Site Le Royaume du Divin Fiat chez les créatures

 

Le Livre du Ciel

 

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Tome 30 audio

Appel des créatures à revenir à la place, au rang et au but

pour lesquels elles ont été créées par Dieu

 

Mon Jésus, centre et vie de ma petite âme, ma petitesse est telle que je sens le besoin extrême, mon amour, d’être serrée dans tes bras.

Que ma grande faiblesse t’inspire la pitié.

Je suis toute petite et tu sais que les petits enfants ont besoin de langes et de lait maternel pour se nourrir et grandir.

Je sens le besoin d’être enveloppée des langes de l’amour et pressée contre ta divine poitrine pour me donner le lait de ta Divine Volonté pour me nourrir et m’élever.

Écoute-moi, ô Jésus, car j’ai besoin de ta vie pour vivre

Je veux vivre de toi. Alors c’est toi qui pourras écrire ce que tu veux. Je ne ferai que te prêter ma main et tu feras tout le reste. C’est ainsi que nous nous comprenons, ô Jésus.

 

Après quoi je m’abandonnais dans les bras de Jésus qui murmura à mon oreille :

« Ma petite fille, plus tu t’abandonneras en Moi, plus tu sentiras ma vie en toi J’occuperai la première place dans ton âme.

Tu sais que la vraie confiance en Moi forme les bras et les pieds de l’âme pour grimper jusqu’à Moi et me presser si fort queJje suis alors incapable de me libérer de ton âme.

Celle qui n’a pas confiance n’a ni bras ni pieds et demeure ainsi une pauvre infirme.

Ta confiance sera par conséquent ta victoire sur Moi.

Je te tiendrai serrée dans mes bras, attachée à ma poitrine pour te donner continuellement le lait de ma Divine Volonté.

 

Tu dois savoir que chaque fois que l’âme fait ma Volonté, Je me reconnais dans la créature.

Je reconnais mes œuvres, mes pas, mes paroles et mon amour.

C’est alors le Créateur se reconnaît, Lui et ses œuvres dans la créature. Et la créature se reconnaît en Lui.

Cette reconnaissance mutuelle entre Dieu et l’âme rappelle le premier acte de la création. Dieu sort de son repos pour continuer son œuvre de création avec la créature qui vit et œuvre dans mon Vouloir.

Car notre travail ne s’arrête pas.

Il y a eu seulement une pause pour le repos.

La créature, en faisant notre Volonté, nous appelle au travail.

Mais c’est un doux appel.

 

Car pour nous, ce travail est

-un bonheur nouveau,

-des joies nouvelles et

-de prodigieuses conquêtes.

C’est pourquoi nous ne faisons que continuer nos épanchements

-d’amour, de puissance,

-de bonté et de sagesse inatteignable qui ont commencé dans la Création.

 

La créature sent que son Dieu ne se repose pas et qu’il continue son œuvre de Création.

La créature œuvre dans notre Vouloir

Elle sent le commencement dans son âme

-d’une pluie d’amour de Dieu, de sa puissance et de sa sagesse qui ne demeurent pas inactives mais qui œuvrent dans son âme.

Oh ! si tu savais la satisfaction et le plaisir que nous ressentons lorsque la créature nous appelle au travail.

Par son appel,

-elle nous reconnaît,

-elle nous ouvre les portes,

-elle nous laisse régner et

-elle nous donne toute liberté de faire ce que nous voulons dans son âme. Nous accomplissons alors un travail digne de nos mains créatrices.

Si tu veux que notre travail soit continuel, ne laisse jamais notre Divine

Volonté t’échapper, . Elle t’appartiendra

Elle sera ta porte-parole lorsque tu feras entendre ta voix pour nous appeler . Nous entendrons son doux murmure à nos oreilles et nous descendrons immédiatement dans notre propre Vouloir à l’intérieur de ton âme pour continuer notre œuvre.

Car tu dois savoir que des actes continuels forment la vie et des œuvres accomplies.

Ce qui n’est pas continuel peut être appelé effet de mon Vouloir et non vie formée dans la créature

Les effets s’évanouissent peu à peu et l’âme reste dans le jeûne. Aussi, courage et confiance.

Va toujours plus avant dans la mer de la Divine Volonté.

 

Après, je suivais les actes que mon très grand bien Jésus avait accomplis dans son Humanité lorsqu’Il était sur la terre

 

Se faisant entendre Il me dit :

« Ma fille, ma volonté humaine n’a pas eu qu’un seul acte de vie. Elle restait dans l’acte

- de recevoir l’acte continuel de ma Divine Volonté - que je possédais en tant que Verbe du Père.

C’est pourquoi tous mes actes, souffrances, prières, souffles, palpitations,

-accomplis par ma volonté humaine dans la vie de la Divine Volonté formaient autant de nœuds pour relier les volontés humaines à la mienne.

Ces volontés humaines étaient semblables à des résidences,

-certaines écroulées,

-d’autres endommagées et

-certaines réduites à un tas de ruines.

 

Ainsi, ma Divine Volonté, travaillant dans mon Humanité par mes actes, préparait les secours afin de

-soutenir celles qui s’effondraient,

-cimenter celles qui étaient endommagées et

-rebâtir sur leurs ruines les résidences détruites.

Je ne faisais rien pour Moi-même. Je n’avais pas de besoins.

Je faisais tout afin de refaire, de réhabiliter les volontés humaines. Mon seul besoin était l’amour et je voulais être aimé en retour.

 

Or pour recevoir tous mes secours, mes souffrances et mes travaux, la créature doit unir sa volonté à la mienne

Alors, elle se sentira immédiatement reliée à Moi.

Tous mes actes l’entoureront afin de soutenir, cimenter et relever la volonté humaine.

Dès qu’elle se sera unie à Moi en décidant de faire ma Divine Volonté, tous mes actes, comme une armée aguerrie,

-se porteront à la défense de la créature et

-formeront le bateau de sauvetage sur la mer tumultueuse de la vie.

 

Mais pour celle qui ne fait pas ma Volonté, je pourrais dire qu’elle ne reçoit rien.

Car ma Volonté est seule pourvoyeuse

de tout ce que j’ai fait par amour et pour l’amour de la créature.

 

 

 

Mon abandon dans le divin Vouloir continue. Oh ! avec quelle tendresse il m’attend dans son sein maternel pour me dire :

« Fille de mon Vouloir, ne me laisse pas seul. Ta Maman te veut avec elle.

Je veux ta compagnie dans l’incessant travail que je fais pour toutes les créatures.

Je fais tout pour elles, Je ne les quitte pas un seul instant sinon elles perdraient leur vie.

Et pourtant, il n’y en a pas une qui me reconnaisse.

Au contraire, elles m’offensent alors que Je fais tout pour elles.

Oh ! que la solitude est pénible ! C’est pourquoi je soupire après toi, ma fille. Oh ! combien ta compagnie m’est chère dans mes actes !

La compagnie rend doux le travail

Elle en enlève le poids et elle est porteuse de joies nouvelles. »

 

Mon esprit était perdu dans la Divine Volonté.

Alors mon aimable Jésus me faisait sa petite visite et me dit:

 

« Ma fille, ma Volonté est infatigable.

Voulant maintenir la vie, l’ordre et l’équilibre de toutes les générations et de l’univers entier, Elle ne peut et ne veut cesser son travail.

Chacun de ses mouvements est une naissance liée par des liens inséparables.

L’air donne une image de ma Volonté : personne ne le voit, mais il donne naissance au souffle des créatures et il est inséparable de la respiration humaine.

Oh ! si l’air cessait de se laisser respirer, la vie de toutes les créatures s’arrêterait d’un seul coup.

 

Ma Volonté est plus que l’air qui n’est que le symbole

-de ce qui produit la vie de la respiration,

-de la vertu vitale de mon divin Vouloir.

Ma Volonté est en Elle-même la Vie et la Vie incréée.

 

Dieu maintient établis tous les actes des créatures, et leur nombre.

La promesse de ces actes, parce qu’ils sont établis par Dieu, est prise par ma Divine Volonté : elle les ordonne et introduit en eux sa Vie

Mais qui permet l’accomplissement de ces actes établis par l’Être suprême ?

La créature

-qui coopère et se laisse dominer par la Divine Volonté et

-qui avec sa coopération et son règne sent le lien et l’inséparabilité avec Elle, et sent couler sa Vie divine dans ses actes.

Mais si la créature ne coopère pas, elle perd le Règne de ma Divine Volonté Au lieu de faire ma Volonté elle fait la sienne

Chaque acte de la volonté humaine forme un vide pour le divin dans l’âme.

Ces vides défigurent la pauvre créature.

Elle a été faite pour Dieu, et lui seul peut combler ces vides. Car tous les actes établis devraient être remplis de l’Être divin.

 

Oh ! que ces vides sont horribles.

Ils sont comme des voies tordues, des actes sans commencement divin et sans vie.

C’est pourquoi rien ne détruit plus la créature que sa volonté.

 

Ma Volonté est un acte opérant et incessant à l’intérieur et à l’extérieur de la créature.

Mais qui reçoit cet acte opérant ?

La créature qui la reconnaît dans tous ses actes,

-celle qui l’aime, qui l’estime et qui l’apprécie.

Étant reconnue, ma Volonté laisse toucher son acte opérant et incessant La créature sent en elle

-ses bras, la puissance de ses mouvements,

-la vertu vivifiante de son souffle,

-la formation de la vie dans les battements de son cœur.

 

Partout, à l’extérieur comme à l’intérieur,

la créature se sent revivifiée, touchée, étreinte, embrassée par ma Volonté.

 

Lorsque ma Volonté voit que la créature ressent ses étreintes amoureuses, elle la serre encore plus fort contre son sein divin et forme ses douces chaînes d’inséparabilité entre elle et sa créature bien-aimée.

 

Il lui semble être payée de retour en étant reconnue pour son travail incessant. Avec sa puissance ma Volonté ôte le voile qui la cache à la créature et lui fait connaître qui est Celle qui forme la Vie de tous ses actes.

Ainsi, plus tu La reconnaîtras, plus tu sentiras combien elle t’aime Tu l’aimeras plus encore toi aussi.

 

Tu dois aussi savoir que l’âme sans ma Divine Volonté est comme une fleur cueillie à la plante. Pauvre fleur ! Ils lui ont enlevé la vie, car elle n’est plus rattachée à la racine et elle cesse de recevoir les humeurs vitales qui circulaient comme son sang et la maintenaient vivante, fraîche, belle et parfumée.

Elle a perdu la racine qui comme une mère

-l’aimait, la nourrissait et

-la tenait serrée contre son sein.

Et tandis que la racine reste enterrée et vivante sous la terre pour

-donner la vie à ses enfants les fleurs et

-les rendre belles au point d’attirer l’attention humaine par ses doux enchantements,la fleur qui a été cueillie et détachée de la plante,

comme si elle avait perdu sa mère,

-semble devenir mélancolique,

-elle perd sa fraîcheur et finit par se faner. Telle est l’âme qui vit sans ma Divine Volonté.

Elle a été détachée de la racine divine qui l’aimait plus qu’une mère et la

nourrissait

 

La Divine Volonté vit enterrée

Elle vit dans tous ses actes et dans les profondeurs de l’âme de la créature

-pour lui administrer les divines humeurs

Ces humeurs circulent comme le sang dans tous ses actes

pour la maintenir fraîche, belle et embaumée par ses divines vertus afin de former le plus doux enchantement de la terre et du ciel.

 

Mais comme l’âme s’est détachée de ma Divine Volonté, elle perd sa vraie Maman qui

-la gardait sous ses soins maternels,

-la serrait sur son sein, la défendait contre tout et contre tous,

Ces âmes finissent par

se défigurer et

perdre tout ce qui est bon,

à se sentir tristes et mélancoliques parce qu’elles vivent

sans celle qui les générait, sans la vie et sans les caresses de leur Maman,

 

De sorte que l’on peut dire qu’elles sont :

-de pauvres orphelines abandonnées et sans protection,

-tombées peut-être aux mains des ennemis et

-tyrannisées par leurs passions intérieures.

 

Oh ! si la racine avait la raison, combien de cris de détresse elle pousserait

-en voyant la vie de sa fleur arrachée, et

-en étant obligée de rester là comme une mère stérile sans la couronne de ses enfants !

Mais si la plante ne pleure pas, ma Volonté pleure en voyant tant de ses enfants orphelins,. Ce sont des orphelins volontaires qui éprouvent toutes les souffrances d’être orphelins

alors que leur Mère est vivante.

Celle-ci ne cesse de se lamenter et de rappeler autour d’elle la couronne de ses enfants !


 

Je me sens la proie de la Divine Volonté, mais proie volontaire et non forcée. Je sens aussi le besoin vivant de me constituer la proie, ce qui me rend heureuse dans le temps et l’éternité.

Je cherche par conséquent à faire de tous mes actes la proie de la Lumière de la Divine Volonté, de sa Sainteté, de sa Vie même.

C’est pourquoi je l’appelle pour l’enfermer dans mes actes et pouvoir dire :

« Chacun de mes actes

-est une proie et une conquête que je fais, une proie et une conquête de la Divine Volonté sans Sui je ne peux vivre.

C’est pourquoi il est juste et bon que j’en fasse ma proie.

En étant la proie l’une de l’autre, il me semble que nous maintenons

la correspondance,

le jeu et l’amour qui s’enflamme de plus en plus de part et d’autre. »

 

Il me semblait, en pensant cela, que mon doux Jésus était ravi de mes sottises

Je me disais :

« Après tout, je suis petite et à peine née

Si je dis une sottise ce n’est pas très grave puisque les tout-petits en font souvent.

Jésus est heureux de saisir l’occasion de donner une petite leçon comme Il l’a déjà fait. »

 

Visitant ma petite âme, Il me dit :

« Ma petite fille de mon Vouloir,

il est certain que tout ce qui se passe entre le Créateur et la créature,

-les actes qu’elle accomplit et ce qu’elle reçoit de Dieu, sert à maintenir la correspondance

-pour mieux se connaître et s’aimer,

-et pour entretenir le jeu entre les deux, afin d’en arriver

-à ce que Dieu veut de la créature et

-à ce qu’elle veut de Dieu.

 

Ainsi chaque acte est un jeu préparé afin

-de faire les plus belles conquêtes et

-de se devancer l’un l’autre.

 

L’acte sert

-de matériel pour le jeu et

-de promesse

pour avoir quelque chose à donner à celui qui gagne.

 

Dieu, en donnant, fait sa promesse.

Et la créature par son acte fait la sienne. Ils établissent le jeu.

Notre bonté est si grande que Nous nous faisons faibles afin de permettre à la créature de gagner.

D’autres fois, nous nous faisons forts et nous vainquons.

 

Nous faisons cela pour activer la compétition.

En faisant plus d’actes, elle donne plus de gages et

elle est ainsi capable de vaincre pour compenser une défaite.

 

Après tout, comment pourrait-on maintenir l’union si nous n’avions rien à donner à la créature et si elle n’avait rien non plus à nous donner ?

 

Tu vois par conséquent que chaque acte est une promesse envers Nous. Elle nous permet de donner de plus grandes grâces.

C’’est une correspondance que tu ouvres entre la terre et le ciel. C’ est un jeu par lequel tu appelles ton Créateur à venir vers toi.

 

Plus encore, chaque acte accompli avec la Divine Volonté dans l’acte de la créature

est une semence divine qui germe en elle.

L’acte prépare la terre où ma Volonté jette sa semence afin qu’elle germe pour devenir une plante divine.

Parce que c’est en fonction de la semence jetée dans le sein de la terre que cette plante est née.

 

Si c’est une semence de fleurs, il naît une fleur. si c’est une semence de fruits, il naît un fruit.

 

Or ma Divine Volonté sème en chaque acte de la créature une semence distincte :

ici une semence de sainteté, ailleurs une semence de bonté, etc.

Plus la créature accomplit d’actes dans ma Volonté, plus il y a de terre où mon Vouloir peut préparer sa semence distincte pour emplir la terre de ces actes humains.

C’est pourquoi la créature qui se laisse dominer par ma Divine Volonté est belle et spéciale Chacun de ses actes contient une variété de semences divines et une note de son Créateur :

un acte qui dit sainteté,

un autre qui dit miséricorde,

d’autres qui disent justice, sagesse, beauté, amour .

Bref, on peut voir une divine harmonie avec un ordre qui montre que la main de Dieu est à l’œuvre en elle.

Vois-tu par conséquent la nécessité de l’acte de la créature pour que nous puissions semer notre semence divine ?

 

Sinon, où la déposer si nous n’avons pas de terre ?

Ce sont donc les actes qui forment la terre où peuvent germer nos semences divines dans la créature.

Par conséquent, on peut dire que la créature

-qui fait notre divin Vouloir et

-qui vit en lui

peut être appelée celle qui reproduit son Créateur et abrite en elle-même celui qui l’a créée.

 

Après quoi je continuais mes actes dans le divin Vouloir .

Ma petitesse voulait tout étreindre dans mon embrassement d’amour

afin de pouvoir faire ma petite course d’amour partout et en toutes choses. Mon doux Jésus ajouta :

Ma fille,

aimer signifie posséder et vouloir faire sien la personne ou l’objet que l’on aime.

Aimer veut dire se lier, par un lien d’amitié, de parenté ou de descendance, selon l’intensité plus ou moins grande de l’amour.

Ainsi :

-si entre la créature et Dieu il n’y a pas de vide d’amour divin,

-si tous ses actes courent vers Dieu pour l’aimer,

-s’ils ont leur commencement et leur fin dans l’amour,

-si la créature voit tout ce qui appartient à l’Être suprême comme sien, tout cela exprime l’amour de l’enfant pour son Père.

Parce qu’alors la créature ne sort

-ni des divines propriétés

-ni de la résidence du Père céleste.

Car l’amour constitue un droit dans la créature :

-droit des descendants,

-droit de partage des biens,

-droit d’être aimée.

 

Chacun de ses actes d’amour est une note vibrante qui palpite dans le cœur divin et lui dit : « Je t’aime » et « Aime-moi ».

Ce son ne s’arrête pas tant que la créature ne sent pas la note de son

Créateur

-qui répond en écho au son de son âme : « Je t’aime, ô enfant. »

Oh ! combien nous attendons le « Je t’aime » de la créature

-pour lui faire prendre sa place dans notre amour et

-pour avoir le doux plaisir

de pouvoir lui dire : « Je t’aime, ô enfant » et

de lui donner le très grand droit de nous aimer et d’appartenir à notre famille.

 

Un amour interrompu ne fait

-pas que nos choses soient les siennes

-ni qu’elles les défendent .

Il ne peut pas être appelé l’amour d’un enfant.

C’est tout au plus

-un amour d’amitié,

-un amour de circonstance,

-un amour d’intérêt,

-un amour de nécessité qui ne constitue pas un droit.

Car seuls les enfants ont le droit de posséder les biens du Père.

Et le Père a le devoir sacro-saint, également avec les droits humains et divins, de faire posséder ses biens par ses enfants.

Par conséquent, aime toujours

afin que ma Volonté trouve dans tes actes :

-l’amour,

-la rencontre, et

-ton baiser à ton Créateur.

 

 

 

Je ressens le saint devoir, la force irrésistible, la nécessité extrême

-de vivre dans la résidence que m’a donnée mon céleste Jésus

-qui est son adorable Volonté.

S’il m’arrive de faire quelques sorties, oh ! combien elles me coûtent! Je sens alors tous les maux me tomber dessus.

Je sens toute la différence qui existe entre la vie dans ma chère résidence où mon bien-aimé Jésus m’a assigné ma place.

Et je bénis celui qui m’a donné une si heureuse résidence et le grand bien de faire connaître sa très sainte Volonté.

Mais mon intelligence traversait la grande mer du Fiat suprême.

Alors mon bien-aimé Jésus s’est manifesté dans ma pauvre âme. Il m’a dit :

 

Ma fille,

-être dans la résidence de ma Divine Volonté,

-’est être à son poste d’honneur donné par Dieu à la créature quand il lui a donné le jour.

 

Et celle qui est à son poste, Dieu fait qu’elle ne manque de rien,

-ni de sainteté,

-ni de lumière,

-ni de force,

ni d’amour.

 

Il met à la disposition de la créature tout ce qu’elle veut prendre à l’intérieur comme à l’extérieur de cette source, de sorte qu’elle vit dans l’abondance de tous les biens.

 

Tous les actes accomplis dans la Divine Volonté ont la vertu opérative de Dieu qui se sent attiré par cette puissance même à œuvrer dans l’acte de la créature.

Ces actes ont par conséquent la vertu

-de se jeter avec élan et puissance dans la mer de la Divine Volonté pour la mettre en mouvement et dans l’attitude

-de redoubler sa gloire

-de lui faire opérer une bonté, une miséricorde et un amour nouveaux envers toutes les créatures.

Avec ses actes, la créature ne fait rien d’autre que

-mettre en marche le divin moteur pour le faire travailler.

Il est vrai que Nous sommes en nous-mêmes -un mouvement continuel

-qui produit sans fin des œuvres.

Il est également vrai qu’en faisant ses actes dans notre Volonté, la créature entre dans ce mouvement pour y mettre le sien.

Et notre mouvement se sent tourner et mouvoir à travers la créature pour produire nos œuvres.

Nous sentons immédiatement son acte avec toutes nos œuvres. Sentir la créature avec Nous et nos actes est

-la plus grande gloire et

-le plus grand bonheur

que nous puissions recevoir.

 

Cela te semble-t-il peu de choses

que nous lui donnions la vertu de mettre en mouvement tout notre Être divin ?

 

Il nous plaît qu’elle soit à son poste et nous la laissons faire ce qu’elle veut. Car nous sommes assurés qu’elle ne fera que ce que nous voulons.

 

C’est tout le contraire pour celle qui vit dans sa volonté humaine . Ses actes n’ont pas l’élan divin.

Ils restent en bas et remplissent souvent d’amertume leur Créateur.

Après quoi je me disais : « Oh ! comme je voudrais donner à mon Jésus, pour lui témoigner mon amour, autant de vies pour autant d’actes que j’accomplis!»

 

Jésus ajouta :

 

Ma fille,

tu dois savoir qu’en chaque chose que fait la créature, nous donnons l’acte de Vie qui sort de nous.

-Si elle pense, nous lui donnons la vie de la pensée de notre intelligence,

-si elle parle, nous mettons dans sa voix la vie de notre parole .

-si elle travaille, la vie de nos œuvres court en elle .

-si elle marche, nous lui donnons la vie de nos pas.

 

Vois-tu,

il y a deux actes de vie qui doivent coïncider dans chaque acte de la créature :

-premièrement l’acte de vie divine,

-suivi immédiatement de l’acte de la créature.

Si en tout ce qu’elle fait, la créature agit pour Celui qui lui a donné la vie, un échange de vie est formé : la vie que nous donnons et la vie que nous recevons.

 

Et malgré la grande différence qui existe entre nos actes de vie et ceux de la créature,

Nous en sommes cependant glorifiés et satisfaits,

-parce qu’elle peut nous donner et

-qu’elle nous donne.

Plus encore, tous les actes accomplis par elle,

-afin de nous donner l’échange de vie,

ne restent pas à l’extérieur, mais à l’intérieur de Nous,

en témoignage de vie éternelle de la créature.

Nous ressentons l’échange

-de sa vie

-contre la vie que nous avons donnée dans notre Être divin. Notre Vouloir et notre amour nous apportent

le doux murmure de la vie de ses pensées dans notre intelligence,

le doux murmure de sa parole dans notre voix, Ses œuvres murmurent doucement à nos œuvres et le doux bruit de ses pas nous murmurent :

« Amour et témoignages de vie à mon Créateur. »

 

Et Nous disons dans notre élan d’amour :

« Qui est celle qui murmure dans notre Être divin avec la vie de nos actes ?

C’est celle qui est dans notre Vouloir et qui travaille purement par amour.

»

 

Mais quelle n’est pas notre tristesse

lorsque nous donnons vie aux actes de la créature sans rien recevoir.

Ces actes restent à l’extérieur de nous et sont perdus.

Parce qu’il leur manque la marée de notre Vouloir et de notre amour qui nous les apporte. Et la plus grande partie de ces actes apporte le sceau de l’offense de celle qui leur a donné vie.

 

Oh ! si les créatures pouvaient clairement comprendre

ce que signifie faire leur propre volonté, elles mourraient de douleur en comprenant

-le grand mal dans lequel elles se précipitent

-et le grand bien qu’elles perdent en ne faisant pas notre Divine Volonté !

 

Sois attentive, ma fille,

-si tu ne veux pas perdre les yeux de l’âme, c'est-à-dire ma Volonté

-et qu’après les avoir perdus, tu ne comprennes plus ton grand malheur.

Comme tant d’autres créatures ne comprennent pas

-qu’elles ont dilapidé la Divine Volonté afin de faire la leur. Et pour faire quoi ? Pour être malheureuses!

 

 

Je me sentais oppressée par les privations de mon doux Jésus. Fatiguée de mon long exil je me disais : « Je n’aurais jamais cru vivre si longtemps ! »

Oh ! si ma vie avait pu être plus courte, comme pour beaucoup, je n’aurais pas dépassé tant d’autres en âge, mais Fiat, Fiat. »

 

Je sentais que mon esprit voulait dire des bêtises

Alors j’ai prié Jésus de m’aider et j’ai juré de vouloir toujours faire son adorable Volonté.

Et mon souverain Jésus, dissipant l’obscurité qui m’entourait, fit sa petite visite à mon âme. Il me dit avec une indescriptible tendresse :

 

Ma bonne fille, courage.

Ton Jésus veut te donner plus et recevoir de toi encore plus.

Ainsi Je permets la prolixité du temps.

Il n’y a pas de comparaison possible entre l’âme qui m’a donné des preuves pendant quelques années et celle qui l’a fait durant de longues années.

Un temps prolongé dit toujours plus :

les circonstances, les preuves et les souffrances sont plus nombreuses

et il faut rester fidèle, constant et patient non pas durant quelque temps, mais longtemps.

Oh ! que de choses cela nous dit!

 

Tu dois savoir que les heures de vie sous l’empire de ma Divine Volonté sont autant

-de vies divines,

-de grâces,

-de beautés et

-d’ascendances nouvelles vers Dieu,

-de correspondances à une gloire nouvelle.

 

C’est nous qui mesurons le temps que nous donnons.

Nous attendons l’échange de l’acte de la créature afin de lui donner à nouveau.

 

La créature a besoin de temps

-pour digérer ce que nous avons donné et

-pour faire un autre pas vers nous.

 

Si rien ne s’ajoute à ce que Nous avons donné,

-Nous ne continuons pas et

-nous attendons ses actes afin de donner à nouveau.

 

C’est pourquoi il n’est rien

-de plus grand,

-de plus important,

-de plus acceptable pour Nous

qu’une existence prolixe et pieusement vécue.

 

Chaque heure est déjà une preuve supplémentaire

-d’amour, de fidélité et de sacrifice que la créature nous a donnée.

Et nous comptons aussi les minutes

afin que toutes soient remplies de grâces et de nos charismes divins.

 

Nous ne pouvons compter que peu d’heures dans une vie brève.

Et nous ne pouvons pas lui donner de grandes choses parce que ses actes sont peu nombreux.

 

Par conséquent, laisse-moi faire.

Je veux que tu sois contente de ce que je fais. Et si tu veux être heureuse, pense

-que chaque heure de ta vie est une promesse d’amour

que tu me donnes et qui me servira à te promettre de t’aimer plus. Est-ce que cela ne te rend pas heureuse ?

 

Après quoi je suivis mes actes dans la Divine Volonté

Je sentais sur moi son empire et son immensité qui me submergeaient intérieurement.

Mon bien-aimé Jésus ajouta :

 

Chère fille de ma Volonté, vivre dans ma Volonté signifie reconnaître sa paternité, et la créature qui se sent fille veut être tenue sur les genoux de son Père, vivre dans sa maison et avec justice.

Car sa naissance est reconnue, elle que le Père a engendrée avec tant d’amour et a mise au jour, et toutes les autres choses sont vues comme extérieures et sans le doux lien de paternité ou de progéniture. La créature voit ainsi avec clarté qu’en sortant de la maison du Père, elle sera une fille perdue qui n’aura même pas une tanière où former sa résidence.

 

C’est pourquoi celle qui agit et vit dans notre divin Vouloir

-déchire les voiles de notre Puissance et trouve son Créateur Qui

-l’aime puissamment et

-en déchirant le voile. attire sa créature à l’aimer lui-même puissamment

 

La créature a trouvé le sanctuaire de la Puissance divine et n’a plus

 peur.

Parce que si le Créateur est puissant, il l’est afin de l’aimer et de se faire aimer.

 

Aimant d’un Amour Puissant, la créature joue un jeu. Elle déchire le voile

de l’amour divin,

de la sagesse,

de la bonté,

de la miséricorde et

de la justice divines,

et trouve autant de sanctuaires qui l’aiment

-judicieusement et

-avec une bonté des plus tendres et des plus excessives,unie à une miséricorde inouïe.

Ces sanctuaires l’aiment.

La créature trouve cet amour débordant qui l’aime immensément et avec

justice

selon l’ordre de l’Être divin.

Passant d’un sanctuaire à l’autre, non pas à l'extérieur, mais à l’intérieur de ces voiles,

elle sent les reflets de son Créateur.

Et elle l’aime judicieusement, avec bonté et tendresse, unie à la miséricorde,

-laquelle étant inutile à son Dieu,

Il la tourne pour le bien de toutes les générations. Elle ressent l’amour qui reflue en son sein .

Oh, comme elle voudrait se dissoudre en Amour afin de pouvoir l’aimer ! Mais la Justice la conserve.

Elle lui donne,

-autant qu’il est possible pour une créature, l’amour juste et la confirmation dans la vie.

 

Ma fille,

combien de choses de nos divines qualités ces voiles ne cachent-ils pas. Mais il est donné à celle qui vit dans notre divin Vouloir, et à personne d’autre, de déchirer ces voiles.

Elle seule a le bonheur de voir son Dieu non pas voilé, mais tel qu’il est en lui- même.

Comme nous ne sommes pas reconnus pour ce que Nous sommes en Nous- mêmes,

-les créatures ont des idées basses et parfois tordues de notre Être suprême Cela parce que n’ayant pas en elles notre Volonté,

elles ne sentent pas en elles la Vie de Celui qui les a créées.

 

Elles touchent nos voiles, mais non ce qui est à l’intérieur. Ils trouvent par conséquent

notre Puissance aussi accablante et

notre Lumière aussi aveuglante

que si elles étaient dans l’acte de Les éloigner de Nous et de Les tenir à distance.

Elles sentent notre sainteté voilée qui leur fait honte

Découragées, elles vivent immergées dans leurs passions, mais avec leur culpabilité.

 

Parce qu’il y a une sentence prononcée par nous dans le paradis terrestre :

« Ici, on n’entre pas.

Cet endroit est réservé à la créature qui agit et vit dans notre Volonté. »

 

C’est pourquoi les premières en ont été chassées

Et nous avons placé un Ange pour leur en interdire l’entrée.

Notre Volonté est le Paradis des créatures,

-terrestres sur terre et

-célestes au ciel.

Et on peut dire qu’un Ange veille sur lui .

 

Celle

-qui ne veut pas agir et vivre dans ses bras et

-qui veut vivre en commun dans sa résidence serait une intruse si elle voulait entrer.

 

Mais elle ne le peut même pas.

Parce que nos voiles se font si épais qu’elle ne trouverait pas le chemin pour s’y rendre.

Et de même qu’un Ange en garde l’entrée

Il y a un autre Ange qui guide et donne la main à celle qui veut vivre dans notre Volonté.

 

Sois par conséquent heureuse de mourir mille fois

-plutôt que de ne pas vivre dans notre Volonté.

 

Tu dois savoir que :

le Créateur ne quitte pas des yeux l’heureuse créature qui veut vivre en lui. Lorsque la créature accomplit ses actes,

la Divine Volonté lui donne son bain de divine lumière.

 

Ce bain lui donne des Forces et lui fait sentir le divin repos.

La lumière en se formant, produit dans sa nature, cachées sous ses voiles,

-fécondité, douceur, saveurs et couleurs.

 

Si bien que n’étant en apparence que lumière,

on trouve cachées en elle des qualités si belles et si innombrables qu’aucun élément ne peut dire qu’il lui ressemble.

 

Au contraire, c’est de cette Lumière

-que les éléments implorent la fécondité et le bien

-que chaque élément doit accomplir dans l’ordre où il a été placé par Dieu.

 

On peut appeler l’âme

- Lumière des choses créées,

-symbole de la Lumière incréée de notre divin Fiat qui anime toute chose.

Avec ce bain de lumière divine,

-alors qu’elle se prépare à accomplir ses actes dans ma Volonté,

l’âme se sent si adoucie, modelée, parfumée, renforcée, purifiée, éclatante et belle

-que Dieu lui-même se sent ravi par une beauté si rare.

Ce bain de Lumière est comme une préparation

-pour franchir le seuil et

-pour déchirer le voile qui cache notre Être divin aux créatures humaines.

 

C’est d’ailleurs notre intérêt que celle qui vit dans notre Vouloir

-nous ressemble et

-ne puisse rien faire qui serait indigne de notre Majesté trois fois sainte.

 

Pense par conséquent que ma Volonté te donne un bain de Lumière, chaque fois que tu te disposes à accomplir ton acte dans son interminable lumière.Sois donc attentive à la recevoir.

 

 

 

Je continue mon abandon dans le divin Fiat. Ses douces chaînes m’enserrent,

-mais pas pour me priver de ma liberté, non, non,

-mais pour me rendre plus libre dans les champs divins et

-pour me défendre contre tout et contre tous.

 

De sorte que je me sens plus en sécurité enchaînée par la Divine Volonté.

En accomplissant mes actes en Elle,

-je ressentais le besoin d’être aidée par ma céleste Maman pour soutenir mes petits actes afin qu’ils puissent recevoir le sourire et la satisfaction du divin.

 

Le céleste consolateur, qui sait ne rien refuser à ceux qui veulent lui plaire, visita ma pauvre âme et Il me dit:

« Ma fille,

notre céleste Maman détient la primauté sur tous les actes bons des créatures.

En tant que Reine, elle a le mandat et le droit de reprendre tous les actes des créatures dans ses actes.

Son amour de Mère et de Reine est si grand que

-lorsque la créature se prépare à former son acte d’amour,

des hauteurs de son trône, elle fait descendre un rayon de son amour,

-revêt et entoure cet acte pour y placer son acte premier d’amour.

 

L’acte de la créature s’élève à nouveau

dans ce rayon et dans la source de son amour.

 

Et elle dit à son Créateur :

« Adorable Majesté, dans mon Amour qui s’élève toujours vers Vous, voici l’amour de mes enfants fusionné dans le mien et

-qu’avec mon droit de Reine j’ai retiré dans ma mer d’amour

afin que vous puissiez trouver dans mon Amour celui de toutes les créatures.»

 

Si les créatures adorent,

si elles prient,

si elles réparent,

si elles souffrent,

le rayon d’adoration descend.

Des hauteurs de son trône, la Reine

-émet le rayon vivifiant depuis la mer de ses souffrances et

-revêt et entoure l’adoration, la prière, les souffrances des créatures

 

Lorsqu’elles ont fait et formé l’acte, le rayon de lumière

-s’élève à nouveau vers son trône et

-se fusionne dans les sources et les mers d’adoration, de prière, de réparation, de souffrances de la céleste Maman

 

Elle répète :

« Très Sainte Majesté,

mon adoration s’étend dans toutes les adorations des créatures, ma prière prie dans leurs prières, répare avec leurs réparations

Comme Mère mes souffrances revêtent et entourent leurs souffrances.

Je ne me sentirais pas Reine

si je ne courais pas mettre mon premier acte dans tous leurs actes.

Je ne goûterais pas la douceur d’être Mère

si je n’allais pas entourer, aider, compenser, embellir et fortifier tous les actes des créatures afin de pouvoir dire :

« Les actes de mes enfants sont un avec les miens Je les tiens en mon pouvoir

Je prie Dieu

-de les défendre, de les aider, et

-qu’ils soient le gage certain de leur venue jusqu’à moi au ciel. »

 

C’est pourquoi, ma fille, tu n’es jamais seule dans tes actes.

 

Tu as avec toi ta céleste Maman

-qui non seulement t’entoure,

-mais qui avec la lumière de ses vertus nourrit tes actes pour leur donner la Vie.

Tu dois savoir que la Reine souveraine, dès son Immaculée Conception,

-a été la seule et unique créature

à former l’anneau de conjonction entre le Créateur et la créature

-qui avait été brisé par Adam.

Elle a accepté le divin mandat de relier Dieu et les hommes

Elle les a reliés par ses premiers actes de fidélité, de sacrifice, d’héroïsme,

-en faisant mourir sa volonté dans chacun de ses actes, non pas une fois, mais toujours,

afin de faire revivre la Vie de Dieu.

 

C’est de là qu’est sortie une source divine d’Amour

qui unissait Dieu et l’homme dans tous ses actes.

 

Ses actes, son amour maternel, son Règne de Reine sont les ciments

-qui unissent aux siens les actes des créatures pour les en rendre inséparables,

-sauf pour la créature ingrate qui refuse de recevoir le ciment de l’amour de sa Mère.

Tu dois donc être convaincue

-qu’autour de ta patience,

il y a la patience de la Maman Reine qui entoure, soutient et nourrit la tienne.

-Autour de tes souffrances, ses souffrances t’entourent qui soutiennent et nourrissent comme une huile balsamique la dureté de tes souffrances.

Elle est la Reine affairée

-qui ne sait pas demeurer oisive sur son trône de gloire.

Elle descend, accourt comme une Mère dans les actes pour les besoins de ses enfants.

 

Remercie-la par conséquent pour tant de sollicitudes maternelles Remercie Dieu d’avoir donné à toutes les générations une Mère

-si sainte et

-si aimable.

Elle aime tant qu’elle arrive à retracer tous les actes de ses enfants

-pour les revêtir des siens et

-pour compenser ainsi ce qui leur manque en beauté et en bonté.

 

Après quoi je continuais ma ronde habituelle dans les choses créées afin de suivre ce que la Divine Volonté avait fait en elles.

Oh ! combien elles me semblaient belles et ravissantes.

Chaque fois que j’y reviens je trouve

-des surprises qui m’enchantent,

-des nouveautés que je n’avais pas comprises,

-l’amour ancien et nouveau de Dieu qui n’est jamais muet.

Mon esprit errait dans les horizons de la Création. Mon Jésus me surprit et Il me dit :

 

Ma petite fille de mon Vouloir, nos œuvres sont belles, n’est-ce pas ? Elles ne peuvent ni changer ni se transformer.

La Création dit et révèle

-notre Être divin,

-notre solidité dans nos œuvres,

-notre équilibre et notre universalité en toutes choses.

 

Si plaisantes ou déplaisantes que puissent être nos choses, notre immutabilité garde toujours sa place d’honneur.

 

Nous n’avons rien changé dans ce que nous avons créé.

Si la créature voit et sent de si multiples changements,

c’est elle-même qui change et transforme en toute circonstance.

 

Comme elle change intérieurement comme extérieurement, il lui semble que nos œuvres changent.

 

Ce sont ses changements

qui l’entourent et qui ont la force de la sortir de notre immutabilité. En nous tout est continuel et équilibré.

Ce que nous avons fait dans la Création continue toujours.

Tout a été fait pour une créature qui devait vivre dans notre Volonté. Lorsque la créature se met en règle avec elle,

notre œuvre créatrice développe son acte continuel dans la créature.

 

Celle-ci ressent alors :

-la vie de notre immutabilité,

-le parfait équilibre de nos œuvres,

-notre amour qui l’aime toujours et sans cesse.

Là où nous trouvons notre Volonté, nous continuons l’œuvre de notre Création.

Non parce que la nôtre a été interrompue du fait que la créature ne fait pas notre Volonté.

Non, non, cela ne risque pas d’arriver.

 

Mais parce qu’il lui manque la raison pour laquelle elle a été créée, qui est de faire notre Volonté .

 

Et c’est pourquoi les créatures n’ont :

-pas les yeux pour voir notre équilibre parfait qui demeure au-dessus d’elles pour équilibrer leurs œuvres et les rendre immuables de notre immutabilité,

ni les oreilles pour entendre ce que disent nos œuvres,

ni les mains pour les toucher et recevoir l’amour continuel que nous leur offrons .

 

Par conséquent, les créatures

-se rendent elles-mêmes étrangères à la maison de leur Père céleste tandis que nos actes continuent et poursuivent leur course..

Mais pour elles, ils restent comme suspendus et sans effets.

 

 

 

Je retourne toujours dans le divin Vouloir.

Il semble que ma petite âme prend son envol dans sa Lumière

-pour me consumer et

-perdre ma vie en lui.

Mais une fois consumée, je renais alors

à un amour nouveau,

à une lumière, une connaissance, une force et une union nouvelles avec Jésus et sa Divine Volonté.

Oh ! heureuse résurrection qui apporte tant de bien à mon âme.

Il me semble que mon âme dans la Divine Volonté est toujours dans l’acte de mourir afin

-de recevoir une vie nouvelle et

-de former peu à peu la résurrection de ma volonté.

 

Alors mon très grand bien Jésus visitait ma petite âme et Il me dit:

« Ma fille, notre Volonté est le premier point et le soutien immuable et inébranlable de la créature.

Elle est alors portée dans les bras de notre immensité si bien que rien ne vacille en elle ni au-dehors,

mais que tout devient fermeté et insurpassable force d’âme.

 

C’est pourquoi nous voulons qu’elle fasse notre Volonté et rien d’autre, afin de trouver dans les profondeurs de son âme notre sanctuaire.

Ce foyer qui toujours brûle et jamais ne s’éteint, la lumière qui forme le jour divin et éternel.

Lorsqu’elle règne, notre Volonté libère de tout ce qui est humain. Du centre de son âme, la créature nous donne

-des actes divins,

-des honneurs divins,

-des prières divines et

-un amour divin

qui possèdent une force invincible et un amour insurpassable.

Lorsque dans mon Vouloir tu voulais embrasser toutes les œuvres

-de ceux qui sont au ciel et

-des créatures qui sont sur la terre

afin que tous puissent demander que la Divine Volonté soit faite sur la terre comme au ciel,

toutes les œuvres sont restées marquées du grand honneur

de demander que mon Fiat soit la Vie de chaque créature et qu’Il règne et domine.

 

Notre Divinité reçut le plus grand honneur :

-que toutes les œuvres demandent la Vie, le Royaume de la Divine Volonté.

Pas un seul rescrit de grâce n’est accordé par Nous s’il ne porte la signature dorée de notre Vouloir .

 

Les portes du ciel ne sont ouvertes qu’à celle qui veut faire notre Volonté.

Nos genoux paternels ne peuvent la recevoir pour la prendre dans nos bras et la faire reposer dans notre sein d’amour à moins qu’elle ne vienne comme fille de notre Vouloir.

 

Vois par conséquent la grande diversité observée par notre Être suprême

-en créant le ciel, le soleil, la terre, etc.,

-par rapport à la création de l’homme.

 

En créant les choses, il a placé un « ça suffit »,

-de sorte qu’elles ne peuvent ni croître ni diminuer, bien qu’il ait mis en elles toute la somptuosité, la beauté et la magnificence des œuvres sorties de nos mains créatrices.

Au contraire, en créant l’homme, comme nous devions avoir en lui

-notre siège et

-donc notre Volonté dominante et à l’œuvre, notre Être suprême n’a pas dit « ça suffit ».Non.

 

Il a donné à l’homme la vertu de faire une multiplicité

-d’œuvres, de paroles, de pas, tous différents les uns des autres.

Notre Volonté dans l’homme resterait empêchée

-s’il n’avait pas reçu la vertu de faire toujours de nouvelles œuvres, sans être sujet à une seule et unique,

-à redire la même parole, à faire les mêmes pas de la même manière

Il a été créé par nous Roi de la Création

Parce que le Créateur, le Roi des rois, devrait vivre en l’homme, il était juste que celui qui formait la résidence de notre Être divin

fût le petit roi qui allait dominer les choses que nous avions créées.

Et lui-même, par amour pour nous, devait avoir le pouvoir de réaliser

-non pas une seule œuvre, mais

-des œuvres nombreuses,

-des sciences nouvelles,

afin de pouvoir commencer des choses nouvelles, et aussi afin de faire honneur à Celui

-qui vit en lui et

-qui, entretenant avec lui une conversation familière,

lui apprenait à faire et à dire tant de merveilleuses choses.

 

C’est pourquoi notre amour en créant l’homme était insurpassable à tel point qu’il devait couvrir tous les siècles afin de donner et de recevoir de l’amour et former en l’homme le Royaume de notre Divine Volonté.

 

Nous n’avons pas envers la créature d’autre dessein ni d’autre sacrifice, si ce n’est celui de faire notre Volonté

-afin de pouvoir lui donner le titre de roi sur elle-même et sur les choses créées,

-et pouvoir vivre en elle avec la bienséance et les honneurs qui appartiennent à notre citadelle et notre palais.

 

Je m’abandonnai dans le divin Vouloir. Mon bien-aimé Jésus ajouta :

Ma bonne fille, tu dois savoir que notre Volonté vit, règne et siège au centre de notre Être divin.

Elle fait un avec Nous et de son centre émanent les rayons de sa lumière qui remplissent le ciel et la terre.

-Les actes de celui qui vit dans notre Vouloir sont formés au centre de sa Vie qui est notre Être divin.

-Par contre, celui qui ne fait que faire notre Volonté fait également le bien, mais il ne vit pas en Elle.

Ses actes sont formés dans les rayons qui émanent de son centre.

 

Il y a une différence entre

-celui qui peut œuvrer dans la lumière que le soleil répand à partir du centre de sa sphère,

-et celui qui peut monter jusqu’au centre de lumière.

 

Celui-là sentira la consommation et la renaissance de son être dans ce centre

de lumière de telle manière qu’il lui serait difficile de se détacher de cette sphère de lumière.

Par contre, ceux qui travaillent dans la lumière qui emplit la terre ne ressentent pas la Force intense de la lumière qui les consume et ils ne renaissent pas dans cette lumière.

Bien qu’ils fassent le bien, ils restent ce qu’ils sont.

 

Telle est la différence entre

-celui qui vit dans ma Volonté et

-celui qui fait ma Volonté.

 

Ainsi autant de fois l’âme agit dans ma Volonté,

autant de fois elle renaît à la Vie divine et se consume pour mourir à ce qui est humain. Que ces Résurrections de l’âme sont belles !

 

Qu’il suffise de dire qu’elles sont formées par la Sagesse et la Maîtrise de l’Artisan divin, ce qui dit tout, toute la beauté et tout le bien que nous pouvons faire avec la créature.

 

 

 

Mon abandon dans le divin Fiat continue. Son pouvoir s’impose sur moi

Il veut que je Le reconnaisse comme vie de chacun de mes actes afin

-de pouvoir étendre, avec sa puissance, de nouveaux cieux de beauté et d’amour,

-de pouvoir reconnaître son acte dans mon acte,

-de reconnaître qu’il ne sait comment faire de petites choses, mais seulement de grandes choses et propres à émerveiller le ciel tout entier,

et afin de pouvoir rivaliser avec toutes ses œuvres.

 

Par contre, si je ne Le reconnais pas,

-mon acte ne peut pas recevoir la Puissance de l’Acte de la Divine Volonté. Il reste l’acte d’une créature sans sa Puissance.

Oh ! Divine Volonté, fais que je Te reconnaisse toujours afin

-de pouvoir mettre dans mon acte la potentialité glorieuse des œuvres de ton adorable Volonté.

Je pensais cela lorsque mon bien-aimé Jésus

fit une brève visite à ma pauvre âme. Il me dit :

 

Ma fille,

reconnaître ce que ma Volonté peut faire dans l’acte de la créature

-forme l’Acte divin en elle.

 

Cet acte sert de base à ma Divine Volonté pour y mettre le commencement divin. En le formant elle Le revêt de son Immutabilité.

 

Ainsi la créature sentira en son acte

-un commencement divin qui ne comporte pas de fin et

-une immutabilité qui jamais ne change .

Elle aura en elle le son de la cloche de son acte continuel qui poursuit sa course.

C’est le signe qui montre si l’âme a reçu dans ses actes le divin commencement : la continuation.

Un acte prolixe dit que Dieu vit dans ses actes, il dit la confirmation du bien.

 

Car si grande est la valeur, la grâce, les puissances d’un acte continuel qu’il remplit

-ses petits vides d’une intensité d’amour,

-ses petites faiblesses auxquelles est sujette la nature humaine.

L’on peut dire qu’un acte continuel, une vertu continuelle, est le juge, l’ordre et la sentinelle de la créature.

 

C’est pourquoi J’attache tant d’importance à ce que tes actes soient continuels.

Car ils ont en eux mon Acte .

Je sentirais mon Acte déshonoré dans les tiens.

 

Vois-tu, ma fille, si grand est mon épanchement d’Amour

que Je veux que tout ce que j’ai fait pour la créature soit reconnu,

et cela uniquement afin de donner.

J’ai un désir ardent de donner . Je veux former les dépositaires

-de ma vie, de mes œuvres,

-de mes souffrances, de mes larmes, de tout.

Mais je ne peux les donner s’ils ne sont pas reconnus.

 

Ne pas les reconnaître m’empêche d’approcher pour déposer dans les créatures

ce qu’avec tant d’Amour Je veux leur donner. Elles resteraient alors sans les effets.

Elles seraient comme des aveugles qui ne voient pas ce qui les entoure.

La connaissance est au contraire pour l’âme la vision qui fait naître le désir

et l’amour,

et par conséquent la gratitude envers Moi qui désire tant donner.

 

Les âmes gardent alors jalousement le trésor que j’ai déposé en ellesS Selon les circonstances, elles se servent :

de ma vie comme guide,

de mes œuvres pour confirmer leurs œuvres,

de mes souffrances pour supporter leurs souffrances et de mes larmes pour se laver si elles sont tachées,

Et, oh ! comme je suis heureux si elles se servent de Moi et de mes Œuvres pour s’aider elles-mêmes.

C’était là mon dessein en venant sur la terre :

être parmi elles et en elles, le petit frère qui les aide dans leurs besoins.

 

Lorsqu’elles Me reconnaissent,

-Je ne fais que me réfléter en elles pour sceller le bien qu’elles ont reconnu, un peu comme le soleil qui en réfléchissant sa lumière sur les plantes et les fleurs communique la substance des saveurs et des couleurs,

non pas en apparence, mais en réalité.

 

Si donc tu veux recevoir beaucoup, cherche à connaître

-ce que ma Volonté a fait et continue de faire dans la Création,

-ce qu’elle a fait dans la Rédemption

Et je t’agrandirai sans rien te refuser de ce que Je te fais savoir.

 

Sache au contraire que si je n’arrête pas

-de me comporter envers toi comme un Maître et

-de te faire connaître tant d’autres choses qui me concernent,

c’est parce que je veux continuer à te donner ce que Je te fais connaître.

 

Je ne serais pas heureux

si je n’avais quelque chose à donner, et des choses toujours nouvelles, à ma fille.

 

J’attends par conséquent avec impatience que tu mettes en place dans ton âme ce que tu as appris pour que tu puisses le considérer comme tien.

Tandis que tu le mets en place et afin de t’y aider, je continue

-à te caresser, à te modeler et

-à te fortifier en agrandissant ta capacité.

Bref, Je renouvelle ce que j’ai fait lors de la création de la première créature.

Plus encore, ce sont mes choses

-que tu as connues et

-que je veux déposer en toi.

 

Je ne veux me confier Moi-même à personne, pas même à toi.

Je veux moi-même et de mes mains créatrices préparer leur place et les déposer en toi.

Et pour qu’elles soient en sécurité, je les entoure

-de mon amour,

-de ma force et

-de ma lumière

en guise de gardes.

 

Sois par conséquent attentive et ne laisse rien t’échapper.

Et tu me donneras ainsi le temps et l’espace pour te faire les plus merveilleuses surprises.»

 

Après quoi ma petite intelligence continua à traverser l’interminable mer de Divine Volonté,

 

Mon très grand bien Jésus ajouta :

Ma fille, nous avons des champs et des mers interminables et divins.

Ils sont remplis de joies, de béatitudes et de beautés enchanteresses de toutes sortes, et ils possèdent la vertu de toujours offrir des joies nouvelles et des beautés toutes différentes les unes des autres .

Cependant, ces mers et ces champs sont remplis de béatitudes innombrables. Mais Nous n’y trouvons pas de Vie qui palpite alors que nous sommes la Vie et le Cœur de toutes choses, même de nos joies.

Il y manque le cœur de la créature

-qui palpite dans le nôtre et

-qui remplit de vie nos champs et nos mers interminables. Or, veux-tu savoir qui nous apporte sa vie ?

Ce n’est pas une chose nouvelle. Nous en avons des quantités !

C’est celle qui vient vivre dans notre Volonté

Car en débordant hors de nous, notre Volonté forme pour nous nos mers et nos champs divins remplis de tous les bonheurs possibles et imaginables.

 

Et la créature vient en ces champs comme Vie.

Nous avons le grand bonheur et la grande gloire qu’elle puisse nous donner une Vie.

Et bien que cette Vie vienne de nous,

la créature est libre d’être ou de ne pas être dans nos champs divins .

Et la créature perd et sacrifie sa liberté humaine pour prendre dans notre

Volonté la divine liberté et vivre en tant que Vie dans nos champs et nos mers sans limites.

 

Et, oh ! comme il est beau de voir cette Vie qui

-se fait Souffle parmi les foules compactes de nos bonheurs et de nos joies, et

-jette sa semence, son grain de blé, image de sa volonté qui forme là son épi, si réellement grand, mais en réalité et non en apparence, de vie agissante et palpitante dans notre champ céleste.

Ou encore comme un petit poisson, symbole également de sa volonté qui telle une vie palpite, nage dans notre mer, vit et s’alimente, s’amuse et joue à des milliers de jeux avec son Créateur, non pas comme une joie, mais comme une Vie.

 

Il y a une grande différence entre

celles qui peuvent nous donner nos joies et celles qui peuvent nous donner une Vie.

 

C’est pourquoi nous pouvons dire que nos champs sont déserts et nos mers sans poissons lorsqu’il y manque la Vie des créatures

-pour les remplir et

-pour nous permettre de donner et de recevoir Vie pour Vie.

 

Mais le temps viendra où ils seront remplis et nous aurons le plein contentement et la grande gloire

-qu’au milieu de nos nombreuses joies,

-nous aurons une abondance de Vies qui viendront vivre dans ces champs et nous donneront Vie pour Vie.

 

Or tu dois savoir que ces champs et ces mers sont à la disposition de celles

-qui vivent sur terre et

-qui veulent avoir pour vie notre Divine Volonté, et non de celles qui vivent au ciel

Car ces âmes ne peuvent ajouter un iota à ce qu’elles ont fait.

 

Elles vivent une vie de bonheur et de joie dans nos champs divins, et non une vie agissante.

On peut dire de ces âmes que ce qu’elles ont fait est fait. Au contraire, c’est après des vies d’action et de conquête sur terre que nous soupirons, celles qui sur terre entrent dans nos champs pour y travailler et conquérir à la manière divine.

Plus encore, lorsque l’homme a péché, il est sorti de notre Volonté et les portes de nos champs lui ont été fermées avec justice.

 

Nous voulons maintenant, après tant de siècles, ouvrir ces portes

-à celle qui veut entrer, sans la forcer, mais librement, afin de peupler nos champs divins et

-de donner une forme nouvelle, un mode de vie tout nouveau à la créature, et de pouvoir recevoir d’elle non plus des œuvres, mais en chacun de ses actes une vie formée de notre vie même.

 

C’est la raison pour laquelle

Je te parle tant de ma Volonté avec la Force de ma Parole créatrice.

-Je les disposerai,

-Je leur donnerai le désir,

-Je changerai leur volonté humaine, et sachant

que je veux ouvrir les portes, elles frapperont et Je leur ouvrirai immédiatement afin

-de me satisfaire moi-même et

-d’avoir mon peuple heureux à qui Je me donnerai moi-même, pour l’échange de ma Vie que j’ai donnée pour eux,

leur vie en échange de la Mienne.

Je n’ai jamais parlé sans raison ni en vain.

 

*J’ai parlé dans la Création .

Ma Parole a servi à former les admirables choses de tout l’univers .

*J’ai parlé dans la Rédemption

Ma parole, mon Évangile, sert de guide, de lumière et de soutien à mon Église.

 

L’on peut dire que ma Parole est la Substance et ma Vie qui palpite dans le sein de l’Église.

Et si j’ai parlé et parle encore de ma Divine Volonté. Ce ne sera pas en vain, non

Mais j’en aurai les admirables effets

La vie de ma Volonté sera connue, agissante et palpitante au sein des créatures.

 

Aussi laisse-Moi faire, et je disposerai les choses de telle sorte que ma Parole

ne restera pas lettre morte, mais

vivra et donnera la Vie avec tous ses admirables effets.

 

Plus encore, nos mers et nos champs célestes

seront comme une Mère pour les âmes fortunées qui voudront vivre en elles.

 

Elles les éduqueront dans la Voie divine,

Elles les nourriront avec des mets de choix pris sur la table céleste. Elles les élèveront de noble et sainte manière

de sorte que dans tous leurs actes, leurs pas et leurs paroles

on verra écrit en termes clairs qu’elles sont semblables à leur Créateur.

Dieu reconnaîtra

-la mélodie de sa voix dans leur parole,

-sa puissance dans leurs œuvres,

-le doux mouvement de ses pas courant dans les leurs.

 

Ravi Il pourra dire :

« Qui est celle qui me ressemble ?

Qui sait imiter ma voix douce, harmonieuse et forte capable de remuer et le ciel et la terre ?

Qui est-elle ? Qui est-elle ?

 

Ah ! c’est celle qui vit dans nos champs divins.

Il est juste qu’elle nous ressemble en toute chose, autant que cela est possible pour la créature.

 

Elle est notre fille, et cela suffit.

Nous permettons qu’elle nous imite, qu’elle nous ressemble.

 

Elle sera

notre gloire,

notre œuvre créatrice,

celle après qui soupire son Père céleste ! »

Ces âmes formeront la nouvelle hiérarchie dans leur céleste Région où une place leur est réservée et qu’il n’est donné à personne d’autre d’occuper.

 

 

 

Je me sentais inondée par la mer de lumière de la Divine Volonté.

Oh! combien je voudrais être comme le petit poisson dans cette mer

pour ne voir, toucher et respirer rien d’autre que la lumière, la vivante lumière. Oh! comme je serais heureuse de m’entendre dire que je suis la fille du Père céleste.

 

Je pensais cela et d’autres choses lorsque le chéri de ma vie, le doux et souverain Jésus, visita ma pauvre âme en faisant venir de son adorable Personne une mer interminable de lumière d’où sortaient des âmes qui peuplaient la terre et le ciel .

 

Et Jésus m’appela et me dit :

« Ma fille,

Je veux que tu viennes ici dans cette lumière.

La vertu de ma lumière, son mouvement comme fontaine de Vie ne fait rien d’autre que faire sortir de son sein de lumière des âmes, c'est-à-dire la vie des créatures.

Sa puissance est telle que son mouvement fait surgir l’âme.

Je veux ma chère fille ici avec Moi au sein de ma lumière, c'est-à-dire de ma Volonté.

Parce que lorsque des âmes sont formées et sortent,

Je ne veux pas être seul et

Je veux ta compagnie afin que tu reconnaisses

le grand prodige de la création des âmes et

l’excès de notre Amour.

 

Et puisque je te veux dans ma Volonté,

Je veux les déposer en toi et te les confier.

Non pour les laisser seules dans leur pèlerinage sur la terre,

mais pour avoir quelqu’un qui les protège et les défende avec Moi.

 

Oh !

combien m’est douce la compagnie de celle qui prend soin des Vies qui sortent de Moi. Cela m’est si agréable que je fais de celle qui vit dans ma Volonté

-la dépositaire de la création des âmes,

-le canal par lequel je les fais venir à la lumière afin de les faire retourner dans la céleste Région.

Je veux tout donner à celles qui veulent vivre dans mon Fiat.

 

Leur compagnie est nécessaire

-à mon amour,

-à mes épanchements et

-à mes œuvres

qui ont besoin d’être reconnus.

 

Des actes qui ne sont pas reconnus sont comparables à des œuvres

-qui ne connaissent pas le triomphe et la gloire,

-qui ne chantent pas victoire.

Par conséquent, ne me refuse pas ta compagnie.

Ce serait refuser à ton Jésus un épanchement d’amour.

Mes œuvres n’auraient pas la compagnie et la satisfaction de la créature Elles resteraient isolées.

Mon Amour contenu se changerait en Justice.

 

Après quoi je pensais à la naissance du petit Enfant Jésus,

spécialement lorsqu’Il est sorti du sein Maternel. Le céleste Enfant me dit :

 

Ma très chère fille, tu dois savoir

qu’à peine sorti du sein de ma Maman

J’ai ressenti le besoin de l’Amour et de l’Affection divine.

 

J’ai quitté mon Père céleste dans l’Empyrée, nous nous aimions d’un Amour divin .

Tout était divin entre les Personnes divines : affections, sainteté, puissance, etc.

Je ne voulais pas que cela change en venant sur terre. Ma Divine Volonté a préparé la divine Mère pour que j’aie

le Père divin au ciel et

la Mère divine sur terre

 

En sortant du sein Maternel, dans le besoin extrême de ces divines affections, Je me précipitais dans les bras de ma Maman pour recevoir son Amour divin comme premier aliment, premier souffle, premier acte de Vie pour ma petite Humanité.

Elle fit jaillir les mers d’Amour divin que mon Fiat avait formées en elle pour m’aimer d’un Amour divin comme mon Père M’aimait au ciel.

 

Et, oh ! comme j’étais heureux.

Je trouvais mon Paradis dans l’Amour de ma Maman.

Or, tu sais que l’Amour vrai ne dit jamais c’est assez .

S’il pouvait le dire, il perdrait la nature du véritable Amour divin.

 

C’est pourquoi même dans les bras de ma Maman,

-alors que je prenais nourriture, souffle et amour, un Paradis qu’elle me donnait,

-mon amour s’étendait, se faisait immense, embrassait les siècles, suivait, courait, appelait, se faisait délirant, parce qu’il voulait les filles divines.

 

Ma Volonté, pour apaiser mon Amour, me présenta les filles divines qu’avec le passage des siècles il aurait formées pour Moi.

Je les regardais, les embrassais, les aimais et

Je recevais le souffle de leurs affections divines

 

Et je vis que la Reine divine ne resterait pas seule, mais qu’elle aurait les générations de nos filles divines.

 

Ma Volonté sait

comment faire le changement et donner la transformation, et

comment former la noble greffe de l’humain en divin.

Par conséquent, lorsque je te vois travailler en elle, je me sens donner et répéter le Paradis que ma Maman Me donnait lorsqu’elle reçut dans ses bras le petit Enfant que J’étais.

C’est pourquoi celle qui fait ma Volonté et vit en Elle fait se lever et forme la douce et belle espérance que ce Royaume viendra sur la terre

Et je me sens heureux dans le Paradis de la créature que mon Fiat a formé en elle.

 

Tandis que mon esprit continuait à penser à ce que Jésus m’avait dit, avec un amour très tendre et très intense, Il ajouta :

Ma bonne fille, notre amour court continuellement vers la créature.

 

Notre mouvement amoureux ne cesse jamais de courir :

-dans le battement du cœur,

-dans les pensées de l’esprit,

-dans le souffle des poumons,

-dans le sang qui circule,

Il court et court toujours pour raviver avec notre note et notre mouvement d’amour

le cœur, la pensée et le souffle.

Il veut la rencontre de l’amour palpitant

avec le souffle amoureux,

avec la pensée qui reçoit et Nous donne l’amour.

 

Et pendant que notre Amour court avec une inimitable rapidité, l’amour de la créature ne fait pas la rencontre du nôtre .

Il reste derrière et ne suit pas la course de notre amour qui court sans jamais ’arrêter

Et comme il ne Nous voit pas, il ne Nous suit même pas alors que nous continuons à tourner

-dans le battement de son cœur,

-dans le souffle et dans l’être tout entier de la créature .

 

Et dans notre délire nous nous exclamons :

« Notre amour n’est ni connu, ni reçu, ni aimé par la créature, et si elle le reçoit, c’est sans le connaître.

Oh ! comme il est dur d’aimer et de ne pas être aimé. »

Et pourtant, si notre amour devait cesser de courir, leur vie s’arrêterait à l’instant.

 

Ce serait comme pour une horloge : s’il y a le cordon, elle fait entendre son tic-tac et indique admirablement les heures et les minutes.

Et elle sert à maintenir l’ordre du jour et l’ordre public. Si le cordon cesse de

remonter l’horloge, on n’entend plus le tic-tac, il s’arrête et reste sans vie. Et il peut y avoir beaucoup de désordre parce que l’horloge ne marche plus.

 

Le cordon de la créature est mon Amour qui court tel un cordon céleste. Et alors le cœur bat, le sang circule et il forme le souffle.

On peut appeler cela les heures, les minutes et les instants de l’horloge de la vie de la créature.

Et l’on voit que si je ne fais pas courir le cordon de mon Amour les créatures ne peuvent pas vivre Et pourtant, je ne suis pas aimé.

Mon amour continue sa course, mais dans un amour douloureux et délirant.

 

Qui nous enlèvera cette souffrance et qui adoucira notre délire d’Amour ? Celle qui aura pour vie notre Divine Volonté.

C’est sa vie qui formera le cordon dans le cœur, le souffle et la succession de la créature.

Elle formera un doux enchantement avec notre amour, et notre cordon et les siens marcheront d’un même pas.

 

Notre tic-tac continuel sera suivi par les siens et notre amour ne sera plus seul dans sa course, mais il la poursuivra avec la créature.

C’est pourquoi je ne veux rien d’autre que ma Volonté, ma Volonté dans la créature.

 

 

 

Mon abandon continue dans le divin Fiat, mais une pensée m’inquiétait :

« Comment ce Royaume de la Divine Volonté peut-il jamais venir ?

 

Le péché abonde, le mal augmente, les créatures me semblent peu disposées à recevoir un si grand bien, au point que parmi toutes les bonnes âmes qui peuvent exister, il n’y en a pas une qui veuille réellement se préoccuper de faire connaître la Divine Volonté.

Si Dieu n’opère pas un prodige par son omnipotence, le Royaume de la Divine Volonté pourra rester au ciel, mais pour la terre, il est inutile d’y penser. »

 

Je pensais à cela et à d’autres choses lorsque mon bien-aimé Jésus, en faisant sa visite habituelle à mon âme, me dit :

 

« Ma fille, tout est possible pour nous.

Les impossibilités, les difficultés, les escarpements infranchissables des créatures fondent devant notre suprême Majesté comme neige sous un ardent

soleil.

Tout est là si nous le voulons. Tout le reste n’est rien.

 

N’est-ce pas ce qui s’est passé dans la Rédemption ?

Le péché abondait plus que jamais, il restait à peine un petit cercle de gens qui attendaient avec ferveur le Messie, et parmi eux, combien d’hypocrisies, combien de péchés de toutes sortes, et même d’idolâtrie.

 

Mais il était décrété que je devais venir sur terre.

Devant nos décrets, tous les maux ensemble ne peuvent empêcher ce que nous voulons faire.

 

Un seul acte de notre Volonté nous glorifie plus que ne nous offensent tous les maux et tous les péchés des créatures :

 

Parce que notre acte de Volonté est divin et immense.

Dans son immensité, il embrasse l’éternité, tous les siècles, et il s’étend à toutes les créatures.

C’est pourquoi il n’appartient pas à notre Sagesse infinie de ne pas donner vie à un seul acte de notre Volonté à cause des maux des créatures.

Nous sortons ce que nous devons faire de notre divin côté et nous le faisons. Nous laissons les créatures dans leur côté humain et nous agissons en Souverains . nous régnons sur tous et sur toutes choses, même sur le mal, et nous émettons nos décrets.

 

Tout comme ma venue sur terre était notre décret, le Royaume de notre Volonté sur la terre est lui aussi décrété.

On peut dire que l’un et l’autre sont un seul et même décret et que le premier acte de ce décret ayant été accompli, il reste le second.

 

Il est vrai que les bonnes dispositions des créatures sont nécessaires pour donner le grand bien qu’un acte de notre Volonté peut produire. Par conséquent cela peut tout au plus prendre du temps pendant que nous agissons au milieu des maux des créatures afin de les disposer.

 

Il est vrai que les temps sont mauvais, que les peuples eux-mêmes sont fatigués.

Ils voient que toutes les voies sont fermées et ne trouvent pas le moyen d’en sortir même pour satisfaire les besoins naturels essentiels.

 

Les oppressions, les exigences des chefs sont insupportables : une juste souffrance puisqu’ils ont élu comme chefs des hommes sans Dieu, de

mauvaise vie, sans justification et qui méritent d’être en prison plutôt qu’à la tête.

 

Bien des trônes et des empires ont été renversés et ceux qui restent sont branlants et sur le point d’être défaits, si bien que la terre sera presque sans roi et livrée aux mains d’hommes iniques.

Pauvres gens, mes pauvres enfants sous le régime d’hommes sans pitié, sans cœur et sans grâce pour être capables de servir de guide à leurs sujets.

L’époque du peuple juif est déjà en train de se répéter alors que j’étais sur le point de venir sur terre et ils étaient sans roi et sous le règne d’un empire étranger, d’hommes barbares et idolâtres qui ne connaissaient même pas leur Créateur.

 

Et ce fut pourtant le signe de ma venue imminente parmi eux.

Il y a beaucoup de ressemblances entre cette époque et le temps présent, avec la disparition de trônes et d’empires et l’annonce que le Royaume de ma Divine Volonté n’est plus très éloigné.

 

Ayant un Royaume pacifique et universel, ils n’auront pas besoin d’un roi qui les domine, et chacun sera son propre roi. Ma Volonté sera pour eux loi, guide, soutien, vie et Roi absolu de tous et de chacun, et tous les chefs arbitraires et sans justification voleront en éclats, et le vent emportera leur poussière.

 

Les nations continueront donc à se battre entre elles, certaines pour faire la guerre, d’autres des révolutions, entre elles et contre mon Église.

Il y a un feu au milieu d’elles qui les dévore sans leur donner la paix, et elles ne savent pas comment donner la paix .

C’est le feu du péché et le feu de l’action sans Dieu qui ne leur donne pas de paix.

Elles n’auront jamais la paix si elles n’appellent pas Dieu parmi elles comme régime et lien d’union et de paix.

 

Et je les laisse faire, et je leur ferai toucher de leurs mains ce que signifie être sans Dieu.

 

Mais cela n’empêchera pas la venue du Royaume de mon Fiat suprême.

Toutes ces choses sont de la créature, du monde d’en bas, que ma puissance renverse et disperse quand elle le veut. Et elle fait surgir de la tempête le ciel très serein et le plus brillant soleil.

Le Royaume de ma Divine Volonté vient des hauteurs du ciel, il est formé et décrété au sein des Personnes divines, et nul ne peut le toucher ni le

disperser.

 

Nous travaillerons d’abord avec une seule créature et formerons en elle le premier Royaume, puis en quelques autres, et ensuite avec notre omnipotence nous le répandrons partout.

 

Sois-en certaine et ne t’inquiète pas si les maux s’aggravent .

Notre puissance, notre amour conquérant possèdent la vertu de vaincre toujours.

Notre Volonté peut tout faire et avec une patience invincible, Elle sait attendre, même pendant des siècles.

 

Mais ce qu’elle veut, elle doit le faire et c’est beaucoup plus que tous les maux des créatures.

*Son invincible puissance et sa valeur infinie seront comme des gouttes d’eau.

*Leurs maux comme autant de riens qui serviront au triomphe de notre amour et à la très grande gloire de notre Volonté accomplie.

 

Et lorsque nous aurons la grande gloire de former son Royaume en une seule créature, elle sera comme un Soleil que tous auront le droit et le plaisir de posséder. Mieux qu’un soleil sa lumière donnera le droit à toutes les créatures de posséder un Royaume si saint.

Et avec une infinie sagesse nous ferons abonder les grâces, la lumière, les soutiens et des moyens surprenants pour leur permettre de faire régner le Royaume de ma Divine Volonté parmi elles.

 

Par conséquent, laisse-moi faire.

Lorsque ton Jésus te dira, c’est assez, ce sera déjà fait. ous les maux et toutes les créatures réunis

-n’ont ni droit ni pouvoir sur notre Volonté et

-ne peuvent empêcher un seul acte de notre Volonté voulue par les décrets de notre Sagesse.»

 

Après quoi je continuais à penser au divin Fiat et mon doux Jésus ajouta :

« Ma fille, ma Volonté est Lumière et la volonté humaine est une chambre obscure où vit la pauvre créature. Quand mon Vouloir pénètre dans cette sombre chambre, Il l’illumine tout entière jusque dans les coins les plus reculés de l’âme.

Ma Volonté se fait lumière de la pensée, de la parole, de l’action et des pas, mais avec une merveilleuse diversité.

 

Les pensées prennent une variété de couleurs animées par la Lumière.

*et la parole, l’action, les pas prennent tous une autre variété de couleurs .

*et lorsque la créature répète la pensée, la parole, l’action, les pas animés par la lumière de ma Volonté, les ombres des couleurs divines sont ainsi formées.

*Et la beauté est que toutes les couleurs sont animées par la lumière.

 

Oh ! comme il est beau de voir la créature animée par l’arc-en-ciel de nos divines couleurs.

C’est une des plus belles scènes qui se présente à nous et qui nous réjouit. Nous regardons et nous voyons :

*que ce n’est rien d’autre que la réflexion de nos pensées, de nos actions, etc., qui a formé la variété de nos couleurs divines, et

*que c’est notre Volonté qui fait un étalage de lumière dans les actes de la créature, ce qui nous ravit par son doux enchantement et nous rend spectateurs de nos actes.

 

Et combien nous attendons avec amour la répétition de ces scènes si belles et si ravissantes!

 

 

 

Je continue à suivre le divin Vouloir . je le sens toujours sur moi qui s’enferme dans mes actes pour avoir la satisfaction de me dire : « Ton acte est le mien parce qu’il a en lui ma vie qui l’a formé. »

 

Il me semble qu’avec une douce, aimante et aimable patience, il m’observe afin d’enclore sa vie et le mouvement de ses pas dans les miens pour pouvoir s’emprisonner dans mon acte tout en demeurant immense comme il est.

 

Mais qui peut dire ce que je ressens sous l’empire de la Divine Volonté ?

Je suis toujours la minuscule petite ignorante qui connaît à peine l’abc de la Divine Volonté. Les mots me manquent bien souvent et si mon esprit est rempli, qui sait combien de choses je voudrais dire, mais je ne trouve pas les mots pour l’exprimer, et je passe. Sur quoi mon doux Jésus me surprit en disant :

 

Ma fille, ma Volonté agit de bien des façons surprenantes et différentes selon les dispositions des créatures. Souvent elle fait savoir ce qu’elle veut, mais laisse aux créatures le soin de le faire ou de ne pas le faire, et cela s’appelle une Volonté voulue.

À cela s’ajoute parfois la Volonté commandée, et elle donne alors une double grâce pour faire observer le commandement, et cela pour tous les chrétiens . ne pas le faire signifie alors que l’on n’est même pas chrétien.

L’autre manière est la Volonté opérative, qui travaille dans l’acte de la créature et agit dans cet acte comme s’il était le sien, et où ma Volonté met par conséquent sa vie, sa sainteté, sa vertu opérative.

 

Mais pour en arriver là, cette âme doit être habituée à la Volonté voulue et commandée qui prépare le vide dans l’acte humain afin de recevoir l’acte agissant du divin Fiat.

 

Mais cela ne s’arrête pas là : l’acte opérant appelle l’acte accompli, et l’acte accompli est l’acte le plus saint, le plus puissant, le plus beau et le plus éclatant de lumière que puisse accomplir ma Divine Volonté.

 

Et l’acte étant accompli, tout ce que ma Volonté a fait est alors contenu dans l’acte, de sorte que l’on voit couler et demeurer en cet acte le ciel, le soleil, les étoiles, la mer et la béatitude céleste, toutes les choses et toutes les créatures.

 

Surprise, je lui dis : « Mais comment un seul acte peut-il tout enclore en lui ? Cela semble incroyable. »

Et Jésus ajouta :

 

Pourquoi, incroyable ! Ma Volonté ne peut-elle pas tout faire et tout enclore dans le plus grand acte comme dans le plus petit ? Tu dois savoir que dans les actes accomplis de ma Volonté entre l’inséparabilité de tout ce qu’elle a fait et fera.

 

Sinon ce ne serait pas un acte unique, mais un acte qui resterait sujet à une succession d’actes, ce qui ne peut être ni dans notre Être divin ni dans notre Volonté. La Création en est un exemple palpable.

 

Regarde le ciel, acte accompli du Fiat, tabouret de la céleste Patrie où courent tous les bonheurs et toutes les joies avec les Anges et les saints, et où nous formons notre trône.

Ce ciel forme la voûte azurée par-dessus la tête des créatures et dans ce même espace apparaît la multitude des étoiles, mais elles ne s’étendent pas au-delà du ciel. Plus bas, il y a le soleil, le vent, l’air, la mer, mais toujours  sous ce même espace du ciel.

 

Et tandis que chacun accomplit sa tâche, si grande est leur inséparabilité que dans le même temps et le même lieu on voit :

le soleil darder ses rayons de lumière,

le vent siffler et lancer ses souffles rafraîchissants .

et l’air se laisse respirer,

la mer fait entendre son murmure et

ils semblent fusionnés tant est grande leur inséparabilité,.

Si bien que la créature peut en même temps et au même endroit profiter du ciel, du soleil, du vent, de la mer et des fleurs de la terre.

Les actes accomplis par ma Divine Volonté ne sont pas sujets à se séparer parce qu’à partir de la Volonté une qui les unit, c’est par la force et par la puissance unitive qu’ils sont unis.

Ce n’est donc pas étonnant si dans l’acte accompli que ma Volonté réalise dans la créature, elle enferme tout.

 

Et que tout est représenté comme si l’on pouvait voir toutes ses œuvres à l’intérieur d’une vitre. Tandis que chaque chose demeure à son poste. Et toutes reflètent avec une admirable puissance l’acte accompli de ma Volonté dans l’acte de la créature.

C’est pour cette raison que dans un acte accompli de ma Volonté, aussi bien dans la créature qu’en dehors d’elle, la valeur est si grande que quoi que nous donnions, il nous reste toujours quelque chose à donner.

Parce que la créature n’a pas la capacité de prendre toute la valeur qu’il contient. Il la remplit jusqu’à ras bord, déborde à l’extérieur, forme des mers autour d’elle, et qu’a-t-elle pris ?

 

Très peu, parce que cet acte enferme l’infini et que la créature est incapable de prendre la valeur infinie d’un acte de mon divin Fiat.

 

Il serait plus facile d’enfermer toute la lumière dans le cercle de sa pupille, et cela est impossible. L’œil peut se remplir de lumière, mais combien de mers de lumière restent en dehors de la pupille. Pourquoi ?

Parce qu’il y a un divin Fiat dans ce soleil qu’il n’est pas donné à sa pupille d’enclore. Les créatures pourront prendre autant de lumière qu’elles voudront, mais sans jamais l’épuiser.

Il n’y aura jamais d’image véritable d’un acte accompli de ma Volonté dans la créature.

Par conséquent, sois attentive et fais en sorte que la vie de ma Volonté soit dans tes actes.

 

 

Je faisais comme d’habitude ma ronde dans les actes de la Divine Volonté. En elle et avec elle, il me semblait pouvoir embrasser toutes choses, me souvenir de tout et voir tout ce que la Divine Volonté avait fait.

 

Ce théâtre infini se présentait à mon petit esprit qui me faisait goûter d’innombrables scènes divines d’une indescriptible douceur, et les scènes les plus belles et les plus ravissantes que la puissance du divin Fiat avait produites dans la ronde de la Création, de la Rédemption et de la Sanctification.

Il me semble que cette ronde a été faite au cours des siècles, et dans cette ronde tant de choses belles et merveilleuses ont été accomplies que le ciel et la terre en sont stupéfaits, et cette ronde a été faite pour que nous en fassions le tour et nous faire connaître tout ce que peut faire le divin Fiat et tout ce qu’il fait par amour pour nous.

 

Je tournais dans la ronde infinie du divin Vouloir lorsque mon aimable Jésus, rendant visite à sa petite nouveau-née, me dit :

 

« Petite fille de ma Volonté, si tu pouvais savoir combien il me plaît de te voir tourner dans la ronde infinie de mon divin Fiat et de voir ta surprise devant ses prodiges, ses admirables et adorables œuvres, ses scènes enchanteresses et ravissantes. Dans mon enthousiasme d’amour, je dis :

 

« Comme je suis heureux que ma fille soit spectatrice et admire les admirables scènes de Celui qui les a créées pour elle ! »

Mais ce n’est pas tout.

Tu dois savoir que pour acquérir une propriété, il faut qu’il y ait quelqu’un pour l’accorder, pour donner la liberté de la visiter à celle qui va l’acquérir, la conduire presque par la main pour lui faire voir tous

-les biens que contient la propriété,

-les fontaines qu’elle possède,

-la rareté de ses plantes,

-la fertilité du sol,

et tout cela sert à faire tourner la tête de celle qui devrait l’acquérir. Et pour celle qui devrait l’acquérir, il est nécessaire

*qu’elle s’attende à ce que la propriété lui soit accordée,

*qu’elle fasse des arrangements considérables afin de lier celui qui devrait céder la propriété pour qu’il ne soit plus capable de se désister.

 

Ainsi, ma bienheureuse fille, comme je veux donner le Royaume de ma Divine Volonté,

il est nécessaire que tu fasses ta tournée dans ses divines propriétés.

Je te prends par la main pour te faire voir

ses mers interminables,

les biens, les prodiges, les merveilles étonnantes, les joies, les bonheurs et

toutes les choses d’une valeur infinie qu’il possède

afin que le connaissant, tu l’aimes et en deviennes si amoureux que non seulement

tu ne voudrais pas vivre sans lui, mais

que tu donnerais ta vie pour acquérir un Royaume si saint, si paisible et si beau.

Mais ce n’est pas encore assez.

Il faut de ta part des gages, des avances et des arrangements.

Notre amour et notre bonté sont tels que voulons donner notre Volonté en propriété à la créature.

Nous mettons à sa disposition ce que notre Volonté a fait afin que les créatures puissent l’utiliser comme équivalent de gages et d’arrangements pour recevoir un don si grand

.

Ainsi, lorsque tu fais ta tournée dans la Création, tu regardes

le ciel et tu te félicites de voir la belle voûte azurée tapissée d’étoiles,

le soleil étincelant de lumière.

 

Tu reconnais et tu sens le Fiat palpitant qui a tout créé pour l’amour des créatures,

et avec le petit amour qui sort de ton cœur tu aimes celui qui t’a tellement aimée.

 

Ton amour est scellé dans les hauteurs du ciel, dans la lumière du soleil, et tu nous donnes le ciel comme gage, les étoiles comme avances et le soleil comme arrangement.

 

Parce que c’est pour toi qu’ils ont été créés, et c’est donc assez pour que tu possèdes notre Volonté comme vie puisqu’elle est déjà tienne et qu’elle peut être un arrangement valide pour obtenir son Royaume

 

Ainsi, en faisant ta tournée dans toutes les autres choses créées, tu les reconnais et tu nous aimes.

Et toutes les fois que tu répètes tes rondes, tu répètes aussi les gages, tu fais les arrangements et tu organises et disposes les choses pour donner les grâces et les soutiens afin de pouvoir donner comme Royaume le grand don du Fiat voluntas tua sur la terre comme au ciel.

 

Nous savons que la créature n’a rien à nous donner. Et notre amour nous impose

-de donner nos actes comme s’ils étaient les siens,

-de mettre entre ses mains nos œuvres comme une pièce de monnaie divine afin qu’elle ait suffisamment de moyens

pour marchander avec notre Être suprême. Mais si elle n’a rien,

-elle a son petit amour sorti du nôtre dans l’acte de sa création et

-elle possède cependant une particule de l’Amour infini de Dieu.

 

Et lorsque la créature Nous aime, elle dispose l’attitude de l’infini Et nous sentons

-la force magnétique de la particule de notre amour infini,

-cette palpitation d’amour en elle qui nous aime, qui l’élève, l’étend au point d’arriver jusqu’à nous et de vouloir entrer dans l’infini d’où elle est sortie.

Oh ! combien elle nous ravit, et dans l’enthousiasme de notre amour, nous disons :

« Qui peut résister à la force de notre Amour infini qui sort de la créature et nous aime? »

 

Donner le ciel et la terre nous semble peu de chose pour la payer de son petit amour qui bien que petit possède la particule de l’infini. Et cela nous suffit.

Oh! que ce précieux gage d’amour de la créature nous est doux et cher!

 

Et comme il n’est rien dans la ronde des siècles qui n’ait été uni à notre Volonté, ta tournée dans la création de l’homme est une visite que tu fais afin de savoir

-ce que J’ai accompli et

-quelles mers de grâces, de sainteté et d’amour de l’homme ont été mises dans sa création

 

Tu aimerais alors faire tien cet amour afin de nous aimer.

Et tu fais tes arrangements avec Nous, avec les actes mêmes par lesquels nous avons créé l’homme.

Et lorsque tu fais ta tournée dans la Création de la Vierge,

-dans ses mers de grâces,

-dans ma venue sur la terre et

-dans tout ce que j’ai fait et souffert,

tu offres comme arrangement la Reine du ciel, ma vie elle-même et tous mes actes.

 

Ma Volonté est tout.

Pour se donner à la créature, Alle veut être reconnue

Elle veut avoir quelque chose à faire, Elle veut marchander avec la créature.

Plus la créature la visite dans ses actes,

plus ma Volonté y trouve des gages et des arrangements Et elle commence le déboursement de son capital.

 

Toutes les Vérités et les Connaissances que je t’ai données concernant la Divine Volonté ne sont-elles pas du capital que j’ai placé dans ton âme ?

Et ma Volonté est si exubérante qu’elle peut remplir le monde tout entier

-de lumière, d’amour, de sainteté, de grâces et de paix.

Et n’est-ce pas après une ronde dans ses actes que Je t’attends déjà avec tout mon Amour pour te donner ses gages et ses avances que son Royaume viendrait sur la terre ?

 

Tu as donné tes gages et mon Fiat t’a donné les siens.

L’on peut dire que chaque Vérité et chaque Parole que ma Volonté a dite à son sujet étaient -des dispositions qu’Elle prenait pour former ce Royaume,

-un prélèvement qu’Elle demandait pour former son armée,

-un capital qu’Elle déboursait pour la maintenir,

-des joies et des délices pour attirer les créatures,

-une Force divine pour les conquérir.

 

Parce qu’avant d’agir, Nous ordonnons toute chose.

Ensuite Nous démontrons

que Nous avons fait connaître les actes que nous avons accomplis.

 

Et comme nous voulons donner ce bien aux créatures,

il est nécessaire, juste et raisonnable de le vouloir avec au moins une créature afin que de cette créature, il passe à une autre.

 

Nous n’accomplissons pas nos œuvres dans les airs,

mais nous voulons un petit monticule où former nos plus grandes œuvres.

 

La Reine du ciel n’était-elle pas notre petit monticule où former notre grande œuvre de la Rédemption, qui s’est ensuite étendue à tous et à tous ceux qui La veulent ?

 

Par conséquent, que ton vol dans ma Volonté soit continu afin d’échanger tes gages contre ses capitaux et d’accélérer la venue de son Royaume sur la face de la terre.

 

Après quoi je me sentais plus que d’ordinaire immergée dans le divin Fiat, et mon souverain Jésus ajouta :

 

Ma fille,

lorsque ma Divine Volonté travaille dans l’âme, elle est immédiatement connue.

En travaillant, elle étend dans l’être humain :

 suavité, douceur, paix, force d’âme, fermeté .

 

Avant ce travail, elle souffle et imprime en lui son Fiat omnipotent qui déploie son ciel autour de l’œuvre qu’Il veut accomplir.

 

Il semble que sans son ciel ma Volonté ne sait pas comment travailler. Pendant son travail Elle fait résonner son doux et harmonieux écho dans les trois divines Personnes en les appelant à la Lumière de ce qu’Elle fait dans l’âme.

 

La Volonté est une avec les Personnes divines en ce qu’Elle accomplit dans l’âme.

Ce qu’elle fait dans les Personnes divines produit son puissant écho dans la créature.

Dans cet écho ma Volonté lui apporte :

les admirables secrets,

-l’ineffable douceur,

l’amour inséparable dont aiment les divines Personnes,

et le doux accord qui règne entre elles.

Cet écho est le porteur des choses les plus intimes de l’Être suprême dans la créature.

Là où travaille ma Volonté, l’écho de l’une fusionne dans l’autre .

Celui d’en haut se fait le révélateur divin, celui des profondeurs qui résonne en Dieu possède la vertu de parler avec puissance dans les voies divines pour le bien des créatures et de ce même amour que veulent les Personnes divines.

 

Ma Volonté forme avec sa puissance les douces chaînes, et elle identifie et transforme Dieu dans la créature de telle sorte que Dieu se sent refait dans la créature et la créature se sent refaite en Dieu. Oh ! ma Volonté, combien tu es admirable et puissante.

Tu étends tes douces chaînes

Tu lies Dieu et la créature de sorte que tout retourne dans mon sein divin.

 

 

Ma petite âme continue à traverser l’interminable mer du divin Fiat.

 

Et, oh ! quelle surprise après avoir l’impression d’avoir parcouru une longue route, je m’aperçois que je n’ai fait que quelques pas en comparaison de ceux qu’il me reste à faire.

Le chemin est si interminable que même si je marchais durant des siècles, je me trouverais toujours au commencement.

Il y a tant à savoir sur le divin Vouloir qu’en me trouvant dans cette mer, je me sens toujours comme une petite ignorante ayant à peine appris les voyelles de la Divine Volonté.

J’apprendrai peut-être les consonnes dans la céleste Patrie que j’espère atteindre immédiatement.

Oh ! comme je voudrais pouvoir inspirer la pitié du ciel pour mettre fin à mon long exil.

Mais après tout, Fiat, Fiat, Fiat !

 

Mon toujours aimable Jésus, par compassion pour moi, me serra dans ses bras et me dit :

 

« Ma bienheureuse fille, courage, ne t’afflige pas tant.

 

Pour le moment, je veux que ton ciel soit ma Divine Volonté.

Elle sera ta céleste Patrie sur la terre.

Elle ne manquera pas de te réjouir et de te donner également les joies pures d’en haut.

 

Là où elle règne, ma Volonté a le pouvoir de faire usage de bien des modes pour donner de nouvelles surprises de joies et de satisfactions

afin que l’âme qui la possède puisse avoir son Paradis sur la terre.

 

Elle exerce sa domination qui s’étend

-dans l’esprit, dans les paroles, dans le cœur et l’être tout entier de la créature,

-même dans le plus petit mouvement.

 

Oh ! que sa domination est douce. Elle est

-domination et vie,

-domination et force,

-domination et lumière qui dispersent les ténèbres.

Elle enlève les barrières qui peuvent empêcher le bien. Et son règne met les ennemis en fuite.

 

Bref, la créature se sent portée par la domination de la Divine Volonté.

Sous son règne la créature reste maîtresse

-d’elle-même,

-de ses actes et

-de la Divine Volonté elle-même

qui bien qu’elle domine et règne, est

d’une suavité,

d’une force et

d’une douceur telles

qu’elle s’unit à la créature et veut que les deux règnent ensemble.

 

Parce que son règne est pacifique,

ma Volonté donne à tous les actes de la créature le baiser de Paix.

Ce baiser, suave et doux,

-captive la volonté humaine dans la Volonté divine.

Elles étendent ensemble leur règne

pour former le Royaume divin dans les profondeurs de l’âme.

 

Il n’existe rien de plus beau, de plus cher, de plus grand et de plus saint que de sentir la domination de ma Volonté couler dans tous les actes.

Et dans l’être tout entier de la créature, je pourrais dire

-que le Ciel vient en second

après le Règne de ma Volonté au cœur de la créature qui est encore en chemin,

 

Parce que dans les saints, ma Volonté n’a plus rien à ajouter. Il ne Lui reste plus qu’à les féliciter éternellement.

 

Au contraire, dans l’âme qui est encore en route,

-l y a les œuvres que ma Volonté peut accomplir dans l’âme,

-une vie nouvelle qu’elle peut infuser,

-des conquêtes nouvelles à obtenir

afin d’agrandir et d’étendre encore son empire.

 

La domination totale de ma Divine Volonté dans la créature est notre victoire continuelle. Chaque acte qu’elle accomplit dans la créature par sa domination est une victoire que nous remportons.

Et la créature reste victorieuse de ma Divine Volonté dans ses actes.

 

Au ciel, par contre, nous n’avons plus rien à conquérir parce que tout nous appartient, et chaque bienheureux a achevé son œuvre en expirant. C’est pourquoi notre œuvre de conquête est sur la terre dans les âmes en voyage, et non au ciel. Au ciel, nous n’avons rien à perdre ni rien à acquérir.

 

Lorsque ma Divine Volonté est assurée de sa domination totale dans la créature, elle commence à parler. Tu dois savoir que chacune de ses paroles

est une création. Ma Volonté ne peut pas rester oisive là où elle règne, et comme elle possède la vertu créatrice, elle ne sait pas comment parler sans créer. Mais qu’est-ce qu’elle crée ?

C’est elle-même qu’elle veut créer dans la créature, elle veut faire étalage de ses divines qualités, et elle le fait parole après parole, presque comme je l’ai fait dans la Création de l’univers où je n’ai pas dit seulement une parole, mais autant de paroles qu’il y avait de choses distinctes que je voulais créer.

L’âme nous coûte plus que l’univers tout entier, et lorsque ma Volonté est assurée de son règne, elle n’épargne pas ses paroles.

 

Lorsqu’elle reçoit l’acte de sa parole créatrice, ma Volonté agrandit la capacité de la créature et la prépare à d’autres actes

.

De sorte que ma Volonté parle et crée la lumière, elle parle et crée la douceur,

elle parle et crée la force d’âme divine, elle parle et crée son jour de paix,

elle parle et crée ses connaissances, et

chacune de ses paroles est porteuse de la création du bien qu’elle possède et révèle

Sa parole se fait annonciatrice du bien qu’elle veut créer dans l’âme.

 

Qui pourra te dire la valeur que possède une seule parole de ma Divine Volonté?

Et combien de ciels, de mers de richesses, quelle variété de beautés elle dispose dans la créature fortunée qui possède sa douce et heureuse domination ?

Et après le travail, c’est la joie, le bonheur qui vient. Ma Volonté est par nature riche de joies innombrables.

 

Elle veille sur la créature qui s’est prêtée à recevoir la création de ses paroles Et, oh ! comme elle est heureuse.

Car elle voit que chaque création reçue donne naissance à une joie et à un bonheur sans fin

Elle passe alors du mode parole au mode félicitation.

Et pour faire en sorte que la créature soit plus heureuse encore, ma Volonté ne se met pas de côté.

Non, elle se félicite avec la créature.

Et pour la réjouir encore plus, ma Volonté lui explique la nature et la diversité des joies qu’elle a créées dans son âme, uniquement parce qu’Elle l’aime et veut la voir heureuse.

 

Et étant donné que les joies et les bonheurs, lorsqu’ils sont seuls,

-ne sont pas complets et semblent mourir,

Je me laisse Moi-même avec toi afin de pouvoir toujours te féliciter et préparer les nouvelles joies, œuvres de ma parole créatrice.

 

C’est pourquoi la seule fête et le seul bonheur que nous ayons sur terre, c’est l’âme qui se laisse posséder par le règne de ma suprême Volonté.

 

C’est en elle que notre parole, notre vie et nos joies trouvent leur place.

 

L’on peut dire que l’œuvre de nos mains créatrices est dans l’ordre où elle fut établie par notre infinie sagesse, c'est-à-dire à sa place d’honneur dans notre Divine Volonté.

Par contre, la créature qui se laisse dominer par la volonté humaine est dans le désordre et l’abandon continuel de notre œuvre créatrice.

Par conséquent, sois attentive, ma fille, et rends heureux celui qui veut ton bonheur dans le temps et l’éternité.

 

Après quoi je continuais à nager dans la mer de lumière du divin Fiat.

Je me sentais inondée de lumière et ses connaissances étaient si nombreuses que je ne savais pas à laquelle m’attacher, étant donné ma petitesse.

Je ne savais pas où les mettre et elles se dispersaient dans sa lumière. Je demeurais surprise et sans savoir quoi dire.

Alors mon doux Maître Jésus ajouta :

 

« Ma fille, ma Volonté est la rassembleuse de toutes ses œuvres. Elle cache tout dans sa lumière.

C’est dans sa lumière qu’elle les défend et les met en sûreté. Que ne fera pas cette lumière

-pour mettre en sûreté la créature, la plus belle œuvre de nos mains créatrices, et

-pour la faire redevenir belle et éclatante comme nous l’avons créée ?

 

Ma Volonté te rassemble dans son sein et te recouvre de lumière pour faire disparaître tous les maux.

Si la créature est aveugle, sa lumière lui donne la vue.

Si elle est muette, ma Volonté lui donne la parole par sa lumière. La lumière l’envahit de tous côtés et

lui donne l’ouïe si elle est sourde .

boiteuse, elle la redresse .

laide, sa lumière la rend belle.

Une mère n’en fait pas autant que ma Divine Volonté pour rendre belle sa créature et la restaurer.

Ses armes sont de lumière.

Car il n’est pas de puissance que la lumière ne contienne et de bien qu’elle ne possède pas.

 

Que ne ferait une mère qui a donné le jour à un bel enfant qui l’enchante par sa beauté et le voit par malheur devenir aveugle, muet, sourd et infirme . pauvre mère, elle regarde son enfant et ne le reconnaît plus. Son œil éteint  qui ne voit plus, sa voix argentée dont l’appel faisait tressaillir de joie la maman, elle ne l’entend plus . ses petits pieds qui couraient pour aller se blottir dans son sein se traînent maintenant avec peine.

 

Cet enfant est pour la pauvre mère la plus déchirante des douleurs . et que ne ferait-elle pas si elle savait que son enfant pouvait redevenir ce qu’il était ?

Elle mettrait pour cela le monde entier sens dessus dessous et il lui serait doux de donner même sa propre vie pour que son enfant retrouve sa beauté première.

 

Mais, pauvre mère, il n’est pas en son pouvoir de redonner cette beauté à son cher enfant. Et ce sera à jamais pour elle une souffrance et une épine très douloureuse qui traverse son cœur maternel.

Tel est l’état de la créature qui fait sa propre volonté : aveugle, muette, infirme

 

Notre Volonté se lamente et verse des larmes de lumière ardente. Mais ce qu’une mère ne peut pas faire pour son enfant infirme, ma Divine Volonté en a le pouvoir.

 

Plus qu’une mère, ma Volonté mettra à sa disposition des capitaux de lumière qui ont la vertu de restituer

-tous les biens et

-toute la beauté de la créature.

 

La Divine Volonté, tendre Mère aime avec vigilance la créature, le travail de ses mains, plus qu’un enfant très cher, qu’ elle a mis au monde,

mettra sens dessus dessous non seulement le monde entier, mais tous les siècles afin

de préparer et

de donner

les puissants remèdes de lumière qui ravivent, transforment, redressent et embellissent .

Elle s’arrêtera lorsqu’elle verra dans son sein maternel, belle comme à sa naissance, l’œuvre de ses mains créatrices qui la paiera de ses nombreuses souffrances et fera sa joie pour l’éternité.

 

Toutes ces connaissances sur ma Volonté ne sont-elles pas des remèdes ?

Chacune de mes manifestations et chaque parole que je dis est une force dont j’entoure la faiblesse de la volonté humaine, c’est une nourriture que je prépare, un appât, une saveur, une lumière pour lui faire retrouver la vision perdue.

 

Par conséquent, sois attentive et ne perds rien de ce que ma Volonté te manifeste parce qu’en son temps, tout servira et rien ne sera perdu.

Est-ce que tu crois que ma Volonté ne tient pas le compte ne serait-ce que d’une seule parole qu’Elle te dit ? Tout est compté et rien n’est perdu.

 

Elle a formé dans ton âme son siège pour y déposer ses vérités,

Le siège premier les garde en réserve en lui-même comme le plus grand trésor lui appartenant,

De telle sorte que si tu disperses une manifestation ou une parole qui lui appartient, l’original est déjà conservé en elle-même.

Car tout ce qui concerne ma Divine Volonté est d’une valeur infinie Et l’infini n’est pas et ne peut pas être sujet à la dispersion.

Il conserve au contraire jalousement ses Vérités dans les divines archives.

 

Par conséquent, apprends toi aussi

-à être jalouse et vigilante, et

-à apprécier ses saintes leçons.

 

 

 

Je me sentais tout inquiète à propos des si nombreuses vérités que mon bienheureux Jésus m’avait dites sur la Divine Volonté.

Je sentais en moi le dépôt sacré de ses vérités, j’éprouvais également une sainte crainte concernant la façon dont je les gardais dans ma pauvre âme, souvent très exposée, et sans l’attention appropriée à une vérité dont la valeur est infinie.

Et, oh ! comme je voudrais imiter les bienheureux qui tout en sachant tant de choses sur la Divine Volonté, ne disent rien à personne.

Ces bienheureux gardent tout en eux-mêmes, se béatifient et se félicitent les uns les autres, mais sans rien dire aux pauvres âmes encore en voyage.

Ils n’envoient même pas un seul mot pour leur faire connaître une seule des nombreuses vérités qu’ils connaissent. Je pensais à cela lorsque mon aimable Jésus, toute bonté et visitant ma petite âme, me dit :

Chaque Parole que je t’ai dite sur ma Divine Volonté n’était rien d’autre qu’une petite visite que je t’ai faite pour te laisser la substance du bien que contient ma Parole.

 

Sans pouvoir me fier à toi parce que tu étais incapable de garder une seule de mes paroles, Je suis resté moi-même pour veiller sur l’infinie valeur de mes vérités que Je déposais dans ton âme.

Tes peurs ne sont donc pas justifiées. Je veille sur tout.

Ce sont

-des vérités célestes,

-des choses du ciel,

-des épanchements de l’amour réprimé de ma Volonté, et cela depuis bien des siècles.

 

Et avant de te parler, j’avais déjà décidé de rester en toi pour veiller sur ce que j’allais y déposer. Tu entres dans le deuxième mode, et Moi je suis le premier gardien.

 

Ces petites visites étant porteuses de choses célestes,

tu les emporteras avec toi dans la céleste Patrie comme triomphe de ma Volonté et

comme garantie

-que non seulement son Royaume viendra sur la terre,

-mais qu’elle a établi le commencement de son règne.

 

Les Paroles qui resteront sur le papier laisseront un souvenir éternel disant que ma Volonté veut régner parmi les générations humaines.

 

Ces Paroles seront

des aiguillons,

des incitations,

des supplications divines,

une force irrésistible,

des messagères célestes,

des chefs du Royaume de mon divin Fiat .

 

Elles seront aussi un puissant reproche pour ceux

-qui devraient s’employer à faire connaître un si grand bien et

-qui, par paresse ou en raison de vaines craintes,

ne parcourent pas le monde entier pour apporter l’heureuse nouvelle de l’ère bienheureuse du Royaume de ma Volonté.

 

Par conséquent, abandonne-toi à Moi et laisse-moi faire.

Après quoi je continuais mes actes dans la Divine Volonté où se trouve en action tout ce qu’elle avait fait dans la Création comme si elle était en train de la créer,

afin de les donner comme manifestation de son amour envers la créature.

 

Je suis trop petite.

Ainsi il m’est impossible de tout prendre, et j’avance petit à petit jusqu’où je peux arriver . La Divine Volonté m’attend en chaque chose créée pour répéter et reproduire l’acte créateur et me dire :

 

Vois-tu à quel point Je t’aime ? J’ai tout créé pour toi.

Et c’est pour toi que je conserve l’acte créateur en action

afin de te dire non pas avec des paroles, mais avec des actes : « Je t’aime ! » Je t’aime tant que je suis remplie d’amour, de désirs ardents, je délire du désir d’être aimée.

 

Si bien qu’avant même la Création, j’ai préparé pour toi

-la voie, toute d’amour,

en maintenant en action l’acte créateur qui te dit à chaque instant :

« Je t’aime et Je veux de l’amour. »

 

Après quoi je traversai les choses créées afin de ne pas laisser souffrir l’Artisan d’amour parce que j’aurais pu ne pas recevoir l’amour qu’il avait laissé pour moi dans les choses créées.

J’arrivai à l’acte d’amour exubérant de la création de l’homme pour me trouver sous la pluie de cet intense amour. Et mon toujours aimable Jésus me dit :

 

Bienheureuse fille, notre façon d’agir avec les créatures ne change jamais . Elle a commencé dans la création, elle continue et demeurera toujours.

Celle qui entre dans notre Volonté touche de ses mains notre acte créateur, toujours en action, et notre amour toujours nouveau qui se donne à la créature

 

Ce n’est pas seulement notre Amour, mais notre grand Amour qui fait sortir de notre sein et diriger vers elle

-une bonté, une puissance, une sainteté et une beauté nouvelles, de sorte que nous maintenons la créature sous la pluie

-de nos actes nouveaux et toujours en action.

 

Si bien que toute la création est dans l’acte de se répéter et de se donner aux créatures.

Nos modes d’action sont toujours les mêmes et ne changent jamais.

La béatitude des bienheureux du ciel est continuellement nourri de notre acte nouveau qui ne cesse jamais.

Nous faisons la même chose pour la créature qui vit dans notre Divine Volonté sur terre.

 

 

Nous nourrissons son âme

-de sainteté nouvelle,

-de bonté nouvelle,

-d’amour nouveau

Nous la maintenons sous la pluie de nos actes nouveaux. Notre Volonté est toujours en acte.

 

Avec cette différence que les bienheureux n’acquièrent rien de nouveau et ne font que baigner dans les joies toujours nouvelles de leur Créateur.

Au contraire, l’heureux voyageur sur la terre qui vit dans notre Vouloir est toujours dans l’acte de faire de nouvelles conquêtes.

 

C’est pourquoi la créature qui ne fait pas notre Volonté et ne vit pas en Elle se rend étrangère à la famille céleste .

Elle ne connaît pas les biens de son céleste Père et recueille à peine les gouttes de l’Amour et des Biens de son Créateur.

Elle se fait fille illégitime qui n’a pas droit aux Biens de son divin Père.

 

Seule ma Volonté lui donne

-le droit des descendants, et

-la liberté de prendre ce qu’elle veut dans la maison de son Père céleste.

Celle qui vit dans notre Volonté est comme la fleur qui reste sur la plante. Sa mère la terre ressent le devoir

de donner aux racines de la fleur une place dans sa propre maison,

de la nourrir des humeurs vitales qu’elle possède

de l’exposer aux rayons du soleil pour lui donner ses couleurs.

 

Et elle attend la rosée de la nuit pour faire en sorte que sa fleur puisse

-résister à l’ardeur des baisers du soleil,

-se développer et recevoir le caractère des plus intenses et des plus beaux parfums.

On peut donc dire que la mère terre est la nourriture et la vie de la fleur.

 

 Telle est l’âme qui vit dans notre Volonté.

Nous devons lui donner sa place dans notre maison et mieux qu’une mère

-la nourrir, l’élever et

-lui accorder les grâces pour être capable d’être exposée au-dedans et au dehors à l’ardente lumière de l’immensité de notre Volonté, et de la supporter.

 

Par contre, celle qui ne fait pas notre Volonté et ne vit pas en elle est comme la fleur

qu’on a cueillie et mise dans un vase.

Pauvre fleur, elle a déjà perdu sa maman qui avec tant d’amour la nourrissait, l’exposait au soleil pour la réchauffer et lui donner ses couleurs .

Bien qu’il y ait de l’eau dans le vase, ce n’est pas sa mère qui la lui donne et ce n’est donc pas une eau nourrissante.

Même si elle est conservée dans le vase, la fleur est sujette à se faner et à mourir.

 

 Telle est l’âme sans notre Volonté.

Il lui manque la divine Maman qui l’a engendrée. Il lui manque la vertu nourrissante et fécondante,

il lui manque la chaleur maternelle qui la réchauffe et avec sa lumière lui donne des touches de beauté pour la rendre belle et vermeille.

Pauvre créature sans la tendresse et l’amour de celle qui lui a donné la vie, et qui dans son exil grandira sans beauté et sans vrai bien !

 

Après quoi je faisais ma tournée dans la Divine Volonté afin de trouver tous les actes de la créature

-pour y mettre mon « Je vous aime » et

-pour demander dans chaque acte

le Royaume de la Divine Volonté sur la terre.

 

Mon doux Jésus ajouta :

« Ma fille,

quand ma Divine Volonté est invoquée dans l’acte de la créature,

-elle ôte la rudesse de la volonté humaine,

-elle adoucit ses voies,

-réprime sa violence et

-avec sa lumière réchauffe les œuvres engourdies par le froid du vouloir humain.

De sorte que celle qui vit dans ma Divine Volonté

prépare les grâces préventives pour les générations humaines afin de la faire connaître.

Dans chaque acte accompli dans ma Volonté,

la créature forme la marche pour monter jusqu’à elle.

Et Je peux apporter aux créatures les connaissances du Fiat suprême. De sorte qu’à celle qui vit en Elle, ma Divine Volonté donne les vertus

maternelles qui lui font remplir le rôle d’une vraie mère en rapprochant Dieu et les créatures.

Tu vois par conséquent la nécessité de tes actes dans ma Volonté pour former un long escalier

-qui devrait monter jusqu’au ciel

pour obtenir comme par violence, avec sa propre Force divine,

-que mon Fiat descende sur la terre pour y former son Royaume.

 

Les créatures qui se trouveront sur cet escalier seront les premières

-à le recevoir et

-à permettre qu’Il règne parmi elles.

 

Sans escalier, personne ne peut monter. Il est donc nécessaire qu’une créature le construise pour permettre aux autres de monter.

 

Pour que cette créature puisse s’y prêter nous devons lui donner le rôle d’une mère qui,

-aimant les créatures comme des enfants qui lui ont été donnés par ma Divine Volonté, accepte ce mandat et

-ne s’épargne ni travaux ni sacrifices, et

-offre si nécessaire sa vie même pour l’amour de ses enfants.

 

Plus encore, en lui donnant le rôle de mère, ma Divine Volonté

-dote son âme de l’Amour maternel de son propre Cœur et

-lui donne une Tendresse divine et humaine afin de conquérir Dieu et les créatures

-pour les unir et leur faire accomplir la Divine Volonté.

 

Il n’est pas de plus grand honneur que nous puissions donner à la créature que la maternité.

Elle est porteuse des générations.

Nous lui donnons les grâces pour former le peuple de prédilection.

 

Et bien que maternité signifie Souffrance, elle aura la joie toute divine de voir sortir de sa souffrance les enfants de ma Volonté.

 

Par conséquent, répète toujours tes actes et ne recule pas. Reculer est le fait des lâches, des paresseux, des inconstants.

Ce n’est pas celui des forts et moins encore celui des enfants de ma Volonté.

 

Je suivais les actes du divin Fiat.

Il me semblait qu’en chacun de ses actes, Il préparait pour moi une bouffée d’Amour

-qu’il contenait en lui-même et

-qu’il désirait ardemment faire sortir de Lui pour l’emprisonner dans ma pauvre âme .

Cet amour que je ressentais,

-je l’envoyais moi-même vers Celui qui m’aimait tant comme une nouvelle bouffée d’amour pour lui dire avec la plus intense affection : « Je t’aime ! »

ll me semble que la Divine Volonté a un tel désir d’être aimée qu’Elle place elle-même dans l’âme cette dose d’amour pour se faire aimer.

Puis elle attend l’amour de la créature pour pouvoir lui dire :

« Comme Je suis heureuse que tu m’aimes. »

Je pensais à cela lorsque mon Jésus adoré me fit sa petite visite et me dit :

 

Ma fille, tu dois savoir que notre amour tient de l’incroyable.

Notre Divine Volonté est l’espionne de la créature et la surveille pour savoir quand elle est disposée à recevoir sa bouffée d’amour contenu.

Car elle sait que la créature ne possède pas une grande quantité d’amour divin . C’est à peine si elle dispose de la particule d’amour infini avec lequel elle a été créée.

Si celle-ci n’a pas été entretenue, elle est comme le feu

-qui couve sous les cendres,

et que s’il y a bien du feu, les cendres le recouvrent de sorte

-qu’on ne sent même pas sa chaleur.

 

Nous ne voulons pas de l’amour humain.

Et notre Volonté utilise donc des stratagèmes amoureux :

elle espionne pour connaître les dispositions, puis elle souffle.

Sa bouffée disperse comme une légère brise les cendres que la volonté humaine a formées

La particule de notre Amour infini reprend vie et s’enflamme. Mon divin Vouloir continue à souffler et ajoute de l’Amour divin.

 

L’âme se sent délivrée et réchauffée Elle ressent ces amoureux renouveaux.

A partir de la particule d’amour infini qu’elle possède,

-elle nous aime et

-elle nous donne notre amour divin comme étant le sien.

Tu dois savoir que l’amour de ma Divine Volonté est si grand qu’elle utilise tous les moyens .

Elle se fait espionne et souffle.

Comme une Mère, elle tient la créature entre ses bras,

comme une sentinelle, elle la surveille, comme une Reine, elle règne sur elle,

comme un soleil, elle l’illumine et elle va jusqu’à la servir

 

Lorsque ma Volonté veut déposer en toi

-ses connaissances,

-ses vérités, et

-même une de ses paroles, que fait-elle ?

 

Elle souffle au point de former en toi son monticule d’amour et de lumière pour enclore ses vérités dans le petit mont d’amour qu’elle a formé en toi.

 

De sorte que c’est à cet amour qu’elle confie ses vérités et sa lumière, Sachant que seul son Amour possède le désir véritable de les conserver pour te stimuler afin qu’elles ne restent pas cachées en toi.

 

Oh ! s’il n’y avait pas ce monticule de mon amour qui renferme toutes les connaissances de mon Fiat,

-combien de choses seraient restées enfouies dans ton âme

-sans que personne n’en sache jamais rien.

 

C’est la raison pour laquelle ma Volonté doit d’abord te manifester ses vérités. Elle s’affaire autour de toi pour te préparer et mettre en toi cet amour nouveau afin de former le nouveau monticule pour y  mettre ses  vérités  en sûreté  dans la banque de son Amour divin.

 

Si je t’attends dans ses actes avec tant d’amour, c’est qu’ils sont

-nos prétextes habituels,

-des occasions pour nous de chercher cet intervalle,ce point de la créature afin de pouvoir lui donner

-de l’amour nouveau,

-de nouvelles grâces.

Mais bien plus que vouloir sa compagnie, Nous ne savons comment ne pas rester avec la créature qui veut faire notre Volonté

Puisque déjà notre Volonté la tient entre ses bras dans nos actes de sorte qu’elle est avec Nous et avec tout ce que Nous faisons.

 

Après quoi je suivais ma ronde dans les actes de la Divine Volonté

Arrivée au point de la création de l’homme, je restais sur place pour en être la spectatrice.

Avec quel amour il a été créé par le divin Artisan!

 

Jésus, mon très grand bien, ajouta :

Petite fille de ma Volonté,

nous révélons aux tout petits nos ineffables et infinis secrets. Nous voulons d’autant plus révéler que la créature était parmi nous dès l’origine.

 

Afin que la créature puisse toucher se réaliser l’amour inimaginable dont sa petitesse a été aimée et est aimée encore.

 

Puisqu’elle était présente, elle était déjà en Nous dans l’acte de la création de l’homme. Ainsi elle peut célébrer et Nous pouvons célébrer ensemble l’acte solennel de sa création.

Or, tu dois savoir que notre Être suprême s’est trouvé dans une sorte de profonde extase dans l’acte de création de la créature.

Notre amour enchante notre Être divin.

Notre amour nous ravit et notre Fiat nous a fait agir avec sa vertu créatrice.

 

C’est dans cette extase amoureuse que sont sortis de nous :

les dons, les grâces, les vertus, les beautés, les saintetés, etc., dont nous devions doter et enrichir les créatures.

Notre amour n’était pas satisfait avant d’avoir mis en ordre en dehors de nous tout pour servir à toutes et à chacune,

toutes les diversités de saintetés, de beautés et de dons afin que chacune soit l’image de son Créateur.

Ces legs et ces richesses sont déjà à la disposition de chaque créature.

Si bien que chacune en naissant détient déjà la dot que Dieu a sortie de lui à la création de l’homme.

Mais combien l’ignorent et ne se prévalent pas des droits que Dieu leur a donnés, et tout en étant riches, vivent pauvrement et si loin d’une vraie sainteté, comme s’ils n’étaient pas des êtres sortis du Dieu trois fois saint, et ne savent pas comment rendre la créature sainte, belle et heureuse, semblable à Dieu lui-même.

Mais les siècles ne finiront pas et le dernier jour ne viendra pas sans que tout ce que nous avons produit dans notre extase d’amour ne soit pris par les créatures, car on peut dire qu’elles ont pris très peu de ce que nous avons mis à leur disposition.

 

Mais vois, ma chère fille, un autre excès de notre amour ardent. En sortant de Nous les dots, les grâces, les dons,

Nous ne les avons pas détachés de Nous

afin que les créatures,

-en prenant nos dons, avec notre inséparabilité, puisse recevoir la nourriture continuelle

-pour entretenir nos dons, notre sainteté, notre beauté.

 

Avec nos dons Nous avons rendu la créature inséparable de nous Parce qu’elle ne possède pas les aliments et les saintetés nécessaires

pour nourrir nos dons.

Nous nous manifestons nous-mêmes pour donner des aliments et des dons afin d’alimenter notre sainteté et nos grâces célestes.

 

Ainsi Nous sommes dans l’acte continuel de demeurer avec la créature,

tantôt pour lui donner l’aliment qui nourrira notre sainteté,

tantôt celui qui nourrira notre force,

tantôt la nourriture spéciale qui nourrira notre beauté.

.

Bref, nous restons près d’elle,

-toujours occupés à lui donner les divers aliments pour chaque don que nous lui avons fait, Cela sert

-à conserver,

-à faire grandir et

-à couronner nos dons.

Et avec nous l’heureuse créature reste couronnée de nos dons.

 

C’est pourquoi en faisant un don à la créature, Nous nous engageons envers elle,

-non seulement à la nourrir.

Mais Nous lui donnons aussi la promesse

-de notre travail,

-de notre inséparabilité et

-de notre vie même.

 

Parce que si nous voulons notre ressemblance, nous devons donner notre vie afin de pouvoir produire notre ressemblance en elle.

Nous le faisons avec plaisir Notre Amour

-répète pour Nous notre extase et

-Nous fait tout donner pour nous faire prendre la petitesse de la créature

-qui est aussi nôtre et

-qui est sortie de nous.

 

Tu peux ainsi comprendre quelles sont

-nos sollicitudes,

-nos extases d’amour lorsque nous donnons

-non pas un don,

-mais notre Volonté même comme Vie de la créature, d’une part pour nourrir nos dons et

d’autre part pour nourrir notre Volonté.

 

Déjà la créature en vertu de notre Volonté nous ravit continuellement par elle- même. Et nous éprouvons de continuelles extases d’amour.

Dans ces extases nous ne faisons que déverser

-des torrents d’amour, -des océans de lumière, -d’indescriptibles grâces .

 

Rien n’est donné avec mesure. Parce que nous devons

-non seulement nourrir notre Volonté, mais

-faire qu’elle soit courtisée et honorée d’honneurs divins dans la créature.

 

Par conséquent, ma fille, sois attentive et ne laisse rien d’humain sortir de toi, afin de pouvoir toi aussi honorer ma Volonté par des actes divins en toi.

 

 

Mon abandon dans le divin Vouloir continuel.

Je me sens toujours comme un petit atome qui va et vient dans ses actes afin d’y trouver ma vie et la sienne

Et mon atome ne cesse de courir et de courir

Car je ressens le besoin extrême de trouver la Vie dans le Fiat !

 

Sinon je sens que je ne peux pas vivre sans sa Vie. Sans ses actes j’ai l’impression de jeûner.

Et je dois donc me dépêcher de trouver de la vie et de la nourriture.

 

Plus encore, la Divine Volonté m’attend avec un Amour indescriptible dans ses actes pour préparer la nourriture de sa petite fille.

Mon esprit se perdait dans sa lumière.

Alors mon doux et céleste Souverain Jésus a fait sa petite sortie chez sa petite fille. Il m’a dit :

 

Fille bienheureuse, comme elle est belle ta course dans ma Volonté.

 

Bien que tu sois le petit atome, nous pouvons t’élever comme nous le voulons. Les tout petits peuvent grandir en prenant les traits qui nous ressemblent.

Nous enseignons nos voies divines, notre science céleste.

 

Ainsi la créature oublie les voies grossières et l’ignorance de la volonté humaine. Ceux qui sont grands sont déjà formés.

Nous ne pouvons refaire que peu de chose ou rien du tout .

Ils sont habitués à vivre comme des grands selon la volonté humaine. Et il faut des miracles pour détruire les habitudes, si l’on y parvient.

Par contre, avec les petits, cela Nous est facile et ne coûte pas grand-chose. Car ils n’ont pas des habitudes radicales.

 

Ils ont tout au plus de brèves impulsions passagères.

Il suffit d’un petit mot, d’un souffle de notre lumière pour faire en sorte que la créature ne s’en souvienne plus.

Par conséquent, sois toujours petite si tu veux que ma Divine Volonté soit pour toi une véritable Mère qui t’élève pour notre gloire et aussi pour la tienne.

 

Or tu dois savoir qu’un acte continuellement renouvelé forme l’habitude.

 Un acte qui jamais ne cesse est seulement de l’Être suprême.

Si la créature se sent en possession d’un acte qui toujours se répète, cela signifie que Dieu a mis sa vie et sa voie dans cet acte.

 

Un acte continuel est Vie divine et Acte divin

Seule la créature qui vit dans ma Divine Volonté peut sentir

-la puissance, la vertu, la force miraculeuse d’un acte qui ne cesse jamais.

 

Parce qu’ayant été élevée par nous, il ne lui est pas aisé

-de se retirer de nos voies et

-de ne pas sentir en elle la Vie et les Actes continuels de Celle qui l’a élevée.

 

Par conséquent, ta course et le sentiment de toujours ressentir le besoin de trouver notre Vie et la tienne

-dans le Fiat,

-dans ses actes,

c’est Nous qui courons en toi

afin de rester toujours dans nos Actes incessants. Dans cette course, nous courons ensemble

Nos actes qui sont en toi ont une Vie commune avec nos actes qui sont en dehors de toi.

 

Lorsque tu ressens ce besoin extrême, Nous ressentons le besoin extrême d’amour

pour faire que ta petitesse tourne dans tous les actes de notre Fiat. Parce que n’étant pas capable de les enfermer tous en toi-même,

c’est en tournant en eux que tu peux prendre ce qu’il t’est possible de prendre. Par conséquent, cours, cours sans cesse

Je dis que nous courons toujours.

Car il n’y a pas de plus grande grâce que je puisse donner à la créature que de lui faire sentir en elle-même la vertu d’un Acte continuel.

Après quoi je continuais à suivre les actes de la Divine Volonté Mon bien-aimé Jésus ajouta :

 

Ma fille,

à chaque tournée que tu fais, tu formes un de tes actes dans l’Acte de ma Divine Volonté.

Ce sont autant de liens en plus que tu formes en Elle.

Ils sont confirmés autant de fois qu’il y a d’actes que tu accomplis dans le divin Fiat.

Ill demeure confirmé autant de fois en toi . Et à chaque lien et confirmation que tu fais,

-ma Volonté agrandit ses mers autour de toi. Comme sceau de confirmation ma Volonté y place

-une de ses vérités,

-une de ses connaissances.

Elle te manifeste un degré supplémentaire de valeur que contient ma Volonté .

 

Mais sais-tu ce que font en ton âme

-ces liens, ces confirmations,

-ces vérités, ces connaissances,

-ces plus grandes valeurs qu’il t’arrive de connaître ? Ils font grandir en toi la Vie de ma Volonté.

 

Non seulement cela.

La répétition de tes actes apportera autant de degrés supplémentaires de valeur

que ceux que tu as connus.

 

Tes actes sont placés dans la balance de la Valeur divine où

ils valent autant que ce que tu as connu et

ont autant de valeur que celle qui t’a été communiquée par nous dans ton acte.

Ainsi ton acte d’hier, répété aujourd’hui,

n’a pas la même valeur qu’hier,

mais acquiert la nouvelle valeur que nous avons fait connaître.

 

C’est pourquoi les actes répétés,

-accompagnés par les vérités et les connaissances nouvelles,

acquièrent jour après jour de nouveaux degrés de valeur infinie et toujours croissante.

 

Non seulement nous plaçons les actes de la créature accomplis dans notre Volonté dans notre balance éternelle

pour leur redonner le poids d’une valeur infinie.

Mais nous les conservons dans notre Banque divine afin de les redonner au centuple .

 

Par conséquent, chaque fois que tu répètes tes actes,

c’est autant de fois que tu places ta petite pièce de monnaie dans notre banque divine.

Et tu acquiers ainsi autant de droits de recevoir de Nous encore plus.

 

Tu vois par conséquent jusqu’où peut aller l’excès de notre amour,

au point de vouloir Nous faire Nous-mêmes débiteurs de la créature  en recevant les petites pièces de ses actes dans notre immense banque

-qui en possède tant.

 

Et nous aimons tant cependant recevoir les petites pièces afin de lui donner le droit de recevoir les nôtres.

Notre amour veut à tout prix s’exercer sur la créature

 

Il veut être continuellement en rapport avec elle et cela

-pour pouvoir donner, et

-peut-être aussi pour perdre.

Combien de fois, parce que nous voulons lui donner,

lui faisant connaître un si grand nombre de nos merveilleuses choses, Nous voulons lui faire sentir à quel point notre parole est douce et puissante, et elle se montre froide, indifférente, sans même se retourner vers nous.

 

Et notre amour reste vaincu par l’ingratitude humaine.

Mais jamais la petite fille de notre Volonté ne fera cela, n’est-ce pas ?

 

Ta petitesse te fait ressentir le besoin extrême que tu as

-de ton Jésus, -de son Amour et -de sa Volonté.

 

 

 

Mon doux Jésus, par sa force enchanteresse, m’attire toujours dans son adorable Volonté pour me faire traverser la multiplicité de ses œuvres qui semblent m’attendre

pour me donner quelque chose en plus de ce qu’elles m’ont déjà donné.

 

Je suis surprise de tant de bonté et de libéralité divines. Afin d’infuser en moi

-un amour et un désir plus grands de suivre les actes de la Divine Volonté, mon bien-aimé Jésus me dit :

 

Bienheureuse fille de mon Vouloir, chaque fois

-que tu t’élèves dans ma Volonté pour t’unir à chacun de ses actes, et

-que tu unis tes actes aux siens, l’acte divin s’élève et te donne

-un degré de grâce, d’amour et de sainteté,

-un degré de vie et de gloire divine.

Ces degrés réunis constituent la substance nécessaire pour former la Vie divine dans la créature .

 

Certains forment les battements de cœur,

d’autres la parole, l’œil, la beauté ou la sainteté de Dieu dans les profondeurs de l’âme.

Nos actes se lèvent à mesure que la créature s’approche afin de donner ce qu’ils possèdent.

Ils l’attendent avec impatience pour

-se mettre en éveil et

-former leurs divins épanchements

afin de les déposer et de les répéter dans les actes de la créature.

 

Celle qui s’unit avec les actes de la Divine Volonté nous donne des occasions de travailler, mais dans quel but ? Celui de former notre Vie par notre travail dans la créature.

 

Tu dois savoir que la créature,

-en s’élevant dans notre Divine Volonté,

quitte tout et se réduit à son rien.

Ce rien reconnaît son Créateur Le Créateur reconnaît

-le rien qui s’est séparé de sa lumière,

-et non le rien encombré de choses qui ne sont pas de lui..

 

Trouvant le rien dans la créature, il la remplit de son tout.

 

Voilà ce que signifie vivre dans ma Volonté : se vider de tout .

Et, léger, léger, voler dans le sein du Père céleste pour que ce rien reçoive la Vie de Celui qui l’a créé.

Notre Volonté est notre Vie et notre Nourriture. Nous n’avons pas besoin de nourriture matérielle. Elle nous donne la nourriture de ses saintes œuvres.

La créature est une avec nos œuvres,

Ainsi Nous voulons trouver en elle notre Volonté comme Vie.

Ainsi, non seulement elle, mais toutes ses œuvres nous servent de nourriture. Nous lui donnons en échange notre nourriture.

Le fait de nous nourrir l’un autre avec les mêmes nourritures crée l’accord entre Dieu et la créature.

 

Cet accord produit la paix, la communication des biens, l’inséparabilité . Il semble

-que l’haleine divine souffle dans la créature et

-que celle de la créature souffle en Dieu. Ils s’unissent au point d’avoir le sentiment

-que le souffle de l’un serait un avec celui de l’autre.

 

C’est alors que se produit

-l’accord de Volonté,

-l’accord d’amour,

-l’accord des œuvres.

 

Nous sentons que le souffle

-que nous avons mis dans la création de l’homme, et

-qu’il a coupé en faisant sa propre volonté, renaît dans la créature.

Notre Volonté possède la vertu

-de régénérer en elle ce qu’elle a perdu à cause du péché et

-de réordonner ce qui est sorti de nos mains créatrices.

 

Après quoi je faisais ma tournée dans la Création et la Rédemption. Mon souverain Jésus ajouta :

 

« Ma fille, nos œuvres souffrent de l’isolement

si elles ne sont pas reconnues comme des œuvres faites par amour pour les créatures.

 

Il n’y avait pas d’autre raison d’accomplir des œuvres si merveilleuses dans la Création que de les donner comme autant de témoignages de notre Amour.

Nous n’avions aucun besoin, et tout a été fait dans un immense amour pour les créatures.

Or notre Amour n’est pas reconnu en chaque chose créée,

nos œuvres restent seules, sans cortège, sans honneurs et comme séparées des créatures. De sorte que le ciel, le soleil et les autres choses créées sont seuls.

Ce que j’ai fait dans la Rédemption, mes travaux, mes souffrances, mes larmes et tout le reste demeure isolé.

 

Et qui forme la compagnie de nos œuvres ? La créature

-qui les reconnaît,

-qui fait sa tournée en elles et y trouve notre Amour palpitant pour elle,

-qui désire la compagnie de ma Volonté pour donner et recevoir de l’Amour.

 

Lorsque tu fais ta tournée dans ma Volonté pour

y trouver nos œuvres,

reconnaître notre Amour et

y mettre le tien,

Je me sens tellement attiré que Je t’attends presque en chacune de mes œuvres

-pour avoir ta compagnie, ton cortège.

 

Je me sens payé de retour pour tout ce que J’ai fait et souffert .

Et lorsque parfois tu tardes à venir, J’attends et Je fais le guet dans mes œuvres

pour voir quand tu vas venir Me donner le plaisir de ta compagnie. Par conséquent, sois attentive et ne Me fais pas attendre.

 

 

Je continuais mes actes dans la Divine Volonté pour trouver tous ses actes et les fusionner ensemble afin de pouvoir dire : « Je fais ce qu’elle fait. »

Oh ! quel bonheur de penser que je fais ce que fait la Divine Volonté. Mon aimable Jésus, visitant sa petite fille, me dit :

 

Ma bonne fille, si tu savais le vide

-qui se forme dans l’acte de la créature lorsqu’il n’est pas rempli par ma Volonté.

Si bien que dans cet acte manquent la plénitude de la sainteté et la plénitude de l’infini.

Et comme il y manque l’infini, on y voit l’abîme du vide que seul l’infini pourrait remplir.

Parce que la créature, dans tous ses actes, a été faite pour l’infini .

Lorsque ma Volonté court dans ses actes, Elle y met l’infini. Et on voit son Acte rempli de Lumière.

Parce que ma Volonté le tient dans son sein de Lumière. Et Elle rend l’acte complet avec en lui l’infini.

 

Mais lorsque ma Volonté n’entre pas dans l’acte de la créature

-comme vie, commencement, moyen et fin,

l’acte est vide et rien ne peut remplir l’abîme de ce vide. Et si on y trouve le péché,

on peut voir dans cet acte un abîme de ténèbres et de misères à en donner le frisson.

 

Or, ma fille,

combien il y a au cours des siècles de ces actes vides de l’infini !

L’infini est rejeté par l’acte humain.

 

Ma Volonté détient un droit sur chacun des actes de la créature. Pour venir régner, Elle veut une créature

-qui vive en elle,

-qui puisse aller retracer tous ses actes vides afin

de prier ma Volonté,

de la presser de venir mettre l’infini dans chaque acte afin que la Divine Volonté puisse

-reconnaître son acte en chacun de ses actes et

-faire que son règne soit accompli.

 

Et bien que ses actes puissent être passés,

il existe toujours, pour la créature qui vit dans ma Volonté, la possibilité de faire et de réparer.

 

Parce que dans ma Volonté se trouve le pouvoir de tout refaire et de tout réparer

pourvu que ma Volonté trouve une créature qui s’y prête.

 

Comme ce sont des actes de la créature accomplis sans ma Volonté, une autre créature unie à ma Volonté est capable de tout réparer et réordonner.

 

C’est pourquoi, ma fille, je l’ai dit et je le répète : nous faisons tout ce qu’il faut

-pour que soit connue la Divine Volonté et

-pour la faire régner.

Rien ne doit manquer de notre part :

-prière,

-sacrifice même de la vie,

-prendre pour ainsi dire en main tous les actes de la créature

pour l’appeler à y mettre du sien, afin que ce soit mon « Je vous aime » et le tien, ma prière et la tienne qui crient :

« Nous voulons la Divine Volonté. »

 

Ainsi toute la Création et tous les actes seront couverts par la Divine Volonté. Elle se sentira appelée

-par chaque acte de la créature,

-de tous les points et par chaque chose créée.

 

Parce que toi et Moi avons lancé l’appel, au prix même du sacrifice de la vie,

-en chaque chose et en chaque acte,

afin que la Divine Volonté puisse venir et régner.

Ce sera

-une puissance devant le trône de Dieu,

-une force magnétique,

-une attirance irrésistible,

que tous ces actes s’écriant ensemble

qu’ils veulent que la Divine Volonté vienne régner parmi les créatures.

 

Mais qui est-ce qui s’écrie ainsi ?

C’est moi et la petite fille de mon Vouloir.

Alors, ravie, ma Volonté descendra pour régner.

 

Ainsi, les tournées répétées

-dans la Création,

-dans mes actes mêmes,

-dans ceux de la céleste Maman, font servir ces actes divins

-à un Règne si saint, et

-à copier les actes des créatures afin d’y mettre ce qui peut y manquer .

 

Mais tous doivent appeler d’une seule voix, directement ou indirectement

-à travers celle qui veut faire le sacrifice de se faire la suppliante et la réparatrice afin d’obtenir que ma Volonté vienne régner parmi les générations.

 

C’est pourquoi ce que Je te fais faire et ce que Je fais avec toi sont

-des actes, des préparations, des formations,

-des substances et des capitaux nécessaires.

 

Lorsque nous aurons fait tout ce qu’il faut de mon côté et du tien afin que plus rien ne manque, nous pourrons dire :

« Nous avons tout fait et il ne reste rien à faire de notre part »,

comme je l’ai dit dans la Rédemption :

 

« J’ai tout fait pour le rachat de l’homme.

Mon amour ne sait plus quoi inventer pour le mettre en sûreté »,

 

Et je suis parti pour le ciel en attendant que l’homme puisse prendre le bien qu’avec le sacrifice de ma Vie j’avais formé et donné.

 

Ainsi, lorsqu’il ne restera rien d’autre à faire pour le Royaume de ma Volonté sur la terre, tu pourras toi aussi monter au ciel et attendre dans la Patrie céleste que les créatures prennent les substances, le capital, le Royaume qui sera déjà formé dans le Fiat suprême.

 

C’est pourquoi Je te redis toujours : « Sois attentive. »

N’omets rien, faisons notre part lorsqu’il n’y a rien d’autre à faire .

Les circonstances, les événements, les choses, la diversité des personnes feront le reste.

 

Et comme ce Royaume est déjà formé, il sortira de lui-même et fera son règne. Une chose est nécessaire :

plus de sacrifices pour le former afin que sa sortie se fasse bientôt.

 

Mais afin de le former, il est nécessaire que quelqu’un offre

-sa propre vie et

-le sacrifice d’une volonté sacrifiée par des actes continuels dans ma Volonté.

 

Après quoi Il garda le silence et reprit ensuite :

« Ma fille,

tu dois savoir que chaque acte de la créature a sa place autour de Dieu.

 

Tout comme chaque étoile a sa place sous la voûte des cieux. Ainsi chacun de leurs actes a sa place.

Quels sont ceux qui quittent la voie royale, comme propriété de la céleste Patrie et occupent la place d’honneur la plus élevée et rendent une gloire divine à leur Créateur ?

 

Ce sont les actes accomplis dans ma Volonté.

Lorsqu’un de ces actes quitte la terre, les cieux eux-mêmes s’inclinent. Tous les Bienheureux vont à sa rencontre pour accompagner cet acte jusqu’à sa place d’honneur autour du Trône suprême.

Tous se sentent glorifiés dans cet acte. Parce que la Volonté éternelle

-a triomphé dans l’acte de la créature

-et y a mis son acte divin.

 

Par contre, les actes qui ne sont pas faits dans ma Volonté,

-et peut-être même les bons,

ne partent pas par la voie royale .

Ils empruntent des voies tortueuses et font un très long arrêt en passant par le Purgatoire où ils attendent la créature pour être purifiés par le feu .

Lorsqu’ils ont fini de se purifier, ils partent alors vers le Ciel pour y prendre leur place,

non parmi les hauts rangs, mais dans les rangs secondaires.

 

Vois-tu la grande différence ?

Pour les premiers, à peine l’acte est-il formé qu’il ne reste pas avec la créature Car étant une chose du ciel, il ne peut demeurer sur la terre et il prend donc immédiatement son envol vers la Patrie

 

De plus, tous les Anges et tous les Saints exigent comme leur appartenant ce qui a été formé par la Divine Volonté.

Parce que tout ce qui vient de ma Volonté, sur la terre comme au ciel, est propriété de la céleste Patrie.

 

Par conséquent, le plus petit acte de ma Volonté est demandé par le Ciel tout entier.

Car chaque acte est une fontaine de joies et de béatitudes qui leur appartient. C’est tout le contraire pour la créature qui n’œuvre pas dans ma Volonté.

 

 

 

Je suis toujours entre les bras de la Divine Volonté qui mieux qu’une Mère

me tient serrée entre ses bras, entourée par sa lumière pour infuser en moi Va vie du ciel.

 

Il me semble qu’elle m’accorde toute son attention

afin d’avoir la grande gloire de posséder une fille toute de Divine Volonté,

-qui n’a pris aucune autre nourriture,

-qui ne connaît aucune autre science, aucune loi ni saveur ni plaisir autre que sa Volonté .

Par conséquent, afin de me tenir occupée et étrangère à toute chose, Elle me fait un si grand nombre de surprises.

Elle me dit tant de belles choses,

-toutes plus belles les unes que les autres,

-mais toujours des choses

qui font que mon pauvre esprit demeure ravi et plongé dans ses bras de Lumière.

 

Et bien que ses actes soient sortis, elle contient encore centralisé en Elle- même

tout ce qu’Elle a fait. Ainsi

si l’on regarde à l’intérieur de sa Volonté, on y trouve un acte unique,

si l’on regarde à l’extérieur,

on trouve des œuvres innombrables et des actes qu’il est impossible de compter.

 

Je sentais dans la Divine Volonté le commencement de mon existence comme si j’allais en ce point sortir à la Lumière. J’en restais surprise.

Et mon bien-aimé Jésus m’a fait sa brève petite visite et m’a dit : Ma fille, née et renée dans mon Vouloir, chaque fois

-que tu t’abandonnes avec pleine connaissance dans ses bras de lumière et

-que tu y demeures, tu renais en ma Volonté

Ces renaissances sont toutes plus belles les unes que les autres.

 

C’est pourquoi je t’ai si souvent appelée la petite nouveau-née de ma Volonté Parce qu’en renaissant, tu reviens à nouveau pour être renée.

Car ma Volonté ne sait pas rester inactive pour celle qui vit avec Elle.

Elle veut toujours une nouvelle naissance de façon continue dans la créature,

-l’absorbant continuellement en elle-même

Si bien que mon Fiat renaît dans la créature et que la créature renaît dans ma Volonté.

 

Ces renaissances des deux côtés sont une Vie qui est échangée. C’est le plus grand témoignage, l’acte le plus parfait,

que d’être une nouveau-née et

d’échanger sa vie entre soi afin de pouvoir dire à l’autre :

« Tu vois à quel point je t’aime puisque je te donne

-non pas des actes, -mais la vie continuelle. »

 

C’est pourquoi, ma fille,

-ma Divine Volonté place l’heureuse créature qui vit en Elle dans le premier acte de la Création

-la créature ressent son commencement en Dieu,

la vertu créatrice, vivifiante et préservatrice de son souffle omnipotent,

-et la créature sent qu’en se retirant, elle retourne à son néant d’où elle est sortie .

Elle ressent par conséquent sa renaissance continue dans les bras de son Créateur.

La créature se sent à son commencement

Ainsi elle restaure à Dieu le premier acte de Vie qu’elle a reçu de lui. Cet acte est le plus saint, le plus solennel et le plus bel Acte de Dieu lui- même.

 

Après quoi j’ai poursuivi ma ronde dans les actes de la Divine Volonté

 

Et, oh ! combien je voudrais tout embrasser,

ainsi que ceux que tous les Bienheureux ont faits,

-afin

-de rendre pour chaque acte honneur et gloire à Dieu et aux Saints, et

-de les honorer au moyen des actes qu’ils ont accomplis. Mon bien-aimé Jésus ajouta :

Ma fille,

lorsque la créature se rappelle, honore et glorifie

-ce que son Créateur et son Rédempteur a fait pour elle afin de la mettre en sûreté,

-et aussi ce que les Saints ont fait,

elle devient la protectrice de tous ces actes.

 

Le ciel, le soleil et toute la Création se sentent protégés par la créature. Ma vie terrestre, mes souffrances et mes larmes

-se sentent abrités en elle et

-trouvent leur protectrice.

 

Non seulement les Saints trouvent une protection dans sa mémoire Mais ils voient leurs actes vivifiés, renouvelés parmi les créatures. Brefs, ils sentent que la vie est rendue à leurs actes.

 

Oh ! combien de belles œuvres et de vertus demeurent enfouies dans ce bas monde

parce qu’il n’y a personne pour s’en souvenir et les honorer.

La mémoire rappelle les œuvres du passé et les rend présentes.

Mais sais-tu ce qui se passe ? Il se produit un échange : la créature devient protectrice par sa mémoire.

 

Toutes nos œuvres, la Création, la Rédemption et tout ce que les Saints ont fait,

tous se font eux-mêmes protecteurs de leur protectrice.

Ils s’assemblent autour d’elle pour

-la protéger, la défendre,

-monter la garde en sentinelles.

Tout en s’abritant en elle pour être protégées,

-chacune de nos œuvres,

-toutes les souffrances,

-toutes les œuvres et toutes les vertus de mes Saints rivalisent pour être sa garde d’honneur de façon

à ce qu’elle soit défendue par tout et par tous.

 

Lorsque tu demandes avec chaque acte le Royaume de la Divine Volonté , il n’est pas de plus grand honneur que tu puisses rendre.

 

Tous se sentent appelés et à agir comme messagers entre le ciel et la terre pour un Royaume si saint.

 

Tu dois savoir que tout dans le passé, le présent et l’avenir, tout doit servir pour le Royaume du divin Fiat.

 

Lorsque ta mémoire demande ce Royaume au moyen

-de nos œuvres, des vertus et des actes de chacun, tous

-se sentent mis au service de ma Volonté et

-prennent leur fonction et leur place d’honneur.

 

Tes tournées sont nécessaires parce qu’elles servent à préparer le Royaume de la Divine Volonté. Par conséquent, sois attentive et continue.

 

 

J’ai continué ma ronde dans les œuvres divines.

Je sens mon pauvre esprit fixé autour des œuvres de mon Créateur.

Sa course est presque continuelle parce que ces œuvres étant faites par amour pour moi, je ressens le devoir

de les reconnaître,

de m’en servir comme d’un escalier pour monter vers Celui qui m’a tant aimée, qui m’aime,

et pour lui donner mon petit amour parce qu’Il veut être aimé. Mais en faisant cela, je me disais :

« Et pourquoi mon esprit devrait-il toujours courir ? »

Il me semble ressentir sur moi une Force puissante qui maintient ma course.

Mon doux Jésus m’a fait sa petite visite et m’a dit :

 Ma fille, tout tourne autour de la créature .

 

Le ciel tourne, et il ne sort pas de sa voûte azurée.

Le soleil tourne, et avec ses petits tours de lumière, il lui donne lumière et chaleur.

L’eau, le feu, l’air, le vent et tous les éléments tournent autour de la créature en lui donnant les propriétés qu’ils contiennent.

Ma Vie elle-même et toutes mes œuvres sont dans une ronde continuelle autour des créatures afin d’être dans l’acte continuel de me donner à elles.

En fait, tu dois savoir que ès que le bébé est conçu,

ma conception tourne autour de la conception du bébé pour le former et le défendre.

Et lorsqu’il naît, ma naissance tourne autour du nouveau-né

pour lui donner les secours de ma naissance, de mes larmes, de mes gémissements.

Et mon souffle même tourne autour de lui pour le réchauffer.

Le nouveau-né ne m’aime pas, sinon inconsciemment, et je l’aime déjà follement.

J’aime son innocence, mon image en lui. J’aime ce qu’il devrait être.

Mes pas tournent autour de ses premiers pas pour les affermir et ils continuent à tourner jusqu’aux derniers pas de sa vie afin de les garder dans la tournée de mes pas.

 

Bref,

-mes œuvres tournent autour de ses œuvres,

-mes paroles autour des siennes,

-mes souffrances autour de ses souffrances et

lorsqu’il est sur le point de rendre son dernier souffle de vie,

-mon agonie tourne autour de lui pour le soutenir, et

-ma mort avec sa puissance inexpugnable tourne autour de lui pour donner une aide

inattendue, et

-tout le divin se presse jalousement autour de lui

pour faire que sa mort ne soit pas une mort, mais une vie pour le ciel.

Et je peux dire que ma Résurrection elle-même tourne autour de son sépulcre

en attendant le temps propice pour appeler, avec l’empire de ma Résurrection, la résurrection de son corps à la vie éternelle.

 

Toutes les œuvres sorties de ma Volonté ne font que tourner et tourner. Car c’est dans ce dessein qu’elles ont été créées.

S’arrêter veut dire ne pas avoir la vie et ne pas produire le fruit que nous avons établi.

Ce qui ne peut pas être.

Parce que l’Être divin ne sait pas faire des œuvres mortes ou qui ne portent pas fruit.

 

C’est pourquoi la créature qui entre dans ma Volonté

-prend place dans l’ordre de la Création et

-ressent le besoin de tourner avec toutes les choses créées.

 

Elle ressent la nécessité de faire sa rapide tournée autour

-de ma conception, de ma naissance,

-de mon enfance et de tout ce que j’ai fait sur la terre.

 

Et la beauté est que pendant que les créatures tournent autour de toutes nos œuvres,

nos œuvres tournent autour d’elles.

Toutes rivalisent entre elles pour tourner les unes autour des autres.

 

Mais tout cela est un effet et le fruit de mon divin Vouloir, car étant continuellement en mouvement, la créature qui est en lui ressent l’effet de ce mouvement et par conséquent le besoin de courir avec lui.

 

En vérité je te le dis, si tu ne ressens pas le besoin continuel de tourner autour de nos œuvres, c’est un signe que ta vie n’est pas de façon permanente dans ma Volonté, mais que tu fais quelques sorties, quelques échappées, et par conséquent la course s’arrête, car il manque celle qui donne vie à la course .

 

Et lorsque tu entres à nouveau dans ma Volonté, tu te replaces dans l’ordre et tu poursuis la course parce qu’une fois de plus la Divine Volonté est entrée en toi. Par conséquent, sois attentive, car tu as affaire à une Volonté omnipotente qui toujours court et embrasse toute chose.

 

Après quoi je me disais : « À quoi pourra servir ma course et à quoi bon ces tournées dans les actes de la Divine Volonté ? »

 

Et le céleste Jésus ajouta :

« Ma fille, tu dois savoir que chacun des actes de la créature contient la valeur du dessein qui anime son acte.

Le dessein est comme la semence qui placée dans le sol est recouverte de terre,

non pour mourir, mais pour naître et former le plant chargé de branches, de fleurs et de fruits appartenant à cette semence.

La semence ne le voit pas et le dessein reste caché dans son plant Mais c’est aux fruits qu’on reconnaît la semence, si elle est bonne ou mauvaise.

Tel est le dessein.

C’est une semence de lumière et on peut dire qu’il reste comme enterré et recouvert dans l’acte de la créature.

 

Et si le dessein est saint, tous les actes qui viennent de ce dessein seront des actes saints. Parce qu’il y a le dessein initial, la première semence qui anime et donne vie à la succession des actes du dessein premier.

Et ces actes forment la vie du dessein dans laquelle on voit les fleurs et les fruits de vraie sainteté.

 

Et même alors la créature, avec la pleine connaissance de sa volonté,

-ne détruit pas le dessein premier et

-peut être sûre que ses actes sont contenus dans ce dessein premier.

 

Ainsi, ta course dans tous nos actes aura le dessein que tu veux, de former son Royaume.

 

Par conséquent tous tes actes seront centralisés dans mon Fiat Ils se convertissent en semence de lumière

et ils deviendront tous des actes de ma Volonté.

 

Avec éloquence et par des voix mystérieuses et divines,

Elle demande la venue d’un Royaume si saint au cœur des générations humaines.

 

 

 

Mon abandon dans le Fiat continuel.

Mais je sens mon extrême pauvreté, mon néant, la souffrance continuelle de la privation de mon doux Jésus.

Si ce n’était de son divin Vouloir

-qui me soutient et

qui souvent me relie au ciel pour infuser en moi une vie nouvelle,

je n’aurais pas pu continuer sans Celui qui souvent se dérobe, se cache .  Et moi je reste là dans le feu de l’amour à l’attendre parce qu’il me consume

lentement.

lorsque j’en suis à ces extrémités , Jésus reprend alors sa brève visite. C’est pourquoi je me disais :

« Jésus m’a immobilisée et enchaînée avec des chaînes qui ne risquent pas de se briser. je Je suis réellement une pauvre prisonnière.

Oh ! combien je voudrais avoir la compagnie de ma céleste Maman pour que sous sa direction je puisse vivre comme il le faut dans la Divine Volonté. »

 

Je pensais cela lorsque mon Jésus me refit sa petite visite et me dit avec tendresse :

 

Ma chère prisonnière ! Comme je suis heureux de t’avoir immobilisée et enchaînée.

Car mes liens et mes chaînes expriment mon amour en te gardant à ma disposition .

j’ai utilisé des liens et des chaînes pour que tu sois prisonnière seulement pour moi.

Mais le sais-tu ?

L’amour veut son semblable. Si Je t’ai emprisonnée,

Je me suis d’abord constitué prisonnier pour toi dans ton propre cœur.

Ne voulant pas être seul, Je t’ai emprisonnée toi aussi afin de pouvoir dire :

« Nous sommes deux prisonniers qui ne savent comment vivre l’un sans l’autre. »

Nous pouvons ainsi préparer le Royaume de la Divine Volonté. Travailler seul n’est pas agréable, mais la compagnie

-rend le travail plaisant,

-invite à travailler,

-adoucit le sacrifice et

-forme les plus belles œuvres.

Et en te voyant demander pour guide notre céleste Maman,

ton Prisonnier exultait de joie à l’idée d’avoir sa douce compagnie dans notre travail.

 

Tu dois savoir qu’elle était la véritable et céleste Prisonnière de ma Divine

 Volonté.

Elle en connaît par conséquent tous les secrets, toutes les voies. Et elle possède les clefs de son Royaume.

En vérité, chacun des actes de la Reine prisonnière préparait en elle le lieu où recevoir les actes de la créature accomplis dans la Divine Volonté.

Et, oh ! combien la céleste Dame souveraine attend avec impatience

-de voir si la créature travaille dans mon Fiat afin

-de pouvoir prendre ces actes de ses mains maternelles et

-de placer en eux ses propres actes comme des promesses et des gages de vouloir le Royaume de la Divine Volonté sur la terre.

 

Ce Royaume était déjà formé par moi dans la céleste Dame.

Il existe déjà, et il ne reste maintenant qu’à être donné aux créatures. Pour qu’il soit donné, il est nécessaire de le connaître.

Elle est la plus sainte des créatures, la plus grande.

Elle ne connaît aucun Royaume sinon celui de ma Divine Volonté. Elle occupe en lui la première place.

Ainsi la céleste Reine sera de droit

-l’Annonciatrice,

-la Messagère,

-la Conductrice

d’un Royaume si saint.

 

Par conséquent, prie-la, invoque-la.

Elle sera pour toi un guide, un maître. Avec un amour tout maternel

-elle recevra tous tes actes et

-elle les placera dans les siens en disant :

« Les actes de ma fille sont comme les actes de sa Maman

Ils peuvent donc rester avec les miens

pour redoubler le droit de donner aux créatures le Royaume de la Divine Volonté. »

 

Comme ce Royaume est le sien, Dieu doit le donner et la créature doit le recevoir.

Il faut les actes des deux parties pour obtenir l’intention.

C’est pourquoi celle qui détient

-le plus d’ascendant,

-le plus de puissance,

-le plus d’empire

sur le divin Cœur est la souveraine Dame du ciel.

Ses actes resteront en tête, avec la succession des autres actes des créatures

-transformés en actes divins

en vertu de ma Volonté afin de leur donner le droit de recevoir ce Royaume.

 

Dieu, en voyant ces actes, se sentira poussé à l’accorder

-en raison de cet amour qu’il avait dans la Création lorsqu’il a créé toutes choses

afin que

-sa Volonté soit faite sur la terre comme au ciel et

-chaque créature soit un Royaume où sa Volonté puisse avoir son Règne absolu.

 

Par conséquent, continue toujours à travailler et à vivre dans le Fiat suprême.

 

Après quoi mon esprit était perdu dans le divin Vouloir. Mon doux Jésus ajouta :

 

Ma fille, l’âme qui entre dans ma Volonté est convertie en Lumière. Tous ses actes,

-sans rien perdre de leur diversité, de leur nature et de ce qu’ils sont en eux- mêmes,

sont vivifiés et animés par cette lumière.

 

Ainsi chaque acte, quoique distinct en lui-même, a pour Vie la lumière de mon Fiat .

Mon Fiat est ravi de former avec sa Vie de lumière, la pensée, la parole, l’œuvre, etc.

Et l’âme, premier soleil animé par le Fiat, forme avec ses actes

-le soleil, les étoiles, la mer qui toujours murmure,

-le vent qui gémit, qui parle, qui hurle, qui siffle, qui caresse et forme son repos

 

L’âme donne une lumière divine

à son Créateur,

à elle-même.

Elle descend même dans les profondeurs des créatures.

Comme la lumière est féconde et possède la vertu de se répandre partout, elle forme les plus belles floraisons, mais toutes revêtues de cette lumière.

 

Et voilà que ma Divine Volonté

-répète sa chère Création dans l’âme qui vit dans cette lumière,

-une Création plus belle encore parce que si la Création est muette et parle éloquemment, c’est toujours dans un langage sans paroles.

Mais la Création que ma Divine Volonté forme dans l’âme est toute de paroles. Le soleil de ses œuvres parle,

la mer de ses pensées,

le vent de ses paroles, le bruit de ses pas,

les vertus de ses fleurs qu’elle laisse en marchant et tout ce qu’elle fait parle,

-telles des étoiles brillantes qui par leur scintillement

prient, aiment, louent, bénissent, restaurent et remercient continuellement, sans jamais s’arrêter,

Le Fiat suprême est heureux de former en elle le merveilleux langage de la Création avec tant d’amour, et tout animé de sa divine Lumière.

 

C’est pourquoi il n’est pas surprenant que ton Jésus forme sa demeure continuelle

au sein de cette Création qui parle et que ma Divine Volonté forme pour moi. Ce serait plus étonnant que je n’y sois pas.

 

Parce que le Maître, le Roi, n’aurait pas celle qu’Il a formée avec tant d’amour. À quoi bon la former si je n’y réside pas pour jouir de ma Création qui parle ?

 

Plus encore, il y a dans cette Création qui parle,

-toujours quelque chose à faire,

-quelque chose à ajouter.

 

Chacun de ses actes est une voix qu’elle acquiert et qui me parle

-de Moi et

-de son amour pour moi avec éloquence.

Je me dois de l’écouter

Je veux également profiter des saveurs qu’elle me donne.

Je les aime tant que je soupire après elles et je ne peux donc pas les mettre de côté.

 

Ainsi il y a toujours quelque chose à donner et à prendre. Je ne peux donc pas la laisser un instant sans Moi.

Tout au plus il arrive que

-tantôt je parle et

-tantôt je garde le silence,

-tantôt je me fais sentir et

-tantôt je demeure caché.

Mais quitter celle qui vit dans ma Volonté, je ne le peux pas.

Par conséquent, sois certaine qu’à moins que tu ne t’éloignes de lui, ton Jésus ne te quittera pas . Je serai toujours avec toi et tu seras toujours avec Moi.

 

 

Je pensais à la Divine Volonté et je me disais : « Si Notre Seigneur aime tant faire connaître un Vouloir si saint et s’il veut qu’il règne parmi les créatures, pourquoi alors veut-il qu’on prie pour l’obtenir ? Car une fois qu’il veut quelque

chose, il peut aussi le donner sans que quelqu’un prie autant pour l’avoir. » Et mon doux Jésus me surprit en disant :

Ma fille,

la connaissance de ma Volonté est la plus grande chose que je puisse donner et que la créature puisse recevoir.

Et son Règne est

-la confirmation de son grand don,

-l’accomplissement de sa Volonté lorsqu’Elle est connue.

Il est donc nécessaire de la Lui demander. En demandant sa Volonté,

-la créature acquiert l’amour pour l’aimer,

-elle acquiert les dots de sacrifice nécessaires pour la posséder

 

En demandant, le vouloir humain perd du terrain.

Il s’affaiblit, perd de sa force et se dispose à recevoir le Règne du Vouloir suprême.

Et Dieu se voit ainsi prié de se disposer Lui-même à la donner.

Les dispositions sont nécessaires des deux côtés pour faire ces célestes dons.

 

Combien de dons voulons-nous faire,

-mais que nous gardons parce qu’on ne nous les demande pas Nous attendons avant de les donner qu’on nous les demande.

 

Demander, c’est comme ouvrir un commerce entre le Créateur et la créature. Si la créature ne demande pas, le commerce est fermé et nos célestes dons ne descendent pas se mettre en circuit sur la face de la terre.

C’est pourquoi la première des nécessités indispensables pour obtenir le Royaume de la Divine Volonté est de le demander par d’incessantes prières.

 

Parce que lorsque l’on prie, les petites lettres nous arrivent tantôt avec des sollicitudes,

tantôt avec des supplications,

tantôt avec un accord ayant affaire à notre Volonté, jusqu’à ce que la dernière arrive avec l’accord final.

 

La deuxième nécessité, plus indispensable que la première pour obtenir ce Royaume, c’est de savoir ce qui peut être obtenu.

Qui pourra jamais

-penser à un bien,

-le désirer et l’aimer,

s’il ne connaît pas ce qu’il peut obtenir ? Personne.

Si les anciens n’avaient pas su que le futur Rédempteur devait venir,

-personne n’y aurait jamais pensé,

-personne n’aurait prié ni espéré le salut

Parce que le salut et la sainteté en ce temps-là demeuraient fixés et centralisés dans un futur Sauveur céleste.

En dehors de cela, il n’y avait pas d’espoir d’un bien.

Le fait de savoir que l’on peut avoir un bien forme la substance, la vie, la nourriture de ce bien dans la créature.

 

De là les si nombreuses connaissances de ma Volonté que je t’ai manifestées afin qu’on sache que l’on peut avoir le Royaume de ma Volonté.

Lorsque l’on sait qu’un bien peut être obtenu, les arts, les industries et les moyens sont mis en œuvre pour l’obtenir.

 

Le troisième moyen nécessaire est de savoir que Dieu veut donner ce Royaume.

C’est ce qui jette les fondations, l’espoir certain de l’obtenir, et forme les dernières préparations pour recevoir le Royaume de ma Divine Volonté. Car savoir que celui qui possède un bien que l’on désire et pour lequel on soupire est déjà consentant à le donner

On peut dire que c’est la dernière grâce et l’acte final avant d’obtenir ce que l’on veut.

 

En fait, si je ne t’avais pas manifesté que je peux et que je veux donner ma Divine Volonté pour qu’elle règne parmi les créatures, tu aurais été, comme toutes les autres, indifférente envers un bien si grand.

 

De sorte que ton intérêt et tes prières ont été cause et effet de ce que tu as connu.

 

Et moi-même, lorsque je suis venu sur terre pendant les trente années de ma vie cachée, on peut dire que je n’ai apparemment fait du bien à personne et que personne ne me connaissait.

 

Je suis resté parmi les créatures sans être remarqué.

Tout le bien se faisait entre moi et le Père du ciel, ma céleste Mère et le cher saint Joseph parce qu’ils savaient qui J’étais.

Tous les autres n’en savaient rien.

Au moment que Je suis sorti de ma retraite et Je me suis fait connaître en disant que J’étais réellement le Messie, leur Rédempteur et leur Sauveur.

Alors, malgré que Je me sois fait connaître, J’ai attiré sur moi calomnies, persécutions, contradictions et colère, la haine des Hébreux, la Passion et la mort même.

Tous ces maux qui sont tombés sur moi en avalanche ont commencé lorsque

-Je me suis fait connaître,

-J’ai affirmé qui J’étais réellement, le Verbe éternel descendu du ciel pour les sauver.

Cela est si vrai que lorsque J’étais dans la maison de Nazareth et qu’ils ne savaient pas qui J’étais, personne ne me calomniait ni ne me voulait du mal.

En me révélant, tous les maux sont tombés sur moi.

 

Mais cela était nécessaire pour me faire connaître, sinon Je serais reparti pour le ciel sans avoir accompli ce pour quoi Je suis venu sur terre.

Au contraire, en me faisant connaître, j’ai attiré tous les maux

Dans cet abîme de calamités, j’ai formé mes Apôtres, annoncé l’Évangile, opéré des prodiges.

Ma connaissance a poussé mes ennemis à m’infliger toutes ces souffrances, jusqu’à me donner la mort sur la croix.

Mais j’ai obtenu ce que je voulais : que beaucoup allaient me connaître parmi tant d’autres qui ne voulaient pas me connaître, et accomplir ma Rédemption.

Je savais qu’en me faisant connaître la perfidie et l’orgueil des Hébreux allaient faire tout cela.

Mais il était nécessaire que je me fasse connaître.

Parce qu’une personne ou un bien qui n’est pas connu ne peut pas être porteur de vie ou de bien.

Le bien et les vérités qui ne sont pas connus demeurent empêchés en eux- mêmes comme ces mères stériles qui s’éteignent avec leur génération.

 

Tu vois donc combien il est nécessaire que l’on sache

-que Je peux donner le Royaume de ma Divine Volonté, et

-que Je veux le donner.

Je peux dire qu’il y entre la même nécessité que de faire savoir que j’étais le Fils de Dieu quand Je suis venu sur terre.

 

Et il est également vrai que beaucoup en sachant cela vont refaire ce qu’ils ont fait lorsque j’ai fait savoir qui J’étais, le Messie tant attendu :

calomnies, contradictions, doutes, suspicions, comme cela a déjà commencé dès la publication qui faisait connaître ma Divine Volonté.

Mais cela n’est rien, et le bien possède la force de blesser

-le mal,

-les créatures et

-l’enfer

qui,

-se sentant blessés,

-se sont armés contre le bien et

voudraient l’annihiler avec celle ou celui qui voudrait le faire connaître

Mais en dépit de tout ce qu’ils ont voulu faire la première fois,

-parce que ma Volonté voulait que naisse sa connaissance et son désir de régner,

ils l’ont comme étouffée et elle a cependant fait ses premiers pas.

Ce que certains n’ont pas cru, d’autres l’ont cru.

Le premier pas appellera le second, puis le troisième, et ainsi de suite. Malgré le fait qu’il ne manquera pas de gens pour soulever des contradictions et des doutes. ..

Mais il est absolument nécessaire

-que l’on connaisse ma Divine Volonté,

-qu’on sache que Je peux la donner et que Je veux la donner.

Telles sont les conditions

-sans lesquelles Dieu ne peut pas donner ce qu’Il veut donner, et

-sans quoi la créature ne peut pas le recevoir.

 

Par conséquent, prie et ne cesse pas de faire connaître ma Divine Volonté. Les temps, les circonstances et les personnes changent.

Ce ne sont pas toujours les mêmes.

Ce que l’on ne peut pas obtenir aujourd’hui peut être obtenu demain, en dépit de la confusion de ceux qui ont étouffé un si grand bien.

Mais ma Volonté triomphera et aura son Royaume sur la terre.

 

Après quoi je continuais à penser à la Divine Volonté.

Je m’abandonnais tout entière dans ses divins bras, et mon bien-aimé Jésus ajouta :

« Ma bonne fille, tu dois savoir que ma Divine Volonté possède et contient en elle toutes choses :

-toutes les joies,

-toutes les beautés,

Tout sort de ma Volonté qui sans rien perdre contient tout en Elle-même.

 

On peut dire que ma Volonté porte toutes choses en son immense sein de lumière.

De sorte que toute créature vit en Elle

 

Avec cette différence que celle

-qui de toute sa volonté veut vivre dans ma Volonté et

-qui se laisse subjuguer par son règne y vit comme une fille. A titre de fille, elle devient héritière

-des joies, des beautés et des biens de sa Mère, la Divine Volonté De sorte que cette divine Mère est totalement résolue

-à l’embellir, à l’enrichir et à faire la joie de sa fille.

Par contre, la créature

-qui veut vivre de la volonté humaine et

-qui ne se laisse pas subjuguer par son Règne vit également dans cette sainte Volonté, sauf qu’elle n’y vit pas en fille, mais en étrangère

 

Toutes les joies se convertissent pour cette créature en amertumes,

-les richesses en pauvreté,

-la beauté en laideur. Car vivant en étrangère,

-elle se sépare des biens que possède ma Divine Volonté et

-elle mérite avec justice de ne rien posséder.

 

Le vouloir humain qui la subjugue lui donne ce qu’il contient : passions, faiblesses et misères.

Rien n’échappe à ma Divine Volonté, pas même l’enfer.

Comme ces créatures ne l’ont pas aimée dans leur vie, elles ont vécu comme des rameaux détachés, mais toujours à l’intérieur de ma Divine Volonté, jamais à l’extérieur.

Maintenant, dans ces sombres prisons, les joies, les bonheurs et les béatitudes de ma Divine Volonté sont converties en souffrances et en tourments éternels.

 

Par conséquent, la vie dans ma Volonté n’est pas nouvelle, comme certains le croient.

Tous vivent déjà dans ma Volonté, les bons comme les méchants. Si l’on veut parler de nouveauté, c’est dans la façon d’y vivre.

 

La créature qui reconnaît ma Volonté comme un acte continuel de Vie Lui donne la suprématie dans tous ses actes.

Parce que la Vie dans ma Volonté est la sainteté de tous les instants que reçoit la créature.

On peut dire qu’elle grandit continuellement en sainteté, mais une sainteté nourrie par ma Volonté et qui croît avec Elle.

De sorte qu’elle ressent ma Volonté comme une Vie plus grande que sa propre vie.

 

Par contre, la créature qui ne vit pas dans ma Volonté,

-même si elle y demeure,

ne la reconnaît pas dans tous ses actes Et elle vit

-comme si elle était éloignée et ne pouvait pas recevoir l’acte continuel de sa vie,

bien qu’elle le reçoive.

De cette manière, la sainteté de la vie dans mon Vouloir n’est pas formée C’est au mieux une sainteté de circonstance.

De sorte que ces créatures ne se souviennent de ma Divine Volonté que lorsqu’elles sont oppressées par un besoin, une peine, une croix, et c’est alors qu’elles s’exclament « Que la Divine Volonté soit faite ». Et dans tout le reste de leur vie, où est ma Volonté ?

N’est-elle pas déjà avec elles, qui contribue à tous leurs actes ? Elle était là, mais les créatures ne la reconnaissaient pas.

 

Il en est comme d’une mère qui vit dans son palais et qui a donné le jour à de nombreux enfants.

Certains restent toujours autour de leur mère qui

-infuse en eux ses nobles manières,

-les nourrit de bons et délicats aliments,

-les habille de vêtements convenables,

-leur confie ses secrets et

-les constitue héritiers de ses biens.

On peut dire que la mère vit dans les enfants et les enfants dans la mère. Ils se félicitent mutuellement et vivent d’un amour inséparable.

Les autres enfants vivent aussi dans le palais de leur mère, mais ils ne sont pas toujours autour d’elle.

Ils trouvent leur plaisir à vivre dans les chambres éloignées de celle de leur mère et n’apprennent donc pas ses nobles manières et ne s’habillent pas

convenablement.

La nourriture qu’ils prennent leur fait plus de mal que de bien et s’ils vont parfois vers leur mère, ce n’est pas par amour, mais par nécessité.

 

D’où la grande différence entre les uns et les autres, bien que tous vivent dans le palais de la mère. Ainsi, chacun vit dans ma Volonté

Mais seul celui qui le veut vit de ma Volonté, vit en Elle comme un enfant avec sa Mère.

Pour les autres, même s’ils vivent dans ma Volonté,

-certains ne la connaissent même pas,

-d’autres y vivent comme des étrangers et

-d’autres encore ne la connaissent que pour l’offenser.

 

 

 

Je me sentais tout entière immergée dans le divin Vouloir et

oh ! combien de pensées peuplaient mon esprit. Sa lumière formait des vagues qui se succédaient et se convertissaient en voix, en murmure et en musique céleste, mais comme il est difficile de retenir le langage de cette interminable lumière !

Lorsque l’on est en elle, il semble que l’on comprenne beaucoup, mais dès qu’elle se retire, il ne reste que des gouttelettes, et le doux et inoubliable souvenir d’avoir été dans la lumière du Fiat éternel.

Si le bienheureux Jésus ne faisait pas le miracle de s’abaisser pour s’adapter à la nature humaine, je n’aurais rien eu à dire.

Mais j’avais en esprit l’image du Royaume de la Divine Volonté et je voulais que Jésus me dise quelles étaient ses conditions pour être certaine de sa venue.

Et mon céleste Maître visita sa petite nouveau-née de son Vouloir et il me dit : Ma bienheureuse fille,

les conditions absolues, nécessaires, et de la plus haute importance

-qui forment la vie et la nourriture pour assurer le Royaume de ma Divine Volonté,

sont de demander de la créature les degrés et la continuité d’un long sacrifice.

C’est pourquoi notre bonté,

-en vertu du sacrifice qu’elle demande,

doit accorder à celle à qui elle demande ce sacrifice des grâces surprenantes.

 

De telle sorte qu’à cette créature,

-fascinée par mon amour, par mes dons et par mes grâces, il lui semblera que ce sacrifice n’est rien.

 

Mais elle sait :

-que sa vie est finie et

-qu’elle n’aura plus aucun droit sur elle-même.

Tous les droits appartiendront à Celui qui lui demande ce sacrifice.

 

Si elle ne connaissait pas toute l’intensité du sacrifice qu’elle accepte,

il n’aurait pas toute sa valeur.

 

Parce que plus elle connaît la grandeur et le poids du sacrifice, plus il acquiert du prix.

La connaissance détermine la valeur exacte et complète du sacrifice. Mais pour celle qui ne connaît pas le poids d’un sacrifice, oh !

combien cela diminue la valeur, la grâce, le bien que l’on devrait obtenir.

 

Notre amour reste blessé.

Notre pouvoir se sent impuissant devant une créature

-à qui nous demandons de grands sacrifices,

-lui faisant connaître le poids auquel elle devrait se soumettre.

Et qui accepte tout uniquement par amour pour nous et afin d’accomplir notre Volonté.

Le sacrifice prolongé entraîne la continuité de la prière .

Oh ! comme nos oreilles restent attentives, notre regard ravi, en voyant que sous le feu du sacrifice que nous demandons, elle prie.

 

Que demande-t-elle ?

Ce que nous voulons : que notre Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Ah ! si elle le pouvait, elle mettrait sens dessus dessous la terre et le ciel.

Elle voudrait tout avoir en son pouvoir afin de faire en sorte que tous demandent ce qu’elle veut pour que son sacrifice atteigne son but et apporte les fruits voulus par Dieu.

 

Notre bonté paternelle est telle qu’il nous est impossible de ne pas accorder la demande d’un long sacrifice et d’une prière continue.

 

Telles sont les conditions de la part des créatures et c’est ce que nous avons fait avec toi, Nous voulons que tu le saches.

Parce que nous ne donnons pas ces choses à des aveugles qui à cause de leur cécité ne connaissent pas les biens et on ne les leur donne pas.

Et moins encore aux muets, car dans leur mutisme, ils n’ont pas les mots pour manifester nos vérités et nos grâces.

La première chose que nous donnons est

-la connaissance de ce que nous voulons faire avec elle

Et nous donnons et nous faisons alors ce que nous avons disposé.

 

On peut appeler

connaissance : le commencement, le vide : la semence

-où placer le sacrifice, nos choses, et

-où faire naître la belle prière qui nous affaiblit, nous lie avec des chaînes, des liens inséparables, et fait que nous nous rendons à ce qu’elle veut.

 

Plus encore, notre Volonté étant vie et travail qui donne vie à tous et à toute chose,

afin de venir régner sur la terre, exige

-de la part de la famille humaine la vie d’une créature à sa disposition

-que sans s’y opposer cette créature reste sous l’autorité de sa Divine Volonté qui pourra faire de cette vie ce qu’elle veut.

De la part des créatures, cela lui servira de lieu et de condition pour assurer son Royaume. Viennent ensuite les conditions de la part de Dieu.

Mais à qui peut-il les poser

sinon à la créature à qui Il a demandé les sacrifices ? De sorte que

-ce long temps de manifestation de nombreuses vérités sur ma Divine Volonté,

-tout le temps passé à parler de son Royaume et du bien qu’il veut et devrait faire,

-sa longue souffrance d’environ six mille ans depuis qu’il veut régner et que les créatures l’ont rejeté,

-les nombreuses promesses de biens qu’il veut donner, de bonheur et de joies si elles le laissent régner,

tout cela n’était que des assurances que j’ai données à la créature, de ce Royaume de mon Fiat .

 

Ces assurances étaient faites et scellées dans cette chose très sacrée et très précieuse qui se trouve dans le centre de feu de ton sacrifice voulu par Nous.

 

Je peux dire que je ne me lasse jamais de donner des assurances . Tu pourrais dire que je reviens toujours avec

-de nouvelles manières,

-de nouvelles vérités,

-de nouvelles formes et des images surprenantes sur ma Divine Volonté.

Je n’en aurais jamais dit autant si je n’avais été certain que mon Royaume pouvait avoir son règne sur la terre.

 

C’est pourquoi il est pratiquement impossible que

-mon discours prolongé et

-un sacrifice aussi continuel de ta part ne produisent pas les fruits tant attendus

-de la part de Dieu et

-de la part des créatures.

 

Par conséquent, continu ton envol dans ce Fiat

qui a le pouvoir de se faire un chemin,

d’abattre toutes les difficultés, et

qui peut par la force de l’amour former ses amis les plus fidèles et ses défenseurs contre ses plus impitoyables ennemis.

 

Puis Il ajouta :

Ma fille,

-ma conception, ma naissance, ma vie cachée,

-mon Évangile, les miracles, mes souffrances, mes larmes,

-mon sang versé et ma mort

ont tout réuni, ont formé une invincible armée en vue d’accomplir ma Rédemption.

Ainsi,

toutes mes manifestations de ma Divine Volonté,

-du premier au dernier mot que je vais dire, devraient servir à former l’armée entraînée

-avec amour, avec une force invincible,

-avec une lumière irrésistible, avec un amour transformant. Cette armée jettera sur les créatures un filet.

Si elles veulent s’en dégager, elles ne feront que s’y empêtrer au point de ne plus savoir comment en sortir.

 

Pendant qu’elles chercheront à en sortir,

les très nombreuses manifestations de ma Volonté continueront à les assaillir et à étendre encore le filet.

 

Se voyant alors tout empêtrée, la créature prendra plaisir à toutes les beautés de la vérité et elle se sentira heureuse d’avoir trébuché dans le filet de mes vérités manifestées. Ces vérités formeront ainsi l’accomplissement du Royaume de ma Divine Volonté ! Chaque manifestation de ma Volonté est ainsi une arme qui devrait servir à l’accomplissement d’un Royaume si saint.

 

Si je l’ai manifesté et que tu n’en parles pas, tu le priveras des armes nécessaires . par conséquent, sois attentive.

 

Tu dois de plus savoir que toute parole qui sort de la Sagesse incréée contient vie, substance, œuvre et enseignement.

De sorte que chaque vérité manifestée sur notre Divine Volonté aura dans notre Royaume sa propre fonction :

-bien des vérités serviront à former et à faire croître la vie de la Divine Volonté dans la créature

-d’autres auront pour tâche de la nourrir.

-d’autres seront chargées de la défendre en formant une armée autour de la créature,

si bien que nul ne pourra la toucher. Tu vois par conséquent la nécessité

-de mon discours continuel et

-des nombreuses vérités que j’ai manifestées .

 

C’est un Royaume que je devais former.

On ne peut pas Le constituer avec :

-quelques paroles,

quelques actes et quelques fonctions. Il en faut un grand nombre !

Et chacune de mes vérités a la vertu d’occuper une fonction afin de maintenir un ordre parfait, une paix éternelle.

Ce sera un écho du ciel et les créatures baigneront dans une mer de grâces et de bonheur, sous un soleil sans nuages. Le ciel sera toujours serein.

Mes vérités sur ma Divine Volonté seront les seules lois qui régneront . Car les créatures y entreront pour vivre sous les lois de ce Royaume

-non d’oppression,

-mais d’amour.

 

Ce seront des lois qui se feront doucement aimer.

Parce que les créatures trouveront en elles la force, l’harmonie, le bonheur et l’abondance de tous les biens.

Par conséquent courage et va toujours de l’avant dans ma Divine Volonté.

 

 

 

 

Je retourne toujours dans le saint divin Vouloir et ne peux faire autrement Car étant la Vie, c’est toujours la vie, le souffle, le mouvement et la chaleur que l’on sent.

C’est ainsi avec la Divine Volonté,

-lorsqu’on la ressent,

c’est sa vie, sa chaleur, son mouvement et tout ce qu’elle contient qui est ressenti.

Avec seulement cette différence que l’on fait attention

tantôt à une chose qui renferme la vie,

tantôt à une autre.

 

Et je me disais :

« Comment une créature peut-elle redevenir belle et sainte comme elle l’était en sortant des mains créatrices de Dieu, afin de réaliser le Royaume du Fiat au sein de la famille humaine ? »

 

Mon bien-aimé Jésus me surprit en me disant :

Ma fille, toutes les œuvres de notre Être suprême sont parfaites et achevées. Pas une seule n’est faite à moitié.

La création est achevée et parfaite.

De fait, les choses de nécessité absolue ne sont pas nombreuses comparées

-au luxe,

-à la splendeur de notre puissance, de notre amour et de notre magnificence.

 

Faudrait-il que l’homme, celui pour qui toutes choses ont été créées, soit notre seule œuvre défectueuse et inachevée ?

De quoi s’agit-il ?

Que notre Fiat puisse avoir son Royaume en chaque créature.

 

Parce que l’homme a péché,

-il en est resté souillé et laid,

et comme une résidence qui s’écroule,

-il est exposé aux voleurs et à ses ennemis.

 

Comme si notre Puissance pourrait être limitée, sans le pouvoir de faire

-ce qu’Elle veut,

-comme Elle le veut, et

-autant qu’Elle le veut.

 

Quiconque croit que le Royaume de notre Volonté ne peut pas venir doute de l’Être suprême lui-même.

Nous pouvons faire toute chose. Le vouloir peut nous manquer.

Mais lorsque nous le voulons, notre Puissance est si grande

que ce que nous voulons faire, nous le faisons, Rien ne peut résister à notre Puissance.

 

C’est pourquoi nous avons le Pouvoir

-de réhabiliter l’homme,

-de le rendre plus beau qu’avant, plus fort qu’il ne l’était, et

-avec le souffle de notre Puissance enfermer dans les ténèbres de l’abîme les voleurs et les ennemis de l’homme.

 

Si bien que l’homme,

si loin qu’il soit parti de notre Divine Volonté, n’a pas cessé d’être notre œuvre.

 

Bien qu’il soit désordonné,

notre Puissance, qui veut autour d’elle une œuvre accomplie et parfaite, mettra une limite

-aux désordres de l’homme,

-à ses faiblesses,

 

Elle lui dira avec son empire :

« Là, ça suffit ! Rentre dans l’ordre!

Reprends ta place d’honneur comme œuvre digne de ton Créateur. »

Ce sont des prodiges de notre omnipotence que notre Volonté va opérer et contre lesquels l’homme n’aura pas la force de résister.

Mais sans y être forcé il sera spontanément séduit et attiré

-par une force suprême, par un invincible amour.

 

La Rédemption n’était-elle pas un prodige de notre Puissance

voulu par notre Volonté et par notre amour qui sait tout conquérir,

-même les plus noires ingratitudes,

-les fautes les plus graves,

et répondre par l’amour là où l’homme ingrat l’a le plus offensé ?

 

Si mon Royaume était attiré par l’homme,

il est certain qu’il ne pourrait pas revenir même avec les secours de ma Rédemption

Parce que l’homme n’est pas disposé à les prendre.

Beaucoup ne cessent pas d’être pécheurs, faibles, souillés par les fautes les plus graves.

 

Mais attiré par ma Puissance, par mon Amour,

lorsque les deux déborderont un peu plus pour le toucher,

avec ma Volonté, pour le conquérir,

-l’homme se sentira ébranlé et renversé.

 

De telle sorte qu’il

-renaîtra du mal vers le bien et

-reviendra dans notre Divine Volonté d’où il est sorti, afin de reprendre son héritage perdu.

 

Sais-tu en quoi tout repose ?

Tout repose en ce que ma Volonté le veut et en a décidé ainsi par ses divins décrets .

S’il y a cela, tout est fait.

Et cette décision est si vraie qu’il y a des faits.

Tu dois savoir que lorsque Je suis venu sur terre comme Rédempteur, ma sainte Humanité contenait en même temps tous les actes de ma Volonté

-comme dépôt à donner à la créature.

 

Je n’avais pas de besoins parce que j’étais la Divine Volonté Elle-même.

 

Mon Humanité a alors agi en Mère très tendre

en enfermant en elle-même autant de naissances de ma Volonté que d’actes qu’elle a accomplis

afin de leur donner le jour et la naissance dans les actes des créatures pour former dans leurs actes le Royaume des actes de mon Fiat.

C’est pourquoi mon Fiat reste là, comme une Mère,

-attendant avec un amour qui le met au supplice, de donner le jour à ces naissances divines.

 

L’autre fait est que J’ai moi-même enseigné le Pater Noster,

afin que tous puissent prier pour que mon Règne arrive et que ma Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

 

Si mon Règne ne devait pas venir, il aurait été inutile d’enseigner cette prière. Je ne sais pas faire des choses inutiles . de plus, toutes ces vérités manifestées sur ma Divine Volonté ne disent-elles pas clairement que ce Royaume viendra sur la terre, non par l’œuvre des hommes, mais par celle de notre omnipotence ?

Tout est possible lorsque nous le voulons.

Nous facilitons autant les petites choses que les grandes parce que toute la vertu et la puissance sont dans notre acte et non dans le bien que reçoit l’acte de notre Puissance.

 

En fait, lorsque J’étais sur terre, ma Puissance courait dans tous mes actes

 

Le toucher de mes mains devenait Puissance, comme l’empire de ma voix, etc. .

 

Et c’est avec la même facilité que je rappelai à la vie

-une jeune fille morte depuis quelques heures et

-Lazare mort depuis quatre jours,

lui dont le corps dégageait déjà une puanteur insupportable . J’ai commandé qu’on lui enlève les bandages

Et je l’ai appelé avec l’empire de ma voix : « Lazare, sors de là ! »

 

À l’appel de ma voix Lazare est ressuscité, la corruption a disparu avec la puanteur, et il est revenu à la vie comme s’il n’était pas mort.

Véritable exemple de la façon dont ma Puissance peut faire renaître le Royaume de mon Fiat parmi les créatures.

 

Voilà un exemple palpable et certain de ma Puissance,

-que malgré le fait que l’homme soit corrompu,

-que la puanteur de ses fautes l’infecte plus qu’un cadavre et

-qu’il peut être appelé un malheureux couvert de bandages

qui a besoin de l’empire divin pour le dégager des bandages de ses passions.

 

Mais si l’empire de ma Puissance le revêt et le veut,

-sa corruption n’aura plus vie.

Il se relèvera en bonne santé et plus beau qu’avant.

 

Par conséquent, on peut tout au plus douter

-que ma Divine Volonté ne le veuille pas

parce que les hommes pourraient ne pas mériter un si grand bien.

 

Mais douter que ma Puissance pourrait ne pas pouvoir le faire, cela, jamais.

 

 

Mon abandon dans le divin Vouloir continue.

Je me sens comme une petite enfant nourrie à petites gorgées de cette nourriture céleste qui produit dans mon âme

-force et lumière, et une indescriptible suavité .

 

Chaque vérité que mon bien-aimé Jésus manifeste à sa petite nouveau-née est une scène

-des plus touchantes et des plus belles

qu’il place dans mon esprit comme porteur de béatitude de la céleste Patrie.

 

Je me sentais ainsi immergée dans un grand nombre de vérités du Fiat suprême et mon aimable Jésus, rendant visite à sa petite enfant, me dit :

 

Ma petite fille de mon Vouloir,

tu dois savoir que si notre Être suprême donnait à la créature le ciel tout entier, le soleil, la terre et la mer,

il ne donnerait pas autant que lorsqu’il lui communique les vérités sur la Divine Volonté

 

Parce que toutes les autres choses resteraient à l’extérieur de la créature, tandis que les vérités pénètrent les fibres les plus intimes de son être.

Je façonne le cœur, les affections et les désirs, l’intellect, la mémoire et la volonté pour les transformer tous en Vie de Vérité.

Et en les façonnant, Je répète les prodiges de la création de l’homme. Avec le toucher de mes mains,

-Je détruis les germes du mal et

-Je fais renaître la semence d’une vie nouvelle.

La créature sent mon toucher et, en la façonnant, la vie nouvelle que je lui rends.

Tandis que le ciel, le soleil et la mer n’ont pas la vertu transformante de former pour la créature un ciel, un soleil et une mer .

Tout le bien se réduit à ce qui est extérieur, et rien de plus.

Tu vois par conséquent tous les biens que tu renfermes par toutes ces Vérités qui te sont manifestées ?

Par conséquent, sois attentive pour correspondre à un bien si grand.

 

Après quoi je continuais à penser à toutes ces Vérités sur la Divine Volonté. Combien de joies, combien de divines transformations !

Elles ont véritablement été les révélatrices de l’Être suprême.

 

Je n’aurais jamais connu mon Créateur, mon Père céleste, si les saintes vérités n’avaient été comme des messagères qui m’apportent tant de merveilleuses nouvelles sur leur adorable Majesté.

Et alors que tant de vérités peuplaient mon esprit, un doute surgit en moi :

Est-ce vraiment Jésus qui m’a manifesté tant de vérités, ou est-ce l’ennemi ou ma fantaisie ? Et Jésus m’a surprise et me dit :

 

Ma bonne fille, comment peux-tu douter ?

À elle seule la multiplicité de tant de vérités sur ma Divine Volonté est une preuve certaine que seul ton Jésus pouvait avoir parlé si longtemps sur ce sujet en thèmes si variés et si puissants.

Car possédant la source de la Divine Volonté, il n’est pas étonnant que j’aie pu te manifester, de si nombreuses manières pourrais-je dire, les petites gouttes de Lumière des Connaissances de mon adorable Volonté.

 

Je dis qu’elles sont pour moi des gouttes en comparaison de la mer vaste et infinie que je pourrais encore te dire

Car si je voulais te parler de toute l’Éternité, il y a tant à dire sur les connaissances concernant mon Fiat suprême que je n’en finirais jamais.

Mais pour toi, ce que je t’ai manifesté a été comme des mers parce que tu es une créature finie.

C’est pourquoi la longueur de mon discours est la preuve la plus certaine et la plus convaincante

-que seul ton Jésus pouvait tenir tant de raisonnements,

-que lui seul pouvait savoir tant de choses concernant mon Vouloir lui-même.

 

L’ennemi ne possède pas la source. Pour lui, y goûter le brûlerait encore plus. Parce que ma Divine Volonté est ce qu’il hait le plus et ce qui le tourmente le plus.

 

Et si c’était en son pouvoir,

-il mettrait la terre sens dessus dessous,

-il utiliserait tous les arts et toutes les ruses pour que personne

-ne connaisse

-ni ne fasse ma Volonté.

Ce serait moins encore ta fantaisie, si limitée et si petite .

 

Oh ! comme la lumière de la raison s’éteindrait bien vite.

At après avoir donné deux ou trois raisons, tu aurais fait comme ceux

-qui veulent parler

-et soudain sont frappés de mutisme sans pouvoir continuer à discourir. Et, confuse, tu aurais été réduite au silence.

 

Seul ton Jésus a une Parole

-toujours nouvelle, pénétrante,

-remplie de force divine, de suavité admirable, de surprenantes vérités, devant laquelle l’intelligence humaine est contrainte de s’incliner en disant :

« On voit ici le doigt de Dieu. »

 

Par conséquent, reconnaît un tel bien.

Et que ton centre en toutes choses soit ma seule Volonté.

 

 

Je suis toujours entre les bras de la Divine Volonté comme une petite enfant serrée entre les bras de sa Maman

-qui me tient si pressée entre ses bras de lumière

-qu’elle ne me laisse voir et toucher que la Divine Volonté.

 

Et je me disais : « Oh ! si j’avais pu être libérée de la prison de mon corps,

-mes envols vers le Fiat auraient pu être plus rapides,

-j’aurais plus appris,

-je n’aurais fait qu’un acte unique avec elle.

Mais il me semble que ma nature me fait faire des interruptions, comme si elle

-mettait des obstacles et

-me rendait difficile de toujours courir dans la Divine Volonté. »

 

Je pensais cela lorsque mon divin Maître visita mon âme et me dit :

 

Bienheureuse fille, tu devrais savoir que celle qui vit dans ma Divine Volonté possède la vertu de maintenir ordonnée la nature de la créature.

Au lieu d’être un obstacle, elle l’aide à accomplir plus d’actes divins.

 

Elle est pour les fleurs comme une terre,

qui lui permet de former les magnifiques floraisons

-qui la recouvrent presque par la variété de leur beauté, et

-à qui le soleil communique la diversité des plus belles couleurs en les rendant brillantes par sa lumière.

 

S’il n’y avait pas la terre, les fleurs n’auraient pas d’endroit

-où former leur vie,

-où faire naître leur beauté.

Le soleil n’aurait personne à qui communiquer l’étalage

-de ses magnifiques couleurs et

-de sa pure douceur.

 

Telle est la nature humaine pour l’âme qui vit dans la Divine Volonté. Elle est une terre fertile et pure qui offre un champ d’action

-pour que se forment non seulement les magnifiques floraisons,

-mais pour faire émerger autant de soleils que d’actes accomplis.

 

Ma fille,

c’est un enchantement de beauté : la nature humaine qui vit dans ma Divine Volonté,

-couverte et caché,

comme sous un champ de fleurs toutes revêtues de la plus brillante lumière.

 

L’âme n’aurait pas pu à elle seule produire une telle variété de beauté. Mais unie à ma Divine Volonté, elle trouve

-les petites croix,

-les nécessités de la vie,

-les circonstances variées, tantôt pénibles tantôt heureuses, qui comme des graines

-servent à ensemencer la terre de la nature humaine pour former son champ de fleurs.

 

L’âme n’a pas de terre et ne pourrait produire une floraison. Unie au corps, oh ! que de belles choses elle peut faire !

Plus encore, cette nature humaine a été formée par moi.

Je l’ai modelée morceau par morceau en lui donnant la plus belle forme .

Je peux dire que J’ai agi comme un divin Artisan

en y mettant une telle maîtrise que personne d’autre ne pourrait atteindre. Je l’aimais et Je vois encore le toucher de mes mains créatrices

-imprimé sur sa nature humaine.

C’est pourquoi elle est aussi mienne et elle m’appartient.

Tout est en parfait accord : nature, âme, volonté humaine et divine.

 

Lorsque la nature humaine se prête ainsi à devenir terre,

-la volonté humaine est dans l’acte de recevoir la Vie de la Divine Volonté

dans ses actes,

-elle se laisse dominer en tout,

-et elle ne connaît rien d’autre que ma Volonté comme vie, actrice, porteuse et préservatrice de toute chose.

Oh ! que tout alors est saint, pur et magnifique !

 

Mon Fiat est au-dessus d’elle avec son pinceau de lumière pour

-la perfectionner,

-la diviniser,

-la spiritualiser.

Sa nature ne peut plus être un obstacle aux envols dans ma Volonté.

 

Tout au plus peut-elle être pour toi un obstacle à ton vouloir,

-auquel tu dois ne jamais donner vie

afin que dans ta terre il n’y ait pas de peur.

Car si elle est présente, ta terre reçoit et donne ce qu’elle a reçu.

 

En vérité, ta terre

-donne encore plus et

-change les semences en fleurs, en plantes et en fruits.

Sinon, elle demeure dans son silence et reste une terre stérile.

Je remerciais Jésus pour sa belle leçon

J’étais tout heureuse de savoir que ma nature humaine ne pouvait pas me faire mal.

 

Au contraire, elle pouvait m’aider à faire grandir la vie de la Divine Volonté dans mon âme, Et je continuai mes rondes, mes envols dans ses actes.

 

Mon doux Jésus ajouta :

« Ma fille,

ma Divine Volonté possède l’inséparabilité de tous ses actes et effets,

-autant lorsqu’Elle travaille seule en dedans comme en dehors d’Elle-même,

-que si Elle travaille dans la créature. ou encore lorsque la créature travaille

-en Elle

-ou afin d’exécuter ce que veut ma Divine Volonté.

 

De cette façon, ma Volonté

produit de ce qui est à Elle et

le retient comme faisant partie de ses actes et de ses propriétés, inséparables d’Elle-même.

 

Si la créature vit dans ma Divine Volonté,

ces actes deviennent une propriété commune à l’une et à l’autre.

Si la créature fait des sorties, elle perd

-ses premiers droits sur ceux qui avaient été faits dans notre maison,

-puis la substance, la vie de l’acte, la sainteté, la beauté, les prérogatives nécessaires pour pouvoir former un de nos actes produits par notre divin Vouloir.

La créature n’a rien fait d’autre

qu’aider et concourir avec sa volonté pour travailler avec la nôtre. Mais de substance, il n’y a rien qui vienne d’elle.

C’est pourquoi, en persistant à vivre dans notre Vouloir, elle maîtrise avec Elle. Si elle en sort, c’est avec Justice qu’elle ne touche rien.

Mais si elle revient, elle acquiert de nouveau le droit de maîtrise.

 

Mais il y a une grande différence entre

-celle qui vit dans ma Divine Volonté et travaille avec Elle,

-et celle qui sans vivre dans ma Divine Volonté, accomplit un acte dans les circonstances voulues par mon Fiat.

Cette dernière prend dans son acte ma Volonté limitée. L’acte accompli reste ce qu’il est, sans continuer son action

Bien que ces actes soient eux aussi inséparables de ma Volonté, on voit cependant que ces actes n’ont pas agi continuellement :

-c’est en étant limités qu’ils ont pris ma Divine Volonté

-et c’est limités qu’ils demeurent.

 

Par contre, celle qui vit et travaille dans ma Volonté acquiert l’Acte incessant de travail continuel.

Ces actes seront toujours des agents dans mon Fiat et ne perdront jamais l’attitude.

 

L’œuvre de mon Vouloir ne cessant jamais, ces actes deviennent ceux de la créature.

 

C’est pourquoi je te veux toujours dans mon Fiat si tu veux le prendre

-non de façon limitée et par gouttes,

-mais comme une mer

afin d’en être si remplie que

-tu ne verras et

-tu ne toucheras rien d’autre que ma Divine Volonté.


 

Mon abandon dans le divin Fiat continue.

Je ressens son appel dans tous ses actes qui sont

-dans le ciel, dans le soleil, dans la mer,

-dans le vent et

-dans les actes accomplis dans la Rédemption.

Parce que rien n’existe qui ne soit sorti du divin Vouloir. Et Il m’appelle pour me dire :

J’ai tout fait pour toi,

-viens jouir de tout ce qui t’appartient et que j’ai créé pour toi,

-ne sois pas étrangère à tout ce qui est à toi et

-ne laisse pas seules et isolées nos possessions.

Viens faire entendre ta voix pour qu’elle résonne dans toutes les choses créées.

 

Fais-nous entendre le doux bruit de tes pas.

La solitude nous pèse, ta compagnie nous met en fête et nous apporte les douces surprises des joies que peut nous donner notre créature bien-aimée.

 

Mon esprit tournait dans ses œuvres.

Alors mon aimable Jésus visita ma pauvre âme et Il me dit:

 

Bienheureuse fille de mon Vouloir,

toutes les choses créées l’ont été pour les créatures.

Ainsi ma Divine Volonté est restée en chacune d’elles pour appeler la créature.

Car elle ne voulait pas rester seule.

Mais Elle voulait y voir celle pour qui les choses ont été créées afin

-de lui en donner les droits et

-de ne pas être frustrée du dessein pour lequel ma Volonté les avait créées.

 

Et qui entend cet appel ? Celle qui possède ma Volonté comme Vie.

L’écho de ma Volonté qui se trouve dans les choses créées forme le même écho dans l’âme qui la possède

Il la porte entre ses bras là où mon Vouloir l’appelle.

 

Et comme l’âme détient les droits que Je lui ai donnés,

-si elle aime, toutes les choses créées disent amour.

-si elle adore, elles disent adoration.

-si elle remercie, elles disent merci. De sorte que on peut voir voltiger

-dans le ciel, le soleil, la mer, le vent et dans toute chose, même dans le petit oiseau qui chante,

-l’amour, l’adoration, l’action de grâce de la créature qui possède ma Divine Volonté.

 

Combien est vaste

-l’Amour et

-tout ce que l’âme peut dire et faire

lorsque le ciel et la terre sont en son pouvoir! Mais ce n’est rien encore.

 

Tu dois savoir que pour l’âme qui possède ma Divine Volonté,

la divine omnipotence entre dans ses œuvres et

une véritable puissance veut se diffuser partout et en tous, pour tout rappeler dans cet acte.

 

Comme son empire se fait sentir par tous, ma Volonté attire l’attention de tous. De sorte que tous ressentent la Puissance active de mon Fiat dans l’acte de la créature. Parce que je peux appeler cet acte non le sien, mais le mien.

Les Anges et les Saints se trouvent en possession de ma Volonté. Tous

-ressentent un courant de sa Puissance couler dans la Création et

-cherchent à la recevoir

En s’inclinant, ils adorent, remercient et aiment l’œuvre de la Divine Volonté.

 Un acte de ma Volonté est la plus grande et la plus belle chose qui soit

-au ciel et

-sur la terre.

Un seul de ses actes possède toute la puissance!

 

Ainsi ,

 que ma Volonté œuvre seule ou dans l’acte humain,

 

Elle peut

apporter l’innovation,

la transformation de toute chose et

faire naître des choses nouvelles qui n’existaient pas encore.

Un acte de ma Divine Volonté prend sa place dans l’Ordre divin Avec son Empire tout-puissant Il règne sur tous.

Il règne

-par son amour séduisant, sa beauté ravissante,

-avec ses joies et ses douceurs infinies .

C’est un acte qui inclût tout en lui-même.

 

Et celles qui n’en ressentent pas la beauté

-sont contraintes de ressentir sur elles-mêmes le poids de la Justice.

 

Mais parmi les créatures qui ressentent le toucher de la puissance d’un acte de ma Volonté, aucune ne sera exclue.

Et seuls ces actes s’alignent pour un hommage continuel vers Dieu

Parce que les actes qui donnent le plus de gloire et un hommage continuel à Dieu

sont uniquement les actes accomplis dans le Fiat. Car ce sont des actes reproduits par Dieu lui-même Et ils participent à son acte incessant.

 

Après quoi je faisais mes actes dans la Divine Volonté Mon doux Jésus ajouta :

 

« Ma fille,

l’âme qui vit dans ma Volonté est dans l’acte continuel de renaissance dans les actes qu’elle accomplit en Elle.

 

 Si elle aime,

-elle est dans l’acte continuel de renaître dans l’Amour divin

-elle forme alors en elle la Vie de l’Amour

qui prend la primauté dans tout son être à travers

-ses battements de cœur,

-sa respiration,

-ses mouvements,

-ses regards,

-ses pas et

-sa volonté

Et tout le reste devient Amour.

Chaque fois qu’elle renaît, l’Amour grandit, cet Amour qui est Vie. Dans l’Acte de toujours renaître et grandir, il y a la Force

-qui ravit et qui blesse,

-et qui en même temps qu’elle Nous blesse, nous ravit, mais avec notre Puissance divine elle-même .

Nous sentant blessés, nous faisons jaillir notre Amour de nos plaies Et nous blessons notre créature bien-aimée .

Avec chaque nouvelle naissance nous redoublons notre Amour pour elle.

 

Ainsi, lorsqu’elle répare, et autant de fois qu’elle répare dans notre Volonté,

-elle renaît dans la divine Réparation et

-elle forme la Vie de réparation dans son âme.

De sorte que le souffle, le mouvement, la volonté et tout son être acquièrent la Vie de Réparation.

 

Et comme ce n’est

-pas avec un acte unique qu’elle Nous fait réparation,

-mais avec une Vie entière,

cette Vie détient le Pouvoir désarmant

En nous désarmant, elle convertit les fléaux en grâces.

 

 Il en est ainsi pour tout ce que la créature peut faire dans notre Divine Volonté.

 Ce sont des Vies qu’elle acquiert qui sont nourries par nos Sources divines.

 

Ainsi lorsqu’elle nous loue, nous rend grâce, nous bénit dans notre

 Divine Volonté, elle forme une Vie entière d’action

-de grâce, de remerciements

-de louange et

-de bénédiction envers son Créateur .

 

Chaque fois qu’elle le fait, alors qu’elle renaît et grandit dans ses actes, elle forme la plénitude de la Vie.

 

Ainsi

-chacun de ses battements de cœur,

-chaque souffle,

-chaque pensée et chaque parlole

-chacun de ses pas,

-le sang qui circule dans ses veines,

chaque particule de son être dit : « Je t’aime, je te remercie, je te loue, je te

 bénie».

 

Oh ! comme il est beau de la voir posséder autant de vies.

Pour autant de fois qu’elle renaît dans ses actes accomplis dans notre divin Fiat, et

pour autant de vies qu’elle possède,

 

Nous sentons dans un battement de son cœur :

-autant de battements,

-autant de souffles, de mouvements et de pas.

 

Certains nous disent amour,

-d’autres, réparation, action de grâce, louange et bénédiction.

Ces renaissances et ces vies forment la plus belle harmonie dans la bienheureuse créature qui a eu le bien de les acquérir.

Et notre satisfaction est si grande que

-notre regard est toujours fixé sur elle,

-nos oreilles toujours attentives à l’écouter

 

La puissance de notre Vouloir appelle notre continuelle attention.

Lorsqu’elle nous dit « Je vous aime » Nous lui redisons « Nous t’aimons, ô fille. »

Lorsqu’elle nous fait réparation, Nous la pressons sur notre cœur Lorsqu’elle nous rend grâce et nous bénit, Nous lui répétons :

 

« Nous te remercions parce que tu nous remercies, Nous te rendons grâce parce que tu nous rends grâce, Nous te bénissons parce que tu nous bénis ».

 

Nous pouvons dire que nous entrons en compétition avec elle. Les cieux et la terre sont stupéfaits de voir

-le Créateur entrer en compétition avec sa créature bien-aimée. C’est pourquoi Je te veux toujours dans ma Volonté.

 

Parce que c’est en Elle que tu Nous donnes

de faire, de dire et de former notre exutoire d’Amour.

 

 

 

Je me sentais tout immergée dans le divin Vouloir.

Une foule de pensées préoccupaient mon esprit, mais toujours sur le Fiat lui- même

Car en lui, on ne peut penser à rien d’autre :

son doux enchantement, sa lumière qui revêt toute chose,

ses si nombreuses vérités qui nous entourent de tous côtés chassent tout ce qui ne lui appartient pas.

L’heureuse créature qui est dans la Divine Volonté se retrouve dans une atmosphère céleste : heureuse, dans la plénitude de la paix des saints Si elle veut quelque chose, c’est que tous puissent jouir de son bonheur.

 

Je me disais :

« Comment se fait-il que les créatures puissent venir vivre dans la Divine

Volonté pour pouvoir former son saint Royaume ? » Mon bien-aimé Jésus me surprit Il me dit :

 

Ma fille, comme tu es petite !

On voit que ta petitesse ne sait pas comment s’élever dans

-la puissance,

-l’immensité,

-la bonté et

-la magnanimité de ton Créateur

Et de sa petitesse elle mesure notre grandeur et notre libéralité.

Pauvre petite, tu te disperses dans nos interminables Puissances.

Et tu ne sais comment accorder le juste poids à nos voies divines et infinies. Il est vrai que pour la créature, humainement parlant,

-entourée comme elle l’est par les maux,

vivre dans mon Vouloir qui forme son Royaume parmi les créatures, c’est comme si elle voulait toucher le ciel avec son doigt, ce qui est impossible.

 

Mais ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.

 

Tu dois savoir que la Vie dans notre Volonté est un Don

que notre magnanimité veut faire aux créatures. Avec ce Don la créature se sentira transformée :

-pauvre, elle deviendra riche,

-faible, elle sera forte,

-ignorante, elle sera savante,

-esclave de viles passions,

elle deviendra la douce et volontaire prisonnière d’une Volonté si sainte

qui ne la rendra pas prisonnière, mais qui la rendra souveraine :

-d’elle-même,

-des divines possessions et

-de toutes choses créées.

 

Il en sera comme de ce pauvre

-vêtu de misérables haillons et

-vivant dans un taudis sans portes, ouvert aux voleurs et aux ennemis.

Il n’a pas assez de pain pour satisfaire sa faim et il est obligé de mendier.

 

Si un roi devait lui faire don d’un million,

-son destin changerait et

il ne serait plus ce pauvre mendiant,

mais il serait un seigneur possédant palais et villas,

-vêtu avec bienséance et avec suffisamment de nourriture pour pouvoir aider les autres.

 

Qu’est-ce qui a changé le destin de ce malheureux ? Le million reçu en cadeau.

 

Or si une vile pièce de monnaie

a la vertu de pouvoir changer le destin d’un pauvre malheureux, bien plus encore

 le grand Don de notre Volonté, accordé en cadeau,

-pourra changer le malheureux destin des générations humaines,

sauf pour ceux qui volontairement voudront rester dans leur malheur.

 

Plus encore du fait que ce don fut fait à l’homme au commencement de sa création.

Avec ingratitude il le rejeta pour faire sa volonté et se retirer de la nôtre.

 

 La créature qui maintenant se dispose à faire notre Vouloir prépare

la place, la bienséance,

la noblesse

où pouvoir déposer ce don si grand et si infini.

 Nos connaissances sur le Fiat l’aideront et la prépareront de façon surprenante

 à recevoir ce Don

Ce qu’elle n’a pas pu obtenir aujourd’hui, elle l’obtiendra demain.

 

Par conséquent, Je fais ce que ferait un roi

-qui voudrait élever une famille jusqu’à des liens de parenté avec sa réelle famille .

Pour cela, le roi prend d’abord un membre de cette famille,

-il le place dans son palais, l’élève, le nourrit à sa table,

-il l’habitue à ses nobles voies, lui confie ses secrets

Pour rendre cette créature digne de lui il la fait vivre dans sa Volonté.

Pour plus de sécurité, afin qu’elle ne descende pas dans la bassesse de sa famille,

Il lui fait le Don de son vouloir pour qu’elle puisse y trouver sa Puissance.

 

Ce que le roi ne peut pas faire,

Je peux Moi le faire en dédoublant ma Volonté afin d’en faire Don à la créature.

 

C’est pourquoi

-le roi garde les yeux fixés sur elle,

-il continue à l’embellir, à la revêtir de beaux et précieux vêtement

De sorte qu’il en devient épris

Incapable de résister plus longtemps, il se l’attache par le lien permanent du mariage.

De sorte qu’ils deviennent un don l’un pour l’autre.

 

Les deux parties détiennent ainsi le droit de régner Cette famille acquiert les liens de parenté avec le roi Le roi,

-par amour pour celle qui s’est donnée à lui,

-et parce qu’il s’est lui aussi donné à elle, appelle cette famille à vivre dans son palais

en lui faisant le même don qu’Il a fait à celle qu’il aime tant. C’est ce que nous avons fait.

D’abord nous avons appelé un membre de la famille humaine à venir vivre dans le palais de notre Vouloir. Petit à petit, Nous lui avons fait don de Ses Connaissances, de ses plus intimes Secrets.

En faisant cela, nous éprouvons des satisfactions et des joies indescriptibles. Nous sentons combien il est doux et précieux d’avoir une créature qui vit dans notre Vouloir.

Et notre amour nous incite, en vérité il nous oblige, à lui faire le don de notre Fiat omnipotent.

Plus encore du fait

-qu’elle nous a fait le don de son vouloir,

-qu’elle était déjà en notre pouvoir et que notre Divine Volonté était capable

-d’être en sécurité et à sa place d’honneur dans la créature.

 

Après avoir fait le don de notre Fiat à un membre de cette famille humaine, elle acquiert le lien et le droit de ce don

Parce que

-jamais nous ne faisons des œuvres ou des dons à une seule créature, et

-ces œuvres et ces dons sont toujours faits de façon universelle.

C’est pourquoi ce don sera prêt pour toutes les créatures, à condition

-qu’elles le veuillent et

-qu’elles s’y disposent.

 

Ainsi le don de la Vie dans ma Volonté

-n’est pas une propriété de la créature et

-n’est pas non plus en son pouvoir

 

Mais il est un Don que Je fais quand Je veux,

-à qui Je veux et

-quand Je veux.

C’est un Don du Ciel fait

-par notre grande Magnanimité et

-par un Amour inextinguible.

 

Avec ce Don, la famille humaine se sentira tellement liée à son Créateur

-qu’elle ne s’en sentira plus éloignée,

-mais elle se sentira proche au point

-de pouvoir être de sa famille et

-de pouvoir cohabiter dans son palais.

Avec ce don, ses membres se verront si riches

-qu’ils ne sentiront plus les misères, les faiblesses, les passions belliqueuses,

-mais que tout sera force, paix, abondance de grâce.

 

En reconnaissant le Don chacun dira :

« Dans la maison de mon Père céleste,

-il ne manque rien,

-j’ai tout à ma disposition et toujours en vertu du don que j’ai reçu. »

 

Nous faisons toujours des dons par l’effet

-de notre grand amour et

-de notre très haute magnanimité .

 

S’il n’en était pas ainsi.

Ou si nous voulions nous préoccuper de savoir

-si la créature le mérite ou non,

-si elle a fait des sacrifices,

alors ce ne serait plus un don, mais un paiement.

Et notre don deviendrait comme un droit et un esclave de la créature.

 

Mais nous-mêmes et nos dons ne sommes esclaves de personne. En fait, l’homme n’existait pas encore

Et déjà, et avant qu’il ne fût, nous avions déjà créé le ciel, le soleil, le vent, la

mer, la terre en fleurs et tout le reste afin d’en faire don à l’homme. Qu’avait-il fait pour mériter des dons aussi grands et éternels ? Rien.

Et dans l’acte de sa création nous lui avons fait ce grand don qui dépassait

tous les autres, celui de notre Fiat omnipotent.

 

Et bien qu’il l’eût rejeté, nous n’avons pas cessé de le lui donner. Non.

Mais nous tenons ce don en réserve

afin de donner aux enfants le don même que le père a rejeté.

 

Le don est fait dans l’excès de notre amour qui est si grand

-qu’il ne sait ce qu’il peut faire et

-qui ne se préoccupe pas des comptes.

 

Alors qu’il accorde un paiement si la créature

accomplit de bonnes œuvres,

se sacrifie elle-même

Il donne alors avec une juste mesure et selon ses mérites. Il n’en va pas ainsi dans le don.

 

C’est pourquoi la créature qui pourra douter de ce que cela signifie ne comprend pas

notre Être divin

ni notre ampleur,

ni jusqu’où peut aller notre amour.

 

Nous voulons cependant

-la correspondance de la créature,

-la gratitude et

-son petit amour.

 

 

 

Je continuais à penser

-à la Divine Volonté et

-aux graves maux du vouloir humain, et comment sans la vie du Fiat il est

-sans vie, sans guide, sans lumière,

-sans force, sans nourriture,

-ignorant parce qu’il ne possède pas le maître pour lui enseigner la science divine.

De sorte que sans la Divine Volonté la créature ne sait rien de son Créateur. On peut dire qu’elle est illettrée.

Si elle sait quelque chose, c’est à peine l’ombre d’une voyelle, mais sans clarté

Parce que sans la Divine Volonté, il ne fait jamais jour et c’est toujours la nuit.

 

C’est la raison pour laquelle Dieu est si peu connu.

Le langage céleste, les divines vérités ne sont pas compris parce que la Divine Volonté ne règne pas comme vie du premier acte. I

ll me semblait voir devant mon esprit la volonté humaine

-mourant de faim, en haillons, crétine, salie, boiteuse et

-enveloppée d’une épaisse ténèbre.

Comme elle n’est pas habituée à vivre de lumière et à la regarder,

-chaque petite lumière de vérité voile sa vue, la confond et l’aveugle encore plus.

Oh ! combien il faut pleurer la grande infortune de la volonté humaine. Sans la Divine Volonté, il semble qu’il lui manque

la vie du bien et

la nourriture nécessaire pour vivre.

 

Je pensais cela lorsque mon céleste Maître me rendit sa petite visite et me dit :

 

Ma bienheureuse fille,

faire sa propre volonté est si grave que le mal ne serait pas aussi grand

si la créature entravait la course du soleil, du ciel, du vent, de l’air et de l’eau.

 

Et pourtant cette course causerait une terreur et un désordre tels que l’homme ne pourrait plus vivre.

Et pourtant ce grand mal ne serait rien comparé à celui de faire sa propre volonté .

Parce que la créature n’entrave pas alors la course des choses créées, mais celle du Créateur lui-même.

 

En se retirant de notre Volonté, Adam a entravé la course des dons que le Créateur devait donner à sa créature bien-aimée.

S’il l’avait pu, il aurait contraint Dieu à l’immobilité.

 

Notre Être suprême, en la créant,

-voulait rester en correspondance continuelle avec la créature,

-il voulait lui faire tantôt ce don, tantôt un autre.

Il voulait lui faire tant de belles surprises, jamais interrompues.

 

Mais en faisant sa volonté, la créature dit silencieusement à son Créateur :

« Retire-toi, je n’ai nul endroit où placer tes dons. Si tu me parles, je ne te comprends pas.

Tes surprises ne sont pas pour moi, je me suffis à moi-même. »

 

Et c’est avec raison qu’elle dit cela.

Parce que sans ma Volonté comme vie première, elle a perdu la vie et la capacité

-de pouvoir placer mes dons,

-de comprendre notre céleste langage

Et elle se rend étrangère à nos plus belles surprises.

 

En ne faisant pas notre Volonté, la créature perd

-la Vie divine,

-les actes les plus beaux, plus intéressants

et plus nécessaires que sa création et que la façon dont elle fut créée par Dieu.

 

En se retirant de notre Fiat, l’homme s’est désorganisé de telle sorte que chacun de ses pas hésitait parce

-qu’il rejetait l’acte vital de sa vie,

-qu’il se détachait de l’acte stable et permanent qui devait vivre avec lui comme en une seule vie, c'est-à-dire notre Divine Volonté.

 

De telle sorte que nous nous sentons immobilisés par l’homme. Parce que nous voulons donner et nous ne le pouvons pas.

Nous voulons parler et il ne nous écoute pas.

C’est comme si de loin nous faisions entendre notre douloureuse lamentation en lui disant :

« Oh ! homme, arrête, rappelle en toi cette Volonté que tu as rejetée. Peu lui importe tes maux

Elle est prête à prendre possession de toi et à former en toi son Royaume, un Royaume

-de règne,

-de paix,

-de bonheur,

-de gloire,

-de victoire pour Moi et pour toi.

 

Oh ! Cesse

-de vouloir être esclave et

-de vivre dans le labyrinthe de tes maux et de tes misères. Car ce n’est pas pour cela que je t’ai créé,

-mais pour être roi de toi-même et de toute chose.

 

Par conséquent, appelle ma Volonté comme vie.

Elle te fera connaître ta noblesse et les hauteurs de la place où Dieu t’avait mis.

Oh ! comme tu en seras content, et comme tu contenteras ton Créateur. »

 

Après quoi Il ajouta :

« Ma fille,

la créature qui entre dans ma Divine Volonté sent alors la vraie vie en elle- même.

Parce que c’est dans ma Volonté qu’elle voit avec clarté

-son néant, et

-combien ce rien a besoin du Tout qui l’a tirée du rien afin qu’elle vive. Et lorsqu’elle se reconnaît, le Tout la remplit de lui-même.

Ce rien ressent alors la vraie vie

Et la créature trouve en lui le contact immédiat

-de sainteté, de bonté, de puissance, d’amour et de sagesse divine. Elle reconnaît en elle-même

-la puissance de l’œuvre créatrice,

-sa vie palpitante et

-le besoin extrême de cette Vie divine,

sans laquelle il lui semble ne pas avoir de vie en elle.

 

C’est uniquement ma Volonté qui fait reconnaître à la créature son vrai néant. Et ma Volonté continue à souffler sur ce néant

-pour y maintenant toujours vivante la Vie divine qui s’y est enflammée afin de la faire grandir comme une œuvre digne de nos mains créatrices.

 

Par contre, sans notre Volonté, la créature sent qu’elle pourrait être quelque chose

Et le Tout reste à l’extérieur de ce rien.

 

Après quoi j’ai suivi mes actes dans la Divine Volonté.

 

Mon pauvre esprit était perdu dans la multiplicité de ses œuvres

-qui couraient à la recherche de la créature pour l’embrasser et l’entourer afin

-de la défendre,

-de lui offrir son aide,

-de la féliciter et

-de lui faire entendre ses complaintes amoureuses, ses notes douloureuses dans les profondeurs de son cœur,

En tout ce que fait le divin Fiat, Il cherche la créature et Il veut la trouver et l’aimer .

Alors que la créature

-ne le recherche pas, ne l’entoure pas et ne lui fait pas entendre ses notes amoureuses ni ses douces complaintes, disant qu’elle veut Celui qui l’aime tant et qu’elle devrait aimer.

 

Je me perdais dans ses œuvres divines. Alors mon doux Jésus reprit la parole :

Ma fille, toutes nos œuvres ad extra ont été et seront faites uniquement pour les créatures et à cause d’elles, car nous n’avons pas de besoins.

 

C’est pourquoi la créature est toujours là qui miroite et court dans nos actes dont elle est la raison. Et comme chaque acte a un but, la raison qui nous fait agir est la créature.

C’est elle qui occupe la première place dans tous nos actes

Par conséquent nous pouvons dire :

« Tu étais avec nous lorsque nous avons étendu le ciel et formé le soleil. Nous t’avons donné dans cet azur et cette lumière la place d’honneur et tu les parcourais.

En chaque acte du Verbe accompli sur la terre, en chaque souffrance, en chaque parole, tu avais ta place centrale et tu les parcourais en propriétaire. »

 

Or nous n’avons pas donné à la créature cette place dans nos actes pour la rendre inutile et pour qu’elle les parcoure presque dans l’oisiveté. non, non. L’oisiveté n’a jamais sanctifié personne.

 

Nous l’avons placée dans nos actes parce qu’en eux nous pouvions mettre les siens.

Nos actes devaient servir de modèle, de lieu où mettre ses actes en plus grande sécurité.

Nous travaillons nous aussi. Aimer, c’est travailler.

C’est notre œuvre parce qu’aimer c’est travailler, vivifier, créer et maintenir toute chose, tous, et chacun.

Et malgré le fait que la créature occupe cette place dans nos œuvres, oh ! combien d’entre elles demeurent vides des actes des créatures.

 

En vérité, la créature ne les connaît même pas Elle vit comme si nous ne lui avions rien donné.

 

C’est pourquoi nos œuvres sont en souffrance et la demandent sans cesse. Parce que tout en ayant cette place d’honneur en elles,

-la créature ne les utilise pas

-et elle ne travaille pas non plus avec son amour à l’œuvre de son Créateur.

 

Et pourtant les siècles ne finiront pas.

Parce que nos œuvres n’ont pas réalisé le dessein pour lequel elles ont été faites, qui est d’avoir les créatures à l’œuvre en leur centre.

Et ces créatures seront celles qui laisseront ma Divine Volonté

 

 

 

Je reviens toujours au Fiat suprême

Je sens en moi le doux enchantement de sa lumière, de sa paix et de son bonheur .

Oh ! comme je voudrais que le monde entier connaisse un tel bien afin que tous prient pour la venue de son Royaume sur la terre.

 

En pensant cela je me disais :

« La vie dans le divin Vouloir est un don que Jésus veut faire aux générations humaines.

Et Jésus désire si ardemment que cette Divine Volonté soit connue pour qu’elle règne. Pourquoi ne se hâte-t-il pas de nous faire ce don ? »

 

Jésus, mon très grand bien, visitant mon âme, toute bonté, me dit :

« Ma fille, tu dois savoir que

-si Je brûle du désir de voir régner ma Divine Volonté, Je ne peux pas encore faire ce don.

 

Car il faut d’abord que les Vérités que j’ai manifestées, étant connues des créatures,

aient le grand bien de former la vision qui les rendra capables

-de la comprendre et

-de se disposer à recevoir un si grand bien.

 

On peut dire qu’il manque maintenant aux créatures

-les yeux pour voir et

-la capacité pour comprendre la Divine Volonté.

 

C’est pourquoi

 J’ai commencé par manifester toutes ces vérités sur ma Divine Volonté.

 

Lorsque les créatures connaîtront mes vérités,

-elles formeront l’orbite où placer la pupille et l’animer d’une lumière suffisante pour pouvoir regarder et comprendre le don,

-qui plus qu’un soleil, leur sera donné et confié.

 

Si je voulais le donner aujourd’hui,

-ce serait donner le soleil à un aveugle.

La pauvre petite, tout en ayant un soleil tout entier, serait toujours aveugle. Son sort ne changerait pas et elle n’en retirerait aucun bien.

 

Elle aurait plutôt la souffrance d’avoir reçu un soleil sans même

-pouvoir le voir ou en recevoir les effets bienfaisants.

 

Par contre, la créature qui ne serait pas aveugle,

-que de bienfaits elle recevrait en lui faisant le don d’un soleil qui serait à sa disposition !

Ce serait pour elle une fête permanente

-qui la mettrait à même de donner la Lumière aux autres

Elle serait entourée et aimée par tous ceux

-qui désirent obtenir le bien de la Lumière qu’elle possède.

C’est pourquoi faire aujourd’hui le grand don de ma Divine Volonté,

-qui plus que le soleil changera le sort des générations humaines, serait faire à des aveugles des dons inutiles

Je ne sais pas donner des choses inutiles.

 

J’attends par conséquent, dans le délire et avec une divine patience, que les créatures puissent

-non seulement voir le don de mon Fiat,

-mais qu’elles soient capables de l’accueillir en elles pour y former son Royaume et étendre son règne.

 

Patience, par conséquent

Et les choses se feront en temps voulu et conformément à notre Souveraineté.

 

Notre Être suprême agit comme un père qui voudrait faire un grand don à son petit enfant.

 

Le père appelle l’enfant et lui laisse voir le don en lui disant :

« Ce don est préparé pour toi et il est déjà tien » Mais il ne le lui donne pas.

L’enfant, émerveillé et ravi à la vue de ce don que le père veut lui faire,

-reste près du père en le priant de le lui donner.

Et incapable de s’en éloigner, il prie et prie encore en disant qu’il veut avoir ce don.

 

Pendant ce temps, le père qui voit son enfant près de lui en profite

-pour l’instruire

-et lui faire comprendre la nature de ce don, le bien et le bonheur qu’il en retirera.

 

L’enfant acquiert de la maturité grâce aux manifestations du père. Il devient capable

-non seulement de recevoir le don,

-mais de comprendre tout ce que le don qu’il doit recevoir renferme de bien et de grandeur.

 

Il presse alors de plus en plus le père Il prie et prie encore.

Il languit après ce don jusqu’à en pleurer et ne plus pouvoir vivre sans ce don.

 

On peut dire qu’il a formé en lui-même,

-par ses prières et ses soupirs,

-et en acquérant les connaissances sur le don que son père lui a préparé, la vie et l’espace où recevoir le don tel un dépôt sacré.

 

Ce retard du père pour accorder le don à son enfant a eu l’effet d’un plus grand amour.

Il brûlait du désir de faire ce don à son enfant.

Mais Il voulait qu’il soit capable de comprendre le don qu’il recevait.

 

Dès qu’il a vu en lui la maturité nécessaire pour recevoir un tel bien, Il le lui a immédiatement accordé.

C’est ainsi que nous agissons

Plus qu’un père nous aspirons à faire le grand don de notre Volonté à nos enfants.

Mais nous voulons qu’ils sachent ce qu’ils vont recevoir . Les connaissances sur notre Volonté

-font grandir nos enfants et

les rendent capables de recevoir un si grand don.

 

Toutes les manifestations que j’ai faites seront véritablement les yeux de l’âme

-qui lui permettront de voir et de comprendre ce que notre paternelle Bonté veut donner aux créatures depuis tant de siècles.

 

Plus encore du fait que les connaissances que j’ai manifestées sur ma Divine Volonté,

-étant connues par les créatures,

jetteront en elles la semence qui fait germer l’amour de progéniture envers le Père céleste .

 

Elles sentiront notre Paternité

Si le Père céleste veut qu’elles fassent sa Volonté, c’est

-parce qu’Il les aime et veut les aimer comme ses enfants afin qu’elles puissent participer à ses biens divins.

 

Par conséquent,

nos Connaissances du divin Fiat leur apprendront à vivre comme des enfants C’est alors que tout étonnement cessera quant au désir de notre Être suprême de vouloir faire le grand don de sa Volonté à ses enfants.

 

C’est un droit des enfants de recevoir les biens du père

Et c’est un devoir du père que de donner ses biens à ses enfants.

 

La créature qui veut vivre comme une étrangère ne mérite pas les biens du père.

 

Plus encore du fait que notre Paternité désire, languit et brûle du désir de faire

ce don

afin que la Volonté du Père et de ses enfants soit une.

Alors, oui, notre Amour paternel se reposera

lorsque nous verrons l’œuvre sortie de nos mains créatrices

-dans le sein de notre Vouloir,

-dans notre maison,

et que notre Royaume sera peuplé par nos chers enfants.

 

Après quoi je continuai à penser à la Divine Volonté Il me semble ne pas pouvoir cesser d’y penser.

Mon céleste Maître ajouta :

 

Bienheureuse fille,

tous les actes accomplis par ma Divine Volonté sont si bien reliés entre eux qu’ils sont inséparables.

De sorte que si l’on veut les trouver, il semble d’abord que l’on ne trouve qu’un acte seul., Mais en pénétrant plus avant, on voit que tous ces actes distincts sont fusionnés au point qu’il est impossible de les distinguer les uns des autres.

Cette force d’union et d’inséparabilité forme la nature de l’œuvre divine.

 

La Création elle-même le dit :

-si une seule étoile devait se détacher de la place qu’elle occupe et qui la relie à toutes les autres choses créées, elle tomberait et jetterait partout la confusion, si grande est l’inséparabilité et l’union qui les maintient.

 

Toutes les choses créées ont ensemble la vie, bien qu’elles soient distinctes entre elles, et forment la belle harmonie de la Création.

Séparées, on peut dire qu’elles perdent la vie et sèment partout la confusion. Il en est ainsi de la volonté humaine séparée de la Volonté de son Créateur.

Non seulement elle tombe.

Mais elle sème partout la confusion.

Faut-il s’en étonner, elle dérangerait si elle le pouvait l’ordre même de son Créateur.

 

La volonté humaine créée par nous et séparée de la nôtre

-serait comme une étoile détachée de sa place

où elle possédait la force divine, l’union d’un accord et de tous les biens avec son Créateur.

En se détachant, elle perd

-la force, l’union et les biens nécessaires à la vie.

Son sort est alors nécessairement de jeter partout la confusion.

L’âme qui vit dans ma Divine Volonté

sent dans son premier acte la force et l’union de tous les actes du divin Fiat.

De sorte qu’un acte inclut et enferme tous les autres actes.

L’âme sent le besoin de continuer ses actes pour se connecter

afin de développer la force de la Divine Volonté qu’elle sent en elle, Comme une vie

-qui ne sait pas être sans se faire sentir et

-veut respirer, palpiter et œuvrer.

 

Un acte

-en appelle un autre et

-forme la séquence des actes avec l’union de ces actes dans ma Volonté.

 

Mais pour former une vie, il ne suffit pas

-d’un acte,

-d’un souffle,

-d’un battement de cœur.

Non, il faut la continuation de l’acte de respiration, de palpitation et de travail. En vivant dans ma Divine Volonté l’âme respire et palpite.

Et mon Fiat forme sa vie entière de travail,

pour tout ce qu’une créature est capable d’enclore en elle-même.

Par conséquent,

si tu veux sa Vie en toi, que tes actes soient continuellement dans ma Volonté.

 

 

 

Mon pauvre esprit baigne dans la mer immense de la Divine Volonté. Cette mer murmure continuellement, mais que murmure-t-elle ?

Amour, louange, action de grâce.

 

l’Être suprême

-fait rencontrer son murmure avec celui de la créature,

-et donne de l’amour pour recevoir de l’amour.

 

Quelle douce rencontre entre le Créateur et la créature

-qui se donnent mutuellement de l’amour

Dans cet échange sont formées

-des vagues d’amour, de lumière et d’indescriptibles beautés

dans lesquelles la créature, incapable de les contenir en elle-même, se sent noyée .

 

Si elle a pu prendre, Dieu sait combien,

-le sentiment d’en être inondée

l’empêche de pouvoir répéter ce qu’elle ressent en elle

-des ineffables secrets d’amour, de lumière, de divines connaissances que le murmure de l’Éternel a renfermés dans son âme.

 

Mais perdue dans un si grand nombre de connaissances

-au point de ne pas savoir les répéter, je m’entendis balbutier.

Faute d’un vocabulaire adéquat et pour ne pas commettre de bévues, je passe.

 

Mon aimable Jésus, pris de compassion pour mon incapacité et ma petitesse, me serra dans ses bras et Il me dit :

Ma bienheureuse fille,

il est vrai que ta petitesse se sent noyée dans l’immensité

-de ma lumière,

-de mon amour, et

-des innombrables vérités que contient notre Être saint et adorable.

 

Mais notre Puissance et notre Immensité prennent plaisir à remplir ainsi la créature

-de lumière,

-d’amour,

-de connaissances diverses et

-de sainteté

au point de la submerger.

 

C’est une scène des plus ravissantes :

de voir la créature baignée dans notre immensité,

-qui veut parler,

-mais qui est noyée dans la Lumière, l’Amour et les surprenantes Vérités.

 

Oh ! comme il est beau qu’elle veuille parler de ce qu’elle ressent Nos vagues la recouvrent et la réduisent au silence.

C’est cependant un étalage de Nous-mêmes que nous faisons à notre créature bien-aimée, Nous agissons comme un maître qui veut faire étalage de sa science devant son petit disciple.

Il montre tout son savoir et le disciple écoute, se remplit l’esprit et le cœur.

Le maître a dit tant de choses que le disciple est incapable de rien répéter. Mais cela sert cependant

-à lui faire apprécier et aimer le maître, et

-à espérer atteindre les hauteurs de sa science.

Comme le disciple est sous sa guidance, cela permet au maître

-de se faire connaître et

-de recevoir l’attention, l’affection et la fidélité du disciple.

 

C’est ce que nous faisons :

afin de nous faire connaître et aimer, lorsque nous voyons

la créature vidée de toute chose,

qu’elle ne veut plus rien d’autre que notre Divine Volonté,

Nous sommes ravis au point de l’inonder de Lumière, d’Amour et de Vérités Nous concernant.

 

Puis Nous découpons partie par partie ce que nous lui avons insufflé en une fois,

Et nous prenons plaisir à nous adapter à ses petites capacités.

 

Tu dois savoir que la créature qui vit dans la Divine Volonté va réacquérir,

-parmi d’autres prérogatives,

 le Don de Science infuse,

un don

-qui sera pour elle un guide afin de connaître notre Être divin,

-qui facilitera l’exercice du Royaume de la Divine Volonté dans son âme.

 

Ce don sera pour elle un guide dans l’ordre des choses naturelles Il sera la main qui la guidera en toute chose

Il lui fera connaître

-la vie palpitante du divin Vouloir dans toutes les choses créées et

-le bien qu’Il lui apportera continuellement.

 

Ce don a été donné à Adam au commencement de sa création Il possédait avec notre Divine Volonté le Don de Science infuse

 

De telle sorte qu’il connaissait avec clarté

-non seulement nos divines Vérités,

-mais aussi toutes les Vertus bénéfiques

que possédaient toutes les choses créées pour le bien de la créature, des plus grandes jusqu’au plus petit brin d’herbe.

 

Lorsqu’il rejeta notre Divine Volonté, notre Fiat retira

-sa vie et

-le don qu’Adam avait reçu.

Il est resté depuis

-dans l’obscurité,

-sans la pure et véritable lumière de la connaissance de toutes choses.

 

C’est pourquoi,

-avec le retour de la Vie de ma Volonté dans la créature,

le don de Science infuse lui sera rendu.

 

Ce Don est inséparable de ma Divine Volonté comme la Lumière est inséparable de la Chaleur

 

Où règne ma Volonté

elle forme dans les profondeurs de l’âme , l’œil rempli de Lumière. L’âme,en regardant de cet œil divin,

acquiert la connaissance

-de Dieu et

-des choses créées

pour autant que cela est possible à une créature.

 

Mais lorsque ma Volonté se retire, l’œil demeure aveugle

parce que ma Volonté qui l’anime l’a quitté et n’est plus la vie active de la créature.

 

C’est ce qui se produit avec le corps :

La créature dont l’œil est sain peut voir, distinguer les couleurs et les gens. Mais si la pupille devient obscure, elle perd la lumière et reste aveugle.

Elle ne peut alors plus rien distinguer.

La créature pourra tout au plus se servir du toucher pour connaître et comprendre quelque chose. Mais la lumière est épuisée et éteinte.

 

La créature aura peut-être des yeux.

Ils ne seront plus remplis de la vie de lumière, mais d’épaisses ténèbres porteuses de souffrance de la vie perdue.

Telle est ma Volonté.

 

Là où Elle règne,

Elle centralise dans l’âme ce don de Science infuse, qui mieux que l’œil voit et comprend,

sans effort,

les vérités divines et

les plus difficiles connaissances de notre Être suprême, mais avec une merveilleuse facilité et sans étude.

Plus encore pour les choses naturelles dont personne ne connaît

-la substance,

-le bien qu’elles contiennent, sinon Celui qui les a créées.

 

Il n’est donc pas étonnant que notre divin Vouloir se fasse le révélateur

de notre Être divin et

des choses que lui-même a créées dans l’âme où Il règne . Et s’Il ne règne pas, tout est ténèbre pour la pauvre créature.

 

Nos enfants sont aveugles.

Ils ne connaissent pas et ils n’aiment pas Celui

-qui les a créés,

-qui les aime plus qu’un père et

-qui languit après l’amour de ses enfants.

 

Ma Divine Volonté ne sait pas se présenter les mains vides là où Elle règne Mais Elle apporte tous les biens qu’elle possède.

Et si par ingratitude ses enfants la contraignent à se retirer,

Elle emporte tout avec Elle, car Elle est inséparable de ses biens.

Elle fait comme le soleil .

Il apporte le matin sa lumière à la terre et tous ses effets bienfaisants. Et en se couchant le soir, il emporte avec lui sa lumière.

Et il n’en reste pas une goutte pour la nuit.

 

Et pourquoi ?

-Parce qu’il lui est impossible de se détacher d’une seule particule de lumière, car il est inséparable de sa lumière

-et que là où il va avec la plénitude de sa lumière, il forme le plein jour.

 

Par conséquent, sois attentive.

Parce que là où règne ma Volonté, Elle veut faire de grandes choses

 

Elle veut tout donner . incapable de s’adapter à faire de petites choses Elle veut former le grand jour et faire étalage de ses Dons et de sa Magnificence.

 

 

Mon petit esprit continue à traverser la mer du divin Fiat.

Il me semble qu’Il occupe la première place et règne sur toutes choses, comme aussi sur l’Être suprême

 

Il dit : « C’est en vain que vous cherchez à m’échapper. »

 

En toutes choses Il peut dire : « Je suis ici. Je suis, et Je suis ici pour vous donner la vie.

Je suis l’Insurmontable. Personne ne peut me dépasser,

-ni en Amour,

-ni en Lumière,

-ni dans mon Immensité

où je forme pour Moi autant de vies que je veux donner aux créatures. »

 

Oh ! puissance du divin Vouloir.

Dans ton Immensité Tu recherche les actes des créatures pour former tes Vies en chacun d’eux.

Elles ne les reçoivent pas ou les rejettent

Et cette vie demeure étouffée en Toi, dans ton immensité.

 

Et Toi,

-sans jamais te lasser, et

-avec un amour capable de tout conquérir,

Tu continues tes recherches des actes humains

-pour leur donner ta vie et

-pour y entrer à chaque instant !

 

Mais mon esprit se perdait dans la mer du Fiat.

Alors, mon céleste Maître, visitant sa petite fille, me dit : Bienheureuse fille de mon Vouloir,

chaque acte accompli dans ma Volonté

-est un pas que fait la créature pour se rapprocher de Dieu Et Dieu fait à son tour un pas vers elle.

 

 Nous pouvons dire que le Créateur et la créature

 sont toujours en marche l’un vers l’autre, sans s’arrêter.

 

Ma Volonté descend dans l’acte de la créature pour y former son pas de Vie divine,

Elle monte dans le Fiat, dans les divines régions, pour se faire conquérante

-de lumière,

-d’amour,

-de sainteté et

-de connaissances divines.

De sorte que chaque acte, parole, souffle, pulsation dans ma Volonté est un pas de Vie divine que fait la créature.

 

Et mon Fiat soupire après ces actes

-pour en faire son champ d’action et

-pour y former autant de vies divines dans la créature.

 

Tel était le dessein de la Création :

-former notre vie dans la créature,

-avoir en elle notre champ d’action divine

 

C’est pourquoi nous aimons tant qu’elle fasse notre Volonté

-afin de mettre en sûreté notre Vie en elle et non pas en nous

Parce Nous n’avons besoin de personne et Nous nous suffisons à nous- mêmes.

 

C’était le grand prodige

-que nous voulions et

-que nous voulons accomplir en vertu de notre Volonté :

 former notre Vie dans la vie de la créature.

 

Par conséquent, si nous ne le faisions pas, la Création resterait

sans son dessein premier,

-un empêchement à notre amour,

-une continuelle amertume à regarder

 

Alors, Nous voyons en elle

-une œuvre si grande et d’une telle magnificence non réalisée,

-et notre dessein manqué.

 

Et s’il n’y avait pas en nous la certitude

-que notre Volonté pourrait avoir son règne dans la créature

-pour former notre Vie en elle,

notre amour brûlerait toute la Création et la réduirait à rien.

 

Et si notre Volonté supporte tant de choses,

c’est parce que nous voyons notre dessein réalisé au-delà du temps.

 

Mais lorsque la créature fait sa volonté,

-elle fait des pas en arrière et

-elle s’éloigne de son Créateur

 

Et Dieu fait des pas en arrière et forme entre les deux une distance infinie. Tu vois par conséquent la nécessité

-de persévérer de façon continuelle, de travailler dans ma Divine Volonté afin de réduire la distance créée par la volonté humaine entre Dieu et la créature .

Et ne crois pas qu’il s’agisse d’une distance personnelle. Je suis en toute chose, en tous, au ciel et sur la terre.

 La distance que forme la volonté humaine sans ma Volonté

est une distance

-de sainteté,

-de beauté,

-de bonté,

-de puissance,

-d’amour,

qui sont des distances infinies

 

Seul mon Vouloir à l’œuvre dans la créature peut

réunir,

rejoindre, et

rendre inséparables l’un de l’autre, mon Vouloir et la créature.

 

C’est ce qui s’est passé dans la Rédemption.

 

Chaque manifestation faite par nous concernant la descente du Verbe sur la terre

était autant de pas

-que nous avons faits vers l’humanité qui priait et l’attendait.

 

Ces pas apportaient

-nos manifestations,

-nos prophéties et

-nos révélations

aux créatures qui ont ainsi pu faire leurs pas vers l’Être suprême.

 

De sorte qu’elles ont continué à marcher vers Nous et Nous vers elles. Lorsque le temps est venu de devoir descendre du ciel sur la terre,

-nous avons augmenté le nombre des Prophètes

afin de pouvoir faire plus de révélations et accélerer notre rencontre .

Car dans les premiers temps du monde,

-il n’y avait pas de prophètes,

-et nos manifestations étaient si rares

qu’on peut dire qu’on ne faisait qu’un pas par siècle.

 

La lenteur de ces pas avait pour effet

-de refroidir la ferveur les créatures

-qui étaient presque toutes prêtes à dire que ma descente sur terre était une chose absurde, et non une réalité.

Tout comme on le dit aujourd’hui du Royaume de ma Volonté : une façon de parler, et une chose presque impossible à réaliser.

 

C’est pourquoi avec les Prophètes venus après Moïse,

-presque dans les derniers temps avant ma descente sur la terre, la marche des deux côtés a été accélérée par nos manifestations .

 

Puis est venue la souveraine Dame du ciel qui

-non seulement marchait,

-mais courait

pour hâter la rencontre avec son Créateur

pour le faire descendre et accomplir la Rédemption.

 

Tu vois ainsi comment mes manifestations sur la ma Divine Volonté sont des preuves certaines

-que ma Divine Volonté est en marche pour venir régner sur la terre, et

-que la créature à qui ces manifestations ont été faites, avec une constance de fer,

marche et court elle aussi

-pour faire cette première rencontre et

-pour offrir son âme,

afin que ma Divine Volonté puisse

-y régner et

-faire ainsi le pas qui la fera régner parmi les créatures.

 

C’est pourquoi tes actes doivent être continuels.

 

Car seuls les actes continuels peuvent

-accélérer la marche,

-surmonter les obstacles, et

-être les seuls conquérants capables de conquérir Dieu et la créature.

 

Après quoi la foule de mes pensées sur la Divine Volonté continuait

 

Après avoir reçu la Sainte Communion, je me disais :

 « Quelle différence y a-t-il entre les Sacrements et la Divine Volonté ? »

Mon Souverain Jésus, déchirant les voiles eucharistiques se fit voir et avec un soupir douloureux , Il me dit :

 

Ma bienheureuse fille, la différence est grande entre les deux. Les Sacrements sont les effets de ma Volonté.

Par contre, ma Volonté est Vie

Par sa puissance créatrice de vie, c’est elle qui forme et donne vie aux Sacrements.

Les Sacrements n’ont pas la vertu de donner Vie à ma Volonté Car elle est éternelle et n’a ni commencement ni fin.

 

Mon adorable Volonté occupe toujours la première place en toutes choses Possédant par nature la vertu créatrice,

Elle crée les choses et la Vie elle-même

-partout où elle veut,

-quand et comment elle veut.

 

On peut dire que la différence est celle qui existe

 entre le soleil et les effets que le soleil produit.

 

Ceux-ci ne donnent pas vie au soleil,

-mais reçoivent la vie du soleil et

-doivent rester à sa disposition.

Parce que la vie des effets est produite par le soleil.

 

Les Sacrements sont reçus

-en un certain temps,

-en un certain lieu et

-en certaines circonstances.

 

Le Baptême est donné une fois, et c’est tout.

Le Sacrement de Pénitence est donné lorsque la créature est tombée dans le péché.

Ma vie sacramentelle elle-même est donnée une fois par jour.

Et la pauvre créature ne ressent pas en elle dans cet espace de temps

-la force,

-l’aide des eaux baptismales qui la régénère continuellement,

-ni les paroles sacramentelles du Prêtre qui la réconfortent continuellement en lui disant :

« Je t’absous de tes péchés. » .

 

La créature ne trouve pas non plus, dans ses faiblesses et les épreuves de la journée, le Jésus sacramentel qu’elle peut prendre avec elle durant toutes les heures de la journée.

Par contre, ma Divine Volonté possède l’acte primordial de la Vie.

Elle est capable de donner la Vie.

Par sa domination, Elle et le maintient au-dessus de la créature. A chaque instant, Elle se donne en tant que Vie :

vie de lumière,

vie de sainteté,

vie d’amour,

vie de fermeté, force d’âme. Bref, elle est Vie.

Les temps, les circonstances, les lieux et les heures n’existent pas pour Elle.

Il n’y a ni restrictions ni lois.

 

D’autant plus quis s’agit de « donner la Vie ».

Et la Vie est formée par des actes continuels et pas par des actes de temps en temps.

 

Dans la fougue de son Amour, la créature est sous son empire continuel Et elle reçoit

-un baptême continuel,

-une absolution jamais interrompue et

-une communion de chaque instant.

 

Plus encore

Notre Volonté fut donnée à l’homme au commencement de sa création comme vie éternelle vivant en lui.

De cette substance, du fruit de la Création, notre Volonté allait former notre Vie dans la créature. A travers cette Vie, Nous avons tout donné.

Et l’homme pouvait trouver en Elle tout ce dont il avait besoin. Tout était à sa disposition. : aide, force d’âme, sainteté, lumière.

Tout était mis en son pouvoir. Et ma Volonté prit l’engagement de lui donner tout ce qu’il voulait, à condition qu’il la laisse le dominer et habiter dans son âme.

Lorsque l’homme fut créé., les Sacrements n’étaient pas nécessaires. Parce qu ‘il posséda ma Volonté, l’Origine et la Vie de tous les biens.

Ils n’avaient aucune raison d’exister, en tant que aides, moyens de guérison et de pardon.

 

Mais lorsque l’homme rejeta notre Volonté, il se retrouva alors

-sans vie divine et donc

-sans vertu nourrissante,

-sans l’acte continuel qui renouvelait et faisait grandir sa vie.

S’il n’est pas mort entièrement, c’est par les effets que ma Divine Volonté lui donna

selon ses dispositions, les circonstances et les temps.

 

Voyant que l’homme se dégradait de plus en plus,

-pour le soutenir et l’aider,

notre paternelle Bonté instaura la loi et tant que norme de sa vie.

 

Lors de la Création, il n’avait que ma Volonté divine, qui

-en même temps que notre vie continue,

-lui apporta en nature, notre loi divine.

Nous n’avions besoin ni de lui dire quoi que ce soit, ni de le commander. Car il la ressentait en lui-même comme sa propre vie.

D’autant plus que là où règne ma Volonté, il n’y a pas de lois ni de commandements.

Les lois sont pour les serviteurs, pour les rebelles, pas pour nos enfants.

 

C’est l’Amour qui entretient les rapports entre Nous et ceux qui vivent dans notre Vouloir.

Malgré les lois, l’homme ne changea pas.

 

L’homme était l’idéal de notre Création et pour lui seul tout a été créé! Alors Je choisis de venir moi-même sur la terre au milieu d’eux, pour leur apporter

-des appuis plus valables,

-des remèdes plus salutaires,

-des moyens plus sûrs et

-des secours plus puissants.

 

J’ai institué les Saints Sacrements. Ceux-ci agissent

-selon les temps et les circonstances, et

-selon les dispositions des créatures,

en tant su’ effets et œuvres de ma Divine Volonté.

 

Mais si l’âme ne laisse pas entrer ma Divine Volonté en elle comme vie, elle gardera toujours

-ses misères,

-une vie brisé

-elle sera à la merci de ses passions vivantes.

Sa sainteté et son salut lui-même seront toujours chancelants. Car seul la Vie continuel de ma Volonté

-envoûte les passions, les misères, et

forme les actes opposés de

-sainteté,

-de force d’âme, fermeté

-de lumière et

-d’amour

dans les maux des créatures,

Ainsi le vouloir humain se trouvant dans son doux enchantement, sent couler dans ses maux :

la beauté, le bien et la sainteté de l’acte de vie continuel transmis par la douce et agréable domination de ma Volonté.

Et la créature La laisse faire ce qu’Elle veut.

 

Car un acte continuel qui donne la Vie éternelle

-ne peut jamais être atteint au moyen

-d’autres actes,

-d’autres aides ou

-d’autres moyens, si forts et saints qu’ils puissent être.

 

Il n’y a pas de mal plus grand

-que puisse faire la créature à elle-même,

ni de plus grand tort qu’elle puisse causer à notre paternelle Bonté,

-que ne pas laisser régner en elle notre Volonté.

 

Si elle le pouvait elle nous induirait à détruire toute la Création La créature a été créée pour être notre résidence,

pas uniquement elle,

mais toutes les choses créées, les cieux, le soleil, la terre, toutes ces œuvres.

Ayant été générés par notre Grandeur suprême, nous avons le droit de les habiter.

En demeurant en elles,

-Nous les conservons dignement. Nous les maintenons

-toujours belles et toujours nouvelles, et telles que nous les avons mises au

monde..

Or la créature, qui ne fait pas notre Volonté, nous met en dehors de notre résidence.

Il en est alors comme d’un riche Seigneur qui veut construire un grand et magnifique palais. Lorsque le palais est construit, il veut y demeurer.

Mais ils lui ferment la porte au nez et lui jettent des pierres Si bien

-qu’il ne peut y mettre les pieds et

-qu’il ne peut pas demeurer dans la résidence qu’il a construite.

Cette résidence ne mériterait-elle pas d’être détruite par celui qui l’a construite ?

 

Mais il ne le fait pas parce qu’il aime son œuvre. Il attend et attend encore

Car il sait

-qu’il peut vaincre par l’amour et

-que sa résidence lui ouvrira d’elle-même les portes pour le laisser entrer et lui donner la liberté de vivre en elle.

C’est dans ces conditions que nous place la créature en ne laissant pas notre Volonté régner dans son âme :

-elle nous ferme les portes en plein visage et

-elle nous jette les pierres de ses fautes.

 

Et nous, avec une invincible et divine patience, nous attendons.

Puisque la créature ne veut pas recevoir notre Volonté comme vie en elle. avec une paternelle Bonté nous lui donnons les effets de notre Volonté :

-les lois,

-les Sacrements,

-l’Évangile,

-les secours par mes exemples et mes prières. .

 

Mais tout cela ne peut égaler le grand bien octroyé par ma Volonté comme vie éternelle de la créature.

 

Parce que ma Volonté est en même temps

- les lois, les Sacrements, l’Évangile, la Vie.

Elle est tout : elle peut tout donner parce qu’ Elle possède tout.

 

Cela suffit pour comprendre la grande différence qu’il y a entre ma Volonté comme vie continuelle dans la créature et

entre les effets qu’Elle ne peut pas produire de manière pérenne,

mais selon les circonstances, dans le temps, dans les Sacrements eux- mêmes.

Et bien que les effets puissent apporter de grands biens, ils ne peuvent jamais parvenir à produire tous les biens que la vie de ma Divine Volonté

-régnant et dominant dans la créature peut produire.

 

Par conséquent, sois attentive, ma fille.

Donne-Lui la sainte liberté de faire ce qu’Elle veut dans ton âme.


 

Ma petite âme tourne toujours dans le divin Fiat. Elle ressent le besoin irrésistible de vivre en Lui.

Parce qu’en lui tout est mis à ma disposition, tout est à moi .

 

C’est comme une invitation secrète que me font toutes les choses créées dans les profondeurs de mon cœur

en me disant de leur voix muette :

« Viens en nous, viens nous posséder et jouir de toutes les belles œuvres que le Créateur a faites

pour toi et

pour nous donner à toi. »

Oh ! quel doux enchantement contient la Création vue à travers les voiles de la Divine Volonté!

 

Ma petite âme était tout absorbée dans le doux enchantement de la Création. alors mon bien-aimé Jésus, refaisait sa petite visite. Il me dit :

 

Ma bienheureuse fille, pour la créature qui vit dans ma Divine Volonté tout est présent. Le passé et l’avenir n’existent pas pour elle, ni pour nous. Tout est en acte, dans l’instant.

 

Elle entre dans l’ordre divin.

Notre Bonté paternelle ne veut pas donner un amour antérieur ressenti au moment de la Création, ni un amour à venir qui ne toucherait pas son coeur.

En ce qui concerne le premier, la créature aurait m’impression que l’amour qui sortit de notre sein ne lui serait pas destiné directement. Pour le second, qu’il s’agirait d’amour et d’ œuvres à espérer.

D’autant plus que pour nous le passé et le futur n’existent pas.

Le passé et l’avenir sont pour la créature qui vit en dehors de notre Volonté parce qu’elle ne regarde que l’apparence de nos œuvres, et non l’intérieur. Tandis que la créature qui vit dans ma Volonté voit nos œuvres à l’intérieur de nous.

Et elle voit notre Création continuelle pour chaque créature.

 

L’heureuse créature qui vit dans notre Vouloir,

Nous lui faisons voir et toucher de la main notre acte en train

-d’étendre le ciel,

-de créer le soleil, le vent, l’air, la mer, etc., le tout pour elle

Elle voit et comprend avec clarté

-notre amour intense en créant toute chose pour elle,

-notre puissance et notre sagesse en les ordonnant par amour pour elle. Elle se sent enveloppée et comme submergée par les vagues

-de notre amour,

-de notre puissance,

-de notre sagesse et

-de notre bonté

en chaque chose créée.

Et tout en se sentant submergée, elle voit que son Créateur

-ne finit pas la Création,

-qu’il ne dit jamais que c’est assez,

mais qu’Il continue et continue toujours son acte créateur pour elle. Elle voit que notre acte créateur et opérant ne cesse jamais,

Et elle se fait l’écho de notre amour et ne s’arrête jamais de nous aimer.

 

Oh ! comme il est beau de trouver dans la créature un amour continuel qui jamais ne cesse, tout comme le nôtre.

 

Elle se voit noyée dans notre Amour continuel

-qui maintient l’acte créateur par amour pour elle. Afin de répondre à notre amour,

elle se sert de ses mêmes stratagèmes pour Nous imiter et elle Nous dit :

 

« Suprême Majesté,

oh ! Si je le pouvais je ferais moi aussi

-des cieux, des soleils et tout ce que vous êtes capable de faire, par amour pour vous

Mais je ne peux pas Vous donner un ciel et un soleil avec tout ce que Vous m’avez donné. Ainsi je veux beaucoup, beaucoup vous aimer. »

 

Et, oh ! comme nous nous sentons satisfaits et payés de retour lorsque la créature

-se sert de notre amour et

-nous donne notre amour, son acte, afin de nous aimer.

 

Il n’y a dans notre Volonté aucune chose dissemblable entre le Créateur et la créature.

Si elle aime, elle se sert de notre amour pour nous aimer. Si elle travaille, elle œuvre dans nos œuvres,

Elle n’aime ni ne travaille en dehors de notre amour, ni de nos œuvres. On peut dire

-que notre amour est le sien,

-que son amour est le nôtre, et

que nous avons fait ensemble nos œuvres.

 

Ainsi la Vie dans notre Vouloir nous félicite, nous et la créature Parce que

-Nous l’avons créée pour Nous et

-nous voulons avoir à faire quelque chose avec elle,

-nous voulons être ensemble, travailler ensemble, nous féliciter l’un l’autre et

-nous voulons nous aimer l’un l’autre ensemble.

 

Notre dessein n’était pas de la tenir à distance, non, non, Il était d’être ensemble et de la fusionner en Nous.

Afin de la garder absorbée,

nous lui avons donné notre acte créateur et agissant, qui en créant les choses

-formait ses ondes d’Amour et

-ouvrait des veines de Bonheur dans la créature.

 

Ainsi elle sentait

-non pas seulement notre Volonté en elle, notre vie palpitante et agissante,

-mais aussi la mer immense de nos joies et de notre bonheur au point de détenir le Paradis dans son âme.

La Création mais aussi la Rédemption est sans cesse en acte, en train de se répéter.

 

La créature qui vit dans ma Divine Volonté

ressent l’acte continuel de ma descente du ciel sur la terre.

C’est réellement pour elle, par amour pour elle

que Je descends, Je suis conçu, Je nais, Je pâtis et Je meurs.

 

Pour me rendre la pareille,

-elle me reçoit, elle est conçue en moi,

-elle renaît en moi, vit avec moi et meurt avec moi afin de ressusciter avec moi.

Il n’y a rien que j’aie fait qu’elle ne veuille refaire avec moi.

 

Si bien qu’elle est

inséparable de la Création,

inséparable de la Rédemption et de tout ce que J’ai fait.

Si elle est inséparable de toutes nos œuvres, de ma Vie elle-même, que ne donnerais-Je pas à celle qui vit dans notre Volonté ?

 

Comment ne pas tout centraliser en elle ?

Mon amour ne pourrait le supporter si Je ne le faisais pas.

Alors si tu veux tout avoir, vis dans ma Volonté.

Car je ne donne jamais avec parcimonie mais Je donne tout.

Ainsi tu auras le grand bonheur de sentir en toi tout ce que nous faisons, en acte continuel.,

Tu comprendras

-à quel point tu as été aimée par ton Créateur et

-combien tu es obligée de l’aimer.

 

Après quoi je m’abandonnai dans les bras de la Divine Volonté Mon esprit était troublé à cause de certains souvenirs douloureux Mon doux Jésus, touché de compassion pour moi est venu me bénir.

 

Sa bénédiction a été une rosée bienfaisante qui m’a redonné le calme parfait Je me sentais comme une enfant toute timide, sortie et libérée d’une tempête Mon bien-aimé Jésus, toute bonté, me dit :

 

Ma bonne fille, courage, n’aie pas peur

Car le courage est une arme puissante qui tue la frilosité et chasse toute crainte. Mets tout de côté.

Viens dans ma Divine Volonté former ta brise pour souffler sur toutes nos œuvres. Elles sont toutes ordonnées dans notre Fiat

 

Mais elles ne se meuvent pas toutes seules.

Elles veulent la brise des créatures pour aller vers elles.

Si la brise est forte, elles courent, elles volent pour être les porteuses des biens que possède chacune de nos œuvres.

Si bien que l’âme qui entre dans notre Volonté

s’unit à nos actes pour faire les siens dans les nôtres.

 

En s’unissant, la créature forme une brise

Et avec la force même de notre Volonté elle met en mouvement, appelle, enchante, renforce toutes nos œuvres avec sa douce et pénétrante brise. Et elle les met en marche vers les créatures.

Oh ! combien nous en sommes heureux

Combien nous languissons après cette douce et revigorante brise que la créature nous apporte dans notre Vouloir.

 

Par conséquent, sois attentive, ne perds jamais la paix! Sinon tu ne pourras venir dans notre Volonté pour former

ta brise, - les doux réconforts,

la fraîcheur de ton amour ardent et - le mouvement pour nos œuvres. Car ils n’entrent dans notre Vouloir que par ces âmes pacifiques.

Il n’y a pas de place pour les autres .

Si notre Volonté ne te sent pas suivre ses pas et si ses œuvres ne sont pas courtisées par ta brise, nous disons avec tristesse :

« Oh ! la fille de notre Volonté reste en arrière et elle Nous laisse seuls sans sa compagnie. »

 

Ma fille,

tu dois savoir qu’en créant l’homme, notre Être divin déversa une pluie de sainteté, de lumière, d’amour, de beauté, de bonté, etc.

Cette pluie a cessé des que l’homme se retira de notre Volonté divine.

 

L’âme qui vit en Elle, qui unit ses actes aux nôtres,

Nous apporte cette légère brise et

met en mouvement toutes nos œuvres,

 

Nous reformons cette pluie et Nous la déversons

d’abord sur cette chanceuse créature et

après puis sur toutes les autres.

 

La brise favorable dans notre Fiat

-appelle la pluie,

-l’invoque et languit après elle

de la part de notre Être suprême,

 

Par contre, les agissements de la volonté humaine en dehors de la nôtre forment des vents contraires et

chassent notre pluie bienfaisante qui doit rester en l’air.

 

C’est pourquoi nous voyons tant de créatures comme des terres arides, sans fleurs et sans fruits.

Mais cela ne fait aucun tort à celle qui vit dans notre divin Vouloir. Car elle est à l’écart de tous.

Venant vivre avec sa divine famille , elle sent sans cesse tomber sur elle

la pluie continuelle de notre Divinité.

 

 

Mon abandon dans le divin Vouloir continue.

Je sens sa force omnipotente me revêtir tout entière et ma petite âme défaite

de telle sorte que je ne veux rien, ne sens rien et ne touche rien si ce n’est uniquement la Divine Volonté,

 

Si un petit nuage investit mon esprit, immédiatement sa divine lumière m’inonde et presque sans m’en donner le temps, me fait prendre mon envol. Je vais me réfugier dans les bras de ma céleste Mère ou dans ceux de mon très doux Jésus pour retrouver ma chère Vie. .

 

Je prie tantôt l’une et tantôt l’autre de me garder au sein de leurs actes afin de pouvoir rester en sécurité et protégée contre tout et contre tous.

 

Je pensais à cela et à d’autres choses.

Alors mon très grand Bien Jésus me serra dans ses bras et Il me dit :

 

Bienheureuse fille,

-mes actes et ceux de ma Maman Reine,

-notre amour, nos saintetés,

sont continuellement dans l’acte d’attente pour joindre tes actes aux nôtres afin de leur donner la forme de nos actes et y placer notre sceau

Comme les actes de notre Souveraine Dame du ciel,

ils sont tissés avec mes actes et par conséquent inséparables.

 

La créature qui vient vivre dans notre divin Vouloir

-vient travailler dans notre entrelacement et

-ses actes demeurent enfermés au sein de nos actes

où notre Vouloir les garde comme un triomphe et une œuvre du divin Fiat. Rien n’entre dans nos actes qui n’ait pris naissance dans notre Fiat.

Tu vois par conséquent

que pour celle qui vit dans notre Volonté,

-la sainteté se forme au sein de notre sainteté, qu’elle aime au sein de notre amour et

qu’elle œuvre au sein de nos œuvres.

 

Celle qui œuvre dans notre Vouloir sentira comme par nature son inséparabilité de nos actes, et nous des siens.

Tout comme la lumière est inséparable de la chaleur et la chaleur de la lumière.

Ces âmes sont par conséquent

-notre triomphe continuel,

-notre gloire,

-notre victoire sur la volonté humaine.

 

Ce sont des propriétés divines que nous formons en elles et elles en nous. Le vouloir humain et le divin Vouloir s’embrassent continuellement. Ils fusionnent.

Dieu développe sa Vie dans la créature et la créature développe sa vie en Dieu.

De plus, pour celle qui vit dans ma Volonté, il n’est rien se rapportant à mon Fiat sur quoi la créature n’acquière ses droits :

-un droit sur notre Être divin,

-un droit sur sa céleste Mère, sur les Anges, les Saints,

-un droit sur le ciel, le soleil, toute la Création.

 

Dieu, la Vierge et tous les autres acquièrent un droit sur la créature. C’est ce qui arrive lorsque deux jeunes époux s’unissent par un lien indissoluble,

que les deux parties acquièrent un droit

-sur leur personne et

-sur tout ce qui les concerne toutes deux.

C’est un droit que personne ne peut leur enlever.

Ainsi la créature qui vit dans notre Vouloir forme le nouveau, le vrai et véritable mariage avec l’Être suprême.

 

Un mariage se trouve ainsi formé avec tout ce qui lui appartient. Oh ! comme il est beau de voir cette créature mariée à tous .

Elle est la chérie, la bien-aimée de tous et c’est avec raison que tous l’aiment, l’espèrent et languissent après sa compagnie.

 

Elles les aiment tous et donne à tous un droit sur elle.

Et la nouvelle et longue relation qu’elle a acquise avec son Créateur, oh ! si elle pouvait être vue de la terre, on verrait

-que Dieu la porte dans ses bras,

-que la Reine souveraine la nourrit des mets exquis du divin Vouloir,

-que les Anges et les Saints la courtisent,

-que le ciel s’étend par-dessus elle pour la couvrir et la protéger, et pour s’en prendre à qui toucherait à elle.

Le soleil fixe sur elle sa lumière et l’embrasse de sa chaleur, le vent la caresse.

Il n’est rien de créé qui ne se prête à exercer sa fonction autour d’elle.

 

Ma Volonté l’entoure afin que tous et toute chose puissent la servir et l’aimer. C’est ainsi que la créature qui vit dans ma Volonté donne à chacun quelque chose à faire.

Et tous se sentent heureux de pouvoir étendre leur champ d’action à l’intérieur et à l’extérieur de cette heureuse créature.

Oh ! si toutes les créatures pouvaient comprendre ce que signifie vivre dans ma Divine Volonté, oh ! combien elles y aspireraient et rivaliseraient ensemble pour faire en elle leur céleste séjour.

Après quoi je me sentais plus que jamais abandonnée dans l’immensité de la lumière du divin Vouloir.

 

Je voyais et sentais en moi mon doux Jésus tout attentif à la petitesse de ma pauvre âme. Il prenait soin de tout.

 

Il voulait tout me donner, tout faire

-pour que l’on voie qu’avec un toucher de son doigt

 

Il formait le battement du cœur,

-animait le souffle, le mouvement,

-mettait en ordre les pensées, les paroles et toute chose,

mais avec tant d’amour et de tendresse que c’en était un ravissement.

 

Voyant mon étonnement, Jésus me dit :

Ma petite fille, ne sois pas étonnée de toutes ces attentions et des tendresses aimantes que Je manifeste en toi et au dehors de toi.

Tu dois savoir que dans l’âme où règne ma Divine Volonté, c’est Moi-même qui sers. C’est pourquoi à cause de la bienséance de ma Divinité et de ma sainteté, J’accomplis mes actes comme si c’était pour ma vie elle-même.

 

Et j’y mets par conséquent

-l’intensité de mon amour,

-l’ordre de mes pensées,

-la sainteté de mes œuvres.

En voyant la docilité de la créature qui se prête en tant que fille à recevoir

-les fonctions de son Père, sa tendresse aimante, la vie du Père dans sa fille, oh ! combien Je me sens heureux et honoré de la servir.

 

Je continuais ensuite mon abandon dans les bras de Jésus, et Il ajouta :

Bienheureuse fille, mon Humanité aime tant les membres de la famille humaine que je les ai portés et que je les porte encore dans mon Cœur. Je les tiens serrés dans mes bras.

Chacune de mes souffrances, de mes prières et de mes œuvres ont été de nouveaux liens d’union entre Moi et eux.

 

Tout mon Être et tout ce que J’ai fait,

tout descendait, dévalait comme un torrent impétueux vers chaque créature

-pour se dissoudre en amour et

-pour constituer des liens d’union, de sainteté et de défense qui, en formant un obscur concert de voix,

-courtisaient et cajolaient dans un délire d’amour en disant à chacune :

« Je vous aime, mes enfants, je vous aime beaucoup et Je veux être aimé. Mon Humanité

a réordonné et établi l’union véritable entre le Créateur et les créatures, et les a reliées toutes entre elles comme membres unis à la tête.

 

 C’est réellement Moi qui me suis fait la tête de toute la famille humaine.

La vertu contient en elle-même la force de se relier non seulement avec le Père, mais aussi avec les créatures.

Si l’une exerce la patience, sa patience se relie à toutes celles qui ont de la patience et elle dispose les autres à avoir de la patience.

Ainsi la créature qui est obéissante, celle qui est humble, celle qui est bienfaisante, forment ensemble les différentes catégories dans mon Église.

 

Que dire alors de l’étendue des liens que forme la créature qui vit dans ma Divine Volonté.

Comme elle se trouve au ciel et sur la terre, elle dispose ses liens partout. Avec ses actes, elle relie le ciel et la terre et appelle toutes les créatures à vivre dans la Divine Volonté.

 

 

Je faisais ma ronde dans la Divine Volonté pour retracer tout ce qu’Elle a fait afin de faire miens ses actes et de pouvoir dire :

« J’étais et je suis avec toi, et je fais ce que tu fais . De sorte que ce qui est à moi est à toi.

Ce que les Saints ont fait dans ta vertu est aussi à moi, parce que tu es la source qui circule partout et produit tous les biens.

 

Et j’arrivai au point de l’histoire où Dieu demande à Noé le sacrifice de la

 construction de l’arche. Et j’offrais le sacrifice comme s’il était le mien afin de demander le Royaume de la Divine Volonté sur la terre.

Je faisais cela .

Alors mon bienheureux Jésus, me retenant à ce point de l’histoire, me dit :

Ma fille,

tout le bien de l’histoire du monde est fondé dans le sacrifice demandé des créatures par ma suprême Volonté.

Plus est grand le sacrifice que nous demandons, plus est grand le bien que nous y mettons.

Et nous demandons ces grands sacrifices

-lorsque les créatures, par leurs péchés, méritent la destruction du monde. Nous faisons ainsi sortir du sacrifice, au lieu de la destruction, la vie nouvelle des créatures.

Tu dois savoir qu’à ce point de l’histoire du monde, les créatures méritaient de ne plus exister. Toutes devaient périr.

 

En acceptant le mandat que nous lui avons donné et en se présentant pour le grand sacrifice

-de la construction d’une arche durant tant d’années,

 Noé a racheté le monde pour les générations futures.

 

En se sacrifiant si longtemps, à travers les difficultés, les peines et la sueur, il a déboursé les pièces de monnaie, non pas d’or ou d’argent, mais de tout son être dans l’acte de suivre notre Vouloir.

Il a ainsi produit suffisamment de pièces pour racheter ce qui était sur le point d’être détruit.

 

Ainsi si le monde existe encore, il le doit à Noé qui,

-par son sacrifice et

-en faisant notre Volonté comme nous voulions qu’il la fasse, a sauvé l’homme et tout ce qui devait servir l’homme.

Un sacrifice prolongé voulu par Dieu annonce

-de grandes choses, des biens universels

C’est une douce chaîne qui relie Dieu et les hommes.

Nous-mêmes,

-tant que la créature forme pour nous un sacrifice prolongé, ne sortons pas des liens de cette chaîne

-qui nous est si douce et si chère

que Nous nous laissons lier par elle autant qu’il lui plaît.

Ainsi Noé, par son sacrifice prolongé,

a racheté la continuation des générations humaines.

 

Après un autre espace de temps dans l’histoire du monde est venu Abraham.

 Et notre Vouloir lui a commandé de sacrifier son fils.

 

C’était un dur sacrifice pour un malheureux père.

On peut dire que Dieu a mis l’homme à l’épreuve et exigé une épreuve inhumaine et presque impossible à exécuter.

Mais Dieu a le droit de demander ce qu’Il veut et tous les sacrifices qu’Il veut.

 

Le pauvre Abraham était placé dans une situation si difficile que son cœur saignait et il ressentait sur lui-même le coup fatal qu’il devait porter à son fils unique.

Le sacrifice était excessif, si bien que notre Bonté paternelle en demanda l’exécution, mais non l’achèvement, sachant qu’Abraham ne lui aurait pas survécu.

Il serait mort de chagrin après un acte aussi atroce que de tuer son propre enfant. Car c’était un acte qui dépassait les forces de la nature.

Mais Abraham a tout accepté.

Il ne pensait à rien, ni à son enfant, ni à lui-même parce qu’il était consumé par le chagrin dans son propre enfant.

Si notre Vouloir, comme Nous le lui avions commandé,

-n’avait pas empêché son geste fatal,

il aurait fait le sacrifice voulu par nous, même s’il serait mort avec son fils bien- aimé.

Or ce sacrifice était

-grand,

-excessif,

-uniquement voulu par Nous dans l’histoire du monde.

 

Eh bien, ce sacrifice l’a élevé si haut

qu’il a été constitué Chef et Père des générations humaines.

 

Et avec le sacrifice du sacrifice de son fils,

-il a déboursé la monnaie de sang et d’immense chagrin afin de racheter le futur Messie

-pour le peuple hébreu et

-pour tous les hommes.

De fait, après le sacrifice d’Abraham,

Nous nous sommes fait souvent sentir parmi les créatures, ce que nous n’avions pas fait auparavant.

Le sacrifice possédait la vertu de nous rapprocher des créatures.

Et nous avons formé les Prophètes jusqu’à ce que vienne le Messie attendu.

 

Or après un autre laps de temps prolongé,

-voulant donner le Royaume de notre Volonté, Nous voulions un sacrifice sur lequel nous appuyer.

Alors que la terre est inondée de péchés et mérite d’être détruite, le sacrifice de la créature la rachète.

Par son sacrifice la créature appelle de nouveau la Divine Volonté

-à régner et

-à faire renaître dans le monde la vie nouvelle de mon Vouloir parmi les créatures.

C’est pourquoi

j’ai demandé le sacrifice prolongé de ta vie sacrifiée sur un lit de souffrance.

C’était la nouvelle croix que je n’ai demandée ni donnée à personne,

-qui devait former ton martyre quotidien.

Tu le sais parce que si souvent tu m’as fait verser des larmes.

Ma fille,

lorsque Je veux donner un grand bien, un nouveau bien aux créatures, Je donne une nouvelle croix . Et je veux un nouveau et unique sacrifice. Une croix dont l’homme ne s’explique pas la raison, mais cette raison est divine.

Et l’homme est dans l’obligation

-non pas de la scruter,

-mais de s’incliner devant elle et de l’adorer. Il s’agissait du Royaume de ma Volonté

Mon amour voulait et devait inventer de nouvelles croix et de nouveaux sacrifices jamais encore offerts

afin de trouver

-les prétextes, le soutien, la force,

-la quantité de monnaie et la chaîne la plus longue pour être lié par la créature.

 

Et le signe certain que nous voulons donner au monde un grand et universel bien, c’est la demande à une créature d’un grand et prolongé sacrifice.

 

Ce sont les assurances et les certitudes du bien que nous voulons donner. Lorsque nous trouvons une créature qui accepte,

-nous faisons pour elle un prodige de grâce.

Dans son sacrifice nous formons la Vie du bien que nous voulons donner.

 

Ainsi ma Volonté veut former son Royaume dans le sacrifice des créatures.

-elle s’en entoure afin d’être en sécurité.

Et avec ce sacrifice Elle veut défaire la volonté humaine et ériger la sienne.

 

Avec cela se trouve formée la monnaie de divine lumière devant notre Divinité afin de racheter le Royaume de notre Divine Volonté

pour le donner aux générations humaines.

Par conséquent, ne t’étonne pas

-de la longueur de ton sacrifice

-ni de ce que nous avons fait et disposé pour toi.

 

Cela était nécessaire à notre Volonté.

Ne pense pas non plus au fait

que tu ne vois pas et ne sens pas chez les autres les effets de ton sacrifice.

 

Il est nécessaire qu’avec ton sacrifice, tu fasses l’achat de notre Divinité.

Et après avoir négocié avec Dieu l’achat est mis en sécurité.

Et en son temps le Royaume du divin Vouloir prendra vie avec certitude.

Parce que l’achat aura été fait par le sacrifice d’une créature appartenant à la famille humaine.

 

 


 

Je suis entre les bras du divin Fiat.

Son empire s’étend en toute chose sur ma petitesse. Mais ce n’est pas esclavage, non.

C’est un union, une transformation.

La créature sent qu’elle domine avec lui.

En se laissant dominer, elle acquiert la vertu de dominer la Volonté suprême elle-même.

 

Mon esprit baignait dans la mer du divin Fiat à en être submergé par ses vagues

Alors mon céleste Jésus, visita ma pauvre âme et Il me dit :

 

Ma bienheureuse fille,

la vie dans mon Vouloir renferme des prodiges et des secrets en si grand nombre

que le ciel et la terre en sont stupéfaits.

Tu dois savoir que lorsque la petitesse de la créature entre dans mon Vouloir, elle se répand dans son immensité

La Divine Volonté la reçoit dans ses bras pour en faire sa conquête Le vouloir humain se fait lui-même conquérant du Vouloir divin.

Or dans ces conquêtes réciproques,

la Divine Volonté célèbre la conquête de la volonté humaine et s’en sert comme elle veut.

 

La volonté humaine célèbre la grande conquête faite par la Volonté divine. Voulant se servir d’elle, elle l’envoie au Ciel comme conquête et porteuse des joies et des bonheurs nouveaux qu’elle possède.

 

Ma Volonté conquise par l’âme ne se reprend pas

En se dédoublant, elle reste et elle part pour sa céleste Patrie afin de se conformer au désir de celle qui l’a conquise.

Elle transporte

-la nouvelle conquête qu’elle a faite du vouloir humain ainsi que

-les joies et les bonheurs que renferme la Divine Volonté conquérante.

 

Ma Volonté glorieuse et bienheureuse qui est au Ciel, et ma Volonté conquérante qui est sur terre,

-s’embrassent et

-inondent les célestes régions des joies nouvelles que possède ma Divine Volonté conquérante.

 

Tu dois savoir que

les joies de ma Volonté conquérante

sont distinctes et très différentes de celles de ma Volonté bienheureuse.

 

La Volonté conquérante

-ne reste pas au pouvoir des Bienheureux,

-mais elle est au pouvoir de la créature qui doit l’envoyer de la terre. Elle est formée

-dans le feu de la souffrance et de l’amour, et

-sur l’annihilation de son propre vouloir.

 

Par contre, les joies bienheureuses

-restent au pouvoir des Bienheureux et

-sont les fruits et les effets du Céleste séjour où ils se trouvent.

 

Il y a une grande différence entre :

 les joies de ma Volonté conquérante et celles de ma Volonté

 bienheureuse.

 

Je peux dire que mes joies conquérantes

-n’existent pas au ciel,

-mais uniquement sur terre.

Et, oh ! comme il est beau de voir

-la créature se faire autant de fois conquérante de mon Vouloir

-qu’elle accomplit ses actes en lui, pour l’envoyer

-tantôt au ciel,

-tantôt au purgatoire,

-tantôt parmi les créatures terrestres, selon son désir.

 

Plus encore du fait que ma Volonté étant partout,

-elle ne saurait faire moins que se dédoubler

pour apporter le fruit, les joies et les conquêtes nouvelles que la créature a faits avec elle.

 

Ma fille,

il n’y a pas de scène plus émouvante, plus délicieuse ou plus utile que de voir la petitesse de la créature venir dans notre Divine Volonté

-pour accomplir ses petits actes et

-pour faire sa douce conquête d’une Volonté immense, sainte, puissante et

éternelle

qui renferme tout, peut tout accomplir et possède tout.

 

La petitesse de la créature, en se voyant conquérante d’un divin Fiat aussi interminable,

en reste stupéfaite

Elle ne sait pas où le mettre

Elle voudrait l’enfermer en elle-même, mais il lui manque l’espace.

Elle en prend par conséquent ce qu’elle peut, jusqu’à s’en emplir complètement.

Mais elle voit qu’il reste encore des mers immenses

Elle est brave et elle voudrait que toutes soient capables de prendre un si grand bien.

C’est pourquoi elle l’envoie au Ciel comme un droit sacré de la céleste Patrie pour quiconque en veut

Elle s’empresse d’accomplir d’autres actes dans ma Volonté

afin de pouvoir l’acquérir encore à chaque acte qu’elle accomplit.

Voilà le véritable commerce divin que Dieu et la créature forment entre le Ciel et la terre.

 

Après quoi mon esprit continuait à se perdre dans ce Fiat

-qui veut toujours se donner à la créature et

-qui en se donnant ne finit jamais de donner.

 

Mon doux Jésus ajouta :

Ma fille, la volonté humaine est la source et la substance de la vie de la créature.

Elle tire d’elle la vie des œuvres, les pensées de son esprit, la variété et la multiplicité de ses paroles.

Si la vie humaine n’avait pas de volonté libre,

ce serait une vie sans source et sans substance.

 

Elle perdrait alors toute beauté, la spécificité,

l’admirable entrelacement que peut tisser la vie humaine.

 

Ainsi, là où elle règne, la Divine Volonté se fait

-Source,

-Substance et

-Vie

des actes accomplis en elle.

 

C’est pourquoi lorsqu’elle pense, parle et travaille, cette source

-se diffuse dans les actes de la créature,

-accomplit toujours des actes nouveaux et

-forme l’harmonie de l’œuvre divine dans la créature.

Or tu dois savoir que toute notre sollicitude est pour ces actes Parce qu’en eux se forme la génération de nos actes divins dans les profondeurs de la créature.

 

Et, oh ! quelle satisfaction de pouvoir continuer la génération de nos actes. Dans cette génération,

-Nous nous sentons le Dieu à l’œuvre,

-non pas le Dieu empêché de pouvoir développer la génération de nos actes parce que notre Volonté n’est pas en elle.

 

C’est pourquoi à notre sollicitude s’ajoutent notre garde et notre jalousie de ces actes.

Ton Jésus demeure à l’intérieur et autour de la créature afin de la garder. Ma jalousie a le regard fixé sur elle pour la surveiller, afin

-de me féliciter et

-de prendre pour moi

tout le plaisir que possède la génération de ses actes accomplis dans notre Volonté.

 

Car après tout, notre Volonté est d’une valeur infinie.

Ne pas garder un seul de ses actes serait agir contre nous-mêmes.

 

Tu dois en effet savoir qu’étant la source et la substance de notre Être suprême,

-notre puissance, notre sainteté,

-notre bonté et tous nos attributs

forment la couronne autour de notre Volonté et de tous ses actes, afin

-de dépendre d’elle et

-de lui rendre hommage et

-de garder tous les actes qu’elle accomplit en nous comme dans la créature.

 

Par conséquent, sois attentive et accepte d’être dominée par mon Vouloir si tu ne veux pas perdre à jamais ton Jésus, celui après qui tu languis et que tu aimes et désires tellement.

 

 

 

Je me sens sous l’empire de la Divine Volonté.

Si pour une minute je ne le ressens plus, je suis sans vie, sans nourriture,

sans chaleur, comme si la vie divine s’arrêtait.

Parce que personne n’est là pour la former et la nourrir.

Dans ma peine je répète : « Jésus, aide-moi, sans ton Vouloir, je meurs de faim. »

Mon bien-aimé Jésus a eu pitié de moi Tout amour et tendresse, Il m’a serrée dans ses bras et Il m’a dit :

 

Ma petite fille de mon Vouloir, courage, ne te martyrise pas.

La vie divine formée et nourrie par mon Vouloir ne peut pas mourir

Si tu ressens la faim, c’est parce que tu n’entends pas toujours mon discours sur les autres merveilles et nouveautés que possède ma Volonté.

L’interruption de ma parole te fait ressentir une faim toujours nouvelle pour la nourriture qu’Elle possède.

Mais cela te prépare à recevoir la nouvelle nourriture de sa connaissance pour te

faire grandir et nourrir uniquement de celle du divin Vouloir.

Tu n’en accepterais aucune autre et tu préférerais mourir de faim parce que celle qui a goûté si souvent à sa nourriture ne sait comment s’adapter à une autre.

 

Mais cette faim est aussi un bienfait.

Parce qu’elle peut te servir d’accès à la céleste Patrie.

Tu dois savoir que la seule nourriture de ces célestes régions est

l’acte nouveau et jamais interrompu de ma Divine Volonté.

 

Cette nourriture possède toutes les saveurs, tous les délices, est la nourriture quotidienne et de tous les instants dans la Jérusalem céleste.

Et avoir faim signifie la Vie et non la mort.

Par conséquent attend avec une patience sans borne la nourriture de ma Volonté

qui apaisera ta faim par une telle abondance que tu seras incapable de tout absorber.

 

Je l’interrompis pour lui dire :

« Mon amour, mon cœur saigne en te disant cela.

Mais il me semble que tu n’as plus pour moi cet amour continuel qui

-te faisait parler toujours et

-me faisait tant de ravissantes surprises de ton Être et de ton Vouloir.

 

Je sentais et touchais de ma main ton Cœur palpitant d’amour pour moi au point où j’étais contrainte de dire : ‘Combien tu m’aimes, mon Jésus.

 

Et maintenant, à cause de tes interruptions, il me semble que je ne suis pas toujours aimée. Passer d’un amour continuel à un amour interrompu est le

plus cruel des tourments. Et je vais répétant : ‘Je ne suis pas aimée ! Je ne suis pas aimée par celui que j’aime tant !’ »

 

Jésus m’a interrompue en disant :

 

Ma fille, que dis-tu là ?

Tu dois savoir que lorsque la créature nous aime,

-ne pas l’aimer serait agir contre la nature de notre Être divin. Si cela pouvait arriver.

 

Et si nous étions capables de souffrir, l’amour de la créature

-nous condamnerait à une vie de tourments et

-deviendrait notre persécuteur.

Il n’y aurait pas de paix jusqu’à ce

-que leur amour à tous les deux soient fusionnés,

-qu’ils s’embrassent et r

-qu’ils retrouvent la paix ensemble.

 

Ah ! tu ne sais pas ce que c’est :

‘’aimer et ne pas être aimé par celui et celle qu’on aime’.

 Celui qui aime porte la souffrance de l’autre

parce qu’il demeure à son poste et accomplit le plus sacro-saint des devoirs.

 

C’est dans cet état que se trouve notre Être divin.

Parce que nous aimons trop et que l’homme ne nous aime pas. Notre amour poursuit la créature que nous aimons

Il la place dans une condamnation à perpétuité, Il la tourmente et Il ne lui laisse pas de paix.

 

Ne pas trouver de repos est le signe certain

-que la créature a été visée par notre amour,

-qu’Il veut conquérir l’amour de la créature en la persécutant. Par conséquent, sois tranquille.

Si tu nous aimes, notre amour t’a aimée avant toi. L’inséparabilité de notre amour et du tien est telle

-que ton amour forme la petite chaleur et

-que le nôtre, en nourrissant le tien, forme l’immensité de la lumière . De telle sorte que l’un et l’autre perdent la vertu séparative.

C’est comme s’ils étaient une seule et unique nature.

Et ils vivent toujours ensemble pour que l’un forme la vie de l’autre.

Par conséquent, si ma parole n’est pas continuel, cela ne signifie pas un amour brisé.

 

Non, il serait interrompu si tu ne sentais pas que

-tu veux faire ma Volonté , même au prix de ta vie,

Cela voudrait dire que tu ne l’as plus en ton pouvoir.

Si ma bonté en est venue à mettre notre Volonté en ton Pouvoir, cela assure que mon Amour pour toi est continuel.

 

Parce que tu dois savoir que la créature qui fait notre divin Vouloir et vit en lui n’est rien d’autre que la Vie agissante de Dieu lui-même dans la créature

Notre amour pour celle qui se laisse dominer par notre divin Vouloir est si grand qu’il se laisse doucement emprisonner par elle

Il se restreint, se réduit et Il prend plaisir à aimer et à travailler dans son âme.

Mais tout en se restreignant, Il demeure immense et œuvre de manières infinies, comme nous aimons et œuvrons en nous-mêmes.

Parce que notre nature est celle de l’Immensité, de l’Infini.

Tout ce que nous faisons demeure immense et infini comme nous le sommes

 

Oh ! quelle satisfaction qu’en nous restreignant dans sa petitesse nous laissons libre cours à notre amour et à nos œuvres .

Elle en est comblée, débordante. Elle en remplit le ciel et la terre.

Et nous avons la grande gloire et l’honneur

d’aimer et de travailler comme Dieu dans sa petitesse . Si tu savais ce que signifie

-un seul acte d’amour,

-une seule œuvre accomplie par Nous en toi, tu en mourrais de joie.

Et toute l’éternité ne suffirait pas pour Nous remercier d’un si grand bien.

Par conséquent, laisse-moi agir, laisse-moi faire ce que Je veux avec to. Sois certaine que nous en serons heureux Toi et moi.

 

 

 

Je suis toujours occupée par et dans le divin Vouloir.

Il y a toujours à faire en lui, mais ce n’est jamais un travail qui fatigue.

Au contraire, il donne des forces, fait grandir la vie divine et inonde de joie et de paix, et l’on sent en soi et à l’extérieur de soi une atmosphère céleste.

Je baignais dans les vagues éternelles du divin Vouloir

Alors mon très grand bien, Jésus, visita ma petite âme et Il me dit :

 

Bienheureuse fille,

c’est moi qui forme l’atmosphère céleste à l’intérieur et à l’extérieur de la créature. Parce que dès qu’elle entre dans mon divin Vouloir,

-J’observe ses actes avec lesquels elle forme le terrain.

Et moi je forme la semence divine pour la jeter dans l’acte de la créature.

Ainsi ses actes servent de sol.

Et moi, le céleste Fermier, en le remplissant de mes semences,

Je l’utilise pour faire la récolte des œuvres accomplies dans ma Volonté.

Vois-tu à quoi sert

la continuation des actes accomplis dans la Divine Volonté ?

Elle sert à me donner la tâche et les occasions de ne jamais quitter la créature Parce qu’elle me donne toujours quelque chose à faire.

Et je ne veux ni ne peux laisser vide un sol si précieux,

-formé dans ma Volonté et

-exposé aux rayons vivifiants du divin Soleil.

C’est pourquoi mon Fiat t’appelle à travailler dans mon Vouloir. Toi aussi tu m’appelles.

Et, oh ! comme il est doux de travailler ensemble dans mon Fiat. C’est un labeur qui ne fatigue pas

Il est plutôt porteur de repos et des plus magnifiques conquêtes.

 

Puis Il ajouta :

Ma fille,

tu dois savoir que l’acte que Nous accomplissons dans la créature contient trois actes en un :

-l’acte de préservation,

-l’acte de nutrition, et

-l’acte primordial de création.

Par ces trois actes réunis en un seul, Nous donnons à nos actes la Vie éternelle.

La créature qui les possède ressent en elle la Force créatrice qui ôte toutes les faiblesses de la nature humaine.

 L’acte de nutrition est toujours occupé à lui donner sa nourriture

-pour empêcher qu’elle en prenne une autre, et

-pour la préserver de tous les maux.

Cette nourriture est semblable à l’embaumement qui empêche la corruption

 L’acte de préservation reconfirme et préserve la pureté et la beauté du bien.

Nos trois actes réunis en un seul sont des forteresses inexpugnables

-que nous donnons à la créature qui laisse régner en elle notre Volonté qui la rend si forte que personne ne peut lui faire de mal.

 

Après quoi mon petit esprit continua ma ronde dans la Divine Volonté à la recherche de ses actes

-pour enfermer mes actes dans les siens

-pour faire qu’ils soient un.

C’est tout cela la satisfaction de mon long exil,

-pouvoir travailler avec le Vouloir suprême,

-faire disparaître mes actes dans les siens.

J’ai le sentiment de prendre le ciel dans ma main.

Je sens couler dans mes actes les éternelles béatitudes.

Je ne me sens ni distante ni séparée de ma chère et céleste Patrie.

 

Mon esprit était rempli de pensées sur la Divine Volonté.

Alors Jésus, mon très grand bien, refaisait sa petite visite et Il me dit:

 

Ma petite fille de ma Volonté, je veux que tu saches

-que chacun de tes actes dans ma Volonté te régénère chaque fois.

-que tu grandis d’une manière toute nouvelle dans notre Fiat De sorte que tu ressens le ciel

et l’Être suprême a la grande joie de se régénérer dans l’acte de la créature. Former notre vie dans son acte est notre fête, notre désir.

Nous unissons tous nos stratagèmes d’amour.

Et nous recevons la gloire complète que la créature nous donne.

 

Or tu dois savoir que le sacrifice appelle Dieu de ses voix puissantes.

Et faire notre Volonté le fait descendre dans l’âme afin de le mettre à l’œuvre comme ce Dieu qu’Il est.

 

Et moi :

«Mon amour, bien que je cherche à toujours travailler dans ton Vouloir et que je prie et prie encore pour que son Royaume vienne sur la terre, on ne voit rien venir. »

 

Et Jésus :

Ma bonne fille, cela ne veut rien dire.

Car tu dois savoir que les prières, les actes accomplis dans notre Vouloir,

-lorsqu’ils entrent dans notre acte divin,

ils ont un pouvoir tel qu’ils doivent apporter aux créatures le bien qu’ils contiennent.

Ils se mettent à l’affût pour observer les siècles et les surveillent

-avec Amour,

-avec une patience inépuisable,

Ils attendent et attendent encore

Et avec la lumière qu’ils possèdent, ils frappent à la porte des cœurs,

Ils se font lumière dans les esprits, et cela sans se lasser jamais. Car ils ne sont pas sujets à se fatiguer ni à perdre de la puissance.

Ils agissent comme gardiens et fidèles sentinelles.

Et ils ne partent pas avant d’avoir donné le bien qu’ils possèdent. Ces actes sont possesseurs de mon Vouloir .

Ils veulent de façon absolue le donner aux créatures. Et si une leur échappe, ils en visent une autre.

 

Si un siècle ne les reçoit pas, ils ne s’arrêtent ni ne partent Parce que nous avons mis les siècles en leur pouvoir.

Ils forment et formeront notre armée divine parmi les générations humaines afin de former le Royaume de notre Volonté.

 

Il y a dans ces actes l’homme couronné par le pouvoir divin

Et ils donnent aux créatures le droit de posséder un tel Royaume. Notre Volonté est à l’œuvre dans ces actes

Elle donne à Dieu le droit

-de régner et

-de dominer la créature avec notre Fiat omnipotent.

Ils sont le dépôt et le capital qui paie Dieu pour les créatures

Et ils détiennent le droit de donner aux générations humaines ce qui a été payé.

Comme un soleil qui jamais ne se retire ni ne se fatigue

de couvrir la terre de sa lumière pour donner le bien qu’il contient.

 

Plus encore que des soleils, ils tournent pour chaque cœur, ils tournent dans les siècles,

ils sont toujours en mouvement et ne consentent jamais à la défaite, même pour celles

auxquelles ils n’ont pas donné ma Volonté agissante qu’ils possèdent.

Et cela plus encore du fait qu’ils savent avec certitude qu’ils obtiendront ce qu’ils veulent, et la victoire.

Par conséquent, si tu ne vois rien, ne t’inquiète pas . Continue ta vie et tes actes dans ma Volonté.

Voilà ce qui est plus nécessaire que n’importe quoi : former l’argent afin de payer pour un Royaume si saint pour tes frères.

Et puis, tu devrais savoir que ma vie sur terre et mes actes eux-mêmes se trouvent dans les mêmes conditions.

J’ai payé pour tous. Et ma Vie et ce que J’ai fait

-reste à la disposition de tous et

-veut se donner à tous pour offrir le bien qu’ils possèdent.

 

Bien que je sois parti pour le ciel, je suis parti et je suis resté afin de tourner

-dans les cœurs et

-dans les siècles

pour donner à chacun le bien de ma Rédemption.

 

 

Environ vingt siècles ont passé et ma Vie et mes Actes continuent à tourner. Mais tout n’a pas été pris par les créatures

Si bien que certaines régions ne me connaissent pas encore.

Ainsi ma vie, la plénitude de mes biens et mes actes ne se retirent pas.

Ils courent et tournent toujours.

Ils embrassent les siècles comme s’il n’y en avait qu’un pour donner à chacun les biens qu’ils possèdent.

 

Il est par conséquent nécessaire de prier pour payer et former le capital. Le reste viendra de lui-même.

Aussi, sois attentive et que ton envol dans mon Fiat soit continuel.

 

 

Deo gratias

 

4 novembre 1931 - La confiance forme les bras et les pieds de l’âme. Dieu continue l’œuvre de la Création dans l’âme qui fait sa Volonté. La Divine Volonté est le  ciment de la volonté humaine. 2

9 novembre 1931 –Dieu maintient établis les actes des créatures. Travail et acte incessants de la Divine Volonté. Celle qui ne fait pas la Divine Volonté reste sans Mère, orpheline et abandonnée. 5

16 novembre 1931 – Chacun de nos actes est un jeu, une promesse afin de gagner des grâces célestes. Notre acte est une terre où le divin Vouloir jette ses semences. Comment l’amour constitue un droit 9

29 novembre 1931 – Impulsion et empire des actes accomplis dans la Divine Volonté. Échange de vie entre le Créateur et la créature, doux murmure de l’Être divin 12

6 décembre 1931 – Bienfait de la prolixité du temps. Dieu compte les heures et les minutes pour les remplir de grâces. Celle qui fait la Divine Volonté déchire le voile qui cache son Créateur. Le Royaume de Lumière que donne la Divine Volonté. 15

8 décembre 1931 – La Reine du ciel retrace les bons actes des créatures dans ses mers de grâces. Immutabilité de Dieu et mutabilité de la créature. 20

14 décembre 1931 – Celui qui fait la Divine Volonté est porté dans les bras de son immensité. L’homme, citadelle de Dieu. Différence entre celui qui vit dans la Divine Volonté et celui qui fait la Divine Volonté. 24

21 décembre 1931 –Un acte continuel est juge, ordre et sentinelle de la créature. Qui sont les dépositaires de Jésus. Champs divins et mers divines. 27

25 décembre 1931 – Désir de Jésus pour la compagnie de la créature. Besoin extrême du petit Enfant Jésus d’être aimé d’un amour divin par sa céleste Mère 33

3 janvier 1932 – Certitude de la venue du Royaume de la Divine Volonté sur la terre. Toutes les difficultés fondent comme neige sous un soleil

ardent. La volonté humaine est une chambre obscure pour la créature. 37

7 janvier 1932 – La Divine Volonté peut être voulue, commandée, opérative et accomplie. Exemple : la Création 41

12 janvier 1932 – Ronde dans la Divine Volonté. Gages, avances et arrangements de la part des créatures. Capital de la part du Créateur.

Écho que la Divine Volonté forme dans les créatures. 43

12 janvier 1932 – Modes que la Divine Volonté utilise pour dominer,  parler et féliciter. Le ciel reste derrière. Victoire de Dieu et victoire de la créature. La Divine Volonté rassembleuse de ses œuvres. Exemple d’une mère qui se lamente sur son enfant infirme 48

24 janvier 1932 – Chaque petite visite de Jésus est porteuse de vérités célestes. Celle qui vit dans ma Divine Volonté est sous la pluie de l’acte nouveau de Dieu. Exemple de la fleur. Chacun des actes accomplis dans la Divine Volonté est une marche. Fonction de la Mère. 54

30 janvier 1932 – La Divine Volonté : espionne, sentinelle, Mère et Reine. Son souffle forme le monticule d’amour dans l’âme afin d’y enclore ses vérités. Extases d’amour du Créateur . Aliments qu’il donne à ses dons

......................................................................................................................  59

6 février 1932 – La créature qui vit dans la Divine Volonté devient élevée par Dieu avec des traits divins et des manières divines. La course dans le Fiat. Les actes accomplis dans ma Volonté sont placés sur la balance éternelle et mis en sûreté dans la Banque divine. 64

10 février 1932 – Travail de Dieu dans l’âme qui vit dans la Divine Volonté. Compréhension entre Dieu et la créature. Jésus recherche la compagnie de la créature dans ses œuvres. 67

16 février 1932 – Les actes accomplis sans la Divine Volonté sont vides de l’infini. Il est nécessaire de faire tout ce qu’il y a à faire, puis d’attendre les événements pour que vienne le Royaume de la Divine Volonté. Les actes accomplis dans ma Volonté partent pour le ciel en  tant que propriété de la céleste Patrie. 70

24 février 1932 – Renaissances continuelles de la créature dans la Divine Volonté.La créature devient protectrice des œuvres divines. 74

6 mars 1932 – Celle qui vit dans la Divine Volonté ressent le besoin de faire sa tournée dans les œuvres divines. Toutes les œuvres divines

tournent autour de la créature. Le but, la semence de lumière 77

13 mars 1932 – La prisonnière et le divin Prisonnier. La Vierge, annonciatrice, messagère et conductrice du Royaume de la Divine Volonté. La créature qui vit dans la Divine Volonté forme la voix de la Création 80

20 mars 1932 – Trois conditions nécessaires pour obtenir le Royaume de la Divine Volonté. Chacun vit dans la Divine Volonté. Différentes manières d’y vivre. 84

27 mars 1932 – Conditions de l’assurance pour que le Royaume du Fiat vienne sur la terre. Les manifestations de ma Volonté seront une armée entraînée avec l’amour, les armes, le filet pour conquérir la créature 90

2 avril 1932 – La Puissance divine mettra un terme aux maux de l’homme et lui dira : « Ici, c’est assez. » Notre Seigneur démontre par des faits 95

9 avril 1932 – Comment Jésus façonne la Création pour la faire renaître à la vie nouvelle de sa vérité. Comment Jésus peut seul manifester tant de vérités sur la Divine Volonté, parce qu’il en possède la source 99

13 avril 1932 – La nature humaine qui se laisse dominer par la Divine Volonté : champ de son action et terre en fleurs. La Divine Volonté possède l’inséparabilité. 101

23 avril 1932 – La créature devient appelée par la Divine Volonté. Elle renaît dans ses actes autant de fois qu’elle les accomplit en Elle.

Compétition entre le Créateur et la créature 105

30 avril 1932 –La vie dans la Divine Volonté est un don. Exemple du pauvre et exemple du roi. Ce don est un excès de l’Amour et de la Magnanimité de Dieu qui donne sans se préoccuper de la grande valeur et de la quantité de ce qu’Il donne. 109

8 mai 1932 – La créature, en faisant sa volonté, empêche le cours des dons de Dieu Si elle le pouvait, elle le contraindrait à l’immobilité. Dieu dans toutes ses œuvres accorde la première place à la créature 114

15 mai 1932 –Les Connaissances de la Divine Volonté formeront les yeux et la capacité de voir et de recevoir le don du divin Fiat. Elles habitueront les créatures à vivre comme ses enfants. Désordre de la volonté humaine. 118

22 mai 1932 – Scènes ravissantes que l’âme forme pour son Créateur. La Divine Volonté fera le don de science infuse à la créature, qui sera comme un œil divin 123

30 mai 1932 – La Divine Volonté recherche l’acte de la créature pour former sa Vie en elle. Différence entre les Sacrements et la Divine Volonté. Ma Volonté est Vie. Quels sont ses effets? 127

30-33- 12 juin 1932 – La créature qui vit dans notre Volonté trouve toutes nos œuvres en acte et accomplies pour elle. Celle qui vit dans la Divine Volonté joue le rôle d’une brise pour les Œuvres divines. 137

17 juin 1932 – Celle qui vit dans notre Divine Volonté place, travaille et tisse ses actes en commun avec ceux de la Vierge et de Notre Seigneur. Elle forme un mariage entre toutes les choses qui appartiennent à la Divine Volonté. 141

26 juin 1932 – Sublimité et puissance du sacrifice. Dieu, lorsqu’il veut donner un grand bien, demande le sacrifice de la créature . exemple de Noé et d’Abraham. 145

29 juin 1932 – Prodiges et secrets que renferme la vie dans la Divine Volonté. Scènes émouvantes. Génération des actes divins dans la créature, garde et divine jalousie 149

9 juillet 1932 – Faim que produit la Divine Volonté. Sentence de Vie d’amour. Dieu forme la persécution de l’Amour pour la créature 152

14 juillet 1932 – Atmosphère céleste, Jésus à l’affût de l’acte de la créature. Labeur de l’un et de l’autre. Les actes accomplis dans la Divine Volonté observent et embrassent les siècles et sont les gardiens et les sentinelles des créatures 155

Deo gratias 159