remercie, je vous bénis’, pour vous donner mon petit intérêt .

 

Parce que vous m’avez donné un ciel, un soleil, l’air, la mer, une terre en fleur et tout ce que vous avez créé pour moi.

 

Vous avez déjà dit que vous vouliez chaque jour

-faire les comptes avec moi et

-recevoir mon petit intérêt

pour que nous puissions toujours

être en règle, et

conserver en sûreté dans la banque de mon âme toute la Création que vous m’avez donnée

comme petite fille de votre Divine Volonté. »

 

Mais en faisant cela, une pensée m’est venue :

« Mais comment peux-tu payer un intérêt si élevé. Et de plus, quelle est la valeur de tes

« je vous aime, je vous adore, je vous remercie ? »

 

Et mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit : Ma fille, c’était un accord entre toi et Moi –

-que je placerais toute la Création dans la banque de ton âme, et

-que tu m’en verserais l’intérêt, en la remplissant de tes ‘Je vous aime, je vous adore, je vous remercie’.

 

Et comme je te voyais gênée en raison d’un si grand capital,

-craignant que tu ne rejettes ce grand don que Je te fais et

-pour t’encourager à le recevoir, Je t’ai dit :

« Je me contente d’un petit intérêt

Et nous ferons les comptes chaque jour ici, en Éden.

 

De cette façon, nous serons toujours d’accord et en paix.

Tu ne t’inquiéteras pas de ce que ton Jésus ait placé dans ta banque un si grand capital. »

 

Et puis,

ne connais-tu pas la valeur d’un Je vous aime’ dans ma Divine Volonté ?

Ma Volonté remplit les cieux, le soleil, la mer, le vent – sa vie s’étend partout.

 

Par conséquent,

en disant ton ‘Je vous aime, Je vous adore’, et tout ce que tu pourrais dire,

mon Fiat étend ton Je vous aime’ dans les cieux.

Et ton ‘Je vous aime’ devient plus étendu que les cieux.

Ton ‘Je vous adore’ s’étend dans le soleil.

Il devient plus vaste et plus long que sa lumière.

 

Ton ‘Je vous glorifie’ s’étend dans le vent.

Il parcourt l’air et la terre entière en gémissant.

Et les coups de vent, tantôt puissants et tantôt caressants, disent :

Je vous glorifie’.

Tes ‘Je vous remercie’ s’étendent dans la mer.

Les gouttes d’eau comme l’éclair des poissons disent : ‘Je vous remercie’.

 

Et je vois les cieux, le soleil, les étoiles, la mer et le vent remplis de tes

Je vous aime’ avec tes adorations et tout le reste

 

Et Je dis :

Comme je suis heureux d’avoir tout placé dans la banque de la petite fille de ma Volonté . Car elle me paie les intérêts que je voulais.

Et comme elle vit dans ma Volonté, elle me donne un intérêt divin et équivalent. Parce que mon Fiat étend ses petits actes et les rend plus grands que la Création tout entière.’

 

Et quand Je te vois venir en Éden pour me donner ton petit intérêt,

 

Je te regarde et Je vois en toi ma Divine Volonté dédoublée

une fois en toi et

une autre fois en Moi. Alors qu’Elle est une.

Je me vois toucher les intérêts de ma Volonté elle-même . J’en suis satisfait et oh !

 

Combien Je suis heureux de voir

que mon Fiat a donné à la créature la vertu de se dédoubler pour qu’elle puisse satisfaire son Créateur.

 

Ma fille,

 combien de choses inoubliables il y a dans cet Éden.

 

C’est ici que notre Fiat a créé l’homme dans un tel déploiement d’Amour qu’Il se déversa en torrents sur lui.

Si bien que nous ressentons encore le doux murmure avec lequel nous nous sommes répandus sur lui.

 

Ici commença

-la vie de notre Fiat dans la créature et

-le doux et cher souvenir des actes du premier homme accomplis dans notre Fiat.

Ces actes existent encore maintenant dans notre Volonté. Ils sont pour lui comme des promesses de renaissance pour posséder de nouveau le Royaume de notre divin Fiat.

 

 Il y a dans cet Éden le douloureux souvenir

-de la chute de l’homme,

-de sa sortie de notre Royaume.

Nous entendons encore ses pas lorsqu’il sortit de notre divin Fiat

Et comme cet Éden lui avait été donné pour qu’il vive dans notre Fiat,

-nous avons été contraints de l’en faire sortir, et

-nous avons eu la douleur de voir notre œuvre la plus chère sans son Royaume, errante et misérable !

 

Notre seul soulagement était

-la promesse de ses actes qui étaient restés dans notre Vouloir.

Ils demandaient les droits de l’humanité de reprendre la place qu’elle avait quittée.

 

 C’est pourquoi Je t’attends en Éden

-pour recevoir ton petit intérêt,

-pour renouveler ce que nous avons fait dans la Création, et

-pour recevoir le retour pour un Amour si grand, incompris par les créatures, et

-pour trouver un prétexte d’amour

pour donner le Royaume de notre Divine Volonté.

 

Par conséquent, Je veux que cet Éden te soit aussi très cher,

-pour que tu puisses nous prier et nous presser

que le commencement de la Création, la vie de notre Fiat,

-puisse retourner parmi la famille humaine.

 

Mon pauvre esprit errait dans le divin Fiat.

Je ressentais le doux enchantement de sa ravissante lumière et je me disais :

« Mais qu’est-ce que cette Divine Volonté dans ma pauvre âme ? » Mon bien-aimé Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille,

 

 quelle chance tu as de vivre sous le doux enchantement de mon divin Vouloir! Ne sais-tu pas que lorsqu’elle prend possession de la créature,

ma Volonté forme en elle sa vie opérante,

de telle sorte qu’Elle opère en celle en qui elle règne tout comme Elle opère en elle-même ?

 

Et, mieux qu’une Reine,

-Elle s’impose sur toute chose,

-Elle étend sa lumière dans la petitesse de la créature,

-Elle forme en elle son doux enchantement pour la volonté humaine afin d’être plus libre de former sa Vie.

 

Et comme la Vie divine de mon Fiat

est composée d’actes répétés jamais interrompus, Elle n’est pas sujette à l’interruption.

C’est pourquoi tu ressens en toi

-un Acte qui ne finit jamais,

-une Lumière jamais éteinte,

-un Amour qui brûle toujours

 

Ce n’est pas le cas de celles qui ne vivent pas dans mon Vouloir. Elles sentent

-la vie divine s’interrompre intérieurement,

-leurs actes brisés.

Elles se sentent tantôt ainsi, tantôt autrement.

Leur volonté n’est pas investie d’une lumière continuelle qui

-les nourrit doucement et

-les enchante de telle sorte

qu’en ressentant la douceur de mon Vouloir,

elles ne penseraient même pas à entrer dans le champ de la volonté humaine pour y agir.

 

Si elles ressentent la lumière, ce n’est que par intervalles.

 

Un symbole de la créature qui vit dans ma Divine Volonté,

c'est celle qui a pu toujours rester sous le soleil. Sa lumière ne s’arrête jamais.

Elle n’a pas non plus besoin d’être nourrie pour ne pas s’épuiser.

 

Celle qui a pu vivre sous le soleil sentait ainsi la lumière briller continuellement sur elle.

Comme cette lumière contient d’admirables effets, elle se nourrissait

-de sa douceur,

-de ses parfums,

-d’une variété de couleurs, de lumières,

de façon à ressentir la vie même du soleil qui se formait en elle.

 

Par contre, celle qui ne vit pas dans ma Volonté, même si elle n’est pas mauvaise,

est symbolisée par la créature

-qui vit sous la lumière du monde d’en bas,

-qui n’a ni la Vertu ni la Puissance

de former un doux enchantement de lumière et

de l’éclipser au point de ne pouvoir rien regarder d’autre que la lumière.

 

Et elle est sujette à s’éteindre très souvent.

Parce qu’elle ne possède pas par nature la vertu nourrissante continuelle. Si elle n’est pas nourrie, sa lumière s’arrête.

 

Comme la lumière formée par la créature ne possède

-ni douceur

-ni couleurs

-ni parfums,

la créature ne peut sentir la vie de cette lumière se former en elle.

 

Quelle différence entre

celle qui vit dans ma Divine Volonté et celle qui vit en dehors.

Que tout soit pour la gloire de Dieu, et pour le bien de ma pauvre âme.


 

Ayant reçu la sainte communion,

je l’offrais pour la gloire de saint Aloysius.

Je lui offrais en cadeau

tout ce que notre Seigneur avait fait dans sa Divine Volonté

-avec son esprit, ses paroles, ses travaux et ses pas,

pour la gloire accidentelle de saint Aloysius, le jour de sa fête.

Je faisais cela lorsque mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille,

tu ne pouvais pas faire un plus beau cadeau à saint Aloysius le jour de sa fête. En offrant ta communion et tous mes actes faits dans ma Divine Volonté, autant de soleils ont été formés

que d’actes que J’ai accomplis lorsque j’étais sur terre.

 

Et ces soleils ont investi saint Aloysius de telle sorte qu’il reçut tant de gloire accidentelle de la terre

qu’il lui était impossible d’en recevoir davantage.

 

Seuls les actes accomplis dans ma Divine Volonté ont la vertu de former leurs soleils.

Parce que, contenant la plénitude de lumière,

-il n’est pas étonnant qu’elle convertisse en soleils les actes humains accomplis en Elle.

 

Après quoi je pensais :

« Comment cela ?

Dans toutes les choses que le bienheureux Jésus me dit au sujet de sa Divine Volonté, ma pauvre personne est toujours entrelacée au milieu.

Rarement, quelques fois seulement,

a-t-il parlé uniquement de son suprême Fiat. »

Je pensais à cela lorsque mon doux Jésus sortit de moi et Il me dit :

 

Ma fille,

il était nécessaire que J’entremêle ta personne

dans les manifestations que Je t’ai données sur mon divin Fiat :

-premièrement, parce que chaque manifestation que Je te donnais formait des liens entre toi et ma Divine Volonté.

C’était des dons et des propriétés que Je te confiais.

 

De telle sorte que, en ayant été dotée, la famille humaine se trouvait liée à la

nouvelle acquisition du Royaume de ma Divine Volonté.

 

Si je ne t’avais entrelacée au milieu,

ce ne serait ni des liens ni des dons que je donnerais, mais de simples nouvelles.

Par conséquent,

afin de te donner une manifestation sur ma Divine Volonté,

J’attendais de toi un acte, une petite souffrance, et même simplement un ‘Je vous aime’ afin d’avoir l’occasion de te parler.

 

Je voulais recevoir de toi

pour être capable de te donner de Moi, et

pour pouvoir te faire le grand Don de ma Divine Volonté.

 

Toutes nos œuvres externes sont alors une transmission du Divin et de l’humain.

 

Il y a dans la Création même une transmission continuelle : Notre Fiat a créé les cieux, les a constellés d’étoiles.

Mais pour cela, Il a fait venir à la vie la matière.

 

 Il a créé le soleil,

mais il a fait venir à la vie la lumière et la chaleur avec quoi le former.

 

 Il a créé l’homme.

J’ai d’abord formé sa statue faite de terre. J’ai infusé en elle l’âme humaine.

Puis J’ai créé la Vie de mon Amour dans cette âme. Puis, ma Divine Volonté s’est transmise avec la sienne afin de former son Royaume dans la créature.

Il n’est rien qui soit sorti de nous ou qui ait été créé par nous où ne se trouve la transmission de l’humain et du Divin.

 

Dans nos plus belles œuvres

la Création,

la Reine immaculée,

le Verbe humain (Verbe incarné)

l’humain et le Divin sont liés au point d’être inséparables.

 

C’est ainsi que les cieux sont remplis de Dieu.

Ils racontent ma Gloire, notre Puissance et notre Sagesse La Reine immaculée – ma porteuse.

Mon Humanité – le Verbe incarné.

 

Alors, voulant faire connaître ma Divine Volonté,

-après la première transmission faite en Éden et qui fut rejetée de moi,

-afin de pouvoir mettre de nouveau en œuvre le Royaume de mon divin Fiat,

 il était nécessaire que Je forme la deuxième transmission.

 

Et comment le faire

-si je n’y entrelaçais une autre créature, avec des liens presque inséparables,

-dans les connaissances,

-dans la lumière et

-dans la vie même de mon éternel Vouloir ?

 

Et si Je ne t’avais pas entrelacée en Elle,

-te transmettant en Elle et Elle en toi,

tu n’aurais senti en toi ni sa Vie ni sa Lumière permanente. Tu n’aurais pas non plus senti en toi

-la nécessité de l’aimer et

-le désir de mieux la connaître.

Et c’est pourquoi J nous ai mis dans cette condition,

-toi de me donner et

-Moi de te donner.

 

Dans ce don réciproque,

Jje formais la connaissance que je voulais te donner.

La transmission de ma Divine Volonté avec la tienne a été réalisée,

-te faisant la conquérante du grand bien que Je te faisais.

 

Puis, poursuivant dans mon abandon dans le divin Fiat… qui est tel que même si je m’empresse de le traverser tout entier, je n’y parviens jamais.

Au contraire,

je vois qu’il me reste bien du chemin à parcourir dans sa mer de lumière, au point qu’il m’est même impossible d’apercevoir

où s’arrêtent ses limites infinies.

 

Ainsi, peu importe ma hâte,

mon voyage n’aura jamais de fin,

j’aurai toujours quelque chose à faire et

j’aurai toujours un endroit où aller dans la mer de l’éternelle Volonté.

 

Puis mon doux Jésus ajouta :

 

« Ma fille, combien vaste est la mer de ma Volonté. Elle n’a ni commencement ni fin.

La petitesse de la créature ne pourra donc jamais ni la traverser ni l’embrasser. Cependant, celle qui vit en elle se trouve en route au centre de la mer.

Il ne lui sera jamais donné de sortir de son centre parce qu’elle ne lui trouvera jamais un rivage ou une limite.

 

Au contraire, devant et derrière, à sa droite et à sa gauche, elle ne verra qu’une mer de Divine Volonté.

Pour chacun des actes qu’elle accomplira en Elle, elle recevra en retour un droit divin.

 

En fait, comme son acte a été fait dans et avec mon divin Vouloir, avec divine justice, Elle communique à l’âme

-le droit de la divine Lumière,

-le droit de sa Sainteté,

-le droit de sa Beauté, de sa Bonté et de son Amour.

 

La créature vit de droit dans la mer de ma Volonté

non comme une étrangère,

mais en propriétaire.

Parce que ses actes sont changés en droits divins qui l’ont faite conquérante de ma Divine Volonté.

 

Et si tu savais

-quel délice c’est pour nous,

-combien heureux nous sommes

de voir la petitesse de la créature vivre dans la mer de notre Volonté,

-non comme une étrangère, mais en propriétaire,

-non comme servante, mais en reine,

-non pas pauvre, mais immensément riche,

et riche de nos conquêtes qu’elle a faites dans notre Fiat.

 

Par conséquent,

la créature qui vit dans notre Divine Volonté sentira en elle, de droit,

-le règne de Lumière,

-le règne de Sainteté,

-le règne de Beauté, et

-le droit de se rendre aussi belle qu’elle le veut.

 

Elle a à sa disposition :

la Bonté, - l’Amour comme substance de ses actes,

ma Divine Volonté comme Vie propre – et totalement sienne. Et tout cela de droit divin, accordé par nous-mêmes.

 

Par conséquent, sois attentive et multiplie tes actes dans notre adorable Fiat !


 

Ma petitesse se perd et suffoque dans la mer de douleur de la privation de mon bien-aimé Jésus.

Dans cette souffrance, j’aspirais plus que jamais à voir se défaire ma nature pour sortir de ma prison et prendre mon envol vers ma Patrie céleste.

J’aurais voulu aller partout dans sa très sainte Volonté et remuer ciel et terre pour qu’avec moi, tous puissent

-avoir un pleur, une larme, un soupir pour cette pauvre exilée et

-demander la fin de mon exil.

 

Mais alors que j’épanchais mon amertume, mon aimable Jésus sortit de moi et, me donnant un baiser et me serrant dans ses bras, il me dit :

 

Ma fille,

calme-toi, Je suis ici avec toi.

Mais pendant que Je suis avec toi,

Je laisse libre le champ d’action pour ma Divine Volonté.

 

Et puisqu’elle a son acte premier en toi, il se trouve que tu perçois

-ce qu’Elle fait en toi, -ses ruses.

Alors que tu ne sens pas que Moi, qui suis en Elle, Je suis déjà à l’œuvre avec elle.

 

En fait,

Je suis inséparable de ma Divine Volonté. Et tout ce qu’elle fait, Je le fais moi aussi.

 

Or tu dois savoir que ma Divine Volonté veut faire que

-son travail,

-son champ d’action et

-son règne absolu,

soient entièrement à Elle,

non seulement dans ton âme, mais aussi dans ton corps.

 

Elle répand sur tes souffrances son baiser de lumière et de chaleur. Avec sa lumière elle produit la semence.

Avec sa chaleur elle la féconde et elle forme le germe. Nourrissant ce germe d’une lumière et d’une chaleur continuelles,

elle fait s’épanouir des fleurs de lumière d’une grande variété de couleurs,

-toujours animées par la lumière.

Parce qu’elle ne peut faire aucune chose, grande ou petite,

-où elle ne fasse couler sa lumière.

Ces fleurs ne sont pas comme celles de la terre qui n’ont pas de lumière et se fanent.

Elles ont une vie éternelle

Car elles sont nourries par la Lumière de mon Fiat.

La variété de leur beauté est si grande

qu’elle forme le plus bel ornement à la terre de ton humanité.

 

Après quoi Il garda le silence.

J’étais immergée dans la mer du divin Vouloir. Puis mon doux Jésus ajouta :

 

Ma fille, la mer de notre Divinité murmure toujours, sans jamais s’arrêter. Mais sais-tu ce qu’elle dit dans son murmure ?

Amour ! Amour pour les créatures !’

 

L’ardeur de notre Amour est si grande que dans notre murmure continuel

-nous débordons d’Amour, et

-nous formons des vagues gigantesques

au point de submerger le ciel et la terre, et toutes les créatures, avec l’amour.

 

Et voyant qu’elles ne se laissent pas remplir complètement par notre Amour,

avec le désir de voir les créatures déborder de notre Amour, le délire d’Amour se forme en nous.

 

Dans notre délire,

-mettant de côté l’ingratitude humaine,

-murmurant, nous répétons plus haut :

Amour ! Amour toujours pour celle

-qui renie et

-qui ne prend pas notre amour

pour se laisser aimer et nous donner de l’amour.’

 

Or notre amour, rejeté, prend l’attitude de l’Amour douloureux !

 

Mais sais-tu qui vient apporter repos et calme à nos délires d’amour? Qui apaise notre amour douloureux et le fait sourire ?

L’âme qui vit dans notre Divine Volonté.

Notre Volonté forme sa mer dans la créature.

Notre mer et la sienne plongent l’une dans l’autre et

 

oh ! comme il est doux le murmure de la créature dans notre murmure, répétant continuellement :

Amour ! Amour ! Amour toujours

-à mon Créateur,

-à ma Vie éternelle,

-à Celui qui m’aime tant «

 

Regarde comment celle qui vit dans notre divin Fiat

-est notre repos pour notre amour qui nous dévore, et

-forme la douce mer pour notre amour douloureux.

 

Oh ! prodige de notre divin Vouloir qui

-se servant de sa Puissance

-forme sa mer dans la créature ;

La faisant rivaliser avec nous

-rend son murmure non seulement continu,

-mais l’élève si haut qu’en la plongeant dans notre mer.

 

Lorsque nous nous sentons

noyés, -dévorés par notre amour et,-incapables de le contenir, nous ressentons la nécessité d’aimer.

 

Alors elle nous fait déborder dans la mer

que notre Fiat a formée dans la créature qui vit en Lui. Et elle accorde un répit à nos délires d’amour.

Elle Nous repose avec son amour.

Elle nous apaise.

 

Comment ne pas aimer celle qui vit dans notre Volonté ?

 

 

Mon abandon habituel dans le Fiat suprême continue. Je sens qu’il ne me laisse pas une minute de liberté.

 

Il veut tout pour lui, d’une manière qui est dominante, mais en même temps douce et forte.

 

Il est si attirant que l’âme voudrait elle-même se laisser enchaîner par lui afin de ne pas opposer la moindre résistance à ce que le divin Vouloir voudrait accomplir sur elle et en elle.

Je pensais à cela lorsque mon aimable Jésus, se manifestant en moi, me dit : Ma fille,

ne sois pas étonnée que ma Divine Volonté ne te laisse aucune liberté

Car elle ne veut pas former simplement des actes et des œuvres, mais la vie. Celui qui doit former une vie a besoin d’actes continuels.

Si les actes continuels cessent, la vie ne peut

-ni grandir,

-ni être formée,

-ni avoir son existence véritable.

Et c’est pourquoi ma Divine Volonté, voulant former sa vie divine en toi,

-veut être libre,

-veut avoir une liberté absolue.

 

Avec son acte incessant qu’elle possède par nature, elle se répand sur la créature.

En écartant ses ailes de lumière plus que maternelles, elle investit

-chaque fibre du cœur,

-chaque battement,

-chaque respiration,

-chaque pensée, parole,

-chaque œuvre et

-chaque pas . Elle les réchauffe.

 

Avec son baiser de lumière,

elle imprime sa vie sur chacun des actes de la créature.

En détruisant la vie humaine,

Elle se constitue elle-même comme Vie divine en elle.

 

 

Ma Volonté ne veut pas se mêler à la volonté humaine. Parce qu’il ne peut sortir que des actes de ténèbres d’elle.

 

Elle veille continuellement à former sa vie, toute de lumière, dans la créature qui, librement, lui a permis de régner.

 

Par conséquent,

-son attitude est admirable,

-elle est tout yeux afin que rien ne lui échappe. Avec un amour indicible,

afin de voir sa vie de lumière formée dans la créature,

 

Elle se fait

-battement pour battement,

-respiration pour respiration,

-œuvre pour œuvre,

-pas pour pas.

Même sur les petits riens de la créature

-elle court,

-elle se répand,

-elle place la puissance de son Fiat,

-elle crée en eux son acte vital.

 

Par conséquent, sois attentive à recevoir son acte continuel. Car il est question de vie.

 

La vie a besoin

-de souffle,

-de battement continuel et

-de nourriture quotidienne.

 

Les œuvres sont faites , puis mises de côté.

Et elles n’ont pas besoin d’être toujours tenues en main pour être des œuvres. Mais la vie ne peut être mise de côté.

Si l’acte cesse, elle meurt.

 

Par conséquent l’acte continuel de ma Volonté est nécessaire pour toi

-toi en le recevant et

-ma Volonté en te le donnant afin que sa Vie en toi puisse

-vivre, être formée et

grandir dans sa divine plénitude.

 

Après quoi je me sentais opprimée en pensant à ma pauvre existence, spécialement l’état dans lequel je me trouve.

Combien de changement j’ai dû subir, même de la part de Notre-Seigneur. Je pensais à cela et à d’autres choses qu’il n’est pas nécessaire d’écrire ici, lorsque mon doux Jésus, se faisant voir en moi, me dit :

 

Ma fille, mon amour pour toi a été exubérant.

Afin de te mener là où te voulait ma Divine Volonté,

J’ai dû adopter différentes façons d’agir durant les périodes de ta vie.

 

Dans la première, mon amour et mon agissement envers toi étaient si tendres, si doux, si gentils et si jaloux que Je voulais tout faire moi-même dans ton âme. Je voulais que personne ne puisse savoir ce que Je faisais en toi ou ce que Je te disais.

 

Ma jalousie était si grande

que J’ai mise dans l’impossibilité de t’ouvrir à qui que ce soit, pas même à ton confesseur.

Je voulais être seul, libre, dans mon travail.

Et je ne voulais pas que quiconque s’en mêle ou soit capable d’examiner ce que Je faisais.

 

J’ai fait tellement attention à cette première période de ta vie

à ce que nous soyons uniquement toi et moi,

que Je peux dire que mon amour a utilisé toutes les armes divines.

 

En te faisant la guerre, Je t’ai assaillie de toutes parts

afin que tu sois incapable de résister.

 

Tout cela était nécessaire à mon Amour. Car sachant ce qu’Il voulait faire avec toi

rien moins que restaurer la Création,

donner à ma Divine Volonté le droit de régner,

faire se lever la nouvelle ère dans la famille humaine,

il a utilisé tous les arts et tous les stratagèmes pour arriver à ses fins.

 

Lorsque J’ai été sûr de toi et que mon œuvre était en sécurité, mon attitude a changé

 

Je t’ai fait briser le silence

L’ardeur de mes instructions et de mon discours était telle et si grande que Je peux t’appeler

-la cathèdre de ma Divine Volonté,

-la secrétaire de ses secrets les plus intimes. Si bien que, incapable de les contenir en toi,

Je t’ai commandé de les manifester à mon ministre.

 

Et cette façon d’agir de ma part était nécessaire

Sinon, comment ma Divine Volonté aurait-elle pu être connue ?

 

Maintenant, ma fille, dans cette dernière période de ta vie, tu me vois agir d’une manière différente.

Ne t’inquiète pas, laisse-moi faire.

 

Je saurai comment donner à mon œuvre la dernière touche.

 

Courage, donc, tu as la Divine Volonté en ton pouvoir – qu’as-tu à craindre ?

 

Par conséquent, toujours de l’avant dans ma Volonté.

 

Je vivais le cauchemar de la privation de mon aimable Jésus. Toute résignée, je ne pensais même pas

-qu’Il pût se dévoiler lui-même à ma petite âme

en me rendant sa courte petite visite pour me donner sa gorgée de Vie afin que je ne succombe pas tout à fait.

 

Soudain, Il se manifesta en moi

en se faisant voir affairé et tout occupé à son travail. Levant vers moi ses yeux étincelants de lumière,

son regard rencontra le mien et compatissant à ma peine, Il me dit :

 

Ma fille,

Je travaille continuellement dans ton âme.

 

Ce faisant, Je finalise, afin que rien ne manque.

Je solidifie pour donner à mon travail la stabilité divine et l’immutabilité.

J’attends avec une invincible patience que mon travail soit connu pour que tous puissent connaître

-mon grand amour,

-mon grand sacrifice et le tien, et

-le grand bien que tous, s’ils le veulent, peuvent recevoir.

 

Ce travail est en effet

-le renouvellement de la Création tout entière,

-la centralisation de toutes nos œuvres,

-l’établissement de ma Divine Volonté parmi les créatures, opérant et régnant chez elles.

 

Quiconque aura la connaissance de mon œuvre sera pour Moi un Royaume.

 

Par conséquent, J’aurai autant de Royaumes que de créatures qui connaîtront ce que J’ai fait et dit dans la petitesse de ton âme.

 

Fusionnées ensemble, elles ne formeront qu’un seul Royaume.

Mon silence est donc la centralisation

d’un travail plus intense que Je fais en toi.

 

Par conséquent, si Je te parle, c’est un nouveau travail que J’entreprends,

t’appelant avec le travail,

te donnant la connaissance de ce que Je fais afin de placer de nouvelles nuances

-de beauté,

-de magnificence et

-de bonheur

dans le Royaume de ma Divine Volonté, -que les créatures doivent posséder.

Si Je garde le silence,

-Je réorganise,

-J’harmonise,

-Je confirme ce que J’ai fait.

 

C’est pourquoi mon silence

-ne doit pas être pour toi une cause d’affliction,

mais une occasion de mieux travailler à l’accomplissement

du Royaume de ma Divine Volonté.

 

 

 

Je pensais au Fiat suprême et je me disais :

« Si le divin Vouloir veut former son Royaume parmi les créatures,

de quelle façon la Divine Volonté était-Elle alors en relation avec les créatures

-avant la venue de Notre-Seigneur sur la terre,

-lorsqu’Il est venu, et

-après sa venue ? »

Et mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille,

ma Volonté, avec son immensité, a toujours été présente parmi les créatures.

 

Parce que, par sa propre nature,

-il n’est pas de point où Elle ne soit présente et

-les créatures ne peuvent être sans Elle.

Ce serait comme ne pas pouvoir avoir ou recevoir la Vie.

Sans ma Divine Volonté toute chose retournerait au néant. De plus, mon divin Fiat est l’acte premier de tout le créé.

Il est comme la tête par rapport aux membres.

Si quelqu’un voulait dire : « Je peux vivre sans tête », cela lui serait impossible. Cette simple pensée étant la plus grande des folies.

Cependant, régner:

-c’est être reconnu, aimé, désiré,

dépendre de mon Fiat tout comme les membres peuvent dépendre de la tête,

voilà ce qu’est régner

 

Etre parmi les créatures n’est pas régner si elles ne dépendent pas entièrement de lui.

 

 Avant de venir sur terre, ma Divine Volonté, avec son immensité,

fût présente chez les créatures.

Les relations existantes entre Elle et les créatures étaient comme si ma Volonté vivait dans une terre étrangère

Et elles n’en recevaient que de loin les rares communications, les brèves nouvelles qui leur annonçaient ma venue sur la terre.

 

Quelle tristesse pour ma Volonté d’être parmi les créatures

-sans qu’elles La reconnaissent et

-La tiennent si éloignée de leur volonté qu’elle est comme en terre étrangère.

 

 Avec ma venue,

Elle était ma Vie et

mon Humanité La reconnaissait, L’aimait et La laissait régner,

 

Ainsi, à travers Moi, Elle s’est rapprochée des créatures.

La relation qu’elle a eue avec elles, faisait que

ma Volonté n’habitait plus une terre étrangère, mais sur ses propres terres.

 

Mais les créatures ne le savaient pas et elles ne lui permettaient pas de régner. Alors on ne peut pas dire que mon divin Vouloir formait son Royaume.

 C’est pourquoi ma venue sur terre servait

-à rapprocher les deux volontés, l’humaine et la Divine,

-à les mettre en relation intime et

-à faire connaître la Divine Volonté.

 

Si bien que J’ai enseigné le Notre Père en leur faisant dire :

 

« Que votre Règne arrive,

que votre Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

Si ma Volonté n’est pas faite sur la terre comme au ciel, on ne peut pas dire qu’elle règne parmi les créatures.

 

Et par conséquent, dans le temps de son Royaume, elle sera présente

-non seulement parmi les créatures,

-mais en chacune d’elles comme vie éternelle.

 

Pour qu’il en soit ainsi, elle doit être reconnue comme

-tête et Vie première de chaque créature.

 

Parce que cette tête n’est pas reconnue,

-sa force,

sa sainteté,

-sa beauté

ne s’écoulent pas dans les membres.

Elle ne peut non plus laisser couler son sang noble et divin dans leurs veines. Par conséquent, la vie du ciel ne peut pas être vue dans les créatures.

Pour cette raison Je désire tant que ma Divine Volonté soit connue,

 une connaissance qui fera naître l’amour.

 

En sentant qu’Elle est aimée et désirée,

Elle se sentira attirée à venir régner parmi les créatures.

 

Je faisais ma ronde dans la Création pour y suivre tous les actes faits par la Divine Volonté

Parvenue au point où l’Être suprême créa la Vierge,

je m’arrêtais pour considérer le grand prodige où la Rédemption devait avoir son commencement.

Et mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

 

Ma fille,

la Rédemption et le Royaume de ma Divine Volonté ont toujours procédé de concert.

Pour que vienne la Rédemption, il fallait une créature qui vive de la Divine Volonté, comme vivait l’Adam innocent en Éden avant le péché.

Cela avec justice, avec sagesse, et avec notre décorum,

afin que la rançon de l’homme déchu soit fondée sur le principe de la manière dont l’ordre de notre sagesse créa l’homme.

 

S’il n’y avait pas une créature en qui mon divin Fiat avait son Royaume, la Rédemption aurait été un rêve, non une réalité.

 

En fait, si elle n’avait pas régné totalement dans la Vierge, la Volonté Divine et la volonté humaine auraient continué

à se tenir à distance l’une de l’autre, et

à distance de l’humanité

Ceci aurait rendu la Rédemption impossible.

 

La Vierge Reine

-pliait sa volonté sous la Divine Volonté et

-la laissait régner librement.

Ainsi les deux volontés ont fusionné et se sont réconciliées.

Le vouloir humain

-reçut l’acte continuel du divin Vouloir et

-le laissa agir sans s’y opposer.

Le Royaume avait ainsi sa vie, sa vigueur et son règne absolu.

 

Tu vois ainsi comment la Rédemption et le Royaume de mon Fiat ont commencé ensemble !

Mieux encore, Je pourrais dire que le Royaume de mon Fiat commença avant pour ensuite continuer ensemble.

 

A cause d’un homme et d’une femme qui s’étaient retirés de ma Divine Volonté a commencé

le royaume du péché et de toutes les misères de la famille humaine.

 

De la même manière,

parce qu’une femme a laissé régner mon Fiat, et en vertu de mon Fiat elle fut

-faite Reine du ciel et de la terre,

-unie avec le Verbe éternel fait Homme, la Rédemption a commencé,

sans même exclure le Royaume de ma Divine Volonté.

 

De plus, tout ce qui fut fait

-par Moi et

-par la grandeur de la Reine souveraine du Ciel,

n’est rien d’autre que les matériaux et les constructions qui préparent son Royaume.

 

 

On peut appeler mon Évangile des voyelles, des consonnes qui, comme des trompettes, attirent l’attention des peuples pour attendre de plus importantes leçons

-qui devaient leur apporter

un bien plus grand encore que la Rédemption elle-même.

 

Mes souffrances mêmes,

ma Mort et ma Résurrection, confirmation de Rédemption, sont une préparation pour le Royaume de ma Divine Volonté.

 

Elles étaient des leçons plus sublimes

Et tous étaient dans l’attente de leçons plus hautes.

 

Et c’est ce que J’ai déjà fait, après tant de siècles et qui sont les nombreuses manifestations

que Je t’ai faites sur ma Divine Volonté,

et ce que Je t’ai fait connaître en plus,

comment Elle veut venir régner parmi les créatures

-pour leur redonner les droits de son Royaume qu’elles avaient perdus,

-pour les combler de tous les biens et de tout le bonheur que ma Volonté possède.

 

Ainsi, comme tu le vois,

-les matériaux sont déjà prêts,

-les constructions existent

-les Connaissances sur ma Volonté existent qui, plus que le soleil, doivent

-illuminer son Royaume et

-faire construire de plus vastes bâtiments avec les matériaux que J’ai formés.

 

Il ne manque plus que les peuples

qui doivent peupler ce Royaume de mon Fiat.

 

 Les peuples vont se former et entrer

 à mesure que les Connaissances sur mon Fiat seront publiées.

 

Tu vois ainsi que deux créatures

qui descendent de la Divine Volonté et donnent le champ libre à la volonté humaine forment la ruine des générations humaines.

 

Deux autres créatures

la Reine du ciel qui vit dans mon divin Fiat par grâce et

mon Humanité, qui vit en Elle par nature forment le salut et la restauration, et redonnent le Royaume de ma Divine Volonté.

 

On ne peut douter que la Rédemption soit venue, puisque l’une est reliée à l’autre.

Aussi c’est une certitude que le Royaume de mon divin Fiat se lèvera. C’est tout au plus une question de temps.

 

En entendant cela, je dis :

« Mon amour, comment de Royaume de ta Volonté peut-il venir ? On ne voit aucun changement.

On dirait que le monde poursuit sa vertigineuse course dans le mal. »

 

Jésus poursuivit en disant :

Que sais-tu

-sur ce que Je dois faire et

-sur la façon dont Je peux surmonter toute chose pour que le Royaume de la Divine Volonté

-puisse avoir sa vie parmi les créatures ? Si tout est décidé, pourquoi en douter ?

Mon pauvre esprit continue de parcourir le Fiat suprême.

Oh ! que de surprises, que de merveilles de cette Volonté si sainte.

 

Ma petite intelligence se perd dans l’immensité de sa mer et il est bien des choses que je suis incapable de dire et dont j’ignore même les termes pour vous les raconter.

 

Je me sens par conséquent comme quelqu’un qui a mangé ou vu quelque chose de merveilleux et qui ne sait pas comment cela s’appelle.

Si la Divine Volonté n’accomplissait pas des prodiges en me faisant dire ce qu’elle manifeste, combien de choses j’aurais laissées dans sa mer, incapable de dire quoi que ce soit.

Je me sentais ainsi dissoute dans le divin Fiat quand mon toujours aimable

Jésus se manifesta en moi et me dit :

 

Ma fille,

quelle différence entre

-celles qui pratiquent les vertus saintement, mais dans l’ordre humain, et

-celles qui opèrent dans l’ordre divin de ma Divine Volonté.

 

Lorsque les premières pratiquent les vertus, celles-ci demeurent séparées entre elles de sorte que la diversité de leurs actes apparaît

-une vertu apparaît comme patience,

-une autre comme obéissance,

-une troisième comme charité.

Chacune a sa distinction et elles sont incapables de fusionner pour pouvoir former un acte unique qui procède du divin et embrasse l’éternité et l’infini.

 

Au contraire, pour celle qui opère dans ma Divine Volonté,

-sa lumière possède la vertu communicante et unifiante.

 

Parceque les vertus sont toutes faites dans la source de sa lumière,

-en se fusionnant, ils forment un acte unique aux innombrables effets propres à embrasser même le Créateur avec l’infinité de sa lumière.

 

 Le soleil en est le symbole :

il embrasse la terre

-parce qu’il est un,

-parce qu’il possède la source de lumière qui ne s’éteint jamais,

 

Par ses innombrables effets, il donne toutes les couleurs et

il communique la vie de sa lumière à tous et à toutes choses.

 

La force unifiante possède la vertu communicante.

Ainsi, s’ils le veulent, tous peuvent prendre un bien qui est mis à la disposition de tous.

 

Par contre,

la créature qui opère dans l’ordre humain est symbolisée par les lumières du monde d’en bas :

-bien qu’elles soient nombreuses,

-elles n’ont pas la vertu

de chasser les ténèbres de la nuit et de former la lumière du jour,

ou d’embrasser la terre entière avec une grande multiplicité de lumière.

 

Par conséquent, elles peuvent être appelées personnelles et locales, suivant le temps et les circonstances.

 

Oh ! si toutes les créatures connaissaient le grand secret d’opérer dans mon divin Vouloir, elles rivaliseraient entre elles

pour que rien ne leur échappe qui ne passerait par sa très pure Lumière.

 

 

Je continuais à suivre la Divine Volonté et mon doux Jésus ajouta :

 

« Ma fille, la créature sans ma Volonté est comme un enfant

-qui n’a pas la force de supporter son propre poids, ou

-de faire des travaux propres à lui permettre de soutenir lui-même sa petite existence.

 

Et si l’on voulait l’obliger à soulever un objet très lourd ou à exécuter un travail, l’enfant, se voit impotent et sans force.

Il essayerait peut-être.

 

Mais voyant qu’il ne peut même pas faire bouger cet objet ni accomplir ce travail, le pauvre petit éclaterait en sanglots et ne ferait rien.

Pour le rendre heureux, il suffirait de lui donner un bonbon.

 

Par contre, celui qui possède ma Divine Volonté

 a la force d’un homme adulte – ou plutôt la Force divine.

Si on lui dit de soulever ce pesant objet, sans se troubler, il le prend comme si de rien n’était.

Alors que le pauvre petit se sentirait écrasé sous le poids.

 

Si on lui demande d’accomplir un travail,

il s’en réjouira à cause du gain et du profit qu’il en retirera.

 

Si on voulait lui donner un bonbon, il le refuserait avec mépris en disant :

« Donnez-moi simplement le prix de mon travail. Car je dois en vivre. »

 

Tu vois donc que

celle qui a ma Divine Volonté a suffisamment de force pour tout faire, si bien que tout lui est aisé, même la souffrance.

Car comme elle se sent forte, elle la considère comme un nouveau gain.

 

Pourquoi beaucoup

-sont-elles incapables de souffrir quoi que ce soit et

-semblent n’avoir toujours que la faiblesse d’un enfant ? C’est qu’il leur manque la Force de ma Divine Volonté.

 

Voilà la cause de tous les maux. Par conséquent,

sois attentive, ma fille, et ne sors jamais de ma Divine Volonté.

 

 

Je continuais alors mes actes dans le divin Fiat. Arrivée au point où il appelait à la vie, mettait au jour, la Reine souveraine du ciel,

je pensais :

 

« En créant la Très Sainte Vierge,

Dieu enrichit non seulement sa belle âme de nombreux privilèges, mais

Il a dû aussi transformer sa nature pour la rendre aussi pure et aussi sainte.» Mon bien-aimé Jésus, se manifestais en moi et Il me dit :

Ma fille,

il n’y avait rien à ajouter à sa nature.

Parce que ce n’est pas la nature humaine qui a péché, mais la volonté humaine.

En fait, la nature humaine était à sa place tout comme elle est sortie de nos mains créatrices. En créant la Vierge nous avons utilisé la même nature des autres créatures.

 

Ce qui s’est contaminé dans l’homme est sa volonté.

Sa nature humaine était animée par sa volonté rebelle. Celle-ci résidait dans la volonté humaine.

La nature humaine y participa et resta contaminée.

 

Lorsque la Volonté divine et la volonté humaine

-sont mises en harmonie,

-accordent le règne et le régime à la Divine Volonté tel que cela est voulu par nous,

 

la nature humaine

-perd ses tristes effets et

-reste aussi belle que lorsqu’elle sortit de nos mains créatrices.

 

Or, dans la Reine du ciel,

toute notre œuvre était dans sa volonté humaine qui reçut la nôtre avec joie.

 

Notre Volonté, ne trouvant aucune résistance de sa part, opéra des prodiges de grâces.

 

En vertu de mon divin Vouloir,

-elle demeura sanctifiée et

-elle ne ressentit pas les tristes effets et les maux comme les autres créatures.

 

Par conséquent, ma fille,

une fois que la cause est enlevée, les effets disparaissent.

 

Si ma Divine Volonté entre dans les créatures et y règne,

-elle bannira en elles tous les maux et

-leur communiquera tous les biens à l’âme et au corps !

 

Je continue mon abandon habituel dans le divin Fiat. Je le sens centralisé sur ma petite existence.

Je sens son immensité, sa puissance, sa force créatrice et enchanteresse.

En m’enveloppant entièrement, il ne m’est pas possible d’y résister.

 

Mais je suis heureuse de ma faiblesse.

C’est volontairement que je veux être faible pour ressentir toute la puissance

du divin Vouloir sur ma petitesse. Pendant que je me sentais plongée en lui, mon doux Jésus se faisant sentir et voir en moi, me dit :

 

Ma fille,

lorsque notre Divinité décide d’accomplir des œuvres universelles,

-avec l’âme choisie en premier et

-en qui nous confions une œuvre qui doit servir pour le bien de tous,

l’ardeur de notre amour est si grande que nous mettons de côté toute chose.

 

C’est comme si personne d’autre n’existait.

Nous centralisons sur elle l’ensemble de notre Être divin.

Nous lui donnons de nous-mêmes au point de former autour d’elle des mers et de la submerger de tous nos biens.

 

Et nous voulons tant lui donner.

Parce que l’ardeur de notre amour nous amène à ne jamais nous arrêter, afin de voir en elle notre œuvre accomplie.

 

Grâce à cela toute chose et toute créature pourra

goûter et prendre les biens universels que notre œuvre contient.

Cela ne veut pas dire que nous ne voyons pas ce que font les autres créatures. Car notre immensité ne cache rien à notre regard.

Nous sommes conscients de tout ce qui est Et c’est de nous que tout reçoit la vie

Mais nous agissons comme si rien d’autre n’existait.

 

C’est ainsi que nous avons agi dans la Création. D’abord nous avons formé les cieux, les soleils, la terre.

Nous avons ordonné toute chose avec une harmonie et une étonnante magnificence.

En créant l’homme, nous nous sommes centralisés sur lui.

 

L’ardeur de notre amour était si grande, débordait avec tant de force,

qu’en formant un voile autour de nous, elle faisait tout disparaître à nos yeux.

 

Tout en voyant toute chose.

Nous nous occupions uniquement de l’homme. Que n’avons-nous pas déversé en lui ? Tout.

 

La Création révélait la magnificence et la beauté de nos œuvres.

 

 Il y avait en l’homme

-la centralisation de toutes nos œuvres fusionnées en lui,

-en plus, l’installation de notre vie.

 

Notre amour débordait.

Il ne s’accordait aucun repos. Il voulait toujours donner.

Parce qu’Il voyait en lui toutes les générations humaines.

 

C’est ce que nous avons fait dans la Reine du ciel.

 

Tout fut mis de côté

Tout le mal des autres créatures.

Nous nous sommes occupés uniquement d’elle.

Nous avons tant déversé qu’elle était la pleine de Grâce. Parce qu’elle devait être la Mère universelle,

la cause de la Rédemption de tous.

 

C’est ainsi que nous agissons avec toi,

pour le Royaume de notre Divine Volonté . Nous agissons comme si rien d’autre n’existait.

Si nous voulions regarder ce que font les autres créatures, les maux qu’elles commettent, les ingratitudes,

le Royaume de notre Volonté resterait toujours au ciel.

 

Plus encore, nous ne serions même pas disposés à dire la moindre chose sur notre Fiat suprême.

 

Mais notre amour,

formant son voile d’amour par-dessus tous les maux des créatures,

-met toutes choses de côté pour nous, et

-débordant avec force,

nous fait non seulement parler de notre Fiat, mais, plus encore,

nous décider à faire le grand don du Royaume de notre Fiat aux créatures.

 

Lorsque notre amour est bien décidé à faire quelque chose, on dirait

-qu’Il ne raisonne pas et

-qu’Il veut gagner à force d’amour et non de raison.

 

Comme s’Il ne voyait et n’entendait rien, Il veut à tout prix donner ce qu’il a décidé.

C’est pourquoi Il ne retient rien.

Et Il se déverse tout entier sur la créature qu’il a choisie pour le grand bien universel qui doit descendre pour le bien de toutes les générations humaines.

Et c’est la raison pour laquelle tant de choses te sont dites et données . Ce sont les ardeurs de notre amour qui ne veut rien retenir.

Il veut tout donner pourvu que le Royaume de la Divine Volonté règne sur la terre.

 

Mon esprit continua à penser à bien des choses concernant la Divine Volonté. Mon doux Jésus ajouta :

 

« Ma fille,

 notre Être suprême est une veine inépuisable.

Nous ne sommes jamais épuisés.

 

Jamais nous ne pouvons dire que nous avons fini de donner Car peu importe ce que nous donnons,

nous avons toujours quelque chose à donner.

 

Alors que nous donnons un bien,

un autre bien surgit pour se donner aux créatures.

 

Mais si inépuisables que nous soyons,

nous ne donnons pas nos biens, nos grâces, et

nous ne confions pas non plus nos vérités à celle qui n’est pas disposée,

qui ne prête pas attention à nous

-pour s’associer à nos sublimes leçons et

-pour conformer sa vie à nos enseignements de telle sorte que nous puissions voir

-nos enseignements inscrits en elle et

-la voir enrichie de nos dons.

 

Si nous ne voyons pas cela,

-nos dons ne nous quittent pas et

-notre voix n’atteint pas son oreille.

 

Et si elle l’entend quelque peu, c’est comme une voix qui vient de très loin, de sorte qu’elle ne comprend pas clairement ce que nous attendons d’elle.

 

Par conséquent, notre veine inépuisable est arrêtée par le manque de disposition des créatures.

 

Mais sais-tu qui donne la vraie disposition à l’âme ? Notre Divine Volonté.

 

Elle la vide de tout.

Elle la réordonne et la dispose d’une admirable manière .

De telle sorte que notre inépuisable veine ne cesse jamais

de lui donner et

de lui faire entendre ses sublimes leçons.

Par conséquent, laisse-toi toujours dominer par mon divin Fiat.

 

Et notre inépuisable veine ne cessera jamais de se déverser sur toi. Nous aurons la satisfaction de faire surgir de notre Être divin

-de nouvelles grâces,

-de nouveaux dons,

-des leçons jamais encore entendues jusqu’à ce jour.

 

 

Je poursuivais mes actes dans le divin Vouloir et je me disais :

 

 « Comment la Divine Volonté en viendra-t-elle à régner ?

Quels seront les moyens, les secours, les grâces qui disposeront les créatures à se laisser dominer par elle ? »

Et mon bien-aimé de toujours, Jésus, se manifestant en moi, me dit : Ma fille,

les principaux moyens pour que mon divin Fiat règne sur la terre

sont les connaissances.

 

 Les connaissances

formeront les voies,

disposeront la terre à recevoir le Royaume.

 

Elles formeront les cités.

Elles serviront de télégraphe, de téléphone, de service postal, de trompette

-pour communiquer, de ville en ville, de créature à créature, de nation à nation, la nouvelle, les importantes connaissances sur ma Divine Volonté.

 

Et les connaissances sur ma Volonté mettront dans les cœurs

-l’espérance,

-le désir de recevoir un bien si grand.

 

Il n’y a pas à sortir de ceci :

-un bien ne peut pas être désiré ni reçu s’il n’est pas connu,

-et s’il était reçu sans être connu, ce serait comme s’il ne l’avait pas été.

Par conséquent,

les fondations, l’espérance, la certitude du Royaume de ma Divine Volonté seront formées par les connaissances sur ma Volonté.

 

C’est pourquoi Je t’en ai révélé un si grand nombre Car elles seront

les richesses,

la nourriture et

les nouveaux soleils,

les nouveaux cieux

que les peuples du Royaume de mon Vouloir posséderont.

 

Lorsque les connaissances sur mon Fiat feront leur chemin, disposant celles qui auront le bienfait de les connaître,

-ma bonté plus que paternelle,

-afin de montrer l’excès de mon amour, placera

-mon Humanité même,

-tout le bien que j’ai fait, en chaque créature,

à sa disposition,

de telle sorte qu’elles sentiront la force et la grâce de se laisser dominer par ma Divine Volonté.

 

Et mon Humanité sera au milieu des enfants de mon Royaume

-comme un Cœur au milieu d’eux, -pour le décorum et l’honneur de mon Fiat,

-et comme antidote, grâce et défense

contre tous les maux que la volonté humaine a produits.

 

L’ardeur de mon Amour qui veut qu’Elle règne est telle et si grande que J’accomplirai des excès d’amour

propres à gagner les volontés les plus rebelles.

 

En entendant cela, je semblais surprise, comme si je voulais jeter un doute sur ce que Jésus me disait. Et lui, reprenant la parole, ajouta :

 

Ma fille, pourquoi en douter ? Ne suis-je pas libre

-de faire ce que Je veux et

-de me donner à qui Je veux ?

 Mon Humanité n’est-elle pas le frère aîné

qui possédait le Royaume de ma Divine Volonté? A titre de frère premier-né,

n’ai-je pas le droit de le communiquer aux autres frères,

-me plaçant Moi-même à leur disposition pour leur donner un bien si grand ?

 

 Ne suis-je pas la tête de toute la famille humaine, qui peut

-faire couler la vertu de la tête dans leurs membres et

-descendre l’acte vital de ma Divine Volonté dans les membres ?

De plus,

 n’est-ce pas mon Humanité qui demeure en vous continuellement,

 

-qui vous donne la Force et la Grâce de vouloir vivre dans ma Volonté,

-qui vous fait ressentir cette Paix et cette Joie afin d’éclipser votre volonté humaine,

de telle sorte

-qu’elle se sent heureuse de vivre sous l’empire de ma Divine Volonté, comme si elle n’avait pas de vie?

 

Par conséquent, ce qu’il me faut,

c’est qu’ils aient les connaissances sur mon Fiat. Le reste viendra de lui-même.

 

Je continuais après cela mon abandon dans le divin Fiat. Il me semble

-ne pas y avoir d’arrêt en lui,

-qu’il y a toujours quelque chose à faire mais une activité qui ne fatigue pas.

 

Au contraire, elle fortifie, nous rend heureux et joyeux dans notre long voyage. Je pensais à cela lorsque mon très grand Bien, Jésus, ajouta :

 

Ma fille,

celle qui vit dans mon divin Vouloir marche toujours .

Parce qu’elle a la ronde de l’éternité à sa disposition, laquelle est sans fin.

 

Et en ne s’arrêtant jamais, elle prend toujours. Si elle s’arrêtait, un petit arrêt, un pas de moins,

lui coûterait la perte d’un pas divin dans le bonheur.

En fait, mon Fiat est un acte toujours nouveau

-de bonheur,

-de grâce et

-d’une indescriptible et inatteignable beauté

 

Si l’âme marche, elle prend, alors que si elle s’arrête, elle ne prend pas.

Car n’ayant pas suivi pas à pas le chemin de ma Divine Volonté, elle n’a rien connu du bonheur et de la beauté que ma Volonté a fait surgir dans ce pas.

 

Et qui peut te dire la grande différence entre celle qui vit dans ma Divine Volonté et celle qui vit dans la volonté humaine ?

 

Celle qui vit dans la volonté humaine s’arrête constamment. Sa ronde est si courte que si elle veut allonger le pas,

-elle ne trouve pas d’endroit où poser le pied.

À chaque pas qu’elle fait, elle éprouve ici un désagrément, là une désillusion, Et elle ressent une faiblesse de plus qui la pousse même à pécher.

Oh ! comme il est court le cercle de la volonté humaine . Il est rempli de misères, de précipices et d’amertumes.

 

Et pourtant, elles aiment tant vivre dans son cercle !

Quelle folie, quelle déplorable sottise !

Je faisais ma ronde dans le divin Vouloir et mon doux Jésus, me tirant hors de moi-même, me fit voir la Création tout entière sortant de ses mains créatrices. Chaque chose portait la marque de la main créatrice de son Créateur.

Tout était par conséquent parfait, d’une beauté enchanteresse.

 

Chaque chose créée était animée d’une lumière brillante,

soit de par sa nature reçue de Dieu ou

indirectement, communiquée par celle qui la possédait. Tout était lumière et beauté.

Et parmi tant de lumière et de beauté enchanteresse,

 on apercevait une tache noire qui paraissait très laide, particulièrement au milieu de tant d’œuvres

si belles, majestueuses et éclatantes.

Cette tache noire engendrait la terreur et la compassion.

Car il semblait que dans sa nature, Dieu ne l’avait pas créée noire, mais belle.

 

Plus encore,

elle avait déjà été une œuvre d’une très grande beauté créée par l’Être suprême. Je voyais cela lorsque mon toujours aimable Jésus me dit :

 

Ma fille,

tout ce qui a été fait par nous dans la Création

-demeure toujours dans l’acte d’être fait,

-comme si nous étions continuellement dans l’acte de le faire.

Telle est notre force créatrice qui, lorsqu’elle accomplit une œuvre,

ne s’en retire jamais

mais demeure toujours en elle comme acte de vie éternelle.

 

Elle forme en cette œuvre

-son battement continuel,

-son souffle ininterrompu.

De sorte qu’une fois l’œuvre achevée,

Elle demeure toujours en elle dans un acte de création.

 

 Cela est presque symbolisé par la nature humaine

qui, une fois formée,

commençant sa vie par le battement de cœur et la respiration, doit nécessairement continuer à palpiter et respirer

sous peine que la vie ne s’arrête.

Nous sommes inséparables de nos œuvres.

Nous les aimons tant que nous prenons continuellement en elles nos délices.

C’est pourquoi elles demeurent majestueuses, belles et nouvelles

comme si elles recevaient à chaque moment le commencement de leur vie.

 

Vois comme elles sont belles.

Elles racontent notre Être divin et notre Gloire éternelle.

 

Mais parmi tant de gloire, regarde :

 il y a la tache noire de la volonté humaine.

 

Aimant l’homme d’un plus grand amour, nous l’avons doté d’une volonté libre. Mais, en abusant de cette liberté,

il a voulu respirer et palpiter dans sa volonté humaine, non dans la nôtre.

 

Par conséquent

elle change continuellement au point

de devenir noire,

de perdre sa beauté et sa fraîcheur,

et elle atteint le point où elle perd la vie divine dans sa nature humaine.

 

Qui donc dissipera les épaisses ténèbres de la volonté humaine ? Qui lui rendra la fraîcheur et la beauté de sa création ?

 

 Les actes faits dans la Divine Volonté.

Ils seront

la lumière qui dissipera les ténèbres,

la chaleur qui la modèlera et détruira en elle toutes les humeurs mauvaises qui l’enlaidissaient.

Les actes accomplis dans ma Divine Volonté

seront la reprise de tous les actes humains faits dans la volonté humaine.

 

Cette reprise restaurera

la fraîcheur, la beauté et l’ordre de la volonté humaine à sa création.

 

Il faut donc que

de nombreux actes soient accomplis par la créature dans notre divin Vouloir pour préparer le contrepoison, la beauté, la fraîcheur, l’acte contraire à chaque mal fait par la volonté humaine.

C’est alors que toutes nos œuvres dans la Création apparaîtront belles.

 

La tache noire disparaîtra et sera convertie en un point,

-le plus lumineux de tous,

au milieu de la magnificence de nos œuvres créées.

Notre Divine Volonté régnera sur tout, sur la terre comme au ciel. Par conséquent, sois attentive à agir dans ma Divine Volonté.

Car pour chaque acte humain, un acte divin est nécessaire qui, avec force,

-renverse

purifie et

embellit

le mal fait dans la volonté humaine.

 

Je pensais au divin Fiat et à la façon dont son Royaume pourrait un jour se réaliser sur terre.

 

Cela me paraissait impossible

- premièrement, parce que personne ne s’intéresse à le faire connaître. S’il se dit ou se prépare quelque chose, cela finit toujours par des paroles alors que les faits sont – oh ! combien lointains.

Qui sait quelle génération aura le bienfait de savoir ce qui concerne les Connaissances sur la Divine Volonté et son Royaume.

 

- deuxièmement, il me semble que la terre n’est pas préparée.

Je crois que pour avoir un bien si grand

-que le Royaume de la Divine Volonté, ses connaissances, règnent sur la terre qui sait combien de prodiges le précéderont !

Je pensais à cela et à d’autres choses

lorsque mon doux Jésus, se manifestait en moi et Il me dit :

 

Ma fille,

tu dois savoir que ma venue sur terre et

tout ce que J’ai fait dans la Rédemption,

ma Mort même et ma Résurrection,

n’étaient qu’un acte préparatoire pour le Royaume de ma Divine Volonté

 

Lorsque J’ai formé le Notre Père, Je formais le germe du Royaume de ma Divine Volonté parmi les créatures.

Lorsque Je parle, Je crée et J’accomplis à partir de rien

les œuvres les plus grandes et les plus merveilleuses. J’ai bien plus encore la vertu de créer ce que Je veux par l’empire de ma prière parlée.

 

C’est pourquoi le Royaume de ma Volonté fut créé par Moi

dans l’acte de ma prière alors que Je formais et récitais le Notre Père.

 

Si je l’ai enseigné à mes Apôtres, c’était pour

-que l’Église, en le récitant, puisse irriguer et féconder ce germe, et

-qu’ils puissent se disposer à modeler leur vie selon les dispositions de mon divin Fiat.

 

Mes connaissances à son sujet, mes nombreuses manifestations, ont développé cette semence.

Elles ont été accompagnées par les actes accomplis par toi dans ma Divine Volonté.

 

Ainsi ce sont autant de petites graines formées pour constituer une grande masse dont chacun peut prendre une partie

toujours comme chacun le veut

afin de vivre de la vie de la Divine Volonté.

 

Par conséquent, tout est là, ma fille – les actes les plus nécessaires. C’est là qu’est le germe créé par Moi.

Car s’il n’y a pas de germe, il est inutile d’espérer une plante. Mais si la graine est présente,

il faut le travail, la volonté de vouloir le fruit de cette graine. Il y a ceux qui arrosent cette graine pour la faire pousser.

 

Chaque Notre Père récité sert à l’arroser.

Il y a mes manifestations pour la faire connaître.

 

Il faut maintenant ceux qui voudraient

s’offrir pour être les hérauts, avec courage, sans craindre quoi que ce soit, et

affronter les sacrifices pour les faire connaître.

Ainsi la partie substantielle - la partie la plus grande est là . I manque la plus petite – c'est-à-dire la partie superficielle.

Ton Jésus saura trouver sa voie pour trouver celui qui accomplira la mission de

faire connaître ma Divine Volonté parmi les peuples.

 

Par conséquent, de ton côté, ne présente aucun obstacle

 Fais ce à quoi tu es appelée, et Je ferai le reste.

Tu ne sais pas

comment Je vais surmonter toutes choses et disposer les circonstances. C’est pourquoi tu en viens à douter que mon Fiat sera connu et que son Royaume prendra vie sur la terre.

 

Je m’abandonnais ensuite dans le divin Vouloir pour suivre ses actes. Mon doux Jésus ajouta :

 

Ma fille,

 celui qui se place dans l’unité de ma Volonté se met dans la Lumière.

 

Tout comme la lumière a la vertu

-de descendre d’en haut et

-de reposer comme un manteau sur tout chose,

Elle a aussi celle de s’élever et de revêtir de sa lumière qui est élevé.

De la même manière, celui qui se place

-dans la lumière de mon Fiat,

-dans son unité de lumière avec ses actes,

-descend sur toutes les générations.

 

Avec ses actes de lumière,

il investit chaque créature pour faire du bien à toutes. Il s’élève pour investir le ciel tout entier et tout glorifier.

 

Par conséquent, l’âme dans ma Divine Volonté acquiert le droit

-de pouvoir offrir à tous la lumière du Fiat éternel

-par le don de ses actes multipliés autant de fois qu’il y en a pour la recevoir.

 

Mes journées sont très amères à cause de la privation de mon très grand bien et unique Dieu, Jésus.

Je peux dire que ma nourriture continuelle est la douleur intense d’être sans celui qui formait toute ma vie ici-bas.

 

Quelle souffrance de me rappeler

-que je respirais Jésus,

-que les battements du Cœur de Jésus palpitaient dans mon cœur,

-que Jésus circulait dans mes veines,

-que la nourriture de Jésus alimentait mes travaux et mes pas. Bref, je sentais Jésus en toute chose.

Maintenant tout est fini et s’est changé en nourriture de souffrance.

 

Oh ! Dieu ! quelle douleur, de respirer et de vivre la souffrance intense d’être sans celui qui était plus que ma vie, au point que seul mon abandon dans le Fiat me donne la force de supporter une douleur si grande.

Je ressentais tout cela lorsque mon doux Jésus, sortant du dedans de moi me serra dans ses bras et Il me dit :

 

Ma fille,

courage, ne te désole pas tant.

Dis-moi : qui forme le jour ? N’est-ce pas le soleil ?

Et pourquoi forme-t-il le jour ?

Parce que c’est un acte de ma Divine Volonté.

 

Or lorsque la terre tourne,

le côté qui s’éloigne du soleil reste dans l’obscurité et forme la nuit.

Et la pauvre terre demeure sombre, comme sous un manteau de tristesse.

 

De sorte que tous ressentent

la réalité de la nuit et le grand changement que subit la terre en perdant la sphère bénéfique de la lumière

c'est-à-dire l’acte de ma Divine Volonté qui créa le soleil et le préserve avec son acte continu.

 

De la même manière,

tant que l’âme tourne autour de l’acte continuel de ma Volonté,

c’est toujours le grand jour pour elle.

La nuit, l’obscurité, la tristesse, n’existent pas.

L’acte continuel de mon Fiat, plus que le soleil, lui sourit, la conserve en fête.

 

Mais si elle s’aventure dans sa volonté humaine, plus que la terre,

-elle demeure dans l’obscurité, dans la nuit de sa volonté humaine qui, régnant sur l’âme, produit

-obscurité,

-doutes,

-tristesse,

au point de former une véritable nuit pour la pauvre créature.

 

Qui peut dire le grand bien, le jour très éclatant

qu’un acte de ma Divine Volonté produit sur la créature ?

 

Par son acte continu, elle produit tous les biens et tous les bonheurs dans le temps et l’éternité.

Par conséquent, sois attentive.

 Enferme-toi tout entière dans un acte unique de ma Divine Volonté .

 

Ne t’en écarte jamais si tu veux

-vivre heureuse et

-avoir en ton pouvoir la vie de la lumière et le jour qui ne finit jamais.

 Un acte de ma Divine Volonté est tout pour la créature.

 

Avec son acte qui jamais ne cesse, ni ne change,

mieux qu’une tendre mère, elle garde bien serrée contre son sein celle qui s’abandonne dans son acte de lumière.

 

Elle

-la nourrit de lumière,

-la fait se lever comme une naissance hors d’elle-même, noble et sainte, et

-la conserve bien à l’abri dans sa lumière même.

 

Mon pauvre esprit errait dans la mer immense du divin Fiat où tout est en acte,

-comme s’il n’y avait ni passé ni futur,

-mais où tout est présent et en acte.

 

Ainsi, tout ce que ma petite âme veut trouver dans les œuvres de son Créateur, elle le trouve comme s’il était en train de le faire, en acte.

 

Je pensais à la naissance de ma Céleste Maman, pour lui rendre mes pauvres hommages.

J’appelais à moi toute la Création pour chanter les louanges de la Reine Souveraine.

Mon doux Jésus me dit :

Ma fille,

Je veux moi aussi, avec toi et toute la Création

chanter les louanges de la naissance de l’Éminence de ma Maman.

 

Tu dois savoir que

-cette naissance contenait en elle-même la renaissance de la famille humaine tout entière, et

-toute la Création s’est sentie renaître dans la naissance de la Reine du ciel.

 

Toutes choses exultaient dans la joie d’avoir leur Reine. Toutes se sentaient jusqu’alors comme un peuple sans Reine. Dans leur mutisme,

elles attendaient cet heureux jour pour briser leur silence et dire :

 

« Gloire, amour, honneur à celle qui vient parmi nous en Reine.

Nous ne serons plus sans défense, sans quelqu’un qui règne sur nous, sans fête. Car elle s’est levée celle qui forme notre gloire éternelle. »

 

Cette céleste petite enfant,

en gardant intacte en son âme notre Divine Volonté, sans jamais faire la sienne,

a retrouvé

-tous les droits de l’Adam innocent devant son Créateur et

-la souveraineté sur toute la Création.

 

Par conséquent, tout se sentait renaître en elle.

Et Nous vîmes en cette sainte Vierge, en son petit Cœur, tous les germes des générations humaines.

 

Ainsi, par elle, l’humanité acquit de nouveau les droits perdus C’est pourquoi sa naissance fut la plus belle et la plus glorieuse.

 

Dès sa naissance, elle contenait en son petit Cœur maternel, comme sous deux ailes, toutes les générations,

comme des enfants nés à nouveau dans son Cœur virginal,

-pour les réchauffer, les abriter,

-pour les élever et les nourrir du sang de son Cœur maternel.

 

C’est pourquoi cette tendre et céleste Mère aime tant les créatures

parce que toutes ont pu renaître en elle

Et Elle ressent en son Cœur la vie de ses enfants.

Est-il une chose que notre Divine Volonté ne puisse faire là où elle règne et où elle a sa vie ?

Ainsi, sous son bleu manteau, tous

ressentent l’aile maternelle de leur céleste Mère, et

trouvent dans son Cœur maternel la petite place où se mettre à l’abri.

 

Or, ma fille,

celle qui vit dans ma Divine Volonté

-renouvelle sa naissance et

-redouble les renaissances de toutes les générations humaines.

 

Lorsque ma suprême Volonté

-vit dans un cœur et y répand la plénitude de sa lumière infinie, Elle centralise tout,

Elle fait tout,

Elle renouvelle tout,

Elle redonne tout ce que, durant des siècles et des siècles, elle n’avait pas pu donner à travers les autres créatures.

 

Cette créature peut donc être appelée

-l’aube du jour,

-le point du jour qui appelle le soleil,

-le soleil qui réjouit toute la terre, l’illumine, la réchauffe, et de ses ailes de lumière, mieux qu’une mère,

-embrasse tout, féconde toutes choses.

 

Avec son baiser de lumière, elle donne les plus belles nuances de fleurs, les plus délicieuses saveurs de fruits, la maturité à toutes les plantes.

 

Oh ! si ma Divine Volonté régnait parmi les créatures, que de prodiges n’accomplirait-elle pas chez elles.

Par conséquent, sois attentive.

Tout ce que tu fais dans ma Divine Volonté est une renaissance que tu vis en Elle.

 

Renaître en elle signifie :

-renaître dans l’ordre divin,

-renaître dans la lumière,

-renaître dans la sainteté, l’amour et la beauté.

 

Et en chaque acte de ma Volonté, la volonté humaine subit une mort. Mourant à tous les maux, elle revit à nouveau à tous les biens.

 

Je répétais mes actes dans le divin Vouloir pour suivre les siens dans tous ses travaux.

Je me disais : « Pourquoi répéter toujours les mêmes actes ? Quelle gloire puis-je donner à mon Créateur ? »

Et mon doux Jésus, se manifestant en moi, me serra dans ses bras et me dit :

 

« Ma fille, la répétition de tes actes dans le divin Fiat

-brise son isolement et

-génère de la compagnie pour tous les actes que fait ma Divine Volonté.

 

Elle ne se sent alors plus seule et a quelqu’un

-à qui raconter ses peines et ses joies, et

-à qui confier ses secrets.

 

De plus, un acte continuellement répété est une vertu divine.

Il a la vertu

-de générer des biens qui n’existent pas,

-de les reproduire et

-de les communiquer à tous.

Seul un acte continuel est capable de former et de donner la vie.

 

Regarde le soleil, symbole de ma Divine Volonté Elle ne quitte jamais la créature et

elle ne se lasse jamais de faire son acte continuel de lumière.

 

Chaque jour, il revient visiter la terre en donnant toujours ses bienfaits

Il revient pour trouver la trace des bienfaits déjà accordés par son œil de lumière – et souvent il ne les retrouve pas.

Il ne retrouve pas la fleur qu’il a colorée de la beauté de ses nuances, et parfumée en la touchant de ses mains de lumière.

 

Il ne retrouve pas le fruit sur qui il s’est répandu pour lui communiquer sa saveur et qui a mûri sous sa chaleur.

 

Combien de choses il ne retrouve pas

après s’être répandu par tant d’actes plus que maternels

-pour former les plus belles floraisons, de si nombreuses plantes, et

-former tant de fruits avec son souffle de lumière et de chaleur

parce que l’homme, les arrachant à la terre, s’en est servi pour nourrir sa vie.

 

Oh ! si le soleil était capable de raisonner et de souffrir,

il éclaterait en sanglots de lumière et de feu brûlant

-pour pleurer sur chaque chose qu’il a formée et ne retrouve pas.

 

Et dans sa souffrance, il ne changerait pas sa volonté en cessant de communiquer ses bienfaits à la terre pour former à nouveau ce qui lui a été enlevé.

 

Car peu importe le mal qu’ils peuvent lui faire,

sa nature est de toujours donner son acte de lumière en qui tous les biens sont présents, sans jamais arrêter.

 

 Telle est ma Divine Volonté.

 

Plus qu’un soleil, elle se déverse sur chaque créature pour lui donner sa vie continue.

 

On peut dire qu’Elle revêt la créature

-de son souffle tout-puissant de lumière et d’amour, qu’elle les forme et les élève.

Et tandis que le soleil cède la place à la nuit,

ma Divine Volonté ne laisse jamais seules les divines naissances sorties d’elle

façonnées, vivifiées,

formées et élevées par son souffle et son brûlant baiser de lumière.

 

Il n’est pas un seul instant où ma Divine Volonté quitte la créature et, en se répandant sur elle, ne lui communique pas

ses diverses nuances de beauté,

son infinie douceur,

son inépuisable amour.

 

Y a-t-il quelque chose que ma Divine Volonté ne fera pas ou ne lui donnera pas ? Aucune. Pourtant, elle n’est ni reconnue ni aimée.

 

Les créatures ne préservent pas non plus les biens qu’elle leur communique. Quelle souffrance !

Alors qu’elle se répand sur chaque créature, Elle ne trouve pas les biens qu’elle communique

 

Dans sa douleur, elle continue à verser sur elle son acte de lumière sans jamais cesser.

C’est pourquoi

celle qui doit vivre dans mon Fiat doit répéter ses actes continus afin de lui tenir compagnie et d’apaiser son intense chagrin.

Après quoi je continuais à traverser la mer infinie du divin Fiat. Et, en émettant mes petits actes de Vouloir éternel,

de nombreux germes se formaient dans mon âme

 

Ces germes avaient la lumière de la Divine Volonté

de couleurs variées, mais tous animés de lumière.

 

Et mon doux Jésus apparut et souffla sur ces germes un par un. Quand il soufflait sur eux, ces germes grandissaient jusqu’à toucher l’immensité divine.

 

J’étais surprise en voyant la bonté de mon très Grand Bien, Jésus, prendre ces germes dans ses mains très saintes avec tant d’amour afin de souffler sur eux et les replacer ensuite dans mon âme.

Et me regardant avec amour, Il me dit :

 

« Ma fille,

là où se trouve la Force créatrice de ma Divine Volonté,

mon souffle divin a le pouvoir de rendre immenses les actes de la créature.

 

En fait, lorsque la créature opère dans mon Fiat, la Force créatrice entre dans son acte

-pour le placer dans la fontaine de la divine immensité.

 

Le petit acte de la créature se transforme,

l’un en fontaine de lumière,

l’autre en fontaine d’amour,

d’autres encore en fontaines de bonté, de beauté, de sainteté.

En somme, plus elle accomplit d’actes, plus elle acquiert de fontaines divines. Ils grandissent au point de s’étendre dans l’immensité de leur Créateur.

Il en est comme de la levure qui a la vertu de faire lever la farine

-pourvu qu’en formant le pain,

on y mette un peu de levure comme germe de fermentation.

 

Mais si on n’y met pas de levure, même si la farine est la même, le pain ne sera jamais au levain, mais restera sans levain.

Telle est ma Divine Volonté

-– plus que le levain elle met la divine fermentation dans l’acte humain, et l’acte humain devient un acte divin.

 

Et lorsque Je trouve le germe de ma Divine Volonté dans l’acte de la créature, Je souffle avec délice sur son acte et

Je le fais lever jusqu’à le rendre immense.

 

Plus encore puisque nous pouvons appeler cet acte

notre acte’ – ‘notre Volonté opérant dans la créature.’

 

Ma petite intelligence continue d’errer librement dans la mer immense du divin Vouloir. Je peux à peine retenir quelques gouttelettes de toutes les vérités et des innombrables beautés qui lui appartiennent.

Oh ! inaccessible, aimable et adorable Volonté –

qui pourra dire le Tout que tu es, et raconter ta longue et éternelle histoire ?

 

Ni les Anges ni les Saints n’auront assez de mots pour parler de toi.

Et moi bien moins encore, qui suis la petite ignorante capable seulement de balbutier à propos d’une Volonté si sainte.

Et mon esprit vagabondait dans le divin Fiat lorsque mon aimable Jésus se fit voir et Il me dit :

 

Ma fille,

seul ton Jésus a les mots qu’il faut pour te parler de mon éternel Vouloir parce que, de nature divine, Je suis la Volonté même.

 

Mais Je dois me limiter en parlant parce que ta petite capacité ne peut embrasser, comprendre et enfermer tout ce qui lui appartient.

Je dois me contenter de t’en faire connaître quelques gouttelettes, car ton esprit créé ne peut contenir sa mer immense et incréée.

 

Et Je change en mots ces petites gouttelettes afin de m’adapter à ta petite capacité et de te faire comprendre quelque chose concernant mon indescriptible et incommensurable Fiat.

 

C’est assez de dire que ma Divine Volonté

-est toute chose,

-contient toute chose, et

que s’il lui manquait le moindre iota, elle ne pourrait pas être appelée le Tout.

 

Par conséquent, pour entrer dans mon Fiat, la créature doit

-se vider de tout et se réduire à ce point

où le Créateur, en l’appelant hors du néant, lui a donné l’existence

où la puissance créatrice de ma Divine Volonté la créa,

-belle, vide de toute chose et

-pleine uniquement de la vie de celui qui l’avait créée.

 

De la même manière, lorsque l’âme se laissera de nouveau investir par le pouvoir créateur de mon Fiat,

sa lumière et sa chaleur

-feront en elle le vide et

-la rendront de nouveau belle, tout comme si elle sortait du néant. Et il la laissera vivre dans le Tout de ma Volonté.

 

 Et dans ma Volonté, la créature respirera le Tout.

Elle se sentira toute sainteté, tout amour, toute beauté. Parce que le Tout de mon divin Fiat la gardera dans sa mer, où le Tout sera à sa disposition.

 

Rien ne lui sera donné à moitié ou en petites parties.

Parce que celui qui est le Tout est capable de tout donner de lui-même, et non en partie.

 

C’est seulement dans ma Volonté que la créature peut dire :

« Je possède toute chose et plus encore, le Tout est à moi. »

 

Par contre, celle qui ne vit pas dans ma Divine Volonté,

-comme son être n’est pas sous l’empire du pouvoir créateur,

-ne peut pas posséder la plénitude de la vie divine,

-ni sentir son âme pleine à ras bord de lumière, de sainteté et d’amour au point de déborder et de former des mers autour d’elle

et jusqu’à sentir que tout lui appartient.

 

Cette âme pourra tout au plus ressentir

-de petites particules divines,

-une impression de grâce, d’amour, de sainteté

-mais pas le Tout.

 

Et c’est pourquoi celle qui vit dans mon Fiat est la seule créature fortunée

-à être préservée dans le prodige de sa création et

-à avoir le droit de posséder et de vivre

dans l’abondance des biens de son Créateur.

 

Après quoi je continuais mes actes dans la Divine Volonté Mon aimable Jésus ajouta :

Ma fille,

celle qui vit dans mon Fiat aura le grand bien

de posséder une Divine Volonté sur la terre, qui sera pour elle porteuse

-d’une paix imperturbable,

-d’une fermeté immuable.

 

Mon Fiat l’élèvera d’une manière divine. Dans chaque acte qu’elle accomplira,

mon Fiat lui donnera une gorgée de notre Être divin De sorte qu’il n’y ait aucune de nos qualités

-qui ne soit centralisée dans cette créature.

 

Plus encore, mon Vouloir se délectera à déposer en elle ma Divine Volonté, porteuse de bonheur, par qui elle rend heureux tous les Bienheureux,

afin que même cela ne manque pas à celle qui vit dans mon Fiat.

 

Si bien que lorsqu’elle viendra dans notre céleste Patrie, elle apportera son paradis de joie et de bonheur, tout divin, comme triomphe d’avoir vécu dans notre Fiat.

 

Et puisqu’elle vient pour trouver encore plus d’autres surprenantes béatitudes,

parce que ma Volonté n’est jamais épuisée et a toujours quelque chose à donner,

la créature trouvera ses propres joies et le bonheur

que ma Volonté enferma en elle lorsqu’elle était sur terre.

 

Par conséquent, élève-toi plus encore en elle, agrandis tes frontières,

-parce que plus tu prendras de Divine Volonté sur la terre,

-plus notre vie grandira en toi et

-plus tu enfermeras de bonheurs et de joies dans ton âme.

Et plus tu en emporteras, plus tu en recevras au ciel, dans notre Patrie céleste.

 

Que tout soit

pour la gloire de Dieu et l’accomplissement de sa Très Sainte Volonté.

 

Deo gratias

 

7 avril 1929 – Baisers au soleil. Sortie dans le jardin. Rivalité entre le vent et le soleil. Fête de toute la Création. Note d’accord et de désaccord. La nouvelle Ève. 4

12 avril 1929 – La Création, acte de profonde adoration de la Divine  Trinité 7

16 avril 1929 – Pour celle qui vit dans le Fiat, il y a un échange de vie entre le Fiat et l’âme. Amour redoublé. 10

21 avril 1929 – la Divine Volonté est plénitude. Adam, avant le péché, possédait la plénitude de sainteté. La Vierge Marie et toutes les choses créées possèdent cette plénitude. 13

28 avril 1929 – Le divin Fiat rend la créature inséparable d’une effusion divine de Dieu pour la créature. Tout est en sûreté pour celle qui vit dans le Fiat. Alors que tout est en danger pour celle qui fait la volonté humaine.

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4 mai 1929 – Puissance, Enchantement et Empire d’une âme qui vit dans la Divine Volonté. Toute chose tourne autour d’elle et elle règne sur son Créateur lui-même. 20

9 mai 1929 – Il était nécessaire que Jésus centralise en Luisa la sainteté humaine afin de la consommer et de donner naissance à la Sainteté de la vie dans la Divine Volonté. La souffrance volontaire est une chose grande devant Dieu 22

12 mai 1929 – Celle qui vit dans le divin Fiat est la narratrice des œuvres divines. L’Ascension. La raison pour laquelle Jésus n’a pas laissé le Royaume de la Divine Volonté sur la terre 25

16 mars 1929 – Les connaissances sur la Divine Volonté sont l’armée. Les actes accomplis en Elle, les armes. Sa lumière, le Palais Royal. Le Ministère, la sacro-sainte Trinité. L’ardeur divine pour l’établissement de son Royaume. Le besoin du Divin. Son silence. La souffrance de ses secrets 29

21 mai 1929 – La Divine Volonté : lumière - amour - chaleur. Nourriture divine et épanchement. 37

25 mai 1929 – Puissance de celle qui vit dans le divin Fiat. Vertu des actes accomplis en lui. Comment toutes les générations dépendent des actes accomplis par Adam. 40

28 mai 1929 - Chaque fois que Jésus a parlé de sa Volonté, les Cieux se sont inclinés. Il y a la fête de tout le ciel. La Divine Volonté, couronnement de la Création et de la Rédemption. Souffrance de Jésus parce que le divin Fiat n’est pas connu 42

31 mai 1929 – l’Amour vrai a besoin de s’épancher. La Création était une effusion d’amour, de même que la Rédemption et le divin Fiat. Ce que signifie une Effusion divine. 47

4 juin 1929 – À mesure que l’âme fait la Divine Volonté, celle-ci s’étend dans l’âme et la vie divine grandit en elle et l’âme grandit dans le sein de son céleste Père. L’âme qui vit en elle fait l’appel de toute la Création.

Si quelqu’un sort de la Divine Volonté, il s’en va tandis que ses actes demeurent. 50

9 juin 1929 – Celle qui vit dans la Divine Volonté en est inséparable. Exemple du souffle. Exemple du soleil . Il règne sur toute chose et part à la recherche de toute chose. Telle est la Divine Volonté. Rivalité entre les deux soleils 56

14 juin 1929 – Comptes avec Jésus. L’âme, banque de la Divine Volonté. Souvenirs inoubliables. Éden 60

19 juin 1929 – La Divine Volonté et sa vie opérante dans la créature. Différence entre celle qui vit dans le Fiat et celle qui n’y vit pas. 63

27 juin 1929 – Cadeau pour saint Aloysius. Il était nécessaire que Jésus entrelace Luisa dans les manifestations de la Divine Volonté.

Transmission de l’humain et du Divin. La créature acquiert des droits divins. 65

8 juillet 1929 – Les fleurs que fait éclore la Divine Volonté. Continuel chant et murmure d’Amour. Amour délirant et Amour douloureux. Celle qui vit dans la Divine Volonté forme la mer de repos pour l’Amour divin.69

14 juillet 1929 – La Divine Volonté veut une absolue liberté pour former sa vie. Différentes manières d’agir de Notre-Seigneur 71

8 juillet 1929 – Travail de Jésus pour le Royaume de la Divine Volonté. 74

24 juillet 1929 – La Divine Volonté maintient l’acte premier sur toutes les choses créées. Il est comme la tête sur les membres. 76

27 juin 1919 – Le Royaume de la Divine Volonté et celui de la Rédemption ont toujours procédé de concert. Jésus forma les matériaux et les constructions. Il y a seulement les peuples qui y manquent. 78

30 juillet 1929 – Différence entre celle qui agit saintement dans l’ordre humain et celle qui opère dans la Divine Volonté. Sans Elle, on a la force d’un enfant. Tout mal vient de la volonté humaine. 81

3 août 1929 – Lorsque Dieu décide d’accomplir des œuvres qui doivent servir à tous, dans l’ardeur de son Amour, il met tout de côté. L’Être suprême possède la veine inépuisable. 84

7 août 1929 – Les principaux moyens de faire régner la Divine Volonté : les connaissances. Différence entre celle qui vit dans la Divine Volonté et celle qui vit dans la volonté humaine. 88

12 août 1929 – Magnificence de la Création. La tache noire de la volonté humaine. 91

25 août 1929 – Jésus créa le germe du divin Fiat en formant le Notre Père. La vertu que possède la lumière. 93

4 septembre 1929 – Pourquoi le soleil forme-t-il le jour ? Parce qu’il est un acte de Divine Volonté. 95

8 septembre 1929 – La naissance de la Vierge fut la renaissance de toute l’humanité 97

15 septembre 1929 – Le soleil revient chaque jour visiter la terre - symbole du Soleil de la Divine Volonté. Le germe de la Divine Volonté dans l’acte de la créature 100

20 septembre 1929 – Jésus seul a les mots suffisants pour parler de la Divine Volonté. La créature peut dire : « Je possède tout. » La Divine Volonté forme son Paradis là où elle règne 103

Tome 26 – Table des Matières 106