Site Le Royaume du Divin Fiat chez les créatures

 LE LIVRE DU CIEL

 

 

Tome 31 audio

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Mon très doux Jésus, mon céleste Maître, prends ma petite âme entre tes mains et,

si Tu le veux, continue tes divines leçons sur ta Volonté. Je ressens le besoin extrême d’être nourrie de ta Parole.

C’est toi-même qui m’y as habituée et m’as donné ce genre de vie. Tu as fait que je vis de Toi et de ta douce Parole.

Il est certain que ce n’est pas moi qui ai formé ce genre d’existence.

 

Non, c’est Toi, Jésus,

si bien que je te sentais plus que je ne me sens moi-même. Lorsque Tu gardes le silence,

je sens que cette vie est brisée et c’est le plus dur des martyres. Si tu veux cesser de parler, je suis prête à te dire : Fiat ! Fiat ! Fiat ! Mais prends pitié de moi et ne me laisse pas seule et abandonnée.

 

Je me sentais totalement abandonnée dans les bras de la Divine Volonté Je n’aspirais à rien sinon au Ciel.

 

ll me semble que je n’ai plus rien d’autre à faire que

-de finir ma vie dans la Divine Volonté sur la terre et

-de la commencer au ciel.

Alors mon céleste Jésus visita ma pauvre âme et Il me dit :

 

Ma petite fille de mon Vouloir,

tu t’inquiètes trop et je ne le veux pas.

 

Je te vois si accablée au milieu de tant de Biens.

Cela montre que tu penses plus à toi qu’aux Biens que ton Jésus t’a donnés. Cela montre aussi que tu n’as pas encore bien compris

-les Dons et les Biens que tu as reçus de ton Jésus.

 

Tu dois savoir

-que chaque Parole est un Don et

-qu’elle renferme par conséquent un grand bien. Parce que ma Parole a la Vertu créatrice.

Elle est communicative et formative

Lorsque nous la prononçons, elle forme le nouveau Bien à donner à la créature.

 

Ainsi, je t’ai dit autant de Paroles

que je t’ai fait connaître de Vérités et de Biens que je t’ai donnés. Et ces Dons renferment des Biens divins, tous distincts.

Tout est

-dans la Parole qui sort de nous et

-dans Laquelle est formé le Bien que nous voulons faire sortir.

 

Lorsque ce Bien sort,

il est certain qu’il aura sa Vie chez les créatures

 

Parce que ces Biens sont animés et formés par notre Puissance créatrice.

Ils sont conservés dans notre Parole même

-pour assurer le bien que nous voulons donner. Notre parole ébranlera le Ciel et la terre

-afin de donner le fruit du bien qu’elle possède.

 

Ma fille, tu dois aussi apprendre une autre chose étonnante concernant nos Paroles.

 

Suppose que Je te parle de Sainteté.

 Cette Parole renferme le don de Sainteté divine

qui doit être fait à la créature dans la mesure du possible pour une créature.

 

Si Je te parle de la Bonté divine, ma parole renferme le don de bonté. Si Je parle de Divine Volonté, elle contient le don de notre Volonté.

En somme, ce que notre parole dit de la Beauté, de la Bonté, de la Grandeur ou de la Sainteté, elle le contient dans ce don.

 

Écoute à présent un geste de nos stratagèmes amoureux.

C’est comme si nous n’étions heureux

que lorsque nous formons de nouvelles inventions d’amour à donner aux créatures.

 

Par conséquent,

 

si notre parole dit sainteté,

-c’est parce que nous voulons faire le don de notre divine sainteté afin

-que la créature soit à égalité avec notre sainteté et

-qu’elle puisse rivaliser avec nous.

Oh ! quel bonheur de voir notre sainteté divine opérant dans la créature !

 

Si nous entendons la créature dire :

« Je sens la sainteté de mon Créateur imprégnée en moi.

Oh ! comme Je suis heureuse de me sentir capable de l’aimer avec sa sainteté elle-même. »

Oh ! alors, notre amour devient extrême et se déverse sur la créature

de façon si exubérante qu’il en devient excessif.

 

De la même manière,

si notre parole dit Bonté et Divine Volonté,

-c’est parce que nous voulons faire le don de notre bonté et de notre Divine Volonté

afin

-que la créature puisse être à égalité avec notre bonté et notre Volonté, et

-qu’elle puisse soutenir la compétition avec son Être suprême.

 

Tu ne peux pas comprendre notre immense Joie en voyant la créature dotée de nos qualités divines dont notre Parole était porteuse.

 

C’est notre habitude de parler à une créature.

Notre parole est si fertile, puissante et pleine d’une lumière qu’elle devient tel le soleil qui,

d’un coup de lumière éclaire et fait bénéficier tout et chacun de ses bienfaits.

 

Pourquoi cette inquiétude alors que tu vois que ton Jésus se sert de sa Parole pour ajouter de plus en plus de dons!

Et ces dons auront vie en toi, mais aussi en beaucoup d’autres créatures. Car ils possèdent la Force génératrice qui donne et génère en continu.

 

Notre parole est le fruit de nos entrailles. Elle est donc notre fille. Et comme fille, elle apporte le bien qui a été généré par son Père.

 

Alors, au lieu d’être accablée, pense plutôt à ton Jésus et aux nouvelles surprises qu’Il veut te faire par ses divines Paroles afin d’être disposée à recevoir un tel Bien.

Je continuai à penser à la Divine Volonté, et mon doux Jésus ajouta : Ma fille,

lorsque l’âme permet d’être dominée, investie et subjuguée par ma Divine

Volonté

-en chaque partie de son être,

-que ce soit de l’âme ou du corps,

ma Volonté opérante est alors en possession de tout.

L’esprit est alors animé par la Science de la Divine Volonté,

-la voix la possède pour en parler,

-les mains la possèdent,

-les pieds possèdent ses Pas divins,

-et le cœur possède son Amour.

 

Et combien ma Volonté sait aimer !

Ainsi,

tout est uni et forme la sainteté divine dans la créature et

nous retrouvons tous nos droits dans la créature.

 

Comme tout est à nous, nous trouvons

les droits de la Création,

les droits de notre sainteté, de nos œuvres,

les droits de notre divin Fiat, de notre bonté et de notre amour.

 

Bref,

il n’est rien qui nous appartienne que nous ne retrouvons et

-qui, par conséquent, est notre droit-

et en échange la créature trouve son droit dans son Créateur.

 

Comme la Volonté des deux est une,

les droits de l’un sont les droits de l’autre.

 

Par conséquent, voilà ce que signifie vivre dans mon Vouloir :

c’est recevoir de droit

-notre Sainteté,

-notre Amour,

-notre Science et

-notre Bonté.

 

Nous ne pouvons donner moins

parce qu’ils sont la propriété de la créature de la même manière qu’ils sont la propriété de notre Fiat,

car sa vie est déjà vécue dans notre Fiat.

 

De plus, celle qui vit dans notre Volonté grandit toujours

-en sainteté, en amour et en beauté,

-comme en toute autre chose.

 

Cette croissance continuelle forme un acte nouveau que la créature peut donner à son Créateur.

 

Nous donnons à la créature l’acte nouveau que nous possédons par nature, Et la créature nous le donne en vertu de notre Volonté.

 

Et, oh ! quelle satisfaction pour les deux, quelle joie ils éprouvent !

Pouvoir recevoir de la créature, et Pour nous, pouvoir donner !

 

 Donner et recevoir

-maintient l’aliment de correspondance,

-conserve l’union qui grandit toujours.

C’est comme le souffle qui garde le feu allumé et la flamme de l’amour vivante, sans danger qu’ils s’éteignent.

 

Par conséquent,

va toujours de l’avant dans ma Volonté et tout ira bien.

 

 

Bien que je sois sous le poids des privations de mon très doux Jésus, je suis dans les bras de la Divine Volonté.

Sans Jésus, les heures sont des siècles et les jours interminables.

Et, oh ! comme sa douce et aimable présence me manque, et je sens toute la dureté de mon long exil.

Mais alors que je gémis et soupire,

le divin Fiat déverse sa lumière sur ma souffrance pour la soulager.

En même temps Elle me fait courir dans les ondes éternelles de ses actes afin de les unir aux siens et de n’en faire qu’un.

 

Ah ! il semble qu’il ne me laisse même pas le temps de souffrir d’être privée de Celui que j’aime tant !

Sa lumière s’impose sur tout, elle éclipse et absorbe tout.

Elle réclame tout et ne vous permet pas de perdre du temps,

même dans les choses les plus saintes, comme la privation de Jésus.

 

Je nageais dans une mer de douleur lorsque Jésus, ma Vie, est venu dans un éclair qui disparut rapidement.

Il visita ma pauvre âme et Il me dit :

 

( 2) Ma bonne fille, courage !

Laisse-toi conduire par la Lumière de ma Divine Volonté Elle convertira

-tes tristesses,

-tes souffrances et

-mes privations

en paix et en divines conquêtes.

 

La nature de sa lumière éclipse, corrobore, fortifie, et partout où elle va, elle ôte la force et la vie à la douleur.

Elle la transforme en conquêtes et en joies.

 

Parce que la force de sa lumière surmonte cette peine et prend sa place. Les autres choses perdent la vie.

Si, face à la lumière de ma Divine Volonté, la créature ressent d’autres effets et d’autres désirs, cela signifie :

-que l’âme n’a pas la plénitude de sa Lumière et

-que ma Divine Volonté ne règne pas complètement dans l’âme. Sa Domination est absolu et inconditionnel.

Il a le droit suprême

-de tout absorber,

-de ôter la vie à toutes les autres choses. Elle convertit tout en Divine Volonté.

 

Tu dois savoir qu’une rosée bienfaisante descend sur la créature chaque fois qu’elle accomplit un acte dans ma Volonté.

Cela

lui conserve sa fraîcheur divine et

anesthésie tout ce qui ne Lui appartient pas.

 

Et, oh ! qu’elle est belle

-toujours fraîche dans ses actes, dans son amour, et dans sa douleur,

-dans l’espoir de recueillir la rosée

pour recevoir l’opium qui convertira la peine en une douce conquête de mon divin Vouloir !

 

La fraîcheur rend aimable et attrayant, aussi bien une personne qu’une chose. Les vieilles choses ne plaisent à personne.

 

C’est pourquoi j’aime tant celle qui vit dans ma Divine Volonté

parce que je sens en elle notre fraîcheur divine et nos parfums suaves. Bref, elle Nous donne ce qui est à Nous.

 

Et moi, ton Jésus, j’enferme cette créature aimée dans mon divin Cœur. Je la forme et la fais grandir uniquement dans ma Volonté.

 

Ainsi, ce groupe d’enfants de mon Vouloir sera formé dans mon très saint Cœur

comme autant de petites reines, les enfants du grand Roi.

 

(3 ) Poursuivant dans mon état de dépression dû à la privation de mon doux Jésus,

je me disais :

« Et bien que je sois privée de Celui qui est ma vie même, je ressens une paix profonde.

Je ne crains même pas de le perdre s’il s’avérait que ce soit de ma faute que le céleste Jésus me prive de Lui.

Dans ma petite âme je ne sens que le murmure d’une mer tranquille qui répète sans cesse, ‘Je t’aime’, mon petit « Je t’aime » qui ne demande rien d’autre que la venu du Règne de ta Volonté sur terre.

 

Et je forme mes ondes, encore et encore, pour me libérer de mon exil et prendre d’assaut le Ciel afin de le renfermer dans la céleste Patrie.

Mais en vain !

 

Mes ondes retombent en vain dans cette mer pendant que je continue de murmurer : « Je t’aime ! Je t’aime ! »

Et Je demande en même temps le Ciel et la Terre à te demander ton Fiat.

 

Mon esprit bredouillait.

Alors mon Jésus immensément bon me serra dans ses bras. Toute tendresse, Il me dit :

 

( 4) Petite nouvelle -née de ma Volonté !

Tu sembles vouloir te perturber et je ne le veux pas.

 

Je ne veux pas de tempêtes dans la mer de ton âme. Je veux uniquement la paix éternelle .

 

Les craintes, les soucis et les doutes sont des tempêtes.

Ils empêchent le murmure continuel de ton paisible « Je t’aime » qui doit couler et murmurer toujours pour l’emporter sur ton Créateur afin qu’il envoie son Vouloir sur la terre pour y régner.

 

Tu dois savoir que pour celle qui se laisse dominer par ma Volonté et vit en elle,

-les maux n’ont plus de vie.

-ni la graine qui fait naître la crainte de m‘offenser, les peurs et les perturbations.

 

Le corps et l’âme demeurent confirmés dans le bien.

Ils se trouvent dans les mêmes conditions que les bienheureux qui ne sont plus touchés par le mal.

Le mal n’a plus de vie en eux.

 

Parce que

-dans ces célestes régions,

-dans ma Volonté,

le mal, les forces du mal ne peuvent absolument pas entrer.

 

Ainsi, celle qui vit dans ma Volonté peut être appelée citoyenne du ciel

et elle en acquiert les droits.

 

Et si elle se trouve sur la terre, elle est

comme une citoyenne perdue de la céleste Patrie

que ma Divine Volonté a placée 

en vue de son grand dessein et

pour le bien de la misérable humanité.

 

Mais bien qu’elle soit sur la terre, elle ne perd pas

-les droits des citoyens du ciel,

-ni celui de vivre avec les biens de la céleste Patrie.

 

Et bien qu’elle se sente perdue,

-elle possède légitimement le ciel dans son âme

-afin de vivre non de la terre, mais du ciel.

 

Ah ! la vie dans la Divine Volonté appelle le Ciel sur la terre. Sa lumière écrit sur le front en lettres indélébiles :

« Amour éternel, Paix inébranlable, confirmation de tous Biens, fille de l’Être suprême ! »

 

Par conséquent,

-je te veux toujours dans ma Volonté

-pour que tu puisses jouir des biens de ta céleste Patrie qui sont :

---amour continuel,

---paix immense et

---Divine Volonté comme vie de tous les bienheureux.

 

 

(1 ) Je pensais à la Divine Volonté et à la manière dont tous les droits appartiennent à celui qui lui accorde le plein empire, et comment ceux que les autres obtiennent par pitié et miséricorde, par la bonté de Dieu, il l’obtient de droit.

 

Il obtient de droit la sainteté parce que ce qui le domine est saint et possède la vertu de transformer le corps et l’âme en sainteté, bonté et amour.

 

Aussi, les victoires, les conquêtes et les droits sont tous à lui. Et il assiège le ciel comme quelqu’un qui le possède.

Quelle différence entre celui qui vit dans la Divine Volonté et celui qui vit de sa volonté humaine !

Je pensais à cela lorsque mon adorable Jésus m’a refait sa petite visite. Il m’a dit :

 

Bienheureuse fille,

la différence entre l’un et l’autre est grande et incalculable :

-Celui qui ne vit pas dans ma Volonté est comme le soleil pour ceux qui sont paresseux.

Bien que ses rayons les revêtent de sa lumière et de sa chaleur,

-ils ne font rien,

-ils n’apprennent et

-ils ne gagnent rien.

La lumière du soleil est pour eux rendue stérile, Comme ils restent sans rien faire,

-ils se fatiguent,

-ils sont dérangés par sa lumière et

-ils recherchent les ténèbres comme repos pour leur malheureuse paresse.

 

Par contre, pour ceux qui travaillent,

-la lumière est active.

-est lumière pour l’œil afin de voir tout ce qu’il doit faire.

Car peu importe la lumière qu’il puisse y avoir en dehors de l’œil,

si l’œil n’a pas la lumière de la vie,

la lumière qui l’entoure ne servira à rien.

Et si l’œil n’a pas la lumière extérieure,

le fait d’avoir la lumière comme vie dans son œil ne lui sera d’aucune utilité.

 

Ma bonté paternelle a placé cette union et cette harmonie entre

-la lumière extérieure de la créature et

-la lumière de son œil.

L’une ne peut agir sans l’autre.

 

Ma Volonté est lumière pour les mains

-si elles veulent travailler,

-si elles veulent écrire,

-lire, etc.

Ainsi la première partie active de la créature est faite par la lumière.

 

Sans elle, il serait presque impossible

-de pouvoir faire un peu de bien et

-de pouvoir gagner un morceau de pain pour vivre.

 

Telle est la lumière de ma Volonté pour celui qui ne vit pas en elle Elle brille et existe pour tous,

mais elle n’opère pas et ne domine pas dans l’acte de la créature.

 

Malgré toute sa lumière,

-la créature reste paresseuse,

-elle n’apprend rien du divin et

-ne conquiert rien.

Les plus belles choses sont fatigantes et ennuyeuses pour cette créature. La volonté qui veut vivre dans la mienne est

-comme un œil rempli de lumière et

-qui se rend capable de s’unir avec la lumière de ma Volonté. Comme elles sont en accord,

elles accomplissent des œuvres grandes et prodigieuses qui étonnent le ciel et la terre.

 

Vois-tu ce que signifie vivre dans ma Volonté ? C’est ne pas être paresseux.

La petite lumière de l’âme en harmonie avec la lumière du Fiat éternel

-la rend opérante dans les actes du Fiat et

-forme l’inséparabilité entre les deux.

 

Une multitude de pensées sur la Divine Volonté continuaient à occuper mon esprit, et mon céleste Jésus ajouta :

 

( 4) Bienheureuse fille,

-ma Volonté produit la lumière dans l’âme.

-La lumière à son tour engendre la connaissance.

La lumière et la connaissance, dans leur mutuel échange d'amour,

engendrent l’amour de Dieu.

Ainsi, partout où règne ma suprême Volonté, la Très Sainte Trinité règne elle aussi en acte.

 

Notre adorable Divinité est amenée de par sa nature même et de façon irrésistible à générer continuellement et sans interruption.

-Le premier acte générateur est accompli par nous.

-Le Père m’engendre continuellement et

-moi, son Fils, je me sens continuellement engendré en lui.

 

Le Père céleste m’engendre et m’aime, je suis engendré et je l’aime.

De l’un et de l’autre procède l’Amour.

 

Cet acte générateur qui jamais ne cesse renferme

-toute notre merveilleuse connaissance,

-nos secrets,

-nos béatitudes,

-tous les temps,

-toutes nos dispositions,

-notre puissance et

-notre sagesse.

Toute l’éternité est contenue dans un acte générateur qui forme l’unité de notre Être divin.

 

Par conséquent, cet Amour réciproque

-que forme la Troisième Personne de notre Être suprême,

-inséparable de nous,

-ne se contente pas de cet acte générateur,

-mais veut générer en dehors de nous dans les âmes.

 

Et voilà que cette tâche est confiée à notre Volonté qui animée par notre Amour

descend dans les âmes et avec sa lumière

forme notre divine génération.

 

Mais cela ne peut être accompli qu’en celles qui vivent dans notre Vouloir. Il n’y a pas de place en dehors de notre Volonté où former notre vie divine.

Notre parole ne trouverait pas les oreilles capables d’écouter.

Et faute de notre connaissance, l’Amour ne trouverait pas la substance avec laquelle engendrer.

Notre Sainte Trinité est alors désordonnée dans la créature.

Par conséquent, seule notre Volonté peut former notre divine génération.

 

Aussi, sois attentive et écoute ce que veut te dire cette Lumière afin de lui donner le champ d’action de son acte générateur.

 

 

Je faisais ma ronde dans les actes de la Divine Volonté et, oh ! combien je voulais lui donner l’échange de mes actes.

Comme je suis trop petite et incapable d’accomplir des actes égaux aux siens pour les échanger, je viens avec mon petit « Je t’aime ».

Bien qu’il soit petit, Jésus le veut. Il l’attend pour me dire :

La petite nouveau-née de ma Volonté a placé ce qui est sien dans nos actes. Nos actes ne sont plus seuls et ils ont la compagnie de celle pour qui ils ont été créés. C’était et c’est toujours notre Volonté que de donner un champ d’action à la créature dans nos actes pour pouvoir dire : « Aimons et agissons dans un seul et unique champ. »

Je me disais : « Qu’est-ce que mon petit « Je t’aime « peut avoir de spécial pour que Jésus l’aime et le veuille à ce point ? »

Et mon bien-aimé Jésus, toute bonté, me dit :

 

Petite fille de mon Vouloir, tu dois savoir

-que j’aime ton « Je t’aime» et

-que je l’attends toujours.

Je t’aime et ne cesse jamais de t’aimer, et si tu arrêtes tes « Je t’aime » j’ai l’impression -que je te donne mon amour continuel et

-que tu ne me le retournes pas.

Et mon amour a le sentiment que tu l’as volé.

 

Par contre, lorsque

-mon « Je t’aime « court et

trouve le tien prêt à être donné et à recevoir mes « Je t’aime »,

-mon amour se sent payé de retour.

 

Et il n’y a pas de laps de temps entre mon « Je t’aime » et ton « Je t’aime ». Il y a une course, une compétition d’amour entre le Créateur et la créature. De plus, lorsque je vois que tu es sur le point de me dire « Je t’aime »,

-ma Volonté revêt ton petit « Je t’aime » pour le rendre grand, et

je retrouve mon amour dans le tien. Comment puis-je ne pas vouloir l’aimer ?

 

Ma fille, ce sont mes stratagèmes habituels.

Je donne afin de recevoir. Voilà mon commerce :

-j’aime, je donne de l’amour

-pour recevoir de l’amour, et

-si je ne suis pas aimé,

mon commerce fait faillite.

 

Et comme l’amour est ma passion,

-je ne me lasse jamais et

-je ne regarde jamais en arrière.

Je recommence et reprends mon commerce.

J’ai une abondance de stratagèmes et de tendresse pour renouer ma faillite d’amour dans la créature.

 

Oh ! si tu savais

-comme mon Cœur est blessé et

-combien il souffre

lorsque je dis « Je t’aime « et que

la créature n’entend pas l’appel de mon amour

pour recevoir son amour.

De plus, tu dois savoir que l’amour est le sang de l’âme. Ma Volonté est vie, dans l’ordre naturel.

-La vie ne peut pas fonctionner sans le sang,

-et le sang ne peut pas circuler s’il n’a pas de vie.

 

Et on jouit de la vie en fonction de l’abondance du sang.

C’est la même chose dans l’ordre surnaturel.

Ma Divine Volonté ne peut pas fonctionner sans le sang de l’amour.

Plus il y a d’amour, plus elle sera forte, en santé et active.

Sinon, elle souffrira d’anémie et pourrait finir par être déficiente.

 

Ainsi, lorsqu’il n’y a pas suffisamment de sang d’amour, bien qu’elle soit vie,

-ma Volonté est rendue malade et inactive dans l’âme

-parce que le sang de l’amour lui manque pour pouvoir fonctionner.

 

Toutes les vertus sont rendues anémiques et

-la patience,

-la force et

-la sainteté sont flétries et converties en défauts.

 

C’est pourquoi il y a beaucoup d’anémie dans le monde, car il y manque la pureté du sang de mon amour et, en conséquence,

le monde se dirige vers une terrible déficience qui entraînera la ruine du corps et de l’âme.

 

C’est pourquoi j’aime tant ton « Je t’aime « et je le veux

tous mes actes,

dans toutes les choses créées, et

dans chaque acte des créatures

afin de former assez de sang pour servir d’antidote et de remède à l’anémie existante.

Ce sera la préparation du Royaume de ma Divine Volonté.

 

C’est pourquoi je ressens le besoin de ton amour.

Il est vrai qu’il est petit, mais je ne le vois pas comme petit ou grand. Je vois qu’il est donné dans la puissance de ma Volonté

-qui convertit les plus petits actes en actes très grands

-les revêt d’une telle beauté que j’en suis ravi.

 

Ainsi, c’est assez de le faire simplement en sachant

-que je le veux,

-que je l’aime, et

-que cela me rend heureux.

Je verrai à le rendre grand ou petit.

Et ton « Je t’aime », je le veux

-dans le battement de ton cœur,

-dans l’air que tu respires,

-dans le soleil,

-le ciel,

-en toute chose.

Oh ! comme je voudrais voir ton « Je t’aime » investir

le Ciel et

la terre,

les créatures et

le Créateur.

 

 

Mon petit esprit continue de se dépenser dans le divin Vouloir.

Il me semble ne pas pouvoir exister sans me plonger dans ses vagues pour trouver en acte ce qu’il a fait par amour pour nous

 

Mais au milieu de cette immensité d’amour, mon amour gémissait douloureusement à cause de la privation de mon doux Jésus.

Je ressens son profond silence dans mon âme

même si l’air y est très pur,

le ciel très clair et constellé d’étoiles scintillantes de toutes les couleurs et

qu’un soleil brille continuellement sur ma petitesse afin que tout en moi devienne Divine Volonté.

 

Tout est paix et sérénité.

Pas même le bruit d’un petit souffle de vent.

Tout cela est un effet et une caractéristique du Fiat éternel.

 

Et cependant, je me disais :

« Il me semble qu’il me manque le Roi,

-Celui dont l’amour est inexprimable,

-Celui qui a tout fait et tout ordonné en moi,

et que je me sens seule parce qu’il n’est pas là.

Mais dis-moi, pourquoi m’as-tu quittée ? Pourquoi ne parles-tu pas ? » Et mon cher Jésus, touché par mes gémissements,

m’a prise dans ses bras et m’a dit :

 

Ma fille, ne sois pas surprise.

Après avoir travaillé, j’ai l’habitude de vouloir trouver le repos parmi mes œuvres

-qui sont plus qu’un doux lit,

-qui se prêtent dans l’acte de profonde adoration et

-qui, dans leur silence, me donnent le repos.

 

Le repos après le travail est la récompense du travail.

C’est le plaisir et le bonheur que le sacrifice sait comment donner.

 

N’est-ce pas ce que j’ai fait dans la Création ?

J’ai commencé par créer avec mon Fiat parce que notre Parole est travail. Elle est passage.

Elle est tout.

Lorsque tout a été accompli et ordonné, j’ai trouvé le plus beau et le plus doux des repos. Notre Être suprême alterne entre le travail et le repos.

Le travail appelle le repos et le repos nous appelle au travail. Aussi, ne veux-tu pas que je me repose dans ton âme ?

Tout ce que tu vois en toi n’est rien d’autre que l’œuvre de ton Jésus.

 

Chaque parole que je t’ai dite était une œuvre que j’accomplissais Par ma parole j’ai formé en toi une création nouvelle,

plus belle que la Création elle-même. La Création devait servir le corps.

Tandis que cette nouvelle création devait servir les âmes afin de leur donner la Vie de ma Volonté.

 

Si je n’alternais pas entre le travail et le repos, ce serait un signe que je n’avais pas la liberté de travailler dans ton âme avec ma puissance créatrice.

J’aurais alors continué mon travail jusqu’à obtenir ce que je voulais Ensuite je me serais reposé.

Tant que je n’ai pas terminé une œuvre, je ne me repose pas.

 

Si après un repos je travaille à nouveau, c’est parce que j’entreprends de nouvelles œuvres.

Ne veux-tu pas que Je me repose sous ce ciel serein, ces étoiles et ce soleil qui fait tomber sur moi cette pluie de douces et rafraîchissantes gouttes

-qui m’invitent au repos par leurs doux chants ?

 

Dans leur silence ils me disent : « Que tes œuvres, ta Volonté opérante et la Puissance créatrice de la Vie que tu nous as données sont belles !

Nous sommes tes œuvres, repose-toi en nous, et nous formerons ta gloire et ton adoration perpétuelle. »

 

À ces douces paroles,

-Je me repose et me réveille en même temps,

-Je préserve mon œuvre et

-Je prépare d’autres œuvres que Je vais accomplir.

 

Si seulement tu savais ce qu’est mon premier travail après mon repos ! Je commence mon travail en disant à la créature un doux « Je t’aime ».

 

Je veux recommencer mon travail en donnant mon Amour .

afin que la créature, touchée et ravie par la force irrésistible de mon Amour. me laisse faire et agir dans son âme.

 

Je lui demande des sacrifices, toujours par la voie de l’amour. Mon amour l’investit, la rend heureuse, l’absorbe et l’enivre.

 

La créature enivrée, grisée, me laisse faire tout ce que Je veux, jusqu’à sacrifier sa propre vie.

Parce que mon « Je t’aime » sorti des profondeurs de ma Divinité contient

l’Immensité qui est partout , qui est infini,

la Puissance qui peut tout

Sagesse qui dispose de tout.

Tout ce qui existe sent la force de mon « Je t’aime ». Tous le répètent avec moi.

Le ciel le répète avec toute la cour céleste.

Les étoiles le disent et leur scintillement se convertit en « Je t’aime ». Le soleil, le vent, l’air et l’eau disent : « Je t’aime » .

Parce qu’ayant été dit par moi, mon « Je t’aime» a retenti en toute chose et partout.

Tout le répète avec moi.

 

A ce moment là, la créature se sent sous la pluie d’un immense « Je t’aime» . Et noyée dans mon amour, elle se laisse faire, sans dire un mot.

Et elle se prête à me laisser accomplir les plus belles œuvres.

 

La créature ressent aussi le besoin de me dire aussi « Je t’aime »

Elle se rend compte que son « Je t’aime » est trop petit devant le mien parce qu’elle ne possède pas les armes de l’immensité, la Puissance et l’Infinité.

Elle ne veut pas rester en arrière et elle utilise le subterfuge de le dire dans la Puissance de ma Volonté.

Oh ! comme cela me rend heureux!

En outre il M’incite à travailler, à répéter mon « Je t’aime « direct et spécial. Il est vrai que j’aime tout un chacun. Mon amour est là pour tous.

 

Mais lorsque je veux accomplir quelque chose d’exceptionnel, de nouvelles œuvres, des desseins particuliers, J’ajoute à mon amour général, un amour spécial et distinct.

Celui-ci, en plus de fasciner la créature, Me sert aussi de matière, de terrain où

travailler et étendre mes œuvres.

 

Par conséquent, laisse-Moi faire.

Je sais quand il faut travailler, parler, garder le silence, et quand il faut se reposer. Fiat !

 

 

Je suis constamment immergée dans l’océan du divin Vouloir qui étale devant moi l’entière Création. Quel immense théâtre !

Des scènes émouvantes

-révèlent clairement le grand amour de Dieu pour la créature et

-induisent le cœur pour le faire aimer !

 

Je pensais à la grande ingratitude humaine qui reste insensible à son amour et ne l’aime pas. Alors mon Jésus m’a surprise avec son Cœur plein d’amour et Il m’a dit :

 

Ma bonne fille, notre Être suprême conçut la Création pour

donner de l’Amour et

recevoir en échange l’amour des créatures.

Rien n’a été créé qui n’ait eu cette raison : recevoir un échange d’Amour.

Sinon, nos œuvres n’auraient pas été communicatives, fructueuses, nourrissantes et remplies de vie pour rendre l’homme heureux.

Elles auraient été tels des tableaux agréables à admirer, qui n’apportent rien à personne.

 

Tandis que, en voulant cet échange,

-nous lui communiquâmes la lumière afin de lui donner la vie de la lumière.

 l’air pour lui donner la vie du souffle,

 l’eau, la nourriture et le feu afin de lui donner la vie et les biens qu’ils possèdent,

-et ainsi de suite pour tout le reste.

 

Combien d’actes de vie nous avons placés autour de la créature

-pour la faire grandir, la nourrir et entretenir sa vie !

En fait, notre amour avait besoin d’un retour.

Les œuvres qui ne reçoivent rien sont des œuvres sans cortège et sans appréciation.

Peu importe l’usage que les créatures puissent en faire, elles restent des œuvres isolées et non appréciées, comme si elles n’étaient pas des bienvenus.

 

La créature, par son retour ne prend pas simplement l’œuvre pour s’en servir,

mais elle entre à l’intérieur pour reconnaître Celui qui l’a créée par amour. L’échange donne vie à la reconnaissance , à la gratitude. On peut dire que l’échange maintient la communication, l’amitié et la correspondance entre Celui qui fait le don et celui qui le reçoit.

 

Ma fille, écoute une autre facette de notre amour immense pour l’homme. Afin d’avoir ce retour, en créant l’homme, nous avons placé en lui notre Volonté opérante unie à la sienne.

Dans l’acte de Création notre Volonté a créé par amour pour lui, tant de choses. En son âme Il posséda la Divine Volonté. Ainsi l’homme pouvait avoir une force égale et nous donner l’échange que nous souhaitions

 

Notre Fiat agissait dans la Création et dans la créature.

Il devait utiliser la volonté humaine pour se servir de tous ces actes, petits ou grands.

Cela pour pouvoir former le juste retour de toutes ces œuvres réalisées dans la Création. D’autant plus qu’il connaissait le nombre, la variété, la beauté et la valeur de toutes nos œuvres.

Notre Fiat devait donc opérer dans la créature

-avec la même multiplicité, somptuosité et beauté, avec lesquels Il avait créées toutes choses dans l’univers.

afin d’avoir le retour de ses œuvres extérieures,

-par ses œuvres intérieures, faites au fond de l’âme.

 

 La Divine Volonté devait se servir de la volonté humaine, en tant que matière entre ses mains pour continuer sa Création.

C’est pourquoi l’homme, en rejetant notre Volonté, a fait cesser notre vie opérante dans ses actes que notre Volonté aurait utilisés pour les transformer en cieux, en étoiles, en soleils, en mers, etc.

 

Il a fait obstacle à notre œuvre, il l’a arrêtée, il a bouleversé les douces harmonies et les chers échanges qui auraient pu exister en vertu de notre Vouloir. Nous aurions pu tout faire en lui si notre Volonté avait eu sa force opérante en lui.

 

C’est la raison de notre hâte, de nos soupirs, de notre insistance et de nos souffrances pour que la terre de l’homme puisse devenir un champ d’action dans lequel notre Vouloir aurait toute liberté de faire ce qu’Il veut.

 

Et ne pense pas que seul l’Être suprême veuille l’échange dans ses œuvres. Car la première raison pour ses œuvres est d’avoir aussi l’échange pour la créature.

 

Si cet échange est là, ou si au moins le désir de cet échange est présent,

la créature a

-des mains et des pieds pour bouger,

-une bouche pour parler,

-une force pour le sacrifice et

-le temps pour agir.

 

Mais s’il n’y a pas d’échange, la créature semble ne pas avoir

-de mains, de pieds, de bouche, de force et de temps. Elle sent que la vie de cette œuvre est morte.

Il semble que l’échange ne soit rien, mais ce n’est pas vrai. C’est au contraire le commencement et la vie de toute œuvre. L’échange est par conséquent une nécessité pour mon Amour. Et il me permet de poursuivre l’œuvre de la Création.

 

Je continuai mon abandon dans le divin Fiat

Un flot de pensées, de doutes et de difficultés surgissait dans mon esprit. Mon céleste Maître ajouta :

 

Ma fille,

ma Volonté a la vertu de centraliser tout l’être d’un homme dans un acte. Ma Volonté agit dans la créature avec sa vertu unifiante.

Elle centralise les pensées, le cœur, les pas et toute chose de telle sorte que la créature ressent

-non seulement ses actes,

-mais aussi son être tout entier investi par sa Force opérante.

 

Ses actes sentent le commandement de ma Volonté opérante. Tout ne fait qu’une seule chose.

Cette force unifiante rend la créature dominante et ordonnée.

 

Parce que le premier don que fait mon Fiat est celui

-de l’ordre et

-de la maîtrise sur soi. Ainsi, la créature

-prend son empire divin et

-devient un matériel malléable dans les mains de ma Volonté Et elle se prête à ses œuvres merveilleuses.

 

Au contraire, sans ma Volonté,

-la créature ne possède même pas la force unifiante dans ses actes.

 

Par conséquent, on la voit

-éparpillée, -sans ordre, et

-comme un matériel durci qui ne prend pas la forme que notre Vouloir veut lui donner. Fiat !


 

Mon petit esprit fait toujours ses rondes

-à l’intérieur et à l’extérieur du divin Vouloir.

J’ai beau tourner et tourner, je ne me fatigue jamais.

Je sens une Force mystérieuse qui me pousse et jamais ne me dit d’arrêter. Elle me dit :

« Cours,

-cherche ses actes,

-aime, adore, embrasse, transforme tes actes en les siens

-et forme toute ta vie dans la Divine Volonté. »

 

Et si je ne sais que dire au cours de mes rondes, je raconte ma petite histoire :

« Je t’aime, je t’aime, je t’adore, je te bénis ô adorable Volonté, en toutes tes œuvres. »

 

Et comme c’est aujourd’hui la naissance de la Reine du Ciel, je me suis arrêtée pour penser au grand prodige de sa naissance

-où le ciel et la terre étaient en adoration devant ce divin prodige.

Mon immense bien, Jésus, avec un amour et une tendresse inexprimables, me dit :

 

Bienheureuse fille de ma Volonté,

la naissance de ma céleste Mère renferme tout ensemble

-tous les prodiges et toutes les merveilles Sais-tu pourquoi ?

Ce n’était pas seulement elle qui naissait pure, sainte, belle et immaculée. Non.

 

Avec la céleste enfant naissait ma Divine Volonté déjà conçue et incluse en elle pour former sa vie opérante et grandir dans cette gracieuse enfant.

Ma Volonté s’est enclose afin de naître avec la céleste créature. Elle s’est servie de son corps pour opérer et former sa Vie divine. C’était un prodige que seul

l’Amour éternel,

la Sagesse et la Puissance divines pouvaient opérer !

 

Pas seulement une Vie était donnée,

ni simplement un don pour la libérer de la tache originelle.

Pour notre Puissance, cela n’aurait été rien

qui a attiré l’attention de tous et a causé leur stupéfaction.

 

Mais c’est ma Volonté qui est née avec elle dans le monde.

Si bien que le ciel et la terre en furent bouleversés.

 

Tous étaient attentifs

Ils sentaient une force mystérieuse,

la force même qui dominait et préservait toute la Création.

C’était notre Volonté qui donne le mouvement à toute chose Elle se plaçait elle-même et toute la Création

au service et à la disposition de cette nouveau-née.

 

C’est pourquoi la naissance de ma Volonté avec elle fut le commencement qui amena tous les autres prodiges à être centralisés en elle.

 

Là où règne mon Fiat,

-il n’y a pas de bien qui ne soit présent,

-et il n’y a pas de prodige qui ne soit accompli.

 

Il veut

-manifester son Amour et sa Puissance en formant sa Vie opérante et

-la déposer autant qu’il est possible pour la créature de la contenir.

 

Par conséquent, admire et rends grâce à notre Être suprême qui en est venu à tant d’amour pour cette nouveau-née, qu’Il a fait que notre Volonté, laquelle n’a ni commencement, ni fin, ni limites, a pu renaître en elle.

 

Je suivis alors les œuvres de la Divine Volonté dans toutes les choses créées. Mon aimable Jésus ajouta :

 

Ma fille, les choses créées ont été faites par Nous comme autant de voies offertes à l’homme pour venir à nous.

Nous avons laissé toutes les portes ouvertes afin qu’en tout temps,

-s’il voulait venir,

Il n’aurait pas à frapper ou à les ouvrir pour venir à Nous.

 

Il était notre fils

Il était juste et raisonnable qu’il ait toutes les avenues ouvertes

-pour aller vers son Père céleste et

-pour rester avec lui pour l’aimer et être aimé,

-pour pouvoir demander en tant que fils des grâces et des faveurs.

 

Mais sais-tu ce que ce fils ingrat a fait ? Il a lui-même fermé la voie.

Il a formé des barrières et fermé les portes avec le péché.

Il a rompu toute correspondance avec Celui qui lui a donné sa vie.

Veux-tu savoir qui revient ouvrir les portes et brûler les barrières ? Quiconque m’aime et vit dans ma Divine Volonté.

 L’amour et mon Fiat sont les Forces puissantes qui brûlent et vident tout. Elles ouvrent toutes les avenues afin de ramener le fils dans les bras de son céleste Père.

 

Tu dois savoir que

-toutes les vertus, les bonnes œuvres,

-l’Amour et la Vie dans ma Divine Volonté forment la noblesse de l’homme.

 

Mais la substance de cette noblesse est la Richesse de ma Grâce. Tout le bien repose sur elle

-qui devient la fontaine et la gardienne de tout le bien qui peut être fait.

Sinon, on peut dire que l’homme, bien que d’origine noble, est sans richesses.

 

Aussi, par besoin, il se voit commettre des actes, indignes de sa noblesse. En fait, si quelqu’un est noble sans être riche, il ne peut se vêtir comme un noble ou vivre dans des palais.

Sa noblesse est donc réduite à un souvenir de son état.

 

Ainsi, pour celui qui ne possède pas la richesse de ma grâce, tout le bien se voit réduit à des vertus sordides.

Ils font qu’on le voit souvent

-pauvre en patience, en prière, en charité,

et ainsi de suite pour toutes les autres vertus.

 

Le bien qui est formé par ma noblesse

-est préservé par la richesse de ma grâce Ma Volonté forme le Roi

-qui domine et,

-qui, avec une divine maîtrise, régit et ordonne toute chose.

 

 

 

Mon abandon dans la Divine Volonté continue

Je me sens cachée par ses vagues éternelles qui embrassent tout. Rien n’échappe à son immensité.

Quiconque veut tout trouver, tout embrasser et entendre l’histoire de chaque chose doit entrer dans cette mer du Fiat suprême.

Mon esprit se perdait en lui

Alors mon doux Jésus rendit visite à ma petite âme et Il me dit :

 

Ma bienheureuse fille, ma Volonté renferme tout, ou plutôt chaque créature y a sa page écrite sur la façon dont son histoire et sa vie doivent se dérouler.

 

Et cette page est là, écrite de toute éternité dans la lumière de notre Volonté. La vie de chaque créature a eu son commencement dans le temps, mais elle n’a pas eu de commencement dans notre Être suprême et elle était aimée par nous d’un amour sans commencement ni fin. La Création n’existait pas encore que nous aimions la créature parce qu’elle était déjà en nous.

 

Dans le temple de notre Divinité était inclus la naissance de chaque créature. En chacune nous voyions sa page écrite, les événements, et sa petite histoire. Et nous aimions la créature plus intensément, selon

-ce qui était écrit, et

-la façon dont notre très sainte Volonté devait être plus ou moins accomplie et glorifiée.

 

Tu n’existais pas encore, mais notre Volonté te contenait.

Avec amour, nous te donnions une place, un repos sur nos genoux paternels. Nous te donnions des leçons diverses sur notre Fiat.

Et, oh ! quel plaisir nous avions à te voir écouter et écrire dans ton âme, comme pour le copier, ce qui était écrit dans notre page éternelle.

 

Tu dois savoir que ce que nous voulons que la créature fasse dans notre Volonté est d’abord fait et formé par nous dans notre Vouloir

Puis, s’écoulant hors de nous, ma Volonté veut l’accomplir et le former dans la créature, et y avoir son champ d’action pour cette divine activité.

 

Notre amour est si grand

que nous voulons que la créature fasse ce que nous avons fait et rien d’autre.

Nous lui donnons le modèle de notre acte afin qu’elle le copie.

 

Combien d’aide et d’assistance nous lui donnons pendant qu’elle le copie! Nous lui donnons notre Volonté comme acte personnel et premier matériel afin que la copie sorte conformément à notre dessein !

 

Pour quiconque fait sa propre volonté, chacun de ses actes ne fait que

-ruiner notre dessein,

-annuler ce qui est écrit sur notre page. Chaque mot écrit contenait

-un amour spécial et éternel,

-le développement de sa vie selon notre ressemblance, dans laquelle la créature devait inclure

-son histoire d’amour et

-l’accomplissement de la Divine Volonté envers son Créateur.

 

Le vouloir humain ne fait que

-falsifier cette page,

-renverser notre ressemblance.

Au lieu de former une copie à l’image de notre page écrite avec amour, la créature forme sa propre page écrite

-avec des notes de souffrance et de confusion, et

-une histoire si vile et si basse que les siècles n’en garderont pas le souvenir.

 

Et l’Éternel ne trouve pas l’écho de son histoire écrite sur sa page où devaient être racontées les louanges de sa divine histoire dans la créature.

Ma fille, il y a une idée fausse dans ce bas monde où l’on croit que la créature peut vivre en dehors de nous ; quelle erreur, quelle erreur !

La Création tout entière n’est rien d’autre qu’un héritage issu de Nous. Par conséquent, il est nôtre, il nous appartient

Bien que nous l’ayons créé, nous l’avons fait inséparable de nous

Nous voulons la gloire et l’honneur de notre patrimoine.

 

Nous voulons que les créatures ne soient pas de viles servantes, mais nos enfants, des princesses de notre Royaume.

Et cette noblesse a été donnée à la créature par l’inséparabilité de notre Volonté.

Si bien que la créature ne peut rien faire sans elle, ni vivre séparée d’elle. L’enfer lui-même ne peut pas en être séparé.

Tout au plus,

-une créature peut avoir ma Volonté opérante tandis

-qu’une autre l’aura uniquement pour maintenir son être, sans donner à ma Volonté la possibilité de faire le bien.

 

Vivre sans ma Volonté serait avoir un corps vivant sans l’âme.

Ce qui est impossible.

 

On voit bien que lorsque l’un des membres du corps est coupé,

-il n’a plus le mouvement,

-il perd la chaleur et se putréfie parce que l’âme est absente.

C’est ce qui arriverait si ma Volonté devait manquer ; tout retournerait au néant. Voici ce qu’est la Vie dans ma Volonté :

sentir couler dans son être, dans tous ses actes,

-la lumière, la force divine et la vie de ma Volonté

 

Parce que là où il n’y a pas son acte agissant, l’acte demeure

-sans vie, sans chaleur, sans force et sans lumière divine.

Il est comme mort au bien

Lorsqu’il n’a pas en lui le bien, c’est le mal qui est formé et l’âme finit putréfiée.

 

Oh ! si la créature pouvait se voir sans la force opérante de mon Vouloir. Elle se verrait si déformée qu’elle en serait horrifiée !

 

Par conséquent,

laisse-toi toujours emporter par les vagues éternelles de mon Vouloir en qui tu trouveras :

-ta page écrite, ton histoire tissée pour toi avec tant d’amour.

Ainsi tu ne seras plus contrariée par ce que nous avons disposé pour toi.

Tu trouveras que ce sont toutes des choses qui t’appartiennent . Par une absolue nécessité ils doivent

-former ta vie,

-remplir ton histoire, et

-satisfaire notre besoin d’Amour

que nous voulions de toute éternité, qui est de faire connaître notre Volonté.

 

Sois fidèle,

-n’entrave pas notre amour et

-laisse-nous libres de développer nos admirables desseins formés sur toi.

 

Après quoi je poursuivis mon abandon dans le divin Fiat, et mon doux Jésus ajouta :

 

Ma bonne fille, celle qui fait mon Vouloir et vit en lui s’élève jusqu’à l’unité de ma Volonté et descend en elle en toute chose, afin de m’aimer en tout, en toutes les créatures, et en chacun de leurs actes.

 

Et moi : « Mon amour, quoi que je fasse pour t’aimer en tous et dans tous leurs actes, et voulant couvrir chacun de mon amour afin que tu reçoives de l’amour de tous, je vois cependant que tous ne t’aiment pas. C’est pour moi une tristesse parce que j’ai le sentiment que mon amour n’a pas la force vitale et que, par conséquent, je ne sais comment te faire aimer par tout le monde. »

 

Et Jésus : Ma fille, c’est la force de l’unité de mon Vouloir qui te précipite sur tous et sur toute chose pour aimer et me donner un échange d’amour pour tous. Et si tous ne me donnent pas leur amour, je ne peux pas dire que je ne reçois pas le tien ; plus exactement, je sens dans ton amour la note d’amour que chacun devrait me donner, et, oh ! combien je suis heureux.

 

Tu dois savoir que c’est là notre fonction divine :

De la hauteur de notre seul et unique acte que jamais nous n’interrompons, notre lumière, notre amour, notre puissance et notre bonté descendent .

Ils se mettent à la poursuite

-de tous les actes, battements de cœur, pas, paroles et pensées pour les façonner, les investir et les sceller de notre amour.

 

Nous ressentons un besoin irrésistible d’Amour de partir à la recherche de tous et de tout, Rien ne nous échappe, pas même un battement de cœur, pour donner notre « Je t’aime ». Et pourtant, les créatures ne nous aiment pas .

Plus exactement, il y a celles qui fuient sous la pluie de notre amour.

 

Mais nous continuons, nous n’arrêtons pas.

Parce que notre nature divine est Amour et elle doit aimer.

Nous ressentons la satisfaction, le bonheur que notre amour nous donne en aimant.

Il a la vertu d’aimer tout le monde et de s’étendre sur tous et partout.

Il n’y aurait pas en nous la plénitude du bonheur si notre amour souffrait

-d’un manque de puissance d’aimer, ou même

-d’avoir à s’arrêter s’il ne reçoit rien en retour.

 

Alors continue

-à aimer pour tous et

-à tout submerger de notre amour.

 

Et bien que tu n’obtiennes pas tout ce que tu veux,

tu ressentiras les notes de bonheur de notre amour en voulant nous aimer pour tous.

 

 

Je suis toujours dans les bras du divin Vouloir comme une petite enfant qui veut être bercée dans les bras de sa mère pour entrer dans un doux sommeil. Et si sa mère ne la berce pas,

-la pauvre petite ne se sent pas en sécurité,

-elle est troublée,

-elle pleure et implore sa mère de la prendre dans ses bras pour s’y reposer. Et elle se calme lorsqu’elle obtient ce qu’elle veut.

 

Je suis comme cette petite enfant qui vient à peine de naître

Je ressens vivement le besoin d’être en sécurité dans les bras du Fiat pour être bercée et protégée.

Et comme je n’ai pas d’expérience,

je ressens le besoin d’être guidée et de savoir ce que je dois faire dans sa Volonté.

Je me sentais oppressée par les privations de mon doux Jésus et à cause d’autres incidents. Alors Jésus, mon immense bien, toute bonté, me dit :

 

Ma petite nouveau-née de mon Vouloir, viens dans mes bras. Tu as raison de dire que tu n’es en sécurité que dans mes bras. Il n’y a aucun danger dans ma Volonté

Mieux qu’une mère Elle te tient serrée contre son sein. Elle te nourrit de sa Lumière et de son Amour.

Il n’y a pas d’oppressions, de tristesse ni de craintes.

Ces choses-là sont en dehors de ma Volonté.

 

Dans ma Volonté, il n’y a que Paix, Joie et une continuelle Disposition.

Il y a tant à faire dans ma Volonté que l’âme n’a ni le temps ni le moyen d’être opprimée.

 

 L’oppression n’est rien d’autre que le manque d’abandon dans mes bras.

L’abandon produit un doux sommeil

Dans ce sommeil, l’âme rêve de Celui qu’elle aime et de Celui qui l’aime tant qu’Il tient l’âme fermement contre son sein.

 

Au contraire, l’oppression et la peur produisent la veille

La créature s’intéresse à elle-même et non à Celui qui l’aime et veille sur elle.

 

Tu dois savoir

-que faire ma Volonté et vivre en Elle forme ma Vie en toi et

-qu’un abandon total appelle mes œuvres.

 

La créature qui ne vit pas abandonnée en Moi entrave ma vie et mes œuvres.

Et je suis malheureux si je ne peux pas développer ce que je veux dans la créature.

Par conséquent, abandonne-toi totalement en Moi et je m’occuperai de tout.

 

Après quoi j’ai fait mes rondes dans la Création

-pour y placer mon échange d’amour en tout ce que Dieu a créé et préservé par pur amour.

Mon bien-aimé Jésus ajouta :

 

Ma fille,

la grande étendue du monde attachée à la grande étendue de la Divinité tourne continuellement, animée pas notre incessant mouvement.

 

Elle tourne autour de Nous pour Nous rendre la Gloire, l’Honneur et l’Amour avec lesquels elle est sortie de nous.

Nous sommes ainsi au milieu de nos œuvres

En tournant autour de nous, elles enchantent notre Être suprême par des voix secrètes et mystérieuses.

 

Nous sentons notre Vie dispersée dans les choses créées et que nous reviennent

-la pulsation de notre amour,

-la profondeur de notre adoration,

-la louange de notre gloire,

-le halo de notre étincelante beauté et

-la vie de notre lumière.

 

La créature qui fait sa ronde dans nos œuvres s’unit

-pour nous donner tout ce que la Création nous donne.

 

Ma Divine Volonté lui donne une place dans toutes les choses créées pour y faire ce qu’elles font.

Et en faisant sa tournée, elle acquiert

-plus d’amour et plus de lumière et plus de connaissance, ce qui l’embellit plus encore.

 

C’est un enchantement de voir

-qu’en faisant sa tournée elle prend la Vie de son Créateur et la copie. Et mon divin Fiat lui donne le droit d’avoir sa place d’honneur dans ses œuvres.

Qui vit dans notre Volonté est inséparable

-de nous, et

-de la plus grande à la plus petite des œuvres de notre Création.

 

La force créatrice de notre Volonté l’unit à toute chose avec une indissoluble et éternelle unité.

 

 

Mon abandon dans le Fiat continue

Plus je m’abandonne, plus je me sens fortifiée par sa Force. Sa vie anime la mienne.

Sa lumière me rassure.

Il me révèle avec clarté Celui en qui je m’abandonne totalement.

 

Il me donne le puissant désir de parcourir ses œuvres

En son Amour, Il veut que sa petite fille soit la spectatrice de ce qu’il a fait par

Amour pour les créatures.

Je faisais ma tournée lorsque mon souverain Jésus m’arrêta dans l’acte de la création de l’homme.

 

Il me dit :

 

Ma fille,

quel doux souvenir : la création de l’homme !

Il a été créé dans une de nos extases d’Amour.

Notre Amour était si grand que nous étions en admiration devant l’œuvre que nous avions mise au jour.

La beauté dont nous l’avions investi, la sainteté dont nous l’avions rempli, sa forme et l’harmonie avec laquelle il avait été formé nous captivaient.

Ses prérogatives, chacune de ses qualités, étaient pour nous des extases d’Amour qui nous ravissaient.

Notre Amour en était ébranlé, subjugué, et nous mettant en extase.

Il faisait naître en nous un amour impérieux et agissant pour l’homme. Et dans cette extase d’Amour, nous étions ravis.

Nous ne faisions attention à rien.

Nous ne mettions aucune limite pour manifester notre Amour. Nous l’avons enrichi de tous les biens.

Nous n’avons laissé aucun vide en lui afin que son amour pour nous soit entier et qu’il puisse nous fasciner afin que nous l’aimions continuellement.

 

Le souvenir de la création de l’homme fait revivre notre extase d’Amour envers lui.

 

La créature qui fait sa ronde dans notre Volonté et trouve nos œuvres

-en préparation pour la création de l’homme

fait sonner la cloche qui appelle toutes les créatures

-à reconnaître cet Amour de Dieu pour l’homme.

Et ce doux son éveille notre attention, réveille notre amour. Il fait surgir en nous cette extase d’Amour envers l’homme.

Une extase signifie un épanchement sans limites sur celui qui est aimé.

 

Celui qui vit dans notre Volonté possède la Force de faire se lever en nous notre extase d’Amour qui se déverse sur la créature.

Par notre Puissance, nous faisons que la créature soit en extase pour Nous

afin qu’il ne lui reste rien et que tout se déverse dans notre Être suprême.

 

Il se produit un épanchement entre les deux.

Par conséquent, rien ne nous plaît tant que de voir la créature dans la Volonté même

où elle fut créée.

Voir nos œuvres. Les connaître.

Sentir la pulsation de notre Amour que possède chaque chose créée.

Tel était le trousseau que nous préparions et que nous donnions à l’homme à la création de toute chose.

 

Qui donc reçoit la Vie du bien que contiennent les choses créées ?

Qui profite d’un aussi splendide trousseau, et a les droits de le posséder ? Celui qui les reconnaît.

En les connaissant, il y trouve notre Amour palpitant, notre Volonté opérante, et il les aime. Il aime en eux cet Être suprême qui l’aime tant.

 

Par conséquent, sois attentive et constante en faisant ta ronde dans nos œuvres

pour que nous puissions contribuer mutuellement à nous aimer.

 

Il y aura entre nous une extase d’Amour .

Tu pourras profiter du grand trousseau que le Créateur t’a donné avec tant d’Amour.

 

Après quoi mon petit esprit parcourut les actes accomplis dans la Divine Volonté.

En passant de l’un à l’autre, j’arrivai à la Conception de la Très Sainte Vierge

 Marie.

 

Oh ! mon Dieu. Le Ciel restait muet devant cet acte accompli dans la Divine Volonté.

Les Anges semblaient balbutier, sans pouvoir tout dire sur ce grand prodige. Ah ! Dieu seul peut en parler.

Car il est l’auteur de ce prodige qu’il a opéré dans cette conception. Et je restai stupéfaite.

Alors mon aimable Jésus me surprit et Il me dit :

 

Ma fille,

la Conception de la Vierge Immaculée était un nouvel acte de notre Volonté,

c'est-à-dire dans le temps

nouveau dans la manière,

nouveau dans le temps, et

nouveau en grâce.

 

En Elle, toute la Création a été renouvelée.

 

Dans notre Regard qui embrasse toute chose et dans notre Immensité, nous avons appelé toutes les créatures ainsi que tous leurs bons actes

présents, passés et futurs, comme s’ils n’étaient qu’un,

 

afin que cette Conception pût être formée

-sur tout être et sur toute chose

-pour donner ce droit à tous,

-et leur donner ce droit sur toute chose, non avec des paroles, mais avec des faits.

 

Lorsque notre Volonté accomplit un acte qui doit être utile

en tant que bien universel pour tous, personne n’est mis de côté.

 

Ma Volonté, par son omnipotence, réunit toute chose : les créatures et leurs actes

(sauf ceux qui sont accomplis dans le péché, car le mal n’entre pas dans nos actes) .

 

Elle accomplit les actes qu’Elle veut faire.

Tu vois, tes actes y participent. Tu as fait ta part. Par conséquent, en droit, tu es sa fille.

Et la Vierge Reine est ta Mère.

 

 Sais-tu pourquoi nous avons créé ainsi cette sainte créature ?

 

C’était afin

-de renouveler la Création tout entière,

-de l’aimer d’un amour nouveau, et

-de mettre en sûreté tous les êtres et toutes choses sous les ailes de cette créature et céleste Mère.

 

Nos œuvres ne sont jamais isolées.

Nous partons toujours d’un seul et unique acte.

 

Si cet acte est un,

-il unit toute chose et

-il accomplit toute chose comme si tous les actes étaient un.

 

Telle est notre omnipotence, notre force créatrice :

-faire toute chose en un acte,

-trouver toute chose, et

-faire le bien pour tous.


 

La Divine Volonté, avec ses doux enchantements, continue de tisser dans mon âme sa vie divine. Elle la fait grandir, lui donne sa forme, la nourrit, la couvre de ses ailes de lumière et la cache si bien que pas même un souffle de vent ne peut empêcher la croissance de sa vie dans mon âme.

 

Oh ! sans la Divine Volonté qui mieux qu’une mère se montre tendre et aimante et me garde dans ses bras, recouverte de lumière dans toutes les circonstances de ma vie, oh ! ce serait sans elle trop pénible et je ne sais pas ce que je ferais.

 

Mais sa lumière me calme et me fortifie, et je continue.

Oh ! adorable Volonté, combien je te remercie pour tant de bonté.

Je t’offre l’infini de ton Vouloir pour te remercier comme tu le mérites.

 

Mon esprit était immergé dans sa lumière lorsque mon bien-aimé Jésus m’a refait sa courte visite et m’a dit :

 

Ma bienheureuse fille,

comme il est beau de voir la créature sous les ailes de Lumière de ma Volonté ! La créature recouverte de cette lumière ne voit, ne sent et ne touche rien d’autre que sa mère de Lumière qui la recouvre.

Si d’autres créatures blessent, battent et remplissent cette créature d’amertume,

elle s’enfonce plus profondément dans les bras de lumière et

elle répond à ceux qui veulent la blesser avec un sourire de Lumière et elle les ridiculise en confondant leur humaine perfidie.

Oh ! puissance de ma Volonté opérante.

 

Elle échappe à tout. Elle triomphe de tout

Avec sa lumière, elle forme son trône de gloire impériale dans l’âme qui lui donne la liberté d’agir.

 

Tu dois savoir que sa puissance est telle

qu’elle prend tous les siècles pour n’en faire qu’un seul.

 

Son règne s’étend partout.

Tous les actes bons des créatures ne sont rien d’autre que des atomes qui, réunis ensemble, ne forment qu’un acte.

Ils reconnaissent son pouvoir et se prosternent à ses pieds,

ils forment la gloire et l’adoration des générations humaines de cette Volonté suprême.

 

Le soleil en est un symbole, qui n’est rien d’autre que des atomes de lumière qui, assemblés, forment le soleil qui donne la lumière à la terre.

Mais ces atomes sont armés d’une Puissance divine. Chacun d’eux contient un pouvoir merveilleux

 

Si bien qu’il lui suffit de toucher la terre

-pour communiquer aux plantes les bienfaits et les merveilleux effets de la formation d’une vie distincte pour chaque plante et chaque fleur.

 

De la même manière, les actes des créatures, bien qu’ils soient des atomes, contiennent le merveilleux pouvoir de ma Volonté

Par conséquent, ils sont remplis de merveilleux effets.

 

Tu dois savoir que lorsque la créature est disposée à accomplir un acte dans ma Volonté, ma Volonté l’arme de sa Puissance et le simplifie.

Elle forme le vide, forme la nature divine dans la volonté humaine. Victorieuse, ma Volonté forme sa vie dans la volonté de la créature.

 

Elle va toujours de l’avant.

Elle ne s’arrête que si la volonté humaine lui barre la route en faisant sa propre volonté et non la mienne.

 

Quelle offense que de barrer la voie de mon Vouloir dans la volonté de la créature !

J’ai créé les créatures afin d’avoir ces chemins dans la volonté humaine pour les parcourir continuellement et y avoir mon acte agissant.

 

Et quiconque

-obstrue ma route

-veux arrêter la continuation de ma Création,

-entrave mes pas et

-me lie les mains pour m’empêcher d’agir.

Oh !

ne pas faire ma Volonté semble peu de chose.

Pourtant, c’est la plus grande des offenses et elle crie vengeance devant la Divine Majesté pour les pauvres créatures,

spécialement lorsque l’on sait que ma Volonté veut une œuvre ou un sacrifice.

 

Ne pas faire ma Volonté,

c’est se saisir de la Vérité,

ce qui est un péché contre le Saint-Esprit qui crie vengeance devant Dieu.

Connaître ma Volonté et ne pas l’accomplir, c’est

fermer le Ciel,

rompre les relations divines et

ne pas reconnaître le divin mandat que chaque créature a l’obligation de connaître et

auquel elle doit se soumettre, serait-ce au prix de sa vie.

 

Par conséquent, sois attentive, adore ma Volonté et ce que J’ai disposé

 pour toi si tu veux rendre ton Jésus heureux.

 

 

Je suis toujours la proie du divin Fiat. doubler reproduire l’Amour qu’Il avait en créant tant de choses pour moi. Il semble que le divin Vouloir soupire après l’amour de ses créatures bien-aimées afin de trouver un endroit où reposer son grand amour.

Le ciel, le soleil et le vent ne sont rien d’autre que des appels pressants pour nous dire : « « Je t’ai précédé avec mon Amour, et ne Me privez pas du tien.» Je voyais que tout m’appelait à aimer mon Créateur.

Alors mon bien-aimé Jésus me surprit et Il me dit :

 

Ma fille,

J’ai créé un ciel constellé d’étoiles qui s’étend par-dessus ta tête,

J’ai aussi créé un ciel en toi. Et ce ciel est ton âme qui s’étend partout, du sommet de ta tête à l’extrémité de tes pieds. Il n’y a pas d’endroit en toi où ce ciel ne s’étende.

Tu as ainsi un ciel au-dessus de toi et un autre ciel en toi qui est plus beau encore.

Et tout ce que ce ciel fait par le moyen de ta nature, c'est-à-dire penser, parler, marcher et souffrir, sont des brillantes étoiles dans le ciel de ton âme..

 

Le soleil qui brille dans ce ciel est ma Volonté. La mer qui s’écoule est ma grâce

Le vent est mes sublimes vérités qui forment les champs de fleurs des plus magnifiques vertus.

Il n’aurait pas été digne de notre Sagesse ni de la Puissance de notre Amour de seulement faire la Création à l’extérieur et non à l’intérieur de la créature,

-en laissant ainsi l’intérieur, la partie vitale et essentielle, sans un ciel avec des étoiles et des soleils.

 

Non, non, lorsque nous accomplissons une œuvre, nous la remplissons à l’extérieur comme à l’intérieur de nos créations et de notre vie

Si bien qu’il ne doit pas y avoir une particule de son être qui ne ressente pas la Vie et la Force de nos œuvres créatrices.

 

C’est pourquoi nous aimons tant la créature qui est notre œuvre

Nous laissons en elle notre Vie pour préserver ce que nous avons créé.

 

C’est pourquoi quiconque ne sent pas en lui la Vie de ma Volonté,

-la connaît en théorie, mais non en pratique.

Lorsqu’un bien est connu et mis en pratique, il a la vertu

-de former la substance de la Vie du Bien qui est connu. Sinon, le bien resterait sans être mis en pratique,

-comme une peinture qui n’ayant pas la Vie,

n’a pas la vertu de former sa vie en qui la regarde.

 

Ma Volonté est Vie.

Nos œuvres sont des œuvres vivantes, non des œuvres mortes.

Cependant, pour celui qui ne les connaît pas, ne cherche pas à les connaître, et ne les met pas en pratique, ces œuvres sont pour lui sans Vie, comme des œuvres mortes.

C’est par conséquent dans la mise en pratique que J’attends la créature afin

-de réaliser,

-de former,

-de faire grandir la Vie de mon Vouloir et

-de rendre vivantes nos œuvres dans la créature.

 

Après quoi je ressentais dans mon âme une peur, un doute quant à la présence de mon doux Jésus dans mon âme,

ou s’il s’était retiré en me laissant seule et abandonnée. Mon Dieu !

 

Quelle cruelle épine qui nous transperce et nous fait ressentir une mort cruelle ! Mais mon toujours aimable Jésus m’a surprise et Il dit :

 

Ma fille, n’aie pas peur.

 

Pour te rassurer,

Je veux te dire quel signe montre que Je réside dans ton âme, et quand Je la quitte.

Si l’âme se soumet à ma Volonté, l’aime, lui donne la première place, c’est alors un signe que Je suis là

Parce que ma présence a la vertu de garder la volonté humaine sujette à la mienne.

Par contre, si l’âme se sent rebelle envers ma Volonté, c’est alors le signe certain que Je me suis retiré.

Par conséquent, sois calme et n’aie pas peur.

 

 

La mer du divin Vouloir continue de murmurer dans mon âme. Oh ! que son murmure est doux, pénétrant et bouleversant.

Il me transporte tellement que Je murmure avec lui comme si cette mer divine était mienne.

Fusionnée en Elle, je ne sais plus comment faire autre chose que ce que fait la Volonté suprême. Je murmurais : « Amour, Adoration, Joies, Bonheur et Beauté », évoquant les inspirations qui entraient en moi

Alors mon doux Jésus visita sa petite fille et Il lui dit :

 

Ma bienheureuse fille,

 ta petitesse dans l’interminable mer de notre Vouloir est notre plus grande joie.

Tu dois savoir que celle qui vit dans notre Volonté émet trois actes qui sont :

 coopérer, aider et recevoir.

 

-Dans le premier, elle collabore aux actes de son Créateur, étant donné que la Volonté de l’un est la Volonté de l’autre.

Il n’est rien dans ce que fait cette Divine Volonté en quoi elle ne place la créature pour collaborer à son opération.

C’est pourquoi mon Vouloir n’est plus seul. Il sent l’inséparabilité de celle qui vit en lui.

Il sent dans ses actes une volonté finie dans l’infini qui aime et collabore dans la multiplicité à l’incessante opération de nos œuvres.

Ainsi, quiconque vit dans notre Volonté brise notre solitude Nous sentons sa participation dans notre mer divine.

 

Par un continuel épanchement de sa petitesse en nous,

elle acquiert les droits de notre Vouloir afin de faire ce qu’il fait.

Oh ! tu ne peux pas comprendre notre bonheur, notre joie, de sentir que la créature collabore afin de ne rien faire d’autre que ce que nous faisons.

 

L’acte de coopération donne naissance à l’acte d’assistance

L’âme coopère et aide.

Nous ne faisons rien sans qu’elle le sache et y collabore. Comment cacher quelque chose à celle

-qui est déjà avec nous,

-qui collabore et

-a sa place dans notre Vouloir ?

 

Mais ne fera-t-elle que collaborer et aider ?

Oh ! non. Un autre acte se lève. C’est celui de recevoir comme sien et comme nôtre

l’infini de notre Amour et de nos œuvres,

-si bien que sa petitesse ne sait où mettre un si grand amour et de si grandes œuvres.

 

Et elle reste par conséquent dans notre Vouloir avec tout le dépôt des biens qu’elle a reçus, et cela de droit, parce que dans ce Vouloir, il y a ce qui est à elle.

 

Tu dois savoir que tout ce qui est fait dans notre Volonté est si grand

que la créature est incapable de le posséder et de le restreindre à elle-même.

 

Par conséquent, il lui faut faire usage de cette même Volonté dans laquelle elle a travaillé afin de le conserver en dépôt.

De plus, tout ce que la créature fait dans notre Vouloir avec la puissance de notre Volonté – les petites offrandes de ses actions,

-sa petitesse et

même le petit « Je t’aime »

sont autant d’espaces qu’elle prend dans notre Volonté.

 

Plus elle occupe des espaces, plus elle acquiert des droits,

et elle ressent en elle les droits divins et la force divine qui continuellement la ravissent et lui donnent son envol

de sorte que sa vie devient totalement formée dans la Divine Volonté.

Et comme ce mode de vie devait être celui de toutes les créatures, telle était la raison de notre Création.

Mais c’est avec une immense amertume

que nous voyons qu’elles vivent presque toutes dans la bassesse de leur volonté humaine.

 

 

Mon petit esprit se sentait rempli des douces leçons de mon aimable Jésus. Inquiet, il voulait provoquer des doutes et des craintes.

Je sais que lorsque Jésus le veut, il permet à l’âme

-d’arriver là où il veut et

-comme il veut.

 

Il n’y a pas de lois pour lui et personne n’est là pour lui en dicter.

Il ne prête pas attention aux manières humaines de voir les choses.

Il fait d’ailleurs toujours quelque chose de nouveau pour les confondre.

 

Aucune âme ne dépasse la Puissance de son amour.

Peu importe le nombre de doutes et de craintes qu’elles rapportent.

Il s’en moque et les laisse à leur bavardage pendant qu’il agit dans l’âme qu’il a choisie.

 

Et bien que je sache tout cela, ma fragilité se rappelait mon douloureux sort. Je me sentais secouée et je dis :

« Qui sait combien de doutes il y aura concernant tout ce discours de Jésus ! » Je me sentais très malheureuse et affligée.

Mais Jésus veillait sur ma pauvre âme et, répétant sa petite visite, toute bonté, il me dit :

Bienheureuse fille, ne t’inquiète pas. Ma Volonté a la vertu :

de faire mourir tout ce qui ne lui appartient pas et

de changer en lumière les faiblesses et les misères mêmes de la créature.

 

Tout ce que je te dis :

-n’est pas vertu de la créature,

-mais vertu et puissance de ma Volonté qui peut tout.

 

Ma Volonté est symbolisée par le soleil qui, à son lever, chasse et fait et mourir les ténèbres. Et lorsqu’il revêt la terre, il donne à toute chose sa vie de lumière.

 

Ainsi en est-il de mon Vouloir.

Et lorsque la créature se laisse revêtir par la puissance de sa lumière :

les ténèbres la quittent et

ses maux meurent pour être convertis en vie de lumière.

 

Celui qui ne comprend pas montre qu’il est illettré.

Par conséquent ne peut pas comprendre ce qu’est ma Volonté et ce qu’elle peut faire.

Il ne peut pas non plus comprendre ce à quoi peut parvenir

-celui qui vit dans ma Volonté et

-peut être investi de sa lumière.

Par conséquent, laisse-les parler. Je vais agir et ils continueront à parler. S’ils n’ont pas étudié en profondeur ma Volonté, que veux-tu qu’ils comprennent ?

 

Ils sont peut-être de savants docteurs en d’autres choses, mais sur ma

Volonté, ils seront toujours de petits ignorants.

Par conséquent, laisse-les de côté et pensons à agir en actes et non en paroles.

Tu dois savoir que pour quiconque travaille dans ma Divine Volonté :

ses œuvres,

ses actes et

-son adoration pour Dieu

sont accomplis et formés dans l’éternité parce que ma Divine Volonté est éternelle.

 

Et tout ce qui peut être fait en elle ne sort pas de l’éternité et reste confirmé comme des œuvres, des adorations et de l’amour divins et éternels.

On peut dire que ce sont des œuvres de la créature transfusées en Dieu et dans lesquelles Dieu lui-même a opéré.

 

Ce qui est humain ne rentre pas dans le divin Vouloir ou dans l’éternité. Pour entrer, ce qui est humain doit perdre sa vie afin de réacquérir la vie des œuvres de Dieu lui-même.

 

Par conséquent, celui qui vit dans notre Vouloir en vient à être vu par nous :

non dans le temps,

mais dans l’éternité.

Pour notre cortège et notre honneur :

ses actes doivent être nos actes,

son amour notre amour.

Nous sentons que la créature vient dans notre Vouloir nous donner une occasion :

de nous permettre d’agir et

de lui donner notre amour afin que nous soyons aimés avec notre propre amour.

Tout doit être nôtre.

Tout ce que fait la créature doit être imprégné de l’image de son Créateur.

 

Par contre, celle qui œuvre en dehors de ma Divine Volonté opère dans le temps.

Tout ce qui est fait dans le temps, ce sont des œuvres :

sans confirmation, ou plutôt

-qui doivent attendre le jugement pour être

confirmées ou

condamnées,

ou purifiées par le feu du Purgatoire.

Elles sont considérées comme des œuvres de la créature où pourrait manquer la plénitude :

-de la sainteté,

-de l’amour, et

-de la valeur infinie.

 

C’est tout le contraire pour qui œuvre dans notre Volonté. Comme ce sont nos actes, tous possèdent la plénitude :

-de sainteté,

-d’amour,

-de beauté,

-de grâce,

-de lumière et

-de valeur infinie.

 

Il y a une telle distance entre les uns et les autres que si tous le comprenaient, oh ! combien ils seraient attentifs à vivre dans notre Vouloir afin de

rester exempts de tout acte humain et

-remplis de l’acte opérant d’une Divine Volonté.

 

Par conséquent, sois attentive et ne fais rien qui ne soit imprégné et vidé par la lumière de ma Volonté.

 

Tu me rendras immensément heureux

-en me permettant d’agir en Dieu que Je suis.

 

Ainsi je t’attends dans ma Divine Volonté afin de :

toujours aller vers toi,

-d’étendre mes bras vers toi pour agir en toi, et

-de pouvoir parler et rester avec toi pour entretenir de douces conversations et

-te manifester les secrets mystères de mon Fiat suprême.

 

Après quoi je pensais à tout ce que Jésus, mon immense bien, m’avait dit. Et c’est comme si des doutes et des difficultés voulaient se lever en moi.

Et lui, avec une inexprimable maîtrise, me dit :

 

Ma bonne fille, ne sois pas étonnée de tout ce que je te dis. Tout est possible à ma Volonté.

L’impossible n’existe pas.

 

Si la créature se laisse conduire par ma Volonté, tout est fait.

 

Tu dois savoir que tout ce que je te dis sert à former, ordonner et harmoniser le Royaume de la Divine Volonté.

Je refais ce que j’ai fait dans la Création : j’ai prononcé le Fiat, puis il y eut un silence.

 

Et bien qu’ils parlent de jours, en ces temps les jours n’existaient pas.

 

Par conséquent, on peut aussi parler d’époques au cours desquelles j’ai formé

la grande machine de l’univers.

Je parlais et je travaillais, et j’étais si satisfait de l’œuvre produite par ma parole que mon Fiat me disposait, ravi, à prononcer un autre Fiat, puis un autre encore.

Et mon Fiat ne s’arrêta que lorsque je vis

-que rien ne manquait à mon œuvre,

-que tout était somptuosité, beauté, ordre, harmonie, et

-que pour jouir de mes œuvres, j’y demeurais comme vie.

 

Mon Fiat est resté comme gardien, ce même Fiat qui avec sa puissance

-me liait à mes œuvres et

-m’en rendait inséparable.

 

Tout est dans l’énonciation de mon premier Fiat. En donnant mes premières leçons,

J’ai déposé dans l’âme la Puissance et l’œuvre de mon Fiat Lorsque Je commence, Je peux dire que Je n’arrête pas avant d’avoir achevé mon œuvre.

 

Que dirait-on si la Création était à moitié terminée ?

Ce ne serait pas une œuvre digne de moi et mon amour n’aurait pas été exubérant.

 

C’est pourquoi un Fiat m’attire et ravit le suivant.

Il forme le vide dans la créature

pour placer l’ordre et l’harmonie de mon Fiat opératif.

Il dispose la créature et m’impose de donner d’autres leçons afin de former tous ensemble de nombreux actes.

Unis, ils forment la Création nouvelle, plus belle et plus harmonieuse

que la machine de l’univers qui doit servir pour le Royaume de ma Volonté.

 

C’est pourquoi chaque parole est

-une œuvre,

-un autre épanchement de notre amour. Elle donne la finalité à mon premier Fiat

Se donnant la main, le premier et le dernier Fiat prononcés formeront l’entrelacement de la nouvelle Création de mon Royaume

dans les profondeurs de l’âme.

 

Transmis aux descendants, ce Royaume sera plus que l’univers lui-même porteur de biens, de sainteté et de grâces pour les générations humaines.

Tu vois donc ce que signifie

-une parole de plus ou de moins,

-une leçon de plus ou de moins.

Ce sont des œuvres qui, si elles ne sont pas reçues, ne signifient rien.

Mon Fiat alors ne m’attire pas et ne me captive pas pour prononcer d’autres Fiat.

Par conséquent, l’œuvre n’est pas achevée. Moi je veux attendre et répéter mes leçons.

 

Si je les répète, c’est le signe que tu n’as pas tenu compte de ce que j’ai dit. Et je veux que rien ne manque parce que tout ce que j’ai à te dire sur ma Volonté a été établi.

Par conséquent, sois attentive et laisse-Moi faire ce que Je veux.

 

Après quoi je pensais à ce qui était écrit au commencement de cette section, que quiconque agit dans la Divine Volonté travaille dans l’éternité, et que celui qui agit en dehors d’elle travaille dans le temps.

 

Je me disais : « Pourquoi cette grande différence ? » Jésus, mon immense amour, ajouta :

 

« Ma fille, c’est facile à comprendre.

Suppose que tu aies reçu de l’or avec lequel tu as pu fabriquer un grand nombre de beaux objets en or.

Mais si je t’avais donné du cuivre ou de l’acier, tu n’aurais pas pu changer en or le cuivre ou l’acier et tu aurais par conséquent fabriqué des objets en cuivre et en acier.

Compare maintenant ces objets de cuivre et d’acier avec les objets en or. Quelle différence dans leur valeur !

Et pourtant, tu y as consacré le même travail. Tu as fait des objets identiques.

Mais à cause de la différence dans le métal, les objets en or sont étonnamment supérieurs aux autres en valeur, en beauté et en élégance.

 

Pour celui qui agit avec sa volonté humaine,

-même en faisant le bien, comme il est dans le temps, on peut dire que tout ce qu’il fait, ce sont des œuvres temporelles et sujettes à des milliers de misères.

Ce seront toujours des œuvres humaines d’une valeur minimum parce qu’il leur manque le fil d’or, la lumière de ma Volonté.

 

Mais celui qui agit en ma Volonté aura ce fil d’or en son pouvoir Il aura en plus le Créateur opérant dans son acte.

Il aura en son pouvoir l’éternité, et non le temps.

 

C’est pourquoi il n’y a pas de comparaison suffisante pour exprimer la différence entre les deux.

La vie dans ma Divine Volonté est exactement ceci :

ma Volonté a l’acte premier et opératif dans la créature.

 

Elle fait comme le maître qui veut développer le thème qu’il a donné à son élève.

Il lui donne le papier, met le stylo dans sa main, et il place sa main sur celle de son élève.

Et il développe le thème avec la main de l’élève et celle du maître qui écrivent ensemble.

 

Ne peut-on pas dire que c’est le maître qui agissait

et qu’il a placé dans ce thème sa science et sa belle calligraphie De telle sorte que personne ne peut y trouver l’ombre d’un défaut !

 

Mais l’élève n’a pas bougé. Il a pour lui le travail de son maître. Il lui a permis de diriger sa main sans aucune résistance.

Il était même heureux de voir les belles idées, les précieux concepts qui le ravissaient.

Ne peut-on pas dire que l’élève possède la valeur et le mérite de l’œuvre de son maître ?

 

C’est ce qui arrive à celui qui vit dans ma Volonté :

la créature doit subir l’acte que veut accomplir mon Vouloir. Il ne peut pas être mis de côté .

Et il doit placer ce qui est nécessaire et digne de son acte divin.

 

Notre bonté est telle que nous rendons la créature propriétaire de nos actes eux-mêmes.

 

Par contre, celui qui ne vit pas dans notre Volonté

-ressemble à l’élève auquel le maître a donné un thème, mais sans se faire l’acteur de ce thème.

Il laisse faire l’élève qui peut alors commettre des erreurs.

Car il agit selon ses petites capacités et ne sent pas au-dessus de lui la capacité et l’acte opératif de son maître.

Et le thème n’est rien d’autre que notre grâce.

 

Elle ne quitte jamais la créature, même dans le petit bien qu’elle fait. Selon les dispositions de la créature, elle se prête

-comme acte opératif ou acte d’assistance,

 

Car il n’est pas de bien qui puisse se faire sans

-l’aide et -le soutien de la grâce divine.


 

Je suis dans les profondeurs de mon néant.

Me sentant privée de mon doux Jésus, je sentais mon néant vide de sa vie et sans force ni soutien. Après avoir reçu la Sainte Communion, je me sentais opprimée et amère.

Jésus, ayant pitié de moi, me dit :

Ma fille, courage, ton néant avec Jésus est toute chose.

 

Tu peux me donner toute chose parce que tu dois savoir que je ne descends pas seul lorsque tu me reçois sacramentellement, mais que je descends avec toutes mes œuvres.

Je te rends propriétaire de ma vie sacramentelle.

Je te rends aussi propriétaire de toutes mes œuvres.

 

Par conséquent, si tu le veux, tu as beaucoup à me donner parce que tu as mes œuvres en ton pouvoir.

 

De plus, ma vie sacramentelle

que tu reçois dans la sainte Hostie est entourée

-des actes accomplis dans mon Humanité lorsque je me suis reçu moi-même en instituant le Très Saint Sacrement,

-avec les actes accomplis par ma céleste Mère lorsqu’elle me reçut sacramentellement,

-et avec tous les actes de ceux qui vivent dans ma Volonté.

 

Cela parce que ces actes sont inséparables de moi et restent incorporés à Moi comme faisant partie de ma Vie même.

Par conséquent, tu peux tout me donner parce qu’ils servent

-à couvrir ta misère,

-à compenser pour ton amour et

-à t’empêcher presque d’avoir honte Car sinon tu n’aurais rien à me donner.

 

Mais en Me les donnant, ils se dédoublent et deviennent

-mes actes et tes actes,

-ceux de la Reine souveraine et

-ceux des âmes qui vivent dans ma Volonté De sorte que je les ai deux fois au lieu d’une. Et ma vie sacramentelle demeure entourée

-deux fois d’actes,

-deux fois d’amour et

-d’une plus grande gloire.

Tel est le commerce que je pratique lorsque je me communique aux âmes : Je donne de ce qui est à Moi pour le recevoir en double

Ma vie sacramentelle demeure active pour avoir cet échange. Mais hélas ! Combien n’en font aucun usage !

Et ces âmes restent sans rien avoir à me donner .

Je suis privé d’une nouvelle cour, sans leurs actes et avec la peine de ne pas pouvoir exercer mon commerce d’amour.

 

Tu ne me feras pas cela.

Parce que si je viens, c’est aussi parce que je veux me donner moi-même. Et me recevoir, quoi que la créature puisse me donner,

-cela forme ma satisfaction, mon bonheur et mon paradis dans le Très Saint Sacrement.

 

Donner et ne rien recevoir des créatures forme

-mon purgatoire dans la petite prison de l’Hostie sacramentelle,

-un purgatoire que l’ingrate créature forme pour moi.

 

Par conséquent, sois attentive et avec courage et sans réserve aucune, donne- moi ce qui est mien et donne-moi tout de toi-même afin que je puisse dire :

« Je lui ai tout donné et elle m’a tout donné. »

Tu formeras ainsi mon bonheur et mon commerce d’amour.

 

Après quoi je faisais ma ronde dans la Divine Volonté

Il me semblait que toutes les choses créées, les unes après les autres, m’invitaient

-à les connaître comme œuvre du Fiat omnipotent, où il attendait mon petit échange d’amour.

 

Et si petit qu’il soit, Il le voulait, Il le demandait

afin d’obtenir la raison d’avoir fait toute la Création. J’essayais de suivre la Divine Volonté

Alors mon aimable Jésus, répétait sa petite visite. Il me dit :

 

Ma bienheureuse fille,

tout ce que notre paternelle bonté a accompli dans la Création et la Rédemption n’a pas encore reçu l’échange de la part des créatures.

 

La raison en est que le dessein pour lequel la Création fut créée était :

que l’homme accomplirait notre Volonté en toute chose.

 

La Volonté opérante dans la Création devait obtenir son acte opératif continuel dans la créature.

De telle sorte que l’écho de l’une devait former l’écho de l’autre pour ne faire qu’un.

Mais la vertu opérante de ma Volonté reste seule avec toute sa magnificence, sa puissance, sa sagesse et sa beauté.

 

Elle demeure dans la sphère céleste Mais dans l’homme, elle est réprimée.

L’homme n’a pas en lui ma Volonté opérante.

Ainsi il n’a pas l’oreille pour entendre sa vertu opérante dans la création.

 

Par conséquent, n’ayant pas atteint leur dessein, nos œuvres demeurent sans échange.

Le dessein forme l’échange de toute œuvre accomplie, grande ou petite.

 

Tu dois être convaincue que personne ne travaille dans l’ordre divin ou dans l’ordre humain sans le dessein d’obtenir un échange.

 

Ce dessein peut être appelé le commencement de la Vie d’une œuvre. L’échange en est l’accomplissement.

Oh ! combien d’œuvres n’auraient pas de commencement s’il n’y avait pas le dessein.

Et ils resteraient à mi-chemin s’il n’y avait la certitude de l’échange !

L’échange soutient des sacrifices inouïs.

Il confère à Dieu et aux créatures l’héroïsme excessif.

 

Or

-si ma Volonté ne forme pas son Royaume dans les âmes

-et si elles ne lui donnent pas la liberté de les dominer par sa vertu créatrice et opérante,

le véritable échange ne Nous est pas donné.

Nous serons par conséquent toujours dans l’attente Nous verrons nos œuvres merveilleuses

-à mi-chemin et

-sans l’accomplissement de notre dessein.

 

Il manque ainsi

-la chose la plus belle,

-l’acte le plus important,

-le dessein en vue duquel toutes choses furent créées.

 

Tu vois donc

combien il est nécessaire que vienne le Royaume de ma Divine Volonté!

 

Plus encore,

-en ne recevant pas son échange,

notre œuvre créatrice

-reste suspendue et

-ne peut pas poursuivre l’œuvre de Création.

 

Car il est établi

-qu’à partir de la Création extérieure que possèdent les créatures,

-la Création intérieure dans les profondeurs de l’âme

devait être poursuivie.

 

Cela peut être accompli si ma Volonté détient

-la première place,

-la liberté de travailler dans la volonté humaine.

 

Si ma Volonté ne l’a pas,

-elle ne peut pas poursuivre son œuvre créatrice,

-elle en est empêchée, incapable de créer

-des cieux, des étoiles et des soleils nouveaux,

-ainsi que tout le reste.

Sans pouvoir poursuivre nos œuvres et sans être capable de continuer

-ce que nous avons établi de faire dans les créatures en vertu de notre Volonté,

 

comment pouvons-nous avoir l’échange

-si nous n’avons pas encore fini de faire ce que nous voulons, et

-si l’œuvre de Création que nous avons commencée il y a tant de siècles n’a pas encore été achevée ?

 

Parce que l’œuvre de Création

-doit comprendre ce que mon Fiat devait faire tout ensemble dans la Création afin de pouvoir dire que notre œuvre est achevée.

 

Et si notre Vouloir n’a pas encore fait tout ce qu’Il veut faire, comment peut-il

-dire que J’ai achevé mon œuvre,

-avoir un retour pour tout ce qu’il a fait ?

 

Lorsque nous aurons obtenu le dessein de la créature

-faisant toute chose dans notre Volonté et vivant en elle,

-ayant son règne afin de laisser le champ libre à la magnificence de ses œuvres,

 

lorsque le dessein de la volonté de l’un sera le dessein de l’autre,

alors nous pourrons recevoir l’échange de tout ce que nous avons accompli par amour pour les créatures.

Par conséquent, sois attentive, et va toujours de l’avant dans ma Volonté.

 

 

Je recommence toujours à neuf ma ronde dans les actes de la Divine Volonté. Bien qu’il me semble

-avoir fait ma ronde dans ses œuvres et

-avoir compris la beauté,

la sainteté et les biens infinis qu’elle contient,

en refaisant ma ronde, je me sens comme une illettrée, une petite ignorante.

 

Je vois qu’il y a encore beaucoup

-à comprendre,

-à prendre et

 apprendre

des œuvres de la Volonté suprême.

Ma petite intelligence semblait sous le charme de la magnificence de ses œuvres. Alors mon céleste Jésus visita ma pauvre âme et Il me dit :

Ma bienheureuse fille, mes œuvres contiennent une valeur et des biens infinis C’est pourquoi, s’il te semble avoir tout compris,

-tu t’aperçois en y retournant

qu’il y a encore beaucoup, beaucoup à comprendre.

 

L’infini ne peut pas être inclus dans le fini.

Le fini , tout au plus, peut être rempli.

Mais tout enfermer de l’infini sera impossible.

 

Et comme ton intelligence est finie, elle est consumée devant l’infini. Elle est remplie.

Et il lui semble tout comprendre.

Mais ce n’est pas vrai.

Plutôt, étant remplie, elle ne peut plus mettre une autre connaissance divine. Mais le fait de remâcher et repenser la Connaissance

forme un nouvel espace dans ton intelligence.

Se retrouvant parmi nos œuvres, la créature trouve alors de nouvelles choses à comprendre et à apprendre.

C’est pourquoi tu te sens d’abord illettrée chaque fois que tu te retrouves devant la magnificence de nos œuvres divines.

Tu dois savoir

-qu’autant dans les œuvres de Création

-que dans les œuvres de Rédemption, nous avons placé en chaque chose

-la plénitude de bonheur, de lumière, de grâce, de bonté,

-et ainsi de suite pour toutes les autres qualités divines.

 

Toutes ces prérogatives sont dans l’acte

-d’être déversées sur la créature pour la rendre heureuse.

 

Le bonheur de nos œuvres, tel un air céleste, porte avec lui

-son parfum, un baume divin

pour qui s’en approche afin de comprendre.

Débordantes, nos œuvres communiquent les biens qu’elles possèdent.

 

Par nos œuvres, nous avons placé les créatures sous la pluie torrentielle de notre bonheur pour les rendre heureuses.

Mais comme elles ne s’en approchent pas pour comprendre,

-elles sont malheureuses et

-elles sentent l’air empoisonné de leur volonté humaine.

Personne n’agit avec le dessein

-de se rendre malheureux et

-de ne pas utiliser le bien de son œuvre.

 

Moins encore l’Être suprême qui a fait toute chose afin de former l’escalier du bonheur pour la créature.

 

C’est notre seule satisfaction de voir la créature parmi nos œuvres afin

-d’être unie à elles,

-d’en jouir et

-de les comprendre, et

-de former la norme pour savoir comment agir en elles.

 

Et comme notre Volonté ne sait pas créer des œuvres dissimilaires, Elle répète dans la créature le fac-similé de nos œuvres.

 

Après quoi je continuai à me sentir totalement immergée dans la Divine Volonté.

Mon toujours aimable Jésus ajouta :

 

Ma fille, ne t’étonne pas. Tout est possible dans ma Volonté.

 Avec Elle, la créature a le Tout en son pouvoir, et elle peut tout faire

 

Elle se sent régner sur son être

Rien ne sort de la créature qui ne soit revêtu d’un acte, d’une force et d’un pouvoir divins.

Ce qui est humain meurt dans notre Volonté, mais c’est une mort heureuse et glorieuse. La volonté humaine meurt pour ressusciter avec la vie des actes

-d’une puissance divine et

-d’une Volonté qui n’est pas celle de la créature.

 

Et la créature, sous l’empire qu’elle sent régner en elle,

-si elle devait faire d’autres choses avec son propre vouloir,

-même des choses saintes et bonnes, ne les ferait jamais.

 

Elle serait heureuse de demeurer même durant des siècles sans rien faire plutôt que de faire un seul acte sans ressentir sur cet acte l’empire de l’acte opératif de ma Volonté.

 

Parce que dans ma Volonté la créature comprend clairement ce que signifie un acte de ma Volonté opérante.

 

Comparés à un seul acte de ma Volonté, des milliers d’actes accomplis sans l’acte divin ne seraient presque rien.

 

Tu dois savoir que lorsque la créature entre dans notre Vouloir,

-notre bonté est si grande et

-nous sommes si heureux de l’avoir avec nous

que nous lui cédons nos œuvres, nos pas, notre amour dans la mesure où cela est possible pour la créature.

 

Ainsi, chaque fois qu’elle accomplit un acte dans la Divine Volonté, elle acquiert un de nos pas, une de nos œuvres.

Elle prend alors notre amour, notre bonté, notre puissance. Totalement heureuse elle nous dit :

 

« Dans votre Vouloir, j’ai votre Amour en mon pouvoir

ainsi, je peux vous aimer autant que vous vous aimez vous-mêmes.

J’ai vos œuvres en mon pouvoir pour vous glorifier

J’ai vos pas dans les miens pour parcourir le même chemin que vous à la recherche de toutes les créatures pour les amener toutes devant votre adorable Majesté. »

 

Notre Être suprême, dans son immensité, est partout.

Il est la vie de chaque œuvre, de chaque pas et de chaque battement du cœur.

Lorsqu’elle voit que des créatures nous offensent, ah ! fidèle, elle voudrait nous cacher dans sa petitesse et placer sa vie au lieu de la nôtre, pour notre défense.

 

Oh ! comment ne pourrions-nous pas aimer cette créature. Il y a dans notre Volonté des prodiges inouïs

Comme Elle n’est pas connue, il n’est pas étonnant qu’ils ne comprennent pas ce que je te dis.

 

Mais toi, ne t’arrête pas. Suis sa lumière, et sois sa proie bienheureuse.

 

 

Je suis toujours la proie du divin Fiat.

Ma petitesse ne se lasse pas de tourner en elle avec le ferme espoir d’être consumée dans sa lumière et le désir de pénétrer toujours plus avant dans sa connaissance pour y goûter de nouvelles saveurs.

 

Car chaque connaissance additionnelle est une nouvelle saveur que l’on reçoit et qui stimule l’appétit pour y goûter davantage.

L’on ressent parfois une faim insatiable, jamais satisfaite.

Et on veut rester la bouche ouverte pour recevoir ce céleste aliment.

 

Tant de choses fourmillaient dans mon esprit à propos de la Divine Volonté. Si je voulais tout écrire, je ne sais où l’on trouverait le papier

Je me limite par conséquent à ce que je peux écrire. Quelques doutes se répandaient dans mon esprit.

Alors mon céleste maître Jésus visita sa petite nouveau-née et Il me dit :

 

Bienheureuse fille,

un acte prend plus de valeur lorsque le bien qu’il contient est connu.

Par plus de connaissance, la créature acquiert davantage parce qu’elle accomplit cet acte sur la base de la valeur qui est connue.

Et notre bonté paternelle ne sait tromper ni se moquer de personne. Si nous faisons connaître la valeur d’un acte,

-c’est parce que nous voulons donner la valeur que nous manifestons

Le signe certain que nous voulons la donner est la connaissance de la valeur de cet acte.

 

Nous faisons comme le roi qui prend du papier sans valeur et inscrit sur l’un la valeur cent, sur un autre mille, et sur un autre encore la valeur un million.

Le papier a la même qualité, la même forme, mais selon le nombre qu’il porte,

c’est cela qu’il vaut. Par conséquent, qu’est-ce qui confère la valeur au papier ? Le nombre et l’image du roi qu’il utilise comme monnaie pour son royaume.

 

Nous faisons la même chose.

Le papier est l’acte de la créature,

la connaissance est notre image divine,

et la valeur est le nombre que nous inscrivons dessus.

 

Qu’y a-t-il d’étonnant alors si nous disons qu’un acte de notre Volonté surpasse en valeur tous les actes réunis de toutes les créatures accomplis en dehors de notre Volonté ?

C’est

-notre image qui est imprimée sur le papier de l’acte humain,

-la valeur de la Connaissance inscrit dessus le nombre.

Ne sommes-nous pas les propriétaires

qui placent la valeur que nous voulons sur le papier de la volonté humaine ?

 

Si le propriétaire est le roi qui inscrit la valeur qu’il veut sur ce vil papier, à plus forte raison le faisons-nous pour former la monnaie qui doit circuler dans notre céleste Patrie.

 

De plus, notre Volonté était un don gratuit que nous avons fait à l’homme. Il ne nous a rien payé pour l’obtenir

Il n’avait d’ailleurs ni l’argent ni les moyens suffisants pour nous payer,

en dehors du très vil papier de la volonté humaine que, pour son malheur, il ne voulait même pas nous prêter pour pouvoir conserver notre grand don.

Et nous étions pourtant son Père très tendre et très aimant.

 

Et entre le Père et les fils, on ne tient pas de comptes parce qu’il est connu que le Père doit donner aux enfants, et, qu’avec justice, ils ont l’obligation d’aimer et d’estimer ce que leur Père leur donne.

 

Telle est la raison pour le besoin de la connaissance de la Divine Volonté ; et nous le faisons peu à peu afin que la créature apprécie ce grand don que nous voulons gratuitement lui faire. La connaissance va engendrer l’appétit, le désir de mieux connaître notre Volonté, et la volonté humaine va peu à peu se disposer à subir la transformation et l’unification de la Divine Volonté.

 

Et nous, sans nous préoccuper de savoir si la créature peut ou non nous payer, nous mettrons-là notre image et l’incalculable valeur divine. Et nous serons heureux de voir nos enfants riches et heureux de notre richesse et de notre bonheur divins.

Et mon doux Jésus ajouta :

Ma fille, tu dois savoir que lorsque la créature agit dans notre Volonté, son acte subit la divine fécondité dans laquelle la semence divine est formée dans chacun de ses actes et qui, circulant dans l’âme, forme la divine semence dans sa pensée, sa parole, et en toute chose.

De telle sorte que dans son petit acte peut se voir le doux enchantement de son Créateur, heureux de donner vie à l’acte de la créature par son aimante présence.

 

Oh ! si tous pouvaient voir la douce surprise, le prodige inouï : l’Être suprême inclus dans la brève ronde de l’acte humain.

Ils en seraient si stupéfaits que le grand prodige de l’univers ne leur semblerait rien comparé à cela.

 

 

Mon abandon dans le Fiat continue.

Sa force enlevante, investit et absorbe, et ma petite âme se sent si petite, à peine un atome. Et elle sent également son immensité qui ne peut être enclose en un si petit cercle.

Mais en dépit de sa petitesse, mon âme ne veut pas rester inactive.

 

Elle veut aimer, bénir, glorifier et remercier celui qui aime tant Il a mis à la disposition de l’âme sa Divine Volonté.

Mon âme était perdue en lui lorsque mon souverain Jésus visita ma petite âme et lui dit :

 

Tu ne veux pas comprendre la valeur que contient un acte accompli dans ma Divine Volonté. Sa valeur est si élevée et sa grandeur est telle que la créature qui l’a fait ne peut elle-même la contenir. Comme l’âme est elle-même comblée sans pouvoir le contenir, l’acte déborde et s’écoule dans l’immensité du Fiat éternel.

 

Et tout ce que le  Fiat  submerge  et  enferme  dans  son  immensité  répète  cet acte de la créature.

Ainsi, lorsque tu m’aimes, que tu m’adores, me bénis et me remercies, tu accordes un grand champ à toutes les choses créées pour répéter ton acte, si bien que le ciel et la terre, le soleil et le vent, les mers et les rivières,  les plantes et les fleurs, tous disent en chœur : « Nous t’aimons, nous t’adorons, nous te prions. »

C’est comme un écho qui résonne partout et en tout.

Et avec la force investie qu’elle possède, ma Volonté absorbe cet écho et fait en sorte que toute chose reprend l’acte que la créature a accompli dans ma Volonté.

Et alors, quelle douce surprise, quel merveilleux enchantement qu’un acte puisse régner sur toute chose et faire que tout le répète.

 

Le petit atome qui entre dans notre Vouloir

-est rendu puissant sur tous et

-nourrit doucement tous et chacun de son acte pour que son Créateur soit aimé.

Par conséquent, notre Être suprême ressent

que la créature qui entre dans notre Vouloir peut mouvoir toute chose. Sa voix coule partout.

Ne voulant pas rester seule,

-Elle investit,

-Elle règne et

-Elle fait dire ce qu’Elle veut

à tout ce qui est investi par le Fiat.

 

La créature veut-elle aimer ? Elle fait dire alors à toute chose : Amour. Veut-elle adorer, bénir ? Tout se prête alors pour adorer et bénir.

C’est notre Vouloir qui veut qu’elle le fasse.

Et la créature est investie de son Pouvoir et de son Empire.

Et c’est notre délice de voir la petitesse de la créature s’écouler dans notre Immensité..

Nous sentons l’accompagnement de la créature.

 

Parce qu’être en sa compagnie signifie que nous sommes ensemble avec la créature,

-pour reconnaître l’acte qu’elle a accompli ainsi que sa valeur, afin qu’elle puisse nous dire combien elle Nous aime.

 

Plus la créature sait que son acte est grand, plus elle nous donne Plus nous nous sentons aimés, plus nous l’aimons.

 

Ainsi, seule la créature vient de la terre pour briser notre solitude.

Elle seule est l’actrice

qui peut mouvoir toute chose pour nous faire aimer, bénir et remercier.

 

Il est vrai qu’il y a d’autres créatures dans notre Divine Volonté Mais elles y sont

sans savoir

-que nous sommes en elles,

pour qui elles travaillent et

sans connaître la valeur de leurs œuvres,

Elles vivent en étrangères et comme loin de nous. Et c’est pour nous une grande peine :

-avoir des enfants,

-les avoir dans notre maison, qui est notre Volonté, et être comme si nous ne les avions pas.

 

Ils ne reconnaissent pas celui qui leur donne la vie et les aime tant.

Ce n’est pas ce qui se passe avec ceux qui savent qu’ils vivent dans notre

 Volonté.

Nous nous reconnaissons entre nous Nous vivons comme Père et enfants

Ou plutôt, ils vivent en nous et nous en eux. Et nous ne formons qu’une seule Volonté.

 

 

Mon abandon dans la Divine Volonté continue.

Bien que la lumière de l’éternel Fiat ne me quitte jamais,

je suis dans le cauchemar des privations répétées de mon bien-aimé Jésus. Ses vagues de lumières m’investissent au-dedans comme au-dehors

Elles deviennent

-battement de cœur, souffle,

-mouvement et nourriture de ma petite âme.

 

Ah ! si ce n’était

-de la Divine Volonté dont la vie remplace tout, et

-de Jésus lui-même,

un seul coup mettrait fin à la vie et cette lumière m’emporterait au Ciel.

 

« Mais, me disais-je, que mon exil est long ! Quel bien est-ce que je fais ?

Et même si je le faisais, quelle est l’importance du bien que je pourrais faire ? » Je pensais cela lorsque ma chère vie, le doux Jésus, répétant sa petite visite, me dit :

 

Ma fille, courage !

Ma Volonté te consume dans sa Lumière pour former en toi sa Copie divine.

Et sa jalousie est si grande qu’elle ne cesse pas un instant de t’envoyer sa lumière pour ne pas te laisser le temps de faire ta volonté, mais toujours la

mienne.

Et à quel point ce bien est-il spécial ? Tout est dans l’opération du bien :

-il est la substance de la sainteté,

-il est le soleil qui brille parmi les créatures par l’entremise des pas, des paroles et des œuvres saintes des créatures.

 

Lorsque la lumière donne à la créature chaleur et lumière, elle donne lumière et chaleur à tous ceux qui l’entourent. Le bien produit la gloire impérissable sur la terre et au ciel.

 

Qui peut enlever la gloire d’un bien que l’on a fait ? Personne . Ni Dieu ni la créature.

Et de l’intérieur de cet acte bon s’élève par nature la gloire que cet acte contient.

 

Si bien que parfois les créatures sont oubliées, mais le bien ne l’est pas. Et il demeure comme vie au milieu d’elles.

 

Par conséquent, chaque bien accompli

-chante la gloire et

-devient le narrateur de celui qui l’a fait.

 

Ainsi, même si tu ne faisais qu’un seul bien en restant en vie, toute l’éternité te chanterait une plus grande gloire.

 

Je poursuivais comme d’habitude ma ronde dans le divin Vouloir. J’animais toutes les choses créées avec mon petit « Je t’aime ».

Je voulais le laisser imprimé sur toutes choses pour qu’il devienne la voix qui demande que le Royaume de la Divine Volonté vienne sur la terre.

Le bienheureux Jésus, me surprenait une fois de plus. Il ajouta : Ma petite fille de mon Vouloir,

tu dois savoir que

-mon impatience et mon délire de vouloir être aimé par les créatures sont si grands que,

-en cachette, sans me faire voir,

Je place dans les profondeurs de leur âme une dose de mon Amour.

 

Selon leurs dispositions, J’augmente la dose et elles.

Sentant en elles mon Amour, elles me disent de tout leur cœur :

« Je t’aime, je t’aime. »

Et moi, me sentant aimé, je triomphe dans l’amour de la créature.

Ainsi, chaque « Je t’aime « de la créature est pour Moi un triomphe. Et bien que Je l’aie moi-même placé là secrètement,

il m’importe peu que ce soit un artifice de ma part pour me faire aimer.

 

De plus, je tiens à ce qu’il soit venu de la volonté de la créature, de sa voix. Me sentant touché, je le ressens comme un amour venu de la créature.

Chaque « Je t’aime » est ainsi un triomphe de plus que tu permets à ton Jésus de connaître.

 

Tu cherches à couvrir

-le ciel et la terre, et

-tout ce qui est animé et inanimé par ton « Je t’aime »,

Ainsi Je vois toute chose parsemée de la beauté de l’amour de la créature.

 

Et, ravi, je dis dans la force de mon amour :

« Oh ! oui, comme Je suis heureux. Je suis déjà aimé.

Et si je triomphe dans l’amour de la créature, elle triomphe dans mon amour. »

 

Après avoir dit cela, Il a gardé le silence. L’enthousiasme de son amour est si grand que, chancelant, il cherchait le repos dans mes bras.

 

Après quoi, ranimé, il répétait avec une plus grande insistance :

 

Ma chère fille, tu dois savoir que ce que je désire et ce qui m’intéresse le plus est de faire savoir que j’aime la créature.

Je veux dire à l’oreille de chaque cœur : « Mon enfant, Je t’aime » Je serais heureux si j’entendais qu’on me réponde également :

« Jésus, je t’aime ».

 

 Je sens l’irrésistible besoin d’aimer et d’être aimé.

 

Oh ! combien de fois on me laisse suffoquer dans mon Amour. Parce que lorsque J’aime sans me sentir aimé,

mon amour ne trouve pas à s’épancher et Il m’étouffe !

 

C’est pourquoi J’aime tant tes « Je t’aime ».

Lorsque tu le dis, il prend la forme d’une flamme rafraîchissante qui en venant dans mon grand feu d’amour m’apporte un repos et répand une rosée bienfaisante sur les flammes qui me brûlent.

Il apporte la tranquillité à mon amour, à mes délires et à ma frénésie amoureuse.

Parce que je suis aimé, je peux donner de ce qui est à moi.

En pouvant donner de ce qui est mien, mon amour trouve à s’épancher.

 

Ma fille, les cieux et la terre sont remplis et inondés de mon amour.

Il n’est pas de lieu où mon amour ne ressente le besoin de déborder pour courir à la recherche de cœurs et dire ses petits mots :

« Ma fille, je t’aime, je t’aime. Et toi, dis-moi que tu m’aimes. »

 

Et mon amour est tout oreilles pour entendre la créature prononcer son

« Je t’aime ».

Si elle l’affirme, mon amour se sent rassuré dans la créature et il prend son doux repos. Sinon, il court, parcourt le ciel et la terre et ne s’arrête pas avant d’avoir trouvé quelqu’un qui lui dise « Je t’aime ».

 

Chaque « Je t’aime » de la créature est un exutoire à mon amour.

Cet amour, en entrant dans le mien, est incorporé dans mon propre amour qui a la vertu d’être diffusé en restant entier.

Et formant les fissures, l’amour de la créature ouvre sa voie pour décharger mon amour. Cet amour est pur lorsque ma Volonté l’anime.

 

Vois-tu alors ce qu’est la longue psalmodie de tes « Je t’aime »? Ce sont autant d’exutoires que tu donnes à ton Jésus

Ils m’appellent à venir me reposer dans ton âme.

 

Par conséquent, je veux que tu me dises toujours ton « Je t’aime ». Je veux le voir dans tout ce que j’ai fait pour toi.

J’aime toujours l’entendre, toujours.

Et lorsque tu ne le dis pas, en soupirant, je dis :

« Ah ! même la petite fille de mon Vouloir ne me donne pas un continuel exutoire me permettant de me décharger dans son petit amour. »

 

Et je reste là dans ma peine et j’attends ton cher petit refrain :

« Je t’aime, je t’aime. »

 

Aime-moi, ma fille, Aime-moi.

Aie pitié de mon cœur blessé qui agonise.

Je ne tiens plus, je délire, et comme un amant, j’implore ton amour.

 

Et dans ma hâte, je t’embrasse, je te serre contre mon cœur

-pour te faire sentir combien mon amour est ardent et

-pour qu’au contact de mes flammes tu sois prise de pitié pour moi et que tu m’aimes.

 

Oh ! rends-moi heureux et aime-moi.

 

Lorsque je ne suis pas aimé,

-Je me sens malheureux dans mon amour et

-J’en arrive à délirer.

Et lorsqu’un cœur compatissant est pris de pitié pour Moi et qu’il M’aime, Je sens mon infortune se changer en bonheur.

 

Alors, chacun de tes « Je t’aime » devient un autre petit morceau de bois

-que tu jettes dans l’océan immense de mon amour et

-qui, se transformant en une petite flamme,

augmente d’un degré ton amour pour ton Jésus qui souffre.

 

 

 

 

 

Je me sens comme une petite enfant entre les bras de la Divine Volonté. Oh ! combien le fait d’être une petite nouveau-née me semble vrai.

Comme je suis sur le point de naître, un autre acte de la Divine Volonté est déversé sur moi ou une autre connaissance m’est manifestée, et je renais dans cet acte et dans cette connaissance comme dans une vie nouvelle dans la Divine Volonté, que je n’avais pas en mon pouvoir et que je ne connaissais pas avant.

 

Dans l’acte de recevoir cette vie nouvelle, je me sens renaître.

 

Et alors que je suis en train de renaître, la Divine Volonté me donne un autre de ses actes. Elle m’investit d’une autre de ses connaissances

Je suis toujours dans l’acte de renaître. Oh ! puissance du Fiat suprême!

 

Tu ne sais jamais quitter la créature Il semble plutôt que tu me places

-dans le labyrinthe de ton immense lumière,

-dans l’acte de me donner toujours une vie nouvelle.

Et je ressens le besoin de recevoir ta vie continuelle pour rester perdue en toi. Oh ! quelle heureuse perte!

Car ce n’est pas une perte, mais une conquête de Vie divine nouvelle que la créature fait venir.

 

Mon esprit était perdu dans le divin Fiat lorsque mon divin Maître, visitant sa petite nouveau-née, me dit :

 

Ma petite fille,

mon Amour est si grand que pour recevoir le don de la volonté de la créature,

Je suis toujours dans l’acte de lui faire le don de ma Volonté dans tous les actes qu’elle accomplit.

Je suis le premier à accorder mon Don.

Je suis toujours en train d’épier pour savoir si la créature est sur le point d’accomplir un acte pour faire le don de ma Volonté dans cet acte.

 

Ainsi, la créature, en voyant le grand don que je lui fais, me fera le petit don de sa volonté. Avec ce don de mon Vouloir que Je donne ainsi dans tous les actes de la créature,

-la créature reçoit un nouvel acte de Vie divine, et

-Je la fais renaître dans cette Vie divine qu’elle acquiert.

 

Et tandis qu’elle est formée dans cette Vie divine,

Je n’attends pas et je lui fais immédiatement le don de mon Vouloir. De cette manière,

-en faisant mon don et

-en voulant recevoir celui de la créature, je crée l’alternance de vie de la créature

Ainsi elle ressent la croissance et la renaissance continuelle de sa vie dans le divin.

 

Ce don que je fais est si grand

-que lorsque je suis sur le point de le faire,

les cieux sont stupéfaits et s’inclinent respectueusement

-pour adorer un don si grand et louer leur Créateur pour tant de générosité.

 

Et tous sont attentifs pour être spectateurs de la façon dont ce don se développe dans l’acte de la créature.

Et témoins de la nouvelle renaissance de la créature dans la Vie divine, ils frémissent en voyant le grand prodige de la créature renaissant

à une nouvelle Vie divine chaque fois que ce don de ma Volonté est accordé.

 

Et, oh ! comme ils Me remercient pour tant de bonté

Parce que tous se sentent plus heureux en voyant ce Don de mon Vouloir opérant

dans l’acte de la créature.

On peut dire que

-dans cet échange de volontés,

-dans ce don réciproque,

un mariage a lieu entre l’âme et Dieu.

 

Il est toujours nouveau.

Et lorsqu’il y a mariage, tout le monde

-fête les nouveaux mariés et

-chante les louanges du Créateur

Parce que je ne fais pas seulement le Don de mon Fiat.

Mais avec ce Don, Je donne ma Vie qui forme le lien d’inséparabilité

en quoi consiste la substance d’un vrai mariage entre l’humain et le divin.

 

Oh ! l’immense ingratitude

 de quiconque ne reçoit pas ce Don de mon Vouloir dans ses actes,

spécialement en voyant ma hâte de vouloir le leur accorder !

 

Je les prie et les implore de le recevoir Très souvent je m’efforce de créer

-de nouveaux incidents,

-des circonstances inattendues afin d’avoir de nouvelles occasions

de leur faire plus souvent le don de mon Fiat.

 

Et lorsque Je vois qu’ils ne l’acceptent pas,

-Je sens mon entreprise d’amour se changer en chagrin Je peux dire que le ciel pleure avec Moi.

Parce que lorsque ma Volonté agit dans l’acte de la créature, les cieux sont impliqués dans ma Volonté.

 

Et tous fêtent si ma Volonté est acceptée Ou ils souffrent si elle est rejetée.

Par conséquent, sois attentive.

Je ne veux rien d’autre dans tes petits actes que le continuel échange d’acceptation

-du don de ma Volonté et

-du don de la tienne

En tout ce que tu fais, que tu pries, souffres, travailles, en toute chose.

 

Oh ! comme tu me rendras heureux !

Je serai à l’affût de ton acte

afin qu’il ait les exigences d’un acte digne de ma Divine Volonté.

 

Je me sentais totalement investie par le divin Vouloir. Je le sentais palpiter dans ma petite âme.

Son air céleste et balsamique formait en moi un ciel Je ressentais le bonheur d’en haut.

 

Je me sentais même plus heureuse que les citoyens du ciel.

 

 Parce qu’ils n’ont pas le Don d’un acte de la Divine Volonté

-comme acte conquérant,

-comme nouvelle naissance en Dieu.

Ils n’ont que le don de célébration et de louange, mais pas celui de conquête.

 

Moi, par contre,

-je peux faire de nouvelles conquêtes

-je peux inclure dans mon acte une Divine Volonté opérante.

Alors que mon esprit divaguait, mon doux Jésus me surprit et Il me dit :

 

Bienheureuse fille,

Je veux te donner la raison pour laquelle Je veux

-que la créature reçoive le don de ma Volonté dans tous ses actes, et

-qu’elle me donne chaque fois sa volonté.

 

Parce que s’il y avait l’échange dans un acte et pas dans un autre,

-dans celui où il n’y a pas d’échange, il se formerait dans l’âme un vide Et ce vide se remplirait de misères, de faiblesses et de passions.

 

En agissant ainsi, la Vie divine reste brisée, comme détachée

Par conséquent les vraies renaissances ne peuvent pas se produire Parce qu’il leur manquerait

-la nourriture,

-la matière principale de l’acte continuel de mon Fiat qui forme ses nouvelles naissances en Dieu.

 

Plus encore, sans l’acte continuel de ma Volonté, il est impossible de recevoir

-ses grands dons et ses grands biens qui stupéfient le ciel et la terre.

 

En entendant cela, je dis :

« Dis-moi, mon amour, pourquoi es-tu si intéressé

-à vouloir la volonté de la créature et

-à donner la tienne ? »

 

Jésus dit:

« Tu veux savoir pourquoi ?

Parce qu’en prenant la volonté de la créature, Je la mets en sûreté

En donnant la mienne, Je la saisis de tous côtés Et Je place ma Vie en sécurité dans la créature.

 

Il n’y a rien ni personne où ma Volonté n’ait ses liens de règne et de conservation

Ainsi Je sens l’heureuse créature avec Moi en tous et en toute chose.

 

Et Je peux alors dire en fait et non en paroles :

« Ce qui est à Moi est à toi, et J’ai tout fait pour toi. »

 Avec cela, mon dessein est réalisé.

La créature, qui est mon œuvre créatrice, n’est plus un sujet d’inquiétude Car elle n’est plus en danger.

Puisque ma Divine Volonté en fait le siège dans son espace infini. Ainsi, il n’y a plus qu’

-à jouir de cette créature et

-à se rendre mutuellement heureux d’un bonheur jamais interrompu par aucun de nous.

 

C’est pourquoi Je n’aurai de repos

que lorsque je verrai la créature investie du don de mon Fiat.

 

Je suis continuellement à l’affût

parce que je sais que sa volonté peut nous trahir.

Par conséquent, je dois user de stratagèmes et d’entreprises amoureuses. Je dois toujours être à l’œuvre.

 

Il n’y pas de repos pour moi. Par contre,

-lorsque la volonté de la créature est en mon Pouvoir et

-lorsque ma Volonté est au pouvoir de la créature, Je me repose quant à sa destinée.

Il n’y a plus de danger.

 

Et si Je veux un échange continuel entre la créature et Moi, c’est pour avoir l’occasion

d’agir,

de pouvoir parler et de poursuivre une douce conversation. Je veux toujours donner de ce qui est à Moi.

 Je me sers du prétexte de vouloir l’échange de la volonté de la créature

 afin de pouvoir lui redonner ma Volonté.

 

Mais la volonté de la créature était déjà mienne Et ma Volonté était déjà celle de la créature.

 

Seulement, en donnant de nouveau ma Volonté,

J’ajoute de nouvelles Vies divines et des Grâces surprenantes.

 

Par conséquent, Je te veux toujours dans mon Vouloir. Nous pouvons alors être assurés que tu seras toujours avec Moi et Moi avec toi.


 

Mon abandon dans le Fiat continu.

Aujourd’hui c’est Noël et j’ai passé la nuit sans voir le céleste Enfant. J’avais le cœur brisé d’être sans Celui qui forme ma vie et mon tout.

 

Oh ! vivre sans Lui,

c’est comme vivre sans être en vie, torturée, sans force et sans soutien. C’est la plus terrible des morts pour ma pauvre âme

Dans l’anxiété et la peur, je priais l’Être suprême de dévoiler Celui qui m’aimait tant et qui formait mon dur martyre.

 

Oh ! à cet instant, une immense lumière qui remplissait le ciel et la terre ravit mon esprit. Quelle merveille !

Je vis le divin Enfant renaître en chaque chose créée et en chaque cœur.

 

L’Enfant Jésus était partout multiplié, dédoublé,

né de nouveau d’une manière infinie, en chaque chose et en tous.

Par conséquent, chaque chose et chacun avait le bien de sentir naître le céleste Enfant.

 

Oh ! qu’il était beau de le voir si petit: petit

-dans le soleil,

-dans les étoiles,

-dans tous les éléments,

-dans toutes les créatures.

 

Tous et toutes choses

chantaient ses louanges et avaient

-le grand honneur,

-le bien immense de sa naissance et

possédaient la douce sécurité d’avoir chacun pour soi l’Enfant Jésus.

 

Ainsi, dans l’émerveillement et la stupeur, je voyais que Jésus était né même en moi.

J’ai voulu en soupirant et avec ardeur le serrer entre mes bras et il m’a permis de le faire.

Il en était même heureux et avec tendresse, Il me dit :

 

Ma fille,

« aime-moi, aime-moi. Je suis né pour aimer et être aimé. » Afin d’agir en Dieu, ma naissance devait être universelle.

 

Je n’aurais pas agi en Dieu si je n’étais pas né de façon universelle pour que chacun puisse dire :

« le céleste Enfant est né pour moi. Il est mien, et cela est si vrai que je le possède déjà. »

-Mon amour aurait été empêché si je n’avais pas pu naître en tous.

-Ma puissance serait limitée.

Mon immensité serait estreinte si ma renaissance n’était pas universelle. Il ne faut pas s’en étonner.

 

Tout comme ma Divinité remplissait le ciel et la terre,

en s’incorporant dans ma petite Humanité,

ma Divinité était multipliée et se dédoublait de telle sorte

-qu’elle renaissait en toute chose et en tout être.

 

Ce sont les manières divines et infinies que nous avons afin que chacun puisse

-prendre le bien que nous faisons et

-être comblé de nos œuvres.

 

Et plus encore, étant venu du ciel sur la terre, je voulais prendre chair afin de

-glorifier parfaitement le Père céleste et

-compenser pour ce que chaque homme n’avait pas fait.

 

C’est pourquoi ma petite Humanité voulait renaître en chaque chose créée : parce que l’homme ne nous avait pas donné

la gloire,

l’échange d’amour

pour avoir créé le ciel, le soleil, et tant d’autres choses.

 

Et mon Humanité étant née de nouveau en elles,

glorifiait complètement mon céleste Père pour toute l’œuvre de la Création.

 

L’homme, en rejetant ma Divine Volonté, était devenu impuissant en tout. Je venais afin d’être son Sauveur,

pour réparer, défendre et le glorifier.

 

Je l’ai recouvert du vêtement de mon Humanité pour le mettre en sécurité Et J’ai répondu de lui pour tous devant mon Père céleste.

Mon amour était tel que

ma Divinité, pour donner libre cours à mon amour,

m’a amené à naître en chaque cœur et en chaque chose.

Cela est si vrai que les premières choses venues

-pour me reconnaître et

-pour chanter mes louanges furent les choses créées.

 

Parce que,

-sentant en elles ma naissance,

-elles étaient en fête et

-elles se réjouissaient.

 

Mais sais-tu dans quels cœurs il y a fête lorsque je nais ?

Dans ceux qui

-possèdent ma Divine Volonté et

-reconnaissent immédiatement que je suis né dans leur cœur. Il y a en eux une fête éternelle pour moi.

Les autres, par contre,

-me font pleurer,

-me font souffrir

En péchant, ils préparent le couteau pour me blesser et me tuer.

 

Je demeurais ensuite totalement immergée dans son amour.

En vertu de la scène émouvante du céleste Enfant naissant de manière si universelle et en chacun, je pouvais comprendre beaucoup de choses. I

 

l est préférable de les parcourir en silence parce que, ne sachant pas comment les expliquer, je pourrais dire des bêtises.

Afin de fêter le céleste Enfant, je m’abandonnais totalement dans la Divine Volonté.

Il revint à nouveau.

Il était si gracieux, d’une beauté si rare, et personne ne peut être comme lui. Il s’est enfermé dans mon cœur comme lieu de sa naissance.

Il était tout amour et il répétait en moi ses pleurs infantiles, ses gémissements et ses sanglots d’amour.

 

Comme il était émouvant de Le voir tantôt pleurer, tantôt sangloter et tantôt gémir.

Avec l’armée de ses larmes,

avec les stratagèmes de ses sanglots et les prières de ses gémissements, sa renaissance se faisait en tous et en toute chose.

 

De cette manière, il était le kidnappeur qui, avec la force d’un Dieu qu’il possédait, fascinait les cœurs et y pénétrait pour former en eux sa nouvelle naissance.

Oh ! cieux, inclinez-vous avec moi, aimez et adorez le céleste Enfant.

 

Mais mon esprit était perdu dans ce grand mystère lorsque mon doux Enfant, entre ses larmes et ses sanglots entrecoupés d’un céleste sourire, ajouta :

Ma bienheureuse fille, étant Dieu, il ne pouvait pas en être autrement.

 

Ma naissance était non seulement universelle,

mais je me trouvais aussi dans la même condition que le soleil.

 

Qu’on le veuille ou non, chaque chose créée et chaque créature reçoit du soleil la lumière et la chaleur de son impérieuse lumière.

 

Avec la même suprématie que je possède sur tout et sur tous,

le soleil semble dire dans son langage muet, qui est plus fort que s’il parlait :

 

« Où vous me recevez avec amour

où je vous investirai du droit que je possède de vous donner la lumière.

Et si vous ne voulez pas me recevoir, je vous encerclerai de telle sorte que vous ne pourrez pas fuir ma lumière. Et j’aurai la grande gloire d’avoir donné à tous la lumière. »

 

Le soleil est le symbole de ma naissance.

Lui aussi renaît chaque jour pour toute chose et pour tous.

 

Je ne renais pas seulement de façon universelle, mais lorsque je renais, j’envahis.

Lorsque je renais dans le cœur, j’envahis

l’esprit avec mes pensées,

les yeux avec mes larmes, l

la voix avec mes gémissements.

 

De cette façon, je fais une invasion universelle de toutes les créatures. Je les prends de tous côtés jusqu’à ce qu’elles ne puissent plus fuir.

 

*Si elles me reçoivent avec amour,

-non seulement ma vie naît en elles,

-mais elle grandit de façon surprenante.

 

*Si elles ne me reçoivent pas avec amour,

je renais en elles avec les droits d’un Dieu que je possède,

mais je ne grandis pas. Je reste petit, et je suis comme en réserve en attendant que mes gémissements et mes pleurs les induisent peut-être à m’aimer.

Et si je ne réussis pas, ma vie se transforme alors pour eux en justice.

oh ! combien mon petit cœur est torturé de voir ma naissance, qui est tout amour,

changée en justice pour les pauvres créatures.

 

Par conséquent, puisque je suis né en toi, permets-moi de grandir afin que mes gémissements et mes pleurs se transforment en joie.

 

 

 

 

Je faisais mes rondes dans la Création afin de suivre les actes de la Divine Volonté.

Il me semblait que chaque chose créée ouvrait la voie pour

-recevoir mon acte,

-le courtiser, et

-lui donner l’échange de la Divine Volonté

qu’elle possédait comme actrice et conservatrice.

 

Je faisais cela lorsque le céleste petit Enfant me fit sa brève visite et me dit :

 

Ma fille, quiconque fait la Divine Volonté, en faisant ses actes, se déverse en elle. Il n’y a pas une particule de son être qui ne prenne sa place dans le Vouloir suprême.

 

Comme toute chose est enclose dans mon Vouloir,

-tout ce que Dieu a créé,

-tout ce qu’il a fait et fera,

-tout est déversé dans l’acte de la créature comme en un seul acte, de telle sorte que cet acte est

-rempli,

-embelli et

-encerclé

par tout ce que ma Volonté a fait et fera.

 

Si bien que tu peux voir tous les actes divins

-imprégnés,

-fusionnés et

-entourés

dans l’acte de la créature.

 

Lorsque ma Volonté agit

-dans notre Divinité ainsi que

-dans les actes humains,

elle ne sait ni ne veut se détacher de l’acte humain.

Elle

unit au contraire les deux et

forme le nouvel acte qu’elle veut accomplir.

 

On peut dire que tout notre Être divin avec tous ses actes se déverse sur la créature.

 

-Nous nous cachons et nous nous enfermons dans la créature

-tout en restant ce que nous sommes dans notre immensité et notre interminable puissance.

 

Mais notre bonheur est redoublé de la part de la créature

parce qu’elle nous a donné l’occasion de dédoubler notre vie avec nos actes.

 

Et nous recevons la gloire, l’honneur, l’amour de notre vie et nos actes mêmes de la part de celle qui permet d’être possédée par notre Volonté.

 

C’est ce qui se passe avec le soleil qui, de la hauteur de sa sphère, se donne à la terre.

Il semble ne donner que sa lumière, mais ce n’est pas vrai. Il donne avec sa lumière tout ce qu’il possède.

 

Cela est si vrai que tu peux voir la terre recouverte d’une variété de couleurs, de goûts et de saveurs.

Qui a donné tant de beauté, de substance, et autant de couleurs ?

 

La lumière ? Ah ! non.

C’est parce que la lumière a donné

-la substance,

-les propriétés que la lumière (le soleil) possède.

On peut dire que la terre est enrichie, embellie par les propriétés que possède le soleil. Mais alors que le soleil donne, il ne perd rien de ce qu’il possède.

 

Oh ! si le soleil pouvait raisonner, comme il se sentirait plus heureux et glorifié du grand bien qu’il donne à la terre.

 

Reproduire notre vie et nos actes dans notre créature bien-aimée est pour nous un bonheur.

Et nous goûtons la grandeur de la créature qui nous a donné le champ

-pour faire usage de notre pouvoir communicatif et

-pour nous reproduire en elle.

Et moi, en entendant cela, je me disais :

Et s’il y a le péché, les passions, comment la créature peut-elle recevoir ce grand bien? »

 

Jésus ajouta :

Bienheureuse fille, lorsque l’âme est à la merci de ma Volonté, celle-ci a la vertu de faire perdre la vie du mal.

Il n’y pas de péché ou de passion qui ne ressente ce coup mortel. Ils meurent de leur propre mort.

Lorsque ma Volonté règne dans l’âme, ils sentent leur vie s’en aller.

 

Quant au mal, ma Volonté est comme la glace qui fait que les plantes

- fanent, -se dessèchent et -meurent.

C’est comme la lumière pour les ténèbres qui, lorsque paraît la lumière,

- disparaissent et –meurent.

 

En fait, personne ne sait où elles sont parties. Ma Volonté est comme la chaleur pour le froid :

-le froid meurt sous la vertu de la chaleur.

Si la glace, la lumière et la chaleur peuvent faire mourir les plantes,

les ténèbres et le froid, ma Volonté a bien plus encore la vertu de faire mourir tout mal.

 

Tout au plus,

-si l’âme ne permet pas d’être toujours dominée par ma Volonté,

-alors, là où ma Volonté ne règne pas toujours,

elle ne peut communiquer tous les biens et convertir toute chose en vie divine.

 

Et là où manque la vie divine, c’est là que surgit le mal.

 

Il peut se passer ce qui arrive aux plantes lorsque la force de la glace est enlevée.

Bien que fatiguées, elles commencent à reverdir.

Si la lumière est retirée, les ténèbres sont de retour, et si la chaleur est enlevée, le froid revient.

 

C’est pourquoi il y a grande nécessité

-de toujours faire ma Volonté et

-de vivre toujours en elle si tu veux

-pouvoir bannir tout mal et

-éradiquer même les racines de tes passions.

 

Plus encore, mon divin Vouloir veut toujours donner à la créature, mais afin de donner,

il se tient à l’affût pour voir à quel point la créature agit dans ma Volonté. Parce que pour chaque acte accompli dans ma Volonté,

la créature acquiert un droit divin.

 

Ainsi, les actes accomplis par la créature sont autant de droits acquis dans la mer de mon Fiat.

Ma Volonté acquiert le même nombre de droits sur la créature.

Ces droits de part et d’autre font de Dieu et de la créature des propriétaires.

 

Et ma Volonté dédoublée et enfermée dans l’âme,

-selon ce que la créature est capable de contenir,

-prend la créature dans la mer immense de son Vouloir qui règne en Dieu.

 

Ma Volonté veut

-toujours donner et

-augmenter toujours la capacité de la créature.

Elle prend de la mer de ma Volonté et

agrandit la petite mer du Vouloir dans les profondeurs de l’âme.

 

On peut dire qu’elle fait de l’âme un petit bateau afin

-d’aller et

-de tourner

dans la mer immense de son Vouloir.

 

Et dans la mesure où l’âme est disposée et agit,

ma Volonté enclot à son tour de nouvelles doses de Divine Volonté.

 

Par conséquent, je te veux toujours dans ma Volonté afin que

-tu me donnes le droit de pouvoir toujours te donner,

- et toi de pouvoir toujours recevoir. Fiat !

 

 

Je faisais comme d’habitude ma tournée dans toute la Création pour y rencontrer la Divine Volonté dominante et lui donner l’échange de l’amour pour avoir créé tant de choses pour moi avec grand amour.

 

Il me semblait que chaque chose créée était dans l’attente de recevoir le sceau de mon « Je t’aime ».

C’était un droit, un tribut, un petit signe attendu de la terre pour cette Volonté qui avait tant donné à toutes les créatures et

qui était pour elles à la fois celle qui agit et qui conserve.

 

Mais en faisant cela, il me semblait que mon doux Jésus prenait lui-même de ses mains mon « Je t’aime « et le plaçait comme un sceau sur ces choses créées.

Il les mettait ensuite de côté, là où je le lui indiquais, pour qu’il continue son intense activité de mettre les « Je t’aime » sur toutes les autres choses créées.

Et je m’émerveillais de voir l’intérêt de Jésus qui attendait patiemment. Je me disais :

« Mais qu’est-ce que mon petit Je t’aime peut avoir de si important pour en arriver à préoccuper et intéresser Jésus ? »

Et lui, s’arrêta un peu pour me parler et me dit :

 

Ma bienheureuse fille, sais-tu ce qu’est ton Je t’aime ? Il est comme la ponctuation dans un document.

 

La confusion est si grande dans un document sans ponctuation entre les idées et les expressions que celui qui le lit, n’y voyant aucun sens, l’interprète à sa manière qui peut être belle ou détestable.

Et pourtant, qu’est-ce qu’un point, une virgule, un point d’interrogation et tous les autres signes de ponctuation ?

 

Ce n’est rien comparé au travail d’écriture d’un seul caractère. Tel est ton « Je t’aime » :

c’est la ponctuation dans l’écriture de ta vie, de tes paroles, de tes œuvres, de tes pas et même de ton cœur.

 

La ponctuation de ton « Je t’aime «

-met de l’ordre dans tous tes actes,

-replace les idées,

-donne l’expression la plus belle et

-te fait connaître celui qui par amour a formé la page et le caractère de ta vie. Mais ne n’est pas tout.

Ce point, cette petite virgule de ton Je t’aime, s’élève bien haut et ponctue nos pages divines, nos célestes caractères de toute la création.

 

Qu’est-ce que la Création ?

N’est-ce pas la page divine sortie de Nous

-avec nos célestes caractères imprimés sur cette page de création qui était ponctuée

-avec tant d’ordre et d’harmonie,

-avec les idées justes,

-avec les plus belles et les plus émouvantes expressions,

écrites avec tant de valeur artistique que nul artiste ne peut imiter ?

 

Ton « Je t’aime » s’unit à la ponctuation divine.

En ponctuant, il reconnaît la valeur de nos caractères. Il apprend à lire notre page.

Il comprend avec les idées justes tout ce que nous avons fait par amour.

Il reçoit les plus belles et les plus émouvantes expressions de son Créateur. Il nous donne le petit tribut,

il compense avec cette petite richesse que nous, avec l’amour de la justice,

nous attendons des créatures.

 

Plus encore, ton « Je t’aime» possède la vertu naturelle d’être converti en bien.

Je prends, moi, avec un amour total, les points et les virgules de tes

« Je t’aime ».

Je place ta petite lumière sur notre divine ponctuation.

 

Et regardant toute la Création, je ressens un amour intense en voyant dans la ponctuation céleste celle de la petite fille de notre Vouloir.

 

Mais dis-moi, ma fille, pourquoi me dis-tu « Je t’aime » et pourquoi veux-tu revêtir toutes les choses créées de ton « Je t’aime « ?

Et moi : Parce que « je t’aime » et que je veux être aimée par toi.

Et Jésus : Par conséquent, tu dis « Je t’aime » parce que tu m’aimes.

Mon plus grand bonheur, mes soupirs, mes attentes et mes délires ne sont-ils pas d’être aimé par les créatures ?

 

Ne sais-tu pas

-qu’avec chaque « Je t’aime » Je murmure dans l’oreille de ton cœur :

« Je t’aime », et

-que Je place la ponctuation céleste sur la page et les caractères de ta vie ? N’es-tu pas heureuse ?

 

Et moi : Mon amour, non, ce n’est pas assez.

Je ne suis pas heureuse avec seulement ta ponctuation. Ma ponctuation peut être suffisante pour toi.

Car comme je suis petite et bonne à rien, je ne sais rien faire d’autre.

 

Mais toi, tu sais comment faire toute chose. Pour me rendre heureuse, je veux que ce soit toi qui formes ma page et les caractères de ma vie.

 

Jésus :

Oui, oui, je veux te rendre heureuse. Je peux te dire que c’est ce que je fais.

Sache alors que pour écrire une page, il faut du papier, de l’encre, une plume, tout le matériel nécessaire pour avoir une page écrite.

Si une seule chose manque, l’écriture ne peut pas prendre vie.

 

Or, le papier, c’est ma Divine Volonté

qui comme fondement de toute chose doit former la page de vie.

 

Tu dois savoir que plus que le papier,

-ma Volonté s’est étendue comme fondement de toute la Création

afin de recevoir les divins caractères d’un amour incessant

-dans lequel nous déversons nos qualités et nos œuvres divines

qui sont plus que des caractères indélébiles.

 

De la même manière,

l’âme doit posséder ma Divine Volonté comme fondement de toute chose.

 

Mais ce n’est pas suffisant.

 

IL faut aussi un Amour incessant

afin de former lencre pour pouvoir écrire sur ce papier de lumière. Mais le papier et l’encre ne suffisent pas pour former les caractères.

 

Il faut aussi la plume des saintes œuvres,

la variété des sacrifices et

les circonstances de la vie

pour former la plume et être capable d’écrire des caractères qui soient beaux et ordonnés ainsi que des expressions émouvantes qui, parfois, provoquent les larmes et remplissent alors le cœur de joie.

 

De cette façon, quiconque sera capable de les lire se sentira transformé Et il recevra la vie du bien que possède cette page.

 

Et moi, auteur et écrivain divin, lorsque je trouve le papier, l’encre et la plume,

tout comme j’ai formé et écrit la page de la Création,

avec un immense délice, Je m’emploie à former et à écrire la page de la créature.

Plus belle encore peut-être que la Création.

 

Par conséquent, tiens toujours prêts le papier, l’encre et la plume Je te promets d’écrire la page de ta vie où pourra se voir tout

ce que Moi seul j’ai formé et écrit. Ainsi, tu resteras heureuse, et Moi aussi.

 

 

Ayant reçu la Sainte Communion, je faisais mon action de grâce habituelle Alors je vis Jésus, mon bien immense, affligé et taciturne, comme s’Il avait besoin de compagnie.

Je m’approchai de lui et tentai de le consoler en me montrant toujours unie à lui afin de ne jamais le laisser seul.

Jésus sembla très heureux et pour épancher sa peine, Il me dit :

 

Ma fille, sois-moi fidèle et ne me quitte pas, car la souffrance de la solitude est toujours la plus oppressante parce que la compagnie est le soutien et le

secours de celui qui souffre.

Sans une compagnie, la souffrance est dure à cause de l’absence de celle qui pourrait soulager sa peine ou même lui offrir un amer remède.

 

Ma fille, combien d’âmes me reçoivent sacramentellement dans leur cœur et me laissent seul ! Je suis en elles comme en un désert, comme si je ne leur appartenais pas.

Elles me traitent en étranger.

 

Mais sais-tu pourquoi elles ne prennent pas part

à ma vie, à mes vertus, à ma sainteté,

à mes joies et à mes souffrances ?

Parce que tenir compagnie à quelqu’un signifie

participer à tout ce que la personne qui est près, fait et souffre.

 

Par conséquent, me recevoir et ne pas prendre part à ma Vie est pour Moi la plus amère des solitudes .

Demeurant seul, Je ne peux pas leur dire de quel amour Je brûle pour elles.

 

Mon Amour reste alors isolé, ainsi que ma Sainteté, ma Vertu et ma Vie. Ce n’est que solitude en dedans et en dehors de Moi.

 

Oh ! combien de fois Je descends dans les cœurs et Je pleure parce que je m’y retrouve seul.

Et je vois que l’on ne s’occupe pas de Moi, que je ne suis ni apprécié ni aimé. Si bien que je suis contraint, à cause de leur indifférence,

d’être réduit au silence et à la tristesse.

Et comme elles ne prennent pas part à ma vie sacramentelle, Je me sens mis à part dans leur cœur.

 

Et voyant que je n’ai rien à faire,

-avec une patience divine et inébranlable,

J’attends la consommation des espèces divines dans lesquelles mon éternel Fiat

m’avait emprisonné, en laissant à peine quelque trace de ma descente.

 

Je ne pouvais rien laisser de ma vie sacramentelle, à peine quelques larmes Parce que ces âmes ne participant pas à ma Vie.

Il leur manquait le vide où j’aurais pu laisser les choses

qui se rapportent à Moi et

que je voulais placer en commun avec elles.

 

Il y a ainsi beaucoup d’âmes

-qui me reçoivent sacramentellement et

-qui n’ont rien à me donner qui m’appartienne.

Elles sont stériles de vertu, d’amour, de sacrifice. Pauvres choses, elles se nourrissent de Moi

Mais comme elles ne me tiennent pas compagnie, elles continuent d’avoir faim.

 

Oh ! à quelle souffrance et à quel martyre ma vie sacramentelle se voit soumise.

Je me sens souvent étouffé par l’Amou.

Je voudrais être libre et Je soupire pour descendre dans ces cœurs. Mais, hélas, je suis obligé de les quitter plus suffocant qu’avant !

 

Comment épancher mon amour si personne ne fait attention aux flammes qui me brûlent ? D’autres fois, des flots de douleurs m’inondent.

Je soupire après un cœur qui me soulagera de mes souffrances, mais en vain.

 

Ces âmes veulent que je participe à leurs souffrances, et je le fais.

Je cache mes souffrances dans mes larmes pour les consoler, et je reste là sans le soulagement que j’espère.

Mais qui peut te dire toutes les souffrances de ma vie sacramentelle ? Celles qui me reçoivent et me laissent dans une amère solitude sont plus nombreuses que celles qui me tiennent compagnie dans leur cœur.

 

Et lorsque je trouve un cœur qui me tient compagnie, je lui communique ma vie et j’y laisse le dépôt

-de mes vertus,

-le fruit de mes sacrifices et

-la participation de ma vie.

Et je fais de cette âme ma demeure, mon refuge et le lieu secret de mes souffrances

 

Et je ressens l’échange du sacrifice de ma vie eucharistique parce que je trouve celle qui brise ma solitude, sèche mes pleurs, me donne la liberté d’épancher mon amour et mes peines.

 

Voilà celles qui me servent d’espèces vivantes,

non comme des espèces sacramentelles qui ne me donnent rien et ne font que me cacher lorsque je fais le reste moi-même.

Elles ne me disent même pas un mot pour interrompre ma solitude. Elles sont des espèces muettes.

 

Par contre, dans les âmes qui me servent d’espèces vivantes, nous développons ensemble notre vie ;

nous n’avons qu’un seul cœur qui bat, et si je sens que l’âme y est disposée, je lui communique mes souffrances et

je continu ma passion dans cette âme.

Je peux dire que des espèces sacramentelles, je passe aux espèces vivantes afin de continuer ma vie sur la terre, non plus seul, mais avec cette âme.

 

Tu dois savoir que souffrir n’est plus en mon pouvoir et que par amour, je demande à ces âmes qui sont des espèces vivantes de me donner ce qui me manque.

 

Par conséquent, ma fille, lorsque je trouve un cœur qui m’aime et me tient compagnie en me donnant la liberté de faire ce que je veux, j’en viens à des excès. Je ne fais plus attention à rien.

donne tant que la pauvre créature se sent inondée de mon amour et de mes grâces.

C’est pourquoi ma vie sacramentelle ne reste plus stérile quand je descends dans ces cœurs, non, car je m’y reproduis, je m’y dédouble et continue ma vie en eux.

 

Et ces âmes sont mes conquérantes qui administrent leur vie à ce pauvre

indigent et qui me disent : « Mon amour, tu as eu ton tour pour souffrir et maintenant, c’est le mien. Par conséquent, permets-moi de te remplacer et de souffrir à ta place. »

 

Alors, oh, comme je suis heureux !

Ma vie sacramentelle conserve sa place d’honneur parce qu’elle reproduit d’autres vies dans les créatures.

C’est pourquoi je te veux toujours avec moi afin

-que nous puissions vivre ensemble,

-que tu prennes à cœur ma vie, et moi la tienne.

 

 

Je pensais au divin Vouloir et une foule de pensées envahissaient mon esprit, et je me disais : « Je me demande pourquoi Jésus est si intéressé à ma volonté pour me donner la sienne en échange ?

C’est moi qui en profite. En ayant une Divine Volonté en mon pouvoir, je possède et enferme toute chose en moi, et même Dieu lui-même.

 

Mais la chose la plus étonnante, c’est qu’en échange pour tout cela, Il veut ma volonté.

 

À quoi peut lui servir cette faible et insignifiante volonté qui peut seulement produire plus de mal que de bien

Il est évident que Jésus ne comprend pas la valeur exacte de ce qu’il donne comparé à ce qu’il reçoit en échange. Pourvu qu’il obtienne ce qu’il veut, il ne tient pas compte du fait que ce soit peu ou rien en comparaison de la valeur de ce qu’il a donné. Mais c’est à cela que l’on voit que cet amour est un amour vrai. »

 

Mon esprit était plongé dans ces bêtises lorsque je vis Jésus qui écoutait attentivement mes idioties. Il semblait heureux et il me dit :

 

Ma bienheureuse fille, je n’aurais jamais rien à donner à la créature si je devais considérer qu’elle peut me donner quelque chose, parce que pour commencer, tout ce qu’une créature peut me donner lui a déjà été donné par moi.

Aussi, en me donnant, elle ne peut rien me donner d’autre que ce qui est à moi.

Par conséquent, mon amour me fait toujours agir sans tenir de compte.

Tenir des comptes avec les créatures serait restreindre mon amour et perdre la liberté de donner librement ce que je veux aux créatures.

 

Ce serait difficile. De plus, pour vous donner ma Divine Volonté il est nécessaire que vous me donniez la vôtre parce que deux volontés ne peuvent régner dans un cœur.

Ils seraient en guerre et votre volonté serait un obstacle à la mienne qui ne serait pas libre de faire ce qu’elle veut. Et moi, pour que ma Volonté soit libre, j’insiste toujours pour que vous me donniez la vôtre.

 

Mais ce n’est pas tout ! Tu dois savoir que ta volonté est faible, insignifiante, mais lorsqu’elle vient entre mes mains créatrices et transformantes, elle change d’aspect.

Je la rends puissante, je lui donne vie, je mets en elle le mérite qui produit le bien et je l’utilise afin de ne pas la laisser oisive.

 

Je deviens le céleste jardinier qui travaille dans le champ de ta volonté et j’en fais un magnifique champ de fleurs et le jardin de mes délices.

 

De sorte que ce qui est insignifiant entre tes mains et peut-être même nuisible, change de nature dans mes mains et me devient utile en me donnant le plaisir d’en faire un petit lot de terre à ma disposition et que je peux fleurir.

 

Ainsi, afin de pouvoir donner, je veux ce qui est petit et insignifiant, même comme prétexte pour pouvoir donner ce qui est grand et pouvoir dire :

« Cette âme m’a donné et je lui ai donné en échange. »

 

Il est vrai qu’elle m’a peu donné, mais c’est tout ce qu’elle avait.

Et abandonner pour moi ce peu qu’elle a, c’est pour moi le plus grand des

cadeaux et je confie alors toute chose à l’exubérance de mon amour en faisant don à la créature de tout ce qui lui manque.

 

Après quoi je continuai à penser à la Divine Volonté et je m’efforçai de suivre ses actes lorsque mon bien-aimé Jésus me dit :

Ma bienheureuse fille, en t’efforçant de suivre les actes de ma Divine Volonté, tu te tournes vers elle et mon Fiat vient à ta rencontre pour

te recevoir,

donner ses actes et

Les faire un avec les tiens.

 

Et je reçois la douce surprise de ton attention et l’enchantement de ton amour. Je ne te perds jamais de vue

J’assiste alors à la plus émouvante scène de ton rien dans le Tout, de ton petit être dans le Grand, du fini dans l’Infini, alternant entre Dieu et la créature.

Et dans cet échange, l’un est consumé dans l’autre par pur amour.

 

Tu dois savoir que lorsque nous avons amené la créature à la lumière du jour, nous lui avons donné la dot et le trousseau de nos divines particules. La dot est notre Volonté. Elle n’est pas limitée ; nous lui donnons la liberté d’accroître sa dot.

 

Les actes que tu accomplis dans notre Volonté sont autant de nouvelles propriétés que tu acquiers.

En plus de celles que ton Créateur t’a données, dans l’excès de notre amour, nous disons à la créature :

 

« Plus tu accompliras des actes dans notre Volonté,

plus grand sera le champ divin que nous te donnerons pour y placer tes actes.

 

De cette manière, tu travailleras dans notre champ céleste et nous te donnerons un champ de la grandeur que tu voudras.

 

Assure-toi qu’il ne soit pas stérile et sois attentive à ton travail, car nous serons heureux de voir que tu agrandis ton domaine. »

 

Nous sommes comme un père qui accorde une dot à son fils. Ce fils travaille et se sacrifie si bien

-qu’il augmente sa dot et

-qu’il agrandit toujours ses propriétés.

Et le père est ravi de voir ces propriétés et la fortune de son fils comme si elles étaient les siennes.

 

Nous faisons la même chose. Et même plus.

Lorsque nous voyons que la créature est attentive, prête à faire n’importe quel sacrifice, nous ne la laissons pas seule et nous travaillons ensemble.

 

Nous lui prêtons tout ce dont elle a besoin :

 Volonté, sainteté, nos actes, tout,

afin de nous réjouir en voyant notre fille propriétaire de tant de biens. Fiat !

 

 

 

Je pensais aux nombreuses vérités que mon adorable Jésus m’a manifestées sur la Divine Volonté et, oh ! combien de surprises, de joies et d’émotions

inondent mon esprit concernant ces vérités.

 

Elles semblaient descendre du Ciel toutes ordonnées pour remplir la terre.

Leur intense activité était de former un chemin en elles-mêmes afin de nous faire retourner dans ces vérités, et entourer ensuite la créature afin qu’elles n’en sortent pas.

Et mon céleste Jésus, visitant ma pauvre âme, me dit :

 

Ma petite fille de mon Vouloir, tu dois savoir

-que chaque vérité que j’ai manifestée sur ma Divine Volonté n’était qu’une autre façon de m’approcher de la créature.

 

Lorsque notre Être suprême parlait,

-Il faisait un pas de plus vers les créatures,

-Il plaçait une divine particule de plus à leur disposition, et

-Il traçait de nouveaux liens d’union et d’Amour.

Notre parole est toujours une naissance qui sort de Nous.

 

C’est notre Verbe qui descend du ciel

-à la recherche de notre créature après qui Nous soupirons.

Et notre Trinité sacro-sainte,

-attirée par la puissance du Verbe qui est inséparable de nous, fait son chemin

Et pas à pas nous nous rapprochons de celle à qui notre Parole est parvenue.

 

Tu dois savoir que lorsque nous décidons de manifester une vérité par notre Verbe,

c’est une partie de Nous qui sort de nous,

Alors notre Être suprême prend un aspect inhabituel. Une joie nouvelle nous investit.

Il sort de nous une communication de nouvelles béatitudes.

Le ciel tout entier, en voyant notre aspect inhabituel, se rend déjà compte

-que Nous sommes sur le point de sortir une nouvelle Parole de Vérité. Parce que les premières à célébrer ces paroles

-sont les trois Personnes divines,

et ensuite le ciel tout entier avec nous.

 

Ces vérités sont les Dons du grand Roi

-qui sait comment faire mouvoir et investir toute chose.

 

C’est notre Parole

-qui a une vertu créatrice, vivifiante et transformante, et

-qui certaines fois saisit, écrase et fait tout voler en éclats.

 

Et sur les ruines,

-elle fait se lever la vie de notre parole et

-elle forme les plus belles choses, une création nouvelle. Ces œuvres magnifiques étonnent le ciel et la terre.

Que peut faire notre Fiat ? Il peut tout faire !

Et qu’est-ce que fera la chaîne d’un si grand nombre de nos Fiat ? Notre Fiat transformé en Parole de vérité possède

-une invincible vertu,

-une puissance inexprimable,

-une fermeté immuable dans le bien qu’il veut former dans la puissance de mon Fiat qui parle.

 

Tu ne veux pas comprendre

le grand don,

le grand bien

qu’une seule parole de Vérité divine renferme Mais avec le temps, tu comprendras

 

Lorsque tu verras les actions, les œuvres que mes Vérités ont produites.

 

Mes vérités ont le pouvoir non seulement

-d’attirer et de porter notre Être divin,

-d’aller vers les créatures et souvent même de courir après elles, mais elles donnent aussi des grâces qui permettent aux créatures

-d’aller de l’avant et

-de courir vers celui qui vient à elles pour leur donner le grand bien que mon Fiat a prononcé.

 

 Nos vérités sont puissantes lorsqu’elles sortent de notre Être divin.

Parce que si elles sortent, elles veulent donner la Vie et le Bien qu’elles possèdent.

 

Et entre-temps, elles veulent disposer les créatures à s’approcher de la source d’où elles sont sorties afin de les transformer dans le bien de cette vérité.

Tout est alors comme si une nouvelle vérité sortait de nous.

 

Tout au plus le temps, les siècles peuvent passer, et cela n’est rien Car nos vérités sont armées

-non seulement de puissance,

-mais d’une invincible et divine patience.

 

Elles ne se fatiguent pas d’attendre. Elles sont infatigables et inflexibles.

Elles doivent d’abord donner le bien, la vie qu’elles possèdent,

puis, triomphantes et victorieuses, rapporter au ciel les fruits de leurs conquêtes.

 

Par conséquent, ma fille, sois attentive à écouter mes vérités.

Tu dois d’abord penser à l’endroit d’où elles viennent, à celui qui te les envoie, au bien qu’elles veulent te faire, à la vie qu’elles possèdent et aux pas faits par Dieu et les créatures pour s’en approcher.

 

Et ne doute pas parce que tu ne vois pas les effets dans le monde, le bien et la vie que mes vérités possèdent ; le temps se chargera de tout et dira toute chose.

Quant à toi, pour l’instant, participe et Jésus s’occupera de tout le reste.

 

De plus, tu dois savoir que nous devons d’abord former l’endroit dans l’âme où nos vérités peuvent descendre, et ensuite nous décidons de les faire sortir de notre sein paternel.

 

Car en faisant sortir de notre Être suprême ces vérités qui doivent être converties en œuvres pour les créatures, nous ne les laissons pas suspendues en l’air et oisives.

Non, notre sagesse ne fait jamais des choses inutiles.

Si nous les faisons sortir, elles doivent être porteuses du bien qu’elles renferment.

 

C’est pourquoi il doit y avoir le lieu où notre bonté peut les diriger de façon à ce qu’elles commencent immédiatement leur intense activité de participation et de transformation du bien qu’elles possèdent, même si au commencement ce n’est que dans une seule âme.

 

Et ensuite, elles se diffusent si bien qu’elles forment des armées de créatures du bien que nos vérités possèdent

Et lorsqu’elles auront ces nobles armées, elles transporteront nos vérités dans leur sein vers notre céleste Patrie.

 

Ce sont les conquérantes qui peupleront le ciel.

Elles sont comme des messagères qui parcourent la terre, sèment la semence, la travaillent, rassemblent la récolte et, pour la mettre en sûreté, l’emportent dans les régions célestes.

 

Elles sont infatigables et n’arrêtent jamais jusqu’à ce qu’elles aient atteint leur but. Par conséquent, sois attentive et ne transgresse rien de ce que ton Jésus t’a enseigné.

 

 

 

 

Je continuais mes actes dans le divin Vouloir et je sentais une force puissante qui me submergeait, m’unifiait et m’identifiait aux œuvres divines.

Je pourrais dire que mon être était si diminué que je me sentais perdue dans la mer immense qui débordait en dedans et en dehors de moi. Ses vagues éternelles me soulevaient et me submergeaient et je ressentais plus la vie divine que la mienne.

 

Et mon toujours aimable Jésus, celui qui vous renverse puis vous relève, vous donne la mort et en même temps vous fait renaître à une vie nouvelle, visitant sa petite fille, me dit :

 

Ma bienheureuse fille, notre amour est exubérant et plus nous donnons plus nous voulons donner aux créatures. Notre amour, en donnant, déborde de partout et veut noyer les créatures d’amour, de sainteté, de beauté, de lumière et de bonté.

Plus nous donnons et plus notre passion de les aimer et d’être aimés augmente.

 

Tu dois savoir que notre Être suprême possède par nature la puissance créatrice, la vertu rédemptrice et la vie qui revivifie et sanctifie toute chose.

 

Or, dans la Création, nous avons agi seuls, sans la créature.

Mais après l’avoir créée, notre amour pour elle était si grand que nous voulions continuer à développer la créature avec la nature.

 

Et si nous conservons la Création, c’est comme si nous étions toujours dans l’acte de créer. Cette force créatrice unifie et investit les âmes, et continue la Création à l’intérieur de chacune d’elles. Et qu’est-ce que nous créons ?

Des cieux nouveaux d’Amour, des soleils nouveaux de Connaissances, des mers nouvelles de Grâces, un air nouveau de Sainteté, des vents frais nouveaux qui embaument la créature, une Vie nouvelle toujours croissante dans notre Divine Volonté, de magnifiques fleurs nouvelles, des désirs saints. Bref, l’écho de toute chose dans la création.

 

Notre vertu créatrice se répercute dans les âmes.

Avec une sagesse et une bonté qui n’appartient qu’à nous,

 nous créons toujours sans jamais nous arrêter. Si la Création devait cesser, ce qui ne se peut, nous devrions restreindre notre nature créatrice.

 

Mais avec tout cela, nos divines Grandeurs s’abaissent, nous descendons dans les profondeurs des créatures et nous y développons avec elles notre vertu créatrice.

 

Nous ne voulons pas agir seules

La solitude arracherait nos bras et limiterait notre puissance et notre vertu créatrices.

Afin de pouvoir aimer plus, nous avons formé en nous-mêmes une loi d’amour et nous avons créé en nous le besoin d’aimer. L’amour est ainsi en nous une nécessité

Mais une nécessité voulue qui n’est imposée par personne.

 

Et c’est ce besoin d’Amour qui nous fait faire tant de choses inouïes

Il nous fait nous livrer à des excès et à des folies envers les créatures.

 

Il aurait été absurde et contraire à un Être parfait, ce que nous sommes, de créer des choses et des êtres vivants sans les aimer.

Nous commençons par les aimer, et nous laissons ensuite aller les choses avec notre amour comme acte premier.

Nous les mettons au jour comme une naissance, un épanchement et un triomphe de notre amour. Si ce n’était pas le cas, la Création aurait été un poids insupportable et non un objet de gloire et d’honneur. Les choses que l’on n’aime pas s’en vont.

 

Mais nous aimons tant les créatures que nous nous enfermons en elles comme prisonniers volontaires afin de former en elles notre vie divine et de les remplir de nous-mêmes dans la mesure où elles peuvent nous contenir.

 

Et pour aimer encore plus les créatures et être aimés par elles, nous voulons que la créature connaisse notre amour et que nous voulons sa compagnie afin de voir et de toucher ce que nous opérons et comment nous voulons notre vie divine dans son âme.

Notre amour n’a pas de repos et selon

-la disposition,

-la coopération et

-les besoins de la créature, nous développons tantôt

-notre puissance créatrice,

-tantôt notre force rédemptrice, et

tantôt notre force sanctifiante.

 

Mais toujours de concert avec la créature, jamais seuls.

**Nous voulons utiliser la vertu créatrice,

mais nous voulons que la créature le sache et la reçoive.

 

**Nous voulons utiliser la vertu rédemptrice si le péché la tyrannise, mais nous voulons

que la créature ressente le bien que nous voulons donner et

-qu’elle le reçoive avec amour et gratitude.

 

**Nous voulons utiliser la vertu sanctifiante, mais nous voulons qu’elle se prête

-à recevoir la transformation de nos actes saints dans ses propres actes

-pour recevoir notre vertu sanctifiante.

 

Si l’âme ne reste pas avec nous et n’unit pas sa petite activité intense à notre grand œuvre,

ce serait pour nous comme un développement de notre intense activité d’amour sur des choses inanimées qui ne ressentent rien et ne savent rien du grand bien qu’elles sont en train de recevoir.

 

Et pour elles, ce serait un Dieu distant qu’elles ne connaissent pas et n’aiment pas.

Tu dois savoir que notre amour est si grand que toutes les créatures se trouvent et nagent dans cette mer immense de notre amour.

 

Et si nous ne sommes pas satisfaits d’une telle immensité d’amour, notre Être suprême agit comme un pêcheur et cherche à pêcher quelques gouttes d’amour des créatures :

les petits actes, les petits sacrifices et les petites souffrances endurés par amour pour nous, ou un « je t’aime « qui vient du fond du cœur.

 

Nous allons à la pêche de tout ce qui vient de notre mer pour avoir la satisfaction, le bonheur et l’échange de l’amour de la créature.

Nous soupirons tant après lui que nous en faisons notre activité quotidienne, et nous préparons un plantureux festin pour notre céleste table.

 L’amour vrai a la vertu de transformer les choses.

Il donne le doux enchantement à nos divins élèves et rend beaux, gracieux et agréables les petits actes d’amour des créatures.

De telle sorte que la créature nous captive, nous blesse et nous rend heureux Nous permettons d’être captivés par la plus désirée des conquêtes.

 

Par conséquent, si tu veux nous rendre heureux et être porteuse de joies et de bonheurs pour ton Dieu, alors, aime, aime toujours, et ne cesse jamais de nous aimer.

 

Et pour être plus en sécurité, enferme-toi dans le divin Fiat. Il ne permettra à rien

-de ce qui est amour pour ton Créateur de s’éloigner de toi.

 

 

 

Mon petit esprit était totalement occupé par les nombreuses vérités que mon bienheureux Jésus m’avait manifestées sur la Divine Volonté.

 

Chacune se présentait à moi comme un divin prodige, toutes distinctes les unes des autres, non de la terre, mais du Ciel, et toutes dans l’acte de se livrer à l’assaut de la créature pour se communiquer à elle et la transformer en leur merveilleuse vertu toute céleste et divine.

 

En même temps je me disais :

« Ce sont des vérités divines et célestes, aimables, pénétrantes, remplies de lumière et de sainteté et en qui ne se trouve pas même l’ombre de ce qui est humain

Pourtant, il en est encore qui en lisant ces vérités auraient des doutes et de la difficulté.

Et tu le sais, ô Jésus, car tu sais tout. »

 

Je me sentais tout opprimée et je soupirais après mon doux Jésus pour lui dire ma peine. Et lui, me surprenant, me dit :

 

Ma bonne fille, ne t’afflige pas à cause de cela.

Tu dois savoir que pour connaître une vérité, il faut l’aimer. C’est l’amour qui donne de l’appétit.

L’appétit donne la saveur et la saveur aiguise la faim pour manger tout son soûl

et bien mâcher la substance de la nourriture que sont précisément mes vérités.

 

La mastication facilite la digestion de sorte que la possession du grand bien que l’on possède est ressentie, et elle produit ma vérité.

Ainsi, les doutes et les difficultés qui surviennent fondent comme neige sous les rayons d’un soleil brûlant.

 

Mais si ces vérités ont à peine fleuri et n’ont pas été consommées par une profonde étude et avec un amour qui génère l’appétit, pourquoi s’étonner qu’il se lève des doutes et des difficultés ?

Oh ! au lieu de juger ces vérités, il aurait été préférable de dire :

« Cette nourriture n’est pas pour nous, nous n’avons pas la volonté de la manger ! »

 

Mais il est bien connu que mes vérités trouvent place dans les cœurs simples

plutôt que chez les savants. Cela s’est passé dans ma Rédemption.

A ma grande tristesse, aucun des sages et des intelligents ne m’a suivi Mais les pauvres, les ignorants et les cœurs simples sont venus.

 

Tu dois savoir que mes vérités sont des semences que moi, céleste fermier, je continue à semer dans les âmes, et si je sème je suis certain de récolter les fruits.

 

Souvent il m’arrive d’être comme le pauvre semeur qui jette sa semence sur la terre et, faute d’humidité, la terre n’est pas capable de consommer la semence pour l’absorber et la convertir en sol pour faire sortir la substance de la semence qu’elle a absorbée et produire dix, vingt ou cent fois plus.

 

D’autres fois, par manque de pluie, la terre s’est durcie et elle ne trouve pas la substance et la vie que renferme la semence. Et le pauvre fermier doit avoir de la patience s’il veut recevoir la récolte de ses semailles.

 

En ayant répandu la semence, il a déjà fait quelque chose, et il garde espoir. Qui sait, la pluie pourrait donner l’humidité à la terre qui, possédant la substance de la semence, ferait sortir ce que le fermier a planté. Ou, en rendant la terre moins dure, pourrait la stimuler et lui donner le moyen de reproduire la semence.

 

Ainsi, bien que la terre ne produise pas immédiatement la multiplicité de la semence qu’elle a reçue, le temps, les circonstances et la pluie peuvent produire une abondante récolte à laquelle le semeur ne s’attendait pas.

Or, si le fermier, malgré toutes les difficultés de la terre, peut espérer recevoir une abondante récolte, moi, céleste fermier, je pourrai bien plus encore après

avoir semé tant de semences de célestes vérités dans les profondeurs de ton âme, emplir le monde entier de ce que je récolterai.

 

Veux-tu croire

-qu’à cause des doutes et des difficultés de quelques-uns,

qui sont comme une terre sans humidité, durcie et desséchée,

-Je n’aurais pas une abondante récolte ? Ma fille, tu te trompes !

Les temps, les gens et les circonstances vont changer, et ce qui semble noir

aujourd’hui pourrait paraître blanc demain ;

parce que bien souvent les choses sont vues selon les dispositions dans lesquelles on se trouve et en fonction de la vision à court ou à long terme que possède l’intellect.

 

Pauvres créatures ! Elles sont bien à plaindre ! Mais tout est dans le fait que j’ai déjà semé.

 

La chose la plus importante, la plus substantielle et la plus intéressante était

de manifester ma vérité.

Si j’ai fait mon travail, la chose principale est déjà en acte.

 

J’ai trouvé ta terre où déposer la semence : le reste suivra.

Les doutes, les difficultés et les souffrances auront la même utilité que le bois et le feu pour le fermier qui prépare la récolte qu’il a engrangée pour en faire sa nourriture.

 

De la même manière, ces doutes, ces difficultés et ces souffrances nous sont utiles à toi et à Moi comme des soleils qui font mûrir mes semences dans leur cœur.

 

Pas seulement avec des paroles, mais comme le bois et le feu qui,

-avec le sacrifice de sa propre vie, préparera et convertira cette récolte en le plus doux des aliments pour en nourrir les créatures.

 

Ma fille, lorsque je suis venu sur la terre, si j’avais tenu compte

-de ce qui se disait sur moi et

-des contradictions aux vérités que je manifestais,

je n’aurais ni formé ma Rédemption ni manifesté mon Évangile.

 

Et pourtant, ceux qui étudiaient les Écritures et enseignaient la religion au peuple étaient de la classe noble et parmi les plus savants.

 

Je les ai laissé parler

Avec amour et une invincible patience J’ai supporté

-leurs continuelles contradictions et

-les souffrances qu’ils me causaient.

 

Et cela m’a servi de bois

-pour me brûler et me consumer sur la croix par amour pour eux et pour tous.

 

Aujourd’hui encore, si je voulais faire attention à ce qui s’est dit sur les vérités de ma Divine Volonté, j’aurais voulu mettre fin aux manifestations et aux desseins que je veux accomplir en les manifestant.

Mais non, nous ne souffrons pas de mutabilité. Les œuvres divines sont immuables.

 

Les œuvres de l’homme ont cette faiblesse :

-ses actes dépendent de l’appréciation des autres. Pas les nôtres.

 

Lorsque nous décidons,

-rien ne peut nous mouvoir,

-ni les créatures toutes ensemble

-ni même l’enfer tout entier.

Mais nous attendons avec un amour inépuisable les temps, les circonstances et les personnes que nous utiliserons pour ce que nous avons établi.

 

Par conséquent, ne t’inquiète pas et adopte nos manières divines. Si nécessaire, offre le sacrifice de ta vie

 pour obtenir que ma Divinité soit connue et règne dans le monde entier.

 

Mon doux Jésus garda le silence et je continuai à penser à l’impossibilité de faire régner la Divine Volonté sur la terre comme au ciel.

Jésus soupira et ajouta :

Ma bienheureuse fille, ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Et s’il était impossible que ma Volonté puisse régner sur la terre comme au ciel, ma totale bonté paternelle n’aurait pas enseigné la prière du Notre Père.

 

Pourquoi prier pour des choses impossibles ?

Je n’aurais pas été le premier à la réciter avant tant d’amour et avant tous les autres.

Je ne l’aurais pas apprise aux Apôtres pour qu’ils l’enseignent au monde entier comme la prière la plus belle et la plus substantielle de mon Église.

 

Je ne veux pas des choses impossibles et je ne les demande pas non plus des créatures. Par conséquent, s’il était impossible à ma Divine Volonté de régner sur la terre comme au ciel, j’aurais enseigné une prière inutile et sans effet, et je ne sais pas faire des choses inutiles.

Tout au plus,

-J’attends, même pendant des siècles, et

-Je dois attendre que la prière que j’ai enseignée porte des fruits.

 

De plus, sans que personne ne me le dise, c’est gratuitement que j’ai donné ce grand bien que ma Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

 

Comme dans la Création, c’est sans qu’on me le demande que j’ai étendu les cieux, créé le soleil et tout le reste.

 

C’est la même chose avec ma Volonté quand j’ai dit spontanément :

« Priez pour que ma Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. «

 

Et lorsqu’il est dit spontanément :

Priez pour que cela arrive, sans que personne ne me le demande, cela signifie que dans mon omniscience j’ai d’abord considéré toute chose et bien réfléchi à toute chose.

 

Par conséquent, lorsque j’ai vu que cela était possible, j’ai décidé d’enseigner le Notre Père, voulant que la volonté humaine s’unisse à la nôtre pour demander avec ardeur que notre Volonté règne sur la terre comme au ciel.

 

Ainsi, tout ce que j’ai manifesté sur ma Volonté est contenu dans ces mots :

Que votre Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

 

Ces quelques paroles contiennent des abîmes de grâces, de sainteté, de lumière, de communications et de transformations divines entre le Créateur et la créature.

 

Ma fille, c’est cela le don que moi, ton Jésus, j’ai fait aux générations humaines en accomplissement de ma Rédemption.

Mon amour n’était pas encore satisfait. Mes souffrances ne m’apportaient pas pleine satisfaction. Je voulais donner et donner encore. Je voulais voir mon ciel sur la terre parmi mes enfants.

 

Par conséquent,

quelques jours avant de monter au ciel, j’ai décidé de donner ma Volonté sur la terre comme au ciel, et j’ai enseigné le Notre Père dans lequel j’ai établi de faire ce don. Ce que ton Jésus a établi doit se réaliser entièrement.

 

Par conséquent, ne doute pas, et si d’autres veulent en douter, laisse-les faire. Que savent-ils de la façon dont les choses doivent se produire ?

J’ai entre mes mains la Puissance et le Vouloir, et cela suffit. Et toi, demeure en paix et poursuis tes envols.

Fais confiance à ton Jésus et tu verras.


 

Mon pauvre esprit traversait la mer du divin Fiat Dans la mesure de sa petite capacité,

je comprenais sa valeur, sa sainteté et le grand prodige du fait

-qu’une créature qui vit en elle puisse contenir une Volonté si sainte et interminable,

-se faisant ainsi porteuse et possesseur de ce saint Vouloir qui comprend et enferme toute chose.

 

Il n’y a pas sujet à s’étonner lorsque ce qui est grand renferme ce qui est petit. Mais que ce qui est petit contienne ce qui est grand est chose incroyable Dieu seul est capable de tels prodiges.

 

Bonté de Dieu, combien tu es admirable !

Tu es plus qu’une mère tendre et aimante qui veut s’enclore dans le fils pour le mettre en sécurité et

pour voir sa vie répétée dans son enfant

avoir la gloire de pouvoir dire : « Le fils est semblable à sa mère. »

 

Mais alors que mon esprit se réjouissait dans les joies pures du divin Fiat, une triste tempête affligea mes joies.

Et je compris le grand mal et la terrible offense faite à Dieu lorsque nous prenons la liberté de faire notre volonté.

Et mon bien-aimé Jésus, répétant sa brève visite, me dit avec amertume :

 

Ma bonne fille, ah ! la volonté humaine. Elle fait la guerre à Dieu.

Les armes qu’elle utilise contre son Créateur la blessent elle-même et son âme est déchirée en morceaux devant Dieu.

 

 Chaque acte de la volonté humaine la sépare de son Créateur, de sa sainteté, de sa force, de sa puissance, de son amour et de son immutabilité.

Sans ma Divine Volonté, la créature devient semblable à une cité assiégée dont les ennemis obligent tous les habitants à mourir de faim dans les tourments

 

Mais avec cette différence :

le bourreau qui déchire ses membres est la volonté de l’âme elle-même.

Ce ne sont pas des ennemis qui la tourmentent, car elle est devenue sa propre ennemie.

Si tu savais la douleur que je ressens en voyant des âmes mises en pièces !

Chaque acte de la volonté humaine est une division que l’âme forme entre son Dieu et elle.

Elle se retire de la beauté de sa Création.

Elle devient frigide à l’amour pur et véritable. Elle perd son origine et

se prépare à un enfer anticipé si sa volonté la précipite dans un péché grave,

ou au purgatoire si le péché est léger.

 

 La volonté humaine est comme une gangrène pour le corps :

elle a la vertu de déchirer la chair en morceaux et de déformer la beauté de la créature.

 

 Pauvres âmes sans ma Divine Volonté !

Elle seule possède la vertu unifiante.

Elle unifie tout : pensée, désir, affection, amour et volonté humaine. Elle donne à la créature la merveilleuse forme unifiante.

 

Par contre, sans ma Volonté, la pensée veut une chose, la volonté une autre, le désir autre chose et l’affection une autre chose encore

De telle sorte qu’ils s’engagent dans une bataille et, dans la confusion, ils se divisent entre eux.

Ah ! il ne peut y avoir ni paix ni union sans ma Volonté.

Il manque alors celle qui place le ciment unissant les parties divisées et qui rend l’âme forte contre les maux qui surgissent.

 

 C’est pourquoi ton Jésus ne fait que pleurer la ruine de ces âmes.

 

Elles sont plus renversées que celles de Jérusalem qui, au lieu de reconnaître son Messie,

ne l’ont pas accueilli et lui ont donné la mort.

 Ma Volonté ne sera pas reconnue elle non plus.

Alors qu’elle est parmi eux et en eux,

ils forment dans leur âme de petites cités qui sont renversées et

ils m’obligent à leur répéter la menace qu’il ne restera pas pierre sur pierre.

 

Sans ma Volonté, ce sont des citadelles sans roi.

 

Par conséquent, elles n’ont

-personne pour les protéger et les défendre,

-personne pour leur administrer la nourriture nécessaire pour faire le bien et

-personne pour les empêcher de s’empêtrer dans le mal.

 

Et Je pleure sur leur sort, et je prie qu’ils reconnaissent ma Volonté, qu’ils l’aiment et lui permettent de régner. Et toi, prie avec Moi.

Après quoi je suivis les actes que mon Jésus avait accomplis lorsqu’il était sur terre et je le priai de tout mon cœur qu’en vertu de ses actes il fasse connaître à tous sa Volonté.

 

Et en suivant ce qu’il avait fait, mon esprit s’arrêta dans l’acte où mon amour éternel, Jésus, parcourait les champs et se réjouissait en voyant les fleurs qu’il cueillait de ses mains créatrices.

Et moi, je voulais placer mon « Je t’aime » sur chacune des fleurs

-pour qu’elles se changent en voix et en fleurs

qui parlent afin qu’elles puissent demander que sa Volonté soit connue et aimée.

Jésus se fit entendre et, toute bonté, Il ajouta :

 

Bienheureuse fille, Je veux te parler de mes peines et du secret de mon cœur.

Tu dois savoir que

la volonté humaine était le clou le plus transperçant de mon cœur.

Je parcourais les chemins et les champs couverts fleurs, les arbres pleins de fruits et je ressentais la joie de ma Création.

 

Et ces champs de fleurs, plus que des fleurs, symbolisaient la beauté, la vitalité, la fraîcheur et la merveilleuse expression de la créature, et j’étais dans la joie.

 

Mais immédiatement le clou du vouloir humain m’a fait voir qu’elles se fanaient, se décoloraient et séchaient, s’inclinaient sur leur tige en mourant, et leur parfum se changeait en odeur nauséabonde tandis que les fruits des arbres devenaient sûrs et pourrissaient, symboles du mal auquel la volonté humaine réduit la créature.

 

Ma souffrance était grande et ces fleurs me tiraient les larmes des yeux, car je sentais pénétrer plus intensément le clou du vouloir humain.

Et ma douleur est si intense que j’attends ton » Je t’aime « pour me demander

que le bien de ma Volonté et le mal de la volonté humaine soient connus, que la mienne soit faite que les créatures méprisent la leur.

 

Souvent j’ai regardé le ciel constellé d’étoiles et le soleil faisant majestueusement briller sa lumière qui dominait toute la terre.

 

Ils étaient des symboles

-du ciel de l’âme et

-du soleil de ma Volonté qui devait briller dans ce ciel Si bien que sa lumière devait dominer

le ciel de l’âme et

la magnifique terre fleurie de son corps.

Et mon cœur bondissait de joie.

Mais, oh ! que ces moments furent brefs.

 

Immédiatement, la pluie de la volonté humaine a surgi pour former de noirs nuages,

chargés de tonnerre et d’éclairs et qui cachaient le soleil. Ils ont effacé le beau spectacle d’un ciel serein

Pleuvant sur la pauvre créature, ils ont dévasté le ciel de l’âme et la terre de son corps, semant partout la désolation et l’horreur.

 

Je peux dire que lorsque je suis venu sur la terre, je n’ai pas fait un pas sans être transpercé par le clou de la volonté humaine.

 

Depuis le moment de ma naissance jusqu’à l’instant de ma mort, la volonté humaine a formé le plus dur et le plus continuel des martyres, car elle a transformé en laideur ma plus belle œuvre créatrice.

 

Et moi, en tout ce que j’ai fait et souffert, j’avais toujours en vue la volonté humaine pour la mettre en sûreté.

 

Et, oh ! combien j’aime la créature qui appelle mes actes, s’unit à moi, et sur le feu de mon sacrifice même et de mon amour se sacrifie elle-même pour obtenir le grand bien que ma Volonté soit connue et qu’elle domine le vouloir humain, source de tous les maux de la pauvre créature.

 

Par conséquent, Je te veux toujours avec Moi.

Ne me laisse jamais seul afin que Je puisse répéter ma Vie en toi. Rendons grâce à Dieu !


 

 

31-1- 24 juillet 1932 – Par sa parole, Jésus génère sa sainteté, sa bonté, etc., dans la créature. Folie d’amour pour mettre la créature à égalité et pouvoir rivaliser avec elle 3

- 7 août 1932 – La lumière de la Divine Volonté ôte la vie à toutes les autres choses. La Divine Volonté donne un divin repos. La créature qui vit en Elle est confirmée dans le bien et elle acquiert le droit d’être citoyenne du Ciel.

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- 14 août 1932 – Celui qui ne vit pas dans la Divine Volonté se trouve dans la condition de ceux qui sont paresseux devant la lumière du soleil.

Quiconque vit dans la Divine Volonté possède la Très Sainte Trinité en acte. 10

- 21 août 1932 – Le désir de Jésus et le besoin qu’il ressent du

«Je t’aime » de la créature. Son Amour est en faillite. L’Amour est le sang de l’âme. L’anémie qui existe dans le monde. 13

- 28 août 1932- Divines alternatives : travail et repos. Dieu saisit toujours la créature au moyen de l’amour. Amour universel et spécial. 16

- 4 septembre 1932 – L’échange, le besoin d’Amour divin. La Divine Volonté opérante. Continuation de la Création 19

31-7-8 septembre 1932 - Le prodige de la naissance de la Reine du Ciel. Les moyens de communication entre le Créateur et la créature. Ce qui forme la noblesse de l’homme. 22

-18 septembre 1932 – La page écrite dans la Divine Volonté est l’histoire de la créature. Dieu ne nous veut pas servantes, mais princesses dans son Royaume. L’Amour divin est en quête de toutes les créatures pour les aimer. 24

- 25 septembre 1932 – La Divine Volonté appelle la Vie de notre Seigneur dans l’âme. L’abandon appelle ses œuvres. la Divine Volonté donne des droits à celle qui vit en Elle. 28

- 9 octobre 1932 – Dieu a créé l’homme dans une extase d’Amour. La Création est le trousseau de l’homme. Le doux son de la cloche, l’extase entre le Créateur et la créature. Prodige de la Conception de la Vierge. 30

- 16 octobre 1932 – La Divine Volonté prend tous les siècles pour n’en faire qu’un seul. Elle simplifie, forme le vide, forme la Nature divine et sa marche dans la volonté humaine 34

- 21 octobre 1932 – La créature : un ciel constellé d’étoiles. La Création est inclus dans la créature. La pratique du Bien forme la Vie du bien dans la créature. Le signe que Jésus réside dans l’âme. 36

- 30 octobre 1932 – Celui qui vit dans ma Volonté émet trois actes : coopérer, aider et recevoir. Toutes les divines qualités appellent  continuellement Celui qui vit dans sa Volonté à le former et à lui permettre de grandir à leur image. 38

- 6 novembre 1932 – Dieu agit en actes et non en paroles. La créature qui œuvre dans la Divine Volonté opère dans l’Eternité. Celle qui œuvre en dehors opère dans le temps. Les paroles de Jésus sont des Œuvres 39

- 13 novembre 1932 – L’industrie et le commerce de Jésus dans le Saint Sacrement. L’un forme son paradis et l’autre son purgatoire. 46

- 20 novembre 1932 – Dieu a placé le bonheur dans ses œuvres pour rendre la créature heureuse. Chaque acte accompli dans la Divine Volonté est une œuvre, un pas, un amour que Dieu cède à la créature. 50

- 27 novembre 1932 – La volonté humaine est comme une feuille de papier où est imprimée la divine image et Dieu place sur elle la valeur qu’il veut. Exemple, Dieu enclos dans l’acte de la créature 53

- 6 décembre 1932 – La valeur d’un acte accompli dans la Divine Volonté. Comment il devient puissant pour tous. L’âme qui vit dans la Divine Volonté est la seule administratrice qui fait tout pour faire aimer son Créateur.

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- 16 décembre 1932 –le bien fait lever la gloire dans notre nature et devient le narrateur de celui qui l’a fait. Le « Je t’aime » est dans chaque acte un triomphe pour Jésus et comment il cache son amour afin d’être aimé. 57

- 21 décembre 1932 – Échange de dons entre Dieu et l’âme. Renaissance continue de la vie divine. Le lien du mariage, une célébration pour tous. Comment la Divine Volonté assiège la créature. 61

- 25 décembre 1932 – La naissance de l’Enfant Jésus était universelle. Il est né en tout et en tous. Il est venu pour nous recouvrir du vêtement de son Humanité afin de nous mettre en sûreté. L’exemple du soleil. 66

- 6 janvier 1933 – La Divine Volonté avec tous ses actes se cache dans la créature qui agit en elle. Elle ressent de la gratitude envers celle qui lui permet de produire sa vie. Les droits des deux. Le petit bateau. 70

- 14 janvier 1933 – La page de vie. La Création est la page céleste. Le

« Je t’aime » est la ponctuation de ces pages. Le divin auteur et écrivain. 73

- 18 janvier 1933 – La solitude où Jésus est placé par ceux qui le reçoivent sacramentellement. Ses larmes et ses souffrances. Les espèces muettes et les espèces vivantes. La continuation de la Vie de Jésus dans la créature 76

- 22 janvier l933 – Pourquoi Jésus ne veut pas tenir de compte avec la créature. La volonté humaine, champ d’action de Jésus. Dot et trousseau que Dieu donne à la créature 79

- 29 janvier 1933 – Puissance de la vérité. Les pas de Dieu dans la créature. Apparence inhabituelle de l’Être suprême. 82

- 12 février 1933 – Dieu possède la puissance créatrice par nature. Nécessité d’aimer. Dieu, prisonnier volontaire de la créature. Le divin Pêcheur. La prise journalière 85

- 24 février 1933 – Le céleste fermier et le semeur humain. L’immobilité des voies divines. À quoi servent les souffrances et les contradictions 88

- 5 mars 1933 – Comment la volonté humaine réduit l’âme en miettes et forme des citadelles désordonnées sans roi et sans défense. Les larmes de Jésus 93

Table des Matières 97