Site Le Royaume du Divin Fiat chez les créatures

Le Livre du Ciel

Tome 35 audio

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Ma douce vie, mon très grand bien, Jésus, viens à mon aide.

Ma petitesse et ma misère sont si grandes que je ressens le besoin extrême de sentir en moi ta vie palpitante et amoureuse.

 

Sinon je me sens incapable de te dire même un petit « Je t'aime ».

Je t'en prie, ne me laisse pas seule, puisque la tâche d'écrire sur la Divine Volonté est entièrement la tienne.

Je ne ferai que te prêter ma main et être attentive à l'écoute de tes saintes paroles. Tu feras tout le reste. Alors, penses-y, ô Jésus.

 

Et j'appelle à l’aide ma céleste Mère

-pour qu'elle me garde sur ses genoux pendant que j'écris, et

-pour qu'elle me synchronise avec son Cœur maternel pour me faire sentir ses douces harmonies du divin Fiat

afin que je puisse écrire tout ce que Jésus veut que j'écrive sur son adorable Volonté.

 

 

Mon envol se poursuit dans le divin Vouloir. Il m'attend avec un amour immense .

Il me prend dans ses bras de lumière et Il me dit :

 

Ma fille,

« Je t'aime, Je t'aime. »

Et toi, dis-moi que tu m'aimes pour que Je puisse

placer mon grand « Je t'aime » sur ton petit « Je t'aime »,

l'étendre dans l'immensité de mon Fiat et

faire que tous et toutes choses puissent t’aimer alors que tu m'aimes pour tous et toutes choses.

Je suis l'Immensité et J'aime donner aux créatures pour en recevoir mon Amour immense.

 

Je donne et Je reçois

-les harmonies, les diverses notes,

-la douceur et les sons enchanteurs et ravissants contenus dans mon Amour. Lorsque ma Volonté aime,

-les cieux, le soleil, toute la Création,

-les anges et les saints,

-tous aiment avec moi.

 

Ils attendent tous avec impatience le « Je t'aime » de Celui à qui ils destinaient leur « Je t'aime ».

Ainsi, sur les ailes de ma Volonté J’envoie à tous ton « Je t'aime »

-pour les payer en retour de l'amour qu'ils ont pour toi, uni à mon amour.

 

Lorsqu'on aime, c'est pour être aimé en retour.

Ne pas recevoir de l'amour en retour est la plus dure des souffrances, une souffrance qui fait délirer.

 

C'est le clou qui transperce le plus et qui ne peut être enlevé que par le remède, le baume d'un retour d'Amour.

 

Je me disais alors :

Mon Dieu, qui pourrait jamais te payer de retour pour ton grand amour ? Peut-être la Reine du ciel peut-elle prétendre au mérite d'avoir payé de retour son Créateur… Et moi ? Et moi ? Je me sentais opprimée.

Mon toujours adorable Jésus m'a fait sa petite visite et, toute bonté, il me dit :

 

Fille de ma Volonté, ne t'inquiète pas.

Pour l'âme qui vit dans ma Volonté, il y a une harmonie parfaite dans l'amour. En possédant sa Vie dans la créature, ma Volonté dédouble son Amour.

Ainsi lorsqu'elle veut aimer, elle aime en Elle-même et en l’âme, puisqu'Elle possède sa Vie.

 

Dans ma Volonté,

l'amour est dans une harmonie parfaite,

les joies et le bonheurs d'un pur amour sont toujours en pleine force.

 

Notre bonté paternelle pour l'âme qui vit dans notre Volonté est si grande

que nous comptons les respirations, les battements de cœur, les pensées, les paroles et les mouvements pour les rendre avec les nôtres et les remplir d'Amour.

Dans notre excès d'amour, nous disons à cette créature :

« Elle nous aime et nous devons l'aimer.

Et en l’aimant, nous lui témoignons des dons et des grâces à en étonner le ciel et la terre. »

 

C'est ce que nous avons fait avec notre Reine.

Nous lui avons témoigné tant de choses, mais sais-tu ce que signifie ce témoignage ?

C'est nous-mêmes que nous regardons, et nous voulons donner tout ce que nous sommes et tout ce que nous possédons.

Une dissemblance serait pour nous une cause de souffrance.

La créature, en se voyant différente de nous, n'aurait plus pour nous la confiance d'une fille, une confiance qui vient du fait de partager les mêmes biens et les mêmes dons.

 

De plus, vivre dans notre Divine Volonté, c'est exactement cela : une seule Volonté, un seul Amour, des biens communs.

Tout ce qui pourrait manquer à la créature,

Nous le donnons nous-mêmes pour compenser et dire :

« Ce que nous voulons, elle le veut aussi.

Notre amour et son amour sont un seul amour, et comme Nous l'aimons, elle nous aime. »

 

Ma fille,

Nous ne pourrions pas ne pas élever la créature au niveau de notre ressemblance, ni ne pas faire connaître nos biens à celle qui vit dans notre Volonté.

Ma céleste Mère, dès le premier instant de son existence, possédait la vie de mon divin Fiat. Nous nous aimions d'un même amour et nous aimons la créature d'un amour identique.

 

Notre amour pour elle est tel que,

-tout comme nous avons notre hiérarchie d’anges au ciel, de même que les différents ordres de saints,

-la grande Dame, la céleste Impératrice qui possède le grand héritage de notre Volonté, invitera ses propres enfants à posséder son héritage

lorsque notre Royaume sera établi sur la terre.

Nous lui donnerons la grande gloire de former la nouvelle Hiérarchie qui sera semblable aux neuf chœurs des anges.

 

Elle aura le chœur des Séraphins, des Chérubins, etc., ainsi que le nouvel ordre des saints qui vivaient dans son héritage.

Elle les aura formés sur la terre et les emmènera au ciel en s'entourant de la nouvelle Hiérarchie, celle des nouveau-nés dans le divin Fiat,

nés dans son propre amour, ceux qui vivaient dans son héritage.

 

Ce sera l'accomplissement de l'œuvre de la Création, notre «consumatum est».

Nous aurons le Royaume de notre Volonté parmi les créatures grâce à l'Héritier céleste qui a voulu donner sa Vie

-pour chacune d'elles,

-pour que son règne arrive.

Combien nous serons glorifiés et heureux lorsque la Reine souveraine aura sa

propre Hiérarchie tout comme nous avons la nôtre.

 

Bien plus encore puisque

notre Hiérarchie sera également la sienne et

la sienne sera la nôtre.

Car tout ce qui est fait dans notre Volonté est inséparable.

 

Si tu savais combien cette céleste Reine aime les âmes.

Image fidèle de son Créateur, elle trouve en elle-même

les mers d'amour, de grâce, de sainteté, de beauté et de lumière.

 

Elle regarde alors les créatures et veut se donner tout entière avec toutes ses mers pour que les créatures puissent avoir leur Maman avec toutes ses richesses.

C'est pour elle une grande douleur de voir ses enfants si pauvres alors que leur Mère est si riche.

Elle voudrait les voir dans ses mers d'amour, aimant comme elle leur Créateur, cachés dans sa sainteté, embellis par sa beauté, comblés de sa grâce.

 

Mais elle ne les y voit pas.

Si elle n'était pas dans un état de gloire où les souffrances n'ont pas de place, elle mourrait de douleur pour chaque créature qui ne vit pas dans la Divine Volonté.

Par conséquent, elle prie sans cesse.

Elle met toutes ses mers dans ses prières pour supplier que la Divine Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

 

Notre amour est si grand que par la vertu de notre Volonté, elle se dédouble en chaque créature pour

préparer l'intérieur de son âme,

la synchroniser avec son Cœur maternel en la serrant dans ses bras pour la disposer à recevoir la Vie du divin Fiat.

 

Oh ! combien elle prie en chaque cœur notre adorable Majesté en disant :

« Hâte-toi ! Je ne peux plus contenir mon amour.

Je veux voir mes enfants vivre avec moi dans cette Divine Volonté qui forme toute ma gloire, ma richesse, mon grand héritage.

Fais-moi confiance.

Je saurais comment défendre mes enfants et ta Volonté qui est aussi la mienne. »

 

L'amour de cette céleste Reine et Mère est insurpassable.

Ce n'est qu'au ciel que les créatures sauront combien elle les aime, et tout ce qu'elle a fait pour elles.

Son acte le plus exubérant, le plus grand et le plus magnanime est de vouloir que ses enfants possèdent le Royaume de ma Volonté comme elle-même le possède.

 

Oh ! que ne ferait pas pour cela la céleste Dame !

Toi aussi, unie à elle, prie pour un dessein aussi saint.

 

 

 

 

Mon envol continue dans le divin Vouloir

Mais ses surprises sont toujours nouvelles, investies d'un amour

-qui fait notre ravissement et

-qui laisse débordant d'une joie telle que l'on voudrait rester cachée en lui, sans jamais le quitter.

Oh ! adorable Volonté, combien je voudrais que tous te connaissent pour t'aimer et le laisser régner, et se laisser prendre dans ton filet d'amour. Je pensais cela lorsque mon doux Jésus rendit visite à ma petite âme et toute bonté, il me dit :

 

Petite fille de ma Volonté, les surprises, les nouveautés, les secrets et les attirances de ma Volonté sont innombrables. Celle qui veut y entrer en demeure renouvelée et magnétisée dans la mesure où elle ne veut plus en sortir. Elle ressent son Empire divin et le baume céleste qui, en changeant sa nature, l'élève à une vie nouvelle.

 

Tu dois savoir que la Divine Volonté accorde tant de pouvoir à la créature qu'elle ressent son empire même dans ses plus petits actes.

Si elle aime, elle ressent l'empire de son Amour. Si elle parle, elle ressent sa Force créatrice.

Si elle travaille, elle ressent l'empire et la vertu de ses Œuvres qui l'entourent et apportent cette Volonté

à chaque cœur pour la faire régner et dominer en lui. Notre Volonté

-sent son propre empire dans l'acte de la créature et

-se sent forcée de donner ce que la créature veut dans cet acte.

Si elle veut aimer,

-elle nous fait aimer dans cet acte et

-elle obtient pour nous de l'amour. Si elle veut que notre Volonté règne,

elle Nous amène par son propre empire au point de prier que tous puissent recevoir notre Volonté.

Un acte dans notre Volonté ne s'arrête jamais. Il nous dit :

« Je suis votre acte. Vous devez me donner ce que je veux. »

 

On peut dire qu'il prend le contrôle sur notre Puissance, la dédouble et la multiplie. La créature, bien qu'elle nous implore,

-ne demande pas, mais

-prend tout ce que veut son acte. D'autant plus que dans notre Volonté,

nous ne voulons pas qu'un acte soit différent de nos propres actes. Par conséquent, nous nous laissons régir et dominer.

Puis Jésus garda le silence.

Je suis incapable d'exprimer ce que je ressentais…

Mon esprit était si magnétisé par ses paroles et investi par son empire que je voulais donner ma vie pour que tout le monde le connaisse.

Et mon bien-aimé Jésus reprit :

 

Ma fille, il n'y a pas de quoi être surprise. Tout ce que je te dis est pure vérité.

Ma Volonté est tout et peut faire toute chose.

Ne pas mettre dans notre propre condition celle qui vit dans notre Volonté, cela n'est pas de notre Être suprême.

 

La créature qui peut tout au plus nous voir dans ce qui est naturel,

-lorsqu'elle vit dans notre Volonté,

se reconnaît elle-même comme

grâce, participation et expression de notre amour et de notre Volonté. C'est ainsi que ma Volonté veut que la créature soit.

Par conséquent, nous voulons qu'elle vive dans notre Vouloir afin que ses actes et les nôtres puissent

-être fusionnés, et

-résonner d'un seul timbre, d'une seule valeur, d’un seul amour. Nous ne pouvons ni ne voulons résister à un de nos actes.

 

De plus, tu dois savoir que la vie dans notre Volonté est unité.. Si la créature aime, Dieu est toujours à la tête de son amour.

Ainsi, son amour et celui de la créature sont un seul amour. Si la créature pense, Dieu est à la tête de ses pensées.

Si elle parle, Dieu est la source de ses paroles.

Si elle travaille, Dieu est le premier acteur opérant dans ses œuvres. Si elle marche, Dieu conduit ses pas.

La vie dans ma Volonté n'est rien d'autre que

la vie de la créature en Dieu et

la vie de Dieu en elle.

 

Il nous est impossible de laisser notre amour, notre puissance et nos actes en dehors de l'âme qui vit dans notre Volonté.

Si la Volonté est une, tout le reste va de soi :

-unité de l'amour,

-unité des œuvres,

-unité de choses.

C'est pourquoi la vie de notre divin Fiat est le prodige des plus grands prodiges

un prodige encore jamais vu et jamais encore entendu.

 

Nous voulions faire ce prodige que seul un Dieu peut accomplir dans la créature parce que nous ne pouvions plus contenir l'exubérance de notre amour.

Mais la créature, ingrate, n'a pas accepté. Cependant, nous n'avons pas changé notre Volonté.

Bien que notre amour ait été entravé et réprimé, il nous tourmente et nous utiliserons de tels excès d'amour, d'industries et de stratagèmes que nous obtiendrons que notre Volonté soit une avec la créature.

 

 

 

 

Je me sens emportée dans les vagues du divin Vouloir qui veulent pénétrer au plus profond de mon âme

-pour se faire connaître et

-pour me faire ressentir sa Vie, ses joies célestes,

les biens immenses que la Divine Volonté veut donner à tous ceux qui vivent en Elle.

Mon bien-aimé Jésus semble attendre avec impatience pour continuer à parler du divin Fiat. Toute bonté Il me dit :

 

Ma bienheureuse fille, Je suis tellement heureux lorsque je vois que l'âme est disposée

 m'écouter,

-à recevoir le grand don apporté par ma parole. Je ne parle que si Je vois l'âme bien disposée.

En fait, si elle ne l’est pas, ma Parole ne peut pas accorder ce don qu’Elle- même génère.

Tu dois savoir que

-plus la créature recherche ma Volonté,

-plus elle veut la connaître, l'aimer

et ne pas la laisser sortir d’aucun de ses actes,

-plus ma Volonté grandit pour atteindre sa plénitude.

Il suffit d’une petite attention, d’ un soupir, du désir de vouloir sa Vie. Oh ! combien elle grandit merveilleusement

jusqu'à atteindre les hauteurs de la sphère divine,

jusqu'à connaître les secrets les plus élevés et les plus intimes !

 

Ma Volonté est Vie, et la Vie ne veut pas s'arrêter.

Elle veut continuellement grandir et pour cela elle attend

-le plus petit acte,

-la plus petite invitation amoureuse de la créature.

 

Elle ne veut pas que sa croissance soit forcée

Mais elle désire que ce soit la créature qui désire la croissance continuelle et la plénitude de ma Volonté.

 

En même temps que ma Volonté, grandissent dans son âme :

la force divine,

la sainteté, la beauté, le bonheur, la connaissance et

la plénitude des biens innombrables que possède mon divin Fiat.

 

Tu vois ainsi tout ce que peut signifier

-un acte additionnel,

-un soupir,

-un désir,

-un appel à ma Volonté.

 

Cela signifie

-acquérir davantage de Force divine,

-c'est être embellie à tel point que nous en sommes nous-mêmes ravis.

Nous la regardons sans cesse Nous reconnaissons en elle

-notre Force et notre Bonté, et combien alors nous l'aimons!

 

Nous sommes d'autant plus heureux

qu'elle est pour nous porteuse de nos joies et de nos biens.

 

Devant cette créature notre Amour grandit. Il déborde et Il se déverse sur elle au point

-de la remplir et

-de former en elle et autour d'elle un labyrinthe d'amour impatient,

un ardent désir de faire grandir la plénitude de notre Volonté.

 

Ma fille, il y a une grande différence entre

-celles qui sont attentives, tous yeux et toutes oreilles, à ma Volonté, et

-celles qui simplement la veulent, mais sans aucune attention spéciale.

 

Il semble que celles-là n'ont pas

-d’yeux pour la voir,

-de cœur pour l'aimer

-ni de voix pour l'appeler en toutes choses.

 

Elles possèdent peut-être ma Volonté en partie. Mais sa plénitude est bien loin d'elles.

 

Mon Jésus a ensuite gardé le silence et je restais immergée dans les vagues éternelles du divin Vouloir, si bien que mon pauvre esprit ne savait comment en sortir.

 

J'ai eu envie de dire : Jésus, c'est assez pour maintenant. Mon esprit ne peut pas contenir tout ce que Tu veux me dire.

 

Mon doux Jésus, plaçant sa main sur mon front, poursuivit : (4)Ma fille, continue à écouter.

Vois jusqu'où peut parvenir une âme qui vit dans ma Volonté.

Ma Volonté la rend consciente de toutes nos œuvres.

Notre Être suprême maintient continuellement ses œuvres en action.

 

Pour nous, le passé et l’avenir n'existent pas.

Le Père céleste génère continuellement son Fils. Et entre le Père et le Fils procède le Saint-Esprit.

 

Telle est la Vie en nous-mêmes,

qui comme le cœur et la respiration forme notre vie, générant et procédant continuellement.

 

Autrement,

il nous manquerait la vie

de la même manière que la vie manquerait à la créature

-si son cœur ne battait pas et

-si elle ne respirait pas continuellement.

Dans cette génération et procession continuelle, nous formons des Joies, des Bonheurs et des Satisfactions immenses et si grandes

que nous sommes incapables de les contenir en Nous-mêmes. Elles débordent et forment la Joie et le Bonheur du Ciel tout entier.

 

C'est de ces Biens immenses produits

-par la génération continuelle du Verbe et

-par la procession du Saint-Esprit que sont sorties

-la somptuosité et la magnificence du moteur de la Création tout entière,

-la création de l'homme,

-la Conception de la Vierge immaculée et

la descente du Verbe sur la terre.

 

Tout cela et bien plus encore se reproduit  toujours dans notre Être divin, ainsi que le Père génère sans cesse son Fils et que le Saint-Esprit procède.

 

Celle qui vit dans notre Volonté est spectatrice de ces prodiges divins. Elle reçoit continuellement le Fils généré par le Père, et le Saint-Esprit qui toujours procède. Oh ! combien de joies, d'amour et de grâces elle reçoit! Elle nous donne la gloire de cette Génération permanente.

 

Nous générons toujours dans notre Volonté et elle trouve la Création tout entière en acte.

Nous accordons de droit à cette créature tous les biens de la Création. Elle est la première glorificatrice de tout ce que nous avons créé.

 

Elle trouve en acte la Vierge conçue,

ses mers d'amour, toute sa vie.

La Vierge lui donne la possession de tout

 

Cette créature prend tout en nous glorifiant pour le grand bien que nous avons fait lorsque nous avons créé cette céleste Créature.

Elle trouve en acte

la descente du Verbe,

-sa naissance,

-ses pleurs,

-sa vie palpitante et

-aussi ses souffrances.

 

Nous lui donnons la possession de tout et elle prend tout.

Elle nous glorifie et elle nous aime pour toutes les créatures et pour toutes choses.

Dans notre Volonté, la créature peut dire :

«Tout est à moi, et Dieu lui-même ainsi que la Divine Volonté.» Par conséquent, elle ressent le devoir

-de nous glorifier et

-de nous aimer

en chaque chose et en chaque créature.

Il nous est impossible de ne pas donner à celle qui vit dans notre Volonté

ce que nous avons fait et

ce que nous continuons à faire.

 

Notre amour ne le supporterait pas. Il nous ferait souffrir. D'autant plus que nous ne perdons rien en donnant.

Au contraire, nous nous sentons plus glorifiés et ravis si la créature vit avec

nous, consciente de toutes nos œuvres et les possédant toutes.

 

Pouvoir dire : «Tout ce qui est à nous est à toi » constitue notre plus grand bonheur.

 

La désunion n'apporte jamais aucun bien :

le « tien » et le « mien » brisent l’amour et produisent le malheur. Dans notre Volonté, la désunion n'existe pas, ni le « tien » et le « mien ». Car tout est en parfaite harmonie.

 

 

Mon vol dans le divin Vouloir continue.

Ses attirances et ses charmes deviennent plus insistants. Son désir de vivre dans l'âme est tel qu'il emprunte

tantôt l'attitude de la prière,

tantôt de la supplication,

tantôt celui de la promesse,

au point de promettre à la créature des dons nouveaux,

-plus merveilleux et inattendus, si elle Le laisse régner.

 

Seules des ingrates pourraient résister à autant d'attentions.

Mon esprit était envahi par toutes les supplications et tous les soupirs du divin Fiat.

Mon doux Jésus, ma chère vie, est revenu me faire une petite visite. Et comme s'il voulait déverser tout son amour, toute bonté, Il me dit :

 

Ma bienheureuse fille, si tu savais dans quel labyrinthe d'amour nous sommes placés par celles qui ne vivent pas dans notre Volonté.

Je peux dire que pour chacun des actes qu'elles accomplissent,

-chaque parole, pensée, battement de cœur,

-chaque souffle que nous ne voyons pas couler dans notre Volonté, la vie de notre Volonté et de notre amour demeure réprimée.

 

Notre Volonté en ressent tant de peine qu'elle éclate en sanglots.

Elle gémit et soupire parce qu'elle ne trouve pas sa vie, ses actes, ses battements de cœur, ses paroles et la sainteté de notre intelligence dans la créature.

Elle se sent mise de côté et rejetée de l'intérieur de la créature et de tout ce qu'elle fait.

Elle sent que son amour est étouffé et que ses bras sont liés, incapables d'œuvrer dans la créature.

 

Ma fille, quelle douleur.

-Pouvoir donner la vie et ne pas la donner

-pouvoir parler avec des paroles humaines et en être réduit au silence parce que la créature ne lui laisse aucune place dans ses paroles ;

-pouvoir aimer avec notre amour dans son cœur, et ne pas trouver d’endroit où le mettre.

Oh ! combien notre amour demeure entravé, presque sans vie, parce que la créature ne vit pas dans notre Volonté !

 

Maintenant tu dois savoir que lorsque l'âme agit dans notre Divine Volonté,

-Dieu devient son modèle et

-l'acte devient la matière nécessaire pour recevoir le divin Modèle.

 

Par conséquent, notre Bonté plus que paternelle est tout attentive pour voir ce que fait l'âme qui vit dans notre Volonté.

Si elle s'apprête à penser, à parler ou à travailler, notre Volonté scelle en elle

le modèle de sa sagesse,

le modèle de sa parole créatrice et la sainteté de ses œuvres. Notre amour est tel que nous voulons devenir

-la vie de sa vie,

-le cœur de son cœur et

-l'amour de son amour.

Notre désir d'amour est tel que nous voulons faire d’elle notre image.

Nous ne pouvons obtenir cela qu’avec celle qui vit dans notre Volonté

Car il ne lui manque pas alors la matière dont nous avons besoin pour réaliser notre image.

 

Après quoi Jésus poursuivit en insistant beaucoup : (5)Ma fille, notre amour est si grand

que nous ne faisons rien d'autre que d'accorder des dons à la créature.

Le premier don a été la Création tout entière. Puis ce fut la création de l'homme.

Combien de dons n'a-t-il pas reçus! Le don d'intelligence

-dans lequel nous avons placé le modèle, l’image de notre très Sainte Trinité; la vue, l'ouïe, la parole sont des dons que nous lui avons accordés.

 

Non seulement nous lui avons fait ces dons

Mais nous avons également entrepris de les préserver en demeurant dans l'acte de toujours les lui donner.

 

Notre amour consiste à faire un don

de telle sorte que nous ne nous en détachons pas.

 

Nous restons à l'intérieur de ce don pour le garder et le mettre en sécurité.

Oh ! combien notre amour est exubérant, combien il nous attache partout ! Notre amour nous laisse faire ces dons, mais il ne les laisse pas à la merci de la créature, Car elle n'aurait pas la vertu de les préserver.

C'est pourquoi nous nous offrons pour les préserver.

Pour aimer encore plus la créature, nous nous plaçons dans l'acte de les donner continuellement.

 

Que puis-je encore te dire, ma fille,

-sur le grand don que nous avons fait à la créature en créant sa volonté humaine ?

 

En premier, nous avons créé l'espace,

puis le ciel, les étoiles, le soleil, l'air et le vent, etc.

Cet espace devait me servir à la création de toutes les autres œuvres.

Ce ne serait pas une œuvre digne de notre sagesse que de créer les choses sans avoir l'espace où les placer.

 

De la même manière, en créant la volonté humaine, Nous avons créé le vide, l'espace

-où mettre le grand don de notre très Sainte Volonté que nous avons donnée à l'homme.

Cet espace devait servir à notre Volonté agissante. Nous devions y mettre

-les cieux les plus immenses,

-les soleils les plus brillants.

Non pas simplement un seul, mais un pour chaque acte que l'homme accomplirait.

 

Par conséquent,

-si la Création devait servir l'homme,

-cet espace de la volonté humaine devait servir son Dieu et former ses délices en le laissant toujours capable de former son trône, sa chambre divine.

 

J'ai fait à l'homme le don de former cet espace en lui afin d'avoir l'endroit

-où communiquer avec lui,

-d'être seul avec lui, en sa douce compagnie. Je voulais avoir ma chambre secrète.

Mon amour voulait lui dire beaucoup de choses. Mais je voulais avoir l’environnement où lui parler

-pour que mon amour puisse se donner complètement à l'homme, qui s’abandonnerait lui-même complètement à Dieu.

 

C'est pourquoi je désire tellement qu'il vive dans ma Volonté : parce que Je veux avoir à moi seul ce que J'ai créé.

Je veux avoir ma place, mon trône, ma chambre divine.

Je ne peux pas achever la Création avant que l'homme ne revienne dans ma Divine Volonté et ne m'accorde ma place royale dans sa volonté.

 

Nous avons tant d'autres belles choses à faire, beaucoup d'autres choses à dire dans cet espace de la volonté humaine.

 

Mais nous ne pouvons ni les dire ni les faire

-parce que notre Volonté est absente, et

-parce que notre espace est tout encombré.

Nous n'avons pas d’endroit où mettre nos œuvres. Si nous voulons parler,

-il ne nous comprendra pas,

-il n'aura même pas les moyens d'entendre.

 

Par conséquent, nous accomplirons des prodiges inouïs pour retrouver ce qui est à nous : l'espace et notre chambre divine.

 

Et toi, prie et souffre pour que je puisse retrouver ce qui est à moi. Ne me refuse pas l'espace de ta volonté humaine

-pour que mon amour puisse s'y déverser et

-pour que je puisse poursuivre l’œuvre de la Création.

 

Je suis entre les bras du divin Vouloir.

Il m'aime tellement qu'il ne me laisse pas quitter ses bras plus que paternels pour me garder et m'élever comme il veut.

 

Et s'il m'entend dire que je l'aimeoh ! combien Il se réjouit et m'entoure des mers de son amour qui me répètent à chaque instant combien il m'aime.

Et mon doux Jésus, rendant visite à ma pauvre âme et me trouvant dans les bras de sa Volonté, me dit tout joyeux :

 

Ma bienheureuse fille,

combien J'aime te trouver toujours abandonnée dans ses bras.

Ta destinée est assurée, tu seras nourrie de notre propre Nourriture. Nous aurons les mêmes biens.

 

Tu dois savoir que le seul but de la Création était exactement celui-ci : la Création devait servir de résidence à l'homme et

l'homme devait nous servir de résidence.

 

Nous voulions former autant de nos Vies que de créatures à qui nous donnions le jour. Chacune d’elles devait posséder notre Vie, une vie d’action et de parole Car nous ne pouvons être sans parler ni agir.

Sinon, ce serait former des prisons pour nous-mêmes,

-des prisons qui nous imposeraient le silence et l'inutilité.

 

Notre Être suprême parle et agit :

-la parole annonce les œuvres,

-et les œuvres manifestent qui nous sommes en formant des béatitudes et des joies qui font

-nos délices et

-ceux des créatures qui vivent avec nous.

 

Par conséquent, chacune de nos paroles et de nos œuvres est pour nous

-une joie nouvelle et

-un bonheur nouveau que nous créons pour nous.

 

C'est pourquoi nous voulons créer dans l'homme une vie qui parle et agit : nous devions créer ces merveilles de notre Être divin

-pour créer toujours plus de nouvelles et merveilleuses créations.

 

Nous voulions montrer à tous

-ce que nous pouvons et savons faire,

-la voie vers une joie et un bonheur nouveaux. Et où tout cela nous mène-t-il ?

Dans notre résidence, qui est l'homme.

Mais veux-tu savoir qui est notre parole ? C'est notre Volonté.

 

Elle est

l'opératrice de nos œuvres,

la narratrice de notre Être divin,

la porteuse et la gardienne de notre Vie dans la créature.

 

Sans elle, nous ne quittons pas notre trône et

nous ne formons aucune vie dans aucune résidence.

 

Vois-tu la grande nécessité

-de posséder notre Divine Volonté et

-de vivre en Elle ?

 

Avec Elle, nous pouvons tout faire :

-réaliser nos plus belles œuvres,

-maintenir la portée de notre action,

-former les vies de notre Être autant que nous le voulons.

 

Sans notre Volonté, tout est entravé :

-notre Amour, notre Puissance, nos Œuvres, tout est arrêté.

On pourrait dire que nous sommes pour les créatures un Dieu muet. Quelle ingratitude !

 

Quel crime de nous réduire au silence !

 

Nous voulions honorer les créatures par notre Vie en elles,

-en faire les résidences pour nos délices et nos émerveillements.

Et elles nous ont rejetés sans nous accorder la liberté de former cette vie. Elles ont plutôt accordé une résidence

-aux passions, au péché et aux vices les plus horribles.

 

Pauvre homme, sans notre Volonté. Sans dessein divin !

C'est comme s'il voulait vivre sans respirer, sans un cœur qui bat et sans circulation du sang qui sont les fondations de la vie humaine.

Quelle vie pourrait-il avoir ? Ne serait-ce pas plutôt comme se tuer sur place ? Telle serait notre vie dans la créature :

-pas de cœur qui bat, pas de mouvement et pas de parole.

Une vie tourmentée et oppressante qui finit par la mort.

 

Il est vrai que toutes les créatures existent dans notre puissance et notre immensité. Nous sommes en chacune et partout

Mais sans notre divin Vouloir en elles,

-les créatures ne nous entendent jamais parler.

 

Elles ne comprennent rien à notre Être suprême. Si elles vivent dans notre immensité,

c'est parce que rien ne peut être en dehors de nous.

Les hommes ne se sentent pas comme s'ils étaient nos fils, Mais ils sont pour nous comme des étrangers…

Quelle douleur ! Avoir tant de choses à dire, et garder le silence !

Pouvoir faire tant de merveilles, et être incapable de les accomplir parce que notre Volonté ne règne pas en eux !

 

Et pourtant notre amour est tel qu'il ne s'arrête pas.

Nous ne les quittons pas des yeux pour voir qui veut vivre dans notre Volonté Nous tendons l'oreille pour savoir qui l'appelle.

 

Nous sommes tout amour pour placer notre grand amour sur le petit amour de la créature. Dès que nous voyons qu'elle est disposée,

-nous formons notre parole et

-nous lui disons l'histoire de notre Volonté, la longue histoire de notre amour éternel. Combien nous l'aimons. Combien nous soupirons après l'Amour

 

Tu dois savoir que lorsque nous aimons sans trouver quelqu'un qui nous aime, notre amour ne sait où se tourner pour être aimé en retour.

Il erre partout en trépignant d'impatience et délire..

Et s'il ne trouve pas même un petit « Je t'aime » d'une créature sur quoi se reposer,

il se retire en nous-mêmes dans notre centre d'amour.

Mais il le fait avec une souffrance qu'un esprit créé ne peut comprendre.

Les souffrances d'un amour sans retour sont indicibles. Elles surpassent toutes les autres.

Nous voulons toujours donner, nous sommes dans un acte continuel de dons. Mais nous voulons trouver dans la créature la volonté de recevoir :

un désir, un soupir,

un petit espace où placer notre Volonté et tout ce que nous voulons donner et faire.

Ces désirs et ces soupirs sont comme

-des oreilles qui nous écoutent,

-des yeux qui nous regardent,

-des cœurs qui nous aiment,

-des esprits qui nous comprennent.

 

Si nous ne trouvons pas ces petits espaces, nous ne pouvons rien donner à la créature qui reste aveugle, sourde, muette et sans cœur.

Par conséquent, notre Volonté est chassée

Et elle retourne dans l’espace de nos célestes régions.

 

Entièrement investie dans la Volonté divine, je ne continuai qu’ à penser à Elle.

Je priais mon cher Jésus de m'aider et de me garder enfermée dans son Cœur pour que je puisse y vivre et ne rien connaître hormis sa Volonté.

Il est revenu et il m'a dit :

 

Ma fille, tous les biens de la créature sont liés à ma Volonté. Si elle se délie de ma Volonté, tous les biens sont perdus.

Tu dois savoir que chaque fois qu'elle fait sa volonté humaine,

-elle perd la Volonté divine et tous ses biens.

-Elle perd tout ce qui est beau, tout ce qui est saint et tout ce qui est bon.

 

C'est une perte incalculable.

La pauvre créature est jetée dans la plus terrible misère.

Elle perd ses droits sur tout ce qui est bon et elle est constamment malheureuse.

 

Même si elle semble avoir des biens, ce n'est qu'en apparence : ils finissent par la torturer entièrement.

 

Par contre, chaque fois qu'elle décide de faire ma Divine Volonté avec fermeté,

-elle perd sa volonté humaine avec ses misères et ses passions.

-Elle perd tous les maux, les misérables guenilles et les vêtements dégoûtants que la volonté humaine avait formés.

Quelle heureuse perte !

Perdre des maux et des misères est une gloire et une victoire. Mais perdre des biens, c'est une lâcheté est un déshonneur.

 

Si elle le veut, la créature peut recouvrer la grande perte de ma Volonté, une perte qu'elle a subie en faisant sa propre volonté.

Elle recevra alors l’aide de notre puissance, de notre amour et de notre propre Volonté.

 

En retrouvant ses droits sur tous les biens, elle sera défendue afin de regagner la bataille perdue.


 

 

Mon pauvre esprit est assiégé par la Divine Volonté.

Je veux tellement parler de ses vérités que je suis tout simplement incapable de les retenir parce que ma capacité est trop petite

Je suis obligée de lui dire : Arrête un peu maintenant, Jésus.

Tu veux dire trop de choses et je ne suis pas capable de les retenir.

Je ne pourrai pas tout dire et bien moins encore tout écrire ce que tu veux.

Et mon doux Jésus, par compassion pour ma petitesse et toute tendresse, me dit :

 

Ma fille de ma Volonté, ne t'inquiète pas.

Ta petitesse demeure dissoute dans ma Volonté. Tu n'es pas celle qui doit manifester ses vérités. Mais c’est ma Volonté elle-même qui aura la tâche de raconter tout ce qu'elle veut faire connaître.

 

Elle investira ton esprit,

elle se fera petite sur tes lèvres et

elle fera connaître qui elle est réellement.

 

Tu ne peux certainement pas le faire toi-même. Mais si tu places ta volonté dans la nôtre,

-nous arrangerons tout et

-nous ferons connaître tout ce que nous voulons dire.

 

Tu dois savoir que nous voulons faire du bien aux créatures, ou révéler une vérité, ce qui est le plus grand bien que nous puissions leur faire.

Car en parlant nous faisons un don qui mûrit d’abord dans le sein de notre Divinité.

Et lorsque nous ne pouvons plus le contenir

parce que notre amour veut tellement que les créatures le possèdent, au point

-de ne plus pouvoir contenir notre impatience et

-de languir du désir de voir ce bien transmis aux créatures, alors nous vous le donnons.

 

Nous nous trouvons dans la condition douloureuse d'une pauvre mère qui,

-arrivée au terme de sa grossesse,

sent qu'elle mourrait si elle ne donnait pas le jour à son bébé. Nous ne pouvons pas mourir

Mais si nous ne donnons pas le jour au bien auquel nous voulons donner naissance,

-notre amour atteint de tels excès que,

si les créatures pouvaient le voir, elles comprendraient

-à quel point un Dieu peut aimer et

combien elles le peinent lorsqu'elles n'acceptent pas le Don qu'il veut leur faire.

 

Par conséquent, lorsque nous trouvons une créature qui le reçoit, nous confirmons le don, Nous fêtons et nous nous sentons victorieux à cause du bien que nous avons donné.

 

Et notre bébé

-mis au jour avec tant d'amour et

-reçu par une créature

circulera parmi toutes les créatures Grâce à sa vertu génératrice,

-il générera beaucoup d'autres naissances jusqu'à remplir le monde entier.

Nous aurons la grande gloire

-de voir le ciel et la terre remplis de notre don et de nos biens, et

-de les voir possédés par celles qui veulent les recevoir. Nous ressentons partout

les voix aimantes,

les notes de notre amour qui nous retournent notre amour réprimé. Nous n'aurions pas pu accorder notre don

-si nous n'avions pas trouvé au moins une créature désireuse de le recevoir.

 

Faire le bien est pour nous une passion. Donner est la folie continuelle de notre amour.

Lorsque nous trouvons une créature qui veut le recevoir

-nous trouvons notre vie et notre repos dans ce don.

Nous aimons tellement la première créature qui se dispose à recevoir notre don

que nous lui accordons notre confiance et faisons d'elle notre secrétaire. Et elle, se sentant tellement aimée,

-s'engage à nous aimer pour toutes les autres créatures Et, oh ! quelle compétition entre elle et nous!

 

Tu dois savoir que chaque parole est

un épanchement de notre amour envers la créature. Ainsi, chaque parole que nous avons déjà dite sur notre Divine Volonté

est un amour que nous avons répandu.

 

Réconfortés par cet épanchement, nous avons continué

-à parler,

-à former une chaîne de nos épanchements d'amour

Puisque ce que nous avions gardé en nous était un amour réprimé.

Si tu savais tout ce que signifie ce déversement d'amour et les biens qu'il produit !

Ce déchaînement de notre amour remplit le ciel et la terre Il investit toutes choses et embaume toute souffrance.

Il devient le jour dans la nuit de la culpabilité,

-convertissant les pécheurs,

-assurant la marche de celui qui avance en boitant dans le bien,

-affermissant les bons.

 

En somme, il n'y a pas un bien

-qu'une parole de notre épanchement d'amour

ne puisse faire.

 

Par conséquent, nous laisser parler est le plus grand bien que puisse faire la créature :

-c'est un retour d'amour,

-un don de vie divine aux créatures ,

-c'est la plus grande gloire que nous puissions recevoir.

 

Y a-t-il une chose qu’une de nos Paroles ne puisse pas faire ? Elle peut tout faire.

On peut dire que si une créature est disposée à l'écouter,

-elle donne vie à notre parole.

Puisque nous ne parlons jamais si nous ne trouvons pas quelqu'un qui veuille écouter.

 

Celle qui nous écoute nous aime tellement que c'est pour nous comme si elle voulait nous donner vie parmi les créatures.

Alors nous mettons notre vie à sa disposition. Par conséquent, écoute avec attention.

Laisse-nous répandre notre amour

Parce que souvent, lorsque nous n'avons personne à qui exprimer notre amour,

ces épanchements sont transformés en justice.

 

Jésus a gardé le silence.

Qui peut dire ce qui restait dans mon esprit ? Je n'ai pas les mots pour le dire. Par conséquent,

je m'arrête et je m'abandonne dans les bras de Jésus pour me reposer avec celui

-qui m'aime tellement et veut être aimé en retour,

-qui se donne à moi tout entier pour être aimé comme il m'aime.

 

Je continuai ma ronde dans la Création

-pour suivre les actes accomplis par le divin Vouloir et les faire miens, afin d’être capable de l'aimer comme lui m'a aimée.

 

Je parcourais la voûte azurée en me disant :

« Ce ciel sert

-de voûte pour les résidents de la terre et

-de sol pour les résidents du ciel.

Puisqu’il sert à tout le monde, tous ont le devoir

-d'adorer celui qui, avec tant d'amour, a créé cette voûte céleste pour nous la donner.

J'appelais alors tous les anges, les saints et tous les résidents de la terre pour que tous fassent

un retour d'amour, d'adoration, de gloire et de reconnaissance envers notre Créateur

qui nous a tant aimés qu’il nous a donné ce ciel.

Dans la Divine Volonté, je pouvais les appeler et les embrasser tous comme s’ils ne faisaient qu'un pour aimer avec moi.

Mon doux Jésus se sentait aimé et touché par tant de voix Avec un amour indicible, il me dit :

 

Ma fille,

la puissance d'un acte accompli dans ma Volonté est si grande qu'on a du mal à y croire.

Lorsque tu as fait appel à tous, puisque tu as une volonté libre, digne de mérite

, Je me sentais aimé par tous.

Lorsque tu as émis ton acte, ma Volonté a fait jaillir d’Elle laissait sortir d'elle- même un amour, une gloire et une félicité infinis dont tous ont été investis.

 

Les anges et les saints

sentent ainsi davantage de gloire de bonheur et d’amour de la part de Dieu . La terre reçoit plus d’aide et de grâces, selon la disposition des créatures.

 

Tous les actes accomplis dans ma Volonté reçoivent ce grand bien. Parce que ma Volonté appartient à tous.

Et tous ont un droit à cet acte.

 

Étant donné que c'est un acte accompli par une âme pèlerine

-qui obtient le mérite de chaque bien qu'elle fait, son mérite devient

-un mérite commun et

-également une joie, un amour et une gloire communs.

Si tu savais ce que signifie

être aimé davantage par Dieu en retour,

la joie et la gloire que peut donner un Dieu, oh ! combien tu serais plus attentive !

 

Les anges et les saints, qui le savent,

languissent après ton appel pour obtenir ce grand bien. Et lorsque tu ne les appelles pas, tout inquiets, ils disent :

« Elle ne nous appelle pas aujourd'hui ? "

 

Par conséquent, bien que tu sois sur terre, ton mérite monte jusqu'au ciel pour donner un amour nouveau et un bonheur renouvelé aux célestes résidents.

 

Oh ! comme je voudrais que tous sachent ce que signifie vivre dans ma Volonté !

Cette connaissance est semblable à l'appétit qui crée le désir de savourer la nourriture.

Mais sans appétit,

-on ressent de l'aversion pour cette même nourriture et

-on n'y prend pas plaisir.

 

Telle est la connaissance :

-c'est la petite porte pour mes dons, le bien que je veux faire aux créatures, et

-c'est la confirmation de la possession.

La connaissance génère l'estime et l'appréciation de mes vérités. C'est alors seulement que je parle,

lorsque je sais que mes paroles sont aimées, écoutées et appréciées.

 

Mieux encore, lorsque je vois de l'estime et de l'amour,

je me sens attiré par mon amour à manifester d'autres vérités.

 

Mais si je n'en vois pas, je garde le silence et je ressens la douleur de mon amour réprimé… Tu ne vas pas me faire cela, n'est-ce pas ?

 

 

Mon vol continue dans le divin Fiat. Oh ! Qu’Il est content

-de tenir la créature sur ses genoux et

-qu’elle soit et opère toujours avec Lui.

 

La compagnie de la créature le rend encore plus heureux qu'il ne l'est déjà. Parce qu'il trouve en elle quelqu'un

-qui le regarde et qui l'aime, et

-qui voudrait lui ressembler en lui appartenant tout entier.

S'il aime, il trouve quelqu'un qui l'aime également.

s'il travaille, il trouve quelqu'un qui reçoit ses œuvres

s'il est offensé, il trouve quelqu'un pour le défendre et lui fait souvent transformer sa justice en grâces.

 

Par conséquent, il use avec elle de tous ses stratagèmes d'amour. Mon esprit était perdu dans le divin Vouloir

Alors mon doux Jésus, rendant visite à ma petite âme, tout amour, me dit :

 

Ma bienheureuse fille, l'amour de ma Volonté ne s'arrête jamais.

Il cherche toujours de nouveaux moyens, de nouvelles oeuvres d'amour, au point d'enfermer celle qui vit en lui

dans les lieux intimes et cachés de ses amoureux secrets.

Ill lui montre sa création intime d'amour toujours nouveau, toujours croissant,

-dans laquelle il garde des territoires et des districts, comme en un seul souffle d'amour.

Il lui dévoile les arcanes et les secrets célestes de notre Divinité, lui montrant de nouvelles manières

-d'atteindre la puissance amoureuse et

-les prodiges de cette puissance pour celles qui vivent en elle, pourvu qu'il trouve ces créatures dans sa Volonté.

 

Ma Volonté prend goût à dire

à cette créature des choses toujours nouvelles,

-à lui faire de nouvelles surprises d'amour.

 

Écoute encore ce que fait ma Volonté :

Elle se fait toute petite dans la créature, tout en demeurant immense.

Elle aime et elle dit : ‘Ah ! la créature m'aime comme Moi Je l'aime.’ Comme rien d'autre que l'amour ne peut entrer en nous,

ma Volonté qui se fait petite à l'intérieur de la créature, change tout ce qu'elle

fait en amour.

Qu’elle prie, qu'elle adore ou qu'elle travaille,

ma Volonté transforme tout en amour,.

Avec une puissance toute divine ma Volonté transporte les actes de la créature dans le sein de notre Divinité afin qu'ils trouvent place dans notre amour.

 

Nous considérons ces actes comme les nôtres Nous entendons en eux la prière éternelle

-de notre amour,

-de notre adoration,

-de nos éternelles œuvres d'amour.

 

Oh ! combien nous sommes glorifiés et ravis lorsque la créature peut dire : Ma prière, mon adoration et mes actes sont éternels

Car ils sont revêtus de votre amour éternel.

C'est votre Divine Volonté qui les a rendus tels et je vous aime comme vous m'aimez.

C'est là précisément notre folie, notre désir d'amour :

-nous voulons agir et aimer dans la créature comme nous agissons et aimons en nous-mêmes.

 

Mais seule notre Volonté qui règne et opère dans la créature peut atteindre un tel degré.

En fait, si nous nous abaissons, ce n'est pas pour perdre notre Être divin en ce qui est limité, Mais c'est pour élever la créature à l'infini et lui donner de nous- mêmes,

en scellant ses petits actes, même ses souffles et ses mouvements, de notre amour éternel.

C'est pourquoi la Création tout entière n'était rien d'autre qu'un épanchement d'amour.

Nous voulions avoir la compagnie de nos œuvres et des créatures à qui nous avions donné le jour

afin de nous aimer d'un même amour.

Ma fille, quelle souffrance de ne pas avoir été compris par les créatures. À cause de cela, nous ne pouvons pas recevoir le bien

-de leur dire qui nous sommes,

-de faire connaître que nous ne sommes qu’amour.

Nous voulons donner de l'amour et recevoir de l'amour.

Oh ! combien je voudrais que tous sachent cela !

 

Jésus a gardé le silence, plongé dans ses flammes d'amour… Puis, comme s'il ressentait le besoin

-de se déverser encore,

-d’enflammer le monde entier de son amour, Il ajouta en soupirant :

Écoute, ma fille, une autre grande surprise sur

-l'intensité de notre amour et

-l'étendue de notre désir d'amour.

 

Notre Être suprême aime tant la créature que nous allons même jusqu'à l’excès de l'initier. Nous nous faisons tout petits pour nous enfermer en elle.

Nous voulons

-marcher avec ses pieds,

-travailler avec ses mains,

-parler avec sa bouche,

-regarder avec ses yeux,

-penser avec son intelligence, et

-palpiter et aimer dans son cœur.

Afin de faire tout ce que fait la créature et de la manière dont elle le fait, Nous voulons

avoir des pieds, des mains, une bouche, des yeux et un cœur comme la créature.

Et nous le lui demandons comme si nous n'en étions pas les propriétaires absolus.

 

Nous lui disons :

Aimons-nous l'un l'autre.

Nous donnons ce qui est de nous et tu nous donnes ce qui est à toi.

 

En fait, notre Être suprême, le très pur Esprit, est un pas sans pied Sans marcher, il est partout. Il fait tout.

Il opère toutes choses sans avoir besoin de mains. Il est parole sans bouche.

Il est lumière et peut tout voir sans yeux.

Mais comme nous aimons beaucoup la créature, nous aimons l’imiter.

 

C'est un immense stratagème de notre amour que seul un Dieu peut accomplir Au lieu de dire à la créature « Tu dois nous imiter. Tu dois faire ce que nous faisons »,

Nous lui disons : «Nous voulons t’imiter et faire comme toi ».

Car enfin, elle est notre créature, l’œuvre de nos mains créatrices. Elle est sortie de nous, de la puissance de notre amour créateur. Il n'est pas étonnant que nous voulions

-descendre en elle, l'imiter et faire ce qu'elle fait à sa manière.

 

Ce n'est là que rendre honneur à nous-mêmes et donner de l'importance à nos œuvres. Mais nous ne pouvons le faire que dans la créature où règne notre Volonté.

Nous pouvons alors

-tout faire en elle,

-épancher notre amour,

-nous imiter l'un l'autre,

Puisqu'elle est complètement disposée à faire ce que nous voulons.

 

Par contre, là où notre Volonté ne règne pas,

nous pouvons dire que nous ne pouvons rien faire.

 

Écoute maintenant une autre surprise d'amour qui est presque incroyable. Lorsque la créature nous a donné la liberté

-de l'imiter,

-de nous donner vie en elle

pieds, mains et bouche – nous l’appelons ‘Notre Imitation’

 

En la laissant entrer dans notre Être divin,

la Puissance de notre Fiat lui donne ses pas sans pied

en la laissant être partout :

-dans les anges,

-dans les saints,

-dans la Reine céleste et

-même dans notre sein divin.

 

Oh ! comme nous sommes heureux de voir

-qu'elle n'est plus entourée par la nature humaine,

-mais libre avec nous,

-travaillant sans avoir de mains et

-parlant sans avoir de bouche – et, oh ! combien de paroles… Avec notre Parole, elle nous raconte la longue histoire

-de notre amour et de notre Fiat en action.

 

Elle sent s'écouler en elle notre Sagesse éternelle et,

oh ! combien de choses elle nous dit sur notre Être divin.

Elle parle et parle encore.

Et combien nous prenons plaisir à entendre la créature parler de ce que nous sommes.

 

Emportée par nos propres flammes d'amour,

elle ressent même le besoin de nous aimer sans son cœur Parce que son cœur a ses limites.

Tandis que notre amour sans un cœur n'a pas de limites, il est immense. C'est pourquoi la créature se débarrasse du cœur et elle aime dans notre Amour infini.

Est-ce que tu vois, ma fille ?

Serait-il possible de donner des surprises d'amour plus belles que celles-là ? Avoir le plaisir, le goût de l’imiter;

-faire tout ce qu'elle fait comme un prétexte d'amour,

-l'appeler à nous imiter et

-lui faire faire ce que nous faisons !

Les abîmes de notre amour sont si nombreux

En plus, ils sont toujours à la recherche de nouveaux stratagèmes d'amour.

 

Je ne peux pas dire ce que je ressentais dans mon esprit,

-l’immensité de lumière qui, se changeant en paroles, parlait de tous les stratagèmes d'amour de mon Créateur… Puis mon doux Jésus ajouta :

 

Ma fille, écoute encore.

Notre amour est tel qu'il ne nous laisse pas en paix si nous ne trouvons de nouvelles inventions d'amour pour aimer et être aimés.

Si nous ne le faisions pas, nous nous condamnerions nous-mêmes à la paresse.

Cela ne peut pas être dans notre Être suprême

Parce que nous sommes un acte continuel d'amour brûlant éternel et d'œuvres sans fin.

 

Notre Sagesse et telle qu'elle accomplit toujours de nouvelles choses. Nous nous enfermons dans l'âme où règne notre Volonté

Et avec largesse nous déversons notre amour. Nous centralisons

-tout ce que nous avons fait,

-tout ce que nous faisons et

-tout ce que nous ferons, en répétant dans l'âme

-nos plus belles œuvres,

l'épanchement de notre amour et

les nouvelles inventions de notre Sagesse,

si nombreuses que la créature ne peut les compter.

Oh ! combien de scènes touchantes ! La créature devient

le théâtre de notre amour,

le dépôt de nos œuvres incessantes,

le refuge de nos délices, de nos joies et de notre bonheur,

le lieu caché de nos arcanes et de nos secrets célestes,

l'étalage de toutes nos beautés. Sais-tu pourquoi ?

Pour que nous en jouissions ensemble.

Puisque rien ne peut manquer de nos œuvres là où règne notre Volonté.

 

La créature nous encercle dans son âme

Et elle nous laisse faire ce que nous faisons en nous-mêmes.

 

Tout cela parce que nous voulons qu'elle sache

-qui nous sommes,

-ce que nous pouvons faire et

-comment nous aimons.

Et pour lui donner une preuve plus certaine,

nous lui donnons notre amour,

nous la laissons aimer comme

nous aimons afin qu'elle puisse toucher de ses mains comment un Dieu peut aimer.

Puis, nous faisons d'elle notre délice,

-nous lui faisons faire ce que nous faisons en même temps que nous.

 

Ne sois pas surprise.

C'est la nature de la Volonté et d'un amour véritable :

-unifier avec nous la créature,

-l'aimer et la faire aimer comme nous aimons. Il ne doit pas exister de disparités.

Autrement, cela rendrait la créature malheureuse de voir

-que nous l'aimons tant, et

-qu'elle ne le peut pas,

-que nous pouvons faire tant de choses et

-qu'elle ne peut rien faire... Pauvre enfant.

Elle serait dans notre Être divin sous le poids d'une profonde humiliation,

-comme une étrangère, sans confiance,

-comme un pauvre devant un riche.

Nous ne pouvons tout simplement pas faire cela.

 

Si elle est avec nous, tout ce qui est à nous doit être à elle également.

La vie de notre Fiat est unité, œuvres et joies en commun. C'est cela

qui nous rend plus heureux et nous donne un champ immense pour épancher notre amour.

 

Mon envol dans la Divine Volonté continue.

Je suis étonnée de voir à quel point Elle veut toujours donner.

Je suis petite et je ne peux pas enfermer en moi son immensité.

Alors elle m'attend avec une patience et un amour invincibles

pour mettre en moi les vérités et les grâces qu'Elle me permet de prendre. Et lorsqu'Elle voit que je les possède,

Elle se prépare bien vite à me donner et à me dire encore plus de choses

surprenantes. Volonté de Dieu, combien tu m'aimes ! Comment pourrais-je jamais te le rendre ?

 

Alors mon adorable Jésus est venu me faire sa petite visite habituelle. Toute bonté, Il me dit :

 

Bienheureuse fille, c'est notre Divinité qui possède par nature le désir de toujours donner.

 

Toi tu possèdes ta respiration et que tu respires toujours, -même si tu ne le veux pas

Nous possédons également l'acte continuel de toujours donner.

Même si avec ingratitude la créature ne prend pas ce que nous donnons,

-tout en restant autour de nous

pour louer la perfection, la bonté, la sainteté et la générosité de notre Être suprême,

 

Nous continuons à attendre avec une patience dont nous seuls sommes capables,

-les créatures qui pourraient prendre ce que les autres ont rejeté, comme triomphe de notre Amour envers la créature.

 

Et notre amour est si grand que nous nous adaptons à elles en leur donnant petit à peti.

Car la petite créature ne peut pas prendre tout ce que nous voulons lui donner. Mais notre amour doit être continuel.

Nous nous sentirions défaillir et manquer de souffle si nous ne donnions pas.

Notre Divine Volonté veut être la vie de la créature,

C’est l'acte le plus grand, le plus exubérant, que seul un Dieu peut accomplir.

 

Afin d'être possédée par la créature, notre Volonté lui donne sa vertu de prière. Elle confirme ce don en faisant prier toutes les choses créées.

Elle s'impose sur notre amour, notre puissance et notre bonté et fait prier notre amour, notre puissance et notre bonté.

Et tous nos attributs prient

Même notre justice, notre miséricorde et notre courage prient.

Personne ne peut y manquer.

Chaque fois que notre Volonté veut accomplir un acte ou faire un don, nous nous mettons tous à genoux pour faire ce qu'elle veut.

 

Lorsque tous ont prié, et même nos divins attributs, nous confirmons le don. La prière de cette créature devient universelle

Chaque fois qu'elle prie, elle a une puissance telle que tous ensemble prient, même nos attributs.

 

La créature a reçu avec ce don le droit sur tous. Que ne pourrait-on obtenir avec ce don de prière ?

On peut dire

-que les cieux sont mis en branle et

-que notre Être lui-même se sent charmé et prisonnier Alors il se rend.

 

Après le don de prière, je continue en lui donnant le don de l'amour.

 

Afin de la confirmer dans l'amour, elle aime alors avec un amour nouveau

-dans le soleil, dans le ciel, dans le vent et même dans notre Être divin pour acquérir le droit

-d'aimer et d'être aimée par tous avec un nouvel amour continuel. Oh ! si tu savais ce que signifie

-être aimé par tous d'un amour toujours plus grand et

-d'avoir le pouvoir de tout aimer avec un amour croissant !

 

-Et de pouvoir dire à ton Créateur :

« Ton amour pour moi est toujours plus grand et toujours nouveau . Toujours plus grand et toujours nouveau est mon amour pour toi ! »

 

Cet amour surpasse les cieux

Il remplit la Patrie céleste et ses vagues viennent se déverser dans notre sein divin.

Oh ! quelles merveilles ! Tous en sont étonnés .

Ils glorifient mon divin Vouloir pour un si grand don accordé à la créature.

 

Et en lui donnant ce don,

-Nous augmentons sa capacité pour qu'elle puisse

comprendre le don qu'elle a reçu, et

l’utiliser.

 

Nous pouvons lui donner le don

-d'inséparabilité,

-de l'union avec Dieu,

pour qu'elle en arrive au point de sentir notre vie plus que la sienne propre. Dieu devient pour elle l'acteur et le spectateur

Tandis qu'elle reste la porteuse de son Créateur,

-vivant sa Vie, son Amour et sa Puissance. Avec ce don, tout devient sa propriété.

Elle a un droit sur tout.

 

Et lorsque nous voyons qu'elle possède ce don,

-nous ajoutons celui de la rendre triomphante sur tout,

-triomphante sur elle-même,

-triomphante sur Dieu.

 

Tout est triomphe en elle, triomphe de grâce, de sainteté et d'amour Nous l'appelons ‘notre gagnante’.

Nous la laissons tout gagner parce que c'est le don que nous lui avons fait Lorsque nous donnons, nous voulons voir les fruits contenus dans notre don.

 

Par conséquent,

-chaque acte qu'elle accomplit dans notre Volonté,

-chaque parole, chaque œuvre, chaque pas,

forme autant d'harmonies différentes entre elle et nous, toutes plus belles les unes que les autres.

Elle nous tient constamment en alerte. Notre amour est si grand

-que nous l'entourons extérieurement de toutes nos œuvres et

-que nous l’investissons intérieurement

en répétant tous nos actes qui ont été porteurs de vie,

-vie de la Reine et

-vie du Verbe sur terre,

-vie qui était un excès d'amour continuel et donnant la vie à tous.

 

Nous donnons toujours.

Nous ne sommes jamais épuisés.

L'âme qui vit dans notre Volonté est le plein jour

de nos œuvres continuelles et

de notre vie qui palpite et répète nos actes toujours en action et qui ne cessent jamais.

Elle est notre triomphe, notre petite gagnante.

Notre désir d'amour est exactement cela : Nous voulons être gagnés par la créature. Lorsqu'elle gagne,

notre amour est libéré et

notre impatience et notre désir d'amour trouvent vie et repos dans la créature.

 

 

Je faisais ma ronde dans la Création

-pour retracer tous les actes du divin Vouloir,

-pour les faire miens, les embrasser, les adorer et placer mon petit « Je t’aime »

en reconnaissance

-de l’amour dont la Divine Volonté m’aimait

pour ce qu’elle faisait pour moi et pour nous tous.

 

Oh ! combien de surprises, combien de choses nouvelles peuvent être comprises.

Combien de divins secrets de leur Créateur contiennent les œuvres créées ! Mon adorable Jésus. rendait visite à ma petite âme

Me voyant surprise, Il me dit :

 

Ma fille, nos œuvres sont toujours nouvelles et s’harmonisent avec leur Créateur.

Il y a tant d’harmonie entre elles et Nous.

Elles savent toujours comment dire des choses nouvelles concernant Celui qui les a créées.

 

D’autant plus

-qu’elles sont inséparables de Nous et

-qu’elles reçoivent le nouveau contact de notre Être divin.

 

C’est pourquoi, en suivant les actes de mon divin Vouloir,

-tu trouves toujours de nouvelles surprises et

-tu comprends de nouvelles choses que nos œuvres possèdent.

 

Tu dois savoir que lorsque nous donnâmes le jour à la Création du sein de notre Divinité ,

celle-ci était déjà en nous dans l’éternité.

En la générant par notre Fiat, nous établîmes aussi,

-dans une mer d’amour,

tout ce que la créature allait devoir accomplir.

La Création est donc pleine de toutes les choses qui sont à faire, jusqu'au dernier homme.

Ceci est invisible aux yeux humains, mais visible et palpitante pour Nous dans notre Volonté.

Notre Volonté forme une création encore plus belle que la Création elle-même. Nous la portons dans notre giron divin, bien qu'elle occupe toute l'atmosphère

 

Aussi, dès leur naissance,

Nous donnons aux créatures, par nos mains créatrices, ce qu'elles doivent accomplir.

 

 

En tant que Principe de chacun de leurs actes, Nous mettons

-comme fondement la vie de notre FIAT et

-notre amour en tant qu'aliment

 

Car Nous ne faisons ni ne donnons rien

-si notre Vouloir n'est pas le principe et

-si l'Amour n'est pas la nourriture

 

Car ce ne serait pas digne de notre Grandeur Suprême d'offrir des œuvres

-qui ne portent ni notre Vie,

-ni ne possèdent l'aliment qu'est notre Amour.

 

L'entière Création, que Nous avions dans notre Sein Divin depuis l'éternité,

-à laquelle notre amour, désireux de s'épanouir, décida de donner le jour, fut engendrée avec tous les actes

-qu'allaient devoir accomplir les générations humaines.

 

Notre FIAT Divin renferment en Lui la Création et les actes humains

Il se mit donc dans l'expectative

-de donner naissance à la créature

pour lui administrer les actes qui lui appartenaient.

 

N’est-ce pas là un Amour exubérant que seul un Dieu pourrait avoir :

C'est à dire : donner, former les actes et ensuite donner le jour à la créature pour les faire.

Et en faisant ces actes, la créature formera la sainteté, l’amour et la gloire, pour elle-même et pour Celui qui la créa!

 

Mais ce n’est pas tout ! Notre amour ne s’arrête jamais. Lorsque cette naissance est venue,

 

Nous générâmes en même temps une dose de notre Puissance

-pour soutenir la créature dans ses actes,

-pour les armer et les équiper d’une Puissance divine.

 

Nous avons également fourni une portion de notre Sagesse,

-qui devait animer son intelligence et tous ses actes

Ainsi,

si les créatures détiennent de nouvelles sciences, inventions ou découvertes

-qui paraissent invraisemblables,

elles sont dues à notre sagesse dont elle a été investie.

 

Nous lui administrâmes aussi,

une dose d'Amour, de Sainteté, de Bonté, de tous nos attributs etc.

La créature n'existait pas encore et Nous nous occupions déjà d'elle.(l’homme). Dès cette naissance, Nous attendons

-de la voir posséder notre Puissance, Sagesse, Amour, Sainteté et Bonté. Nous les mettions à sa disposition pour la faire aussi belle que Nous le pouvions,

afin de pouvoir lui dire :

"Tu nous ressembles en tout, Nous n'aurions pas pu te faire plus belle." Le fait

-de mettre au monde nos qualités divines et

-tous les actes que l'homme allait devoir accomplir -avant de lui donner la vie, est pour nous le signe d’un Amour intense qui tient de l’incroyable.

 

Dans notre délire d’amour, Nous disions :

« Ô homme, combien Je t’aime ! Je t’aime dans ma Puissance,

Je t’aime dans ma Sagesse, dans mon Amour et dans ma Sainteté. Je t’aime dans ma Bonté et même dans les actes que tu accompliras.

Je t’aime tant que Je les ai tous mis en attente pour toi.

 

Notre divin Vouloir, à qui nous avons tout confié

-nos divins attributs ainsi que tes propres actes s qui seront les tiens est dans l’acte de te les offrir tous

-comme un épanchement de son Amour pour toi. »

Mais ce n’était pas encore assez pour notre amour qui, s’il pouvait l’être [ce qui ne peut pas], nous rendrait malheureux.

 

Tu dois savoir que notre Être suprême possède par nature un acte toujours nouveau.

 

Par conséquent ces actes, établis pour chaque créature,

-seront nouveaux et distincts les uns des autres :

-distincts dans leur sainteté,

-toujours nouveaux dans leur beauté, les uns plus beaux que les autres,

-nouveaux dans leur amour,

-nouveaux dans leur puissance,

-nouveaux dans leur bonté.

Ces actes sont formés et alimentés par Nous. Ainsi ils possèdent tous nos caractéristiques variés

-dans la sainteté, dans l’amour et dans la Beauté, chacun différent de l'autre.

 

Ils seront ordonnés tels que nous le sommes. Ils seront

-le modèle de nos diverses beautés,

-la fécondité de notre amour,

-l’harmonie de notre sagesse.

 

Mais, même si dans la Création toutes nos œuvres sont belles,

le ciel n'est pas le soleil,

le vent n'est pas la mer,

les fleurs ne sont pas des fruits.

 

Cependant, tout en étant distincts entre eux,

-ils sont tous beaux et

-ils forment l'harmonie des innombrables beautés, à l'image des actes et des créatures.

 

Tu dois savoir que ces actes accomplis dans ma Volonté forment une armée

-de nouvelles beautés

-d’une nouvelle sainteté,

-d' un nouvel amour

Simplement les regarder nous ravisse.

 

Nous attendons donc avec impatience la venue des créatures qui,

-en possédant notre Vouloir,

seront équipées de cette armée et posséderont ces actes.

 

Tu vois combien il est certain que le Royaume de ma Volonté s’établira sur la terre puisque ses actes existent déjà !

Telle une noble armée ils seront libérés de ma Volonté . pour se laisser posséder par les créatures.

 

Ma fille, la Création jaillit de mon FIAT

Tout ce qui est dans mon Vouloir doit me revenir en tant qu'œuvre digne de notre puissance.

Nous serons pleinement glorifiés lorsque Nous nous reconnaîtrons dans la créature et dans ses actes.

 

Nous pouvons tout donner et elle peut tout recevoir, à condition que notre Vouloir règne en elle

Dans le cas contraire, se formant entre elle et Nous une énorme distance, Nous ne pouvons rien lui donner.

 

Mais ce n'est pas encore fini ma fille

Car, ayant pris la ferme décision de donner le Royaume de notre Vouloir aux créatures,

Nous voulons qu'elles connaissent

-les Biens qu'IL possède et

-jusqu'où peuvent aller les actes accomplis en Lui.

 

Car, si elles ne connaissent pas ses Bienfaits,

-nos enfants seront tous aveugles, sourds et muets, incapables de parler de leur Créateur.

Et, en même temps,

ils ne pourront ni aimer, ni apprécier ce qu'ils possèdent.

 

En effet, dans notre Vouloir, tous ont

-la vue claire, l'ouïe fine et la parole animée par la Force créatrice.

 

Ils auront ainsi une grande facilité d'élocution, seront intarissables dans leurs dires,

au point d'en ébahir plus d'un.

Même les Cieux s'abaisseront avec plaisir pour les écouter.

 

Les enfants de ma Volonté seront la joie de tous et les vrais narrateurs de leur Créateur.

Et, seulement à ce moment-là, Nous trouverons qui sait parler de Nous.

 

Car ce sera notre Volonté qui parlera en eux,

Laquelle est la seule et unique à pouvoir parler de notre Entité Suprême. Alors, continue de m'écouter.

Quand la créature possédera notre Vouloir,

tous ses actes, petits et grands, humains et spirituels

-seront animés par ma Volonté,

-s'élèveront entre le Ciel et la terre,

-investiront et entrelaceront ensemble le ciel, le soleil, les étoiles, la Création tout entière .

Ils s'élèveront même encore plus haut.Ils investiront tous les actes de la Reine du ciel

et s’identifieront à eux

Ces actes auront le pouvoir d'investir

-les actes de notre Divinité,

-de nos joies et de notre béatitude, ainsi que les actes de tous les saints.

 

Et lorsqu'elles auront enfermé toutes choses en elles-mêmes,

-sans rien laisser en dehors,

les créatures présenteront leurs actes devant notre divine Majesté

-pour nous les offrir comme des actes complets auxquels il ne manque rien.

 

Oh ! quelle joie, quelle gloire pour nous, de trouver dans ces actes

-le ciel, le soleil,

-tous les actes de la Reine du ciel,

-l'Amour avec lequel elle nous a aimés,

-nos propres Actes,

-nos Joies et

-notre Amour incessant !

Ces actes accomplis dans notre Volonté redoublent pour Nous la gloire de la Création

Ils redoublent la gloire et l'amour que nous avons reçus de la Reine souveraine Ils redoublent notre gloire et la gloire de tous les saints.

 

Il suffit de dire que notre Volonté est entrée dans ces actes pour que tout soit dit et que tout soit inclus.

Partout où règne notre Volonté, elle déchaîne l’amour et la gloire. Elle réunit toutes choses en elle-même.

D’ailleurs elle a un droit sur toutes choses puisque tout lui appartient.

Or, ces actes faits dans notre Vouloir forment dans l'âme des merveilles

indicibles ..

 

Notre FIAT Divin se sert d'eux pour créer en elle des mers d'amour

n'ont pas des mers qui murmurent, mais des mers qui parlent.

Elles parlent de notre amour avec une telle éloquence que, ravis, Nous avons envie de les écouter tout le temps.

 

Les voix de cette créature nous touchent. Ses paroles sont des dards.

Elle a toujours quelque chose à nous dire sur l’histoire de notre amour. Cela nous plaît tellement que nous l'écoutons toujours avec attention. Nous ne voulons rien manquer de ce qui concerne notre amour.

 

Comme il est beau d'entendre la créature

-qui possède notre mer parlant d’amour,

-qui parle toujours de notre amour !

 

Et ma Volonté, possédant la créature qui vit en Elle, n’en fait qu’à sa guise. Elle forme

-des œuvres qui parlent de nos œuvres,

-des pas qui parlent de nos voies…

 

Notre Volonté est la Parole,

Ainsi partout où Elle règne, Elle donne la parole à tout ce que fait la créature pour en faire un prodige divin.

 

ln fine, il n'y a rien de plus grand, de plus saint, de plus beau et qui nous glorifie le plus

que de vivre dans notre Volonté,

Il n'y a pas de Bien plus grand que nous puissions donner à la créature. Aussi, sois attentive et suis-Mooi, si tu ne veux pas arrêter mon discours.

 

 

 

(1 )Je suis à la merci de la Divine Volonté.

Je sens ses inquiétudes, ses agitations amoureuses du fait qu'Elle veut se faire connaître,

-et non pas pour se faire craindre,

-mais pour se faire aimer, posséder,

-pour que l'on s'identifie à Elle, afin de pouvoir dire à la créature :

"Vivons ensemble, de la sorte tu feras ce que Je fais.

Mon amour m'inspire le besoin de vivre cœur à cœur, voire avec un seul cœur avec toi.

S'il te plaît, ne me refuse pas ta compagnie,

Je sais qu'il te manque beaucoup de choses pour être capable de vivre avec moi,

 

Mais, ne t'inquiète pas, Je me chargerai de tout .

Je t'habillerai de mes habits royaux de lumière, Je armerai ton bras de ma puissance,

Je t’offrirai tout mon Amour en faisant couler, dans tes fibres les plus intimes, la

Vie et l'amour de ma Volonté.

Il suffit que tu le veuilles et c'est déjà fait."

 

Surprise, je me suis mise à prier afin qu'IL me donne la grâce de vivre de Volonté Divine,

parce que j'avais peur de moi-même.

Venant me rendre sa petite visite coutumière, avec sa grande bonté, mon doux Jésus me dit :

 

"Petite fille de mon Vouloir, pourquoi avoir peur Dans ma Volonté la peur n'existe pas

il y a uniquement de l'Amour, du Courage et de la Fermeté au plus haut degré. Et, une fois sa décision prise, la créature n'en sort plus.

 

Tant et si bien que, celle qui vit en Elle, ne prie pas, elle ordonne. Elle est propriétaire. Ainsi elle peut prendre ce qu'elle veut,

Nous mettons tout à sa disposition car tout en elle est sacré et saint

 

Vivant dans notre Vouloir, elle ne voudra ni ne nous ordonnera que ce que Nous voulons

Alors ses ordres nous amusent, nous rendent joyeux, au point de lui dire : "Prends, veux-tu autre chose ? Plus tu prends, plus tu nous rends heureux."

 

Quand la créature veut notre Volonté,

ses actes sont autant de messagers entre le Ciel et la terre. Ils montent et descendent continuellement.

Ils deviennent

tantôt des messagers de paix, d'amour,

tantôt de gloire.

Parfois, ils commandent même à notre Justice divine de s'arrêter

-en prenant sur eux toute notre furie.

 

Que de bien peuvent faire ces messagers !

Dès que nous les voyons arriver devant notre Trône, Nous nous reconnaissons en ces actes.

Ceux-ci, déguisés par les voiles humains des actes des créatures, cachent notre Volonté .

Mais c'est toujours notre Volonté

 

Et ravis, Nous disons :

« Quel art d'amour elle possède !

Elle se cache dans les actes des créatures pour ne pas être reconnue. Mais nous la reconnaissons quand même.

Comme c'est nous-mêmes qui aimons, nous lui laissons faire tout ce qu'elle veut. »

Nous appelons ces actes ‘nos actes’. Nous les reconnaissons comme tels,

même si la créature y a participé en prêtant ses actes comme vêtements pour les recouvrir.

 

Elle est le soutien sur lequel ma Divine Volonté peut s'appuyer, et se réjouir pour développer sa Vie,

pour accomplir des prodiges inouïs,

tout en se cachant dans la créature , se couvrant de son apparence humaine.

 

D’autant plus que son FIAT est à l'origine de l'entière Création et de toutes les créatures,

-qui vivent, grandissent et sont conservées en Lui.

Le Fiat l’ est acteur et le spectateur de tous leurs actes Et, après avoir accompli leur vie dans son FIAT,

-elles voleront au Ciel dans un acte voulu par son Vouloir.

 

Aussi, tout Lui appartient, Il a tous les droits et rien ni personne ne peut lui échapper.

Celle qui vit en Lui

-Le connaît,

-est au courant de tout ce qu'IL fait,

-L'égaie avec sa compagnie,

-forme sa joie et

-a la confirmation de ce qu'IL veut faire en elle

 

Tandis que, celle qui ne vit pas en Lui

-ne Le connaît pas,

-se retrouve isolée et

-elle forme sa souffrance continuelle.

 

Après quoi Il ajouta avec une tendresse d'amour indicible :

 

Ma bienheureuse fille, comme il est beau de vivre dans ma Volonté ! La créature qui fait cela nous met toujours en fête.

Elle ne connaît rien d'autre que ma Volonté et tout devient pour elle Volonté de Dieu :

-la souffrance est Volonté Divine,

-la joie est Volonté Divine,

-ses battements de cœur, sa respiration et ses mouvements, tout devient Volonté Divine

Ses pas et ses œuvres sont

les pas de ma Volonté ainsi que

la sainteté des œuvres de mon Fiat.

La nourriture qu'elle prend, son sommeil, les choses les plus naturelles deviennent pour elle Volonté de Dieu.

 

En tout ce qu'elle voit, sent et touche,

elle voit, sent et touche la vie palpitante de ma Volonté.

 

Ma Volonté la maintient toujours si occupée et investie d'Elle-même

que, jalouse, Elle ne permet à rien d'autre, pas même à l’air, de ne pas être Volonté Divine.

 

Pour la créature tout est notre Volonté et il en est de même pour nous. Nous sentons la créature

-dans le tout de notre Être divin,

-dans le Cœur et

-dans le Mouvement.

Nous ne pouvons ni ne voulons rien faire sans la créature qui vit dans notre Volonté.

 

Notre amour est tel que nous la faisons couler dans toutes nos œuvres Elle participe avec nous au maintien de notre Acte de création et de préservation !

Elle est avec nous, faisant ce que nous faisons, voulant ce que nous voulons

Et nous ne pouvons pas la mettre de côté puisque

-la Volonté que nous possédons est une –

-un l'Amour,

-un l’Acte que nous accomplissons !

Voilà ce qu'est la Vie dans notre Volonté :

-vivre toujours ensemble,

-être une seule et même chose.

 

Tel était le besoin de notre Amour :

-avoir la compagnie de la créature,

-trouver en elle nos délices,

-la garder dans notre giron pour être heureux ensemble.

 

Et comme la créature est petite, nous voulons lui donner notre Volonté

afin de pouvoir lui donner notre Vie, notre Acte et nos modes en chacun de ses actes .

Ils sont nôtres par nature, siens pas grâce. Telle est notre joie et notre plus grande gloire.

 

Crois-tu que ce soit peu de chose de donner notre Être afin

-qu'une créature, trop petite pour pouvoir le contenir, puisse nous le rendre

avec elle-même -et que nous, en retour, nous puissions nous donner à nouveau ?

C'est un don réciproque continuel

-qui fait surgir tant d'amour et de gloire

que nous nous sentons payés de retour pour lui avoir donné la Vie.

 

C'est pourquoi, tout ce que fait la créature sans permettre à notre Volonté d’entrer,

est

un déchirement que nous ressentons,

un droit dont nous nous sentons privés,

une joie que nous perdons.

 

Par conséquent, sois attentive afin que tout en toi ne soit que Volonté Divine.

 

 

De plus, pour chaque acte que la créature accomplit dans notre Vouloir divin,

nous redoublons notre Amour envers elle.

Lorsque cet Amour l'investit, il lui transmet

-notre Sainteté, notre Bonté et notre Sagesse.

 

Du coup elle reçoit deux fois plus

-de sainteté, de bonté et de connaissances au sujet de son Créateur.

 

Puisque Nous l'aimons avec un amour double,

à son tour elle nous aime avec un amour, une sainteté et une bonté deux fois plus grands.

Notre amour est opératif. Il part de notre Être Suprême afin d'aimer la créature doublement.

Il lui accorde la grâce de pouvoir nous aimer avec un amour toujours croissant.

 

Il nous est impossible d'ajouter quelque chose à un acte rendu si grand dans notre Volonté.

Car on peut dire que ces actes ravissent notre amour et notre sainteté. Ils forment la voie pour qu'elle puisse connaître

-Qui Nous sommes et

-combien Nous l'aimons."


 

(1) Le divin Vouloir continue de m’investir.

Je sens en moi son mouvement qui me parle avec tant d’éloquence S’il n’accomplissait pas un miracle pour se faire comprendre,

je serais incapable de répéter ce qu’Il dit. Il s’adapte à mes capacités.

parce que lorsqu’il parle, sa parole étant créatrice, il veut créer le bien qu’elle contient et si je ne pouvais pas le comprendre, je ne pourrais pas m’approprier ce bien et moins encore le donner aux autres comme propriété du Fiat suprême.

Je me disais alors : « Comment se fait-il que son mouvement soit parole ? » Et mon doux Jésus visita ma pauvre âme et, tout amour, il me dit :

 

Bienheureuse fille du divin Vouloir,

sache que là où règne ma Volonté avec sa Puissance créatrice, son Mouvement est sa Parole,

Elle parle dans les œuvres, dans les pas, dans l’esprit et dans le souffle…

 

Ma Volonté veut établir son Royaume.

Ainsi Elle parle afin de créer sa Vie divine en chacun des actes de la créature.

 

Par conséquent, il faut la plus grande attention

pour entendre où elle veut commencer son enseignement.

 

Par la Puissance de sa Parole, sa Volonté investit

-l’acte humain,

-la respiration,

-le battement de cœur,

-la pensée et

-la parole humaine pour former en eux

-son Œuvre divine,

-la Respiration, le Battement de cœur, la Pensée et la Parole divine.

 

Ces actes s’élèvent jusqu’au ciel et se présentent devant la Très Sainte Trinité. Notre Divinité les regarde, et que trouvons-nous ?

Nous nous trouvons nous-mêmes, notre Vie et même notre Très Sainte Trinité reproduite dans ces actes.

Nous regardons le prodige de notre Volonté qui a submergé la créature de sa Puissance en faisant d’elle la répétition de notre Vie.

Oh ! combien nous en sommes heureux et ravis Car nous trouvons en elle

-la Sainteté qui nous ressemble,

-notre Amour qui nous aime,

-l’Intelligence qui nous comprend,

-notre Puissance et notre Bonté

qui nous font aimer l’humanité par les liens de notre douceur.

Nous nous reconnaissons en elle et Nous trouvons l’œuvre de la Création comme Nous voulons qu’elle soit.

 

Un seul de ces actes contient tant de merveilles

-qu’elles ne trouvent pas suffisamment de place où se mettre, si grande est leur splendeur.

 

Ce n’est que dans notre Immensité qu’elles trouvent l’espace où demeurer fusionnées avec nos actes. Quelle ne sera pas notre Gloire et celle de la créature puisque ses actes, en vertu de notre Fiat, ont leur place parmi les actes de son Créateur ?

Oh !

Si toutes savaient ce que signifie

-vivre dans notre Divine Volonté,

-la laisser régner,

elles rivaliseraient entre elles pour

-en être investies et

-devenir les répétitrices de la Vie divine !

 

Mon bien-aimé Jésus a gardé le silence.

Je demeurais immergée dans la mer du divin Vouloir, comme stupéfaite : Mon Dieu, jusqu’où peut parvenir celle qui vit dans ta Volonté !...

Et une foule de pensées, comme autant de voix, me parlaient pour me dire…, Mais je suis incapable de le répéter. Je le serai peut-être lorsque je serai dans la Patrie céleste et que j’en posséderai le langage.

 

Et mon très grand bien, Jésus, continua :

 

Ma fille, ne sois pas surprise.

Tout est possible dans ma Volonté.

L’Amour véritable, lorsqu’il est parfait, commence par soi-même.

 

Le vrai modèle est la Très Sainte Trinité.

Mon Père céleste s’aimait lui-même. Dans son Amour, Il généra son Fils.

il s’aimait lui-même dans son Fils.

Moi, son Fils, Je m’aimais moi-même dans le Père.

De cet amour procéda le Saint-Esprit.

Par cet amour de soi-même le Père céleste généra

-un seul Amour,

-une seule Puissance,

-une seule Sainteté, etc.

Il noua l’inséparable union des Trois Personnes divines.

 

Lorsque nous avons créé la Création, nous nous sommes aimés nous-mêmes. Nous nous aimions nous-mêmes en étendant le ciel et en créant le soleil.

C’est l’amour que nous avions pour nous-mêmes qui nous poussa à créer tant de choses merveilleuses dignes de nous et inséparables de nous.

 

Lorsque nous avons créé l’homme,

l’amour pour nous-mêmes est devenu plus intense.

 

Comme nous nous aimions en lui,

notre amour reproduisait notre vie et notre image dans les profondeurs de son âme.

On ne peut donner que ce que l’on possède. Notre amour étant parfait.

En nous aimant nous-mêmes,

nous ne pouvions nous séparer de ce qui sortait de nous.

 

Notre Volonté, en voulant que la créature vive en elle afin de former notre Royaume,

s’aime Elle-même.

S’aimant ainsi, Elle veut donner ce qu’elle possède.

 

Notre Volonté est heureuse uniquement

lorsqu’elle forme la répétition de notre Vie et

lorsqu’elle agit dans les actes de la créature.

 

C’est alors que

-triomphante et victorieuse, et

-avec la plus haute gloire et le plus grand honneur pour Nous,

Elle les apporte dans notre sein divin

afin que nous puissions reconnaître notre Vie dans les actes de la créature qui vit dans notre Volonté.

 

Tel est le sens de s’aimer Elle-même dans tout ce qu’Elle veut faire et produire

:

se donner elle-même afin de former un autre être semblable à Elle-même (Dieu).

 

Notre Volonté est la fécondatrice et la semeuse de notre Vie.

Lorsqu’elle trouve des âmes disposées,

-Elle s’aime elle-même,

-Elle les féconde de son Amour,

-Elle sème dans ces âmes ses actes divins qui, réunis ensemble, forment le grand prodige de la Vie divine dans la créature.

 

Par conséquent, abandonne-toi complètement dans ma Volonté. Laisse-La faire de toi tout ce qu’Elle veut.

Et nous serons heureux, toi et Nous.

 

 

 

Je faisais ma ronde dans les actes de la Divine Volonté.

Je m'arrêtai à la Conception de la Sainte Vierge pour offrir à Dieu la Puissance et l'Amour que les Personnes divines avaient mis dans la Conception de la céleste Dame

afin d'obtenir que leur Règne vienne sur la terre. Mon doux Jésus me surprit et me dit :

 

Ma fille, lorsque cette Sainte Vierge fut conçue, notre fête avec l'humanité a recommencé. En fait, dès le premier instant de sa Conception, elle hérita notre Divine Volonté qui commença aussitôt son intense travail divin dans sa belle âme.

En chaque respiration, battement de cœur et pensée, notre Volonté forma par sa puissance créatrice des prodiges enchanteurs de sainteté, de beauté et de grâce.

Au point que Nous-mêmes qui étions acteurs et spectateurs en même temps que notre Vouloir Divin en demeurions ravis.

Dans notre élan d’Amour, Nous disions :

« Qu'elle est belle la créature avec notre Vouloir!

Elle nous donne la possibilité de créer nos plus belles œuvres Et elle donne vie à notre Vie en elle."

 

Notre amour jubilait, était en fête, parce que notre héritière divine, l'héritière de notre Volonté et de notre propre Vie, avait vu le jour.

Notre Volonté opérait activement en Elle. Ainsi elle était toute et exclusivement à Nous.

Nous sentions en Elle

-notre respiration,

-nos pulsations,

-notre amour qui brûle et aime en continu,

-nos mouvements dans les siens.

 

Notre beauté transparaissait

-lorsqu'Elle bougeait ses pupilles,

-dans les gestes de ses petites mains,

-dans le doux enchantement de sa voix ravissante.

 

Elle nous tenait tellement occupés que Nous ne pouvions détourner notre regard d'Elle,

ne serait-ce qu'un court instant.

Elle était bel et bien à Nous, toute à Nous

Elle était totalement nôtre, et notre Volonté était déjà la sienne, de droit.

Nous reconnaissions en cette sainte Créature notre divine Héritière Et en possédant notre Volonté, elle possédait déjà toutes choses.

 

La Sainte Vierge avait sa propre humanité en qui elle réunissait la famille humaine tout entière, comme des membres reliés au corps.

En voyant en elle l'humanité tout entière,

-à sa Conception, par amour pour elle,

Nous avons donné le premier baiser de paix à toute l'humanité pour en faire l'héritière de notre divine Héritière

- à l'exception de quelques créatures ingrates qui ne voudraient pas la recevoir.

 

Tu comprends maintenant, pourquoi il est certain que le règne de notre Volonté s'établira sur la terre. Parce qu' il y a déjà celle qui l’ a hérité. Comme cette créature appartient à la race humaine, toutes les créatures ont acquis le droit de pouvoir le posséder.

 

Cette céleste Souveraine, en témoignage de son amour, s'est donnée entre nos mains créatrices comme gage, pour que tous puissent recevoir le Royaume.

 

Ce gage, possédait la Vie de notre Volonté. Ainsi il avait une valeur infinie Elle pouvait par conséquent s'engager elle-même pour tous.

Quel doux et cher gage représentait cette sainte Créature entre nos mains !

Elle faisait couler sa vie et ses actes dans notre Vouloir divin,

Ainsi elle formait des pièces de monnaie divines

pour être capable de nous payer pour ceux qui allaient hériter notre divin Fiat divin.

 

C'est alors que mon Humanité est venue, unie au Verbe éternel. Avec ma Vie, mes Souffrances et ma Mort,

J'ai payé un prix suffisant

-pour racheter notre Divine Volonté et

-pour La donner aux créatures en héritage.

Un seul acte, une seule respiration, un seul mouvement dans ma Volonté contient une valeur capable d'acheter le ciel et la terre, tout ce que l'on peut désirer.

 

Par conséquent, puisse ma Volonté, et uniquement ma Volonté, être ta vie et ton tout.

 

Je plongeais de plus en plus dans le Vouloir divin... Quelle force ravissante Il possède !

Sa douceur, ses attraits et sont si charmants que l'on ne voudrait pas perdre un seul souffle émanant de Lui.

Mon doux Jésus ajouta :

 

"Ma fille, les prodiges de ma Volonté sont inouïs.

Sa puissance est telle que, dès que la créature opère en Elle, Elle assemble ce qu'elle a fait avant.

Et Elle redonne à chacun de ses actes, le mérite, le bien, sa puissance, comme si elle l'accomplissait à l'instant présent. Elle l'enrichisse de telles grâces et beautés que le Ciel en est enchanté.

 

Ensuite Elle en investit tous les saints, telle une céleste rosée, leur distribuant la nouvelle gloire et félicité que renferment les actes de la créature dans ma Volonté.

Cette rosée se déverse sur toutes les âmes voyageuses,

afin qu'elles sentent Sa puissance et Sa grâce dans leurs actes.

 

Combien d'âmes brûlées par les passions, le péché, les plaisirs malsains,

-ressentant la fraîcheur de cette rosée divine reviennent dans le bien.

 

Un seul acte dans ma Volonté envahit le ciel et la terre

Si ma Volonté ne peut pas trouver des âmes disposées à recevoir un tel bien, Elle se met à chercher et guette les circonstances, les occasions et les désillusions de la vie, prête à les investir, les parfumer et leur donner le bien qu'elle possède.

 

Les actes dans ma Volonté ne sont jamais paresseux.

Ils sont remplis de lumière, d'amour, de sainteté et de douceur divines. Ils ressentent le besoin

-de donner la lumière à ceux qui vivent dans les ténèbres,

-de donner de l'amour à ceux qui sont froids,

-de donner de la sainteté à ceux qui vivent dans le péché,

-de donner de la douceur à ceux qui sont dans l'amertume.

Ces actes sont les vrais enfants de mon divin Fiat, et ils ne s'arrêtent jamais. Ils continuent leur course, pendant des siècles même si nécessaire,

pour donner le Bien qu'ils possèdent.

 

Et comme ils sont animés par la Puissance de mon Fiat, ils peuvent dire :

«Nous pouvons tout faire parce qu'une Volonté divine nous a donné la vie. »

 

 

Mon pauvre esprit continue à traverser la mer du divin Vouloir.

Il me semble qu’Il veut me dire toujours des choses nouvelles sur ce qu’Il peut et veut faire dans la créature dans laquelle Il règne.

Puisque mon doux Jésus est très heureux de parler de sa Volonté, dès qu’il voit une créature disposée à écouter son histoire, Il s’en fait lui-même le narrateur pour la faire connaître et aimer.

En me refaisant sa petite visite, Il me dit :

 

Ma fille,

si je voulais te parler toujours de mon Fiat, J’aurais toujours de choses nouvelles à te dire parce que son histoire est éternelle – elle ne finit jamais –

-soit sur ce qu’Il est lui-même ou

-ce qu’il peut faire dans la créature.

 

Tu dois savoir qu’un seul acte de ma Volonté dans la créature contient tant

-de Puissance, de Grâce, d’Amour et de Sainteté que si ma Volonté n’opérait pas un prodige,

la créature ne serait pas capable de le contenir

Car c’est un acte infini et ce qui est limité ne peut pas tout embrasser.

 

Écoute jusqu’où va mon Amour :

lorsque la créature se dispose et appelle ma Volonté dans son acte, ma Divine Volonté opère.

 

En opérant, Elle appelle

-son Infinité,

-sa Vie éternelle et

-sa Puissance qui s’impose par-dessus tout,

-son immensité qui appelle et embrasse tous et toutes choses… Personne ne peut être mis de côté dans son opération.

Puis, lorsqu’elle a tout renfermé en elle-même, ma Volonté forme son œuvre.

 

Tu vois ainsi ce qu’est un acte dans ma Volonté :

un acte

-infini,

-éternel,

-armé d’une puissance divine,

-immense.

Si bien que personne ne peut dire « Je n’étais pas là dans cet acte. »

 

Ces actes ne peuvent pas être sans produire

-une grande Gloire divine pour notre suprême Majesté ainsi

-qu’un Bien immense pour les créatures.

 

Ces actes accomplis avec la créature

-opèrent comme Dieu opère,

-unissant Dieu et la créature : Dieu qui donne, la créature qui reçoit.

Ces actes sont comme des prétextes pour notre amour et qui nous disent :

« La créature nous a donné une place dans son acte.

Elle nous a laissé la liberté de faire ce que nous voulons. » Ainsi, notre Amour s’impose sur nous pour

-nous faire donner ce que nous sommes et

-nous honorer nous-mêmes ainsi que notre propre Volonté opérante. Notre Amour atteint de tels prétextes et impatiences d’amour

-qu’il voudrait que nous n’arrêtions jamais de donner

plaçant devant nous

-notre Immensité infinie,

-notre Puissance qui peut tout faire,

-notre Sagesse qui dispose toutes choses.

 

Ces actes sont divins. Ainsi Ils sont capables

-de former le passeport pour d’autres créatures et

-de les laisser entrer dans le Royaume de notre Volonté.

 

Ils donneront un enfant à notre Royaume de sorte que

plus il y a d’actes accomplis dans un notre Vouloir,

plus notre Royaume sera peuplé.

 

Tout le Bien débordera sur ceux

qui ont été les premiers à donner Vie à ma Volonté dans leurs actes.

 

Tu dois savoir que les premiers passeports ont été formés par Moi et par ma céleste Mère pour les premiers enfants de ma Volonté.

Ces passeports portent ma signature, écrite

-avec mon sang et

-avec les souffrances de la très Sainte Vierge.

Sur tous les autres passeports est apposé ma signature, sinon ils ne seraient pas reconnus.

 

Par conséquent, la créature qui vit dans ma Volonté possède

-ma Vie en tant que principe,

-mon Amour en tant que battement de cœur,

-mes œuvres et mes pas en tant que dot,

-ma Volonté elle-même en tant que parole.

 

Je suis moi-même en elle.

Oh ! combien Je l’aime et Je me sens aimé avec mon propre amour.

 

Et l’âme ressent une joie et une satisfaction si grandes parce qu’elle peut

-m’aimer non plus avec son petit amour, mais avec mon amour éternel.

-m’embrasser avec mes œuvres,

-courir après Moi avec mes pas, elle sent que Je suis sa vie.

Elle trouve tout en Moi, et Moi en elle.

 

Alors ma fille, sois attentive si tu veux être heureuse et me rendre heureux également.

 

Après quoi je me sentais un peu souffrante et je toussais bruyamment.

Je demandais à chaque quinte de toux que la Divine Volonté vienne régner sur la terre.

Et mon doux Jésus, toute tendresse, me serra bien fort dans ses bras et me dit

:

Ma fille,

Je savais que tu demanderais ma Volonté à chaque quinte de toux. Mon Cœur en était touché – débordant d’amour.

Il me semblait recevoir, dans ta toux,

-mon Immensité qui m’enveloppait et demandait ma Volonté,

-ma Puissance et mon Infinitude qui faisaient demander par tous

le Règne de ma Volonté, au point que j’étais moi-même obligé de dire :

 

« Ma Volonté, viens régner. Ne tarde pas plus longtemps ! »

Je ressens une telle violence que Je fais et dis simplement ce que la créature fait et dit.

Je veux que tu demandes ma Volonté

-dans tes souffrances,

-dans la nourriture que tu prends,

-dans l’eau que tu bois,

-dans le travail que tu fais

-dans ton sommeil.

Je veux que tu engages ta respiration et tes battements de cœur à demander que ma Volonté vienne et règne.

 

De cette façon, tout sera une occasion de demander ma Volonté

même le soleil qui emplit tes yeux,

-le vent qui souffle sur toi,

-le ciel au-dessus de ta tête…

 

Tout sera pour toi une occasion de demander que ma Volonté règne parmi les créatures.

En faisant cela, tu placeras entre mes mains de nombreux gages

dont le premier sera ton être tout entier.

 

Si bien que tu ne feras pas même un mouvement

sans demander que ma Volonté soit connue et désirée par tous.

 

 

Je sentais mon pauvre esprit envahi par un grand nombre de vérités que Jésus me faisait écrire sur la Divine Volonté

Je me disais :

«Qui sait quand ces vérités sur le divin Fiat vont venir au jour, et le bien qu’elles produiront?» Mon doux Jésus me surprit alors par sa petite visite et, toute bonté et tendresse, il me dit :

 

Ma fille,

Je ressens Moi aussi le besoin amoureux de te faire voir

-l’Ordre que ces vérités vont avoir et

-le Bien qu’elles produiront.

 

Ces vérités sur ma Divine Volonté formeront le Jour de mon Fiat au milieu les créatures.

Ce Jour se lèvera au fur et à mesure de que celles-ci les connaîtront.

 

Dès que les créatures commenceront à connaître les premières Vérités que je t’ai manifestées, pointera une aurore resplendissante

-pourvu que les créatures aient la bonne volonté et soient prêtes à en faire leur vie.

 

Cependant, ces vérités auront en même temps la vertu

-de disposer les créatures et

-d’éclairer les si nombreux aveugles

qui ne les connaissent pas, ni ne les aiment pas.

 

Une fois que l’aurore se sera levée,

les créatures se sentiront investies d’une Paix céleste et affermies dans le Bien.

Elles soupireront après d’autres vérités

lesquelles formeront le commencement du Jour de ma Divine Volonté.

 

Ce commencement du jour augmentera la Lumière et l’Amour.

Toutes choses vont concourir au bien de ces créatures

Les passions perdront le pouvoir de les faire tomber dans le péché.

 

On peut dire qu’elles ressentiront l’ordre premier du Bien divin qui facilitera leurs actes.

Elles sentiront une Force qui leur permettra de faire toute chose Puisque sa vertu première est exactement cela :

injecter dans l’âme une transformation de sa nature dans le Bien.

 

Ainsi, ressentant le grand bien du commencement de ce Jour, elles attendront avec impatience que le jour avance.

 

Elles connaîtront alors plus de vérités qui formeront la plénitude du jour. Elles sentiront distinctement dans ce plein jour

la Vie de ma Volonté en elles

sa Joie et son Bonheur,

- sa Vertu Créatrice et Opérative.

 

Elles sentiront la possession de ma Vie même en devenant porteuses de ma Divine Volonté.

 

Le plein jour provoquera en elles un si grand désir de connaître plus de vérités qui, lorsqu’elles seront connues, formeront le plein après-midi.

 

La créature ne se sentira alors plus jamais seule

Il n’y aura plus jamais de séparation entre elle et ma Volonté.

Ce que ma Volonté fera, la créature le fera elle aussi – opérant ensemble. Tout lui reviendra de droit – le ciel, la terre, et Dieu lui-même.

 

Tu vois donc quelle finalité noble, divine et précieuse ont ces Vérités concernant ma volonté Divine, que Je t’ai fait écrire pour former son Jour?

-pour certaines, elles formeront l’aurore ;

-pour d’autres, le commencement du jour ;

-pour d’autres encore la plénitude du jour et,

-finalement, le plein après-midi.

Ces vérités formeront, selon leurs connaissances,

-les différentes catégories des âmes qui vivront dans ma Volonté. Une connaissance de plus, ou une de moins,

-les feront s’élever ou demeurer dans les différentes catégories.

 

La connaissance sera la main qui les élèvera jusqu’aux plus hautes catégories Elle sera la vie même de la plénitude de ma Volonté en elles.

 

Je peux affirmer qu’avec ces Vérités, J’ai formé le jour pour quiconque veut vivre dans ma Divine Volonté. Un jour céleste, plus grand que la Création elle- même, non pas de soleil ou d’étoiles.

Parce que chaque Vérité a la vertu de créer notre Vie dans la créature.

 

Ô homme combien cela surpasse la Création tout entière!

En manifestant autant de Vérités au sujet de ma Divine Volonté, notre Amour surpassait toute chose.

Notre gloire, de la part des créatures, sera complète.

Parce qu’elles posséderont notre Vie pour Nous glorifier et nous aimer.

 

En ce qui concerne l’émergence de ces Vérités :

J’avais le Pouvoir et l’Amour pour aider la créature à qui je devais les manifester,

De la même manière, J’aurai le Pouvoir et l’Amour

pour investir les créatures et pour les transformer en ces Vérités elles-mêmes.

 

Du coup, en sentant la Vie, les créatures ressentiront le grand besoin d’extérioriser ce qu’elles sentiront en elles.

 

Ne t’inquiète pas.

Pouvant faire toute chose, Je ferai tout et Je prendrai soin de tout.

 

Ensuite je continuais à suivre les actes de la Divine Volonté qui contenaient

toutes les œuvres,

tout l’amour,

toutes les prières et les souffrances,

la vie palpitante,

les souffles et tout ce que la Reine du ciel a fait, comme si elle était en train de tout faire.

 

Et je serrais ces actes contre moi,

-je les embrassais,

-je les adorais et

-je les offrais pour obtenir la venue du Royaume de la Divine Volonté sur la terre.

Mon doux Jésus ajouta alors :

 

Ma bienheureuse fille, celle qui vit dans ma Volonté peut entrer ou elle veut et elle peut tout me donner :

-même ma Maman céleste, comme si elle était la sienne

-son Amour pour moi

-tout ce que Je fis.

 

Elle peut même reproduire ma vie, et me la donner pour m’aimer, comme si c’était la sienne,

Tu dois savoir :

Je formais le Jour de la créature

en te manifestant de nombreuses vérités sur ma Divine Volonté,

 

Ainsi la Souveraine du Ciel forma la dotation destinée aux créatures qui vivront dans ma Divine Volonté :

-par son amour, ses souffrances, ses prières et ses actes,

lesquels accomplis dans ma Divine Volonté, remplissaient le ciel et la terre Elle soupire et languit de pouvoir en doter ses enfants !

Elle se voit inondée d’un grand nombre de richesses de grâce, d’amour et de sainteté

Mais elle ne peut pas trouver ses enfants pour les en doter parce qu’ils ne vivent pas dans la Volonté où elle a vécu.

 

Regarde, ma fille, comme il est écrit en tout ce qu’elle a fait et souffert

« Pour mes enfants ». Par conséquent,

si elle aime, elle appelle ses enfants pour recevoir la dotation de son amour

afin de nous les faire reconnaître comme ses enfants et nos enfants également,

pour que Nous les aimions comme Nous l’aimons.

 

Si elle prie, elle veut donner la dotation de sa prière. En somme, elle veut les doter

-de sa sainteté,

-de ses souffrances et

-de la Vie même de son Fils.

 

C'est émouvant

de La voir garder ses enfants dans son cœur maternel comme dans un sanctuaire, et

les appeler dans tous ses actes et dans sa respiration, en disant à notre Être suprême :

"Tout ce que Je suis et possède est pour mes enfants.

S'il vous plaît, écoutez-Moi, mon cœur est en train d'éclater d'amour.

 

Ayez pitié d'une Mère

qui aime et qui veut donner une dot à ses enfants pour qu'ils soient heureux. Ma félicité n'est pas complète, parce qu'ils ne jouissent pas de ce que Je possède

 

Alors, faites en sorte que le Vouloir Divin soit vite connu,

-afin qu'ils voient la souffrance de leur Mère qui veut leur octroyer une dot pour qu'ils soient saints et heureux."

 

Crois-tu que Nous puissions rester indifférents face

à ce spectacle si émouvant,

à son amour brûlant et

à sa tendresse maternelle

avec lesquels, évoquant ses droits de Mère, Elle nous prie et nous conjure ?

 

Ah ! Non!

Combien de fois, devant ses attentions ,

Je manifeste d'autres vérités surprenantes au sujet de mon FIAT,

afin qu'Elle puisse former une dot plus grande à ses enfants. Puisqu'il leur sera donné selon leurs connaissances.

 

Toi aussi, entre ans mon Vouloir Divin et prie, supplie avec cette Mère Céleste, que notre Volonté soit connue et règne dans toutes les créatures.

 

 

Le divin Vouloir continue de m’inonder de sa lumière et libère un pouvoir qui forme des prodiges dans les actes de la créature au point qu’elle en demeure ravie.

Il montre réellement la Puissance créatrice

qui enferme tout et toutes choses dans le petit acte humain.

 

Ô puissance et amour de la Divine Volonté, combien tu es insurpassable ! Ta puissance conquiert toutes choses, ton amour est incroyable !

Mon adorable Jésus veut que puissent être compris les prodiges inouïs que son divin Fiat peut faire dans la créature. Il me dit :

 

Fille de ma Volonté, les flammes de mon amour sont telles que je suffoque. Et pour pouvoir libérer mon amour qui me fait brûler et trépigner d’impatience,

Je reviens pour te dire ce que ma Volonté peut faire dans la créature. Pour que ma Volonté puisse régner, on doit savoir

-qui Elle est,

-l’étendue de son Amour,

-quelle Puissance Elle possède et

ce qu’Elle peut faire.

Maintenant, écoute.

Lorsque la créature Lui laisse la liberté d’opérer,

-elle appelle son immensité et sa puissance et

-elle enferme tous et toutes choses dans cet acte.

 

Notre divinité reçoit dans cet acte l’amour de chaque créature.

Nous entendons dans cet acte les voix et les battements de tous les cœurs qui nous disent :

« Nous vous aimons. Nous vous aimons ! »

 

Notre Volonté nous donne l’adoration qui est due à leur Créateur

-par chaque créature et chaque chose.

Elle anime toutes choses et nous entendons dans cet acte même

le soleil, le ciel et les étoiles

la Création tout entière

qui nous dit : « Nous vous aimons, nous vous adorons, nous vous glorifions ! »

 

Par conséquent, nous recevons tout de notre Volonté qui opère dans la créature.

Notre amour pour chaque créature est payé de retour et notre gloire et complète.

Notre Volonté peut tout nous donner, même à travers l’acte de la créature. Aussi, emportée par son amour envers celle qui la laisse agir dans son acte, Elle lui dit :

« Je te donne tout, ma fille.

Je te placerai devant notre Majesté suprême comme celle

-qui nous a aimés pour toutes les créatures,

-qui nous a donné la gloire et l’adoration pour toutes,

-qui nous a fait aimer même par le soleil, le ciel…

 

La Création tout entière harmonisée et toutes les choses créées disaient entre elles,

Amour, amour pour notre créateur.’

 

Par conséquent, Je te donne le mérite pour toutes choses : tout est à toi. Ma volonté ne sait ni ne veut opérer que si elle peut tout enfermer et tout faire. »

J’étais surprise et je me disais :

« Est-ce possible. Tout cela est-il possible ? »

 

Et mon Jésus ajouta :

Ma fille, ne sois pas surprise.

Un seul acte dans ma Volonté est plus grand que le ciel et la terre. Son Immensité n’a pas de limites, sa Puissance est infinie

Elle tient tout dans sa main.

Elle opère avec un amour infini qui peut donner de l’amour à tout.

Après avoir aimé tout le monde – oh ! combien d’amour il lui reste encore. Notre amour est parfait.

 

Premièrement, Nous nous aimons nous-mêmes

Nous assurons nos intérêts, notre gloire et notre amour .

Puis, nous descendons dans les créatures en les aimant avec notre propre Amour,

Nous glorifiant Nous-mêmes avec nos œuvres. Qui ne pense pas d’abord à lui-même ?

 

Par conséquent,

-que notre Volonté opère en nous-mêmes ou dans les créatures, il faut d’abord que celles-ci nous donnent, de droit,

-ce qui nous est dû et qui nous convient, pour toutes et pour chacune. Ensuite, les créatures recevront, chacune selon ses dispositions.

 

Après quoi je continuais à être inondée par les vagues du divin Vouloir

des vagues de Lumière, chargées de Vérités et d’Amour,

voulant faire connaître ses Prodiges, sa Puissance et ce qu’Il veut donner à la créature.

 

Je suivais ainsi ses actes de création pour les faire miens et pouvoir dire :

« Ce qui appartient à Jésus est à moi également. » Mon adorable Jésus est revenu et ajouta :

Fille de ma Volonté, lorsque la créature revient dans nos œuvres pour les contempler, les aimer et les faire siennes,

notre amour nous fait courir vers elle

pour l’accueillir et renouveler nos œuvres pour elle seule, comme si nous étions dans l’acte de les répéter.

 

Nous centralisons en elle

-tout notre Amour ainsi que

-notre Puissance,

-nos Joies,

-les stratagèmes et les folies d’Amour que nous ressentions en faisant la Création tout entière.

 

Dans notre excès d’amour, nous la regardons et nous trouvons le ciel et l’amour que nous ressentions en étendant sa voûte azurée.

 

Puis nous la regardons encore et nous trouvons la variété des étoiles

lorsqu’elle donne à chacune sa voix pour lui faire dire

« Je t’aime, je t’aime, je t’aime »…

Ces voix des « Je t’aime » forment la plus belle des musiques célestes Ce doux son nous enivre. Et dans notre ivresse, nous lui disons :

 

« Fille, comme tu es belle !

Tu nous donnes des joies infinies.

Même lorsque nous avons créé toutes choses,

nous n’avons pas reçu des mélodies et des joies comme celles-là

 

Car il manquait une créature qui, unie à notre Volonté,

ferait dire à nos œuvres : « Je vous aime, je vous aime, je vous aime »

 

À la vue d’un tel déploiement d’amour,

Nous renouvelons la création du soleil, du vent, de la mer et de l’air,

-centralisant en elle tout l’amour et la divine harmonie que nous ressentions en créant tous ces éléments.

Oh ! quelle joie pour nous, et quel retour d’amour elle nous donne. En la regardant, nous trouvons

-un soleil qui brûle d’amour pour nous ;

-un vent qui souffle et gémit d’amour, qui forme de mystérieuses voix d’amour pour nous entourer et nous dire : « Tu m’as aimé et je t’aime.

C’est de l’amour que tu m’as donné et c’est de l’amour que je te donne…»

 

Et il forme des vagues impétueuses dans sa mer,

-au point de nous donner un air d’amour pour chaque souffle de la créature. Nous nous sentons continuellement touchés et défaillants d’amour.

 

Une âme qui vit dans notre Volonté est tout pour nous. Elle nous occupe continuellement .

Elle nous aime toujours, mais avec notre propre amour.

Chaque fois qu’elle accomplit ses actes dans notre Fiat, nous renouvelons les œuvres de la Création .

Pour nous amuser,

nous l’aimons et nous faisons qu’elle nous aime,

nous utilisons chaque acte qu’elle accomplit comme matériel pour renouveler nos diverses œuvres créées.

Et notre amour n’est cependant pas satisfait. Il veut ajouter plus encore

Alors il se crée

-de nouveaux prodiges de grâce et

notre vie elle-même dans la créature bien-aimée.

 

Nous aimons beaucoup opérer seul à seul

comme si nous faisions toutes choses pour elle seule.

 

Cela fait se lever vers nous qui l’aimons beaucoup, plus d’amour, d’estime et d’appréciation.

 

Ainsi, dans la mesure où elle s’unit à nous, nous renouvelons ses œuvres. Si elle s’unit dans les œuvres de Création, nous renouvelons nos œuvres de Création ;

Si elle s’unit à nos œuvres de Rédemption, nous renouvelons les œuvres de Rédemption.

Ainsi, je répète les actes de ma naissance. Et en la regardant, je trouve

-ma naissance en elle,

ainsi que l’amour pour lequel je suis 

tandis qu’elle m’aime de ce même amour avec lequel je suis venu sur terre.

 

Crois-tu que ce soit pour moi peu de chose de trouver mon propre amour

-qui m’a fait naître, pleurer, souffrir, marcher et travailler ? Avec elle, seul à seul, je répète ma vie ici-bas

Ma Divine Volonté la fait m’aimer de ce même amour avec lequel je l’aimais lorsque j’étais sur terre pour vivre ma vie Rédemptrice.

 

Par conséquent, la vie dans ma Divine Volonté est tout pour la créature – et tout pour nous.

 

Je suivais les actes du divin Vouloir dans ses œuvres et je me disais :

« Qu’est-ce qui serait une plus grande gloire pour Dieu, suivre les actes de la Création ou ceux de la Rédemption ? »

Jésus est revenu pour me dire :

 

Ma fille, les deux me plaisent beaucoup. Mais il y a une différence.

Dans les œuvres de Création, la créature trouve notre Majesté en fête

-qui crée de nombreuses choses avec comme raison principale de servir notre Volonté régnant dans la Création.

Toutes les choses créées devaient servir de dépôt

-pour son retour d’amour, d’adoration et de gloire envers nous.

 

Toutes les choses créées parlent de notre amour envers les créatures. Et la créature, à travers elles, devait aimer leur Créateur.

Tu dois savoir que chacun de tes « Je t’aime », que tu caches

-dans le soleil, dans le ciel et dans les autres choses créées, est pour nous un joyau.

 

Nous les aimons, nous les embrassons, nous les étreignons et ils font notre délice

Nous nous sentons glorifiés et payés de retour pour tout ce que Nous avons fait.

Crois-tu que nous restions indifférents devant les nombreux « Je t’aime » avec lesquels tu as revêtu la Création. Pas du tout !

Nous les regardons, un par un, comme nos joyaux.

Ils nous donnent la gloire que nous avions durant la Création. Par conséquent, que notre fête continue.

 

Si ces « Je t’aime » ne peuvent être vus que par nous-mêmes,

c’est parce que notre Volonté, immense également dans la Création,

-éclipse par sa lumière tes « Je t’aime » en les gardant jalousement cachés dans son sein.

 

Il en est comme du soleil dont la lumière et la chaleur sont plus grandes et plus intenses

que tous les précieux effets contenus en lui.

Ils ne peuvent pas être vus, mais il est certain que le soleil possède ces effets.

 

En fait, si sa lumière touche la fleur, elle lui donne la couleur,

-peignant comme un artiste la variété des beautés et des couleurs pour former le doux enchantement des générations humaines.

 

Si sa lumière touche les plantes et les fruits,

-elle leur donne la variété des douceurs et des goûts.

Cela montre comment le soleil n’est pas seulement lumière et chaleur,

-mais cache aussi d’autres biens dans son sein de lumière.

 

Il en est ainsi de la créature qui vit dans notre Volonté. Lorsqu’elle aime et adore, elle forme

la beauté de son arc-en-ciel d’amour dans ses œuvres,

la variété des joies et des douceurs de ses bonnes actions qu’elle cache jalousement dans son sein.

 

Ma Volonté est la cachette pour l’amour et pour tout ce que la créature

accomplit en elle, formant ainsi

-le plus bel ornement de nos œuvres divines et

-le doux enchantement de nos yeux.

Et nous en sommes si heureux que nous le montrons à toute la Cour céleste pour qu’ils s’en réjouissent avec nous.

 

Par conséquent, la créature ne peut nous donner plus de joie qu’en suivant nos actes de Création.

Car elle s’unit ainsi à notre dessein. Elle se joint à notre Amour.

Nous sentons ses baisers qui se mêlent aux nôtres dans un même et unique amour.

 

Quelle joie, quel bonheur d’avoir avec nous la créature

-qui nous aime et

-qui fait tout ce que nous voulons faire !

 

Dans la Rédemption, le dessein est différent :

-c’est l’homme coupable que nous recherchons.

Dans la Création, tout était fête : nos œuvres nous souriaient avec joie, amour et gloire.

Au contraire, dans la Rédemption : souffrances, amertume, pleurs, remèdes pour restaurer l’homme…

Mais la créature, en entrant dans notre Volonté,

-peut investir toutes mes souffrances, mon amertume et mes pleurs

avec ses tendres et compatissants « Je t’aime » et cacher en eux son joyau.

 

Ainsi, en embrassant ces joyaux, -Je ne suis pas seulement réconforté, soutenu et accompagné par celle qui vit dans ma Volonté

Mais dans les joyaux de ses « Je t’aime » je trouverai aussi

-celle qui sèche mes larmes,

-celle qui partage mes souffrances

celle qui me défend.

 

Par conséquent, je te veux toujours dans ma Volonté.

Ainsi, que ce soit dans la fête ou dans les souffrances, Je te garderai toujours avec moi.

 

Mon pauvre esprit continue de nager dans la mer du divin Vouloir. Ses surprises sont si grandes si nombreuses.

Son impatience de voir sa Vie dans la créature est telle qu’il m’est impossible de tout répéter.

Mon bien-aimé Jésus, visitant mon âme, me dit avec un amour indicible :

 

Ma bienheureuse fille,

c’est pour moi une grande fête de parler de ma Volonté. Le Ciel s’unit à Moi dans cette célébration.

Comme tous me voient parler de ma Volonté, ils se font attentifs et ils écoutent.

Parler de ma Divine Volonté est la plus grande fête que je puisse donner à toute la Cour céleste.

 

Ma Volonté fait se lever

-l’Amour opérant dans les âmes sur la terre et

-l’Amour béatifique dans le ciel.

 

Lorsqu’il n’y a pas d’Amour, je ne me déplace même pas –

je n’y vais pas et ne sais pas non plus quoi faire avec la créature.

Mais l’Amour que ma Volonté fait surgir est immense.

Il n’y a pas de lieu où celle qui vit dans ma Volonté ne peut pas se trouver tout investie et presque surchargée de mon Amour.

 

Elle a bientôt notre même destinée :

-aimer partout et en tout lieu

-aimer tous et toujours.

Nous sentons qu’elle Nous aime dans le cœur de tous. Son amour court partout

Elle Nous aime

-dans le soleil, dans les cieux,

-dans le scintillement des étoiles,

-dans les murmures du vent et de la mer,

-dans la course des poissons, dans le chant des oiseaux…

Nous sentons qu’elle nous aime également dans le cœur des anges et des saints,

et même dans notre Sein divin.

 

Tout le monde dit :

Sois la bienvenue ! Oh ! combien nous t’attendions.

Viens occuper ta place d’honneur ! Viens adorer en nous notre Créateur !

 

Ma Volonté jalouse la tient serrée contre Elle

-pour l’inonder d’un amour toujours nouveau et

-pour lui fait faire, pour elle seule, des chants et des hymnes d’amour, de doux enchantements d’amour – des blessures d’amour.

 

Elle semble dire :

« J’ai trouvé quelqu’un qui m’aime et je veux en profiter.

Je ne serai pas heureuse si elle ne me disait pas toujours et partout

« Je t’aime, je t’aime. »

L’âme qui vit dans notre Volonté sera

-notre triomphe, notre victoire,

le dépôt de notre amour, notre gloire continuelle.

 

Mon Amour ressent le besoin de la compagnie de cette créature pour s’y déverser et recevoir son amour.

 

C’est pourquoi Je veux respirer avec elle, palpiter et opérer avec elle. Cette union peut produire

-les joies les plus merveilleuses,

-les satisfactions les plus ineffaçables,

-les œuvres les plus grandes

-l’amour le plus intense.

 

Ma Volonté donnera tellement d’Amour à cette créature qui vit en elle qu’il lui sera possible d’inonder la Création tout entière.

 

Mon Vouloir étendra un nouveau ciel d’amour sur toutes les générations humaines pour se sentir embrassé et aimé par l’amour de cette créature qui fut donné par ma Volonté elle-même, partout, en tous et en tout lieu.

Et cette créature, étreignant et aimant ma Volonté, dira :

« Ô suprême Vouloir, viens régner sur la terre ! Investis toutes les générations ! Conquiers et gagne tout ! »

 

Ne vois-tu pas combien il est beau

-de vivre dans ma Volonté,

-d’avoir ton amour en son pouvoir qui possède tant de puissance et de vertu que personne ne peut lui résister ?

Quand cet amour aura tout investi , l’amour d’une créature

qui vivait dans notre Fiat et

qui porte avec elle le lien de la famille humaine Nous Nous laisserons vaincre.

 

Nous abattrons tous les obstacles.

Et nous aurons notre Royaume sur la face de la terre.

 

Par conséquent, prie et que tout serve à me demander

que ma Volonté puisse venir régner sur la terre comme au ciel.

Je continuais à être inondée dans le divin Fiat qui déversait sur moi Lumière et Amour :

Lumière, pour se faire connaître, Amour, pour être aimé.

Et mon doux Jésus est revenu pour ajouter :

 

Ma fille,

comme il est beau de vivre dans ma Volonté ! Nous ne pouvons pas être sans cette créature. Nous pensons toujours

-à lui faire de nouvelles surprises,

-à lui donner quelque chose de nouveau,

-à lui dire de nouvelles choses pour qu’elle puisse mieux connaître notre Fiat.

 

Selon sa Connaissance, nous pouvons agrandir la mer de notre Amour en elle. La connaissance est la petite cloche qui, lorsqu’elle sonne, appelle

-notre puissance,

-notre sainteté,

-notre bonté et

-notre amour

avec un son très doux

-pour les enfermer dans la créature qui vit dans ma Volonté

-pour nous faire opérer des prodiges inouïs.

 

Tu dois savoir que lorsque nous trouvons notre Volonté dans la créature,

-nous nous sentons béatifiés, et

-nous aimons tant la regarder.

 

Pour en profiter encore plus,

-nous regardons son esprit

pour y engendrer

la conception,

la naissance et

la croissance

de notre intelligence.

 

-Nous regardons sa bouche

pour y concevoir notre parole et la faire grandir.

De sorte qu’elle parlera de notre Être suprême avec tant d’éloquence et de grâce qu’elle sera aimée par tous ceux qui auront le bonheur de l’écouter.

 

-Nous regardons sa volonté

pour y faire renaître et grandir notre Volonté à une vie nouvelle.

 Nous regardons son cœur

pour y concevoir notre propre amour

ses harmonies, ses stratagèmes

pour nous faire gagner et la faire toujours renaître dans notre Amour.

 

Nous regardons ses pieds,

pour y concevoir et y faire grandir nos œuvres et nos pas…

 

Nous pourrions faire tout cela en une seule foi. Mais nous ne le faisons pas afin

-de passer plus de temps avec elle

-de profiter d’elle plus longtemps.

 

Notre amour est tel que nous voulons former

nos propres mains créatrices notre vie même dans la créature.

 

Tout ce que nous sommes, nous voulons le lui donner.

Notre amour n’est pas satisfait si nous ne répétons pas notre vie en elle.

 

Nous ne découvrons le matériau adaptable que si nous trouvons en elle notre Volonté qui a préparé, purifié et embelli le terrain pour nous.

En formant notre Vie, nous chantons victoire et gloire à notre Être divin. Et que fait-elle ?

Elle nous donne la nourriture pour être nourris et grandir en elle. Elle nous donne l’eau pour notre soif.

Elle nous donne

-son être pour nous vêtir,

-son âme comme chambre,

-son cœur comme lit pour nous y reposer, et

-tous ses actes afin d’être amusés et entourés par nos propres joies célestes.

 

Qui peut te dire, ma fille,

tout ce que nous pouvons faire et donner à la créature qui vit dans notre Volonté ?

Nous donnons tout et toutes choses – et elle nous donne tout.

 

 

 

Mon pauvre esprit nage dans la mer du divin Vouloir.

Je le sens qui respire, palpite et circule, mieux que le sang dans les veines de mon âme.

Il me dit :

« Je suis ici, en toi et en dehors de toi – plus que ta propre vie. Je cours en chacun de tes actes.

Je rends chaque chose facile pour toi avec mon amour, etJe te rends heureuse. »

 

En même temps, Il me montrait toutes les peines que je souffrais, revêtues de lumière

-en les gardant serrées contre son cœur comme autant de conquêtes de sa Volonté.

J’étais encore préoccupée

Mon toujours adorable Jésus me rendit visite et Il me dit :

 

Ma petite fille de ma Divine Volonté, sache que

-toutes les souffrances que ma très sainte Humanité a endurées sur la terre

-chaque larme que j’ai versée,

-chaque goutte de mon sang,

-chaque pas et

-chaque mouvement, et

-même ma respiration

ont été et sont encore investis par une voix unique avec laquelle ils parlent et crient continuellement :

Nous voulons que le Royaume de la Divine Volonté règne et domine parmi les créatures. Nous voulons que nos droits divins soient placés en force !...

Et ils prient, ils parlent et ils gémissent autour de notre Trône suprême, sans jamais s’arrêter, pour que la Volonté du ciel et de la terre soient une.

 

La créature qui s’unit

-à mes souffrances,

-à mes battements de cœur,

-à mes respirations,

-à mes pas et à mes œuvres

prie, parle et gémit avec tout ce que J’ai fait et souffert sur terre. I

 

IL n’y a pas de bien qui ne vienne de mes souffrances.

De mes souffrances, unies à celles de la créature, surgit le plus grand bien. Mes souffrances servent de dépôt – de demeure aux siennes..

Elles forment ensemble une seule prière, une seule voix – une seule Volonté.

 

Mieux encore, mes souffrances portent les souffrances de la créature et tout ce qu’elle fait devant notre Majesté, pour qu’elle obtienne de faire ce que je fis..

 

Les souffrances de la créature kidnappent mes souffrances sur la terre

afin d’inclure toutes les créatures dans mes souffrances et dans les siennes, pour disposer toutes les créatures à recevoir la Vie de ma Divine Volonté.

L’union avec Moi , de ces souffrances avec mes souffrances, produit le grand prodige de ma Vie dans la créature.

Une vie qui opère, parle et souffre comme si J’étais à nouveau sur la terre.

 

Ainsi, J’anime l’être tout entier de la créature avec la Puissance de mes actes. Ma Vie s’écoule même dans les choses les plus banales,

afin

que tout puisse être mien, animé par ma Puissance créatrice, et

qu’elle puisse me donner l’Amour et la Gloire de ma propre Vie.

 

Crois-tu que ma Volonté n’ait pas tenu compte de tout ce que tu as souffert ? Bien sûr que si.

Ma Volonté préserve dans son sein de lumière

-toutes tes souffrances – petites ou grandes –

-tous tes soupirs de détresse et toutes tes privations.

 

Elle s’en est même servi comme matière pour

-pouvoir concevoir, faire naître et développer sa Vie.

Elle a pu grandir à travers chacune de tes souffrances qui était nourrie par sa Sainteté, remplie de l’ardeur de son Amour, et embellie par son inatteignable Beauté.

 

Ma fille, combien tu dois me remercier

-pour tout ce que J’ai disposé pour toi, et

-pour tout ce que je t’ai fait souffrir.

Tout a servi à former ma vie en toi ainsi que le triomphe de ma Volonté.

 

Quel bonheur pour la créature de voir que ses souffrances

-servaient ma Vie, si sainte,

et l’aboutissement sera de posséder ma Volonté Divine.

 

Crois-tu que ce soit peu de chose que le Créateur montre son besoin de la créature,

Lui qui est omnipotent et donne la vie à toutes choses ? N’est-ce pas là le plus grand excès de notre amour ?

 

Jésus garda le silence.

J’ai continué à penser à ce qu’il venait de me dire.

J’ai vu toutes mes souffrances alignées en moi. Elles répandaient des rayons de lumière,

Transformées en souffrances de Jésus, elles formaient le soutien divin et la protection des créatures.

Par leur voix et ses soupirs continuels, elles demandaient que la Divine Volonté vienne régner. Jésus poursuivit :

Ma bonne fille, notre amour est tel que partout et en tout lieu

même dans le plus petit brin d’herbe,

-dans l’air que respire la créature,

-dans l’eau qu’elle boit,

-même sous ses pas lorsqu’elle marche sur le sol

Nous envoyons nos voix, nos cris d’amour: « Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime! »

 

Notre amour est inconsolable tant

-qu'il n'est pas entendu et

-qu'il ne reçoit pas en retour le « je t'aime » de la créature

 

Du coup, dans notre délire amoureux, Nous disons :

"Ah ! Personne ne nous écoute, personne ne répète «je t'aime » pour Nous. A quoi bon dire « Je t'aime » si personne ne Nous le rend ?

A qui le disons Nous, à l'air, au vent, à l’espace ?

Notre « Je t'aime» ne sais pas, où aller, ni où s’appuyer,

s’il ne trouve pas le « Je t’aime » de la créature qui le reçoit pour l'échanger avec le sien,

afin que son amour trouve refuge dans le nôtre si immense, pour prendre appui et croître toujours davantage.

 

Lorsque la créature entend notre « Je t’aime » et nous le renvoie, dans notre excès d’amour et apaisés par son amour, Nous disons :

 

« Finalement, on nous écoute.

Notre amour a trouvé où aller, un lieu de refuge. Nous avons été reconnus.

Nous avons trouvé quelqu’un qui dit « Je t’aime.» Alors notre Amour est en fête.

 

Mais lorsque que nous ne pouvons pas trouver quelqu’un qui dit « Je t’aime », Alors Nous ne trouvons pas

-quelqu’un qui nous reconnaisse,

-qui nous écoute –

-quelqu’un qui nous aime.

Combien il est dur d’aimer et de ne pas être aimé !

 

Combien je voudrais que tous sachent qu’avec mon amour,

-Je les soutiens,

-Je les serre dans mes bras,

-Je les aime et

-Je les fais respirer.

-Je les aime et je fais battre leur cœur .

-Je les aime et je leur donne la parole.

-Je les aime et je leur donne la marche

-Je les aime et je leur donne le mouvement, la pensée, la nourriture, l’eau…

 Tout ce qu’ils sont et tout ce qu’ils reçoivent est l’effet de mon amour débordant.

 

N’est-ce pas alors une horrible ingratitude que de ne pas aimer ? C’est faire de notre amour un martyr

parce que nous avons aimé et nous ne sommes pas aimés.

 

Après quoi je me disais :

« Mais comment la créature peut-elle savoir que Notre-Seigneur lui dit et lui répète ses continuels « Je t’aime » afin de pouvoir Lui donner les siens en retour ? »

Mon doux Jésus ajouta :

 

Ma fille,

c'est pourtant facile de le savoir,

si la créature possède ma Volonté en tant que sa propre vie. Celle-ci la dote de son ouïe et de sa parole divine.

Ainsi elle entend quand son Créateur lui dit «Je t'aime» Et elle répond à son tour« je t'aime ».

En plus, dès qu'elle perçoit qu'elle va le recevoir, le sien va à la rencontre du « je t'aime » divin, comme voulant rivaliser avec son Dieu.

 

Ma Volonté donne tout à celle qui vit en Elle,

-ses bras pour L'embrasser,

-ses pas pour courir après Lui, et

-et notre Nature divine étant tout Amour,

 

Nous avons besoin d'aimer, tant et si bien que,

-si l'on voulait nous en empêcher, on nous étoufferait

Ce serait comme si on ôtait la respiration à notre Vie Divine. Parce que en Nous l'amour

c'est la respiration,

le mouvement et notre propre Vouloir, Et ne pas aimer Nous est impossible.

Elle seule sait

-mettre de l'ordre entre la créature et le Créateur,

-la garder continuellement consciente de notre Amour et de notre Sainteté

en la mettant en communication avec notre Être suprême.


 

Je sens sa Vie en moi débordante d’amour

Elle déverse des mers d’amour en disant à chaque cœur :

« Je t’en prie, regarde-moi, connais-moi et reçois-moi dans ton cœur ! Laisse- moi régner !

Je viens chargé de tous mes biens pour vivre avec toi.

 

Mais, hélas, Je ne suis pas reconnue. Et même, ils me rejettent.

Et comme je ne suis pas connu, mes lois d’amour ne s’appliquent pas pour eux.

Mes biens demeurent en moi et il ne m’est pas possible de les donner à mes enfants.»

 

Je suivais ensuite les actes de la Divine Volonté. Arrivée à la voûte azurée constellée d’étoiles,

j’appelais avec moi les résidents du ciel et les résidents de la terre

afin qu’ensemble nous puissions payer de retour, avec notre petit amour, l’Amour de Dieu qui avec tant d’amour avait créé l’étendue du ciel

pour nous recouvrir et nous cacher dans son Amour.

 

Tous, sans exception, ont le devoir d’aimer Celui qui nous a tant aimés. Je faisais cela lorsque mon très grand bien, Jésus, visitant ma petite âme. Tout amour, Il me dit :

 

Ma bienheureuse fille,

si seulement tu savais avec quel amour j’attendais

-que tu les appelles tous,

-que tu sentes dans ton acte le retour d’amour pour tous ! Dès que tu commences à appeler,

-Je fais sonner la petite cloche des résidents du ciel et de la terre.

-Je n’arrête de sonner que lorsque Je vois que tous ont accouru dans ton acte.

 

Les premiers sont les résidents célestes qui, vivant dans ma Volonté, ne peuvent ni ne veulent être mis de côté. Ils sentent la Divine Volonté unifiante qui les unit à cet acte.

Mieux encore, ils attendent avec impatience mon appel afin de pouvoir retourner mon amour.

Comme celle qui les appelle est une créature de la terre qui possède sa volonté propre,

ils sentent qu’ils peuvent me donner à travers elle un amour nouveau.

Oh ! comme ils se réjouissent au son de ma petite clochette et volent se placer dans cet acte de la créature qui veut m’aimer.

Quant aux résidents de la terre, il se trouve qu’ils entendent à peine la vibration de ma clochette parce que tous ne vivent pas dans ma Volonté.

 

Lorsque Je les vois tous réunis dans cet acte,

notre Divinité se place, tout attentive, dans une attente amoureuse .

Oh ! comme il est beau d’entendre dans cet acte les voix innombrables qui nous disent :

 

«Nous vous aimons, nous vous aimons. Nous vous reconnaissons dans vos œuvres !

Combien vous nous avez aimés. Pour tout cela, nous vous rendons votre amour ! »

Notre Être suprême, touché par toutes ces voix, déverse encore plus de mers d’amour,

les couvrant et les revêtant avec tant de joie et de bonheur

que tous en demeurent ravis et jouissent d’un paradis de plus, grâce à cette créature.

 

Celle qui vit dans notre Volonté

nous donne le champ pour de nouvelles œuvres et

-fait jaillir plus fortement notre Amour. Incapable de le contenir,

Nous déversons de nouvelles mers d’amour pour aimer la créature et être aimés.

Oh ! combien nous l’aimons!

 

Tu dois savoir que le besoin le plus urgent de notre Être suprême est : la compagnie de la créature.

Nous ne voulons pas être le Dieu isolé, ni garder la créature loin de nous . L’isolement n’a jamais produit ni grandes œuvres ni bonheur.

La compagnie donne naissance au bien et fait surgir les plus belles œuvres. C’est pourquoi nous avons créé tant de choses : pour avoir l’occasion d’avoir sa compagnie pour autant de choses créées.

Nous sommes toujours dans l’acte de faire ce que nous avons fait une fois. Et celle qui vit dans notre Volonté nous accompagne toujours.

Elle reçoit notre acte créateur et nous recevons la gloire et le retour de l’amour créé.

 

Par conséquent, nous lui gardons compagnie

-dans les sphères célestes,

-dans le soleil qui brille,

-dans le vent qui souffle,

-dans l’air que tous respirent,

-dans le murmure de la mer .

Partout et en tout lieu elle nous suit, elle nous défend et nous retourne l’amour. Elle ne peut pas vivre sans nous – sans nous aimer.

Et nous ne pouvons pas être sans elle.

Jaloux, nous la gardons serrée contre notre sein divin.

 

Ensuite Il ajouta :

La compagnie de la créature nous est si chère que Nous passons du bon temps,.

Nous prenons des décisions importantes

pour notre gloire et le bien des générations humaines Nous accomplissons nos desseins avec elle.

 

en sa compagnie, notre Amour

-renaît à une vie nouvelle et

-invente de nouveaux stratagèmes d’amour et de nouvelles surprises

pour enchanter les créatures et les pousser à nous aimer- toujours davantage.

 

Sans sa compagnie, en qui pourrions-nous nous épancher ? Sur qui pourrions-nous former nos desseins ?

Où pourrions-nous placer notre Amour toujours renaissant ? Sans la compagnie de la créature, nos biens seraient

-déprimés,

-incapables de donner vie à ce que nous voulons faire par amour pour les créatures.

 

Tu vois alors combien est nécessaire sa compagnie

à notre amour,

à nos œuvres

à l’accomplissement de notre Volonté.

 

 

Aujourd’hui, nageant dans le divin Vouloir, mon pauvre esprit se trouva face à la Conception de la Reine du ciel. Oh ! quelles merveilles. Quelles surprises. On ne peut simplement pas les décrire tout .

Et je me disais : « Que peut-on encore dire d’autre sur l’Immaculée Conception après tout ce que l’on a déjà dit ? »

Mon adorable Jésus me surprit et, tout en fête, comme s’il voulait célébrer la Conception de la céleste Reine, il me dit :

 

Ma bienheureuse fille ?

oh ! combien de choses encore J’ai à te dire sur la Conception de cette céleste Créature. C’est une Vie que nous étions en train de créer – pas une œuvre.

Il y a une grande différence entre une œuvre et une vie.

De plus, c’était une vie à la fois divine et humaine

dans laquelle il devait y avoir une harmonie parfaite de sainteté, d’amour et de puissance

qu’aucune autre Vie ne pouvait égaler.

 

Les merveilles que nous avons accomplies en créant cette vie étaient telles qu’il nous a fallu opérer le plus grand des prodiges – une chaîne de miracles – pour que cette Vie puisse contenir tout le bien que nous déposions en elle.

 

Cette sainte Créature, conçue sans le péché originel, ressentait la Vie de son Créateur ,

sa Volonté opérante qui ne fit rien moins que faire se lever de nouvelles mers d’amour.

Oh ! combien elle nous aimait.

Elle pouvait nous sentir à l’intérieur et à l’extérieur d’elle-même.

Oh ! comme elle courait pour être partout et en tout lieu – là où était la vie de son Créateur.

Cela aurait été pour elle le plus dur et le plus cruel des martyres que de ne pouvoir être partout avec Nous pour Nous aimer.

Notre Volonté lui donnait des ailes

Notre vie, tout en restant en elle, se trouvait partout

-pour être aimée et

-pour jouir de Celui qu’elle aimait tant et qui l’aimait en retour.

 

Ecoute maintenant une autre surprise.

Dès qu’elle fut conçue, elle commença sa course, et nous l’avons aimée d’un amour infini .

Ne pas l’aimer aurait été pour nous aussi le plus grand des martyres.

 

Elle courait à l’extérieur à la recherche de notre Vie qu’elle possédait déjà en elle-même.

Car un bien n’est jamais complet s’il n’est pas possédé en dedans comme en dehors

 

Elle demeurait conçue dans le ciel et dans les célestes sphères

dont les étoiles formaient sa couronne, en la louant et en la proclamant comme leur Reine. Et elle acquit les droits de Reine sur toutes les sphères célestes.

Notre Immensité l’attendait dans le soleil

et elle courut et fut conçue dans le soleil qui,

devenant un diadème pour son adorable tête,

la revêtit de sa lumière et la loua comme Reine de lumière.

 

Notre immensité est notre puissance l’attendaient aussi dans le vent, dans l’air, dans la mer – et elle courait et courait… sans jamais s’arrêter.

Ainsi, elle demeura conçue dans le vent, dans l’air et dans la mer,

en acquérant les droits de Reine sur toutes choses.

 

La souveraine Dame fait couler sa puissance, son amour et sa maternité dans le ciel, dans le soleil, dans le vent, dans la mer et même dans l’air que chacun respire. Elle fut conçue partout – en tout lieu et en toute créature.

 

Partout où se trouvait notre Puissance,

elle élevait son trône pour nous aimer et aimer tout le monde.

Ce fut le plus grand miracle accompli par notre amour tout-puissant :

la multiplier en toutes choses et dans tous les êtres créés

pour que nous puissions la trouver partout et en tous.

 

La céleste Reine est comme le soleil.

Même si quelqu’un ne veut pas à la lumière du soleil, cette Lumière s’impose quand même et dit :

« Que vous me vouliez ou non, je dois poursuivre ma course. Je dois vous donner la lumière. »

 

Mais si quelqu’un pouvait se cacher de la lumière du soleil,

personne ne peut se cacher de la Dame souveraine.

Autrement, elle ne pourrait pas être appelée

Reine et Mère universelle de tous et de toutes choses.

Et Nous ne savons pas comment prononcer des paroles sans produire des faits.

 

Peux-tu voir ainsi l’étendue de notre Puissance et de notre Amour dans la Conception de cette sainte Créature ?

Nous l’avons élevée à un tel degré de hauteur et de gloire qu’elle peut dire :

« Là où se trouve mon Créateur, je suis aussi – pour l’aimer.

 

Il m’a revêtue d’une telle puissance et d’une telle gloire que je suis souveraine sur tout.

Tout dépend de moi.

Mon règne s’étend partout à tel point

-qu’en étant conçue dans toute chose

-je continue à concevoir en moi le soleil, le vent, la mer – toute chose.

Je possède tout en moi – même mon Créateur. Je suis Souveraine et propriétaire de tout.

Telle est

-mon inaccessible hauteur,

-ma gloire que personne ne peut égaler, et

-mon grand honneur :

 

Avec mon amour

j’embrasse tous,

j’aime tout et

j’appartiens à tout.

Je suis la Mère de mon Créateur. »

 

 

Je me sentais immergée dans le divin Vouloir.

Il me semblait qu’en faisant mes actes dans le Fiat au milieu de ses vagues de lumière, cette lumière devenait de plus en plus forte et se concentrait de plus en plus sur moi.

Je ressentais un besoin grandissant de l’aimer et de la respirer – plus que ma propre vie.

 

Sans elle, j’avais l’impression de manquer d’air, de chaleur et de cœur Mais en retournant faire mes actes dans le divin Vouloir,

j’ai senti que le souffle, la chaleur et le battement de cœur divin revenaient faire les délices de ma pauvre existence.

 

C’est par conséquent pour moi un besoin – un besoin vital – de vivre dans la Divine Volonté. Mon doux Jésus est alors revenu rendre visite à ma petite âme et, toute bonté, il me dit :

 

Ma bienheureuse fille,

tout comme la nature forme son jour dans la vie humaine durant laquelle toutes les actes de la vie sont accomplies,

de la même manière ma Divine Volonté forme son jour dans les profondeurs de la créature qui vit dans ma Volonté.

 

Lorsque la créature commence

à former ses actes en elle,

à l’appeler comme sa propre vie,

Elle commence son jour en formant une robe très brillante dans les profondeurs de son âme.

Cette aurore réunit sa Puissance, renouvelant dans la créature

-la puissance du Père,

-la sagesse du Fils,

-la vertu et l’amour du Saint-Esprit.

 

Elle commence ainsi son jour avec la très Sainte Trinité

qui descend dans les moindres actes et les endroits les plus secrets de la créature afin de vivre avec elle et de faire tout ce qu’elle fait.

 

Cette aurore fait fuir les ténèbres de l’âme de sorte que tout devient lumière en elle.

Elle se place en sentinelle afin que tous les actes de la créature puissent recevoir la lumière de la Divine Volonté.

Cette aurore est le premier repos de Dieu dans la chambre de l’âme .

Elle est le commencement du jour éternel

dans lequel la Vie de l’Être suprême commence avec la créature.

 

Ma Volonté ne s’en va pas.

Elle ne peut et ne sait comment être sans l’adorable Trinité. Elle ne peut qu’aller de l’avant

entraînant toujours avec elle, de façon irrésistible, l’adorable Trinité, formant la chambre divine

où les Personnes divines peuvent retrouver leur créature bien-aimée.

Partout où elle règne, ma Volonté a le pouvoir de tout centraliser – même notre Vie divine.

 

Comme il est beau le commencement du jour de celle qui vit dans notre Fiat.

 Il est l’enchantement du Ciel tout entier.

 

Si la Cour céleste pouvait être sujette à l’envie, elle envierait celle qui a le bonheur de posséder dans son âme,

tout en vivant encore dans le temps, le commencement du Jour éternel,

le Jour précieux où Dieu commence à vivre sa Vie en compagnie de la créature.

 

Dès que la créature commence le second acte dans le divin Vouloir, le Soleil de ma Volonté éternelle se lève.

 

La plénitude de sa lumière est telle qu’elle investit la terre tout entière,

-visitant tous les cœurs

en apportant le ‘Bonjour’ de lumière et les joies nouvelles de toute la Cour

céleste.

 

Cette lumière déborde

-d’amour, d’adoration, de reconnaissance, de gratitude, de gloire et de bénédiction .

Mais à qui tout cela appartient-il ?

À la créature qui, avec son acte dans ma Volonté, fait se lever le soleil qui brille sur tous,

afin que tous puissent trouver celle qui a aimé Dieu pour eux

celle qui l’a adoré, remercié, béni et glorifié.

Chacun y trouve la chose qu’il était censé faire pour Dieu. Elle compense pour tous.

Un acte dans ma Volonté doit renfermer toutes choses.

Il a le pouvoir et la capacité de compenser pour tous et de faire le bien à tous. Sinon, on ne pourrait pas dire que c’est « un acte accompli dans ma Volonté ». Ces actes sont remplis de prodiges inouïs, dignes de notre Œuvre créatrice.

 

 Lorsqu’elle arrive à son troisième acte dans notre Volonté,

le plein après-midi de notre Soleil éternel est formé dans la créature.

 

Sais-tu ce qu’elle nous donne avec ce plein après-midi ? Elle prépare pour nous un banquet.

Et sais-tu ce qu’elle nous donne comme nourriture ? L’Amour que nous lui avons donné – nos divines qualités.

Tout porte la marque de notre beauté et de nos purs et chastes parfums.

Cela nous plaît tellement que nous mangeons à satiété. Même si quelque chose devait manquer à notre condition,

-comme la créature est dans notre Volonté, elle est propriétaire de tous nos biens.

 

Elle prend alors dans notre trésor ce dont elle a besoin et prépare pour nous le plus magnifique banquet, digne de notre suprême Majesté.

 

Et nous invitons tous les anges et tous les saints à prendre place à ce céleste Banquet

afin qu’ils puissent prendre et manger avec nous

-l’amour que nous avons reçu de la créature qui vit dans notre Volonté. Après avoir partagé ce banquet,

les autres actes que la créature accomplit dans notre Volonté servent

pour certains à former pour nous

des mélodies célestes, des chants d’amour, les scènes les plus ravissantes

d’autres répètent nos Œuvres qui sont toujours en acte.

 

En somme, elle nous tient toujours en alerte.

Et lorsqu’elle a donné cours à toutes ses actes dans notre Volonté, nous lui

donnons le repos et nous nous reposons avec elle.

Après le repos, nous commençons une autre journée de travail, et ainsi de suite.

 

La vraie loyauté consiste à vivre dans notre Volonté. Bien souvent, lorsque cette loyale fille,

-voit que ses frères et sœurs sont sur le point d’être frappés par les châtiments mérités pour leurs péchés,

-ne termine pas sa journée, mais prie et souffre

pour implorer des grâces pour leurs âmes ainsi que pour leurs corps.

 

La vie de celle qui vit dans ma Divine Volonté est

-une joie et une gloire nouvelle pour le Ciel,

-une aide et des grâces pour la terre.

 

 

Je suis en proie au divin Vouloir.

Il ne fait que déverser hors de lui-même des mers de Lumière et d’Amour. Mais il ne semble pas satisfait avant de voir

-sa Vie de lumière et le petit amour sortant de la créature

se rencontrer, s’embrasser et s’aimer mutuellement d’un même amour. Oh ! combien Il se réjouit.

 

Et dans son excès d’amour, il dit :

« La vie de ma Volonté est à l’intérieur et à l’extérieur de la créature. Je la possède. Elle est toute à Moi.»

Et je pensais : « Est-ce que le petit amour de la créature disparaît dans la mer immense de l’amour divin ? »

Mon adorable Jésus, revenant visiter ma petite âme comme inonder de ses flammes d’amour, me dit :

 

Fille de ma Volonté, chaque chose que fait la créature en gardant ma Volonté comme principe est vie – si petite soit-elle – contient une Vie divine.

 

Par conséquent, dans la mer infinie de ma Volonté et de mon Amour,

on peut voir un grand nombre de petites vies d’amour et de lumière nager et flotter, ayant pris leur place dans notre mer.

Oh ! combien nous nous sentons payés de retour parce que

-c’est une vie d’Amour qu’elle nous a donnée dans son petit amour, et

-une vie de lumière qu’elle nous a donnée en faisant ses actes

parce qu’ils ont été formés dans le centre de vie de notre Fiat qui possède la vraie vie.

Par conséquent ce sont des Vies qui sortent de lui.

 

Mon Fiat les génère et les forme d’abord en lui-même. Ensuite Il leur donne le jour depuis son Sein divin.

 

Ainsi, chaque « Je t’aime » possède la vie d’amour; Chaque adoration possède la vie de divine Adoration; Chaque vertu exercée possède chacune à son tour –

la vie de divine bonté, la sagesse, la force, la puissance, la sainteté…

Comme ce sont de petites vies qui ont reçu la vie de notre Vie, elles ne peuvent rester seules.

C’est pourquoi elles courent poursuivre leurs petites vies à l’intérieur de nos mers infinies. Oh ! combien elles nous aiment.

 

Elles sont peut-être petites, mais nous savons que la créature ne peut nous donner que de petites choses Car les grandes choses – les immensités – sont nôtres.

La créature ne saurait même pas où les mettre si nous les lui donnions. Il lui faut donc prendre refuge en nous.

Et nous, en la voyant dans nos mers, Nous nous sentons payés de retour par cet amour que nous voulons de la créature.

 

Me voyant incréduel par rapport à ce que Jésus me venait de dire, Jésus a ajouté :

 

Veux-tu le voir pour te convaincre de ce que je te dis ? Jésus me fit alors voir

-ses mers interminables investissant le Ciel et la terre et

-le petit amour de la créature, et

-tout le reste accompli dans sa Divine Volonté,

comme un grand nombre de vies petites, mais belles, qui nageaient dans ces mers.

Certaines restaient à la surface pour fixer leur regard sur leur Créateur. D’autres couraient se jeter dans ses bras – pour l’étreindre ou pour l’embrasser Une autre plongeait dans la mer.

En somme, elles avaient des milliers de caresses et de stratagèmes amoureux pour Celui de qui elles avaient reçu la vie.

L’Être suprême les regardait, mais avec un amour qui le faisait appeler toute la Cour céleste pour célébrer avec lui en disant :

 

Regardez-les, comme elles sont belles !

Ces vies formées par les actes de la créature – et par ma Volonté –

sont ma gloire, mon triomphe, mon sourire.

Elles sont l’écho de mon amour, de mon harmonie et de mon bonheur ! »

Je pouvais voir toutes ces vies

-dans le soleil, dans les étoiles, dans l’air,

-dans le vent et dans la mer.

Chaque « Je t’aime » était une vie d’amour

qui courait prendre sa place d’honneur dans les mers divines.

 

Quel enchantement ! Que de beautés ! Que de surprises indicibles ! J’étais sans voix… et je ne savais que dire.

Et Jésus :

 

As-tu vu, ma fille, combien de rares beautés de vie ma Volonté est capable de faire ?

Son amour et sa jalousie sont si grands qu’elle les garde dans sa propre mer.

Mais ce n’est pas tout, ma fille. Je veux te dire une autre surprise.

Pour la créature qui vit dans ma Volonté, un « Je t’aime » n’attend pas l’autre.

Avec la vie d’amour contenue dans ces prodigieux » Je t’aime »,

ils se suivent les uns les autres et courent prendre leur place dans notre mer infinie.

 

Ils rivalisent entre eux

-celui-ci court plus vite,

-cette autre veut prendre la tête,

-celui-là veut être le premier à se jeter dans nos bras,

-un autre bondit en tête pour se blottir dans notre sein divin… La vie ne peut pas rester immobile.

 

Ces petites vies – si petites soient-elles – ont un souffle, un cœur qui bat, un pas et une voix. Elle nous regarde de tous leurs yeux.

Elles respirent l’amour et nous donnent de l’amour. Elles sont palpitantes d’amour.

Elles ont notre pas puisque nous sommes en mouvement et que nous marchons parce que nous aimons.

Leurs voix parlent toujours d’amour et elles nous aiment tant, qu’elles veulent toujours entendre notre histoire d’amour éternel.

 

Ces petites vies ne meurent jamais – elles sont éternelles avec nous. Les « Je t’aime » les actes dans ma Volonté peuplent le ciel.

Ces petites vies se répandent partout :

-dans la Création tout entière,

-dans les saints et dans les anges. Combien d’entre elles entourent la Reine !

Elles veulent prendre place partout

au point de descendre dans le cœur des créatures sur la terre en se disant entre elles :

« Comment notre Créateur peut-il être dans les cœurs humains sans notre petite vie d’amour ?

Ah ! non, non. Nous sommes petites .

Nous pouvons entrer en eux et aimer notre Créateur pour eux. »

 

Ces petites vies sont l’enchantement du ciel tout entier.

Elles sont les plus grandes merveilles de notre Être suprême

celles qui en vérité nous paient de retour pour notre amour éternel.

Leurs folies d’amour sont si inhabituelles qu’en les regardant, on sait quelles sont nos filles ,

des vies formées et créées par notre divin Vouloir.

 

Comment exprimer ma surprise ? Jésus reprit ::

Ne sois pas surprise.

Même ma Vie ici-bas ne fit rien d’autre qu’émaner ma vie.

Mes pas sont encore sur la terre à la recherche des créatures – ils n’arrêtent jamais.

Tous les siècles auront la vie de mes pas.

Ma bouche est encore en train de parler parce que chacune de mes paroles contenait une vie qui parle toujours.

 

Seuls ceux qui ne veulent pas écouter ne peuvent entendre ma voix. Mes larmes sont remplies de vie et toujours dans l’acte de couler

-sur le pécheur pour le toucher, l’amener au repentir et le convertir, ainsi que

-sur les justes et les bonnes âmes – pour les embellir et conquérir leur cœur pour m’aimer.

 

Chaque souffrance , chaque goutte de mon sang est une vie distincte qui contient et forme

une force pour les souffrances de toutes les créatures, et

-un bain pour tous leurs péchés.

Ce sont les prodiges de ma Volonté.

 

Lorsqu’elle règne avec sa vertu créatrice sur chaque acte-même le plus insignifiant,

ma Volonté crée la vie pour nous faire aimer.

Tu dois être convaincue qu’avec un si grand amour, il n’est pas possible que nous ne soyons pas aimés.

Par conséquent, notre Volonté qui pense à tout et sait faire toute chose, crée de nombreuses vies à partir des actes de la créature qui vit en elle.

Elle compense pour notre Amour et rend moins vive notre impatience d’amour et notre éternel délire d’amour. Par conséquent, vis toujours dans notre Volonté.

Aime continuellement et tu seras l’enchantement de tout le ciel, notre fête perpétuelle.

Et nous serons à toi. Nous nous célébrerons l’un l’autre.

 

 

 

Mon pauvre esprit était accaparé par les grandes merveilles et les prodiges que le divin Vouloir peut opérer lorsqu’Il règne dans la créature.

Et je me disais : « Quel heureux destin de vivre dans le divin Vouloir !

Il ne peut pas y avoir de plus grand bonheur, que ce soit au ciel ou sur la terre.

Mais comment pourra-t-il jamais régner sur la terre si les maux et les péchés abondent de façon si horrifiante ?

Seule une puissance divine, avec un de ses plus grands prodiges, pourrait y parvenir; sinon le Royaume de la Divine Volonté régnera au ciel, mais non sur la terre… »

 

Je pensais cela lorsque mon doux Jésus – ma douce vie – visita ma pauvre âme et me dit avec une indicible bonté :

 

Ma brave fille,

il a été décrété dans le consistoire de la très Sainte Trinité que ma Divine Volonté aura son Royaume sur la terre.

Nous accomplirons autant de prodiges qu’il le faudra. Nous ne reculerons devant rien pour obtenir ce que nous voulons.

Mais toujours, nous utilisons les moyens les plus simples, et cependant les

plus puissants, pour subjuguer le ciel, la terre et toutes les créatures dans l’acte que nous voulons.

 

Tu dois savoir que dans la Création, il n’a fallu que notre souffle omnipotent pour insuffler la vie dans l’homme. Mais combien de prodiges dans ce souffle ! Nous avons créé l’âme avec les trois puissances – véritable image de notre adorable Trinité. Avec cette âme, l’homme avait

le cœur, la respiration, la circulation du sang, le mouvement, la chaleur, la parole, la vue…

Que fallait-il pour réaliser tous ces prodiges dans l’homme ? Le plus simple de nos actes, armé de notre puissance :

notre souffle et le flux de notre amour qui, incapable de se contenir plus longtemps, courait, courait vers lui, au point de faire de lui le plus grand prodige de l’œuvre de la Création tout entière.

 

Mais, ma fille, puisque l’homme n’a pas vécu dans notre Divine Volonté,

-ces trois puissances ont été obscurcies et

-notre adorable image est restée déformée en lui,

de sorte qu’il a perdu le premier battement du Cœur de l’amour de Dieu dans son cœur,

et le Souffle divin dans son souffle humain.

 

Ou plutôt, il ne la pas réellement perdu – il a simplement cessé de le sentir. Il ne sent plus

-la circulation de la vie divine,

-le mouvement du bien,

-la chaleur de l’amour suprême,

-la parole de Dieu dans la sienne,

-la vue qui lui permet de regarder son créateur… Tout a été obscurci, affaibli – parfois même déformé.

 

Que faut-il pour restaurer cet homme ?

Nous lui redonnerons le souffle avec un amour plus fort et toujours croissant. Nous soufflerons dans la profondeur de son âme ;

nous soufflerons avec plus de force dans le centre de sa volonté rebelle

avec une force propre à secouer les maux dans lesquels il est emprisonné. Ces passions seront terrassées et terrifiées devant la puissance de notre souffle.

Elles se sentiront brûlées par notre feu divin.

 

La volonté humaine sentira la vie palpitante de son Créateur.

Et elle le cachera comme un voile, de sorte que l’homme retournera au Porteur de son Créateur. Oh ! combien nous serons heureux.

Nous allons restaurer l’homme et le guérir par notre souffle.

Nous serons semblables à une mère très tendre qui a un enfant infirme et qui par son souffle et ses murmures s’épanche sur son enfant.

Elle ne cessera de souffler sur lui que lorsqu’elle l’aura guéri et embelli, comme elle voulait qu’il soit. La puissance de notre souffle ne le quittera pas.

 

Nous n’arrêterons de souffler que lorsque nous le verrons revenir dans nos bras paternels. Nous voulons qu’il soit beau, comme nous.

C’est alors seulement que nous sentirons que notre enfant a reconnu notre bonté paternelle, et combien nous l’aimons.

Tu vois alors ce qu’il faut pour que notre Volonté vienne régner sur la terre :

la Puissance de notre Souffle omnipotent.

C’est avec lui que nous renouvellerons notre vie dans l’homme. Toutes les vérités que je t’ai manifestées

les grands prodiges de la vie dans ma Volonté

seront les plus belles et les plus grandes propriétés que je lui donnerai en cadeau.

Cela aussi est un signe certain que son Règne viendra sur la terre parce que lorsque je parle

-je commence par accomplir des faits

-et c’est ensuite que je parle.

Ma parole est la confirmation de ce don et des prodiges que je veux accomplir.

Pourquoi dévoiler mes propriétés divines et les faire connaître si son Royaume ne devait pas venir sur la terre ?

 

Maintenant, Je reviens sur le sujet du 18 décembre, à propos des actes accomplis dans le Vouloir Divin et de quelle façon ils se changent en Vie.

Je me disais alors : « Dans l’ordre divin, qu’adviendra-t-il de toutes les bonnes œuvres qui ne sont pas sorties du divin Vouloir et par conséquent ne peuvent pas avoir la vie, puisqu’il leur manque la semence de cette vie ? » Et mon doux Jésus, toujours aimable, me dit :

 

Ma fille,

il n’est pas surprenant que chaque acte de la créature- même un petit « Je t’aime » accompli dans ma Volonté et possédant par nature sa vie créatrice

atteigne sa maturité dans le centre de sa vie divine. Ces actes acquièrent naturellement à nouveau la vie.

Tout ce qui est fait dans ma Volonté est régénéré dans notre amour éternel, et acquiert la longue génération de nombreuses vies divines qui nous appartiennent exclusivement.

Les bonnes œuvres qui ne sont pas accomplies dans notre Volonté peuvent être comme de beaux ornements à l’intérieur de nos œuvres créatrices Certaines peuvent être plus belles que d’autres – mais elles n’ont jamais la vie.

Même dans l’ordre de la Création, il y a des vies et il y a des ornements.

Les fleurs ne sont pas des vies, et elles forment un magnifique ornement à la terre – bien qu’il ne soit pas permanent.

Les fruits ne sont pas des vies, mais ils servent à nourrir l’homme et à lui faire goûter de nombreuses douceurs – bien qu’elles ne soient pas durables, et l’homme ne peut pas toujours les goûter quand il le veut.

 

Si les fruits et les fleurs étaient des vies, l’homme pourrait toujours en jouir.

Le soleil, le ciel, les étoiles, le vent et la mer ne sont pas des vies, mais comme ce sont nos œuvres, que de bien ne font-ils pas ? Ils servent de magnifique et

première résidence à l’homme… Que sont les maisons des hommes

comparées à la grande résidence que nous avons faite de tout l’univers ? Il y a une voûte azurée parsemée d’or qui ne ternit jamais

Il y a un soleil qui ne s’éteint jamais.

Il y a l’air qui, respiré, donne la vie.

Il y a le vent qui purifie et rafraîchit… et bien d’autres choses encore.

 

Il était nécessaire pour notre amour de faire un mélange d’œuvres et de vies parce qu’elles devaient servir

-à faire les délices de l’homme,

-à servir de décorum et de résidence décente

pour celui que nous avions créé avec tant d’amour.

 

Comme nous avions créé des œuvres plus que suffisantes,

l’homme devait profiter de nos œuvres et vivre dans notre Divine Volonté

afin de former de nombreuses Vies d’Amour et de Gloire pour Celui qui l’aimait tant.

 

Mais la différence entre les œuvres et la vie est grande.

La vie ne meurt pas, tandis que les œuvres sont sujettes à de nombreux changements

Si elles ne sont pas justes et saintes,

-au lieu de former notre ornement,

elles forment notre déshonneur et leur propre confusion

peut-être même leur condamnation.

 

 

(1)Je suivais les actes du divin Vouloir et mon pauvre esprit s’arrêta dans l’acte de

la descente du Verbe divin sur la terre.

Mon Dieu ! Que de merveilles, que de surprises d’amour, de puissance, de divine sagesse !

Elles sont si grandes si nombreuses qu’on ne sait par où commencer pour en parler.

Et mon bien-aimé Jésus, comme inondé dans sa mer d’amour qui forme ses vagues,

me surprit en disant : (2)Ma bienheureuse fille,

dans ma descente sur la terre les merveilles- l’ardeur de notre amour

furent si grandes et si nombreuses que ni les anges ni les créatures ne peuvent comprendre tout ce que notre Divinité a opéré dans le mystère de mon Incarnation.

 

Tu dois savoir que notre Être suprême possède par nature son mouvement incessant.

Si ce mouvement pouvait s’arrêter, ne serait-ce qu’un instant – ce qui ne peut pas être-

tout serait paralysé et sans vie . Parce que toute chose

la vie, la préservation de tout ce qui existe dans le ciel et sur la terre

toute chose

dépend de ce mouvement.

 

Par conséquent, en descendant du ciel sur la terre, Moi, Verbe et Fils du Père, Je suis sorti de notre mouvement premier.

Je veux dire qu’en y demeurant, je suis parti.

Le Père et le Saint-Esprit sont descendus avec moi

-ils étaient participants

(jamais je n’ai accompli un seul acte, sinon avec eux) et

-Ils demeuraient cependant sur le Trône pleins de Majesté, dans les Régions célestes.

Lorsque Je suis parti,

mon Immensité, mon Amour et ma Puissance sont descendus avec moi.

 

Mon amour – qui est incroyable et n’est pas satisfait s’il ne forme pas, à partir de ma vie, une vie pour chaque créature existante –

fit non seulement cela,

mais forma également ma vie partout et en tout lieu – en la multipliant.

 

Gardant mon immensité dans sa puissance,

-mon amour la remplit d’un grand nombre de mes vies

afin que chacun puisse avoir pour soi une vie venant de moi, et que la divinité puisse recevoir la gloire et l’honneur d’une vie divine

-pour autant de choses et de créatures que nous avons mises au jour.

Ah ! notre amour nous payait de retour pour l’œuvre de Création. Et en formant un grand nombre de nos vies,

-nous étions non seulement payés de retour,

-mais cela nous donnait même encore plus que ce que nous avions fait.

 

Notre Divinité était sous le charme Il ressentait un doux enchantement

en voyant les tours et les stratagèmes de notre amour –

en voyant un si grand nombre de nos vies répandues.

Puisque notre amour utilisait notre propre immensité comme cercle pour les y placer.

 

Par conséquent, alors que ma vie était le centre, mon immensité ma puissance était la circonférence dans laquelle ces innombrables vies étaient déposées.

Ces vies s’offraient à tous et à toutes choses pour nous aimer et être aimées.

 

J’étais surprise en entendant cela et mon doux Jésus, sans me laisser de temps, ajouta immédiatement :

 

Ma fille, ne sois pas surprise.

Lorsque nous opérons, nos œuvres sont complètes Si bien que personne ne puisse jamais dire :

« Il n’a pas fait cela pour moi. Sa vie n’est pas toute à moi. »

 

Ah, l’Amour ne peut pas naître lorsque les choses

ne sont pas nôtres et

ne sont pas en notre pouvoir.

Et n’est-ce pas aussi ce que fait le soleil – cette œuvre créée par nous – en devenant lumière pour les yeux au point de les remplir tout entier de lumière et d’être en même temps lumière – pleine et entière – pour la main qui travaille, pour le pas qui marche ?

 

De cette manière, chacun – les choses créées comme les créatures – peut dire

:

« Le soleil est à moi. »

Alors que le centre du soleil est dans les hauteurs de l’atmosphère, sa lumière part et demeure.

Avec son cercle de lumière, il investit la terre et devient lumière pour tous

même pour la petite fleur et le minuscule brin d’herbe.

 

Le soleil n’est pas vie. I

Il a de la lumière, et c’est de la lumière qu’il donne avec les biens contenus dans cette lumière.

Notre Divinité est Vie : l’Auteur et la Vie de toute chose.

 

Par conséquent, en descendant du ciel sur la terre,

je devais faire des actes complets et – plus que le soleil –

-déployer ma vie,

-la multiplier en de nombreuses vies,

afin que le ciel, la terre et toutes choses puissent posséder ma Vie.

Autrement, cela n’aurait pas été

une Œuvre digne de notre Sagesse et de notre Amour infini.

 

Jésus garda le silence et je continuai à penser à la naissance du petit Enfant Jésus.

Et il ajouta :

 

Petite fille de ma Volonté, la fête de ma naissance fut la fête –

le commencement de la fête – de ma Divine Volonté.

 

Alors que les anges chantaient

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux

et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté »,

 

Tous les anges et toute la Création entraient en fête et,

-en célébrant ma naissance,

ils célébraient la fête de ma Divine Volonté.

 

En fait, avec ma naissance, notre Divinité recevait une gloire véritable au plus haut des cieux Et les hommes connaîtront la vraie paix lorsqu’ils reconnaîtront ma Volonté

en lui donnant le règne et en lui permettant de régner.

 

Ce n’est qu’alors qu’ils ressentiront le bien de ma Volonté – et ils ressentiront la force divine ;

alors seulement le ciel et la terre chanteront ensemble :

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qui posséderont la Divine Volonté. »

Tout sera en abondance dans ces hommes, et ils posséderont la paix véritable.

 

Je continuai à penser à la naissance du petit Roi Jésus.

Et je lui dis : « Beau petit enfant, dis-moi, qu’est-ce que tu as fait quand tu as vu la grande ingratitude humaine envers ton grand amour ? »

Et Jésus dit :

 

Ma fille,

si j’avais tenu compte de l’ingratitude humaine envers mon grand Amour, je serais retourné au ciel .

Mais j’aurais alors attristé et rempli d’amertume mon Amour et transformé la fête en deuil.

 

Voudrais-tu alors savoir ce que Je fais dans mes plus grandes œuvres afin de les rendre encore plus belles ?

Avec le plus grand étalage de mon Amour, je mets tout de côté;

l’ingratitude humaine, les péchés,

les misères, les faiblesses .

Je laisse libre cours à mes plus grandes Œuvres comme si toutes ces choses n’existaient pas.

Si j’avais voulu faire attention aux maux de l’homme, Je n’aurais pas pu

-accomplir de grandes œuvres

-ni mettre tout mon Amour en action.

 

Je serais resté entravé – suffoqué dans mon propre Amour.

Au contraire, afin d’être libre dans mes œuvres et de les rendre aussi belles que possible,

-Je mets tout cela de côté et, si nécessaire,

-Je recouvre tout de mon Amour

de sorte que je ne vois rien d’autre que mon Amour et ma Volonté.

Je vais de l’avant avec mes plus grandes Œuvres

Je les accomplis comme si personne ne m’avait offensé.

Pour notre gloire, rien ne peut manquer à notre décorum – à la beauté et à la grandeur de nos Œuvres.

 

C’est pourquoi je voudrais que toi non plus tu ne te préoccupes pas

-de tes faiblesses,

-de tes maux et

-de tes difficultés.

 

En fait, plus la créature pense à ces choses, plus elle se sent faible et

plus la pauvre créature se sent submergée par le mal.

Alors que ses misères la pressent avec toujours plus de force.

 

Penser à la faiblesse nourrit la faiblesse et la pauvre créature tombe encore plus bas.

Le mal devient plus fort et les misères la réduisent à la famine. Mais si elle n’y pense pas, elles disparaissent d’elles-mêmes.

 

Dieu est complètement le contraire.

Un bien en nourrit un autre – un acte d’amour appelle plus d’amour. Un abandon dans ma Divine Volonté lui fait ressentir une Vie divine nouvelle en elle-même.

Par conséquent,

penser au bien forme la Nourriture et la Force pour faire plus de bien.

 

C’est pourquoi je veux que tu ne penses qu’

-à m’aimer et

-à vivre dans ma Volonté.

Mon amour brûlera toutes tes misères et tous tes maux Et mon divin Vouloir deviendra ta vie,

en se servant de tes misères comme base sur laquelle élever son trône.

 

Je continuai alors à penser au petit nouveau-né Jésus .

Et, oh ! comme cela me brisait le cœur de le voir pleurer, sangloter, gémir et trembler de froid.

Je voulais placer un de mes « Je t’aime »

-pour chaque souffrance et chaque larme du divin Enfant,

-pour le réchauffer et calmer ses pleurs. Mon Jésus ajouta :

 

Ma fille,

je peux sentir celle qui vit dans ma Volonté dans mes larmes et dans mes vagissements.

Je la sens couler dans mes sanglots et dans le tremblement de mes petits membres.

En vertu de ma Volonté qu’elle possède, elle change

les pleurs en sourires, et

les sanglots en joies célestes.

Avec ses chants d’amour, elle me réchauffe

Et elle transforme les souffrances en baisers et en étreintes.

 

Mieux encore, sache que celle qui vit dans ma Volonté

reçoit les greffes continuelles de tout ce que fait mon Humanité.

-Si je pense, je greffe ses pensées,

-si je parle et prie, je greffe sa parole,

-si je travaille, je greffe ses mains .

 

Je ne fais rien qui ne forme une greffe pour la créature, pour faire d’elle la répétition de ma vie.

 

Plus encore, étant donné

-que ma Divine Volonté est en elle et

-que je peux trouver ma puissance, ma sainteté et ma vie même pour faire tout ce que je veux avec elle.

Combien de prodiges ne puis-je pas faire lorsque je trouve ma Volonté dans la créature !

Je suis venu sur terre

-pour couvrir toutes choses de mon amour,

-pour noyer tous les maux et

-pour tout brûler de mon amour.

En toute justice, je voulais payer de retour mon Père. Car il était juste qu’il fût restauré

-dans son honneur, dans la gloire,

-dans l’amour et dans la gratitude que tous lui devaient . C’est pourquoi mon amour ne pouvait trouver de paix.

 

Il a rempli les vides de sa gloire et de son honneur Au point que, par l’amour, il paya de retour la Divinité

-qui avait créé un ciel, un soleil, un vent, une mer, une floraison et tout le reste. Alors que l’homme n’avait pas encore murmuré même un seul « Merci »

-pour tous les biens qu’il avait reçus.

 

L’homme avait été le vrai voleur – l’ingrat – l’usurpateur de nos biens.

Mon amour a couru afin de remplir les abysses de distance entre le Créateur et la créature. Il a payé mon céleste Père avec l’amour

Et c’est avec l’amour qu’il a racheté les générations humaines

-pour leur rendre la vie de ma Divine Volonté,

ayant déjà formé avec elle de nombreuses vies en rançon.

 

Et lorsque c’est mon amour qui paye, sa valeur est telle qu’il peut payer pour tous et racheter tout ce qu’il veut. Par conséquent, tu as déjà été rachetée par mon amour Alors, laisse-moi t’aimer et te posséder.

 

 

 

Je continuai à penser à la Divine Volonté.

Combien de scènes touchantes me venaient à l’esprit !

Un Jésus qui pleure, qui prie, qui souffre parce qu’il veut être la vie de chaque créature,

et une foule d’enfants infirmes – des aveugles, des muets, des boiteux, des paralysés et d’autres encore couverts de plaies au point d’en faire pitié.

Et mon doux Jésus, avec un amour que lui seul peut avoir, court de l’un à l’autre

-pour les serrer contre son cœur,

-pour les toucher de ses mains créatrices

pour les guérir et parler à leur cœur en leur disant lentement et calmement :

 

« Mon enfant, Je t’aime .

Reçois mon amour et donne-moi le tien, et Je te guérirai – par l’Amour.»

 

Mon Jésus, ma chère vie, combien Tu nous aimes !

J’étais suffoquée par son amour – qui venait de son souffle brûlant Lorsqu’il me surprit et me dit :

Fille de mon amour, laisse-moi épancher mon amour .

Je ne peux plus le contenir. Combien il est dur d’aimer sans être aimé.

Ne pas avoir quelqu’un à qui je puis donner mes surprises d’amour est pour notre Être suprême la souffrance la plus inexprimable. Alors, écoute.

 

Tu dois savoir que je suis venu sur la terre pour sauver mes résidences. L’homme est ma résidence que j’avais formée avec tant d’amour.

Ma puissance et l’art créateur de ma Sagesse y avaient participé pour la rendre digne de moi.

Cette résidence était le prodige de notre amour et de nos mains divines.

 

Or, en se retirant de notre Volonté, notre résidence s’est effondrée et obscurcie - une résidence pour des ennemis et des voleurs.

Quelle souffrance pour nous !

C’est pourquoi ma Vie ici-bas a servi

-à rendre, à restaurer et à sauver

cette résidence que nous avions formée avec tant d’amour.

 

Elle nous appartenait

Il valait la peine de la sauver pour pouvoir y résider à nouveau.

J’ai utilisé tous les remèdes imaginables pour sauver cette résidence. J’ai exposé ma vie elle-même pour la renforcer et la cimenter à nouveau.

J’ai répandu tout mon Sang pour la nettoyer de sa saleté

Avec ma mort, j’ai voulu restaurer sa vie pour la rendre digne de recevoir à nouveau Celui qui l’avait créée - comme sa résidence,.

 

Ayant utilisé tous les moyens possibles pour sauver notre résidence, il convenait également que nous sauvions le Roi qui y avait résidé.

Notre amour demeurait entravé à mi-chemin dans sa course

-comme suspendu et empêché dans son élan.

 

Par conséquent, le Royaume de notre Volonté sauvera ce Fiat

-qui fut rejeté par la créature

-pour permettre son entrée dans sa résidence et

-pour le faire régner et dominer comme le Souverain qu’Il est.

 

Sauver les résidences

-ne serait pas une œuvre digne de notre sagesse créatrice si nous laissions Celui qui est censé y résider,

-errer à l’extérieur sans Royaume et sans Empire.

 

Sauver les résidences sans se sauver soi-même

sans pouvoir vivre dans les résidences sauvées

serait absurde.

 

Comme si nous n’avions pas assez de puissance pour nous sauver nous- mêmes. Cela ne sera jamais.

 

Si nous avons eu le pouvoir de sauver notre œuvre créatrice,

nous aurons aussi le pouvoir de sauver notre propre vie dans notre œuvre.

 

Oh ! oui, nous aurons notre Royaume et nous accomplirons pour cela des prodiges inouïs.

Notre amour accomplira sa course. Il ne s’arrêtera pas à mi-chemin.

Il se débarrassera des entraves, continuera sa course,

-apportant le baume aux plaies de la volonté humaine. Et Il décorera ses résidences avec des ornements divins.

 

Avec son empire, il appellera notre Fiat pour y résider et régner, en lui donnant tous les droits qui lui sont dus.

Si le Royaume de ma Volonté n’était pas certain,

pourquoi est-ce que je réparerais et restaurerais les résidences ?

 

Ah ! ma fille, tu ne comprends pas bien ce que signifie

« Ne pas faire notre Volonté » :

Ils nous enlèvent tous nos droits

Ils étouffent un grand nombre de nos vies divines.

 

Notre amour était – et il est toujours – si grand.

Que dans chaque acte de la créature nous voulions nous créer nous-mêmes

-pour être aimés,

-pour être connus, et

-pour avoir un continuel échange de vies entre nous et les créatures. Il est impossible de faire cela sans notre Volonté.

 

Seule notre Volonté a la puissance et la vertu

-d’adapter la créature à recevoir notre vie divine, et

-à mettre notre amour sur la voie afin de nous créer nous-mêmes dans l’acte de la créature.

 

Tu dois savoir qu’en tout ce qu’elle fait dans notre Volonté, une force irrésistible nous appelle.

Nous la regardons, nous nous reflétons en elle

Et avec un amour irrésistible nous créons notre vie…

 

Si tu savais ce que signifie créer notre vie !

Il y a un si grand déploiement d’Amour

que dans notre excès d’Amour nous disons :

 

Ah ! la créature nous laisse former notre vie en son acte.

Nous ressentons l’égalité avec notre amour, notre sainteté et notre gloire

Et nous attendons avec impatience la répétition continuelle de ses actes dans notre Volonté

-pour répéter notre vie

-pour avoir, dans son acte, Nous-mêmes qui nous aimons et nous glorifions.

 

Alors seulement, nous remplissons l’étendue véritable de la Création : tous et toutes choses nous servent.

Même le plus petit acte de la créature sert

-à répéter notre vie et

-à montrer notre amour.

 

Par conséquent, vivre dans notre Vouloir sera

-tout pour nous et

-tout pour la créature.

 

 

Je continue mon vol dans le divin Vouloir, en me disant :

« Vivre dans la Divine Volonté est presque incroyable. Comment peut-on y vivre?

Les misères et les faiblesses que l’on ressent…

Les rencontres, les circonstances, sont si nombreuses..

 

Même lorsque qu’on les éprouve, on dirait que la Divine Volonté veut

tout investir de sa Lumière et tout brûler de son Amour

afin que entre Sa Volonté et la créature il ne reste que l’Amour et sa Volonté.»

 

Je pensais cela lorsque mon doux Jésus qui veille toujours pour voir si quelque chose se passe en moi qui n’est pas selon sa Volonté, me dit :

 

Ma brave fille, ma jalousie envers celle qui vit dans ma Volonté est telle que

-Je ne tolère pas même une pensée, une faiblesse ou quoi que ce soit qui n’ait pas la vie en Elle.

 

Tu dois savoir que commencer à vivre dans ma Volonté demande

-une décision de la part de Dieu, et

-une ferme décision de la part de la créature de vivre en Elle.

Or, cette décision est animée par

-une vie nouvelle - une Force divine nouvelle

afin de rendre la créature invincible,

-quels que soient les maux ou les circonstances de la vie.

Cette décision n’est pas sujette à des changements Car lorsque nous décidons,

-nous n’avons pas affaire à des enfants qui jouent avec leurs décisions, mais à la créature que nous savons qu’elle va persévérer.

 

Par conséquent, nous donnons de nous-mêmes afin qu’elle ne puisse pas abandonner.

Elle peut ressentir les misères, les maux et les faiblesses, mais cela ne veut rien dire.

Puisque ces choses meurent devant la Puissance et la Sainteté de ma Volonté Elles ressentent la souffrance de la mort et elles s’enfuient.

D’autant plus que les misères ne sont pas nées de la volonté humaine .

Parce que étant émergée dans ma Volonté, elle ne peut vouloir, que ce que Je veux.

 

Ma Volonté utilise même souvent ces misères pour en faire les plus belles conquêtes.

Elle répand sur elles sa Vie

-pour former son Royaume,

-pour imposer son empire et

-pour convertir les faiblesses en victoires et en triomphes.

Pour celle qui vit dans ma Volonté,

-toutes choses doivent servir à l’expression de l’Amour le plus beau que la créature donne à Celui qui forme sa vie,

un peu comme :

une pierre, une brique et même de la ferraille peut servir celui qui veut se construire une belle maison.

 

Tu dois savoir qu’avant qu’elle entre dans notre Volonté,

nous glorifions tout

nous couvrons et cachons tout dans notre amour

afin de ne rien voir si ce n’est l’amour dans cette créature.

 

Une fois que notre amour a tout caché – même les misères – elle prend sa place dans notre Volonté.

De plus, chaque fois qu’elle accomplit ses actes,

-elle est d’abord purifiée,

et alors notre Volonté l’investit, en faisant d’elle tout ce qu’Elle veut. Ma fille, il n’y a dans ma Volonté ni jugements ni juges

La sainteté, l’ordre, la pureté et l’utilité de nos manières d’agir

-sont si grands et si nombreux

que tous doivent baisser la tête et adorer tout ce que nous faisons. Par conséquent,

-ne perds pas la paix

-ne pense pas aux misères et aux circonstances.

 

Laisse-les à la merci de ma Volonté afin que Je puisse en faire les prodiges de son Amour.

 

(4) Ensuite Il ajouta :

Ma fille, tout ce que la créature fait dans ma Divine Volonté est premièrement formé au ciel ,

-dans le Jour éternel qui ne connaît pas la nuit.

La Cour céleste tout entière sait déjà qu’une créature de la terre a pris refuge dans la Patrie céleste qui est déjà la sienne – mais pour y quoi faire ?

 

Pour entrer dans le centre du Fiat et appeler sa Puissance et sa Vertu créatrice afin de lui donner l’occasion d’opérer dans son acte.

Oh ! avec quel Amour elle est accueillie

non seulement par le divin Vouloir,

mais aussi par la très très Sainte Trinité.

 

Ils la mettent en harmonie avec eux-mêmes.

Ils embaument son acte et souffle en lui leur Puissance créatrice

-pour en faire de grandes merveilles et

-pour donner au ciel tout entier tant de joie et de bonheur que dans toutes les Régions célestes résonnent des voix harmonieuses :

« Merci, merci. Vous nous avez donné le grand honneur

d’être les spectateurs de votre Volonté opérant dans l’acte de la créature ! »

 

Le ciel est inondé de joies et de bonheurs nouveaux . Du coup, tous en sont reconnaissants et l’appellent, tous ensemble « Notre bienvenue ».

Cette créature plus que céleste se sent

aimée par Dieu avec un double amour et

-submergée de nouvelles mers de grâce.

 

Elle s’élève vers le ciel pour apporter ses actes et laisser Dieu former en eux ses merveilles, En redescendant, elle ramène ce que Dieu a opéré en eux.

Elle les répand sur la terre. Elle en investit la Création tout entière pour que tous puissent recevoir la gloire et la joie des merveilles que le divin Fiat a opérées dans ses actes.

La créature ne pourrait pas

-nous rendre un hommage plus grand,

-nous donner un amour et une gloire plus sublimes

qu'en nous laissant faire ce que Nous voulons dans ses actes.

 

Nous pouvons créer des choses magnifiques, sans que qui que ce soit ne nous le demande

C'est ce que Nous avons fait avec la Création

Mais, à l'époque, il n'y avait personne qui puisse nous prêter un soupir, un refuge où poser nos merveilleuses créations.

Tandis que maintenant il y a celles qui peuvent s'exprimer et nous donner leurs nombreux actes,

même naturels, -puisque même la nature nous appartient.

Et tout peut nous être utile pour former en elles les plus grandes merveilles.

 

Notre Amour éprouve plus de satisfaction et notre Puissance est davantage exaltée

en accomplissant nos œuvres les plus immenses

-dans le petit acte de la créature, qu'à l'extérieur de celui-ci.

 

D'ailleurs, ce sont toujours les mêmes prétextes de notre amour qui,- voulant donner,

trouve l'occasion de dire :

"Elle m'a donné, Je lui ai donné.

Il est vrai que c'est peu de chose, mais elle n'a rien gardé pour elle Il est donc juste que Je lui donne tout, Moi y compris."

 

 

 

Mon pauvre esprit flottait dans le Vouloir Divin, et je voyais les inquiétudes, les désirs et le plaisir qu'IL ressentait, quand la créature était disposée à vivre avec Lui,

afin de l'aimer avec son propre amour,

ne serait-ce que pour recueillir dans son âme, son anxiété et ses soupirs ardents et Lui dire : "Je suis là avec Toi, pour apaiser tes inquiétudes amoureuses et te faire plaisir, je ne Te laisserai jamais seul."

 

Venant rendre visite à ma petite âme avec un amour qui paraissait vouloir éclater son cœur adorable, mon cher Jésus, ma douce vie m'a dit :

 

"Ma très chère fille, le Ciel et la terre et toutes les créatures sont enveloppés, enfermés dans notre amour intense. Notre Vouloir coule avec une

telle rapidité en chaque fibre, en chaque atome, à chaque instant et avec une telle plénitude, qu'il ne reste rien, même pas un souffle, qui ne soit sa Vie Notre amour est si ardent qu'il a besoin que quelqu'un apporte un peu de fraîcheur à son ardeur.

 

Or, veux-tu savoir qui peut donner cette fraîcheur à l'intensité et à la plénitude de notre amour ?Le « je t'aime » de la créature

Et, plus elle en dit, plus elle Nous rafraîchit.

 

Ce « je t'aime », entrant dans nos flammes, les coupe, les soulage, les apaise Et, tel le plus grand réconfort, il dit : "Je t'aime, je t'aime .

Vous aimez pour avoir de l'amour en retour, et moi, je suis là pour Vous aimer."

 

Ce «je t'aime » chemine dans notre immensité et y forme sa petite place où s'installer.

Ainsi, le « je t'aime » de la créature est le support du nôtre, notre réconfort, et apaise notre amour atténuant ses délires.

 

Ma fille, aimer et ne pas être aimé c'est comme

-si on voulait empêcher notre amour de s'épanouir, le réprimer en Nous et

-vouloir nous faire sentir l'intense souffrance d'un amour non partagé Alors, Nous allons à la recherche de quelqu'un qui nous aime.

 

Le « je t'aime » de la créature est si réconfortant que Nous donnerions n'importe quoi pour le recevoir. Tu vois, celle qui vit dans notre Volonté est donc le refuge de notre Vie.

Et Nous échangeons sans cesse nos vies mutuellement : Elle nous donne la sienne et Nous lui donnons la nôtre.

Dans cet échange de vies, Nous pouvons

-mettre ce qui nous appartient,

-faire ce que Nous voulons et

-nous sentir tel le Dieu que Nous sommes.

 

Celle qui vit dans notre Vouloir nous sert de refuge.

Elle est le théâtre de nos œuvres, le réconfort de notre amour Et elle nous donne le retour de l’amour de toute la Création, Nous trouvons tout en elle.

Nous l'aimons tellement que Nous nous sentons obligés de lui donner ce qu'elle veut.

Chacun de ses actes accomplis en Lui nous lie davantage à elle, ajoutant de nouvelles chaînes.

 

Sais-tu ce qu'elle nous donne pour que Nous nous sentions redevables envers elle ?

Notre Vie, nos œuvres, notre amour et notre propre Volonté. Tu trouves que

c'est rien ?

 

Ce qu'elle nous donne est si surabondant!

Si Nous ne possédions pas notre Puissance qui nous permet de tout faire, Nous n'aurions pas les moyens de Nous acquitter.

Mais, puisque notre Amour ne se laisse jamais dépasser par celui de la créature,

-Il découvre toujours de nouvelles trouvailles et

-Il invente de nouveaux stratagèmes,

arrivant même à lui donner maintes fois notre Vie, pour payer en retour sa chère créature

 

Aussi, dans sa fougue amoureuse IL lui dit:

« Je suis si ravi que tu vives dans mon Vouloir -car tu es ma joie et ma félicité - que Je me sens obligé de te donner l'air que tu respires.

Et, du coup, Je respire avec toi.

Je t'amène le soleil et sa lumière dans mes mains, et ne te laisse pas seule, Je reste avec toi.

Je t'amène avec mes mains, l'eau, le feu, la nourriture et tout le reste,

-parce que Je me sens obligé envers toi.

Et Je veux rester pour voir comment tu les prends.

 

Je veux tout faire Moi-même. Si en les prenant elle me dit :

"Je prends tout dans ta Volonté parce que je t'aime . Je veux t'aimer et te glorifier avec ton propre Vouloir."

Oh ! tu n'imagines pas le réconfort qu'elle me donne, en essayant de s'acquitter envers Moi.

 

Et Je la laisse faire.

Mais ensuite, Je reviens avec mes surprises amoureuses.

Alors, fais en sorte de me faire plaisir en vivant cœur à cœur et en bonne harmonie avec ma Volonté. Ainsi nous serons heureux tous les deux."

 

 

Je faisais ma ronde dans le divin Fiat .

Oh! combien je désirais qu’aucun acte ne m’échappe de tout ce qu’Il avait fait dans la Création comme dans la Rédemption.

 

Il me semble que je manque quelque chose si je ne reconnais pas tout ce qu’il a fait pour pouvoir aimer, embrasser et serrer tout cela contre mon cœur comme si tout m’appartenait.

Le divin Vouloir serait mécontent

-si celle qui vit en Lui ne connaissait pas tous ses actes, et

-s’il ne pouvait pas trouver le petit « Je t’aime » de sa bien-aimée en tout ce qu’il a fait. Il n’y a rien qu’il n’ait fait pour cette créature.

 

J’arrivais donc au point où le céleste Enfant était en Égypte en train de faire ses premiers pas.

 

J’embrassais ses pas, je plaçais mon « Je t’aime » en chacun d’eux

Et je lui demandais les premiers pas de sa Volonté pour toutes les générations humaines. J’ai essayé de le suivre en toutes choses.

S’Il priait, s’Il pleurait – je demandais

-que sa Volonté puisse animer toutes les prières des créatures, et

-que ses larmes puissent régénérer la vie de son Fiat dans la famille humaine. J’étais attentive à le suivre en toutes choses

 

Alors l’Enfant Roi, visita ma petite âme et Il me dit :

 

Fille de ma Volonté, Je suis tellement heureux lorsque la créature ne me laisse pas seul ! Je la sens derrière moi, devant moi, et dans tous mes actes. Tu dois savoir que mon exil en Égypte n’a pas été sans conquêtes.

 

Lorsque j’avais environ trois ans, de notre petite masure,

Je pouvais entendre les enfants qui jouaient et criaient dans la rue.

Et tout petit que J’étais, Je suis allé me joindre à eux.

Dès qu’ils me virent, ils ont couru vers moi

en se bousculant pour être le plus près possible parce que

-ma beauté,

-l’enchantement de mon regard et

-la douceur de ma voix

étaient si grands qu’ils en étaient ravis.

Ils m’entouraient et m’aimaient tellement qu’ils ne pouvaient plus se détacher de moi.

 

J’aimais moi aussi ces enfants et je leur ai fait mon premier petit sermon en l’adaptant à leurs petites capacités.

 

Car lorsque l’amour est vrai, il essaye

-non seulement de se faire connaître,

-mais également de donner tout ce qui peut rendre heureux dans le temps et dans l’éternité.

D’autant plus que, possédant l’innocence, ils pouvaient facilement me comprendre.

Et veux-tu savoir sur quoi portait mon sermon ? Je leur ai dit :

 

« Mes enfants, écoutez-moi.

Je vous aime beaucoup et Je veux vous faire connaître votre origine. Regardez le ciel.

Vous avez là-haut un Père céleste. Il vous aime beaucoup.

Il ne s’est pas contenté d’être seulement votre Père du ciel ,

de vous guider, de créer pour vous un soleil, une mer, une terre et des fleurs pour vous rendre heureux, vous aimant d’un amour exubérant.

 

Il voulait descendre dans votre cœur pour former sa Résidence royale dans les profondeurs de votre âme, en se faisant le doux prisonnier de chacun de vous.

Mais, pour faire quoi ?

Pour donner vie à votre cœur, votre souffle et votre mouvement. Ainsi, lorsque vous marchez, il marche dans vos pas .

Il bouge avec vos petites mains. Il parle avec votre voix…

 

Il vous aime beaucoup et lorsque vous marchez ou bougez

Il vous embrasse,

Il vous serre dans ses bras et vous porte en triomphe comme ses propres et chers enfants.

 

Combien de baisers et d’étreintes cachées notre céleste Père ne vous donne-t- il pas !

Mais, puisque par manque d’attention vous n’avez pas laissé

-votre baiser rencontrer son baiser, et

-vos étreintes rencontrer son embrassement paternel,

Il était dans la douleur de voir que ses enfants ne l’embrassaient pas.

 

Mes chers enfants, savez-vous ce que ce céleste Père veut de vous ?

Il veut être reconnu en vous et avoir sa propre place dans le centre de votre âme.

Il vous donne toute chose.

Il n’est rien qu’Il ne vous donne pas.

Il veut votre amour en tout ce que vous faites.

Aimez-le !

Que l’amour soit toujours dans votre petit cœur, sur vos lèvres, dans vos œuvres

en toutes choses .

Et ce sera la délicieuse nourriture que vous donnerez à sa Paternité.

 

Il vous aime beaucoup et veut être aimé.

Personne ne pourra jamais vous aimer comme il vous aime. Il est vrai que vous avez un père sur la terre,

mais combien différent de l’amour du Père céleste !

 

Votre père sur la terre ne peut pas toujours vous suivre,

-surveiller vos pas où dormir avec vous

Il ne palpite pas non plus dans votre cœur

Si vous tombez, il peut même ne pas le savoir.

 

Au contraire, votre Père céleste ne vous quitte jamais.

Si vous êtes sur le point de tomber, iIl vous tend sa main pour ne pas vous laisser tomber

Si vous dormez, Il veille sur vous

Et même si vous jouez et que vous faites quelque chose d’impertinent, Il est toujours avec vous et Il sait tout ce que vous faites.

Par conséquent, aimez-Le beaucoup, beaucoup !

 

Et dans mon excitation, je leur dis :

Donnez-moi votre parole que vous allez toujours, toujours L’aimer ! Dites avec moi : « Nous t’aimons notre Père qui es aux cieux.

Nous t’aimons, notre Père qui demeure dans nos cœurs ! »

 

Ma fille, à mes paroles ,certains enfants furent émus, restaient immobiles, d’autres étaient ravis, pleurèrent de joie..

Certains se sont serrés contre Moi et ils ne voulaient plus me laisser partir.

Je leur ai fait sentir la Vie palpitante de mon Père céleste dans leur petit cœur. Ils étaient dans la fête parce qu’ils n’avaient plus un Père qui était loin d’eux, mais qui demeurait dans leur propre cœur.

Et pour les raffermir et leur donner la force de me quitter,

-J’ai béni ces enfants en renouvelant sur eux notre Puissance créatrice invoquant la Puissance du Père, la Sagesse du Fils, moi-même, et la Vertu du Saint-Esprit.

Et je leur ai dit : «Allez. Vous reviendrez. Alors ils m’ont quitté…»

 

Ils allaient revenir le jour suivant, presque en foule – une masse – d’enfants. Ils se sont mis

-à surveiller quand Je devais sortir, et

-à regarder ce que Je faisais dans notre masure. Et lorsque Je sortais, ils battaient des mains.

Ils faisaient la fête et criaient tellement que ma Mère sortait pour voir ce qui se passait.

Oh ! comme elle était ravie de voir son Fils parler à ces enfants avec tant de grâce.

Son cœur débordait d’amour et elle pouvait voir les premiers fruits de ma Vie

ici-bas

 

Puisque pas un de ces enfants qui m’écoutaient – pas un seul d’entre eux – ne s’est perdu.

Sachant qu’ils avaient un Père dans leur cœur était comme un dépôt

-pour pouvoir posséder la Patrie céleste –

-pour aimer ce Père qui était aussi dans les cieux.

 

Ma fille, ce sermon que tout petit Enfant Je donnai aux enfants de l’Égypte était la fondation – l’essence de la création de l’homme.

Il contient la plus indispensable doctrine et la plus haute sainteté.

Il fait surgir l’amour à chaque instant : l’amour entre le Créateur et la créature.

Quelle douleur de voir de si nombreuses petites vies qui ne connaissent pas la Vie d’un Dieu dans leur âme !

Ces enfants grandissent sans Paternité divine comme s’ils étaient seuls au monde.

Ils ne sentent et ne savent pas combien ils sont aimés. Alors, comment peuvent-ils m’aimer ?

Sans amour, le cœur s’endurcit et la vie se dégrade. Pauvre jeunesse !

Ils s’adonnent aux crimes les plus graves…

C’est une douleur pour ton Jésus et Je veux que ce soit pour toi aussi une douleur.

 

Alors, prie pour que tous sachent

-que Je suis dans leur cœur –

-que J’aime et que Je veux être aimé.

 

 

Le divin Vouloir est toujours autour de moi . Tantôt il m’appelle

Tantôt il me tient serrée sur son giron de lumière.

Si je réponds à son appel ,si je l’embrasse à mon tour,

-Il m’aime tellement – il veut tant me donner – que je ne sais plus où le mettre.

 

Je demeure confuse au milieu de tant d’amour et de générosité J’appelle alors la sainte Volonté qui m’aime tant.

Mon doux Jésus visita ma petite âme et Il me dit avec une indicible tendresse :

 

Fille de ma Volonté, tu dois savoir que seul ton Jésus connaît les secrets de mon Fiat.

Parce que, comme Verbe du Père,

Je me glorifie en devenant le narrateur de tout ce qu’il a fait pour la créature.

Son Amour est exubérant.

Il t’a appelée en tout ce qu’il a fait,

-dans les œuvres de la Création comme

-dans les œuvres de la Rédemption.

Et si tu écoutais son appel en disant : « Je suis ici. Dis-moi ce que tu veux ? », Il te ferait le don de ses œuvres.

Si tu ne répondais pas, il continuerait toujours à t’appeler jusqu’à ce que tu écoutes.

 

Lorsqu’Il créait le ciel, il t’appelait dans sa voûte azurée en disant :

« Ma fille, viens voir le beau ciel que j’ai créé pour toi. Je l’ai créé pour t’en faire don.

Viens recevoir ce grand cadeau.

Si tu ne m’écoutes pas, Je ne peux pas te le donner et tu me laisses ici, à t’appeler constamment avec le cadeau dans mes mains.

Mais Je ne cesserai pas de t’appeler jusqu’à ce que tu possèdes mon don. »

 

Le ciel a une si grande étendue que la terre est comme un petit point en comparaison.

Par conséquent, chacun y a sa place – le ciel pour chacun J’appelle chaque créature par son nom pour lui faire ce don.

Mais qu’elle n’est pas la douleur de ma Volonté

-en appelant sans cesse et

sans être entendu.

Alors qu’elle regarde le ciel comme si ce n’était pas un cadeau pour elle.

 

Ma Volonté t’aime tellement qu’en créant le soleil,

Elle t’appelait avec ses voix de lumière et parte à ta recherche pour t’en faire cadeau.

C’est pourquoi ton nom est écrit dans le soleil avec des caractères de lumière. Il n’est pas possible que je l’oublie.

Et lorsque sa lumière descend de sa sphère jusqu’à toi, elle continue de t’appeler…

 

Elle ne se contente pas de t’appeler des hauteurs de sa sphère

Mais t’appelant de plus en plus, elle veut aller jusqu’en bas pour te dire avec sa lumière et sa chaleur : « Reçois mon cadeau. J’ai créé ce soleil pour toi. »

Et si on l’écoute, combien elle est heureuse de voir que la créature possède le soleil comme s’il lui appartenait – comme un don reçu de son Créateur.

 

Ma Volonté t’appelle partout et en tout lieu.

Elle t’appelle dans le vent :

-tantôt avec autorité, tantôt en gémissant,

-tantôt comme si elle voulait pleurer pour que tu écoutes afin de pouvoir recevoir le don de cet élément.

 

Elle t’appelle dans la mer avec son murmure pour te dire :

« Cette mer est à toi. Accepte-la comme un cadeau de moi. »

 

Si l’âme répond à l’appel, le Don est confirmé.

Si elle ne répond pas, les dons restent suspendus entre le Ciel et la terre.

En fait, si ma Volonté appelle, c’est

parce qu’Elle veut être appelée à maintenir l’échange entre elle et les créatures

pour se faire connaître et

pour faire surgir un amour incessant entre elle et celle qui vit dans son Fiat.

 

Seules les créatures qui vivent dans la Divine Volonté

-peuvent entendre ses nombreux appels

Car si elle les appelle de l’intérieur de ses œuvres,

Elle se fait aussi entendre dans la profondeur de son âme – en appelant des deux côtés.

 

Que pourrais-Je te dire de plus concernant les nombreuses fois où

-je t’ai appelée et

-t’appelle encore

dans tous les actes de mon Humanité ?

 J’ai été conçu, et je t’ai appelée pour te faire le don de ma Conception.

Je suis né, et

-Je t’ai appelée plus fort au point de pleurer et de gémir

pour obtenir ta compassion et pour que tu puisses bientôt me répondre, pour te faire le don

-de ma naissance, de mes pleurs, de mes plaintes et de mes vagissements. Si ma céleste Maman m’entourait de langes, je t’ai appelée pour être emmaillotée avec moi.

 

En somme, je t’ai appelée

-en chaque parole que je disais,

-en chaque pas que je faisais,

-en chaque peine que je souffrais,

-en chaque goutte de mon Sang.

 

Je t’ai appelée même dans mon dernier souffle sur la Croix, pour te faire don de tout.

Et pour te mettre en sûreté, je t’ai placée avec moi entre les mains de mon Père céleste.

Où ne t’ai-Je pas appelée pour te donner tout ce que J’ai fait,

-pour épancher mon amour,

-pour te faire sentir combien Je t’aimais,

-pour laisser la douceur de ma voix ravissante descendre dans ton cœur une voix qui ravit, qui crée et conquiert,

-pour entendre ta voix me dire :

« Me voici. Dis-moi, Jésus, ce que Tu veux ? »

comme une réponse à mon amour et une promesse d’accepter mes dons . Alors Je peux dire: « J’ai été entendu. Ma fille m’a reconnu et elle m’aime.»

Il est vrai que ce sont des excès de notre amour. Mais aimer sans être reconnu et aimé…

Personne ne pourrait le supporter ni continuer à vivre.

Par conséquent, nous continuerons nos folies d’Amour – nos stratagèmes

pour donner libre cours à notre vie d’Amour.

 

Puis il ajouta avec un excès d’Amour encore plus intense :

 

"Ma fille, Nous soupirons et nous angoissons souvent, parce que,

-voulant que la créature reste tout le temps avec Nous, Nous voulons en continu lui donner ce qui nous appartient.

 

Mais, sais-tu de quoi il s'agit? De notre Volonté.

En lui donnant cela, elle reçoit le bien le plus grand.

Aussi, en la submergeant de notre amour, de notre beauté, sainteté et ainsi de suite,

Nous lui disons : "Nous t'avons tellement comblée, et toi, tu ne nous donnes rien ?"

 

Du coup la créature, gênée, parce que ce qu'elle peut nous donner nous appartient,

nous donne sa volonté comme le plus bel hommage à son Créateur.

 

Veux-tu savoir ce que Nous faisons ?

Chaque fois qu'elle nous l'offre, Nous lui en octroyons le mérite

Et Nous lui accordons la Nôtre, autant de fois qu'elle nous offre la sienne,

-doublant en elle notre sainteté, notre amour etc."

 

En entendant cela j'ai dit :

"Mon cher Jésus, je suis largement gagnante en recevant le mérite autant de fois que je te donne ma volonté . Et recevoir la Tienne en échange est pour moi un très grand profit.

Mais Toi, qu'est-ce que tu gagnes?"

En esquissant un sourire, Il a répondu :

 

« À toi le mérite et à Moi le gain de recevoir toute la gloire de ma Volonté Divine.

Chaque fois que Je te La donne, ma Gloire divine, que Je reçois par la créature, est doublée, multipliée au centuple.

C’est alors que Je peux dire : « Elle me donne tout et Je lui donne tout. »

 

 

Mon vol dans le divin Vouloir continue.

Je rendais visite à Jésus dans le Sacrement et je voulais embrasser tous les Tabernacles et chaque Hostie sacramentelle pour vivre avec mon prisonnier Jésus.

 

Et je me disais : Quel sacrifice! Quel long emprisonnement , non pas durant des jours, mais depuis des siècles !

Pauvre Jésus… Pourrait-il au moins être payé de retour pour tout cela ? Mon bien-aimé Jésus, visita ma petite âme

Tout immergé dans ses flammes d’amour, Il me dit :

 

"Brave fille, ma première prison fut l'amour, lequel m'enserra en lui si étroitement, que Je ne pouvais ni respirer, ni palpiter, ni opérer sans lui. Ce fut donc mon amour qui m'emprisonna dans le tabernacle,

-mais avec raison et immense et divine sagesse.

 

Or, tu dois savoir que ce furent les chaînes de mon Amour qui me firent descendre du Ciel dans mon Incarnation.

Je vins sur la terre à la recherche de mes enfants et frères, pour leur former des prisons d'Amour, afin qu'ils ne puissent en sortir.

Mais, tout en partant, Je restai au Ciel parce que mon Amour me fit prisonnier dans les contrées célestes.

 

Maintenant, ayant accompli ma mission ici-bas, Je partis au Ciel, et Je restai en même temps, captif de chaque Hostie Sacramentelle. Mais, sais-tu pourquoi ?

 

Parce que mon amour, mon doux emprisonnement, me disait

« Le dessein pour lequel tu es descendu du ciel sur la terre n’est pas accompli. Où est le Royaume de notre Volonté ?

Il n’existe pas et n’est pas connu.

Demeure prisonnier dans chaque Hostie sacramentelle,

ainsi il n’y aura pas seulement un Jésus, comme dans notre Humanité, mais un Jésus pour chaque Hostie sacramentelle existante.

.

 

Toutes tes Vies feront brèche et fureur d'Amour

-devant la Divinité et

-dans chaque cœur qui te recevra.

 

En descendant dans les cœurs, chacune de ces vies sera parlante et dira un petit mot pour faire connaître notre Vouloir.

Tu parleras donc de notre FIAT, dans le secret du cœur des créatures, Tu seras le Porteur de notre Royaume. »

 

J’ai reconnu que les demandes de mon Amour étaient justes et j’ai accepté de rester sur terre afin de former le Royaume de ma Volonté – jusqu’au complet accomplissement de l’œuvre.

 

Tu vois, en étant aussi bien au Ciel que sur la terre,

ma Vie répandue en tant d'Hosties Sacramentelles ne sera pas inutile ici-bas.

Car cela me permettra de former avec certitude le Royaume de mon Vouloir.

 

Sans cette certitude, Je ne serais pas resté

Parce que c'est un sacrifice encore plus grand que celui de ma Vie mortelle Combien de larmes secrètes, de soupirs amers,

-au milieu de ses flammes d'amour dévorantes, dans lesquelles

Je voudrais brûler toutes les âmes qui doivent vivre dans mon Vouloir Divin,

-pour qu'elles renaissent à une nouvelle Vie.

 

Ce Règne sortira du centre de mon Amour

-qui évincera tous les maux de la terre, -comptant sur lui-même. Il armera son Omnipotence.

Après de nombreuses victoires, Il obtiendra notre Règne au milieu des créatures pour le leur donner.

 

Mais Je ne voulais pas rester captif tout seul.

Mon amour s’est enflammé plus encore et t’a choisie pour être prisonnière avec des chaînes si fortes qu’il t’est impossible de m’échapper.

C’est un épanchement de mon amour qui me permet, grâce à ta compagnie,

-de te parler abondamment de ma Volonté –

-de son impatience,

-de ses soupirs et

-de son désir de régner

C’est aussi un prétexte de mon Amour

pour pouvoir dire devant la suprême Majesté :

« Une créature de la race humaine est déjà notre prisonnière.

Nous lui parlerons de notre Volonté

pour la faire connaître et étendre son Royaume.

 

Cette prisonnière est comme un dépôt pour toute la famille humaine pour que nous ayons notre Royaume de droit.

Je peux dire que chacune de mes vies sacramentelles est également comme un dépôt que Je vous donne,

-suffisant pour assurer mon Royaume pour mes enfants.

 

Mais à ces nombreux dépôts, mon amour voulait ajouter le dépôt d’une simple créature qui porte les marques de mon emprisonnement :

-pour renforcer les liens entre la créature et le Créateur

-pour accomplir et finaliser le Royaume de notre Volonté parmi les créatures. »

 

Mes prières dans chaque Tabernacle sont incessantes pour que les créatures connaissent ma Volonté et la laissent régner

Tout ce que je souffre – pleurs et soupirs

-Je l’envoie au Ciel pour obtenir que la Divinité concède une grâce si grande.

-Je l’envoie vers chaque cœur,

pour qu’ils aient compassion de mes pleurs et de mes souffrances et qu’ils acceptent de recevoir un bien si grand.

 

Jésus garda le silence et je me disais : « En se faisant prisonnier, mon cher Jésus accomplit un acte d’héroïsme si grand que seul un Dieu en était capable. Mais tout en étant prisonnier, il est également libre D’autant plus qu’Il est libre dans le ciel où il possède la plénitude de sa liberté.

Et même sur terre, combien de fois ne vient-il pas à moi sans ses voiles sacramentels ?

 

Mais ma pauvre existence est emprisonnée… et cette fois, c’est bien réussi. Il sait en quelle étroite prison il m’a placée et combien mes chaînes sont dures. Et je ne peux pas être comme lui, qui est à la fois prisonnier et libre…

Ma prison est continuelle. » Je pensais cela lorsque Jésus reprit :

 

Ma fille, ma pauvre fille, tu as subi le même sort que Moi!

Lorsque mon Amour veut accorder un bien, il n’épargne rien – ni sacrifices ni souffrances.

C’est presque comme s’Il ne voulait pas entendre parler d’autre chose : son seul objet est de faire naître ce Bien. Il fallait que Je le fasse.

Il ne s’agissait pas d’un Bien quelconque, mais de l’établissement du Royaume de la Divine Volonté sur la terre. Ce Bien sera si grand qu’aucun autre ne peut lui être comparé.

Tous les autres seront comme

des gouttes d’eau devant la mer

de petites étincelles devant le soleil.

 

Par conséquent, ne sois pas surprise si, comme tu dis,

« cette fois, c’est bien réussi ».

Ton emprisonnement continuel était nécessaire à mon amour

-pour me tenir compagnie et

-pour me permettre de te parler de la connaissance de ma Volonté qui est pour moi si importante et qu’il me fallait faire connaître.

 

Tu dois savoir que lorsque Je t’en parle, mon Amour

-te paie de retour et

-te libère des entraves de ta volonté humaine pour te rendre libre dans les territoires et les domaines du Royaume de ma Volonté.

 

Toute la connaissance est dirigée vers ceci :

libérer la créature des chaînes

-de sa volonté,

-de ses passions et

-de ses misères.

 

Par conséquent, remercie-Moi pour ce que J’ai fait de toi. Mon Amour saura comment te payer de retour.

Je tiendrai compte de chacun de tes respirations et de chaque instant de ton emprisonnement.

 

Ensuite je continuais à penser aux prodiges du divin Vouloir. Mon bien-aimé Jésus ajouta :

 

Fille de ma Volonté, comme l’a dit ton Jésus,

-en descendant du Ciel sur la terre : « Je m’en vais et Je reste ».

Lorsqu’il est monté au Ciel, Il a dit : « Je reste et Je m’en vais ».

Ma parole répète, en descendant comme Sacrement dans les créatures :

« Je m’en vais et Je reste dans les Tabernacles ».

 

De la même manière, la créature qui vit dans ma Volonté peut répéter ma parole dans tous ses actes.

Dès qu’elle commence son acte, son Jésus est formé dans cet acte. Ma vie a la vertu de se multiplier à l’infini aussi souvent que Je le veux.

 

Par conséquent, en toute vérité, elle peut dire :

« Je m’en vais et je reste. »

Je m’en vais au ciel

-pour le béatifier,

-pour atteindre ma Patrie et

-pour faire connaître à tous mon cher Jésus que j’ai enfermé dans mon acte

afin que tous puissent profiter de sa présence et l’aimer.

 

Je reste sur terre, comme Vie,

-en soutien et défense pour tous mes frères et sœursQue de beautés dans un acte accompli dans ma Volonté !

 

Mon pauvre esprit nage dans la mer du divin Vouloir. Son murmure est continuel – mais que murmure-t-il ?

Amour, âmes, et lumière qui veut investir chacun de ses enfants et régner parmi eux.

Oh ! combien de stratagèmes d’amour Il utilise pour les faire rentrer dans le sein de sa lumière d’où ils sont issus.

Et Il s’écrie dans sa douleur :

« Mes enfants, mes enfants, laissez-moi régner et je vous donnerai tant de grâces que vous reconnaîtrez que vous êtes les enfants de votre Père céleste !

»

Mon esprit se perdait dans cette mer divine

Mon doux Jésus, ma douce vie, répéta sa petite visite Toute bonté, Il me dit :

 

Ma petite fille de mon divin Vouloir,

-si grande est mon impatience,

-si nombreux les soupirs.

Parce que ma Volonté veut régner dans l’acte de la créature.

Je commence à épier pour voir si l’âme appelle l’acte premier de mon Vouloir dans ses propres actes.

 

Lorsqu’Il est appelé,

Il prend un air de fête et court s’insuffler dans l’acte de la créature

-pour imprimer sur elle sa Force créatrice et

-pour le convertir en nature divine.

Alors, cette créature sent la nature de l’Amour divin qui

-l’investit,

-l’entoure et

-s’écoule comme du sang

dans ses veines jusque dans la moelle de ses os, dans le battement de son cœur.

Son être tout entier ne parle que d’Amour.

La conversion des actes humains en Nature divine

est le plus grand prodige que peut accomplir ma Volonté.

Elle ne peut donner que ce qu’elle possède :

Elle possède l’amour et c’est l’amour qu’elle donne.

 

Oh ! combien elle est heureuse

-de n’avoir et de ne ressentir que de l’amour,

-et de ne pouvoir être sans aimer.

On peut dire que ma Volonté a jeté la créature dans son propre labyrinthe d’Amour.

 

Aussi, si elle adore, remercie où bénit, sa Force divine court

-changer cette adoration, cette action de grâces et cette bénédiction en Nature divine.

 

Par conséquent, la créature a en son pouvoir, comme par nature,

de toujours adorer, remercier et bénir la suprême Majesté. Parce que ce que ma Volonté communique par nature

-possède l’acte continuel et incessant.

 

Nous la tenons alors à notre disposition. Notre Amour

-trouve quelqu’un qui L’aime avec son propre Amour et

-ressent le besoin de se déverser,

ayant trouvé une créature en qui libérer ses épanchements.

 

Notre majesté trouve ses adorations éternelles dans la créature qui peut réellement lui dire un divin Merci – un divin Je te bénis.

En somme, nous trouvons quelqu’un qui peut nous donner de nous-mêmes. Oh ! combien nous aimons cette créature plus que céleste.

Elle nous garde toujours en activité

de sorte que nous pouvons lui donner tout ce que nous voulons. Et pour nous, donner signifie être plus béatifiés et plus heureux.

Par contre, celle qui ne vit pas dans notre Vouloir nous laisse oisifs – sans activité.

 

Et si nous donnons quelque chose, tout est mesuré Puisque nous ne savons pas où le mettre.

Nous craignons que cette créature

-ne le perde et

-ne soit pas capable d’apprécier le peu que nous lui donnons.

Puis, avec encore plus d’inquiétude, Il ajouta :

 

Ma bonne fille, les prodiges que mon Fiat opère dans l’acte de la créature qui vit en Lui sont inouïs.

Lorsqu’Il voit qu’elle est sur le point de l’accomplir, mon Fiat court prendre cet acte entre ses mains

Il le purifie, le façonne et l’investit de sa lumière. Puis il regarde

-pour voir si cet acte peut recevoir sa sainteté et sa beauté

pour voir s’Il peut l’enclore dans son immensité.

Et s’il peut laisser s’écouler en lui sa puissance, son amour.

 

Une fois qu’il a fait tout cela – parce que rien ne peut manquer à son acte – Il l’embrasse, Il l’étreint et Il s’épanche tout entier sur lui.

Avec un amour et une solennité indescriptibles,

Il prononce son Fiat omnipotent et

Il crée un autre lui-même dans cet acte.

 

Les Cieux deviennent tout attentifs lorsque ma Volonté est sur le point d’opérer dans l’acte de la créature ; émus, émerveillés et ravis ils s’exclament :

« Est-il possible qu’un Dieu trois fois saint

-avec sa Volonté aime au point de se créer lui-même dans l’acte de la créature ? »

 

Mon Fiat revient voir ce qu’il a fait dans l’acte de la créature et Il en est enchanté – ravi de voir une vie nouvelle.

Saisi d’une joie indescriptible,

-Il met le ciel tout entier en fête et

-Il déverse une abondance de grâces sur toute la terre. J’appelle ces actes :

« Ma Vie, mon Acte, l’écho de ma Puissance - les Prodiges de mon Amour».

 

Ma fille, rends-moi heureux.

Telles sont les joies de la Création – les fêtes de ma vertu créatrice :

être capable de former une de mes Vies pour chaque acte accompli par la créature.

Par conséquent, appelle-moi toujours dans tes actes, ne me laisse jamais de côté

Et Je ferai toujours des choses nouvelles en toi – à en étonner tous les peuples.

Je n’aurai le retour et la gloire de la Création tout entière

que lorsque J’aurai rempli le ciel et la terre d’un grand nombre de mes Vies nouvelles.

 

 

 

Je suis sous l’empire du divin Vouloir.

Sa vertu créatrice a une telle force

qu’elle fait sentir son doux empire sur la pauvre créature. Celle-ci, doucement , sans se sentir forcée,

s’accorde avec le Fiat,

lui donne toute liberté de faire tout ce qu’il veut. Elle lui dit même :

« Combien je suis honorée

-que tu veuilles faire un prodige de mon être

-au point de vouloir utiliser ta force créatrice et opérante dans ma pauvre âme.

»

 

Mon esprit était immergé dans la vertu créatrice du divin Fiat Mon Jésus me dit

:

 

Fille de ma Volonté, combien mon Fiat est beau lorsqu’il opère avec sa vertu créatrice ! Tu vois qu’il n’utilise pas la violence, mais la douceur – une irrésistible douceur

Peut-être plus irrésistible que la violence elle-même.

Il embaume la créature de sa douceur, en lui faisant sentir la beauté du divin. Si bien qu’elle-même s’écrie : » Dépêche-toi, sainte Volonté, ne tarde pas plus longtemps.

Je languis de te voir opérer en moi avec ta vertu créatrice. »

Ma fille, nous n’avons jamais aimé des choses ou une volonté forcées. De fait, nous ne voulons même pas de ces choses.

Elles sont très humaines et ne s’accordent pas avec notre Amour et nos œuvres.

Tout est spontanéité et plénitude de Volonté.

Nous voulons un bien, nous le désirons et nous le faisons.

 

Et nous le faisons avec une telle plénitude d’Amour et de Grâce que personne ne peut nous égaler.

Au point que si nous ne voyons pas de spontanéité et de désir de recevoir le bien que nous voulons faire dans la créature, nous ne faisons rien.

Tout au plus, nous attendons, en lui faisant entendre

nos soupirs

notre impatience anxieuse Mais nous n’agissons pas?

pas avant de la voir disposée avec amour à recevoir l’œuvre de son Créateur.

 

Maintenant tu dois savoir que la vie de notre Volonté continue à grandir dans la créature avec chaque acte qu’elle accomplit en Elle

Lorsqu’elle atteint la plénitude où tout en elle est ma Volonté, nous commençons à déployer notre Amour et nos Grâces afin qu’à chaque instant nous lui donnions

un Amour nouveau et

-de nouvelles grâces surprenantes.

 

Nous manifestons

notre pompe divine ainsi que

la magnificence et la splendeur de nos stratagèmes d’amour.

Tout ce que nous lui faisons porte la marque de la générosité de son Créateur. Lorsque l’âme est remplie de notre divin Vouloir, nous ne ménageons rien:

-ce que nous avons, nous le donnons

-et tout ce qu’elle désire est à elle.

 

L’opulence dont nous témoignons est telle que

-nous faisons couler une note de nos divines mélodies pour chacun de ses actes,

de sorte que même notre musique ne puisse lui manquer.

Et elle joue souvent pour nous de magnifiques petites sonates de nos notes divines

Oh! combien nous sommes ravis dans les harmonies de nos mélodies et de nos sons divins.

Tu dois savoir que pour l’âme qui vit dans notre Volonté, nous surpassons l’opulence, la pompe, la magnificence et la somptuosité que nous avons utilisées dans la Création.

Tout était abondance :

abondance de lumière qui ne peut être mesurée,

extension des cieux, opulents de beautés et ornés d’innombrables étoiles.

Chaque chose fut :

-créée avec abondance,

-investie d’une splendeur et d’une opulence

telle que personne ne pourrait jamais manquer de rien.

Au contraire, chacun peut donner sans avoir besoin de recevoir.

 

Seule la volonté humaine

-impose des limites et des contraintes à la créature,

-la plonge dans les misères et

-l’empêche de recevoir mes biens.

 

Par conséquent, j’attends impatiemment

-que ma Volonté puisse être connue et

-que les créatures puissent vivre en Elle.

 

Je ferai alors montre de tellement d’opulence

que chaque âme sera comme une nouvelle Création :

belle, mais distincte de toutes les autres. Je m’amuserai.

Je serai son insurpassable architecte Je déploierai tout mon art créateur.

Oh !

-combien J’attends ce moment,

-combien Je le désire,

combien Je soupire.

La Création n’est pas terminée.

Il me reste encore à accomplir mes plus belles œuvres.

 

Par conséquent, ma fille, laisse-moi travailler. Et sais-tu quand je travaille ?

Quand je te manifeste une Vérité sur ma Divine Volonté. Je deviens immédiatement l’architecte

Et je travaille en toi avec mes mains créatrices

afin que cette Vérité puisse devenir la Vie dans ton âme. Oh ! combien Je prends plaisir à mon travail.

L’âme devient comme une cire malléable dans ma main

-pour être formée dans la Vie que Je veux.

 

Par conséquent, sois attentive et laisse-Moi faire.

 

 

(1 ) Mon vol continue dans le divin Vouloir.

Oh ! combien je me sens perdue dans son immensité. Sa puissance et son activité sont telles que

lorsqu’il opère dans l’acte de la créature,

 

Il veut

-donner cet acte à tous,

-remplir le ciel et la terre pour faire voir et sentir à tous

ce qu’il peut faire et combien il peut aimer.

 

J’étais surprise

Mon bien-aimé Jésus, rendait une visite à ma petite âme. Toute bonté, Il me dit :

 

Ma bienheureuse fille,

l’Amour de ma Volonté qui opère dans la créature est tel qu’Il peut sembler incroyable.

 

Lorsqu’Elle travaille, ma Volonté veut que tous reçoivent cet acte et se l’approprient.

Avec son souffle omnipotent, ma Volonté met des ailes sur cet acte afin de l’imposer

-au soleil, aux cieux, aux étoiles, au vent, à la mer et même à l’air que tous respirent.

Puis l’acte s’élève plus haut jusqu’aux régions célestes .

Tous – les anges, les saints, la Mère et Reine, et même notre Divinité – subissent cet acte. De ce fait chacun peut dire : « Cet acte est le mien. »

 

Et sais-tu pourquoi ?

L’Amour de ma Volonté est tel qu’Il veut

-que chacun possède cet acte, qui donne la Vie à tous.

Il veut décorer, orner et revêtir tous et toute chose de sa Vertu créatrice

afin de recevoir de toute chose et de chacun la Gloire, l’Amour et l’Honneur de ma Volonté.

 

Mon Vouloir n’arrête jamais.

Il n’est satisfait que lorsqu’il voit que son acte a rempli toutes choses.

Il emporte alors avec lui – comme en triomphe – la créature qui L’ a laissé opérer librement dans son acte, pour le faire connaître et aimer par tous.

 

Ce sont nos fêtes – nos pures joies de Création :

pouvoir mettre dans l’acte humain de la créature ce qui nous appartient comme si nous voulions doubler notre puissance, notre immensité, notre amour et notre gloire à l’infini dans cet acte.

 

Et cela n’a rien d’étonnant – notre Divine Volonté est partout.

Par conséquent nos actes qui animent les actes de la créature s’envolent,

-vont s’abriter dans notre Vouloir,

même dans les endroits les plus petits et les plus secrets où ma Volonté est présente.

 

Ces actes nous servent de retour d’Amour pour toute la Création, comme une très douce compagnie – narrateurs de notre Être suprême.

C’est pourquoi notre amour est exubérant pour celle qui veut vivre dans notre Fiat.

Nous avons les yeux fixés sur elle – presque pour l’espionner – et voir quand elle nous donnera son acte pour laisser notre vertu créatrice opérer en lui.

Cette créature est pour nous

-le témoignage de notre amour

-l’activité de notre puissance.

Elle devient la répétitrice de notre propre Vie.

 

Après quoi je continuai ma ronde dans le divin Vouloir

Mon doux Jésus transportait ma petite volonté dans l’acte créateur de sa Volonté.

Mon Dieu, que de surprises !

Ma pauvre intelligence se perd et elle est incapable de rien dire.

Puis, mon toujours adorable Jésus, me refaisant sa brève petite visite. Toute bonté Il me dit :

 

Ma bonne fille,

notre Fiat a manifesté notre amour opérant, puissant et sage dans la Création. De telle sorte que toutes les choses créées sont remplies

-de notre amour,

-de notre puissance,

-de notre sagesse et

-de notre indicible beauté.

Nous pouvons les appeler « les administrateurs de notre Être suprême ».

 

Mais nous avons fait plus encore dans la création de la Reine Souveraine. Notre amour n’était pas satisfait par une simple démonstration.

Il voulait adopter une attitude

-de piété,

-de tendresse et

-de compassion, profonde et intime

au point de se transformer en Larmes d’Amour pour les créatures.

C’est pourquoi, en prononçant notre Fiat pour la créer et l’appeler à la vie,

-nous avons créé le pardon, la miséricorde et la réconciliation entre nous et l’humanité.

Nous les avons déposés dans cette céleste Créature comme administrateurs entre nos enfants et les siens.

 

Par conséquent,

la Dame souveraine possède des mers

-de pardon,

-de miséricorde et

-de piété,

-ainsi que des mers de larmes de notre amour

dans lesquelles elle peut couvrir toutes les générations humaines, régénérées dans ces mers créées par nous en elle –

-des mers de pardon, de miséricorde et de piété

-d’une tendresse propre à adoucir les cœurs les plus durs.

 

Ma fille, il était juste que tout soit déposé dans cette céleste Mère

afin que, possédant le règne de notre Volonté, nous puissions tout lui confier.

 

Elle est la seule qui possède suffisamment d’espace pour pouvoir posséder ces mers créées par nous.

 

Avec sa puissance créatrice et préservatrice,

notre Volonté maintient intact tout ce qu’elle crée,

sans que rien ne diminue jamais malgré nos dons continuels.

 

C’est pourquoi là où notre Volonté n’est pas présente,

-nous ne pouvons ni donner, ni confier, ni déposer,

-nous ne trouvons tout simplement pas l’espace.

 

Notre amour demeure entravé dans l’accomplissement des nombreuses œuvres magnifiques que nous voulons accomplir dans les créatures.

Ce n’est que dans la Dame souveraine que notre amour

-ne trouve aucun obstacle et

-il a manifesté et accompli tant de merveilles

qu’il lui a donné la divine Fécondité et a fait d’elle la Mère de son Créateur.

 

Alors, mon bien-aimé Jésus m’a montré tous les actes qu’il a accomplis avec sa céleste Mère . Leurs mers d’amour devenaient alors une. Soulevant leurs vagues jusqu’au Ciel, ils investissaient toute chose, même notre Divinité.

Ils formaient une dense pluie d’amour sur notre Être divin.

Ces mers apportaient l’amour de tous – le rafraîchissement et le baume par lequel notre Être divin était apaisé – tournant la Justice en mouvement d’Amour pour les créatures.

 

On peut dire que notre Amour régénérait la famille humaine d’un amour nouveau

Dieu l’aimait avec un Amour redoublé – mais où ? Dans la Reine et dans son cher Fils.

 

Écoute maintenant une autre surprise. Lorsque, petit enfant,

-Je suçais le lait de ma Maman,

-Je suçais les âmes parce qu’elle les gardait en dépôt

En me donnant son lait, elle déposait en Moi toutes les âmes.

 

Elle voulait

-que Je les aime,

-que Je les embrasse toutes et

-que Je fasse d’elles ma victoire et la sienne.

Mieux encore – en me donnant le lait, elle me faisait téter sa maternité et sa tendresse, s’imposant sur moi de telle sorte que j’aimais les hommes avec un amour maternel et paternel. Je recevais en moi sa maternité et son indicible tendresse, de sorte que j’aimais les âmes avec un amour divin, maternel et paternel.

 

Après avoir déposé toutes les âmes en moi, avec un de mes stratagèmes d’amour – avec un souffle, avec un doux regard – je les redéposai dans son Cœur maternel et pour la payer de retour, je lui donnai mon amour paternel – mon amour divin qui est incessant, ferme, inébranlable et ne change jamais.

L’amour humain change facilement, c’est pourquoi je voulais que mon inséparable Mère ait les mêmes attributs que mon amour pour aimer les âmes comme seul Dieu peut aimer. Par conséquent, chaque acte qu’elle accomplissait, des plus petits jusqu’aux plus grands, était un échange de dépôt des âmes – moi en elle et elle en moi.

Plus encore, je peux dire que nous multipliions ce dépôt des âmes parce que je gardais dans mon divin Cœur, avec la plus grande jalousie, tout ce que je recevais de ma chère Maman comme le plus grand cadeau qu’elle pût me faire.

 

Et elle recevait mon don si jalousement qu’elle utilisait toute sa maternité pour conserver ce don que son Fils lui faisait.

Dans ces échanges de dépôt, notre amour grandissait et aimait toutes les créatures avec un amour nouveau.

Nous formions des projets sur la manière de les aimer plus encore et de faire leur conquête, par l’amour, en exposant notre vie pour les sauver.

 

 

Je suis dans les bras du divin Vouloir qui m’aime tellement et qui pour me le montrer veut continuellement me raconter son éternelle et longue histoire d’amour, ajoutant toujours de nouvelles surprises, au point que l’on en demeure ravi en trouvant impossible de ne pas l’aimer.

Seuls des êtres ingrats et stupides pourraient ne pas l’aimer.

Le divin Fiat m’a fait prendre conscience de tout ce qu’il avait fait dans la

descente du Verbe sur terre, et mon Jésus, me refaisant sa petite visite, toute bonté, me dit :

 

Ma petite fille de ma Volonté, tu dois savoir que mon amour est si grand qu’il a besoin d’être libéré et de confier ses secrets à celle qui vit dans ma Volonté afin qu’en prenant conscience de toute chose, nous puissions l’aimer d’un seul amour et répéter en elle tout ce que j’ai fait en moi-même.

Écoute, ma fille, les excès auxquels mon amour s’est livré en me faisant faire des choses inouïes et incroyables pour les esprits créés.

 

En venant sur terre, je voulais me faire Jésus pour chaque créature qui avait existé, existe et existera. Chacune devait avoir son propre Jésus

complètement à elle

à sa disposition.

 

Chacune devait avoir ma Conception pour demeurer conçue en moi – ma naissance pour renaître,

mes larmes pour être lavée, mon âge infantile pour être restaurée et commencer sa vie nouvelle,

-mes pas pour guider les siens,

-mes œuvres pour faire se lever ses œuvres dans les miennes,

-mes souffrances comme baume et force pour ses souffrances

et en remboursement de toute dette contractée envers la divine Justice,

-ma mort pour retrouver sa vie,

-ma Résurrection pour renaître entièrement dans ma Volonté, pour la gloire qu’elle devait donner à son Créateur.

 

Et tout cela avec le plus grand Amour, avec raison,

-avec Justice et

-avec la plus haute Sagesse.

 

Mon céleste Père

-devait trouver en moi autant de vies auxquelles Il avait donné et aller donner le jour,

afin d’être satisfait, glorifié et payé de retour pour son grand amour. Même si toutes les créatures n’allaient pas prendre cette vie,

mon Père céleste exigea ma vie

afin d’être glorifié pour tout ce qu’il avait fait dans l’œuvre de Création et de Rédemption.

 

Je peux dire que dès que l’homme se retira de ma Volonté,

-la gloire qui était due à mon divin Père cessa. Par conséquent,

-si Je n’avais pas formé de moi-même un Jésus pour chaque créature

existante,

la gloire du Père céleste aurait été incomplète. Et je ne peux pas faire des œuvres incomplètes.

 

Mon Amour aurait été en guerre contre Moi si je n’avais pas formé beaucoup de Jésus : -premièrement, pour notre propre gloire et décorum, et

-ensuite, pour donner ce bien complet à chaque créature.

 

Notre douleur est innombrable.

Car, malgré toutes mes Vies offertes à chaque créature

-certaines ne les reconnaissent,

-d’autres ne les regardent même pas,

-d'autres ne s'en servent pas ou n'en prennent que quelques miettes, voire les offensent.

Rares sont celles qui disent:

 

"Je fais la Vie de Jésus, avec Jésus, j’aime comme Jésus et je veux ce que Jésus veut."

 

Ces créatures sont, avec moi, le retour de la gloire et de l’amour de Création et de Rédemption.

Mais même si toutes mes vies ne servent pas à la créature,

-elles servent admirablement la gloire de mon divin Père

Puisque je ne suis pas venu sur terre seulement pour les créatures,

-mais également pour réintégrer les intérêts et la gloire de mon Père céleste.

 

Oh ! Si tu pouvais voir

-le beau cortège que forment mes Vies autour de notre Divinité, et

-combien d'amour et de gloire émanent d'elles, tu en serais si émerveillée qu'il te serait difficile de rentrer en toi-même !

 

Jésus garda le silence. Je restai avec la scène dans mon esprit de tous ces Jésus pour autant de créatures existantes.

Mais j’avais une épine dans mon cœur qui me torturait et me remplissait d’amertume – jusque dans la moelle de mes os – pour une personne qui m’était très chère, nécessaire à ma pauvre existence, qui était en danger de mort

Je voulais à tout prix sauver cette personne.

Par conséquent, j’ai pris la Divine Volonté, je l’ai faite entièrement mienne et dans ma souffrance, j’ai dit à Jésus : « Jésus, ta Volonté est la mienne.

Ta Puissance et ton Immensité sont en mon pouvoir. Je ne le veux pas

C’est pourquoi toi non plus tu ne dois pas le vouloir. »

Mon Dieu, j’avais l’impression de combattre une Puissance.

Et afin de gagner, mon esprit s’était mis devant la Divinité tandis que je plaçais autour d’elle - l’étendue des cieux avec toutes les étoiles en prière,

l’immensité de la lumière du soleil avec la force de sa chaleur,

la Création tout entière – en prière . Et également

les mers de puissance et d’amour de la Reine du ciel,

mes souffrances et le sang répandu par Jésus,

comme autant de mers autour de la Divinité – toutes en prière.

 

Et ensuite, tous les Jésus pour chaque créature,

afin qu’ils puissent donner un soupi , une prière, pour obtenir ce que je voulais.

 

Mais quels ne furent pas ma surprise et mon émoi

-en voyant et en entendant

que tous les Jésus de toutes les créatures priaient pour obtenir ce que je voulais.

Je restai confuse en voyant tant de bonté et de complaisance divines. (5)Qu’il soit remercié et béni à jamais. Et que tout soit pour sa gloire.

 

Je suis sous l’empire du divin Vouloir qui aime et soupire d’être reconnu dans toutes ses œuvres. Il semble prendre la petite créature par la main, l’emporter dans son vol

pour lui montrer tout ce qu’il a fait, combien il l’a aimée en chaque chose créée, et comment, de droit, il veut être aimé en retour.

 

Aimer sans recevoir de l’amour en retour est la plus grande des souffrances. J’ai été surprise, et mon toujours adorable Jésus, visitant ma petite âme, toute bonté me dit :

 

Ma bienheureuse fille, aimer et être aimé, est pour notre amour le meilleur des repos.

Le bonheur de la terre s’unit au bonheur du ciel

Lorsqu’ils s’embrassent, nous sentons que la terre elle aussi

-fait notre délice, nous apporte l’amour de la créature qui nous reconnaît et nous aime.

Elle nous apporte la plus belle des joies et le plus grand des bonheurs. D’’autant plus que les joies du ciel sont les nôtres et que personne ne peut nous les enlever.

Et celles que nous recevons par l’amour de la créature sont pour nous des joies nouvelles qui forment nos nouvelles conquêtes.

 

Après nous avoir reconnus dans nos œuvres,

-la créature vole pour reconnaître celui qui l’a créée. Être reconnus est pour nous la gloire la plus grande

-l’amour le plus intense que nous puissions recevoir.

C’est en étant reconnus que nous formons notre armée, la divine milice,

-notre peuple à qui nous ne demandons rien d’autre que le tribut d’être aimés.

 

Nous mettons toutes nos œuvres à leur disposition pour les servir,

-donnant en abondance tout ce qui peut les rendre heureux.

S’ils ne nous reconnaissent pas, nous sommes comme le Dieu sans armée et sans peuple. Quelle douleur de donner le jour à tant de créatures et de rester sans armée et sans peuple !

 

Maintenant, écoute encore.

Dès que la créature nous reconnaît dans les choses créées – et qu’elle nous aime,

nous scellons en elle une note d’amour et de bonheur pour son Créateur. En continuant à reconnaître son Créateur,

elle nous reconnaît et

Nous reconnaissons notre Être divin en elle.

 

Si tu savais ce que signifie se reconnaître l’un l’autre !

Notre amour, en étant aimé, nous donne la paix et aime plus intensément celle qui L’aime.

Il atteint un tel excès que pour se reconnaître dans la créature, il se crée lui- même.

Mais pour quoi faire ?

Pour se reconnaître dans la créature et être aimé.

 

Qu’il est beau de nous reconnaître nous-mêmes dans la créature !

Elle devient pour nous notre trône, notre chambre divine – notre ciel. Les mers de notre amour l’inondent.

Ses petits actes forment des vagues d’amour qui

-nous aiment,

-nous glorifient et

-nous bénissent

Elle nous reconnaît en nous-mêmes.

Elle nous reconnaît en elle-même.

Elle nous reconnaît dans toutes les choses créées.

Et nous la reconnaissons dans toutes nos œuvres :

-dans le ciel, dans le soleil,

-dans le vent

-en toutes choses.

Notre amour, uni à notre Fiat,

-la porte partout et

-nous la plaçons en ordre à l’intérieur de toutes nos œuvres.

 

Après quoi mon esprit continua à baigner dans la mer du divin Vouloir. Mon Dieu, que de surprises, que de merveilles !

Et mon doux Jésus, visitant ma petite âme tout inondée de ses flammes d’amour, me dit :

 

Bienheureuse fille de ma Volonté,

mon amour ne me laisse pas en paix s’Il ne me fait pas révéler de nouvelles surprises concernant le divin Fiat.

Il veut te faire connaître la sublimité et la noblesse de la place qu’il occupe pour ceux qui vivent dans le divin Vouloir, à la fois dans la Création et dans notre Être divin.

Tu dois savoir que la créature qui vit dans notre Divine Volonté occupe la première place dans la Création.

Toutes les choses créées se sentent si reliées et unies à elle qu’elles deviennent ses membres inséparables.

 

Par conséquent,

le soleil est son membre, l’étendue du ciel, le vent et l’air

- que tous respirent sont ses membres.

Toutes les choses créées se sentent heureuses – honorées d’être les membres de cette créature fortunée ; et certaines deviennent son cœur, d’autres sa main, d’autres encore ses pieds, ses yeux, son souffle.

En somme, il n’y a pas une chose créée qui n’ait sa place distincte et n’exerce le ministère d’être son membre.

Son âme, comme la tête, garde ses membres en ordre et reçoit de Dieu tout l’amour,

toute la sainteté, toute la gloire et tous les biens que contiennent les choses créées

D’autant plus que toutes les choses créées sont également nos membres.

 

Par conséquent, pour la créature qui vit dans notre Volonté,

-ses membres sont les nôtres et nos membres sont les siens.

Ils maintiennent notre Être suprême en communication avec la créature et nous

devenons pour elle plus que le sang qui circule dans les veines de son âme. Le continuel battement d’amour en palpitant dans son cœur.

 

La respiration divine en respirant dans son âme. Aimant cette créature d’un amour excessif,

nous mettons en circulation son petit amour et ses actes dans notre Être divin. Nous sommes jaloux des battements de son cœur et de son souffle

Nous les enfermons dans les nôtres.

 

Rien ne sort d’elle qui ne demeure enfermé en nous-mêmes

-pour la payer en retour de notre amour et

-pour entendre son doux et délicieux refrain :

« Je vous aime, je vous aime, je vous aime ».

 

Lorsque notre amour ne trouve pas l’amour de la créature,

-il demeure suspendu et

-il crie de douleur comme s’il voulait assourdir la créature en lui disant :

 

« Pourquoi est-ce que tu ne nous aimes pas ?

Ne pas nous aimer et pour nous la plus cruelle des blessures. »

 

Mais ce n’est pas tout.

 

Si notre amour n’atteint des excès, il n’est pas satisfait. Veux-tu savoir pourquoi nous avons fait de la Création de nombreux membres qui devaient

nous servir comme nos membres

ainsi que les membres de la créature ?

Nous avons placé en chaque chose créée nos dons, notre sainteté et notre amour

-comme porteurs de ce que nous voulions donner à la créature et

comme messagers de ce qu’elle faisait pour nous.

 

Toutes les choses créées sont des dépositoires comblés de tout ce que nous voulions lui donner.

Le ciel, avec toutes ses étoiles, symbolise

-la multitude de nos actes nouveaux et distincts que nous voulions lui donner.

Le soleil symbolise

notre lumière éternelle avec laquelle nous voulons l’inonder, et

la chaleur et ses effets représentent notre amour qui veut également l’inonder pour lui faire sentir combien nous l’aimons,

alors que ses effets sont la variété des beautés dont nous voulions la revêtir.

 

Dans chaque souffle du vent, nous placions nos baisers et nos caresses amoureuses,

Et dans ses vagues impétueuses notre amour dominant, pour l’emporter dans notre amour avec nos étreintes afin de la rendre inséparable de nous.

En somme, chaque chose créée possède nos dons destinés à la créature.

 

Mais qui donc les prend ?

Uniquement celles qui vivent dans notre Volonté.

Je peux dire que toutes les choses créées sont remplies de nos dons,

-mais elles ne peuvent pas les donner ,

elles ne peuvent pas être leurs porteuses parce qu’elles ne trouvent pas celle qui vit dans notre divin Fiat, qui a la vertu et le pouvoir de placer la créature en communication avec toutes nos œuvres –

plus que ses propres membres – et avec son Créateur lui-même

plus que sa propre vie.

 

Combien de prodiges inouïs n’allons-nous pas sortir de notre Sein divin pour les créatures qui laisseront régner notre Volonté !

 

Nos œuvres chanteront triomphes et victoires Et les mains pleines :

nous donnerons en abondance

les dons et les biens de leur Créateur qu’elles possèdent.

 

Toutes seront heureuses :

celles qui donnent et

celles qui reçoivent.

 

Par conséquent, sois attentive et ne t’inquiète de rien

sinon de vivre dans ma Volonté. Parce que

-J’ai beaucoup à te donner,

-et toi, tu as beaucoup à recevoir.

 

J’étais surprise et je me disais :

« Ce qu’il vient de dire est-il réellement possible ? Cela semble incroyable ! » Et mon doux Jésus ajouta :

 

Ma fille, ne sois pas surprise. Tu dois savoir que tout ce que nous avons fait devait servir la créature qui devait posséder ma Divine Volonté comme Vie.

C’était nécessaire à notre décorum, notre sagesse, notre puissance, et à notre Majesté. Lorsque la créature s’est retirée de notre Volonté, la Justice exigeait que nous lui enlevions tout ce qui devait servir dignement notre suprême Majesté.

Et la créature est restée comme une tête sans ses membres.

Pauvre tête qui n’a pas de membres ! Quel bien pourrait-elle jamais faire ?

Il est vrai que la tête a la suprématie sur les membres, mais sans les membres, la tête ne peut rien faire.

Elle n’a pas de Vie et pas d’œuvres.

 

Mais puisque ma Volonté veut retourner dans la créature, mon amour veut , exige

non seulement la restitution des membres,

mais également la Vie même de Celui qui les a créés.

Le règne de notre Volonté

-remettra en vigueur toutes ses œuvres et

-rendra à la créature tout ce qu’elle a perdu en faisant sa propre volonté humaine

qui

-dévaste tous les biens,

-brise toutes les communications avec nos œuvres et avec son Créateur lui- même,

pour devenir comme un os disloqué qui

-perd toute communication avec tous ses membres

-et n’apporte que souffrance.

 

 

 

 

La mer du divin Vouloir ne cesse de me plonger dans ses vagues comme s’il voulait que rien d’autre n’entre en moi que sa lumière,

afin de grandir en moi par sa lumière, sa chaleur et la vie de sa Volonté.

 

Mais je me sentais malgré tout opprimée, avec un air de mélancolie en raison des circonstances, hélas trop pénibles de ma pauvre existence ici-bas.

Elle formait autour de moi les nuages comme pour m’empêcher de me réjouir

-de la beauté de la lumière,

-de la douceur de la chaleur

dans laquelle l’âme est fécondée pour renaître et grandir dans son Créateur.

 

Mon doux Jésus, qui veille jalousement sur ma pauvre âme, toute bonté, me dit

:

 

"Courage brave fille,

-les oppressions,

-la tristesse,

-le souci du passé n'ont aucune raison d'exister pour celle qui vit dans ma Volonté.

 

Ces notes-là ne s'accordent pas avec nos notes de joie,de paix et d'amour Elles produisent des sons faibles qui ne sont pas agréables à nos oreilles divines.

Elles sont comme des gouttelettes amères qui,

-une fois jetées dans notre océan divin, voudraient lui donner de l'amertume.

 

Tandis que, quand elle vit dans notre Vouloir,

Nous lui faisons posséder nos mers de joies et de félicité Et, s'il le faut, Nous mettons en son pouvoir notre puissance afin que tout lui soit propice et rien ne puisse lui nuire.

Parce que rien n'est plus puissant que notre Volonté.

Elle a en effet le pouvoir de tout broyer, aplanir, comme un vent impétueux.

Aussi, quand Nous voyons la créature dans notre Volonté,

-affligées et opprimée,

combien ses notes sont discordantes!,

Du moment qu'elle vit dans notre Vouloir,

Nous sommes contraints de sentir ses oppressions et son affliction .

 

Il n'est pas digne de notre Être Divin, ni de notre amour de nous mettre à l'écart quand la créature est triste.

 

Au contraire, nous utilisons notre puissance et nous l’inondons encore plus de notre amour pour que nous puissions la voir de nouveau avec un sourire sur les lèvres et la joie au cœur.

 

En plus, la pensée du passé est réellement absurde. C’est comme vouloir s’attribuer des droits divins. Tu dois savoir que tout ce que la créature a fait de beau et de bon, est déposé en Nous, en tant que témoignage de son amour et de la gloire qu’elle nous rend.

Elles s’en entourera lorsqu’elle entrera dans notre Patrie céleste.

 

Par conséquent, le plus bel acte de la créature est de s’abandonner dans nos bras – de façon à nous laisser faire tout d’elle ce que nous voulons, dans le temps présent comme dans l’éternité.

C’est alors seulement que nous prenons plaisir de faire d’elle une des plus belles statues pour orner notre Jérusalem céleste.

 

Puis il ajouta : Ma fille,

lorsque la créature s’abandonne dans notre Volonté, nous sommes tellement heureux

-qu’elle se déverse en nous , que nous déversons en elle

-notre vie nouvelle,

-notre amour nouveau,

-notre sainteté nouvelle et

-une connaissance nouvelle de notre Être suprême.

 

Lorsque la créature s’abandonne dans notre divin Vouloir, nous pouvons accomplir en elle les plus grands prodiges et les grâces les plus surprenantes Puisque notre propre Volonté recevra et déposera ce que nous voulons donner à la créature.

 

En s’abandonnant dans notre Volonté, elle prend le ciel d’assaut.

Son autorité est tel qu’elle s’ impose à notre Être divin pour l’enfermer dans sa petitesse. tandis qu’elle-même, triomphante, s’enferme dans notre Sein divin.

Les Cieux sont émerveillés et les anges et les saints en extase

Tous sentent couler en eux une vie nouvelle en vertu de l’acte d’abandon de la créature encore en pèlerinage sur la terre.

 

Et la trouvant abandonnée dans notre Fiat,

nous trouvons que nous pouvons faire tout ce que nous voulons elle se prête entièrement à notre pouvoir.

 

Nous commençons alors notre travail et nous formons dans son âme de nombreuses petites fontaines d’amour, de bonté, de sainteté, de miséricorde, etc.

 

De cette manière,

-lorsque notre amour veut aimer,

nous mettons en mouvement ces petites fontaines d’amour avec notre souffle omnipotent.

Et elles nous aiment, en laissant tant d’amour s’écouler de la fontaine au point d’inonder la Cour céleste tout entière.

 

-Lorsque nous voulons utiliser notre bonté, notre miséricorde et notre grâce, nous mettons ces fontaines en mouvement et la terre est inondée de notre bonté et de notre miséricorde – et certains sont convertis, d’autres reçoivent des grâces.

Nous pourrions faire tout cela directement de nous-mêmes

Mais il nous est plus agréable d’utiliser les fontaines que nous avons formées dans la créature.

 

À travers elles, nous nous sentons plus portés à faire miséricorde à tous. Nous avons notre intermédiaire entre le ciel et la terre, qui,

-dans son abandon,

nous fait déverser des grâces et aimer toutes les créatures d’un amour nouveau.

 

Par conséquent,

-plus tu seras abandonnée à notre Volonté,

-plus nous serons magnanimes envers toi et toutes les créatures.

Et toutes – au moins les mieux disposées – trouveront une force et une direction nouvelles.

 

J’étais surpris et il ajouta :

Ma bonne fille, comme je voudrais que tous découvrent ce que signifie vivre dans mon divin Vouloir. Cela semble incroyable, mais sais-tu pourquoi ?

Parce qu’ils ne connaissent pas ma Volonté et toute la série des prodiges qu’elle peut et veut accomplir dans la créature.

 

Ainsi, ne le sachant pas, elles croient qu’il est impossible que ma Volonté puisse faire dans la créature tout ce que je te dis. Oh ! si elles savaient.

Ce que ma Volonté fait et dit est peu de chose .

C’est la connaissance qui nous met en marche vers la créature et prépare notre place.

Elle forme l’espace où nous pouvons placer nos prodiges inouïs.

C’est la connaissance qui forme les yeux pour être capable de voir et d’apprécier nos merveilles divines. Tout est prodige pour celle qui vit dans notre Volonté.

 

Tu dois savoir que lorsqu’une créature accomplit ses actes dans ma Volonté, toutes les choses créées demeurent animées par sa volonté et sa parole.

 

Toutes les choses possèdent une voix :

-certaines disent ‘Amour’,

d’autres ‘Gloire’, ‘Adoration’,

d’autres ‘Merci’, et

d’autres encore ‘Bénédiction’ à notre Créateur.

Quelle harmonie elles forment dans l’atmosphère, quel doux enchantement au point que nous en sommes ravis.

Mais d’où viennent ces voix ?

Ce sont les voix de celles qui vivent dans notre Volonté.

 

C’est comme lorsque ces voix et ces chants

sont ingénieusement enfermés dans des instruments de bois et de métal. Les instruments chantent et parlent.

 

C’est la même chose pour celle qui vit dans ma Volonté :

-son amour de me voir aimé et glorifié est tel

qu’elle enferme sa volonté, sa voix et son amour dans la chose créée

 

Et certaines me racontent l’histoire de mon amour, d’autres chantent ma gloire

Il semble que toutes les choses ont quelque chose à me dire.

 

Oh ! combien je suis heureux de voir

-que la créature maîtrise la Création tout entière.

en reine, anime toutes choses et me fait aimer par toutes.

 

Oh ! que ce son est doux à nos oreilles divines. Je lui ai tout donné et elle me donne tout.

Alors je lui retourne tout à nouveau.

 

 

Je me sens dans les bras du divin Vouloir qui se conduit en maître avec moi. Il surveille même les plus petits riens pour les investir de sa Vie et de sa Lumière afin d’enfermer le Tout dans mon petit néant.

Quelle bonté ! Quel amour ! Il semble vouloir à tout prix avoir quelque chose à faire avec la créature. Mais faire quoi ?

Donner, toujours donner. En donnant, il s’épanche.

En donnant, il se sent opérationnel.

Parce qu’il fait beaucoup de choses de lui-même – des choses qui l’aiment, le louent pour ce qu’il est réellement.

 

Mon doux Jésus prend toujours grand plaisir à me dire des choses toujours nouvelles sur son adorable Volonté A ce moment Il visita ma pauvre âme comme s’il ressentait le besoin de me confier ses secrets. Il me dit :

 

Ma bienheureuse fille, la créature qui vit dans notre Volonté est notre amusement, notre plaisir, notre occupation perpétuelle.

Tu dois savoir que lorsque la créature s’unit à notre Vouloir et entre en lui, notre Volonté embrasse la volonté humaine, et la volonté humaine embrasse notre Volonté.

Nous-mêmes nous aimons, prions et demandons à nous-mêmes que notre Volonté puisse régner dans les générations humaines. La créature disparaît dans notre mer divine comme une petite goutte d’eau. Notre prière reste et  veut obtenir par sa Puissance ce que nous avons demandé à nous-mêmes. Nous ne pouvons pas ne pas l’exaucer..

Par conséquent, lorsque nous avons prié, nous nous mettons en marche Nous parcourons toutes les nations et tous les cœurs pour voir si nous

trouvons ne serait-ce qu’une petite disposition à vivre dans notre Volonté. Nous prenons alors cette petite disposition dans nos mains créatrices. Nous la purifions, la sanctifions et l’embellissons, plaçant en elle le premier acte de notre Volonté.

 

Et nous attendons afin de pouvoir placer le second acte, le troisième acte de la vie dans notre Fiat, et ainsi de suite. Par conséquent, tout ce que la créature fait dans notre Volonté en fait c’est nous-même qui le faisons: nous aimons, nous prions.

On peut dire que nous compromettons nous-même pour donner ce que Nous voulons.

Ne pas Nous exaucer Nous-même est impossible. Vois-tu donc ce que signifie vivre dans notre Volonté ?

La créature s’impose à Nous.et nous oblige de faire ce qu’elle veut.

 

Après quoi mon bien-aimé Jésus ajouta :

 

Ma fille, la vie de celle qui vit dans notre Volonté est formée à l’intérieur de notre Être divin. Elle est conçue, elle naît et renaît continuellement.

De même que notre Être divin génère en permanence, de même, elle est toujours en rain de renaître, et elle renaît à un amour nouveau, à une sainteté et une beauté nouvelles.

En renaissant, elle grandit et prend de nous en continu.

 

Ces naissances nouvelles sont sa plus grande fortune – et la nôtre également. Parce que nous sentons que non seulement la créature vit en nous, mais qu’elle renaît également et grandit dans notre vie. Elle se renouvelle dans notre propre acte , toujours nouveau.

Et lorsqu’elle renaît, nous prenons plaisir à la regarder parce qu’elle acquiert une beauté nouvelle – plus belle, plus attirante que la précédente.

 

Mais va-t-elle en rester là ? Ah ! non.

D’autres beautés vont l’investir sans s’arrêter jamais

nombreuses au point

-d’enchanter notre regard,

-de nous empêcher de la quitter afin d’admirer en elle nos beautés infinies.

 

Et nous aimons nos beautés dont nous la revêtons sans cesse.

En regardant cette créature sous la pluie de nos multiples beautés, notre Amour ne traîne pas.

Il la fait renaître à chaque instant dans notre amour, qui est toujours nouveau.

Par conséquent, elle nous aime avec un amour toujours nouveau, un amour qui grandit toujours et ne s’arrête jamais.

 

Qui pourra te dire ce qu’est la vie de cette créature formée en nous ? C’est notre paradis que nous formons en elle.

En renaissant en nous, elle nous donne des joies toujours nouvelles et de nouvelles surprises de bonheur.

Parce qu’en renaissant,

elle renaît dans notre Puissance, Sagesse, Bonté et Sainteté.

 

Reconnaissant notre Vie en elle, nous l’aimons

comme Nous nous aimons nous-mêmes.

 

Comme elle renaît en Nous bien des fois, Nous lui donnons la vertu de pouvoir recevoir notre semence afin de pouvoir semer en elle autant de Vies divines que nous voulons.

Et c’est alors qu’entre en jeu notre Volonté divine. Avec son Fiat, ma Volonté parle et crée.

Elle parle et sème des vies divines,

-les faisant grandir de son souffle,

les nourrissant de son amour,

leur donnant avec sa lumière les couleurs de toutes ses diverses beauté

 

Maintenant, étant née à plusieurs reprises en Nous,

Nous lui accordons la vertu de recevoir notre ensemencement

C'est à dire, que nous pouvons semer en elle autant de Vies Divines que Nous voulons.

 

C'est ici qu'entre en jeu notre Divine Volonté qui,

avec son FIAT, parle et crée, parle et sème la Vie Divine,

la faisant croître avec son souffle,

l'alimentant avec son amour,

lui donnant les teintes de ses différentes beautés avec sa lumière.

 

En plus, sa vie étant née de nombreuses fois et ayant grandi en Nous, Nous lui avons infusé toutes les prérogatives lui permettant de recevoir l'ensemencement de nos Vies Divines.

Elles sont les plus précieuses parce qu'elles possèdent la vertu créatrice et ont notre propre valeur.

 

Aussi, Nous pouvons dire :

"C'est Nous qui avons formé tant de Vies de Nous-mêmes et qui les avons semées dans la créature."

 

La lumière du soleil est comme l'ombre comparée à ces Vies et l'étendue du

ciel est petite vis à vis d'elles. Mais, veux-tu savoir à quoi serviront nos Vies formées avec tant d'amour dans la créature ?

 

Elles serviront à peupler la terre et à générer la Vie de notre Volonté dans la famille humaine.

Ce sont nos Vies, ma fille, et notre Vie est éternelle

Elles sont donc dans l'expectative de prendre possession des créatures afin de former avec elles une seule Vie.

Celle-ci est la finalité, notre grande raison divine

qui nous pousse à parler si longuement de notre Vouloir Divin.

 

-Chacune de nos Paroles représente une Vie, est une Vie que Nous générons,

-chaque Parole au sujet de notre FIAT, est une Vie que Nous exposons, qui communique avec les créatures,

-chaque Connaissance manifestée apporte notre baiser qui, par son souffle, forme notre Vie.

 

Et, puisque la vie possède le mouvement, la chaleur, les pulsations, la respiration.

Par conséquent, ne serait-ce que par nécessité, elle doit sentir notre Vie en elle, laquelle aura la vertu de transformer la vie de la chanceuse créature en la nôtre. .

 

Alors, notre chère fille, fais attention à ne perdre aucune parole concernant notre FIAT,

parce qu'il s'agit de Vies que Nous vivons dans les autres créatures.

 

La valeur d'une seule parole au sujet de notre FIAT est telle, que celle de l'entière Création est loin derrière, parce que la Création est notre œuvre, tandis qu'une parole Le concernant est Vie et la vie a toujours plus de valeur qu'une œuvre.

 

En outre, l'amour que Nous ressentons pour cette créature qui reçoit l'ensemencement de nos Vies Divines est si intense que, quand Nous lui parlons de notre Vouloir,

-il se déverse sur elle,

-il s'épanouit et

-il se sent aimé à son tour.

 

De ce fait, le poids de l'ingratitude humaine qui ne nous aime pas, s'efface Parce qu'il y a celle qui nous aime avec notre amour, lequel a la vertu

de se refaire de celui que toutes les créatures devraient nous donner,

de brûler tous leurs maux et

de rapprocher les distances les plus éloignées.

 

Nous l'aimons infiniment parce que notre amour trouve en elle le réconfort et sa

revanche.

Mais, Nous ne sommes pas les seuls à l'aimer,

-puisque la Reine Céleste l'aime comme sa tendre fille,

-les anges et les saints comme leur propre et inséparable sœur, Nous la faisons aimer du ciel, du soleil, du vent, de tous.

 

Ils sentent en elle la force et la vertu de notre amour. ils se sentent heureux de pouvoir l'aimer,

parce qu'elle apporte la joie à tous.

Nous ressentons pour elle un amour et une satisfaction si grands,

que Nous l'appelons notre consolatrice et la dépositaire de notre FIAT sur la terre,

Tout en elle nous appartient.

 

 

 

Il me semble que le divin Vouloir attend de moi qu’à chaque instant je puisse entrer en lui pour faire entrer mon acte dans tous ses actes et si je m’échappe un instant, il se sent isolé et pleure, inconsolable, la compagnie de sa créature ; et dans sa douleur, il dit :

 

Comment ! Tu me quittes ?

Pour toi, je me suis laissé dans les sphères, dans le soleil, dans l’air, pour te tenir compagnie et recevoir la tienne, mais sais-tu pourquoi ?

Pour t’aimer et pour être aimé, et afin de pouvoir dire : ce que je fais au ciel dans notre Être divin, je le fais dans les sphères et je veux le faire dans ma créature bien-aimée.

Mais si tu n’es pas dans mon Vouloir, tu te retires de moi et moi de toi, et je demeure isolé. Mais dans ma douleur, je ne cesse de t’appeler.

 

Divine Volonté, combien tu m’aimes ! Combien tu es aimable et admirable ! Et je ressentais la souffrance de sa solitude.

Mais mon doux Jésus m’a refait sa petite visite et m’a dit :

 

Brave fille de mon Vouloir, l’attente est une de nos plus grandes souffrances. Elle nous fait monter la garde.

Nous en arrivons à compter les souffles, les battements de cœur, les minutes lorsque nous ne sentons pas la créature avec nous

Pour lui faire sentir notre amour et nous aimer l’un l’autre d’un seul amour, Nous nous sentons harmoniser avec la créature.

Victorieuse nous la transportons dans notre sein divin.

C’est pourquoi, sans elle, les minutes nous semblent des siècles et nous languissons après son retour.

 

Plus encore, lorsqu’elle entre dans notre Vouloir et nous demande que notre Volonté vienne régner sur la terre, nous faisons la fête

Parce qu’elle veut alors ce que nous voulons. C’est une grande chose et la plus belle de toutes que la créature veuille ce que veut son Créateur.

Cela forme notre repos, notre amour sourit et il est apaisé.

 

Lorsqu’elle demande que notre Vouloir vienne régner,

-elle cogne à la porte de toutes les choses créées, au soleil, au vent, au ciel, aux étoiles et à toutes choses.

Je domine dans toutes ces choses et j’entends les coups qu’elle frappe. J’ouvre toutes les portes et je me mets en route afin de venir régner.

 

Mais elle ne s’arrête pas là Elle grimpe plus haut et frappe

à la porte de notre Divinité,

à celle de tous les anges et les saints et

à tous

elle me fait demander que mon Fiat vienne.

Que ces coups frappaient à la porte sont doux, puissants et pénétrants, parce que tout le monde ouvre et se fait tout oreille .

Elle continue et demande à tout le monde ce qu’elle veut. C’est pourquoi la vie dans notre Vouloir

remue ciel et terre et

prépare notre œuvre à une cause si sainte.

 

Ensuite Il ajouta :

Ma fille, veux-tu savoir pourquoi nous voulons que la créature vive dans notre divin Vouloir ?

 

C’est parce que nous voulons toujours lui faire des dons nouveaux,

-lui donner un amour nouveau, de nouveaux charismes.

Nous voulons lui dire des choses toujours nouvelles sur notre Être divin.

Et elle, parce qu’elle doit recevoir et nous écouter,

-si elle ne vit pas dans notre Vouloir, elle n’aura pas la place où mettre nos dons,

Nous ne pouvons pas faire de dons si nous n’avons pas un endroit où les

déposer

Nous restons avec la tristesse de vouloir donner et de ne pas pouvoir le faire Nous sommes comme suffoqués par l’amour et nous ne pouvons pas nous soulager parce qu’il n’y a personne pour le prendre

Nous sommes contraints de voir la pauvre créature faible et ignorante.

Quelle tristesse !

Alors que dans notre Vouloir, nous mettons tous nos biens en commun, Nous allons vers elle en disant :

« Prends ce que tu veux.

En remerciement, donne-nous le petit tribut de ton amour et de ta Volonté. »

Par conséquent, ma fille, faisons des pactes. Nous nous mettrons d’accord

-que je devrai toujours te donner et

-que tu devras toujours me donner ton petit amour.

 

Ainsi, nous serons toujours en communication, nous aurons toujours cela à faire ensemble, nous nous aimerons d’un même amour,

nous serons heureux d’un même bonheur.

Je souffrais et Jésus , agité dans son impatience reprit : (6)Ma fille, mes souffrances embrassent les tiennes,

elles les unissent aux miennes et leur font prendre vie dans mes propres souffrances

De sorte qu’elles reçoivent la valeur infinie et le bien de mes propres souffrances.

 

Dans ma Volonté,

les choses et les souffrances sont transformées,

et d’humaines elles deviennent divines.

 

Je sens que ce n’est pas la créature qui souffre Car je les forme en Moi.

Je crée ses souffrances en Moi afin de les souffrir avec ma créature bien- aimée.

C’est ma vie qui se répète en elle avec le cortège de mes souffrances C’est pourquoi je les appelle mes souffrances

Si tu pouvais savoir ce que je fais avec ces souffrances !

 

Je les place entre le ciel et la terre,

-comme une gloire et un amour éternel envers mon Père céleste,

-comme une défense et un refuge pour les créatures,

-comme un remords pour celle qui m’offense,

-comme un cri d’amour pour celle qui ne m’aime pas,

-comme une lumière pour celle qui ne me connaît pas.

 

Bref, je leur fais remplir tous les offices des biens qui sont nécessaires aux créatures.

 

Par conséquent, laisse-moi faire

Ce sont les œuvres que ton Jésus veut faire.

Je peux les accomplir dans celle qui vit dans ma Volonté.

 

 

Je suis entre les bras du Fiat qui aime tant sa créature bien-aimée vivant en lui qu’il la tient toujours serrée dans ses bras.

Il l’aime tellement qu’il la tient toujours dans son mouvement incessant.

Les plus petites distances, les moindres instants où il ne la sentirait pas dans sa propre vie seraient pour lui le plus douloureux des martyres d’amour, et dans son chagrin, il lui dirait :

 

Ma fille, ne t’éloigne pas de moi un seul instant Tu blesserais mon amour

Car ta vie est comme la nôtre et nous nous sentirions

-nous-mêmes déchirés,

-notre amour torturé

Car tu dois savoir que ton souffle crée la vie

Il souffle dans la nôtre, et lorsqu’il respire, nous nous sentons aimés. Ton mouvement s’anime dans le nôtre.

Il a notre vie, et travaille avec nous, il parle avec nos paroles.

Nous te sentons circuler dans notre Être divin comme le sang circule dans les veines des créatures

Il dit et répète toujours : « Je vous aime, je vous aime. »

 

L’âme qui vit dans notre Vouloir prend son envol et parcourt les choses créées,

rassemble notre amour éparpillé dans toute la Création, et

-vient s’abriter dans notre Être suprême en nous faisant la surprise de nous amener tout l’amour que toutes les choses créées devraient nous donner si elles avaient la raison.

Cette âme trouve toujours de nouveaux moyens pour nous aimer.

 

Parfois elle va chez sa Mère la Reine pour lui demander tout son amour et nous faire la surprise de nous apporter l’amour de la grande Dame en nous disant :

« Je vous apporte l’amour de ma céleste Maman pour vous aimer. »

Et, combien nous sommes heureux !

Il nous est impossible d’être sans celle qui vit dans notre Vouloir.

 

Oh ! Divine Volonté, combien d’amour et de puissance tu contiens pour celle qui vit en toi. J’étais si émerveillée que je ne savais plus quoi dire.

Et mon bien-aimé Jésus, répétant sa petite visite, me dit avec un amour indescriptible :

 

Ma fille, née et renée dans notre Vouloir, tu dois savoir que la vie dans notre Vouloir contient des prodiges et des merveilles inouïs au point d’ébranler les cieux tout entiers.

 

Ils s’inclinent avec révérence parce que dans cette créature,

-nous pouvons déployer notre œuvre créatrice,

-nous pouvons déposer notre amour, nos délires d’amour, nos anxiétés et nos soupirs, notre Volonté

Elle fera comprendre notre suprême Majesté. Elle nous fera aimer avec notre amour.

 

Sans elle, nous sommes comme un enseignant qui possède toutes les sciences

Il pourrait communiquer ses leçons à toutes les universités, à toutes les écoles Mais il ne trouve même pas un seul élève qui veuille apprendre ses sciences. Quelle tristesse pour cet enseignant qui possède toutes ces sciences sans pouvoir faire comprendre la valeur des sciences qu’ils possèdent !

 

Oh ! si cet enseignant pouvait trouver un seul élève qui accepterait d’apprendre ses sciences,

-il le prendrait sur ses genoux,

-il le garderait avec lui nuit et jour,

il sentirait que sa science ne mourra pas, mais vivra avec son élève.

Il ne serait plus seul, mais aimé par l’élève à qui il donne ses leçons L’amertume de sa vie serait changée en joies.

 

Telle est la situation de notre Être suprême.

Si nous ne trouvons pas celle qui vit dans notre Divine Volonté, nous sommes comme cet enseignant qui n’a personne à qui communiquer ses leçon

Nous possédons des sciences infinies et nous n’avons personne à qui dire un seul mot parce qu’il manque la lumière de notre Vouloir

-qui leur ferait comprendre ce que nous voulons leur enseigner.

 

Au contraire, si la créature vit dans notre Vouloir,

-Nous nous sentons revivre en elle

-Nous pouvons lui enseigner nos sciences divines qui formeront la vie en elle

Elle comprendra notre langue et nos merveilles célestes Elle nous aimera comme nous voulons être aimés.

Notre sort et le sien seront changés.

 

il n’y aura plus de solitude, la compagnie sera éternelle.

Nous aurons toujours quelque chose à dire et nous garderons celle qui nous écoute.

Notre souffrance éternelle sera changée en joies et en festivités parce que la créature vit dans notre Vouloir.

 

Mais si nous ne trouvons pas celle qui vit dans notre Volonté,

Nous sommes comme celui qui possède d’immenses richesses et ne trouve

-personne à qui les donner,

-personne pour prendre ses biens.

Pauvre homme, il est très malheureux, noyé dans ses richesses. Il souffre cruellement de solitude.

Il n’y a personne qui l’aime, qui le respecte, qui lui dise un seul merc.

 

Au contraire, il semble que tous le fuient et il ne trouve

-personne à qui donner ses richesses,

-personne qui veuille les prendre.

 

Sans compagnie, la joie meurt

Il sent que ses biens et sa vie ne vivent pas dans les autres. Cet isolement est sa plus grande amertume.

 

Oh ! combien de fois nous voulons donner, mais sans trouver personne à qui donner.

Ne pas faire notre Volonté, c’est

-nous fermer les portes,

-nous empêcher d’entrer,

-nous garder à distance et

-s’entourer soi-même de misère, de faiblesse et des plus horribles passions.

 

Que la vie dans notre Vouloir puisse

-éveiller des merveilles en chacun et

-nous émerveiller nous-mêmes de pouvoir mettre

l’infini dans le fini,

-l’immensité dans la petitesse.

 

Il est nécessaire que nous opérions ces merveilles et ces prodiges que l’amour qui règne sur notre Être divin nous pousse à accomplir, au point que les anges et les saints en demeurent étonnés et muets d’admiration.


 

 

Je continue mon vol dans le divin Vouloir.

Je peux sentir, lorsque j’entre en lui, l’air apaisant de ses vagues balsamiques. Tout est paix.

 

Sa Puissance est telle que l’âme se sent investie par une force qui la rend capable de faire n’importe quoi, même ce que fait Dieu lui-même.

Divine Volonté, combien tu es capable de changer la volonté humaine !

Ta puissance renouvelle la pauvre créature en la faisant naître à une vie nouvelle. C’est alors que mon adorable Jésus revenait me faire sa petite visite. Toute tendresse, Il me dit :

 

Ma petite fille de ma Divine Volonté,

lorsque la créature décide de vivre dans mon Vouloir, tout change pour elle. Notre Règne divin l’investit

Nous la faisons dominatrice de toute chose dominatrice

-de notre force,

-de notre bonté et

-de notre sainteté dominatrice de la lumière.

 

Le Ciel et la terre lui appartiennent de droit.

Nous la plaçons dans une atmosphère de sécurité et de paix immuable. Aucun bien, ni santé, ni beauté, ni joies divines ne peuvent manquer à cette créature qui vit dans notre Volonté.

Tous ses plus petits actes sont remplis de satisfactions au point de provoquer le sourire du Ciel tout entier et de notre Être suprême lui-même.

 

Par conséquent, nous sommes tous très attentifs

-lorsqu’elle aime et lorsqu’elle travaille pour en profiter et sourire avec elle.

 

Nous l’aimons au point de la mettre dans les mêmes conditions que nous : Nous aimons même.

Si nous ne sommes pas aimés, nous continuons à donner la vie,

même si on nous ignore et

même si nous sommes offensés.

Et si la créature revient vers nous en demandant pardon, Nous ne lui faisons aucun reproche

Et nous la serrons contre notre Sein divin.

 

On peut dire que c’est à Nous seuls que l’homme peut faire confiance. Non seulement il ne peut pas faire confiance aux autres créatures, mais il ne trouvera en elles que de l’inconstance et de la tromperie.

 

Au moment où il croira pouvoir compter sur elles, elles le quitteront. L’homme ne peut croire que la créature qui vit dans notre Volonté. Cette créature fera comme Nous :

-sans être aimée, elle aimera,

-ignorée ou offensée, elle courra après celui qui l’offense pour le sauver. Nous nous sentons présents dans celle qui vit dans notre Volonté.

Nous l’aimons tellement que nous ne cessons de déverser sur elle des rivières d’amour pour être aimés de plus en plus d’un amour redoublé et grandissant.

Après quoi il ajouta avec un amour encore plus tendre et plus touchant : (4)Ma fille,

la Création tout entière a été créée

dans un épanchement de notre amour très intense.

Par conséquent, les enfants de notre Fiat serviront la nécessité de notre amour. Notre amour ressent le besoin de s’épancher,

sinon nous nous sentons suffoquer dans nos flammes.

 

Voici pourquoi les enfants de notre Volonté sont nécessaires :

pour un continuel épanchement de notre amour. Nous les mettrons dans cette même condition

de sentir le besoin d’épancher leur amour en même temps que Nous. Nous épancherons de l’amour l’un sur l’autre.

 

Tout comme la Création a commencé dans un épanchement d’amour, de la même manière, nous la terminerons avec nos enfants

dans un épanchement d’amour.

 

Nos enfants serviront à compléter dans la gloire la Création tout entière. Ce ne serait pas une œuvre digne de nous

-si nous ne recevions pas la gloire que nous doivent les créatures

-pour avoir créé tant de choses par Amour pour elles.

 

Et il y a encore ce très haut, très noble, très saint et très sublime point : nous avons tout créé pour que tout puisse être enfermé et animé par notre Volonté.

 

Par conséquent,

Nous avons donné naissance à la Création,

ainsi elle doit nous revenir - dans notre adorable Fiat.

Si nous ne le faisions pas, ce serait comme si nous n’avions pas

-la Puissance nécessaire pour tout faire,

-l’Amour pour tout conquérir ou

-la Sagesse pour pouvoir tout disposer.

 

Les enfants de notre Fiat nous permettront d’accomplir en eux notre Volonté Ils seront par conséquent notre gloire, notre triomphe et notre victoire.

Ils seront nos enfants véritables qui

-non seulement porteront notre image,

-mais la vie du Père céleste lui-même qui demeurera en eux comme leur propre Vie.

 

Ces enfants seront notre vie, nos cieux et nos soleils. Oh ! comme nous prendrons plaisir à créer en eux

-des vents qui soufflent l’amour et

-des mers qui murmurent « Je vous aime, je vous aime. »

 

Nous trouverons tout en eux.

Il n’y aura plus de différence entre le Ciel et la terre. Ce sera pour nous une seule et même chose,

-soit que nous les gardions avec nous dans le ciel ou

-avec nous sur la terre.

 

Par conséquent,

chéris la chose qui devrait te préoccuper le plus : vivre dans notre Volonté.

 

Notre Amour trouvera

-son repos, sa délivrance et sa paix en toi , ainsi que

le commencement de notre bonheur sur terre dans le cœur de la créature.

 

Notre Volonté sera constamment sur toi, pour faire grandir en toi notre vie Notre Amour t’enverra sa brise continuelle

-pour t’aimer toujours d’un amour nouveau et

-pour recevoir le tien comme une expression et un retour de son amour.

 

Après quoi mon bien-aimé Jésus ajouta avec une tendresse si indicible que j’en avais le cœur brisé :

 

Ma bonne fille, si tous savaient ce que je te dis

-concernant tout ce que ma Volonté fait avec la créature et

-comment Elle vit avec elle,

ils se jetteraient tous dans ses bras sans jamais plus la quitter.

 

Tu dois savoir que ma Volonté est comme une vraie Mère pour la créature :

-elle la crée de ses mains,

-elle la conçoit dans son sein maternel, et

-elle ne la laisse jamais seule – pas même un seul instant dans ce sein maternel, comme à l’intérieur d’un lieu sacré.

 

Ma Volonté

-forme la créature,

-lui donne l’usage de ses membres,

-elle l’élève avec ses souffles,

-lui donne sa chaleur.

Après l’avoir bien formée, elle lui donne le jour.

 

Mais elle ne la laisse jamais seule.

Mieux qu’une mère, elle plane toujours au-dessus d’elle pour veiller sur elle, pour l’aider,

pour lui donner

-le mouvement, l’articulation de ses membres,

le souffle et les battements de cœur

Lorsqu’elle grandit, elle lui donne l’usage de la parole, des pas à ses pieds.

 

Tout ce que la créature fait, Elle le fait avec elle. pour lui apprendre la vie humaine.

Le principe de la vie humaine, aussi bien de l’âme que du corps, est donc ma Volonté qui demeure en elle, comme dans son refuge pour lui donner la Vie éternelle.

 

Ma fille,

tant que la faute ne s’installe pas dans la créature, tout en elle est ma Volonté. Dès la faute commise commencent aussi les pleurs et les souffrances de cette céleste Mère.

 

Oh ! combien Elle regrette son enfant. Mais elle ne l’abandonne pas pour autant.

Son amour la tient liée à la créature pour lui donner sa vie Bien qu’elle sent sa Vie divine étouffée,

-et peut-être même inconnue de la créature et non aimée,

l’Amour de ma Volonté est si grand qu’il continue sa Vie avec la créature,

-même si celle-ci l’offense, afin de le sauver

Notre bonté et notre amour sont si grands que nous utilisons tous les moyens pour sortir la créature de son péché – pour la sauver.

Et si nous ne réussissons pas durant sa vie,

nous faisons une dernière surprise d’Amour au moment de sa mort.

 

Tu dois savoir qu’à ce moment,

Nous donnons le dernier signe d’amour à la créature

en lui accordant nos grâces, amour et bonté,

en témoignant tellement de tendresses d’amour capables à adoucir et à gagner les cœurs les plus durs.

 

Lorsque la créature se trouve

-entre la vie et la mort

-entre le temps qui est sur le point de finir et l’éternité qui est sur le point de commencer – presque dans l’acte de quitter son corps,

Moi, ton Jésus je me laisse voir

-avec une amabilité qui ravit,

-avec une douceur qui enchaîne et adoucit les amertumes de la vie, spécialement en ce moment extrême.

 

Puis, il y a mon regard…

Je la regarde avec tant d’amour pour faire sortir de la créature

-un acte de contrition

-un acte d’amour,

-un acte d’adhésion à ma Volonté.

 

En ce moment de perte des illusions,

en voyant

en touchant de ses mains combien nous l’aimions et l’aimons encore,

*la créature ressent une si grande souffrance qu’elle se repent de ne pas nous avoir aimés.

*Elle reconnaît notre Volonté comme principe et accomplissement de sa vie. En satisfaction, elle accepte sa mort pour accomplir un acte de notre Volonté.

 

Car tu dois savoir que si la créature n’accomplissait même pas un seul acte de la Volonté de Dieu, les portes du Ciel ne s’ouvriraient pas.

Elle ne serait pas reconnue comme héritière de la Patrie céleste. Les anges et les saints ne pourraient pas l’admettre parmi eux.

Elle-même ne voudrait pas entrer, étant consciente que cela ne lui appartient pas.

 

Sans notre Volonté, il n’y a ni vraie sainteté ni salut.

 

Combien de créatures sont sauvées en vertu de ce signe de notre amour, à l’exception des plus perverties et des plus obstinées.

Même suivre le long chemin du Purgatoire serait plus convenable pour elles. Le moment de la mort est notre prise quotidienne – nous retrouvons l’homme perdu.

 

Puis il ajouta :

Ma fille, le moment de la mort est le temps de la perte des illusions.

À ce moment, toutes les choses se présentent les unes après les autres pour

dire :

« Adieu, la terre est finie pour toi. Maintenant commence l’éternité. »

 

C’est pour la créature

comme si elle était enfermée dans une chambre et que quelqu’un lui dise :

«Derrière cette porte, il y a une autre chambre dans laquelle se trouvent Dieu, le Ciel, le Purgatoire, l’Enfer , en somme, l’éternité. »

 

Mais la créature ne peut voir aucune de ces choses. Elle les entend affirmer par d’autres.

Et ceux qui les lui disent ne peuvent pas les voir non plus. De sorte qu’ils parlent presque sans même trop y croire

Alors ils ne savent pas accorder beaucoup d’importance à leurs paroles. Ils ne leur donnent pas un ton de réalité – comme quelque chose qui est certain.

 

Puis, un jour, les murs tombent

La créature peut voir de ses propres yeux ce qu’on lui avait dit avant. Elle voit son Dieu et son Père qui l’aimait d’un grand amour.

Elle voit

-les dons qu’il lui a faits, un par un,

-et tous les droits d’amour qu’elle lui devait et qui ont été brisés. Elle voit que sa vie appartenait à Dieu, et non à elle-même.

 

Tout passe devant elle :

-éternité, paradis, purgatoire, et enfer

la terre qui s’en va,

les plaisirs qui lui tournent le dos.

 

Tout disparaît

La seule chose qui lui reste présente dans cette pièce aux murs abattus : l’éternité.

Quel changement pour la pauvre créature !

 

Ma bonté est si grande, et je veux sauver tout le monde. Je permets la chute de ces murs

-lorsque les créatures se trouvent entre la vie et la mort

-au moment où l’âme quitte le corps pour entrer dans l’éternité

 

Ainsi elles puissent faire au moins un acte de contrition et d’amour pour moi, en reconnaissant sur elles mon adorable Volonté.

Je peux dire que je leur donne une heure de vérité afin de les sauver.

 

Oh ! Si toutes connaissaient les actes d’amour

que j’utilise au dernier moment de leur vie

pour les empêcher d’échapper à mes mains plus que paternelles, elles n’attendraient pas ce moment.

 

Elles m’aimeraient toute leur vie.

 

 

Mon pauvre esprit part toujours à la recherche des actes accomplis par le divin Vouloir.

Il me semble qu’alors que je les cherche, c’est eux qui attendent que je les trouve

Car ces actes aspirent

-à être connus par les créatures,

-à recevoir leurs « Je vous aime », et

-à leur faire connaître combien elles sont aimées.

 

L’âme se sent alors

-rapatriée dans les actes de son Créateur,

-immergée dans la mer de joies et de bonheur.

 

Mon toujours adorable Jésus, me voyant surprise, me refit sa petite visite et me dit :

 

Ma bienheureuse fille,

puisque l’homme a été fait par nous pour vivre dans notre Volonté, tous nos actes devaient servir comme autant de villes ou nations dans lesquelles l’homme pouvait trouver, de droit, sa Patrie

Dans ces différentes villes, il allait pouvoir

se promener, se réjouir

regarder les scènes charmantes et délicieuses

que son Créateur avait préparées pour lui avec tant d’amour.

 

On peut dire que le soleil est une ville .

Lorsque l’âme entre dans notre Volonté, elle y trouve cette ville de lumière avec la beauté des différentes couleurs et de douceurs.

 

Elle trouve notre acte créateur et festif plein de joie, d’amour et de bonheur indicible,

Elle s’immerge dans ces mers immenses de beauté, de douceur, d’amour et de joie pour faire de longues promenades dans sa patrie en propriétaire de tous les biens qu’elle y trouve.

Oh ! combien nous sommes heureux de voir nos œuvres – nos villes, créées uniquement pour l’homme, non plus désertiques, mais peuplées par nos enfants. En entrant dans notre Volonté, ils trouvent le chemin qui les conduit vers les différentes villes que nous avons formées dans la Création.

 

ils trouvent

ici un délice,

là une autre joie distincte,

ailleurs une connaissance plus grande de leur Créateur,

ailleurs encore un amour si intense

qui les étreint, les embrasse et leur communique la vie de l’amour.

 

Chaque chose créée possède quelque chose de nous-mêmes,

-non pour elle-même,

-mais afin de le donner aux créatures.

 

Cependant, les créatures doivent vivre dans notre Volonté,

-sinon les portes demeurent fermées.

Elles peuvent tout au plus profiter des effets,

-mais non de la plénitude des biens contenus dans nos œuvres.

 

C’est pourquoi, ma fille, pour être parfait et complet

l’acte de la créature doit commencer et finir dans notre Volonté.

 

Notre Volonté elle-même donne sa propre vie de lumière et d’amour afin

-que l’acte puisse être complet et

-que rien de beau, de saint et de bon ne puisse lui manquer.

 

Si cet acte ne commence pas dans notre Volonté,

-l’ordre, la sainteté et la beauté en seraient absents.

Cet acte ne pourrait pas porter le sceau de notre Volonté, comme « acte qui lui appartient ».

 

Il y a de quoi pleurer, ma fille,

-en voyant tant d’actes humains déréglés et désordonnés

-certains abandonnés au commencement,

-faits à moitié, auxquels il manque un point par ci, une virgule par là, Et, ce qui est pire encore,

-certains sont couverts de boue, de pourriture.

-d’autres sont embourbés dans fautes et ne font qu’irriter notre Justice.

 

C’est pourquoi Il ne peut rien y avoir de bon dans la créature sans notre Volonté.

Même s’il semble qu’elles aient fait un peu de bien,

-ce n’est qu’une apparence de bien qui ne peut pas durer. Parce qu’il ne possède pas la substance de la Vie de notre Fiat.

 

Il suffit d’un conflit ou d’une déception

pour que ce bien cesse et que elle regrette de l’avoir fait.

 

Par contre, tout ce qui est fait dans ma Volonté possède une inébranlable fermeté et ne s’arrête pas face aux contrariétés et déceptions.

Au contraire, ces actes s’intensifient pour donner la Vie du bien qu’ils possèdent.

 

Tu dois savoir que la créature qui fait ses actes dans notre Volonté accomplit des actes parfaits et complets.

Celle qui vit toujours dans notre Volonté se trouve sous une pluie continuelle de lumière qui déverse sur elle tous les effets des multiples beautés de notre Vie divine lorsque la créature agit, palpite ou respire.

 

Notre Être divin est une lumière très pure et sans fin

-qui contient tous les biens possibles et imaginables.

 

Il est lumière et il est parole.

Il voit tout – rien ne peut nous être caché. Cette lumière est également travail.

Elle est rythme et Elle est vie, qui donne vie à tous et à toutes choses. Elle contient d’inépuisables beautés, des joies et des bonheurs sans fin.

Celle qui vit toujours dans notre Volonté est toujours sous la pluie de lumière de notre Verbe souverain et créateur.

Oh ! combien notre Verbe transforme cette créature.

Il lui parle toujours de notre Être suprême en produisant sur elle tous nos divins effets avec une variété de beautés telle que nous en sommes nous-mêmes ravis.

 

Notre regard de lumière est constamment sur elle Nos pas la poursuivent toujours.

Nos œuvres l’étreignent de leurs bras de lumière et la tiennent serrée sur nos genoux.

Tous déversent sur elle notre lumière pour lui communiquer

-notre regard de lumière,

-nos œuvres et

-nos pas de lumière.

 

Par conséquent, la créature qui vit toujours dans notre Volonté est en communication continuelle et directe avec son Créateur

Elle reçoit tous les effets qu’un Dieu peut produire.

D’autre part, celle qui opère dans notre Volonté est en communication avec nos œuvres, et ses œuvres sont façonnées avec nos œuvres.

Je continuai ensuite à retracer les actes de la Divine Volonté Arrivée à ceux de Notre-Seigneur dans la Rédemption,

je les embrassais, les adorais et les bénissais , je les remerciais un par un

Utilisant le même amour avec lequel Jésus les aima, je les aimais moi aussi.

Et Jésus, ému et touché de voir ses actes aimés avec son même amour, me dit

:

 

Ma fille, seul l’Amour me touche, me blesse et me porte à parler pour révéler

-mes secrets à ma créature bien-aimée.

-des secrets qui sont cachés à ceux qui ne m’aiment pas.

Car sans m’aimer, ils ne comprendraient pas mon dialecte d’amour.

 

Tu dois savoir que chacun des actes que j’ai accomplis sur la terre

-contient une souffrance si intense

que si ma Divinité ne m’avait pas soutenu, cela aurait été suffisant pour me faire mourir.

 

En agissant, ma Volonté créait en Moi la souffrance

-de ne pas trouver la volonté humaine dans la mienne pour que Je puisse

l’enclore dans mes actes et

lui donner la vertu et la grâce de la faire vivre dans ma Volonté.

 

En tout ce que je faisais, que ce soit respirer, palpiter, regarder ou marcher,

Je cherchais la volonté humaine

afin de l’enclore et de lui donner la première place

-dans mon souffle,

-dans mon battement de cœur,

-dans mon regard et mes pas.

 

Quelle souffrance, ma fille,

-de vouloir faire le bien et

-de ne trouver personne à qui le donner !

 

Je voulais mettre la créature en lieu sûr, là où elle aurait pu être heureuse. Puisque mes souffrances, mes œuvres et mon Humanité elle-même auraient été

-non seulement sa défense,

-mais aurait formé également son palais royal dans lequel la créature aurait été logée comme une Reine.

 

Au lieu d’être reconnaissante et à l’écoute, la créature s’est éloignée

de moi

de mes souffrances

pour vivre malheureuse au milieu des dangers et des ennemis sans personne pour la défendre.

Quelle souffrance ! Quelle souffrance !

Je peux dire que ma plus grande douleur ici-bas,

-qui me causait une mort continuelle, était de voir que la créature

-ne faisait pas ma Volonté,

-ne vivait pas dans ma Volonté,

 

Parce que je voyais que mes actes

-n’accomplissaient pas le dessein pour lequel je les faisais

-ne donnaient pas la vie dont ils étaient investis.

 

Et si je n’avais pas pu voir et embrasser

tous les siècles comme en un seul acte présent,

ainsi que mes enfants bien-aimés qui allaient

-vivre dans ma Divine Volonté et

-devoir utiliser tout ce que mon Humanité faisait et souffrait

afin d’établir mon Royaume et en faire leur plus belle résidence , Je n’aurais pas pu supporter une aussi grande souffrance.

 

Par conséquent,

-continue à retracer mes actes, mes pas et mes souffrances, pour demander que ma Volonté vienne et règne sur la terre.

 

Ma douleur sera apaisée et se changera en amour

-pour abréger le temps et

-pour faire que ma Volonté soit connue, aimée – et règne.

Je te garderai pour moi comme un repos, une porteuse du baume pour mes souffrances.

 

Lorsque je verrai mes actes et mes souffrances aggravés

parce que la créature s’éloigne de ma Volonté, Je viendrai prendre refuge en toi

-pour apaiser et embaumer mes souffrances envenimées par la douleur.

 

 

Je me sens dans les bras du divin Fiat.

Son amour est si grand qu’il me nourrit de sa lumière et me réchauffe de sa chaleur.

Si je suis fatiguée, il me berce sur ses genoux pour me donner du repos et une vie nouvelle.

 

Divine Volonté, comme tu es adorable. Toi seule peux m’aimer véritablement. C’est en toi que je trouve un refuge à tous mes maux !

Je me sentais opprimée en voyant que ceux qui m’entouraient souffraient de grands sacrifices à cause de moi. Comme il est douloureux de voir les autres sacrifiés !

 

Et mon doux Jésus, me serrant dans ses bras dans un acte de compassion, toute tendresse, me dit :

 

Ma pauvre fille, courage. Je ne veux pas que tu penses à cela.

Tu dois savoir que je peux payer de retour et que je sais comment récompenser même les plus petits sacrifices – et certainement les plus grands.

 

Je tiens compte de tout et Je ne laisse même pas une respiration sans récompense

Plus encore si ces sacrifices sont faits

-pour quelqu’un qui m’aime

-pour quelqu’un qui veut vivre dans ma Volonté c’est comme si ces sacrifices étaient faits pour moi.

 

Pour que ces sacrifices soient faits dans ma Volonté, Je place en eux mes Saveurs divines afin qu’on puisse sentir le goût, le besoin et le plaisir de faire ces sacrifices.

Ces saveurs sont

-comme le sel et les épices pour la nourriture,

-comme la graisse pour les roues qui ne pourraient presque pas bouger. Mais lorsqu’on y a mis un peu de graisse, elles peuvent tourner.

 

La saveur divine vide le sacrifice en le rendant léger et agréable. C’est la raison pour laquelle, dans notre amour,

-nous avons créé une passion, un goût et un plaisir saints qui font qu’il nous est impossible de ne pas aimer la créature.

 

C’est cette passion d’amour qui nous a fait ressentir le besoin extrême

-de prouver notre amour pour les créatures par nos œuvres.

De fait, personne ne nous a priés de créer un ciel, un soleil et tant d’autres choses.

 

Après les avoir créées, nous les avons regardées et pris en elles tant de plaisir que,

dans un excès d’amour, nous nous sommes exclamés: « Comme nos œuvres sont belles ! »

Mais nous en recevrons plus de gloire et de plaisir

lorsque nos œuvres se donneront aux créatures pour les aimer et nous faire aimer.

À notre passion d’amour et à cet extrême besoin d’aimer,

nous avons ajouté plus de folie et de délire d’amour au point que nous ne pouvions plus nous satisfaire uniquement de nos œuvres. Notre amour atteignait un tel excès,

que nous ressentions le besoin de donner également la Vie.

 

Que ne m’a pas fait faire cette nécessité d’amour que je ressentais en moi ? Elle m’a fait

souffrir des douleurs inouïes,

subir les pires humiliations – et

même la mort au milieu de spasmes atroces.

 

Mais notre passion d’amour n’est pas satisfaite

si nous ne laissons pas la créature y participer.

 

Par conséquent, dans les sacrifices que nous lui faisons faire,

-nous créons la sainte passion, accompagnée de saveurs et de plaisirs, pour lui faire faire les plus belles conquêtes.

 

Cette passion

-devient ingénieuse,

-trouve mille formes nouvelles et

-semble ne pas pouvoir rester ou vivre sans agir.

 

S’il n’y a pas une passion et un goût pour le sacrifice – même dans les saintes œuvres –

il semble que ces œuvres soient simplement des peintures – elles ne sont pas vivantes. Elles ont une froideur et une apathie qui produit

plus de dégoût que de saveurs, et peut-être

plus de mal que de bien.

Par conséquent, ma fille, ne t’inquiète pas pour les sacrifices que les autres font pour toi.

 

En réalité, Je dois te dire qu’ils les font pour Moi et non pour toi

Et j’infuserai tant de grâce, de goût et de plaisir jusqu’à vider le sacrifice. Ensuite, selon l’amour avec lequel ils feront ce sacrifice, Je me déverserai en eux

Et lorsqu’ils feront ce sacrifice voulu par moi, Je ferai grandir ma Vie en eux.

 

N’est-ce pas, en fait, ma passion d’amour qui me fait parler si souvent de ma Volonté

afin de créer dans l’homme la passion de vivre dans mon Vouloir ?

En disant toutes ces choses, je veux noyer la volonté humaine dans nos saveurs divines – au point de lui faire décider de vivre dans ma Volonté en vertu du goût et du bonheur qu’elle ressent.

 

Et ne peux-tu pas dire toi-même combien de saveurs, de satisfactions et de joies j’ai mises dans l’état de sacrifice où je t’ai placée ?

 

Aussi, laisse faire ton Jésus qui sait comment ajuster le sacrifice et le rendre aimable, facile et même désirable

D’autant plus que j’ajoute la force, le soutien et la vie de mon propre sacrifice à celui de la créature.

Je peux dire que mon sacrifice

-prend le sacrifice de la créature sur ses genoux et

-devient guide, vie et lumière pour quiconque veut se sacrifier pour moi.

 

 

Mon pauvre esprit ressent le besoin extrême de retracer les actes du divin Vouloir comme respiration et cœur de ma pauvre existence.

Si je ne le faisais pas, j’aurais l’impression de manquer d’air et de cœur. Mon Dieu, comment peut-on vivre sans l’air et la vie de votre Volonté ?

Cela me semble impossible. Et mon doux Jésus, visitant ma petite âme, toute bonté, me dit :

 

Brave fille de ma Volonté, mon amour était si grand dans la création de l’homme

que je lui ai donné ma Volonté comme vie première et absolue nécessité,

-au point qu’il ne pourrait rien faire de bon sans elle.

La terre ne peut rien produire sans eau puisque l’eau et comme l’âme de la terre.

Mais sans le soleil qui féconde, purifie et embellit la terre par sa lumière et sa chaleur,

l’eau ne servirait qu’à rendre la terre boueuse comme un égout qui répandrait dans l’air une contagion capable d’infecter la terre.

 

La semence est nécessaire pour produire sur terre les plus belles floraisons, des plantes et des fruits

-qui font les délices du fermier et

-forment de la nourriture pour toutes les générations humaines.

 

C’est la nécessité de l’union de ces éléments qui forme la beauté, l’unité, la

bonté et la fécondité de nos œuvres créatrices.

Séparées, elles peuvent être dangereuses et nuisibles pour la pauvre créature Unies, elles peuvent faire beaucoup de bien.

 

De la même manière, j’ai créé la forte nécessité de ma Volonté dans la créature.

J’ai créé l’âme, comme de l’eau pour la terre,

-qui devait couler – plus que l’eau – dans la terre du corps. J’ai créé ma Volonté, comme soleil, lumière et chaleur,

-qui devait vivifier, féconder et embellir l’âme avec une beauté capable de continuellement nous ravir d’amour pour elle.

 

Puis, tout comme le fermier répand les semences dans le sol pour le faire produire,

ma Volonté s’est engagée à semer de nombreuses semences divines dans la créature,

qui devaient germer comme autant de soleils, les uns plus beaux que les autres,

-pour produire des floraisons et des fruits célestes

pour servir de nourriture aux créatures,- et même de nourriture pour leur Créateur

Car notre nourriture – notre vie – c’est notre Volonté.

 

Vois-tu alors la nécessité de l’union des actes

qui, comme des semences, sont formés par la créature ?

Cette nécessité détermine la croissance de ma Volonté en elle. Elle communique la vertu de nos divines qualités,

produisant de nombreux prodiges de grâce et de beauté.

 

Et nous aimons tellement la créature que non seulement nous devenons inséparables,

mais que nous opérons aussi continuellement en elle. Nous savons que

-si nous aimons, elle aime.

-si nous travaillons, elle travaille

Et qu’elle ne peut d’ailleurs rien faire sans nous.

 

S’il n’y avait pas d’union entre nous, elle serait réduite à l’inutilité, comme une terre sans eau, sans soleil et sans semences.

 

Par conséquent, comme nous l’aimons beaucoup, nous faisons tout en elle.

Peux-tu voir dans quelle dangereuse et presque horrible condition la créature se met sans notre Volonté ?

Puis il ajouta sur un ton de très grande tristesse :

Ma fille, comme il nous est pénible de ne pas voir la créature vivre dans notre Volonté !

 

En refusant de vivre en elle, elle veut nous confiner dans notre céleste Patrie. Elle ne veut pas que nous vivions avec elle sur la terre.

Notre Volonté est un poids pour elle.

Elle fuit notre sainteté, ferme la porte à la lumière et recherche l’obscurité.

Pauvre créature. En faisant sa volonté, elle mourra de froid et de famine, et dira :

« Le ciel ne m’appartient pas. »

Ces créatures vivent en exil sur la terre, sans soutien, sans défense et sans force

Le bien lui-même se transforme pour elles en amertume et même en défaut Elles forment notre souffrance et nous font continuellement suffoquer d’amour.

 

L’amour de notre Volonté est tel que

chaque parole ou connaissance que je manifeste concernant notre Vouloir

-est une Vie divine – et même une vie nouvelle, chacune différente de l’autre

différente en sainteté, en beauté et en amour.

 

C’est pourquoi notre délice est de faire connaître

-ce qu’est notre Volonté,

-ce qu’elle peut faire,

-et à quel noble et sublime état elle veut élever la créature dans notre Sein divin.

 

En fait, en la faisant connaître,

-nous ne faisons rien d’autre que déverser nos vies divines nouvelles Et lorsque ces vies sont possédées par la créature,

Nous recevons d’elle un renouveau d’amour, de beauté, de bonté, etc. Grâce à nos propres vies, combien nous nous sentons glorifiés et aimés par celle

à qui nous nous sommes révélés.

Nous faire connaître – trouver celle qui veut nous connaître – est l’acte qui nous glorifie le plus.

 

Notre amour trouve celle en qui il peut s’épancher

pour lui donner tout ce que nous voulons.

Après tout, pourquoi aurions-nous fait la créature si nous ne voulions pas nous faire connaître ?

 

C’est la connaissance

-qui nous fait descendre en elle, et

-qui lui donne les ailes pour monter jusqu’à nous.

Aussi, lorsque nous voyons ton désir d’en savoir davantage sur notre Volonté, Nous préparons immédiatement pour toi les plus belles surprises de notre Fiat omnipotent – -non seulement pour te faire connaître,

-mais pour te donner le bien que nous te révélons.

 

Après quoi, très ému, il ajouta :

Ma fille, celle qui vit dans ma Volonté est la créature désirée par tous, parce que tous se sentent aimés par elle.

 

Son amour s’étend à tous,

embrasse toute chose,

se place dans le cœur de tous, pour nous faire aimer par tous.

 

Même les plus petits « Je vous aime », « Je vous adore, Je vous bénis » de la créature qui vit dans notre sainte Volonté ont le droit d’être enfermés en tous.

Même les Saints et les Anges se sentent honorés de faire place en eux au plus petit « Je vous aime » de cette créature fortunée.

Et ils nous aiment ainsi avec ce « Je vous aime ».

Quelle ne sera pas sa joie lorsqu’elle viendra dans la Patrie céleste et qu’elle verra son

« Je vous aime »dans tous les Bienheureux qui aiment son Dieu !

 

Tout cela arrive de la façon la plus simple :

Puisque notre Volonté est tout, tout ce qui est fait en elle

trouve sa place partout et

acquiert l’acte continuel de toujours aimer.

 

Par conséquent, même le soleil, les cieux, les étoiles – la Création tout entière

posséderont ces actes afin de nous aimer et de nous bénir.

 

 

Mon pauvre esprit retourne toujours dans le divin Vouloir. Après avoir communié, je disais à mon adorable Jésus :

 

« Dans ta Volonté, tout m’appartient.

Ainsi « je t’aime » avec l’amour de ma Mère et Reine – qui est aussi la tienne. Je t’embrasse avec ses lèvres

Je te serre contre moi avec ses bras

T’emportant avec moi, je me réfugie dans son Cœur pour te donner ses joies, ses délices, sa maternité,

afin que tu puisses trouver la douceur et la protection que seule ta Maman peut te donner. »

 

Mais alors que je me réfugiais avec mon Jésus dans ma Maman – toute tendresse,

mon doux Jésus me dit :

 

Ma fille, et fille de ma Mère, comme je suis heureux de trouver la fille avec ma Mère et ma Maman avec sa fille.

Elle veut que les créatures

-m’aiment avec son propre amour et

-se servent de ses lèvres pour m’embrasser et de ses bras pour m’étreindre.

 

Elle veut leur sonner sa Maternité

pour me mettre en sûreté

pour que Je puisse les avoir toutes comme Maman.

Trouver la fille et la Mère qui m’aiment d’un seul amour est pour moi la plus grande des joies Je sens que des deux me donnent un nouveau Paradis sur la terre.

 

Mais ce n’est pas assez. Je veux trouver toutes choses en celle qui vit dans ma Volonté.

Si quelque chose manque, je ne peux pas dire que ma Volonté est complète dans la créature.

Je veux non seulement trouver

ma Maman avec la créature à sa place d’honneur comme Reine et Mère,

mais également mon Père céleste et le Saint-Esprit.

Aussi, ma fille, fais mes délices

en me disant que tu m’aimes comme le Père et le Saint-Esprit m’aiment.

 

Jésus gardait le silence et attendait que je lui dise ce qu’il voulait entendre. Malgré mon indignité, pour lui plaire, j’ai dit :

 

«Je t’aime

avec l’immense puissance d’Amour du Père et avec l’amour infini du Saint-Esprit.

 

Je t’aime avec l’amour dont tous les Anges et les Saints t’aiment.

Je t’aime avec l’amour dont toutes les créatures passées, présentes et futures t’aiment - ou devraient t’aimer.

 

Je t’aime pour toutes les choses créées

et du même amour dont tu les as créées…»

Mon doux Jésus poussa un long soupir, et Il ajouta :

 

Finalement, Je trouve satisfaction à mon désir ardent de trouver toutes choses dans la créature.

-Je trouve nos mers d’amour infinies,

-Je trouve les délices de ma Mère aimante –

-Je trouve toute chose et toutes les créatures.

 

C’est pourquoi

Je dois tout trouver dans la créature qui vit dans ma Volonté, et

Je dois la trouver chez toutes.

 

Après tout, mon Père céleste m’a engendré par amour

C’est pourquoi Je trouve avec moi, dans l’acte continuel de donner et de recevoir l’amour

celles qui m’aiment. Et que je ne laisse rien de notre amour leur échapper. Puis il ajouta :

 

Ma fille,

c’est pourquoi dans notre Amour Nous ressentons un immense besoin que les créatures nous connaissent – nous et nos œuvres.

 

Si elles ne nous connaissent pas, nous sommes comme mis à l’écart bien que nous vivions en elles et en dehors d’elles

Nous savons tout ce qu’elles font et tout ce qu’elles pensent. Nous les aimons en chacun de leurs actes

Mais non seulement elles ne nous aiment pas, mais elles ne nous reconnaissent même pas!

 

Quelle souffrance !

Si elles ne nous reconnaissent pas, l’Amour ne peut pas naître.

Et s’il n’y a pas d’Amour, nous ne trouvons pas de place pour nos œuvres. Notre Amour ne peut pas trouver un refuge où se répandre et s’abriter.

Tout demeure suspendu.

 

Nous voulons trouver le « Je vous aime » de la créature dans nos œuvres afin qu’en l’armant de notre Puissance

nous puissions mettre en lui nos plus grandes œuvres.

 

Oh ! combien nous sommes heureux de trouver son petit « Je vous aime » comme une étagère où disposer nos œuvres.

ll est douloureux pour Nous d’opérer sans trouver un endroit pour nos œuvres C’est comme si nos œuvres manquaient de Vie.

Notre amour opérant demeure réprimé – suffoqué.

Nous sommes capables d’agir et Nous ne le pouvons pas.

Parce que la créature, ingrate, ne nous reconnaît pas et ne nous aime pas.

Les créatures Nous lient les mains et nous confinent à l’inutilité alors que toutes nos œuvres sont dirigées pour leur bien.

 

Nous ne pouvons pas donner parce qu’il n’y a pas en elles

de Connaissance et d’Amour,

ni d’Espace où placer nos œuvres.

 

Car enfin, pourquoi devrions-nous agir

si nous ne trouvons personne qui accepte de recevoir nos œuvres ?

 

De plus, tu dois savoir qu’avant de faire une œuvre quelconque, nous cherchons quelqu’un capable

-de connaître cette œuvre,

-de la recevoir et de l’aimer. Alors seulement nous agissons.

 

Mon humanité elle-même n’a pas agi -

avant de trouver quelqu’un pour aimer et recevoir cet acte.

 

Et même alors, si Je ne trouvais pas quelqu’un qui le recevrait, comme Je pouvais voir à travers les siècles

Je dirigerais mon acte vers la créature

-qui l’aimerait, le connaîtrait et le recevrait.

 

Même lorsque Je pleurais comme un petit nouveau-né, Je dirigeais ces larmes vers celle

-qui allait se repentir, regretter ses péchés, et en être lavée afin d’acquérir à nouveau la vie de la grâce.

 

Lorsque Je marchais, mes pas étaient dirigés vers celle qui devait suivre le chemin du bien, pour être sa force et guider ses pas.

 

ll n’y a pas

-une œuvre que J’aie accomplie,

-une parole que J’aie dite ou

-une souffrance que J’aie soufferte dans laquelle Je ne cherchais

-les œuvres des créatures pour servir de tablette à mes œuvres,

-où pour leurs paroles où placer ma parole.

 

Mes souffrances cherchaient une tablette dans leur souffrance afin d’y placer le bien contenu dans tout ce que Je faisais.

C’est ma Passion d’Amour qui me faisait faire uniquement ce qui pouvait être utile à mes enfants.

C’est une des principales raisons pour lesquelles Je veux que la créature vive dans ma Volonté.

 

C’est alors seulement que toutes mes œuvres

la Création, la Rédemption, et même un seul de mes soupirs – pourront trouver un endroit où s’appuyer, pour devenir

les œuvres des œuvres des créatures,

les souffrances de leurs souffrances ,

la vie de leur vie.

 

C’est alors que tout ce que j’ai fait et souffert se transformera en gloire et en victoire

-pour chasser tous les ennemis et

-pour ramener l’ordre, l’harmonie, la paix et le céleste sourire du Père céleste parmi les créatures.

 

J’étais surprise et mon bien-aimé Jésus ajouta :

 

Ma bienheureuse fille,

la vie dans ma Volonté contiendra tant de surprises et de nouveautés divines qu’elle fera l’étonnement même des Anges et des Saints

D’autant plus que dans ma Volonté il n’y a pas des paroles, mais des faits.

 

Ma Volonté convertit les paroles, les désirs et les intentions en faits et en œuvres accomplis.

 

Alors que tout ce que la créature veut en dehors de ma Volonté se réduit

à des paroles, des désirs et des intentions.

 

Dans ma Volonté, qui possède la vertu créatrice,

-tout ce que veut la créature devient un fait accompli et une œuvre pleine de vie.

D’autant plus qu’en vivant dans notre Volonté

-elle est déjà consciente de ce que nous faisons, et

-elle sent ce que nous voulons.

 

C’est pourquoi elle nous accompagne dans nos œuvres, voulant tout ce que nous voulons. Elle ne peut tout simplement pas faire autrement et ne pourrait pas se tenir à l’écart.

Notre Fiat devient sa plus grande nécessité et elle ne peut s’en passer.

 

C’est pour elle

plus qu’une respiration qui doit donner et recevoir,

plus qu’un mouvement qui ressent le besoin extrême de se mouvoir.

En somme, ma Volonté est tout pour elle.

l est impossible pour elle de vivre sans ma Volonté.

Par conséquent, sois attentive et que ton envol soit toujours dans notre Fiat.

 

Que tout soit pour la gloire de Dieu et pour l’accomplissement de la Divine Volonté.

 

Deo gratias


 

- 9 août 1937 –Prodiges d’Amour dans le divin Vouloir. La Divine Volonté dédouble son amour pour être aimée avec son propre amour. La Reine du Ciel formera la nouvelle Hiérarchie dans son héritage. 3

- 15 août 1937 – L’empire des actes accomplis dans la Volonté divine. Dieu est à la tête des actes de l'âme qui vit dans la Volonté Divine. 7

- 23 août 1937 La Divine Volonté veut grandir et former sa plénitude dans la créature. Celle qui vit en Elle connaît toutes les œuvres de son Créateur qui la rend propriétaire de toutes les œuvres divines. 9

- 29 août 1937 - Dieu veut voir sa vie dans l'âme qui vit dans sa Volonté au point de devenir son modèle. Les dons que Dieu accorde à sa créature. L'espace de la volonté humaine : une chambre divine pour les merveilles de Dieu 13

35-6- 6 septembre 1937 - Raison de la Création. Parole et action de la vie de Dieu dans la Création. La parole de Dieu : la Divine Volonté. Celle qui fait sa propre volonté risque de perdre le Divin 16

35-7-12 septembre 1937 – Ces vérités sont le plus grand don que Dieu puisse nous faire. Naissance divine. Délires d'impatience de nous voir posséder ses dons. Épanchement d'amour : sa parole. Le grand bien d'un acte accompli dans sa Divine Volonté. 21

-20 septembre 1937 –La Divine Volonté n'arrête jamais et scelle de son amour éternel toutes les actions de la créature. Échange d'imitation et de vie entre le Créateur et la créature. 25

-26 septembre 1937 - Dieu donne sans cesse à la créature. Les dons qu'il fait à celle qui vit dans sa Volonté. La vie palpitante de Dieu. La petite gagnante. 31

- 3 octobre 1937 – les Prodiges de la Création. La dose de

Puissance et de Sainteté générée par Dieu par amour pour l’homme. Les actes accomplis dans le Fiat seront toujours nouveaux, distincts, les uns plus beaux que les autres. Ils renfermeront tout. Ils formeront les mers, les œuvres et les pas parlants de leur Créateur 35

-12 octobre 1937 - Les prières de celle qui vit dans le divin Vouloir sont comme des ordres, et ses actes sont des messagers entre le ciel et la terre. Pour l'âme qui vit dans le divin Vouloir, toutes les choses

deviennent Volonté Divine 41

-19 octobre 1937- La Divine Volonté forme la très Sainte Trinité dans la créature qui vit en Elle. Les merveilles de ses Actes. L'Amour véritable commence à partir d’Elle. La Divine Volonté féconde et sème la Vie divine dans les âmes 46

35-13- 25 octobre 1937 – La Reine souveraine est l’héritière de la Divine Volonté, et donc l’héritière de la Vie divine. Elle devint dans les mains créatrices de Dieu un gage précieux. Le bien immense que possède un Acte fait dans le Fiat Divin 49

35-14 - 31 octobre 1937 - Un acte de Divine Volonté contient tant de Puissance et d'Amour que si Dieu ne faisait pas un miracle, la créature ne serait pas capable de contenir cet Acte infini. Le passeport. 52

35-15- 7 novembre 1937 – Les vérités écrites sur la Divine Volonté formeront le Jour pour ceux qui vivront en elle. La Reine du ciel se  languit d’Amour et veut doter ses enfants. 55

35-16- 12 novembre 1937 – Un seul acte accompli dans la Divine Volonté aime pour toutes les créatures et donne tout ce que la créature doit à Dieu. Celle qui vit dans mon Fiat nous donne l’occasion de répéter nos œuvres en action. Dieu veut opérer – seul à seul. Le « Je t’aime » : un joyau de Dieu 59

35-17- 20 novembre 1937 – La Divine Volonté fait surgir l’Amour afin que partout Elle se sente aimée par la créature. Où que puisse être notre Volonté, nous trouvons le matériau adaptable pour la Conception, la Naissance et la Croissance de notre vie. 65

35-18- 29 novembre 1937 – Nos souffrances, unies aux souffrances de Jésus, forment sa Vie en nous. Il n’y a pas de bien qui ne vienne de ces souffrances. Le manque d’amour martyrise l’Amour divin 69

35-19- 6 décembre 1937 – Lorsque la créature vit dans le divin Vouloir, Jésus fait résonner sa petite sonnette pour appeler les résidents du Ciel et ceux de la terre. L’Amour divin a un besoin urgent de la compagnie de la créature. 74

35-20 - 8 décembre 1937 – La Conception de la Reine du ciel. Sa course d’amour. Où que fût le Créateur, elle était là pour l’aimer. Elle resta  conçue en chaque chose créée et fut constituée Reine du ciel, du soleil et de tout. 76

35-21- 14 décembre 1937 –La nature a son jour. Le divin Vouloir forme son jour au fond de l’âme qui vit en Elle. . Les prodiges qui se produisent en lui 79

35-22- 18 décembre 1937 – Tout ce qui est fait dans la Divine Volonté acquiert la Vie. Ces vies baignent et flottent dans les mers d’Amour du divin Vouloir 82

35-23- 21 décembre 1937 – Le Royaume de la Divine Volonté sur la terre a été décrété dans le consistoire de l’adorable Trinité. Le nouveau souffle de Dieu par lequel la créature sera restaurée. Différences entre Vies et œuvres. 86

35-24- 25 décembre 1937 – La descente du Verbe divin. Il quitta le ciel tout en y demeurant. Prodiges de l’Incarnation. Le commencement de la fête de la Divine Volonté. Dans ses œuvres divines Jésus met de côté l’ingratitude humaine. La greffe. L’Amour de Jésus. 89

35-25- 28 décembre 1937 –La Rédemption a servi à sauver les résidences. Le Royaume de ma Volonté servira à les sauver et à les rendre à Celui qui les a créées. Dieu crée sa Vie divine dans chaque acte accompli dans la Divine Volonté. 95

35-26- 2 janvier 1938 – Dans la Divine Volonté, les misères et les faiblesses sont transformées en de magnifiques conquêtes. Tout ce qui est fait dans le divin Vouloir est d’abord formé dans le ciel. Toute la Cour céleste y participe et ces actes descendent faire le bien sur la terre 98

35-27 - 7 janvier 1938 – Celle qui vit dans le divin Vouloir forme le refuge pour la Vie de la Divine Volonté. Le « Je t’aime » est le repos de l’Amour divin. Dieu se sent redevable envers celle qui vit dans sa Volonté. 101

35-28- 10 janvier 1937 – Le premier sermon que le petit Roi Jésus prêcha aux enfants de l’Égypte. Comment chacun d’eux avait dans son cœur le Père céleste qui les aimait et voulait être aimé. 103

35-29- 16 janvier 1938 – La Divine Volonté appelle la créature dans ses actes afin de lui donner ses œuvres. Si la créature répond, elle appelle Dieu et reçoit le Don. Échange de volontés entre les créatures et Dieu  107

35-30- 24 janvier 1938 – Notre-Seigneur est descendu du ciel pour rester sur terre dans les Tabernacles afin d’accomplir le Royaume de la Divine Volonté. Celle qui vit dans la Divine Volonté peut dire avec Jésus: « Je pars et je reste. » 111

35-31- 30 janvier 1938 – Tout ce qui est accompli par celle qui vit dans la Divine Volonté acquiert une nature divine. Les prodiges en créant la Vie divine dans l’acte humain. Fête pour le ciel tout entier. Le vrai retour pour la Création 115

35-32- 7 février 1938 –Dieu n’aime pas la force, mais la spontanéité. Étalage de magnificence, de splendeur et de somptuosité que le divin Vouloir accomplira en celles qui vivent en lui. La Création n’est pas terminée. 118

35-33- 14 février 1938 – Les actes de celle qui vit dans la Divine Volonté sont étendus à tous et deviennent les narrateurs de l’Être suprême.

Étalages d’Amour. Dieu créa le pardon en créant la Vierge. 120

35-34- 20 février 1938 – Jésus, dans son Incarnation, a fait de lui-même un Jésus pour chaque créature qui existera afin que chacune d’elles puisse avoir un Jésus à sa disposition 124

35-35 - 26 février 1938 – Dieu se reconnaît lui-même dans celle qui s’efforce de reconnaître Dieu dans ses œuvres. Bonheur que Dieu reçoit de l’amour de la créature. Place de l’homme dans la Création et dans la Divinité elle-même. La Divinité forme les membres de celle qui vit dans la Divine Volonté. 127

35-36- 6 mars 1938 - Oppressions et mélancolies n’ont pas de raison d’être dans la Divine Volonté. Elles forment les nuages et les petites gouttes d’amertume qui aigrissent Dieu et la créature. Prodiges de l’abandon dans le divin Vouloir. Toutes les choses créées sont animées par celle qui vit dans le Fiat 132

35-37- 12 mars 1938 – Dieu aime et se prie lui-même pour donner le Royaume de la Divine Volonté. La vie de celle qui vit en Elle est formée en Dieu. Elle renaît continuellement. Semer les Vies divines. Elle est accueillie et aimée par tous. 136

35-38- 16 mars 1938 – Le divin Fiat en arrive à compter les souffles, les minutes, pour faire revivre en lui la créature. Le marteau de porte qu’elle fait à toutes les créatures. Le divin Fiat veut être dans l’acte continuel de donner et de recevoir. Les souffrances de Jésus embrassent les souffrances de la créature. 140

35-39- 20 mars 1938 – Ruses amoureuses de la créature qui vit dans le divin Vouloir. Exemple d’un enseignant qui possède les sciences et ne trouve personne à qui les enseigner, d’un riche qui ne trouve personne à

qui donner ses richesses. 143

35-40- 22 mars 1938 – Dès que la créature se décide de vivre dans notre Vouloir, tout change pour elle, parce qu’elle est mise dans les mêmes conditions que la Divinité. Ce à quoi serviront les enfants du divin Fiat qui auront en eux la Vie de leur Père céleste. L’ultime regard d’Amour au moment de la mort. 146

35-41- 28 mars 1938 – Pour celles qui vivent dans la Divine Volonté, la Création représente autant de cités que la créature peut rapatrier. L’acte humain doit commencer et finir dans le divin Vouloir afin d’être complet. Pluie de lumière. La plus grande douleur de Jésus est de voir que les créatures ne vivent pas dans sa Volonté. 152

35-42- 30 mars 1938 – Lorsque les sacrifices sont faits avec bonne volonté, Jésus place en eux ses saveurs divines pour les rendre plaisants et aimables. Dieu créa en eux la passion pour l’Amour 156

35-43 - 14 avril 1938 –Dieu créa la nécessité de notre Volonté dans la créature. Elle ne pourrait pas vivre sans Elle. Exemple : Il créa la nécessité de l’eau et du soleil pour la terre. Celle qui ne veut pas vivre dans la Divine Volonté veut confiner Dieu au ciel. Chaque parole additionnelle sur la Divine Volonté donne une Vie nouvelle et distincte. 159

35-44- 10 avril 1938 –Jésus veut trouver toutes choses dans la créature qui vit dans la Divine Volonté, et veut la trouver en chacun. Dieu veut trouver dans notre amour le soutien pour ses œuvres et le lieu caché de sa vie. 162